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Référence pour ce cas: 5-oct-54-Mertrud.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. nth1:] JOURNAL "NEW YORK TIMES-HERALD":
D'un Autre Monde
Par Robert N. Sturdevant
Un vendeur de boîtes en carton, Pierre Allo[?], a dit aux journalistes de Paris qu'il a repéré une soucoupe argentée énorme dans le ciel autour de 16:30 hier alors que son taxi était arrêté à une feu rouge près de la Porte Dorée, dans les périphéries Est de la ville.
Deux autres personnes, Gilbert Bacon et Paul Julien, ont rapporté avoir vu la même chose mais ont pensé que cela ressemblait plutôt à une aile volante. Tout les témoins ont parlé d'un bruit perçants et d'une queue de fumée qui a suivi l'objet.
C'étaient les derniers rapports des manifestations d'outre-monde qui s'étaient déversés de toutes les régions de la France pendant les deux dernières semaines.
Un député à l'Assemblée Nationale a demandé au ministère de l'air ce qu'il fait pour expliquer les prétendus phénomènes.
De Lille, on a signalé qu'un mineur retraité, connu comme un farceur par les gens du pays, avait fabriqué quelques montgolfières de trois mètres de diamètre qui s'étaient élevées dans les airs à l'aide de paille saturée d'essence attachée au fond.
Quand les ballons sont montés et se font fait attraper dans le vent, ils ont dégagé une lumière jaunâtre, à la consternation des personnes qui les ont vues au milieu de la nuit. Malheureusement pour le farceur, l'une d'elle a presque mis le feu à une meule de foin à l'atterrissage, et le mineur a été arrêté. Il est inculpé de ce que la loi française appelle "amusement dangereux."
Un cantonnier dans le centre de la France a également été attrapé à faire une plaisanterie.
Il avait rapporté avoir vu un cigare volant illuminé dans un champ près de son travail, et avait affirmé que quand il a approché l'objet, il avait été paralysé par une lumière étrange. Après quoi il a indiqué trois trous dans le sol qu'il a dit avoir été faits par l'objet.
Les gendarmes l'ont emmené quelques jours plus tard et ont perçu que les trous avaient été faits par les propres mains du cantonnier. Il a été détenu pour davantage d'action disciplinaire.
[Ref. rll1:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":
SAINT-DIZIER. -- L'affaire des objets volants prend des proportions considérables. On assiste à une véritable épidémie de visions variées qui, malgré tout, coïncident étrangement sur certains points.
Nous laisserons à d'autres le soin d''épiloguer et nous nous bornerons chaque fois que la chose est possible, à donner les témoignages dans leur intégrité car nous estimons que devant ces phénomènes, nous en sommes encore au stade de l'observation pure et simple.
Personne ne peut prouver l'inexistence des objets volants et ceux qui les ont vus en affirment l'existence. Ces derniers sont d'un certain nombre maintenant et la plupart sont d'honnêtes gens bien incapables d'une mystification. Parmi eux, on peut ranger M. André Narcy, âgé de 48 ans, père de 7 enfants, cantonnier aux Ponts-et-Chaussées depuis 19 ans, demeurant à Mertrud, près de Wassy (Haute-Marne). M. Narcy a été le témoin d'une étrange apparition hier matin. Une apparition qui ajoute un élément au dossier déjà volumineux des objets volants inconnus. M. Narcy avait quitté son domicile de bonne heure pour se rendre à moto sur un chantier des Ponts et Chaussées entre Voillecomte et Wassy. Il emprunta la route Laneuville à Rémy - Voillecomte et c'est entre ces deux villages qu'il vit la chose phénoménale. Laissons-le parler:
"Il était 7 h. 15. Tout en roulant, j'approchais de la vieille Tuilerie, un lieu-dit, quand sur ma gauche dans les champs j'aperçus quelque chose d'orange. Je crus que c'était une bâche tendue sur le sol ou bien la tente d'un campeur. Mais soudain j'eus un choc au coeur et réalisai qu'il s'agissait d'un engin. Je stoppai, rangeai ma moto contre la barrière, passai sous les barbelés et courus dans la pâture en direction de la chose. L'engin était posé sur le sol au fond d'une cuvette où jadis on extrayait la glaise pour la tuilerie maintenant en ruines. De loin, je n'avais vu que la calotte de la Soucoupe Volante qui m'apparaissait maintenant en entier. J'en étais à peu près à 100 mètres et commençais à distinguer tous les détails quand je vis un être debout à côté de l'engin. Cet être mesurait à peu près 1 m. 20 de haut. Il me parut tout couvert de poils, ou bien il portait un habit serré en fourrures autour de la taille il portait une sorte de large corset de couleur orange. Sur la tête, il avait une sorte de toque en peluche. Il était immobile et semblait me regarder. Je ne distinguais pas ses traits. Soudain je pris conscience du fait que j'étais seul en face de lui. J'eus peur et m'arrêtais de courir. Faisant un geste, je l'interpellai. Alors il s'engouffra dans sa machine très rapidement. Je distinguais nettement quand il se pencha pour entrer par un hublot rond, qu'il avait des bras. J'eus largement le temps de voir la Soucoupe avec précision. Elle était de forme sphérique d'un diamètre approximatif de 10 mètres. En-dessous de cette sphère, je vis une sorte de fuseau. Le hublot rond se trouvait entre la sphère et le fuseau. Il se referma sur le petit être et je vis une sorte de fumée d'une extrémité du fuseau tandis qu'il se produisait un grand remous vaporeux sous la Soucoupe qui s'éleva à la verticale. Tout disparut très vite dans les nuages. Je n'avais entendu qu'une sorte de bruissement comparable à celui d'un moteur électrique".
Aussitôt, M. Narcy regagnait sa moto et se rendit à son chantier au plus vite. Là ses camarades, en voyant sa pâleur, lui demandèrent s'il n'avait pas eu d'accident. M. Narcy raconta son aventure et, en compagnie de deux autres cantonniers, MM. Louis Riel et Henri, retourna sur les lieux. A l'endroit même de l'apparition, les trois hommes constatèrent que la rosée du matin n'existait plus sur une large surface où elle avait été comme séchée. L'herbe semblait avoir été tassée sur un carré de 3 mètres sur 3, tous les abords étant nettement visibles. Cette herbe avait un aspect laiteux. Par ailleurs on voyait une douzaine de traces larges comme deux mains chacune, de forme ronde, plus profonde d'un côté que de l'autre. Les traces allaient par terre. Dans la même terre chaque trace était distante de 50 cm, de l'autre et ces terres étaient elles-mêmes séparées par 1 m. 50 environ.
Elles étaient dispersées en ligne droite au départ du quadrilatère décrit. Plus haut on dirait que la mystérieuse machine a fait six sauts avant de s'immobiliser. Une de ces traces semblait indiquer un dérapage sur 40 centimètres...
[Ref. lib1:] JOURNAL "LIBERTE":
M. André Narcy, 48 ans, cantonnier, à Mertrud (Haute-Marne), se rendait hier matin à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ, au lieu-dit "La Vieille Tuilerie", un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eu très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
La valse des soucoupes continue...
[Ref. hml1:] JOURNAL "LA HAUTE-MARNE LIBEREE":
L'engin de 2 m. 50 de haut sur 3 m. de long
était vert-orange avec du jaune...
- "Une soucoupe volante s'est posée près de Wassy!".
Tel était le bruit qui courait le mercredi 6 octobre 1954 dans la petite cité.
- "C'est le cantonnier de Mertrud qui l'a vu, ajoutait-on".
Que faire, sinon aller voir non pas la soucoupe qui ne nous avait pas attendu, mais le Mertrudien.
A défaut de Martien...
Et n'était-ce pas le moment de convaincre mon ami Titin? Nous l'invitâmes donc à se joindre à notre caravane.
-"J'accepte, nous répondit-il. Une ballade à la campagne ce n'est pas à dédaigner, même lorsqu'il pleut. Mais veuillez noter que je ne croirai aux soucoupes volante que lorsque j'en aurai vu, de mes yeux vu. Et encore faudra-t-il que je sois certain que, ce jour-là, j'étais absolument sain de corps et d'esprit, et que la veille on n'avait pas arrosé l'enterrement de la vie de garçon d'un bon copain."
Ayant dit, Titin monta dans la 11 CV Citroën, qui démarra, dans un bruit de tonnerre, alors que je faisais remarquer à mon ami qu'il n'était pas aimable pour les honorables témoins de semblables phénomènes. D'autant plus, la suite de l'histoire devait nous le démontrer, que le cantonnier de Mertrud est un garçon parfaitement sobre.
Wassy devait marquer notre premier arrêt. N'était-ce pas de là que la nouvelle était partie? Il était juste d'y établir le point de départ de notre documentation interplanétaire, en y glanant, si possible quelques tuyaux originaux.
Tout ce que nous pûmes y apprendre, c'est que, en effet, on avait entendu parler de l'événement. Personne, ou peu de personnes, n'y avaient prêté grande attention. Le cantonnier de Mertrud, M. Narcy, s'il est réputé comme un excellent garçon, est également connu comme étant doué d'une imagination qui ne manque pas d'originalité.
C'est un écho que nous devions d'ailleurs recueillir en plusieurs endroits. Si, objectivement, nous sommes disposés à rapporter les déclarations qu'il a bien voulu nous faire devant la gendarmerie de Wassy où il avait été invité à se rendre, il importe de bien situer l'atmosphère qui entoure le débat.
De Wassy, nous avons donc gagné le chantier de la route de Montier-en-Der, où M. Narcy est employé, avec plusieurs de ses camarades, à la réfection de la chaussée.
-"Qu'avez-vous vu?" avons-nous demandé à M. Narcy.
Alors qu'il venait de prendre son service au chantier bordant la route qui traverse Laneuville-à-Rémy, M. Narcy d'après ses déclarations, aurait aperçu à 250 mètres devant lui, alors qu'il arrivait à la hauteur d'un vaste pré peuplé de vaches et de chevaux, et situé à la lisière d'un petit bois, comme une bâche étendue sur l'herbe. Intrigué, il posa sa moto contre un bouquet d'arbustes. Puis, ayant soulevé les fils-ronce, il s'engagea sur le pré. Arrivé à 200 mètres environ de l'objet insolite, dissimulé en partie par la déclivité assez accentuée du terrain, il identifia l'objet:
-"C'était une soucoupe!"
-"Quel était [sic], à votre avis, ses dimensions?
-"Deux mètres cinquante de haut, sur trois mètres de long.
-"Quel [sic] était sa couleur?
-"Vert-orange, avec du jaune.
-"Avez-vous vu son passager?
-"Oui.
-"A quoi ressemblait-il?
-"On aurait juré un orang-outang d'un mètre 20 de haut.
Il n'avait pas de vêtement mais il était couvert de poils.
-"Quelle heure était-il?
-"7 h. 15.
-"Le temps était-il clair?
-"Il y avait du brouillard.
J'ai crié: "Hep", assure M. Narcy. Alors l'orang-outang est remonté dans son engin, qui s'est élevé verticalement, en laissant échapper, par-dessous, une légère fumée. Il disparut rapidement".
M. Narcy se précipita alors vers son chantier, à 3 km. de là. Son agitation et sa pâleur intriguèrent fort ses camarades. Ils ont tenu à nous le spécifier, unanimement.
C'est alors qu'il fit le premier récit de son aventure.
Nous sommes allés sur le pré. A Laneuville-à-Rémy, avec M. Narcy, les policiers, et plusieurs témoins.
M. Narcy à reconstitué les scènes successives telles qu'il assure les avoir vues, et sur un ton de parfait naturel.
Il a précisé l'endroit où il dit avoir vu l'engin et qui n'est pas exactement celui qui a pu être indiqué d'autre part [1]. C'est à 50 mètres de traces assez profondes, marquées dans le sol, et qui auraient pu être provoquées par un soc de charrue (par exemple), que la soucoupe était posée.
Nul indice de ce fait ne restait à mettre, hier, sous les yeux des curieux venus en pélerinage.
Ce qui étonnait les éternels sceptiques qui prétendent que soucoupes et cigares doivent peser un certain poids. Dès lors, un tassage sérieux devrait être observé dans un sol profondément détrempé par la pluie.
Mais avec ces matériels célestes ne doit-on pas s'attendre à tout, et qu'ils jonglent, précisément avec les pauvres lois terriennes régissant la pesanteur!
Titin, durant toutes ces reconstitutions, n'avait pas prononcé un seul mot.
Comme nous remontions dans la voiture, sous une pluie battante, je me hasardais à l'interpeller.
-"Alors?", dis-je.
"Alors, répondit-il. J'attendrais d'avoir vu, pour me prononcer. Je ne suis pas convaincu, mais j'ai respiré le bon air, quoique un peu humide. C'est toujours ça de pris".
Titin, je vous l'ai dit, est un têtu.
Souhaitons que, pour lui illuminer l'intellect, une soucoupe et son pilote se résignent à "mettre en panne", un soir, au coin d'un bois. - P.J.
[1] Allusion possible au fait que des journaux nationaux se sont trompés sur la localisation.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Chaumont, 7 octobre.
M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait hier matin à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ au lieu-dit "La Vieille Tuilerie" un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut é proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci après s'être retourné vers lui s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil.
Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail, où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux, où il constaté [sic] que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre 12 traces parallèles ressemblant à des emprintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une série de petits soubresauts.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets volants ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure et Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvallon (Côtes du Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.
Un témoignage étrange est celui de M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne). Il se rendait hier matin à son travail à motocyclette, lorsqu'à proximité de Voillecompte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ au lieudit "La Vieille Tuilerie" un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et, à pied, arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être retourné vers lui, s'engouffra dans sa machine, qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau, tandis qu'un grand remous vaporeux se produisit sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail, où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux, où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre, 12 traces parallèles se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant penser que l'appareil s'était posé par une série de petits soubresauts.
Par ailleurs, Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau a affirmé sur l'honneur avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans l'appareil, qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.
A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.
[Ref. pce1:] JOURNAL "LE POPULAIRE DU CENTRE":
Chaumont, 7 octobre (A.P.P) -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait hier matin à son travail, à motocyclette, lorsque à proximité de Voillecomte à 7 h. 15 il remarqua dans un champ au lieudit "La Vieille-Tuilerie" un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une cinquantaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être retourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy l'engin était de forme sphérique d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être entra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisit sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre 12 traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance laissant à penser que l'appareil s'était posé par une série de petits soubresauts.
Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau a affirmé hier sur l'honneur avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans l'appareil qui s'envola sans bruit à une allure vertigineuse.
A l'endroit indiqué par M. Garreau on a constaté que l'herbe avait été foulée.
Au Verdier (commune d'Eyburie) plusieurs personnes ont aperçu, le soir du 1er octobre, vers 22 heures, une boule de feu dans le ciel. Pendant quelques secondes elle a illuminé le paysage d'une lueur rougeâtre et paraissant suivre le cours de la Vézère elle a disparu dans la direction d'Uzerche.
***
Samedi 2 octobre, en plein jour cette fois-ci, vers 13 h. 30 dans le bourg d'Espartignac, une fillette de 8 ans, qui sortait de chez elle pour se rendre à l'école, a été effrayée par un phénomène étrange. Elle appela aussitôt sa mère qui put constater le fait suivant: un objet de forme cylindrique, extrêmement brillant et qui paraissait tourner sur lui-même à très vive allure montait à la verticale dans le ciel où il devait disparaître.
Un maçon habitant l'Ile de Ré, M. Simonnetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ, qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.
La sphère, a-t-il dit, est devenue
(Suite en page 2)
[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":
Chaumont (A.F.P.).
M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait mercredi matin à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ, au lieu-dit [ligne illisible] un objet de couleur orange, en se rapprochant il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être entra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit de ce fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre, douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pas de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de petits soubresauts.
Allons-nous être les seuls à ne pas voir de "soucoupes"? Cette lacune est comblée depuis avant-hier soir (et même avant paraît-il).
Différents phénomènes ont été observés. Boule incandescente qui tanguait dans le ciel étoilé au-dessus de la colline de Meyrargues pour disparaître à la verticale derrière la gare; objet brillant "à deux étages" repéré durant plusieurs heures à la même place; genre de nacelle rougeâtre qui filait rapidement au-dessus du Lubéron vers les Alpes à une altitude indéfinissable, etc..., etc...
Tout le monde (ou presque) a vu "quelque chose"...
Mitilini (Grèce)
Le maire d'Uryssi, près de Mytilène, affirme avoir aperçu pendant quinze minutes, au-dessus du village, une soucoupe volante rose et blanche.
Bessèges (C.P.).
Des locataires de l'immeuble situé au 6 de la rue Victor-Hugo, à Bessèges, ont observé mercredi soir, à partir de 22 h. 15, une mystérieuse lumière dans le ciel.
Cette lueur rougeâtre se déplaçait peu à peu et disparut progressivement au bout d'une vingtaine de minutes derrière la montagne.
L'un des témoins, d'abord incrédule, dut se convaincre ensuite que la lumière s'était manifestement déplacée.
Deux jours auparavant, les habitants d'une maison voisine avaient eux aussi, observé un phénomène du même genre.
[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":
CHAUMONT. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua, dans un champ, au lieu dit "La Vieille Tuilerie", un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et, à pied, arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil.
Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau, tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où ils constatèrent que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté.
En outre, douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant penser que l'appareil d'était posé par une suite de petits soubresauts.
[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Chaumont, 7. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. là il remarqua dans un chemin, au lieu-dit "la Vieille Tuileries", un objet de couleur orange.
En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet.
C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se couche à sur le sol, puis il appela l'individu. Celui –ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisaient sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il compta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre 12 traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une série de petits soubresauts.
Limoges. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Arreau, a affirmé sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Arreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.
A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.
La Rochelle. -- Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simonetti, a vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ, qui oscillaient à une cinquantaine de mètres du sol.
La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement la verticale.
Deux autres habitants de l'île de Ré ont été témoins du même phénomène.
Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.
Dijon, 7. -- Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte d'Or), a vu un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugié chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetés dans un rayon de quatre mètres.
Rouen. -- M. Landrin, préposé aux Eaux à Duclair (Seine-Inférieure), qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglés par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.
Enfin des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueur, traînée lumineuse de couleur diverses et tout autre objets volants ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côtes du Nord), à Ajort (Calvados) et à Biarritz.
[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":
Si l'on devait tirer des conclusions des apparitions de soucoupes qui se sont multipliées depuis quelques temps, une au moins apparaitrait avec évidence: c'est que les "Uranides" semblent ignorer la fabrication en série!
De toutes les nacelles utilisées par eux et qui se sont posées sur Terre à la vue de divers témoins, pas une ne ressemble aux autres. Les unes sont montées sur béquilles, d'autres
(Voir la suite en 5e page)
(Suite de la première page)
n'ont pas de train d'atterrissage. Leur forme varie, passant de la marmite au cigare, en passant par la traditionnelle soucoupe, et leur diametre n'est jamais le même, allant de 1 m 50 à 12 et 15 mètres.
Quant aux occupants de ces nacelles, ils sont d'aspect souvent très différent: couverts de poils disent certains, minuscules, très grands, semblables à des humaans. De quoi se perdre!
Voici une nouvelle liste d'apparitions qui montrera une fois de plus à nos lecteurs la diversité des engins interstellaires et la multiplicité des visages de leurs passagers.
PERIGUEUX. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau, a affirmé sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.
LA ROCHELLE. -- Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simmonetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.
La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement â la verticale. Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène.
Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirme avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.
DIJON. -- Mme Thérèse Fourneret, 23 ans, habitant Poncey-sur-Lignon (Côte d'Or), a vu, lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a révélé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.
ROUEN. -- M. Landrin, préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure), qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.
CHAUMONT. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne) se rendait mercredi matin â son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ au lieu dit "la Vieille Tuile", un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu.
Le cantonnier arrêta sa machine, et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils.
M. Narcy eut très peur et se coucha sur Je sol. puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt il son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface.
L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de soubresauts.
Enfin les soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets volants ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côte du Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
-- Nevers, 8. -- Plusieurs habitants de Corbigny (Nièvre) ont déclaré avoir aperçu dans la nuit de Mercredi à Jeudi, dans le ciel, un objet lumineux en forme de cigare, portant à sa partie inférieure deux disques. L'engin se déplaçait à grande vitesse.
De son côté un employé de bureau affirme avoir observé un disque lumineux de grande dimension de couleur jaune orange et dégageant à l'arrière une clarté éblouissante.
-- Châteauroux, 8. -- Deux habitants de Montlevicq ont vu une soucoupe volante évoluant lentement dans le ciel au-dessus des bois de Boulogne. A une trentaine de kilomètres de là, à Saint-Plantaire, d'autres personnes ont déclaré avoir aperçu un engin lumineux de la grosseur d'un ballon de football.
-- Orthez, 8. -- Au quartier Lapoustelle d'Orthez, près de la tour Moncade, un disque très brillant a été aperçu dans le ciel par une vingtaine de personnes, ce disque a pris une coloration rouge, s'est immobilisé un instant puis a disparu.
-- Saint Brieuc, 8. -- Des globes lumineux ont été aperçus dans le ciel par deux commerçants de Saint-Bihy, près de Quintin (Côtes-du-nord); les consommateurs d'un débit de boisson sont sortis pour observer le même phénomène.
-- Montargis, 8. -- Un employé d'une entreprise de Cholette a affirmé avoir aperçu un cigare lumineux de forme ovale se déplaçant à grande altitude.
D'autres personnes, travaillant dans des vignes aurait également aperçu un engin identique.
A Dordives, deux habitants ont déclaré avoir vu dans le ciel un engin d'une forme bizarre qui évoluait à haute altitude, s'élevant rapidement, a disparu en direction de l'ouest.
Chaumont, 8. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait Mercredi matin à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, il remarqua dans un champ un engin inconnu de couleur orange.
A une centaine de mètres de l'objet, il aperçut à proximité, un petit être, ayant environ 1 m. 20 de hauteur, vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol. Puis, il appela l'individu qui, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.
D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de 10 mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseaux et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin, se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.
M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il compta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre 12 traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de petits soubresauts.
[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":
Les témoignages sur les soucoupes volantes semblent devenir de plus en plus précis. Diverses personnes dans une même région signalent le même phénomène et l'on peut dire que l'on assiste depuis quelques jours à une véritable pluie de soucoupes volantes, de cigares ou de disques sur la France entière. Un cultivateur de Chaleix (Dordogne) M. Garreau a affirmé sur l'honneur avoir vu une soupière volante se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux revêtus d'une combinaison kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau stupéfait n'a pas répondu, les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. Une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre a été aperçue à l'Ile de Ré par un maçon, M. Simonetin. La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge après avoir plané à 50 mètres du sol, elle a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale. L'engin a été également observé par deux parisiens en vacances. Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-L'Ignon (Côte d'Or) a vu lundi soir un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.
A Duclair (Seine-Inférieure) M. Laudrin, préposé aux eaux qui se promenait avec sa femme, fut aveuglé par un faisceau lumineux, lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.
Un cantonnier de Mertrud (Haute-Marne), M. André Narcy, assure s'être approché à moins de cent mètres d'une soucoupe volante posée dans un champ près de Voillecomte. Il aperçut à proximité de l'engin un petit être, haut d'environ 1,20 mètres qui était vêtu d'une sorte de houppelande couverte de poils. M. Narcy interpella l'étrange personnage qui ne lui répondit pas et s'engouffra dans sa machine qui s'envola à la verticale. D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisit sous l'engin. Sur les lieux il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de petit soubresauts...
[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":
Les plus récents témoignages sur les étranges passagers des soucoupes, cigares et engins divers qui se sont posés en différentes régions de France, concordent sur un point: les Martiens présumés sont de petites taille, et différents de ceux qui seraient apparus au Portugal et mesuraient 2 m. 50.
Nous résumons les récits des témoins qui pourront donner une idée de ce que pourrait être le "Martien moyen":
M. Marius DEWILDE, 34 ans, métallurgiste à Quarouble (Nord), a vu deux êtres mesurant un mètre, larges d'épaules, mais apparemment sans bras. Ils étaient vêtus de combinaisons et munis de casques-scaphandres. Ils ont braqué sur le témoin un rayon qui l'a paralysé pendant quelques secondes.
M. Pierre LUCAS, ouvrier boulanger à Loctudy (Finistère), a vu sortir d'une soucoupe un "individu" mesurant 1 m. 30 qui lui tapa sur l'épaule en proférant des sons inintelligibles. Il avait le visage ovale et poilu et des yeux "de la grosseur d'un oeuf de corbeau".
M. André NARCY, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), a vu débarquer d'une soucoupe un être mesurant 1 m. 20 "vêtu d'une houppelande couverte de poils".
M. Antoine MAZAUD, de Bugeat (Corrèze), a vu un être de "taille moyenne" et coiffé d'un casque de motocycliste.
M. Lucien BORDET, magasinier, 9 rue Lapérouse, à Paris, a vu au bois de Boulogne trois "êtres" de 1 mètre de haut, vêtus de combinaisons lumineuses et coiffés de casques dont les hublots dissimulaient les yeux. L'un d'eux, qui semblait être le chef, avait "six rotondités sur l'abdomen".
[Ref. lhm1:] JOURNAL "LA HAUT-MARNE LIBEREE":
Nous insérons bien volontiers dans son texte intégral la lettre que nous adresse M. Narcy de Mertrud qui fut plaisanté bien innocemment par un de nos rédacteurs au sujet de "la soucoupe volante" qu'il a déclaré avoir vue. Que M. Narcy se rassure, jamais notre collaborateur n'a voulu porter atteinte à se "dignité individuelle". Et comme notre correspondant nous met à son tout "en boîte", ce dont nous voulons faire en toute justice profiter nos lecteurs, nous nous considérons comme quitte envers lui.
Monsieur le Rédacteur.
J'ai été très flatté de lire votre article sur mon compte au sujet de la soucoupe volante. Je croyais que votre journal était un journal d'informations, mais je m'aperçois que c'est plutôt un éditorial de ragots de clocher. Je ne doute pas que votre reporter (un Rouletabille à la manque) soit un être supérieurement intelligent cependant les leçons de politesse et de tact ont dû lui manquer.
Si je suis un farceur je n'ai en toute façon jamais porter [sic] atteinte à la dignité individuelle de qui que ce soit. D'après votre article de ce jour "Pigeon Vole" je puis vous affirmer que ce n'est pas un vol de canard que j'ai vu car il aurait manqué dans ce groupe la "Haute-Marne-Libérée".
D'autre part si des informations sont déformées par le téléphone je crois que votre appareil doit être également en mauvais état car si l'individu que j'ai vu ressemblait à un singe je n'ai pas dit que c'en était un, pas plus qu'un martien.
Je vous prierais de bien vouloir faire le nécessaire pour rétracter les propos tendancieux que vous avez lancé dans vos articles.
A vous lire. Recevez monsieur mes salutations.
NARCY.
[Ref. ssr1:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h. 15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21 ...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes, aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Diges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic, Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Et M. Jean Labonne, de Bergerac, qui, le 2 octobre, à 22 heures, aperçut un champignon métallique dans son jardin. "Qui va là?" cria-t-il en distinguant une ombre. "Que me voulez-vous?" Mais l'ombre grimpa dans le champignon qui s'éleva dans les airs avec une prodigieuse rapidité.
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février, au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M. Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte d'alcool dans son existence? Allons donc!
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés, parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toutes pièces? Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée, dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":
HAUTE-MARNE
[Légende dessin du "Martien":] Tel est le Martien représenté par Narcy et Oldut. Notre dessinateur l'a minutieusement reconstitué d'après les descriptions et croquis faits par ces témoins.
[Gauche:] Premier témoin: Grégoire Oldut, 63 ans, fermier. Honorablement connu. Son témoignage étaie celui de M. Narcy. Nous lui donnons la parole: "Quittant mes terres des "Bobottes", je m'engage sur la route de Wassy. Tout à coup, derrière le rideau d'arbres de la "vieille tuilerie", je vois un disque d'or dans le ciel. Est-ce que je rêve? Pas du tout! La tache orange plonge du ciel et, après quelques bonds dans l'herbe, se pose. Je n'en croyais pas mes yeux. Une créature haute d'un mètre sort de la machine infernale. Soudain l'étranger "bipède" remonte à bord. L'appareil s'élève et disparaît..."
[Droite:] Deuxième témoin, André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud, à 15 km de Wassy. Il dépose ainsi: "C'est à 7 h. du matin que j'ai vu une soucoupe et son passager. Le mystérieux engin, orange, de 10 m. de diamètre, reposait dans le champ de la "vieille tuilerie". J'étais à 100 m. Le pilote, debout près de son appareil, me regardait! Il était couvert de poils et mesurait à peine 1 m. 20. Je lui fit signe. Aussitôt, il rentra dans la soucoupe par un hublot et s'envola à la verticale. "Tout" disparut très vite dans les nuages. J'ai alors relevé dans l'herbe des traces de dérapage provoquées par l'appareil".
[En bas:] Défense de copier l'un sur l'autre, soulignent nos reporters, en faisant asseoir dos à dos Narcy et Oldut. La bonne foi des deux témoins paraît d'ailleurs pleine et entière. Ils ne se sont jamais vus auparavant. Ce sont nos reporters qui viennent de les réumir pour la 1ère fois et, depuis lors, ils les surveillent étroitement. Le résultat est extraordinaire. Leurs croquis se ressembent de façon merveilleuse. Leurs descriptions du passager coïncident également. Narcy et Oldut n'ont pas menti.
[Ref. hml2:] JOURNAL "LE HAUT-MARNAIS REPUBLICAIN:"
n'ont existé que dans la cervelle féconde
en "blagues" de M. NARCY
n'en déplaise à notre confrère qui, lui,
avait trouvé les traces de l'engin
Il fallait que ce dénouement se produise, malgré une campagne de presse savamment orchestrée par un de nos confrères qui, avec beaucoup de facilité, prend les pires canards pour des réalités et, ce qui est plus grave, se fâche "plumitivement" lorsque les autres journalistes se refusent à enfourcher les mêmes dadas toquards.
Or donc, il y a quelques jours, M. Narcy, cantonnier à Mertrud, arriva en retard à son travail, un peu excité par la rapidité avec laquelle il avait rejoint son poste.
Ses camarades, intrigués par sa pâleur, lui posèrent quelques amicales questions.
Farceur jusqu'au bout des ongles, M. Narcy, en un éclair, leur trouva une explication tout à fait d'époque.
Non loin d'une vieille tuilerie, à proximité de la route de Laneuville, il avait vu, puis approché, une soucoupe volante et son pilote velu.
Et M. Narcy de conter les péripéties de cette sensationnelle aventure.
Mieux même, avec deux camarades, il reviendra sur les lieux pour, naturellement ne découvrir aucune trace valable.
Mais il est inutile de revenir sur le détail d'une affaire que tous les Haut-Marnais connaissent.
Averti par un cantonnier reconnaissant auquel il venait d'offrir un numéro de son journal, le confrère dont nous avons parlé plus haut sauta sur l'affaire.
Non content de ce que lui conta M. Narcy (ce qu'il prit d'ailleurs pour parole d'évangile), et en bon "vigneron" qui ne croit à la récolte que lorsqu'il l'a vue de ses propres yeux, notre confrère se rendit secrètement sur les lieux (approximatifs) de l'atterrissage de la soucoupe et, plus fort que les autres, trouva les traces laissées par l'engin.
Un examen de gens plus sérieux permit de préciser qu'il s'agissait, d'une part, d'entailles faites dans le sol par une charrue et, d'autre part, des empreintes de sabots de vaches et de chevaux.
Se basant sur la persistance de M. Narcy dans son récit, notre confrère ne voulut pas démordre de sa position et, avec ironie, le fit savoir.
Malheureusement pour lui et son avenir d'inventeur, l'épilogue de cette histoire ne ressemble en rien à ses débuts.
La police s'était, comme il se doit, emparée de l'affaire.
Son enquête lui permit, rapidement, d'établir que M. Narcy n'avait pu, en aucune façon, voir une soucoupe volante près de la "Vieille Tuilerie" à 7 h. 15 du matin, pour l'excellente raison qu'au jour dit, à cette heure, il ne s'y trouvait pas (ce n'est pas à nous de dire où il était alors).
Samedi, lors d'une visite des représentants de la loi, M. Narcy devait reconnaître, très gentiment d'ailleurs, que l'histoire de sa "soucoupe" était pure imagination.
Il l'avait montée pour faire "marcher" ses camarades de travail, sans autre intention.
Lorsque l'histoire s'ébruita, il se trouva pris dans l'engrenage et maintint ses dires pour éviter le ridicule.
Mais tout à une fin.
La "soucoupe" de Mertrud a la sienne... Le bon sens populaire lui avait, d'ailleurs, fait un sort depuis sa prétendue apparition.
Pourquoi donc certain monsieur voulut-il, absolument, se croire plus fort que les autres?
Il lui reste assez de tours dans son sac pour vous en donner l'explication et s'en sortir avec les honneurs de la guerre des mondes.
[Ref. nll2:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Dijon 18 oct.
Il y a 10 jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud arrivait à son travail tout essoufflé: "J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux appareil. D'ailleurs, M. Narcy pouvait montrer l'endroit. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarèrent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avait pris "une teinte est légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pied ronds", etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
[Ref. nnm2:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Dieppe, 18. -- A la nuit tombée, alors qu'il traversait, en automobile la commune de Baillolet, par la R. N. 316, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ [???] mètres d'altitude. M. Robert affirme que l'un d'eux vient évoluer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta.
Le vétérinaire aperçut alors sur la route, un étrange personnage, de un mètre 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent. Quand ils se rallumèrent, un cylindre, long d'environ trois mètres, décollait du talus et prenait la direction du Nord.
M. Robert a conté son aventure aux gendarmes de Londinières.
Chatellerault, 18. -- Samedi soir, vers 20 heures 30, trois sapeurs-pompiers, le capitaine Huguet, le lieutenant Doussineau et l'adjudant Berreau, ont vu évoluer dans le ciel, en direction du château de Targe, un large disque projetant des étincelles, et suivi d'une très longue traînée lumineuse. Ils arrêtèrent leur voiture. Le disque, disent-ils, passa au-dessus d'eux et ils entendirent un sifflement.
Toulon, 18. -- Deux Toulonnais, M. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la Marine Marchande, affirment avoir vu jeudi soir une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.
La brigade de l'Air des Renseignements Généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Dimanche matin, les inspecteurs des Renseignements Généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.
Paris, 18. -- Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castelle et Charles Sirest, ont affirmé aux services de la police de l'air qu'ils avaient vu, dans la nuit de Samedi à Dimanche, vers 21 heures 30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction". Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est le mystérieux engin qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Rome, 17. -- De nombreux italiens ayant observé des "disques", "soucoupes", "cigares" etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique, à l'Université de Rome.
Cet éminent savant à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".
En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à une usage militaire, et protégés par un secret impénétrable". En conclusion, le professeur a déclaré; "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où leur secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".
Dijon, 18. -- Il y a dix jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud, arrivait son travail tout essoufflé: "J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il. Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux engin. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avait pris "une teinte légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pieds ronds", etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Dijon, 18. -- il y a 10 jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud, arrivait à son travail tout essoufflé:
"J'ai vu une soucoupe volante", affirme a-t-il. Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux appareil.
D'ailleurs M. Narcy pouvait montrer l'endroit. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarèrent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avaient pris "une teinte légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de pieds ronds, etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy et vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
Un vétérinaire dans la Seine-Inférieure, trois sapeurs-pompiers dans la Vienne, deux employés de l'aéroport, à Orly, ont vu diverses soucoupes volantes. Le vétérinaire a, en outre, aperçu "un étrange personnage haut de 1 m. 20.
LA SUITE EN PAGE 8
Dieppe. --- La nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile, la commune de Baillolet, sur la R. N. 314, M. Henri Robert, docteur - vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude.
M. Robert affirme que l'un d'eux vint le zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta.
Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de 1 m. 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent. Quand ils se rallumèrent, un cylindre long d'environ trois mètres décollaient du talus et prenait la direction du Nord.
M. Robert a raconté son aventure aux gendarmes de Londinières.
Trois sapeurs-pompiers, le capitaine Huguet, le lieutenant Doussineau et l'adjudant Serreau ont vu s'élever dans le ciel, en direction du château de Targe, un large disque projetant des étincelles et suivie d'une très longue traînée lumineuse. Ils arrêtèrent leur voiture. Le disque, disent-ils, passa au-dessus d'eux et il entendirent un sifflement.
Paris. -- Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castel et Charles Sirest ont affirmé au service de la police de l'Air qu'il avait vu une soucoupe volante traversé le ciel d'Orly d'Est en Ouest, "à l'allure d'un avion à réaction".
Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est, le mystérieux engin qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Paris, 18. -- A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu, signalé actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé au président du Conseil une question écrite lui demandant notamment:
- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et étudié la nature et l'origine desdits engins.
- "Si les renseignements actuellement recueilli est rassemblée permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce est d'origine inconnue.
- "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un Etat étranger.
- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel".
[Ref. tes1:] JOURNAL "EVENING STAR:"
les autorités ont dûment noté trois marques profondes dans le sol.
Le 5 octobre à 7:16 heure du matin un autre cantonnier nommé Gustave Narcy allait au travail à vélo près de Wassy près de Paris quand il a remarqué une créature d'apparence peu ordinaire s'extraire d'un cigare de 30 pieds. La description de Mr. Narcy était très précise. L'étranger avait 3 pieds 11 pouces de haut. Son corps a été couvert de poils. Il portait un grand corset orange et un casque faits de peluche. Un moment de regards mutuels s'est ensuivi après quoi Mr. Narcy a donné son bonjour. L'étranger, apparemment peu rassuré, a grimpé de nouveau dans son fuselage et a volé loin. Une recherche sur les lieux a indiqué des marques de dérapage sur l'herbe et une substance laiteuse étrange.
Des rapports comme ces derniers sont pléthores, choisis au hasard parmi littéralement des centaines d'incidents semblables qui ont été portés à la connaissance publique dans les dernières semaines. Les histoires ont un mélange intéressant d'uniformité et de variété. Les bidules volants sont toujours lumineux par jour ou par nuit. Ils sont décrits comme soucoupes, champignons, cigares, tonneaux, sphères et pots de chambre. Leurs pilotes changent en taille aussi bien qu'en garde-robe, s'étendant en taille des nains aux géants. Dans tous les cas, les visiteurs ont été décrits comme polis mais timides. Dans plusieurs cas l'utilisation d'armes inoffensives a été rapportée - dans plusieurs autres les intrus ont montré leur intérêt à collecter des spécimens végétaux et minéraux près des lieux.
Les scientifiques ont proposé une abondance d'explications. Un rapport de Russie selon lequel l'été passé a été exceptionnellement chaud sur Mars a mené à la déduction de journalistes que les Martiens viennent pour rechercher un peu de fraîcheur. L'été en Europe de l'Ouest a été tout sauf chaud. En Afrique, le vice-président de l'association astronomique de Nairobi propose que Mars soit en train de mener une étude géographique de la terre, concentré actuellement sur l'Europe et l'Afrique. Le professeur Hermann Oberth, le scientifique allemand qui a conçu la V-2, a une théorie que les visiteurs extraterrestres sont en réalité des plantes intelligentes appelées "Uranides", ayant des millions d'années d'avance sur les êtres humains. Les politiciens entrent également dans le jeu: en France, Jean Nocher, député Gaulliste du département de la Loire, a formellement exigé une enquête par le ministère de l'Air.
Tout ceci, probablement, prouve très peu de choses. Si ce n'est que les gens en Europe ont aujourd'hui des motifs d'inquiétude plus sérieux que celui du réarmement de l'Allemagne. Et si Mr. Pre de Locronan est fada, il a, au moins, de la compagnie.
[Ref. lml2:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":
STRASBOURG. -- Après les cigares, les balais, les tonneaux, ce sont à présent les "melons" qui font leur apparition dans le ciel d'Alsace. En effet, plusieurs personnes, dont quelques pilotes de l'aéro-club de Strasbourg, prétendent avoir vu samedi soir un engin brillant, ayant la forme d'un melon, et laissant une trace de deux mètres de couleur blanc-orange, survoler la région du Bas-Rhin.
Cet engin aurait été vu presque à la même heure à Strasbourg, à Haguenau et à Wissembourg.
Le "melon" évoluait à une haute altitude et se dirigeait selon les uns dans une direction sud-est, selon les autres en direction est-ouest.
Un phénomène analogue a été observé à Niederhalslach (vallée de la Bruche).
CHAUMONT. -- Pendant plus d'une heure, dimanche après-midi, les 400 spectateurs du match de football à Langres ont pu suivre les évolutions d'un appareil inconnu qui se trouvait à très forte altitude.
Certains ont cru qu'il s'agissait d'un ballon-sonde, ce qui, disent les autres, paraît peu probable, car avant de disparaître, l'engin se déplaça en direction inverse du vent.
Par ailleurs, à Chaumont, un garagiste, M. Auguste Poulot et ses trois enfants ont remarqué au début de la nuit le passage d'un cigare volant.
DIJON. -- Il y a dix jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier, arrivait à son travail tout essoufflé: "J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il.
Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils, un beau démarrage à la verticale du mystérieux appareil. D'ailleurs M. Narcy pouvait montrer l'endroit. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarèrent qu'en effet la rosée avait séchée sur une grande surface, que l'herbe avait pris "une teinte laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pieds ronds", etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
FOIX. -- A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu signalés actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé au président du Conseil une question écrite lui demandant notamment:
- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine des dits engins.
- "Si les renseignements actuellement recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce et d'origine inconnus.
- "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'information pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un Etat étranger.
- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel.
[Ref. tie1:] MAGAZINE "TIME":
L'article ci-dessous est paru dans le magazine Time aux USA le 25 octobre 1954.
Un matin en octobre dernier, Jean Narcy, un cantonnier de Haute-Marne, France, roulait à bicyclette pour aller à son travail. Dans un champ de blé, il a vu un drôle de bonhomme de juste 4 pieds de haut, qui portait un manteau de fourrure, un corset orange et un chapeau de peluche.
"Bonjour," a dit M. Narcy.
Le petit homme a murmuré quelque chose comme "à tantôt." Alors il a sauté dans une petite (10 pieds de diamètre) soucoupe volante, a décollé avec un son de ronflement et a disparu dans les nuages.
Avec le "Martien Velu" de Narcy comme point de départ, la presse française s'est débridée, et un déluge de martiens s'en est ensuivi depuis. Ils sont venus en cigares volants, couronnes, comètes, champignons à ailes, et même un pot de chambre volant. A la différence des Américains qui voient des soucoupes volantes, les "observateurs" français ont prêté peu d'attention aux véhicules. Ils étaient intéressés par les gens de l'espace.
Les martiens étaient tout, sauf standardisés. L'un d'eux qui a arrêté M. Roger Barrault près de la ville de Lavoux avait eu des yeux brillants, une énorme moustache, portait des sandales en caoutchoucs et parlait le latin. Un autre a demandé du feu à M. Pierre Lucas, un boulanger breton. Il était barbu et avait un oeil unique au milieu du front. M. Lucas ne pouvait pas se rappeler quelle langue il parlait.
Pygmées Paralysants. Pendant que l'invasion de la France par les Martiens se poursuivait, les envahisseurs sont devenus plus bizarres. Une troupe de pygmées portant casque en plastique a caracolée le long d'une voie de chemin de fer près de Quarouble et a figé sur place M. Dewilde avec "un rayon de lumière paralysant." Certains martiens étaient bleus, d'autres étaient jaunes ou roses. Un représentant de commerce de Côte du Nord a vu une vision merveilleuse: un cigare volant rose sombre dont un martien zébré est sorti. Pendant qu'il descendait, il a changé de couleur, façon caméléon, de jaune en vert.
Les martiens ont fait marche en masse sur les affaires françaises. Les réalisateurs de dessins humoristiques leur ont fait avec plaisir un accueil chaleureux (voir les encarts). Tandis qu'ils se multipliaient, ils ont même gagné la respectabilité. Le Figaro a rapporté: "le conseiller général des Alpes Maritimes salue l'apparition des soucoupes volantes sur la Côte d'Azur." France Soir a annoncé que "un service quotidien de vol de soucoupes semble avoir été établi entre le Marais-Poitevin et La Rochelle." Un homme de l'espace a même eu les honneurs des carnets mondains de Paris-France: "Un Martien moustachu passe son week-end à Vienne." Les députés fâchés ont posé des questions au Parlement. Les autorités de l'Armée de l'Air (de même qu'aux USA) ont été harcelées pour qu'elles donnent des explications.
Avant que les martiens multicolores n'aient plu sur la France, on a demandé au fameux psychiatre suisse C. G. Jung ce qu'il pensait de l'épidémie de soucoupes. "Quelque chose est vu," a dit Jung. "Ce qui est vu peut être, dans le cas d'un observateur unique, une vision subjective (hallucination). Dans le cas avec beaucoup d'observateurs, ce peut être une vision collective, tel qu'un phénomène psychique... ce pourrait être une réaction spontanée du subconscient à la situation consciente actuelle; la crainte d'une situation politique apparemment insoluble dans le monde... Lors de telles occasions les regards se tournent vers les cieux... et des pressentiments miraculeux à caractère menaçant ou consolant apparaissent venus d'en haut."
Plus De Rêves. Le Dr. Jung blâme l'Armée de l'Air des Etat-Unis pour mal traiter l'épidémie de soucoupe et pour permettre aux journalistes irresponsables de pomper des bouts d'informations à caractère sensationnaliste. Il ne croit pas que les soucoupes sont des vaisseaux spatiaux. Celles qui ne sont pas des hallucinations, pense-il, sont probablement des interprétations fausses d'objets ou d'effets physiques. Mais il était disposé à spéculer au sujet de l'effet sur la race humaine d'une invasion par des êtres d'un autre monde.
"Si l'origine du phénomène s'avérait être extraterrestre," a dit le Dr. Jung, "cela proverait une cause interplanétaire intelligente. L'impact d'un tel fait sur l'humanité est imprévisible. Mais, sans doute, serions nous placés dans la position très incertaine des sociétés primitives d'aujourd'hui qui s'opposent à la culture supérieure de la race blanche. Toutes nos initiatives perdraient leur motivation. Comme un vieux sorcier me l'a une fois dit, avec les larmes aux yeux: Nous n'aurions 'plus de rêves.'"
Nos sciences et technologie iraient à la benne à ordure. Ce que signifierait moralement une telle catastrophe, nous pouvons le mesurer par le déclin pitoyable des cultures primitives qui a lieu devant nos yeux. La capacité de fabriquer (des vaisseaux spatiaux interplanétaires) indique qu'il y a dans le ciel un niveau de technologie très au-dessus du nôtre."
"Tout comme la Pax Britannica a mis fin aux guerres tribales en Afrique, ainsi notre monde pourrait remballer su Rideau de Fer et l'envoyer à la casse... Ceci ne serait pas si mauvais. Mais nous aurions été 'découverts' et colonisés."
[Ref. msr1:] JOURNAL "THE MARION STAR":
Par CROSBY S. NOYES
PARIS (NANA) - Les lecteurs des colonnes d'annonces classées du Brest Telegram ont tiqué récemment à l'avis suivant:
Récompense - Offre de 10 millions de francs (28 000 $) à quiconque m'apporte un habitant vivant de la planète Mars. Contactez Pre à Locronan (Finistère).
C'est peut-être que M. Pre est un blagueur et a beaucoup moins que 10 000 000 de francs dans sa poche. Mais compte tenu de ce qui se passe en Europe ces jours-ci, on ne sait jamais...
Cedric Allingham, dans son intérêt, avait été plus mercantile. Allingham est un écossais. Il est également un ornithologue professionnel et un astronome amateur. Sa grande chance est arrivée le 18 février dernier, vers 15h30, au cours d'une promenade entre Lossiemouth et Buckle en Ecosse. La soucoupe volante a atterri sur le fossé à seulement quelques mètres de là.
"Une machine magnifique", a rapporté Allingham plus tard. "Environ 50 pieds de largeur et 20 pieds de haut. Fabriqué en métal, plus brillant que l'aluminium. Lorsque je me suis avancé vers elle, une trappe dans la partie inférieure s'est ouverte et un homme a sauté gracieusement. Je lui ai fait un signe de la main et il m'ai fait signe en réponse. Puis nous nous sommes juste regardé pendant un moment."
"Nous étions tous deux à peu près semblables - environ 5 pieds 8 pouces, vers le même âge (32), les cheveux courts et noirs. Les vêtements, bien sûr, étaient tout à fait différents. Il avait une sorte de tunique qui l'enveloppait complètement jusqu'au cou, ne laissant que ses mains libres. Une chose a surtout attiré mon attention: son nez, ou plutôt deux petits tubes qui émergeaient de ses narines, reliés par une barre de métal pas plus épais qu'une allumette."
- * -
REFLECHISSANT VITE, Allingham a décidé que sa responsabilité à la fois celle d'un scientifique et d'un terrien et lui imposait de prendre l'initiative de la conversation. Dans une tentative d'ouverture évidente, il a pointé un doigt interrogatif vers le ciel.
"L'homme hocha la tête affirmativement et sourit", a déclaré Allingham. "Il a eu un sourire charmant. J'ai dit 'Mars' et il a répété 'Mars' dans une voix qui ne peut pas être décrite, mais pourrait être comparée au son de l'eau de source".
Après ce début prometteur, la conversation est retombée. D'autres questions n'ont produit que peu de nouvelles informations sur la vie sur Mars ou le fonctionnement des soucoupes volantes. Il a été établi, cependant, que les martiens avaient également fait des voyages à Vénus et avaient atterri sur la lune. Enfin, le martien, qui a montré un incroyable manque de curiosité à propos d'Allingham, a décidé qu'il était temps de partir.
- * -
AVANT de partir, cependant, il accepta de poser pour quelques instantanés de lui-même et de sa machine. Malheureusement, avec tout son savoir-faire sur les oiseaux, l'astronomie et les discours interplanétaires, M. Allingham s'est avéré être un piètre photographe. Son film développé ne montrait que le dos flou mais étonnamment humain du voyageur de l'espace repartant. L'image de la soucoupe a toute la définition d'un oeuf mal poché.
Bien qu'Allingham ait écrit un livre sur son expérience et ait la meilleure chance de gagner la récompense de M. Pre, il n'a pas de monopole sur le marché du martien. Au cours des dernières semaines, les journaux européens ont été inondés de dizaines de rapports à peine moins intrigants.
Dans la nuit du 10 septembre, près de Quarouble, dans le nord de la France, une machine oblongue d'environ 10 pieds de long a atterri sur une voie ferrée à quelques mètres de la maison d'un fermier, Marius Dewilde. Deux petites créatures semblables à des hommes en ont émergé, habillées de costumes qui ressemblaient à des tenues de plongeurs. Alors que M. Dewilde marchait vers la machine, il a été paralysé par une lumière verte. Au moment où il s'est rétabli, la machine s'était élevée dans le ciel. Une enquête plus approfondie a montré des éraflures symétriques sur les traverses de chemin de fer en bois, suggérant que l'objet avait reposé sur un train d'atterrissage tripode.
Le même soir, un agriculteur nommé Antoine Mazaud du plateau de Millevaches dans le sud de la France a donné un rapport similaire aux autorités locales. À la maison, Mazaud s'était retrouvé soudain face à face avec un petit inconnu mystérieux, portant quelque chose qui ressemblait à un casque. Le fermier Mazaud a prudemment étendu sa fourchette. L'inconnu, au contraire, tendit la main dans un geste d'amitié, marcha, poussa quelques sons et embrassa Mazaud sur la joue. Avant que l'agriculteur puisse récupérer son équilibre, l'intrus aimable avait escaladé la haie de la route et entra dans un engin cigare qui a décollé avec un léger bourdonnement.
- * -
LE 24 SEPT. à 10 heures dans les montagnes de Gardunha près de la frontière espagnole, trois paysans portugais ont été surpris par une sphère volante qui a atterri dans un terrain à 200 mètres d'eux. Cette fois, deux grandes créatures ont émergé dans des tenues métalliques brillantes et ont commencé à collecter de l'herbe et des pierres dans une boîte brillamment polie. Voyant les paysans, ils les ont invité par des gestes à grimper dans leur machine, où des ombres en mouvement pouvaient être vues derrière la section centrale semi-transparente. Lorsque l'offre a été refusée, les étrangers ont disparu à travers une trappe. Quelques secondes plus tard, la sphère a décollé verticalement et a rapidement disparu.
Le 8 octobre à 7h15 du matin, un cantonnier nommé Gustave Narcy était sur un vélo pour aller travailler près de Wassy, une banlieue de Paris, lorsqu'il a remarqué une créature inhabituelle qui sortait d'un cigare de 30 pieds. La description de Narcy était très précise. L'inconnu avait 3 pieds et 11 pouces de hauteur. Son corps était couvert de poils. Il portait un grand corset orange et un casque en peluche. Un instant de regard mutuel s'ensuivit après quoi Narcy dit bonjour. L'inconnu, apparemment farouche, retourna dans son fuselage et s'envola. Une enquête sur le terrain a révélé des marques de glissement sur l'herbe et une étrange substance laiteuse.
- * -
DES RAPPORTS COMME ceux-ci sont pris en vrac, choisis au hasard dans des centaines d'incidents similaires, qui ont été portés à l'attention du public au cours des deux dernières semaines. Les histoires ont un mélange intéressant de diversité et de cohérence. Les bidules volants sont toujours lumineux de jour comme de nuit. Ils sont décrits comme des soucoupes, des champignons, des cigares, des barils, des bananes, des sphères et des pots de chambre. Les pilotes varient en taille et en garde-robe, allant des nains aux géants. Dans tous les cas, les visiteurs ont été représentés comme plutôt timides. Dans plusieurs cas, l'utilisation d'armes inoffensives a été signalée - dans plusieurs autres, les intrus ont montré un intérêt à collecter des spécimens végétaux et minéraux à portée de main.
Les scientifiques ont eu beaucoup d'explications. Un rapport de la Russie selon lequel l'été dernier a été exceptionnellement chaud sur Mars a conduit à la déduction journalistique que les martiens viennent pour prendre l'air frais. Cet été en Europe de l'Ouest n'a pa vraiment été chaud. En Afrique, le vice-président de l'association astronomique de Nairobi suggère que Mars mène actuellement une étude géographique de la terre concentrée sur l'Europe et l'Afrique. Les politiciens commencent également à agir: en France, Jean Nocher, député gaulliste du district de la Loire, a formellement demandé une enquête du Secrétariat de l'Air.
Tout cela, probablement, prouve très peu. Sauf que les gens en Europe aujourd'hui ont des choses plus sérieuses à craindre que de réarmer les Allemands. Et si M. Pre de Locronan est stupide, il a en tout cas beaucoup de compagnie.
[Ref. lim1:] MAGAZINE "LIFE":
Légende des photos:
CE DESSIN DE VAISSEAU SPATIAL EN FORME DE CHAPEAU (à droite) a été tracé par Jean Narcy dans la poussière pour décrire l'engin qu'il dit avoir atterri dans un champ près de Wassy. Il en est emergé un petit homme velu en manteau de fourrure et corset orange.
[Ref. usa1:] COUPURE DE JOURNAL DANS LES ARCHIVES BLUE BOOK, U.S. AIR FORCE:
Le 5 oct. à 7h15 du matin un cantonnier nommé Gustave Narcy était à bicyclette pour aller travailler près de Wassy, dans la banlieue de Paris, quand il a remarqué une créature d'allure inhabituelle sortant d'un cigare de 30 pieds. La description de Narcy était très précise. l'étranger avait 3 pieds 11 pouces de hauteur. Son corps était couvert de poils. Il portait un grand corset orange et un casque en peluche. Il s'ensuivit un moment où ils se sont fixé mutuellement après quoi Narcy dit bonjour. L'étranger, apparemment peu rassuré, s'est dépêcher d'entrer de nouveau dans son fuselage et s'envola. Une enquête sur place a révélé des marques de dérapage sur l'herbe et une substance laiteuse étrange.
[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique qu'en France, le 2 octobre 1954, le cantonnier Jean Narcy allait en bicyclette à son travail, près de la Haute-Marne, quand il a vu que un étrange être moustachu dans un champ de blé, de quatre pieds de taille, vêtu dans un manteau de fourrure et "un corset orange et un chapeau de peluche."
M. Narcy a dit: "Bonjour, Monsieur," [en français dans le texte] mais le petit homme s'est tourné et a sauté dans une soucoupe volante et a a filé vers le haut dans les nuages.
[Ref. hws2:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique sans fournir de source que le 8 octobre 1954, un homme près de Mertrud, France, a dit qu'il a vu être [sic, des êtres? un être?], de quatre pieds de haut, décollant d'un champ dans une chose comme un "bouton rouge volant" sphérique et colorée en orange, de trente de large, et avec une sorte d'axe sortant du dessous.
[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:
Partout en France les soucoupiens ont semblé être des créatures amicales, quoi que quelque peu timides. Excepté pour un rayon paralysant, les humains visés étant ceux qui se montraient trop fouineurs, il semblé qu'ils essayaient de ne nuire à personne.
Une créature velue de trois pieds de haut, et portant un grand corset orange avec un casque de peluche, a rapidement filée dans une chose en forme de cigare de 30 pids et a volé loin quand un Français, Gustave Narce [sic], lui a dit "bonjour". Cela a eu lieu le 5 octobre à 7:17 du matin quand Narce montait une bicyclette pour aller travailler près de Wassy et a vu le soucoupien sortir de l'engin. Ils se sont regardés pendant un moment avant que la créature n'ait pris l'envol vol.
[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:
5 octobre 1954: Mertrud (Envir. de, à10 km au SDSO de Wassy, sur rte. Wassy-Mertrud--Haute-Marne):(disque diamètre 10 m + nain poilu
[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:
5 oct., 1954 | Mertrud | France | Bertiaux [lignes mélangées] A. Narcy |
un inconnu [lignes mélangées] un nain velu |
1 1 |
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
242 | -004.90311 | 48.43260 | 05 | 10 | 1954 | MERTRUD-HTE MARNE | F | 011 | 3G |
[Ref. jve6:] JACQUES VALLEE:
245 | -004.86630 | 48.10820 | 05 | 10 | 1954 | 07 | 15 | 1 | VOILLECOMTE H-MARN | F | A |
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
198
5 octobre 1954, 07h 15. Mertrud (France)
Un cantonnier, M. Narcy, aperçut un objet près de la route entre Voillecomte et La Neuville. Dans son rapport à la police, il déclara avoir vu un nain chevelu, vêtu d'une sorte de jaquette orange, qui remontait à bord du vaisseau dont une des sections avait la forme d'un cigare sous un disque plat. Entre les deux sections se trouvait un hublot à travers lequel l'entité s'introduisait dans l'objet. Des traces furent retrouvées à cet endroit. (Le Parisien, 7 octobre 1954. Combat, l'Aurore, France-Soir, 8 octobre 1954; Journal du Dimanche, 10 octobre 1954).
[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:
05 oct 1954
076 0715
FRANCE, Mertrud. Un cantonnier nommé Narcy a vu un objet étrange sur la route. Une petite créature poilue s'en est approchée, est montée dedans et il a décollé. Des traces ont été trouvées sur la route. (APRO)
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
N° de cas | Date | Heure | Localisation | Département | Nom témoin(s) |
---|---|---|---|---|---|
038 | 05/10/1954 | 07.15 | Mertrud (Voillecomte). | 52 | Narcy. |
[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE - MAGAZINE "HISTORIA":
Un cantonnier, M. Narcy, aperçut un objet près de la route entre Voillecomte et La Neuville. Dans son rapport à la police, il déclara avoir vu un nain chevelu, vêtu d'une sorte de jaquette orange, qui remontait à bord du vaisseau dont une des sections avait la forme d'un cigare sous un disque plat. Entre les deux sections se trouvait un hublot à travers lequel l'entité s'introduisit dans l'objet. Des traces furent retrouvées à cet endroit.
[Ref. cln1:] CORAL ET JIM LORENZEN:
Les auteurs indiquent que le 5 octobre 1954, près de Mertrud, Haute-Marne, France, un cantonnier nommé Narcy a vu un objet étrange sur la route. Une petite créature velue l'a approché, y est entrée; et il a décollé. L'enquête a montré des traces sur la route où l'objet avait été posé.
[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 5 octobre 1954, Près de Mertrud, entre Voillecomte et La Neuville dans la Haute-Marne, un cantonnier nommé Narcy a vu un objet près de la route. Un individu poilu est entré dans l'appareil. Des traces ont été découvertes là où l'objet avait atterri.
[Ref. jpa1:] GEPA "PHENOMENES SPATIAUX":
N° | DATE | LIEU DIV. TERRITORIALE. PAYS OU NATION |
TEMOINS | TYPES | SOURCES |
48 | 05.10.54 | Mertrud. Hte-Marne, Fr | B. Narcy | 6 | 70/16,94/C198 |
[Ref. ldl2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
Dans une liste de cas que le magazine appelait à enquêteur ou ré-enquêter, on trouvait:
198 5-10-54 Mertrud
[Ref. ioi1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":
09/10/1954 Mertrud près de Voillecomte (Haute Marne)
Vers 07 h. 15, alors qu'il se rendait à son travail, M. NARCY, un cantonnier remarrqua un objet orange posé dans un champ. Il s'en approcha à une centtaine de mètres et aperçut près de l'engin un petit être de 1,20 m vêtu d'une houpelande à poils. le témoin l'interpella, mais l'être se précipita dans son appareil qui aussitôt décolla à la verticale (Centre Matin du 08/10/54)
SEULEMENT VOILA:
Le 07/10/1954, Mr. Narcy de Mertrud avouait avoir inventé son histoire pour se faire excuser un retard à son travail. Il fut hélas exceptionnel que la presse publia ce démenti.
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Les deux auteurs et ufologues indiquent que le 5 octobre 1954, à Voillecomte en Haute-Marne, à sept heures du matin, André Narcy, cantonnier, âgé de 48 ans, se rend à son travail à moto.
En arrivant près de Voillecomte, il a aperçu un objet circulaire de 10 mètres de diamètre dans un champ. Les auteurs reprennent son récit:
"Je m'en trouvais à une centaine de mètres. Je me suis arrêté. J'ai aperçu alors un petit être, de 1,20 m de haut, qui m'a semblé être vêtu d'une houppelande à long poils. Je me suis mis à plat ventre, et je l'ai appelé. Le petit bonhomme s'est retourné. Il a regardé tout autour de lui, puis il s'est engouffré dans sa machine. Celle-ci a décollé aussitôt et elle a disparu dans les nuages. Au moment du décollage, il y a eu comme un gros remous vaporeux sous l'engin."
André Narcy a rejoint ses collègues de travail quelques instants plus tard, et est revenu avec eux sur les lieux de la scène:
"Il n'y avait plus de rosée sur une large surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ 3 mètres de côté. A l'intérieur de celui-ci, douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds."
Les auteurs indiquent que leurs sources sont des coupures de presse et leurs dossiers personnels.
[Ref. isb1:] ISABEL DAVIS ET TED BLECHER:
32. Rencontre à Mertrud (Haute-Marne), le 6 octobre, par M. André Narcy: Clermont Ferrand Liberte, 8 octobre; Crosby S. Noyes, dans le Washington (D.C.) Star, 18 octobre; Life Magazine, 1er novembre; Time Magazine, 25 octobre.
[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Essayons donc, maintenant de regarder en détails des cas similaires dans leur description. Si le "petit homme vert" a fait recette, force nous est de constater qu'il n'est pas le plus répandu dans les visions de pilotes de soucoupes. Par contre, nous sommes en présence de plusieurs cas ou, dans ses grandes lignes, le portrait de nos mystérieux visiteurs ressemble à celui décrit par M. Lucas (affaire de Loctudy).
Arrivés parmi les premiers sur les lieux, ce sont deux journalistes de l'hebdomadaire "Radar", qui eurent la primeur de recueillir les témoignages des deux observateurs de Wassy.
Citons cette publication:
"Défense de copier l'un sur l'autre, soulignent nos reporters, en faisant asseoir dos à dos Narcy et Oldut. La bonne foi des deux témoins paraît d'ailleurs pleine et entière. Ils ne se sont jamais vus auparavant. Ce sont nos reporters qui viennent de les réunir pour la première fois et, depuis lors, ils les surveillent étroitement. Le résultat est extraordinaire. Leurs croquis se ressemblent d'une façon merveilleuse. Leurs descriptions du passager coïncident également. Narcy et Oldut n'ont pas menti."
Premier témoin: Grégoire Oldut, 64 ans, fermier. Honorablement connu. Son témoignage étaye celui de M. Narcy. Nous lui donnons la parole : "Quittant mes terres des "Babottes", je m'engage sur la route de Wassy. Tout à coup, derrière le rideau d'arbres de la "vieille tuilerie", je vois un disque d'or dans le ciel. Est-ce que je rêve? Pas du tout! La tache orange plonge du ciel et, après quelques bonds sur l'herbe, se pose. Je n'en crois pas mes yeux. Une créature haute d'un mètre sort de la machine infernale. Soudain l'étranger "bipède" remonte à bord. L'appareil s'élève et disparaît...".
Deuxième témoin. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud, à 15 km de Wassy. Il dépose ainsi: "C'est à 7 h du matin que j'ai vu une soucoupe et son passager. Le mystérieux engin, orange, de 10 m de diamètre, reposait dans le champ de la "vieille tuilerie". J'étais à 100 m. Le pilote, debout près de son appareil, me regardait! Il était couvert de poils et mesurait à peine 1 ,20 m. Je lui fis signe. Aussitôt, il rentra dans la soucoupe par un hublot et s'envola à la verticale. "Tout" disparut très vite dans les nuages. J'ai alors relevé dans l'herbe des traces de dérapage produites par l'appareil".
Cette observation a eu lieu le 5 octobre.
Seulement dans cette affaire, un grain de sable vient faire grincer la mécanique: "Le 7-10-54, Monsieur Narcy, de Mertrud, avouait avoir inventé son histoire pour se faire excuser un retard à son travail. Il fut hélas exceptionnel que la presse publia ce démenti." 7 Dénonçons ici la légèreté des journalistes de l'époque, leur manque évident de sincérité, leur malhonnêteté,
7. Info Ovni n° 0.
bref, la façon pernicieuse avec laquelle ils traitaient l'information: car l'événement ayant eu lieu le 5, le démenti ayant été publié le 7 octobre, l'hebdomadaire "Radar", qui se consacrait presque exclusivement au problème a publié le 17 octobre le texte que nous venons de citer. Cet état de chose n'empêchera pas J. Guieu de maintenir dans sa deuxième édition de "Black out sur les soucoupes volantes" 8 ( qu'il signera le 23 octobre 1972) à la page 133: "Rappelons que la Presse Magazine et Radar sont les seuls hebdomadaires à avoir eu le courage de publier chaque semaine, durant la recrudescence d'activité des soucoupes volantes en 1954, une longue série d'articles intelligents et objectifs sur ce problème." ...
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es...!
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
"Martiens" de type A N P
05/10/1954 Loctudy (Finistère)
Vers 4h, M. Paul Lucas, un ouvrier boulanger, se trouvait au fournil lorsqu'il aperçut dans la cour de la boulangerie un engin circulaire de 2,50 à 3m de diamètre près duquel se tenait un être de 1,20m de haut qui s'approcha du témoin et lui toucha l'épaule en proférant des paroles incompréhensibles ... Il avait le visage ovale couvert de poils sombres et des yeux énormes ... (J. Giraud; "Centre Matin" du 07/10/54)
Un "Martien" à poils! La France entière éclata de rire! Le seul frein à cette hilarité fut que M. Lucas ne resta pas longtemps le seul témoin à avoir observé un tel être. Les apparitions semblables se multiplièrent. Ces "Martiens" appartenaient bien au type A N (humanoïdes et petits) mais ils comportaient une caractéristique nouvelle: les poils! D'où le· "P". Ils furent observés les:
05/10/1954 à Mertrud (Haute Marne) ... "L'être de 1,20m semblait vêtu d'une houppelande couverte de poils..."
09/10/1954 à Pournoy la Chétive (Moselle) ... "L'être de 1,20m avait une tête poilue et de gros yeux..."
09/10/1954 à Lavoux (Vienne) ... "L'être mesurait 1,50m, il était logé dans un scaphan¬dre, ses jambes n'avaient pas de talons et sa tête ressemblait à une touffe de poils avec des yeux brillants..."
12/10/1954 Montluçon (Allier) ... "Un être couvert de poils ou vêtu d'un long manteau de poils..."
14/10/1954 Lewarde (Nord) ... "Un petit être avec de grands yeux obliques et le corps couvert de fourrures..."
24/10/1954 Les Egots (?)... "Un homme avec de longs cheveux et un visage poilu dont les yeux étaient aussi grands que ceux d'une vache..."
Sept apparitions de "Martiens Poilus" en vingt jours, c'était un peu trop pour que le fait ne soit considéré que comme une hallucination ou une divagation d'ivrogne... D'autant plus que des êtres semblables avaient pu être observés à Caerphilly (Pays de Galles) en 1909 le 18 Mai pour être tout à fait précis. Un fait est donc certain, le "Martien" de type A N P existe, mais une difficulté se présente: dans la moitié des cas, c'est le visage qui est poilu; dans l'autre moitié, c'est le corps entier qui semble revêtu de fourrures... Une question se pose donc: s'agit-il d'une pilosité normale (cheveux, barbe, poils...) ou s'agit-il d'un équipement (scaphandre, combinaison, cagoule... ) ? La réponse ne peut encore être fournie. Nous pensons quant à nous que la pilosité remarquée sur les visages est naturelle et que celle observée sur les corps est artificielle (combinaison). Sans quoi, et dans ce dernier cas, il faudrait supposer que les "Martiens Poilus" sont nus!
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN LOUIS RUCHON:
EN REALITE: M. Narcy avait inventé cette histoire pour se faire excuser un retard à son travail. La presse publia ce démenti.
[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":
05.10.54 | (07.15) | Voilecomte Mertrud (52) | 100XV | A 10m |
[Ref. g521:] GROUPE D'UFOLOGIE "5255":
- Pour la HAUTE-MARNE, cinq observations: deux en Octobre 1954, une en 1956 et deux en 1975. Deux autres cas pouraient s'y ajouter.
Il s'agit tout d'abord de l'observation de MERTRUD, le 10 Octobre 1954, où un cantonnier se rendant à son travail affirma avoir vu un petit être poilu, vêtu d'une jaquette ou d'un corset orange, le petit pilote rentra précipitemment dans une sorte de cigare avec hublots, posé au sol, qui décolla aussitôt à l'approche du témoin. Des traces laiteuses furent retrouvées sur place par la Gendarmerie.
La suite de cette affaire et l'enquête menée à l'époque dans un climat de psychose de la soucoupe et de suspicion envers les nombreux témoins de cas similaires, suspicion appuyée par une presse avide de sesnationnel et ne se gênant pas pour tourner en diricule ces témoins aux yeux du public, firent que cette "rencontre" fut considéré comme un canular monté de toutes pièces par le témoin pour excuser un retard au travail.
(Nous pensons faire une étude sur ce cas dans un prochain numéro).
[Ref. clu1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES CHRONIQUES DE LA CLEU":
LES HUMANOIDES EN HAUTE-MARNE ET EN MEUSE
par René THOME (groupe 5255)
Pour la première fois, nous allons ouvrir un dossier consacré aux êtres humanoïdes observés dans nos deux départements.
à notre connaissance, nous possédons, dans nos enquêtes ou archives, sept cas où de tels êtres furent observés. Ces cas sont répartis géographiquement de la façon suivante:
Pour la HAUTE-MARNE, cinq observations: deux en octobre 1974, une en 1956 et deux en 1975. Deux autres cas pourraient s'y ajouter.
Il s'agit tout d'abord de l'observation de MERTRUD, le 10 octobre 1954, où un cantonnier se rendant à son travail affirme avoir vu un petit être poilu, vêtu d'une jaquette ou d'un corset orange. Le petit pilote entra précipitamment dans une sorte de cigare avec hublot, posé au sol, qui décolla aussitôt à l'approche du témoin. Des traces laiteuse fut retrouvées sur place par la gendarmerie.
La suite de cette affaire et l'enquête menée à l'époque dans un climat de psychose de la soucoupe et de suspicion envers les nombreux témoins de cas similaires, suspicion appuyée par une presse avide de sensation et ne se gênant pas pour tourner en ridicule ces témoins aux yeux du public, firent que cette rencontre fut considérée comme un canular monté de toutes pièces par le témoin pour excuser un retard au travail.
[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET - "FRANCAT":
DATE | LIEU | CREDIBILITE SOURCES |
---|---|---|
05.101954 | Mertud [sic] | histoire pour se faire excuser un retard à son travail: "OVNI" p. 666. "Info OVNI: le lapin et le renard" du groupe 03100, Eric Zurcher p. 178. |
[Ref. rre1:] RAOUL ROBE:
Le 6 octobre 1954 à Mertrud (52) - (CP: T6).
Un cantonnier, Monsieur Narcy, se rendant à son travail, aperçoit un objet près de la route reliant Voillecomte et Laneuville. Un petit être poilu, vêtu d'une jaquette ou d'un corset orange, rentre précipitamment dans une sorte de cigare avec hublot, posé au sol, qui décolle aussitôt à l'approche du témoin. Des traces laiteuses sont retrouvées sur place par la gendarmerie. (Ref.: J. Vallée, Barthel. Ch. Garreau, M. Figuet, Liberté de l'Est du 9.10.54, Républicain Lorrain du 7.10.54, Info OVNI N.0, Viamana 21 n° 10-11, revue n° 2 du groupe 5255).
D'après M. Figuet: en réalité, M. Narcy aurait inventé cette histoire pour se faire excuser un retard à son travail. La presse a publié ce démenti.
D'après Viamana n° 10-11 p.28: interrogé de nouveau par la gendarmerie, M. Narcy aurait avoué qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive à son travail.
Revu récemment par les enquêteurs du groupe 5255, le témoin, lassé par les curieux, aurait inventé ces démentis pour avoir la paix.
[Ref. jsx1:] JACQUES SCORNAUX:
18) Près de Voillecomte (Haute-Marne, France), 5 octobre 1954.
Se rendant en moto à son travail à Mertrud (où l'observation est souvent située par erreur), M. André Narcy aurait aperçu vers 7 h un objet discoïdal de dix mètres de diamètre posé dans un champ, ainsi qu'un petit être de 1 ,20 m de haut, qui semblait vêtu d'une houppelande à longs poils. Le témoin l'ayant appelé, l'être s'est retourné, a regardé autour de lui, puis a pénétré dans l'OVNI qui a aussitôt décollé. On aurait trouvé sur les lieux un carré de 3 m de côté ou l'herbe était écrasée et, "à l'intérieur de celui-ci, 12 traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds".
Garreau et Lavier, qui nous rapportent ce cas (83, pp. 31-33), commentent imprudemment que cet atterrissage et celui de Villers-le-Tilleul du 4 octobre (21. p. 117; 83, pp. 24-25) "s'authentifient mutuellement" puisque les témoins n'ont pas pu avoir connaissance des récits l'un de l'autre et que tous deux décrivent un petit être portant un vêtement à longs poils. En outre, ces deux atterrissages sont séparés par une distance égale à trois fois le côté du quadrillage "découvert" par les auteurs, et un autre atterrissage (Vron, 18 octobre) est distant de Voillecomte de sept fois ce côté de 43,2 km. Garreau et Lavier poussent dès lors l'imprudence jusqu'à ajouter qu'il "semblerait donc que cette distance terrestre corresponde à une unité de mesure extraterrestre". J'écris "imprudence", car, malgré ces confirmations géométriques impressionnantes (du moins pour qui n'a pas de notions de calcul des probabilités), le cas de Voil¬lecomte a toutes les chances d'être faux (mais je me garderai d'en inférer quoi que ce soit sur la valeur des cas de Villers-le-Tilleul et de Vron...). En cette période où toute la France parlait de soucoupes volantes, M. Narcy aurait inventé cette histoire pour faire excuser un retard à son travail. Un démenti fut publié dans la presse, mais il est curieusement resté longtemps inaperçu des ufologues, qui pourtant dépouillaient avidement les Journaux.
Les sources sont décrites ainsi en fin d'article et dans le numéro 267-268 de LDLN:
21: "Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, éd. Alain Lefeuvre, 1979."
83: "Charles Garreau et Raymond Lavier, Face aux Extraterrestres, éd. Jean-Pierre Delarge, 1975."
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
Le magazine publiait un article consistant en vérifications d'affirmations d'explications de cas de 1954 en France par Barthel et Brucker dans leur livre de 1979 [bbr1]. Pour ce cas, le magazine écrivait:
9. Mertrud (Haute Marne), le 6 octobre 1954. Version B&B: Histoire inventée par le témoin pour faire excuser un retard à son travail. (p. 74). Version Groupe 5255: Le témoin aurait imaginé l'histoire du canular pour avoir la paix. (version obtenue de la bouche même de M. Narcy contrairement à B&B qui se sont fondés sur les coupures de presse). LDLN 267/268.
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
Un être nain dans une 'Chose'
Paris, AFP, Radiotélétype en Anglais vers les Amériques, 7 oct. 1954, 14000 GMT--2
(Texte)
Chaumont--Un ouvrier de la route près d'ici a rapporté aujourd'hui avoir vu un des occupants d'une "soucoupe volante" habillée d'un "manteau couvert de poils".
Andre Marey [sic], 48 ans, de Mertrud, Haute-Marne, a dit qu'il marchait le long d'une route hier matin quand il a vu une "chose" orange qu'il a d'abord prise pour un arbre dont les feuilles changeaient de couleur pour la chute. Pendant qu'il s'approchait, Marey a indiqué qu'il a vu à côté de la 'chose' un petit "être", de moins de 4 pieds de haut, habillé dans le manteau. Marey a indiqué que quand il a appelé, "l'être" a tourné et est entré dans la "machine" qui s'est élevée verticalement dans le ciel.
Marey a indiqué que la machine était de forme sphérique, et d'environ 30 pieds de diamètre. Sous la machine il y avait une sorte de fuseau, Marey a dit, et entre le fuseau et le corps de la machine il y avait "un hublot" par lequel l'être est entré dedans. Une projection de flamme du fuseau a eu lieu pendant que la machine décollait, a indiqué Marey. Marey a indiqué qu'il a parlé à ses camarades ouvriers au sujet de l'incident, et deux d'entre eux sont revenus avec lui sur le site. Chacun des trois a indiqué qu'ils ont constaté que l'herbe avait tourné à une couleur légèrement laiteuse, et qu'il y avait des marques rondes de petites jambes là où la machine s'était tenue.
[Ref. lgs2] LOREN GROSS:
8 octobre. Mertrud, France, (pas d'heure connue)
"Bouton rouge volant."
Le rapport de Mertrud le 8 était un peu différent. Un être, d'environ quatre pieds de hauteur, a sauté dans sa machine quand repéré et s'est envolé. Plus grand que la plupart des OVNIS rapportés (30 pieds de diamètre), l'objet en question était en forme de boule, de couleur orange, et arborait une seule jambe qui dépassait du fond. Le témoin a appelé l'OVNI un "bouton rouge-volant". 82.
[Ref. rre2:] RAOUL ROBE - CNEGU:
Cas n°9:
Le mercredi 6 octohre 1954, à 7 hl, un cantonnier de Mertrud M. Narcy, se rendant à son travail en moto par la route reliant Voillecomte à Laneuville (52) aperçoit un objet circulaire de 10m de diamètre posé dans un champ.
Un petit être, vêtu d'une jaquette à longs poils ou d'un corset orange, rentre précipitamment dans l'engin qui décolle aussitôt à l'approche du témoin. Des traces laiteuses sont retrouvées sur place par la gendarmerie.
D'après la presse, un second témoin aurait vu l'engin, il s'agit de M. Oldut (voir photos, page 4O, des deux témoins à genoux dessinnant deux engins très différents!).
Explications: d'après M Figuet: M. Narcy aurait inventà cette histoire pour se faire excuser un retard à son travail! (la presse ayant publié ce démenti) D'après l'ADRUP, interrogé de nouveau par la gendarmerie, le témoin aurait avoué qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive a son travail. Revu dans les années 80, le témoin aurait déclaré aux enquêteurs du GROUPE 5255 qu'il aurait inventé ce démenti pour avoir la paix.
Sources: Républicain Lorrain du 7/10/54. La Liberté de l'Est du 9/10/54, Ch.Garreau "Face aux Extraterrestre" Mame 1972 pages 31-32. J.Vallée "Chroniques des apparitiions extraterrestres" page 292, Barthel et Brucker pages 74 à 76 dans "La grande peur martienne" (1979); Info Ovni n°0, Vimana 21 n°10-11, revue du GROUPE 5255 n°2; Radar du 17/10/1954: J.Guieu "Black out sur les soucoupes volantes" page 133, journal L'Alsace du 19/10/54 (démenti du témoin M.Narcy), L'Ardennais du 08/101954 page 5.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
Jean Sider donne une critique du traitement du cas dans le livre de Barthel et Brucker.
Il note que Barthel et Brucker critiquent Jimmy Guieu pour avoir cru l'histoire provenant des hebdomadaires Radar et Presse-Magazine, que Guieu trouvait "intelligents et objectifs" tandis que Barthel et Brucker notaient qu'il s'agissait de presse à sensation. Jean Sider rejette cette critique parce que Barthel et Brucker eux-mêmes auraient lu l'explication du cas dans la revue ufologique OVNI-Présence de Jean Giraud qui reprenait des articles de la même presse de l'époque, avec un aveu publié 48 heures après coup.
Jean Sider dit qu'il n'est pas sûr du tout que le cas soit un canular.
Jean Sider indique que le cas a été publié dans La Haute-Marne Libérée, de Chaumont, le 8 octobre, page 5, et le même jour dans le journal concurrent Le Haut-Marnais Républicain en page 5, lequel se résume ainsi:
Le mercredi 6 octobre 1954, vers 07:15, André Narcy, 48 ans, père de 7 enfants, se rend à son chantier et à la hauteur de Laneuville-à-Rémy, il aperçoit dans un pré une forme qu'il ne peut pas identifier. Il se rapproche et remarque que c'est un "engin." Il franchit la clôture du champ, se dirige vers l'objet, qui est coloré de vert, d'orange et de jaune. Il en estime la taille comme 3 mètres de long, 2.50 mètres de haut. Il remarque vite un nain d'environ 1.20 mètres de haut qui ressemble à un orang-outang cas soit il n'a pas de vêtement soit ses vêtements sont plaqués sur lui. Narcy crie "hep!" mais le personnage rentre dans sa machine qui décolle immédiatement et se perd dans les nuages.
Jean Sider indique qu'il y a eu un article un peu ironique dans La Haute Marne Libéré, qui le soupçonnait d'avoir monté une farce, et que Narcy a alors écrit une lettre de protestation qui a été publiée dans l'édition du 13 octobre en page 5. Il y maintenant son récit et précisait qu'il n'a jamais dit avoir vu un singe ni un Martien. Ensuite, le 18 octobre, les deux journaux publient des aveux de Narcy qui admet avoir inventé l'histoire.
La Haute-Marne Libérée disait qu'il avait inventé l'histoire comme excuse pour avoir été en retard à son travail, mais le Haut-Marnais disait que c'était une simple blague pour faire marcher les copains sans autre intention.
Jean Sider note cette contradiction, et ajoute que les poursuites judiciaires n'ont pas été engagées, et que les Renseignements Généraux ont interrogé Mr. Narcy deux fois, ce qu'il trouve étrange, et se demande s'il y a eu une "entente" entre Mr. Narcy et les Renseignements Généraux.
Jean Sider note ensuite que la Haute Marne Libérée du 11 octobre, page 4, écrit: "Nous avons eu l'occasion de nous entretenir samedi matin avec un membre de la police de Saint Dizier. Que nous a-t-il dit? Qu'il s'était trouvé à Laneuville-à-Rémy peu de temps après les déclarations de Mr. Narcy. Qu'il s'était rendu sur les lieux. Que la terre à l'endroit indiqué par le témoin était tassée. L'herbe de certaines mottes se présentait comme de la salade cuite. A son avis l'engin (si engin il y eut) pesait dans les 500 kilos. Un ouvrier polonais avec qui il conversa lui avoua que le même matin il avait vu descendre une boule rouge (...)."
Jean Sider ajoute que le Républicain Lorrain du 9 octobre indique un autre témoin, Mr. Grégoire Odut, agriculteur, résidant aux "Robottes" sur la route Wassy - Montier-en-Der, qui le même 6 octobre vers 6:00 a vu un objet lumineux se poser doucement dans le secteur indiqué par Mr. Narcy. Jean Sider précise que Mr. Odut n'avait jamais rencontré Mr. Narcy et a appris son histoire après avoir raconté la sienne. Il constate que Barthel et Brucker ne tiennent aucun compte de cela.
Jean Sider rappelle que le groupe 52/55 a rencontré Mr. Narcy au milieu des années 1980, et que Roger Thomé lui a parlé brièvement bien que Narcy ne le voulait pas, mais qu'il a tout de même reconnu qu'il avait dit que c'était un canular pour qu'on lui fiche la paix. Jean Sider indique LDLN N. 267-268 page 41 comme source de cela.
Plus loin dans son livre, Jean Sider écrit:
42 - 6 octobre, 07h15, Mertrud, Haute-Marne.
Mr. André Narcy, 48 ans à l'époque.
Affaire rapportée en détail chapitre II, cas n°39.
A hauteur de Laneuville-à-Rémy, le témoin aperçoit un objet de trois mètres de long sur deux mètres cinquante de large, dans lequel s'engouffre un nain velu d'un mètre vingt de haut. L'ovni a été aperçu par deux autres témoins, indépendamment de Mr. Narcy.
Source locale: La Haute-Marne Libérée, Chaumont, 8 octobre 1954, p. 5 (D.O. 21).
Autre source: Le Républicain Lorrain, 9 octobre 1954, p. 6 (Témoin: Mr. Grégoire Odut).
Nota: Figuet, p. 665, range ce cas dans les canulars, trompé par des sources ayant tranché l'affaire à partir d'éléments fallacieux.
[Ref. krs1:] KEVIN RANDLE ET RUSS ESTES:
Les auteurs indiquent que le 5 octobre 1954, à Mertrud, France, un homme réparateur de route a repéré un étrange objet posé sur la route. A proximité de lui il a vu une petite créature poilue. L'être est retourné à l'engin, qui a alors décollé. Des traces de l'engin ont été trouvées sur la route.
[Ref. fgi1:] FRANCIS GATTI:
TEMOIGNAGE N°33
5 octobre 1954 sept heures quinze Mertud Haute Marne. Monsieur NARCY cantonnier a aperçu un nain chevelu qui rentrait dans un curieux vaisseau ressemblant à un cigare situé sous un disque plat entre les deux se trouvait un hublot servant de porte par laquelle le nain s'engouffrant. Des traces, furent trouvées à l'endroit indiqué par le brave homme. Information parue dans le Parisien 7/10/54 Combat Aurore et France Soir 8/10/54 Journal du Dimanche 10/10/54.
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
126.
Lieu. Mertrud France
Date:5 octobre 1954
Heure: 0715A
Le cantonnier Andre Narcy faisait de la moto vers son travail quand il a noté un objet coloré en orange dans un champ. Approchant, il a vu comme étant un disque de 10 mètres avec un grand dôme sur le dessus. Il a marché jusqu'à moins de 100 yards, et a observé un être grand de 4 pieds habillé d'un pardessus très velu. Narcy l'a appelé, mais il est entré de nouveau dans l'engin et a décollé, entraînant un grand "souffle." Sur les lieux, l'herbe a été trouvée écrasée dans un emplacement de 3 mètres, et avait une couleur laiteuse. 12 traces parallèles d'empreintes sphériques ont été également trouvées.
Humcat 1954-70
Source: Jacques Vallee
Type: B
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH:
05/10/1954 MERTRUD, MARNE, FR: Homme en retard au travail trouve une excuse INEDITE.
[Ref. sdn1:] STEVEN DUNN:
Mertrud, FR 5 oct 54 |
Un cantonnier a repéré un objet étrange posé sur la route. Près de lui il a vu une petite créature velue. Des traces de l'engin ont été trouvées sur la route. |
CE-3-112 | Randle/Estes, FOV pg 267 |
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Donald Johnson indique que le 5 octobre 1954, à Mertrud, France, un membre d'équipage de route, Mr. Narcy, a vu un objet près de la route entre Voillecomte et La Neuville à 7:15 heure du matin. Dans un rapport à la police, il a déclaré qu'il a vu un nain velu porter une veste moulante orange s'élever à bord de l'engin, qui se composait d'une section en forme de cigare sous un disque plat. Entre les deux sections il y avait un genre de hublot par lequel l'entité est entrée dans l'objet. Des traces ont été trouvées à l'emplacement.
Donald Johnson indique que la source est Jacques Vallee, Passport to Magonia, p. 218.
[Ref. tps2:] TED PHILLIPS:
05/10/54 0715 France, Mertrud: Le cantonnier Andre Narcy allait à son travail à moto quand il a vu un objet orange dans un champ-un disque de 10m avec un grand dôme. Il a marché à moins de 100 yards et a vu un être de 4 pieds qui est entré dans l'objet, qui s'est envolé en causant une perturbation considérable.
A l'emplacement l'herbe a été trouvée écrasée dans un carré de 3m, et a eu une couleur laiteuse. Douze pistes parallèles, sphériques de forme, ont été également trouvées.
[Ref. jrr1:] JEAN-PAUL RONECKER:
L'auteur indique que près de Mertrud, entre Voillecomte et La Neuville, dans la Haute-Marne en France, le 5 octobre 1954, un cantonnier a vu un objet posé sur la route, et un petit être velu qui entrait dans l'appareil.
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le mardi 5 octobre 1954 à 7 h 15 à Mertrud en France, M. Narcy, cantonnier, a aperçu dans un champ près de la route entre Voillecomte et La Neuville, "1 objet circulaire de 10 m de diamètre".
Jérôme Beau cite: "Je me trouvais à 100 m environ. Je me suis arrêté. J'ai aperçu alors un petit être, de 1,20 m de haut qui m'a semblé être vêtu d'une houppelande à longs poils. Je me suis mis à plat ventre et j'ai appelé. Le petit bonhomme s'est retourné. Il a regardé tout autour de lui, puis il s'est engouffré dans sa machine. Celle-ci a décollé aussitôt et elle a disparu dans les nuages. Au moment du décollage il y a eu comme un gros remous vaporeux sous l'engin."
Il ajoute que dans son rapport à la police, Narcy déclara avoir vu un nain chevelu, vêtu d'une sorte de jaquette orange, qui remontait à bord du vaisseau dont une des sections avait la forme d'un cigare sous un disque plat. Entre les 2 sections se trouvait un hublot à travers lequel l'entité s'introduisait dans l'objet. Des traces auraient été retrouvées à cet endroit.
Jérôme Beau indique que les sources sont Le Parisien, 7 octobre; Combat, l'Aurore, France-Soir, 8 octobre; Journal du Dimanche, 10 octobre; [Vallée, Un siècle d'atterrissages, LDLN n° 43; Vallée 1969; Garreau et Lavier 1975, pp 33-34.
Il ajoute que "Figuet indiquera plus tard qu'en réalité Narcy avait inventé cette histoire pour se faire excuser un retard à son travail, et que la presse avait publié ce démenti", ceci sourcé comme Figuet & Ruchon 1979, P. 665.
[Ref. jbu2:] JEROME BEAU:
[... Autres cas ... ]
Mardi 5 octobre 1954 à Mertrud (France) [... Autre cas ...].
[... Autres cas ... ]
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique dans sa base de données que dans la Haute Marne à Mertrud le 5 octobre 1954 à 07:15 heures, "Monsieur NARCY cantonnier a aperçu un nain chevelu qui rentrait dans un curieux vaisseau ressemblant à un cigare situé sous un disque plat entre les deux se trouvait un hublot servant de porte par laquelle le nain s'engouffrant. Des traces, furent trouvées à l'endroit indiqué par le brave homme. En fait le témoin avait tout inventé pour se faire pardonner son retard à son travail."
Il note: "Ce cas est écarté car : Invention du Témoin".
Il indique que la source est "CASAR par Gatti Francis ** http://perso.wanadoo.fr/casar".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 5 octobre 1954 à 07:15 à Mertrud, France, il y avait un disque avec dôme orange dans un champ, de 10m de diamètre. Il y avait un humanoïde de 4 pieds de haut dans un pardessus velu. Le témoin appelé, mais il a réintégré l'engin, a décollé. Il y avait des traces. L'explication est: canular.
Le site ajoute: "on a observé un objet. Traces trouvées. Un disque orange avec dôme, d'environ 10 pieds de large a été observé par un témoin masculin expérimenté dans un champ brièvement (Narcy, A). Un nain velu haut de 4 pieds a été vu."
Le site ajoute: "Le cantonnier Andre Narcy faisait de la moto vers son travail quand il a noté un objet coloré en orange dans un champ. Approchant, il a vu comme étant un disque de 10 mètres avec un grand dôme sur le dessus. Il a marché jusqu'à moins de 100 yards, et a observé un être grand de 4 pieds habillé d'un pardessus très velu. Narcy l'a appelé, mais il est entré de nouveau dans l'engin et a décollé, entraînant un grand "souffle." Sur les lieux, l'herbe a été trouvée écrasée dans un emplacement de 3 mètres, et avait une couleur laiteuse. 12 traces parallèles d'empreintes sphériques ont été également trouvées."
Les sources sont indiquées comme "Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; Lorenzen, Coral E., Flying Saucer Occupants, Signet T3205, New York, 1967; Lorenzen, Coral E., Encounters with UFO Occupants, Berkley Medallion, New York, 1976, ISBN:425-03093-8; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Wilkins, Harold T., Flying Saucers Uncensored, Citadel, 1955; Pereira, Jader U., Les Extra-Terrestres, Phenomenes Spatiaux, Paris, 1974; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Coupures de Journaux; Civilian Saucer Intelligence-New York; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Hatch, Larry, internet data; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database".
[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 5 octobre 1954 à 07:15 à Mertrud, France, un nain velu a grimpé à bord d'un engin, qui s'est composé d'une section en forme de cigare sous un disque plat. L'explication est: canular.
Le site ajoute: "un cantonnier, Mr. Narcy, a vu un objet près de la route entre Voillecomte et La Neuville. Dans un rapport à la police, il a déclaré qu'il a vu un nain velu porter une veste bien ajustée orange pour grimper à bord de l'engin, qui s'est composé d'une section en forme de cigare sous un disque plat. Entre les deux sections il y avait un genre de hublot par lequel l'entité est entrée dans l'objet. Des traces ont été trouvées à l'emplacement."
Le site commente: "on a observé un objet. Des effets physiologiques ont été notés. Un témoin masculin expérimenté a observé une soucoupe orange dans un champ. Un nain a été vu."
Les sources sont indiquées comme "Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Coupures de Journaux."
[Ref. tst1:] MAGAZINE "TOP SECRET":
Un article non signé dans le magazine sensationnaliste "Top Secret" prétend que "dès le début de l'année 1953, l'armée de l'air, la DST et la police de l'air ont pris le sujet des soucoupes volantes très aux sérieux" et que "en coulisses les services secrets français ont accordé la plus haute importance" aux témoignages qui "remontaient de la base au sommet de l'état par l'intermédiaire de la gendarmerie" et que les forces aériennes comme "de la plus haute importance" la question de savoir si les ovnis étaient "d'origine humaine ou extraterrestres".
Le magazine explique quand dans son précédent numéro il a montré que l'ingénieur français René Couzinet préparait le "premier vol officiel" de la "soucoupe volante française" pour 1956, et qu'en 1954 les soucoupes volantes faisaient la "UNE" des journaux.
Le magazine indique que le 6 octobre 1954 à Mertrud en Champagne-Ardenne, un cantonnier de cette ville a vu le pilote d'une soucoupe volante qui "correspond à tous les critères du pilote 'type' de ces engins", petit, couvert de poil et qui s'enfuit dans son engin dès qu'il voit le témoin.
Le magazine reproduit ensuite le texte du journal La Haute Marne Libéré [hml1].
Le magazine indique ensuite qu'il "analyse" les faits, indiquant dans ce paragraphe que le témoin M. Marcy était à 200 mètres de la soucoupe, et que puisqu'il parle d'orang-outang il n'y a "aucun doute", c'était "bien un singe" couvert de poils et sans vêtements. L'orang-outang est remonté dans la soucoupe quand le témoin a crié dans sa direction et l'engin s'est élevé verticalement en laissant échapper par dessous une légère fumée, et la soucoupe n'a pas laissé de trace au sol, il n'y a pas eu de rayon paralysant ni de trace d'huile mais une "grosse interrogation sur la technologie mise en jeu".
Le magazine indique ensuite que l'on utilise des singes pour tester des engins spatiaux, mais puisque des orang-outangs ne pourraient pas piloter, la soucoupe devait être automatique ou pilotée à distance. Des photos de singes utilisés en 1961 comme occupants de fusées sont montrées. Il est ensuite demandé si cela est crédible, noté que ce serait risqué, et conclut après brèves citations d'autres cas que dans "notre prochain dossier nous verrons qu'en matière d'ufologie rien n'est simple".
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:
5 octobre 1954, 0715hrs.
MERTRUD (HAUTE MARNE : FRANCE)
Un cantonnier, Mr Narcy, a vu un objet près de la route entre Veillecoate [sic] et La Neuville. Dans un rapport de police, il a dit qu'il a vu un nain poilu portant une veste moulante orange, monter à bord d'un objet qui comportait une section en forme de cigare sous un disque plat. Entre les deux sections il y avait une sorte de hublot, par lequel l'entité est entré dans l'objet. Des traces ont été trouvées sur le site. Selon Jacques Bonabot citant une recherche par Jimmy Giraud et Mr Dubois cette histoire était un canular. Jacques Vallée dans FSR 10, 3 p22 l'a également étiquetée canular.
Vallee cas 198, citant Le Parisien 7 octobre 1954 + Combat + L’Aurore + France Soir 8 octobre 1954, Journal du Dimanche 10 octobre 1954.
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*5 oct. 1954 - Mertrud, France. Un membre d'équipage de route, Mr. Narcy, a vu un objet près de la route entre Voillecomte et La Neuville à 07h15 du matin. Dans un rapport à la police, il a déclaré avoir vu un nain chevelu portant une veste orange serré veste monter à bord de l'engin, qui se composait d'une section en forme de cigare sous un disque plat. Entre les deux sections il y avait une sorte de hublot à travers lequel l'entité est entrée dans l'objet. Des traces ont été trouvées sur le site. (Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 218, cas N°198).
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: Mertrud France
Date: 5 octobre 1954
Heure: 0715A
Le cantonnier André Narcy allait au travail à moto quand il a remarqué un objet de couleur orange dans un champ. S'approchant, il a vu qu'il s'agit d'un disque de 10 mètres avec un grand dôme sur le dessus. Il marcha jusqu'à moins de 100 mètres, et a observé un être grand de 4 pieds vêtu d'un manteau très poilu. Narcy l'appelé, mais il rentra dans l'engin et a décollé, provoquant un vaste "souffle". A l'endroit de l'herbe a été trouvée écrasée dans un carré de 3 mètres, et avait une couleur laiteuse. 12 pistes parallèles d'empreintes sphériques ont également été trouvées.
Source: Jacques Vallee 198.
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
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N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19540929 | 29.09.1954 | Wassy | France | |||||||
19540929 | 29.09.1954 | Wassy | France | 20.00 | NL | |||||
19541005 | 05.10.1954 | Wassy | France | Morning | RR III | |||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | |||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Wassy | France | Morning | RR III | |||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541008 | 08.10.1954 | Mertrud | France | RR III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Voillecomte | France | CE III | ||||||
19541005 | 05.10.1954 | Voillecomte | France | |||||||
19541005 | 05.10.1954 | Voillecomte | France | CE II | ||||||
19541007 | 07.10.1954 | Reims | France | 02.00 | CE III |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
5 octobre 1954. 0715hrs.
MERTRUD (HAUTE MARNE : FRANCE)
Un cantonnier, Mr Narcy, a vu un objet près de la route entre Veillecoate [sic] et La Neuville. Dans un rapport à la police il a dit qu'il a vu un nain poilu une veste orqnge moulante, grimper à bord d'un objet which qui comprenait une section en forle de cigare sous un disque plat. Entre les deux sections il y avait une sorte de hublot, à travers lequel l'entité est entré dans l'objet. Des traces ont été trouvées sur le site. Selon Jacques Bonabot citant une recherche par Jimmy Giraud [sic] et Mr Dubois cette histoire était un canular. Jacques Vallee dans FSR 10, 3 p22 l'a aussi classé comme canular.
Cette image montre les témoins Oldut (à gauche) et Narcy (à droite), avec une "reconstitution" de ce qu'ils auraient vu faite par le dessinateur du journal "d'après les descriptions et croquis faits par ces témoins", et en titrant que les deux hommes "ne se connaissaient pas". L'image est parue dans le magazine "RADAR", le 11 octobre 1954:
Canular par le témoin.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Mertrud, Haute-Marne, Narcy, objet, route, Voillecomte, La Neuville, occupant, humanoïde, nain, chevelu, orange, vêtement, cigare, disque plat, hublot, traces, atterrissage, farce, police, canular
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 25 mars 2003 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 5 janvier 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr1], [lhh1], [djn1], [jbu1], [uda1], [uda2]. |
1.1 | Patrick Gross | 31 décembre 2009 | Addition [tst1]. |
1.2 | Patrick Gross | 14 février 2010 | Addition [tps2]. |
1.2 | Patrick Gross | 9 avril 2010 | Addition [lcn1]. |
1.3 | Patrick Gross | 12 avril 2010 | Addition [lml1]. |
1.4 | Patrick Gross | 22 juin 2010 | Additions [jve5], [jve6], [hws2]. |
1.5 | Patrick Gross | 18 août 2010 | Addition [rre1]. |
1.6 | Patrick Gross | 30 octobre 2011 | Addition [jbu2]. |
1.7 | Patrick Gross | 14 août 2013 | Addition [prn1]. |
1.8 | Patrick Gross | 19 septembre 2014 | Additions [lpl1], [hml1], [nip1], [tai1]. |
1.9 | Patrick Gross | 27 septembre 2014 | Additions [lhm1], [usa1], [jpa1], [jve7], Image. |
2.0 | Patrick Gross | 9 décembre 2016 | Additions [gbr1], [lgs1], [ubk1]. |
2.1 | Patrick Gross | 24 décembre 2016 | Additions [pce1], [isb1]. |
2.2 | Patrick Gross | 5 janvier 2017 | Addition [fso1]. |
2.2 | Patrick Gross | 28 février 2017 | Addition [rll1]. |
2.3 | Patrick Gross | 19 septembre 2017 | Addition [msr1]. |
2.4 | Patrick Gross | 2 mars 2020 | Additions [nnm1], [ads1], [ioi1], [g52], [rre1], [krs1], [lhh1], [prn2]. |
2.5 | Patrick Gross | 23 avril 2020 | Additions [nll1], [nmn1]. |
2.6 | Patrick Gross | 15 mai 2020 | Addition [nnm2]. |
2.7 | Patrick Gross | 22 mai 2020 | Addition [jps1]. |
2.8 | Patrick Gross | 10 juin 2020 | Addition [nll2]. |
2.9 | Patrick Gross | 27 juin 2020 | Addition [jpc1]. |
3.0 | Patrick Gross | 3 juillet 2020 | Addition [lib1]. |
3.1 | Patrick Gross | 27 novembre 2021 | Addition [bbr1]. |
3.2 | Patrick Gross | 17 mars 2022 | Additions [jsx1], [ldl1]. |
3.3 | Patrick Gross | 24 avril 2022 | Additions [gqy2], [ldl2], [gep1]. |
3.4 | Patrick Gross | 5 mai 2022 | Additions [clu1], [tps1]. |
3.5 | Patrick Gross | 9 juin 2022 | Addition [agd1]. |
3.6 | Patrick Gross | 25 juin 2022 | Additions [jve8], [mft3]. |
3.7 | Patrick Gross | 6 juillet 2022 | Addition [gab1]. |