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Référence pour ce cas: 21-Oct-54-Saint-Remy.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. lle1:] JOURNAL "LA LIBERTE DE L'EST":
Saint-Remy (de nos envoyés). -- Enfin, un témoignage précis, formel, étayé et circonstancié à verser au volumineux dossier des "soucoupes volantes".
Un homme a vu l'engin, il est passé tout près, à le frôler. mieux, il a pu bavarder - qu'on nous pardonne l'aimable euphémisme - avec son occupant qui, le tenant en joue avec son revolver, lui a posé quelques questions. Comme nous sommes loin du pacifique baiser donné au brave paysan corrézien par son anonyme et mystérieux visiteur!
Et voilà détruite du coup la légende des Martiens, Uraniens et autres Saturniens qui, dégringolant des espaces sidéraux, s'en viennent visiter avec une inquiétante fréquence la vieille planète qui a pour nom Terre.
Ici, dans le cas qui nous intéresse, nous ne trouvons pas trace des traînées lumineuses ou fluorescentes qui semblent emprunter aux enseignes des grands magasins, et qui font partie de l'arsenal classique soucoupien.
Une soucoupe? Pour sûr, puisque notre témoin l'affirme avec une inébranlable conviction, il en eut une; mais elle n'était pas lumineuse. Et c'est là qu'est l'originalité de la chose.
Mais relatons l'histoire telle que nous l'a confiée M. Louis Ujvari, âgé de 40 ans, originaire de Slovaquie (ça se trouve vraiment bien puisqu'il parlait la langue du visiteur) et qui, après avoir pas mal bourlingué à travers le monde et tiré une dizaine d'années à la Légion Etrangère, s'est fixé à Saint-Rémy depuis trois ans.
UN HOMME ETAIT LA
REVOLVER AU POING
M. Ujvari (prononcez Ouillevarie) occupe avec sa femme et ses cinq marmots une petite ferme isolée, au lieudit "Le Las", en bordure de la route pittoresque qui mène de Saint-Rémy à la vallée de Fraispertuis.
L'ancien légionnaire travaille aux établissements Derey, matériaux de construction à Etival, où il coule des parpaings.
Dur métier. Il doit être sur son chantier à 3 h. du matin.
Et c'est pour cette raison que jeudi, à 2 h. 30, il quittait son logis pour se rendre sur son lieu de travail.
Après avoir roulé sur sa bicyclette sur quelques centaines de mètres, il dut mettre pied à terre: le chemin est en effet en voie de réfection et la chaussée hérissée d'un tapis de pierres ne se prête pas à la circulation sur un vélo.
Il poussait donc sa machine à la main, se tenant du côté droit du chemin, lorsqu'il aperçut, se détachant dans la pénombre, une silhouette.
Un ordre bref, qu'il ne comprit pas, mais qu'il sur traduire, le cloua sur place.
L'ancien légionnaire Ujvari, qui a souventes fois affronté la mort de près, ne trembla pas et attendit.
C'est alors que l'inconnu s'avança vers lui, le tenant sous la menace d'un revolver.
La rencontre était singulière et imprévue...
UN LANGAGE INCONNU
Dirigeant toujours son arme sur notre homme, notre mystérieux noctambule, dont les intentions ne paraissait pas autrement pacifique, s'adressa à lui dans un langage totalement inconnu. Ujvari, nous l'avons dit, a bourlingué sous toutes les latitudes. Il pratique pas mal de langues, possédant comme tous ses compatriotes une remarquable facilité à s'assimiler des dialectes étrangers.
Mais il resta coi. Bécause: il ne comprenait pas un traître mot de tout ce que lui demandait son interlocuteur.
"SUIS-JE EN ESPAGNE OU EN ITALIE?"
Il eut une inspiration de génie: il se hasarda à annoncer à celui-ci qu'il connaissait le russe.
Et voilà que son "Martien" le colloqua dans cette langue qu'il connaissait parfaitement.
"A coup sûr, pensa Ujvari, j'ai affaire à un Russe."
La conversation fut brève:
"Où suis-je, demanda l'inconnu? En Espagne ou en Italie?"
L'ex-légionnaire le détrompa, lui précisant qu'il se trouvait à Saint-Rémy, en France, Vosges, arrondissement de Saint-Dié.
"A combien de la frontière allemande?" demanda encore le "Russe".
Ujvari donna la précision demandée: à 100 kms du Rhin à vol d'oiseau.
"IL N'EST PAS 2 h. 30
MAIS 4 h. !"
Après quoi, l'inconnu s'enquit de l'heure.
"2 h. 30", lui fut-il précisé.
C'est alors que l'homme, faisant passer dans sa main gauche son revolver et tenant toujours son interlocuteur en joue, fouilla dans la poche intérieure de son blouson et en tira une montre.
"Tu mens, dit-il rudement, il est 4 h. !"
Sans doute le fils de la lointaine Russie avait-il réglé sa montre à l'heure de Moscou...
Une question encore:
"A combien et dans quelle direction se trouve Marseille?"
L'ouvrier crut comprendre du moins qu'il s'agissait de l'antique Phocée, l'inconnu ayant approximativement prononcé "Marsilla."
Il fournit encore le renseignement avec précision.
Là s'arrêta l'entretien.
UNE SOUCOUPE ETAIT
POSEE SUR LA ROUTE
"Va, maintenant!"
Ujvari s'exécuta. Suivi de son garde du corps qui le tenait toujours en respect, il avança sur la route.
Et voici qu'il comprit enfin son invraisemblable, son extraordinaire aventure: Il aperçut une soucoupe, une de ces fameuses et
mystérieuses soucoupes volantes, dont on parle tant dans les journaux! L'engin, haut de 1 m 60 environ et d'un diamètre de trois mètres, était posé sur la chaussée.
Jusqu'alors, dans l'obscurité, il avait cru reconnaître la silhouette d'une auto ou d'une camionnette...
DEUX ASSIETTES
ACCOLLEES
ET UNE COUPOLE
PAR-DESSUS
Notre homme, pas encore revenu de sa surprise, passa tout près de la soucoupe qu'il frôla. Il eut bien la tentation de s'arrêter, de toucher l'engin, de couleur gris foncé autant qu'il put en juger. Mais il sentait le canon du revolver près de ses épaules. Il poursuivit.
Il avait eu le temps de fixer dans sa mémoire la forme exacte de la soucoupe: deux énormes assiettes accolées et, fixée sur la partie supérieure, une coupole de laquelle sortait une sorte d'antenne se terminant par des ailettes en forme de tire-bouchon.
"Je dépassais la coupole de la tête", a pu nous préciser M. Ujvari.
"ET MAINTENANT
ADIEU
Poussant son vélo à la main, l'ancien légionnaire, toujours escorté de l'inconnu, parcourut une trentaine de mètres.
"Et maintenant, adieu!"
L'occupant de la soucoupe, nanti des renseignements qu'il avait sollicité, brusqua l'instant de la séparation.
Louis Ujvari enfourcha son vélo et il détala.
Mais il s'arrêta à la hauteur de la première maison, après avoir roulé sur environ 200 mètres.
Allait-il alerter les villageois? Prévenir le maire?
LA SOUCOUPE S'ENLEVE
A LA VERTICALE
Il n'en eut pas le temps. Un phare venait de s'allumer à la surface de la coupole, projetant son faisceau lumineux à la verticale.
Quelques secondes plus tard, le témoin de l'effarante scène entendit un bruit de moteur, plus exactement un sifflement qui s'amplifiait. Et il vit la soucoupe s'élever lentement à la verticale, tel un hélicoptère. A une dizaine de mètres au-dessus du sol, l'engin vira, accéléra sa vitesse et disparut, cap sur Saint-Dié.
Le pilote avait alors éteint le phare et la soucoupe ne laissait absolument aucune traînée lumineuse.
Ujvari vit l'étrange "toupie" disparaître, après l'avoir suivie des yeux pendant une demi-minute.
PAS DE TRACES
Il retourna sur ses pas, et à la lueur de son briquet, tenta de retrouver sur la chaussée des traces de l'engin à l'endroit où il s'était posé.
Mais il ne devait rien découvrir. La soucoupe n'avait laissé aucune marque imprimée sur le sol.
UN HOMME DE TAILLE
MOYENNE PORTANT
UN BLOUSON
De son mystérieux Yvan, l'ex-légionnaire a pu camper la silhouette suivante: un homme d'une taille de 1 m 65, de forte corpulence, portant un pantalon de toile, un blouson à col largement ouvert, fourré de peau, un bonnet du genre passe-montagne en drap et des souliers dont les semelles sonnaient sur les pierres de la chaussée.
L'AUTORITE ALERTEE
Ujvari fit naturellement part à ses compagnons de travail, dès son arrivée sur le chantier, de son incroyable aventure.
Il fut traité de farceur par les uns, de visionnaire par les autres.
Mais il mit tant de conviction à narrer par le menu les détails de la scène qu'il venait de vivre que les sceptiques se laissèrent ébranler.
Ce n'est pourtant qu'hier que le maire de Saint-Rémy, M. Armand Cunin, eut vent de l'affaire qui s'ébruita.
Les gendarmes de Raon-l'Etape furent prévenus et vinrent enquêter sur place. Peu après, le commissaire des Renseignement Généraux d'Epinal, M. Moleur, accompagné de deux inspecteurs, venait à son tour interroger Ujvari. Celui-ci refit très fidèlement le récit de son aventure nocturne, mimant les gestes de l'occupant de la soucoupe.
Illuminé ou plaisantin?
Ou alors témoin et acteur d'une véridique et authentique, autant qu'incroyable aventure qui jetterait une lumière nouvelle sur l'origine de ces mystérieux engins qui semblent sillonner le ciel?
Disons-le: l'ancien légionnaire ne passe pas pour être un visionnaire. Il a les pieds sur terre et ses déclarations ont été accueillies avec un certain crédit dans les milieux des enquêteurs.
D'aucun penseront qu'il a pu à son aise inventer cette histoire. Le détail du décollage, des horaires des deux montres ne manque pas de frapper. Il vient en tout cas apporter une vraisemblance au récit d'Ujvari... A moins que ce dernier n'ait utilisé pour authentifier son récit sa connaissance de l'existence des fuseaux horaires.
ENGIN A REACTION
NUCLEAIRE?
En tout état de cause, on s'intéresse vivement à l'affaire dans les milieux officiels.
Si l'ancien légionnaire a dit vrai, la fable des aéronefs et autres cigares volants dans les espaces intersidéraux aurait vécu.
Les soucoupes ne seraient en définitive que des engins basés sur notre vieille planète et ne quittant pas son ciel.
Leur existence semblerait démontrer que la propulsion par réacteur dispose d'une source d'énergie autre que le carburant jusqu'alors utilisé, mais bien plutôt d'une énergie nucléaire.
Jean THERNIER
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
EPINAL, 22 octobre. -- Le dossier des soucoupes volantes vient de s'enrichier d'un nouveau témoignage dû à un ouvrier de la montagne vosgienne, M. Louis Ujvari. Celui-ci, ancien légionnaire d'origine slovaque, âgé de 40 ans, travaille dans un établissement industriel, chaque matin à partir de 3 heures.
Mercredi matin, vers 2 h. 30, alors qu'il se rendait à son travail, il rencontra un individu porteur d'une revolver qui, dans une langue inconnue, lui intima l'ordre de s'arrêter.
Ujvari, parlant plusieurs langues, il proposa le russe et put ainsi engager une conversation avec l'individu qui, visiblement, cherchait à situer l'endroit où il se trouvait.
L'inconnu, qui était de forte corpulence, taille environ 1 m. 63, portait un blouson de couleur vive sur lequel l'ouvrier put remarquer la présence aux épaules d'objets brillants.
La conversation terminée, l'homme donna à Ujvari l'ordre d'avancer, toujours sous la menace du revolver.
C'est alors que l'ouvrier aperçut, posé sur la route, un mystérieux engin: la soucoupe avait la forme de deux assiettes posées l'une sur l'autre. Il en émergeait une sorte de périscope. L'engin faisait environ 1 m. 60 de hauteur et 2 m. 50 de diamètre.
L'ouvrier entendit son interlocuteur lui dire assez brièvement au revoir et continua son chemin; il s'arrêta à une centaine de mètres et alors un phare vertical trouait la nuit. Le mystérieux engin se dirigea vers le dus où l'ouvrier put le suivre des yeux durant environ 500 mètres.
Ujvari n'avait osé parler à personne de sa rencontre mystérieuse. Ce n'est qu'hier qu'il alerta le maire de sa commune, puis les gendarmes. Une enquête est actuellement en cours.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Epinal, 22 octobre.
Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. Louis Ujvani [sic], 40 ans, a raconté aujourd'hui aux gendarmes de Raon-l'Etape que mercredi dernier, vers 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son travail, il avait été interpellé sur la route par un inconnu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise portant sur les épaules des insignes brillants.
L'homme parlaient une langue inconnue. M. Ujvani, de nationalité tchèque, essaya à tout hasard de parler russe. Son interlocuteur le compris parfaitement. "Ou suis-je? - lui demanda-t-il - en Italie ou en Espagne?" Ils s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, puis demande à l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 2 h. 30, l'homme sorti de son blouson une montre qui marquait 4 heures du matin.
Il donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt Ujvani aperçut au milieu de la route un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, dont émergeaient une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil qui avait environ 1 m. 50 de haut et 2 m. 50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais en se retournant de temps à autre, M. Ujvani plus voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de machine à coudre. Parvenu à une altitude de 50 mètres il prit l'horizontale et disparut en direction du sud.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
De notre envoyé spécial Maurice Goffinet: Si l'on veut prendre au sérieux les déclarations que nous a faites M. Lazlo Ujvari de Saint-Remy (Vosges), il n'y aura bientôt plus de mystère quant à leur origine, du moins, le secret de leur fonctionnement sera peut-être bien, lui aussi, percé, quelque jour ou quelque nuit, puisqu'il est établi que ces engins étranges atterrissent de préférence dans l'obscurité, quitte à surgir brusquement devant le capot d'un automobiliste ébahi ou à troubler le tranquille pédalage d'un inoffensif cycliste.
Jeudi matin, donc, il pédalait sur le vicinal domaine que relie les Basses-Pierres à Saint-Remy. C'était une matinée comme les autres. "Le ciel était nuageux, nous dit M. Ujvari, il y avait assez fréquemment des coulées de lune qui permettaient de distinguer la campagne dans certains rayons. Ma dynamo ronflait. Mais j'ai dû bientôt mettre pied à terre. A 30 mètres environ de mon domicile la route est en réfection et j'étais gêné par des cailloux non cylindrés. Je contournais le bois qui longe la route lorsqu'une silhouette se dressa devant moi. L'homme était de taille moyenne et plutôt "potelé" (sic). Vêtu d'un blouson à col châle, d'un pantalon long et de souliers à semelle dure sans doute, car ses pas résonnaient sur le sol. Sur la tête, il avait un casque, genre casque de motocyclistes, mais qui devait être recouvert d'une matière mate car il ne brillait pas. Ce qui brillait par contre, c'était une sorte de galon que l'homme portait à chaque épaule. Il est venu à moi carrément et m'a interpellé "Halte", un mot presque international, fut sa première parole. Le reste fut dit dans un langage incompréhensible pour moi. M. Ujvari précise encore que la voix du personnage était d'un registre aigu "comme une voie de femme".
"Je me suis arrêté net", poursuivit M. Ujvari. Je ne pensais guère trouver quelqu'un sur ma route à une heure pareille. L'être s'est avancé encore vers moi et se trouvait environ à 1m50. C'est alors que j'ai vu qu'il avait en main (et M. Ujvari, est formel sur ce point) un révolver. Je ne comprenais toujours rien à ce qu'il me racontait, et je lui ait dit". Ici une parenthèse s'impose: M. Ujvari né en Tchécoslovaquie il y a quarante ans. Il parle notre langue presque parfaitement et aussi la plupart des langues slaves, outre l'allemand et l'espagnol. Il doit ses connaissances polyglottes à dix ans de légion étrangère qui lui ont permis de côtoyer des hommes de toutes nationalités.
Mais laissons-le poursuivre son récit:
"Décidé à savoir ce que me voulait ce personnage armé, je lui ait dit en russe: Je parle russe".
- Moi aussi, m'a-t-il répondu à ma grande stupéfaction et en ajoutant aussitôt dans la même langue: "Où vas-tu bonhomme?"
Je lui ai expliqué que je prenais mon travail à Etival. Il m'a demandé l'heure. Je sortis mon oignon: 2h30 ai-je répondu. L'homme a changé son pistolet de main pour sortir, lui aussi, une montre.
- Ce n'est pas vrai, il est quatre heures.
Il a fallu que je lui explique qu'il était bien chez nous 2h30 puisque je travaillais à partir de 3h.
- Où est-on ici? En Espagne ou en Italie?
M. Ujvari ne cache pas que cette question l'a tout d'abord vraiment interloqué. Il pensait avoir affaire à un automobiliste étranger en panne. La première idée - cocasse - qui lui vint, s'est que l'homme s'était dès lors singulièrement égaré!
- Nous sommes en France, répondit-il.
- Où en France?
- A 100 kilomètres de la frontière allemande, à 100 kilomètres de Strasbourg.
- Est-ce loin de Marseille?
- 900 kilomètres, dit M. Ujvari, qui était bien loin alors des célèbres "blagues marseillaises".
- Va maintenant, fit l'homme en ouvrant la route à M. Ujvari.
Celui-ci n'avait pas envie de se le faire dire deux fois.
Mais une certaine curiosité le poussant, il s'aventura à demander toujours en langue russe à son étrange interlocuteur, d'où il venait. Mais l'homme semblait peu disposé a perdre son temps en vaines confidences. Va, va ne cessait-il de dire, en poussant M. Ujvari au bout de son arme.
C'est alors qu'ayant marché - bicyclette à la main - sur trente mètres environ, M. Ujvari eut tout à coup un choc au coeur.
La route étroite était barrée par un engin que M. Ujvari avait pris tout d'abord pour une automobile. "Mais je ne voyais pas de roues, et au fur et à mesure que j'approchais je distinguais ce qu'il faut bien appeler une soucoupe sur le fond du ciel: une coque en forme d'assiette ou plutôt deux assiettes accolées par les bords. Le tout en position légèrement inclinée. Je n'ai pas distingué de pied. Dans l'axe vertical se dressait au-dessus de la machine, une tige portant des ailettes".
"La soucoupe avait à première vue, un diamètre de 2m50 et une hauteur de 1m60. La tige à ailettes, grosse comme un manche à balai, mesurait environ 60 centimètres de longueur". Sur la couleur, M. Ujvari est peu renseigné. Il faisait nuit. L'engin lui a paru être métallique et gris foncé. En tout cas, aucune lueur ne s'en échappait.
"Je suis passé à un mètre, 1m50 de ce "truc" nous dit M. Ujvari et le personnage n'avait pas envie que je m'attarde. Il m'a réaccompagné jusqu'à 30 mètres au-delà de la route. Son dernier mot a été "sbogen". ("Adieu" en Russe)."
Ayant poursuivi son chemin pendant 200 mètres encore, M. Ujvari s'est arrêté et se retournant il a vu un faisceaux lumineux vertical comme celui d'un phare puissant braqué vers le ciel, s'élever de l'emplacement où il avait aperçu la soucoupe.
"J'ai entendu, poursuit-il la machine "ronronner comme un chat" c'est-à-dire guère plus fort que le moteur d'un scooter entendu à pareille distance. Puis je l'ai vue, grâce à son projecteur, s'élever à la verticale à une vitesse énorme et le phare s'est éteint tandis qu'il disparaissait vers le sud". M. Ujvari ne cache pas qu'il se pinça pour savoir s'il n'avait pas rêvé. Quitte à arriver en retard à son travail il revint sur l'emplacement de la soucoupe. Il ne subsistait rien du passage de l'étrange engin. Il eut alors l'idée d'alerter quelqu'un au village: "Mais, dit-il, j'ai eu peur qu'on me prenne pour un fou, à réveiller les gens à pareille heure".
Inutile de dire que son récit, un peu plus tard, obtenait un certain succès auprès de ses camarades de travail.
De gendarmerie à section, de section à commandement, le message des gendarmes de Raon-l'Etape passait son chemin.
"Encore une histoire de soucoupe" s'esclaffent les téléphonistes. Nous devons dire en toute impartialité qu'à Saint-Remy on rit désormais beaucoup moins.
On y connaît M. Ujvari, père de famille, comme sobre, travailleur et non sujet à des illusions, d'ailleurs non compatibles avec son passé militaire.
Les gendarmes ont enquêté très sérieusement sur le phénomène soucoupe. Sur la route, ils n'ont malheureusement trouvé aucune trace d'atterrissage.
Au cours d'un long interrogatoire, M. Ujvari n'a pas varié d'un point dans ses déclarations. "Si seulement, nous avions été deux", répète-t-il.
Il est d'ailleurs un élément secondaire - oh tout à fait - qui a une grosse importance quant au crédit qu'on peut apporter aux déclarations de M. Ujvari. La vache de ce brave homme est très malade depuis quelques jours, et son propriétaire est assez obsédé par cette tuile, pour prétendre comme étant bien accessoire sa rencontre avec le "Martien" (!) qui parlait russe...
"Vous n'allez pas me faire perdre son temps encore une fois avec cette soucoupe. J'ai eu les gendarmes assez longtemps ce matin. il faut que je soigne ma bête. Si elle crève, ça me fait 120.000 francs de perdus... vous comprenez?"
Tel fut l'accueil que nous réserva M. Ujvari alors qu'en compagnie de M. Cunin, maire de Saint- Remy, nous allions l'interviewer. Nous parvînmes à l'attendrir cependant et ce fut pour entendre l'étrange récit qu'on vient de lire.
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. Ujvari, 40 ans, vient de raconter aux gendarmes de Raon-l'Etape que, mercredi dernier, vers 3 heures du matin, il avait été interpellé sur la route par un inconnu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson gris, orné sur les épaules d'insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvari, de nationalité tchèque, essaya de parler russe. Son interlocuteur le comprit parfaitement. "Où suis-je, demanda-t-il, en Italie, en Espagne?" Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, et de l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 3 h. 30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 heures du matin.
Puis, l'inconnu donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt Ujvari aperçut au milieu de la route un engin ayant la forme de deux assiettes renverséEs l'une contre l'autre, d'où émergeait une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil, qui avait environ 1 m. 50 de haut et 2 m. 50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais, en se retournant de temps à autre, M. Ujvari put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de machines à coudre. Parvenu à une altitude de 500 mètres, il prit l'horizontale et disparut en direction du sud.
M. Ujvari a précisé que l'inconnu était coiffé d'un casque semblable à celui d'un motocycliste. Il tenait un revolver à la main.
Son dernier mot à l'adresse de M. Ujvari fut "adieu" en russe.
Vendredi soir, à Binic, un passant a alerté les habitants de la rue Wilson pour les informer qu'il venait de voir un petit homme tout couverts de poils. Plusieurs habitants partir à la rencontre du "Martien" qui semblait les attendre. Arrivée à quelques mètres, la délégation se rendit compte qu'il s'agissait d'une bouteille à gaz!
On se demande si le passant n'en avait pas vidé une de trop!
La guerre des mondes n'a pas eu lieu à Anzin. Une fausse alerte avait inquiété de nombreuses personnes qui crurent... vendredi soir, à une invasion de "Martiens".
Il était 22 heures environ quand quelques promeneurs qui circulaient avenue Anatole-France virent des points lumineux dans le ciel.
Une personne, saisie de frayeur donna l'alarme au commissariat de police, tandis que des sapeurs-pompiers, de service dans un cinéma, accourairnt aux cris poussés dans la rue par les témoins des étranges apparitions.
Les soucoupes allaient de plus en plus vite et menaient une ronde infernale, au grand émoi des passants qui s'attendaient à leur atterrissage. Un sapeur-pompier empêcha même des automobilistes de rouler avec leurs phares allumés, afin de ne pas servir de point de repère aux "Martiens".
Dix minutes plus tard, on s'aperçut qu'il s'agissait de reflets lumineux sur des isolateurs en verre placés en haut d'un pylône d'une ligne électrique à haute tension.
Revenant d'une tournée de surveillance, M. Albert Tilly, garde-champêtre à Ecury-sur-Coole (Marne), aperçut un engin volant à très grande vitesse. Il était de forme allongée et éclairé à l'intérieur. L'engin se déplaçait sans aucun bruit et à une allure quatre fois supérieure à celle d'un avion à réaction, laissant derrière lui une traînée rouge de 50 mètres environ.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD ECLAIR":
JUSQU'ICI, le seul mot prononcé par un "Martien" avait été "Gasoil". C'est un cheminot qui nous l'avait rapporté. Les autres témoignages avaient parlé de langue inintelligible. Le progrès est constant. Lisez plutôt:
Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. Louis Ujvari, 40 ans, a raconté hier aux gendarmes de Raon-l'Etape que, mercredi dernier, vers 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son travail, avait été interpellé sur la route par un individu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise, portant sur les épaules des insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvari, de nationalité tchèque, essaya à tout hasard de parler russe. Son intelocuteur le comprit parfaitement: "Oui suis-je, lui demanda-t-il, en Italie ou en Espagne?" Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, puis demanda l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 2 h. 30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 heures du matin.
Il donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt, Ujvari aperçut au milieu de la route, un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, dont émergeait une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil, qui avait environ 1 m 50 de haut et 2 m 50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais en se retournant de temps à autre, M. Ujvari put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de machine à coudre. PArvenu à une altitude de 500 mètres, il prit l'horizontale et disparut en direction du Sud.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
EPINAL. -- Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. Louis Ujvari, 40 ans, a raconté hier aux gendarmes de Raon-l'Etape que, mercredi dernier, vers 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son travail, avait été interpellé sur la route par un individu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise, portant sur les épaules des insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvari, de nationalité tchèque, essaya à tout hasard de parler russe. Son intelocuteur le comprit parfaitement: "Oui suis-je, lui demanda-t-il, en Italie ou en Espagne?" Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, puis demanda l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 2 h. 30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 heures du matin.
Il donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt, Ujvari aperçut au milieu de la route, un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, dont émergeait une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil, qui avait environ 1 m 50 de haut et 2 m 50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais en se retournant de temps à autre, M. Ujvari put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de machine à coudre. PArvenu à une altitude de 500 mètres, il prit l'horizontale et disparut en direction du Sud.
[Ref. lae1:] JOURNAL "L'ALSACE":
Nos confrères d'outre-Vosges parlent de la singu1ière rencontre faite dans la région de Saint-Rémy (Vosges) par un fermier de l'endroit, le nommé Ujvani [sic], mercredi matin vers 3 heures.
Alors qu'il se rendait à vélo à son travail, Ujvani [sic] dut mettre pied à terre sur une portion de chemin actuellement en cours de réfection. A ce moment-là un homme sortit de l'obscurité d'une haie. Il tenait un revolver au poing et s'adressa au cycliste dans un langage que celui-ci ne comprit pas.
Se souvenant alors qu'il avait acquis au cours de ses dix ans de séjour dans la Légion étrangère de sérieuses connaissances de russe, Ujvani se mit à parler dans cette langue. L'homme alors lui répondit en russe, pour lui demander, toujours revolver au poing, s'il se trouvait en Espagne... ou en Italie. Après quoi l'homme se renseigna sur la distance qui le séparait de la frontière allemande. Nanti d'une réponse approximative, il se dirigea vers un singulier engin posé au bord du chemin. On aurait dit deux énormes assiettes métalliques placées bord sur bord et dont le sommet, en forme de coupole, était muni d'une sorte de périscope. Le singulier touriste monta dans l'appareil, lequel prit de la hauteur, en faisant un bruit qui rappelait celui d'une machine à coudre...
Telles sont les déclarations qu'Ujvani a faites aux gendarmes de Raon-l'Etape.
[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":
Près de St-Dié
EPINAL, 23 octobre (dépêche "France-Soir").
Un ouvrier d'une entreprise de matériaux, M. Ujvari, 40 ans, demeurant à Saint-Rémy, dans les environs de Saint-Dié, ancien légionnaire, a rencontré l'autre nuit à la lisière d'un bois un individu vêtu d'une combinaison et coiffé d'un casque de motocycliste qui se tenait à côté d'un engin de 2 ou 3 mètres de diamètre ayant la forme de deux assiettes accolées.
L'ouvrier, qui est Tchèque d'origine, interpella l'homme et fut surpris de l'entendre répondre en russe.
Mais le "Martien" n'était pas d'humeur à poursuivre la conversation. Revolver en main, il "reconduisit" l'ouvrier à distance. Quelques minutes après, M. Ujari entendait un sifflement et apercevait l'engin qui remontait dans le ciel presque à la verticale.
[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":
Les soucoupes volantes viennent-elles finalement de derrière le rideau de fer? La thèse mise en avant par beaucoup depuis longtemps, qui en fait des engins de reconnaissance soviétiques a été renforcée hier par le témoignage d'un tchèque établi dans les hautes Vosges. Louis Ujvari, 40 ans, ouvrier d'usine à St Rémy se rendait à son travail mercredi (20/10/1954) vers 02h30 du matin lorsqu'il rencontra un individu affilé d'un revolver qui s'adressa à lui dans une langue inconnue. Ujvari parle plusieurs langues; il proposa le russe et eut la surprise d'entendre son interlocuteur lui poser dans cette langue plusieurs questions: L'inconnu lui demanda où se trouvait; fit situer l'endroit exact, demanda l'heure exacte, observa que cette heure, 02 h 30, ne correspondant pas avec la sienne 04h 00 et ordonna finalement à l'ouvrier de s'en aller. L'homme était d'environ 1,65 mètres, il portait une combinaison d'aviateur et des chaussures ferrées. Alors que l'ouvrier avançait, précédant son interlocuteur, toujours affilé, de quelques pas. Il vit, posé sur la route un objet étrange, ressemblant à deux assiettes retournées l'une sur l'autre. Il en émergeait une sorte de périscope, l'engin avait 1,60 mètres de hauteur sur 2,50 mètres de diamètre. L'inconnu dit alors en russe au revoir et repartit vers son appareil. L'ouvrier enfourcha sa bicyclette, et n'osa pas se retourner avant d'être à une centaine de mètres. A ce moment un phare vertical trouait la nuit. L'engin s'élevait lentement. Il prit de la hauteur, laissant entendre un bruit comparable à celui d'une machine à coudre. Il n'émettait aucune lueur. Ujvari pu suivre le mystérieux engin sur environ cents mètres, puis ensuite le perdit dans la nuit. L'ouvrier revint alors à l'endroit où était l'engin, mais il ne découvrit aucune trace. Hier, après avoir longtemps hésité, il finit par aller voir le maire de sa localité, auquel il fit le récit de son aventure. Une enquête a été aussitôt ouverte, à laquelle participent deux commissaires des renseignements généraux, qui ont longuement interrogé M. Ujvari.
[...] [Autres observations.]
Article complet disponible ici.
[Ref. ipc1:] JOURNAL "L'INDEPENDANT DU PAS-DE-CALAIS":
Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. L. Ujvari, 40 ans, vient de raconter aux gendarmes de Raon-l'Etape qu'il avait été interpellé sur la route par un inconnu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson gris, ornà sur les épaules d'insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvari, de nationalité tchèque, essaya de parler russe. Son interlocteur le comprit parfaitement. "Où suis-je, demamnda-t-il, en Italie ou en Espagne?" Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, et de l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 3 h. 30, l'homme sortit de son blouson une montre, qui marquait 4 heures du matin.
L'appareil mesurait 1 m. 50 de haut et 2 m. 50 de large. Il avait la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, d'où émergeait une sorte de périscope.
M. Ujvari a précisé que l'inconnu était coiffé d'un casque semblable à celui d'un motocycliste. Il tenait un revolver à la main.
Son dernier mot à l'adresse de M. Ujvari fut "adieu" en russe.
Une fausse alerte avait inquiété de nombreuses personnes qui crurent... à une invasion de "Martiens".
Il était 22 heures environ quand quelques promeneurs qui circulaient avenue Anatole-France virent des points lumineux dans le ciel.
Une personne, saisie de frayeur, donna l'alarme au commissariat de police, tandis que des sapeurs-pompiers de service dans un cinéma, acouraient aux cris poussés dans la rue par les témoins des étranges apparitions.
Les soucoupes allaient de plus en plus vite et menaient une ronde infernale, au grand émoi des patients qui s'attendaient à leur atterrissage. Un sapeur-pompier empêcha des automobilistes de rouler avec leur phares allumés, afin de ne pas servir de point de repère aux "Martiens".
Dix minutes plus tard, on s'aperçut qu'il s'agissait de reflets lumineux sur des isolateurs en verre placés en haut d'un pylone d'une ligne électrique à haute tension.
[Ref. tbg1:] JOURNAL "THE BOSTON GLOBE":
Même Folie Que Pour la Chasse aux Sorcières
PARIS (Reuters) -- Les Français se sont lancés dans l'engouement pour les soucoupes volantes avec tout l'enthousiasme que leurs ancêtres médiévaux ont consacré à la chasse aux sorcières.
Il ne se passe pas un jour sans que la France entière ne parle de "soucoupes volantes", de "cigares volants", de "champignons volants" et de "cloches volantes" pilotées par des sorciers du XXe siècle.
Les villageois s'emparent de fusils de chasse et de fourches et s'en vont vaillamment à la rencontre de toute soucoupe signalée ayant atterri à proximité. La police passe des heures à suivre les signalements.
Les histoires de soucoupes volantes et des spéculations sur leur origine remplissent la presse nationale. Ils ont même chassé le sexe des premières pages de certains hebdomadaires populaires. On a offert une récompense de 1.000.000 francs (environ 2800 $) au lecteur qui enverrait la première photo authentique d'une soucoupe volante.
Le maire de Châteauneuf-du-Pape, village viticole de 1600 habitants, a décrété que toute soucoupe volante qui atterrirait dans son village serait mise en fourrière.
Les histoires de soucoupes volantes proviennent de tous les niveaux et âges de la population.
Quelques privilégiés affirment avoir vu les créatures qui pilotent les soucoupes au-dessus de la France. Ils conviennent généralement que les créatures, généralement considérées comme des Martiens, sont plus petites que les êtres humains et semblent très poilues. La plupart de ces créatures, si elles parlent, émettent des sons inintelligibles, mais certaines se sont faites comprendre en français et même en russe.
Gilbert Lafay, 13 ans, de Chateaubriant, a déclaré avoir vu dans un champ une soucoupe volante pilotée par un homme qui lui a parlé en français.
L'assistant boulanger Pierre Lucas de Loctudy a affirmé avoir rencontré un pilote de soucoupe volante de quatre pieds avec un visage ovale poilu et des yeux gros comme des oeufs de corbeau.
Un ouvrier, Louis Ujvari, a rencontré un pilote de soucoupe volante près d'Epinal qui parlait russe et lui a demandé à quelle distance il se trouvait de la frontière allemande.
Les soucoupes semblent généralement être pilotées par des mâles. Une exception a été signalée par un maître d'école, Mr. Martin, qui a dit avoir rencontré deux belles filles martiennes sur l'île d'Oloron [sic] au large des Côtes Atlantiques Françaises. Elles mesuraient environ quatre pieds et quatre pouces et portaient des casques, des gants et des bottes en cuir.
Les étranges visiteurs de l'espace seraient équipés de "pistolets à rayons" qui figent les témoins sur place avec un effet de choc électrique et immobilisent temporairement les moteurs des automobiles, mais aucun acte vraiment hostile de leur part n'a jusqu'à présent été signalé.
Les Français sont moins bien disposés envers leurs visiteurs non invités et certains accidents se sont produits lors de la chasse aux Martiens. A Sinceny, Jean Faisan a tiré deux coups de feu sur son voisin fermier, Maurice Ruan, qui réparait sa voiture une nuit, manquant de peu sa tête mais endommageant le radiateur.
Faisan a expliqué que lorsqu'il a vu un personnage illuminé par deux lampes, il pensait qu'il était en présence d'un "Martien réparant sa soucoupe volante". Il a couru chercher son fusil de chasse et a tiré.
Dans le village de Troussey, le ramasseur de betteraves à sucre Alexandre Ronneji, qui n'avait pas eu de coupe de cheveux depuis plusieurs mois, a été malmené par une foule qui l'a confondu avec un Martien poilu.
A Tain-l'Hermitage, dans le centre de la France, un vigneron a décidé que son voisin, Mr. Neyret, avait l'air "extraordinaire" dans le crépuscule et l'a attaqué sauvagement, le battant si sévèrement qu'une oreille a été arrachée. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il a découvert que Neyret n'était pas un Martien.
Les caricaturistes de presse et les farceurs ont fait leurs choux gras pendant toute l’affaire. Les journaux et les magazines hebdomadaires populaires remplissent leurs pages de dessins humoristiques sur les soucoupes.
Un travailleur d'un dépôt ferroviaire parisien a fait courir ses camarades à la chasse au Martien en mettant un casque de soudeur avec une lumière verte à l'intérieur.
Mais le roi des farces à la soucoupe a été un mineur à la retraite du village de Beuvry-Les-Bethunes, près de Lille, qui construisait des soucoupes volantes dans son jardin. Il a fait ses "soucoupes" en papier gris sur les principes du ballon à air chaud et mettait le feu à un chiffon imbibé de paraffine à la base. L'air chaud soulevait les "soucoupes", certaines de plus de neuf pieds de diamètre, et elles partaient au gré du vent en montrant les lumières orange et jaunes de leurs flammes.
La police l'a découvert après qu'une de ses "soucoupes" ait atterri près d'une meule de foin et l'ait presque incendiée.
Les tentatives pour expliquer les phénomènes de soucoupe ont varié de "l'hallucination de masse" à la suggestion qu'il s'agit de nouveaux avions expérimentaux construits sous forme de cigare qui peuvent décoller verticalement.
Une autre théorie est que, dans certaines conditions atmosphériques, le carburant d'échappement des avions à réaction se solidifie et peut former des formes de "soucoupes". On a dit que cela atteignait le sol sous la forme d'un matériau caoutchouteux qui se dissolvait au toucher. Un tel matériel aurait souvent été trouvé sur des sites d'atterrissage de soucoupes.
[Ref. gbr1] GRAY BARKER:
Soucoupes russes?
Un pilote de soucoupe volant qui a parlé le russe et demande à quelle distance il était de la frontière allemande a été rapporté par un ouvrier tchèque de St Remy près d'Epinal, France.
L'ouvrier, Louis Ujvari, 40 ans, a dit à la police que le soucoupien, qui pointait un revolver sur lui, était de contitution robuste, portait un casque antichoc et des épaulettes brillantes. Il a demandé s'il était en Italie ou en Espagne, puis a dit au revoir en russe. La soucoupe a ressemblé à "deux assiettes d'air (quoi que ceci puisse être -- l'Ed.) face à face," avec un périscope en sortant. Pendant qu'elle volait vers le lointain elle a fait un bruit comme celui d'une machine à coudre.
[Ref. ous1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":
On n'a pas perdu non plus le souvenir de ce témoin nommé Ujvari, ressortissant d'un état situé au delà du rideau de fer, et prétendant avoir été "contacté", le 21 octobre 1954, à St-Rémy (Vosges), par un être descendu d'une S.V., parlant russe et dont la montre était à l'heure de Moscou...
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
Le 20 octobre 1954 à 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son travail, un ouvrier Tchèque - Lazlo Ujvari - près de Raon-l'Etape (Vosges), fut interpellé par un inconnu de forte corpulence mais de taille moyenne, vêtu d'une espèce de blouson gris, portant sur les épaules des insignes brillants. Il était coiffé d'un casque analogue à celui d'un motocycliste et tenait dans la main une sorte de revolver.
D'une voix très aiguë, l'homme s'exprima dans une langue inconnue. M. Ujvari essaya à tout hasard de parler Russe. Son étrange interlocuteur le comprit parfaitement.
- Où suis-je? lui demanda-t-il. En Italie? En Espagne? Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière Allemande, puis demanda l'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 3 h 30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 heures puis donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt, Ujvari aperçut au milieu de la route un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, d'où émergeait une sorte de périscope. Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil - qui pouvait mesurer 1 m 50 de haut et un diamètre de 2 m 50 - l'inconnu lui ordonna de s'éloigner. L'ouvrier obéit, mais se retourna de temps à autre. Il put voir ainsi l'engin s'élever lentement à la verticale "avec un bruit de machine à coudre". Parvenu à 500 mètres d'altitude, l'appareil prit l'horizontale et disparut en direction du Sud.
L'on constate d'emblée que le comportement de "l'inconnu" n'est point du tout conforme à celui que l'on pourrait prêter à un pilote (Russe) d'appareil expérimental opérant (illégalement) en territoire étranger! Ce comportement n'a même pas de sens!
L'engin de "l'inconnu" étant en parfait état de fonctionnement, l'on ne s'explique guère sa présence sur notre sol. En outre, s'il s'était agi d'une pilote Russe, nous pouvons tenir . pour certain que son premier soin eût été de dissimuler son prototype (révolutionnaire) aux regards indiscrets, Or, ici, c'est précisément le contraire qui se produit! "L'homme" ordonne à l'ouvrier de le précéder afin de lui permettre de voir son appareil! Par ailleurs, peut-on raisonnablement admettre qu'un "pilote d'essai Terrien" puisse s'égarer au point de ne plus savoir s'il se trouve en Italie ou en Espagne ... alors qu'en fait il est en France?
Inadmissibles chez un Terrien, ces errements seraient compréhensibles chez un... Ouranien. Car nous ne voyons pas de quel pays pourrait être venu cet "inconnu" casqué, arborant des insignes brillants sur ses larges épaules, armé d'une sorte de revolver et s'exprimant d'une voix très aiguë, d'abord en langage incompréhensible, ensuite en russe. Un détail nous laisse a· priori perplexe : cet inconnu possédait une montre (en avance de 30 minutes sur l'heure en vigueur en France).
Ce fait n'est cependant pas une preuve de l'origine terrestre de l'énigmatique individu. En effet, les Ouraniens ne peuvent pas ne pas utiliser eux aussi un instrument marquant les heures (selon leurs mesures temporelles propres). Toutefois, si le témoin Ujvari put préciser que ladite montre marquait 4 heures au lieu de 3 h 30 c'est bien parce que les chiffres du cadran étaient des chiffres «Terriens»! Il n'eût évidemment pas pu lire des caractères "Ourauiens"!
Cette constatation logique nous ramène automatiquement à l'explication "naturelle" de l'incident : le pilote était d'origine russe.
Cette explication évidente semble pourtant démentie par le comportement étrange du pilote. Cercle vicieux!... A moins que l'on ne rejette la totalité de ce "témoignage" pour ne conserver que la thèse de la... mystification! Et là encore n'est pas la solution puisque l'interrogatoire de l'ouvrier Tchèque n'a pas permis de conclure à la supercherie. Force nous est donc d'accorder à ce "mystère" le bénéfice du doute...
[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:
20 octobre 1954:
Saint-Rémy (9 km AVDO au SSo.de Raon-l'Etape,près Rte. D32--Vosges): ouvrier tchèque Lazlo Ujvari (engin en forme de 2 assiettes renversées l'une contre l'autre, avec sorte de périscope + "homme" taille moyenne vêtu en gris, parlant le Russe)
[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:
L'auteur indique qu'en pleine nuit à 2:30 du matin Mr. Ujvari, 40 ans, d'origine slovaque, ancien légionnaire, ouvrier aux usines de parpaings Etablissements Deray, part pour son travail à Raon l'Etape, dans les Vosges. Il doit descendre de bicyclette en cours de route et marcher en la poussant à cause de travaux de voirie, quand soudain il est interpellé par un inconnu qui arrive en face de lui et lui lance ce qui ressemble à un ordre incompréhensible et impératif.
Le ton est tel que le témoin s'arrête même sans comprendre, ce qui était prudent car l'inconnu a braqué un revolver. L'homme parle de nouveau, Ujvari ne comprend pas, mais se met soudainement a tout hasard à parler russe et cette fois l'inconnu répond dans la même langue et demande "Où suis-je? En Espagne ou en Italie?" Ujvari lui répond et l'inconnu demande encore "A combien de la frontière allemande?" Puis il demande l'heure, Ujvari répond "2 h. 30", sur quoi l'inconnu tire une montre de son blouson sans lâcher son revolver, regarde l'heure et proteste "tu mens, il est quatre heure". Puis il interroge encore: "A combien et dans quelle direction se trouve Marseille?" Après quoi il ordonne à Ujvari de marcher le long de la route.
Ujvari avait déjà aperçu en avant une sorte d'engin qu'il avait pris pour une auto mais maintenant qu'ils passent tout près à côté, il voir que c'est comme deux assiettes renversées acollées l'une sur l'autre, de couleur gris foncé, surmonté d'une sorte d'antenne en tire-bouchon. L'homme l'escorte encore sur 30 mètres et lui crie "Maintenant, adieu!".
Ujvari part, monte sur sa bicyclette et quand il est environ 200 mètres plus loin, presque à l'entrée du village, il entend derrière lui une sorte de sifflement ou de "bruit de machine à coudre", le bruit du mystérieux engin qui s'envole verticalement puis en oblique.
Michel Carrouges commente qu'on pourrait de là croire que les soucoupes volantes sont russes, que si les détails donnés sont exact Mr. Ujvari est un observateur remarquable, puisqu'il décrit que le costume de l'inconnu était un passe montagne en drap, un blouson à col ouvert et fourré de peau, un pantalon de toile et des bottes dont les semelles sonnaient sur les pierres de la chaussée.
Michel Carrouges note que les conditions de visibilités n'était pas très bonnes, que le temps a été plus court pour l'observation de la soucoupe qu'il a vu sans s'arrêter de marcher, sous la menace du revolver.
Michel Carrouges note que dans ces conditions il aurait pu ne pas voir les pales d'un hélicoptère, qu'il a bien décrit un bruit entendu à 200 mètres et que l'hypothèse d'un hélicoptère Russe ne peut donc être écartée.
[Note: un grand bravo à Carrouges, le premier et le seul depuis, même parmi les auteurs sceptiques, à s'être rendu compte de l'évidence. Comment ne pas vouloir se rendre compte que l'homme est un pilote, d'un pays étranger, ayant le mauvais fuseau horaire, s'étant complètement égaré dans on hélicoptère. Que de sottises a-t-on préféré concocter sur les "extraterrestres absurdes"!]
[Note 2: Ujvari a parlé d'une antenne d'une forme de "tire-bouchon". comme travailleur immigré, il a très bien pu avoir vu le rotor de l'hélicoptère et tenté de trouver les mots en français pour le dire; un rotor, un hélice, c'est en fait une sorte de "tire-bouchon."]
[Ref. mcs2:] MICHEL CARROUGES:
L'auteur cite "Ujvari" comme exemple de cas où la soucoupe ou le pilote sont vus de très près.
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
383 | -006.82821 | 48.38400 | 20 | 10 | 1954 | 03 | 00 | 1 | ST REMY NW ST DIE | F | 0111 | I |
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
291) 20 Octobre 1954, 02:30, Raon-l'Etape (France):
Lazlo Ujvari (40 ans), fut soudain confronté à un homme portant une veste, des bottes et un casque comme un pilote, qui pointa un fusil dans sa direction et dit quelque chose qu'il ne put comprendre. Quand Ujvari lui parla russe, l'homme répondit dans la même langue, demanda s'il était en Espagne ou en Italie et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il demanda l'heure et qu'Ujvari lui répondit: 2h30, l'homme prit sa montre et dit "Vous mentez, il est 4 heures." Puis il voulut savoir à quelle distance et dans quelle direction Marseille se trouvait. Il fit marcher Ujvari sur la route avec lui et ils s'approchèrent d'un vaisseau gris avec une antenne sur le sommet, quand il en fut à environ 200 mètres, il entendit un doux sifflement et vit l'objet s'envoler tout droit, puis prendre une trajectoire oblique. (Carrouges 99; Magonia).
[Ref. jpa1:] JADER U. PEREIRA:
Dans la liste des "cas non admis à la classification" des RR3, est cité le cas "24-10-54 Raon - l'Etape, Vosges, Fr", témoin "Ujvari", avec comme explication "possibilité d'erreur par le témoin".
[Ref. jv2:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 20 octobre 1950, Lazlo Ujvari, un ouvrier tchèque de quarante ans vivant en France, se rendait à son travail qui commençait à 3 heures du matin, près de Raon l'Etape dans les Vosges, quand à 600 mètres de sa maison, il a rencontré un homme trapu de taille moyenne, coiffé d'un casque de motocycliste, et portant un fusil.
Cet étranger parlait dans une langue inconnue. Le témoin connaissant un peu de russe a essaya de lui parler en Russe, et l'homme qui parlait d'une voix aiguë l'a aussitôt compris et lui a demandé: "Où suis-je? En Italie? En Espagne?" puis a voulu savoir à quelle distance il se trouvait de la frontière allemande et quelle heure il était. Le témoin lui a dit qu'il était environ 02:30, l'homme a sorti une montre qui marquait 4 heures. Ensuite l'homme a dit au témoin de l'accompagner. Ujvari a bientôt été en vue "d'un équipage qui apparemment, avait atterri sur la route." Cela avait la forme de deux soucoupes collées ensemble, d'environ 1.50 m de diamètre et de 1 m de haut.
Le témoin s'en est approché mais quand il en a été à 10 mètres, l'homme inconnu lui a dit de s'en aller, et il a bientôt vu l'objet s'élever verticalement "en faisant le bruit d'une machine à coudre."
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
N° de cas | Date | Heure | Localisation | Département | Nom témoin(s) |
---|---|---|---|---|---|
064 | 20/10/1954 | 02.30 | Raon-l'Etape. | 88 | Lazlo Ujvari. |
[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:
20 Octobre 1954, 02 h 30. Raon-l'Etape (France):
Lazlo Ujvari, âgé de quarante ans, fut soudain confronté à un homme portant une veste, des bottes et un casque comme un pilote, qui pointa un fusil dans sa direction et dit quelque chose qu'il ne put comprendre. Quand Ujvari lui parla russe, l'homme répondit dans la même langue, demanda s'il était en Espagne ou en Italie et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il demanda l'heure et qu'Ujvari lui répondit: 2h30, l'homme prit sa montre et dit "Vous mentez, il est 4 heures." Puis il voulut savoir à quelle distance et dans quelle direction Marseille se trouvait. Il fit marcher Ujvari sur la route avec lui et ils s'approchèrent d'un vaisseau gris avec une antenne sur le sommet, quand il en fut à environ 200 mètres, il entendit un doux sifflement et vit l'objet s'envoler tout droit, puis prendre une trajectoire oblique. (Carrouges 99).
[Ref. jbt1:] JEAN-CLAUDE BOURRET:
L'auteur présente un entretien de Michel Anfrol de la radio France Inter avec l'ufologue Jacques Vallée.
Concernant le cas, Vallée déclare que de son point de vue d'informaticien intéressé par la sémantique, les dialogues entre les témoins et les "soi-disant occupants d'OVNIS" sont absurdes "d'une façon caractéristique" et que par exemple en 1954 un témoin qui traversait un bois à 4 heures du matin près d'une petite ville d'Alsace a rencontré un homme portant une combinaison, et qu'il "l'a pris pour un pilote". Il y a eu un "dialogue laborieux" parce que le témoin "d'origine polonaise ne comprenait rien au langage du soi-disant pilote" mais ils ont pu finalement se comprendre quand le témoin a parlé en Russe.
Jacques Vallée dit que le pilote a demandé "Quelle heure est-il?" et que le Polonais a répondu "Quatre heures et demie", ce a quoi le pilote a répondu "Ce n'est pas possible! Il est deux heures", puis il a demandé "Suis-je en Allemagne ou en Italie?" et le témoin a répondu "Vous êtes en France!".
Jacques Vallée indique que l'inconnu s'est alors enfoncé dans la forêt en signifiant au témoin de ne pas le suivre, mais que le Polonais intrigué n'a pas obéi et l'a suivi, et en arrivant près d'une clairière, a "aperçu un objet ovale posé au sol". L'homme est monté dedans, et l'objet a décollé à grande vitesse, et "à ce moment là, le témoin a réalisé que le présumé pilote n'en était pas un, et qu'il avait parlé à quelqu'un d'autre" et que "plus tard on lui dira que c'était probablement l'occupant d'un OVNI".
Michel Anfrol demande à Vallée ce que l'on peut déduire de ce témoignage, et Vallée déclare qu'il est improbable que ce soit un canular, car lorsque l'on se livre à un canular on n'invente pas des choses absurdes, et que "de plus le témoin ne connaissait rien au phénomène OVNI".
Il déclare ensuite que "les descriptions et les détails" que le témoin a fourni "sont consistants avec ce que nous savons maitenant du phénomène", que le dialogue s'est limité à "deux questions absurdes", que "la première était une absurdité portant sur le temps, la seconde sur l'espace", et que ce sont des "constantes" que l'on retrouve dans "toutes ces discussions". Il conclut en disant que "tous les langages des grands textes mythiques de l'humanité restent basés sur des absurdités de ce modèle".
[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:
En exemple de sa thèse selon laquelle les OVNIS se déguisent en choses familières pour leurrer les témoins, l'auteur indique que devant un réfugié politique Tchèque, ils prennent l'apparence d'un pilote Russe.
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Nous disions dans un des chapitres précédents que nous avions un cas d'atterrissage avec un "Martien" pour le moins douteux. Il s'agit de l'affaire du 20/10/1954 à Raon l'Etape dans laquelle le témoin, Lazlo Ujvari (dont la bonne foi ne saurait être mise en doute) se trouva confronté avec un "humain" (ou un "Martien" de type A H [= d'apparence humaine]) parlant le russe et possédant une montre réglée au rythme terrestre et ayant de sérieuses connaissances géographiques... De là à penser qu'il s'agissait d'un pilote russe égaré, il n'y a qu'un pas. D'autant plus que le témoin fut menacé par un révolver.
[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Dans le domaine français, il existe un autre cas bien étrange.
20/10/1954 Raon L'Etape (Vosges)
Ce matin-là, vers 3h, le témoin, M. Lazlo Ujvari fut interpellé en un langage inconnu par un être trapu vêtu d'un blouson gris aux épaules garnies d'insignes brillants et coiffé d'un casque de "motocycliste". Le témoin étant d'origine tchèque, il essaya de parler russe. L'inconnu le comprit et lui demanda dans cette même langue:
"Où suis-je? En Italie ou en Espagne?
- En France.
- A quelle distance de la frontière allemande? ... puis ... Quelle heure est-il?
- 2h30.
- Menteur, il est 4h!" répondit l'être en consultant une montre qu'il avait sorti de sa poche... Puis, cessant de menacer le témoin avec son révolver, il monta dans une machine en forme de deux assiettes collées l'une sur l'autre. L'appareil était gris foncé et posséda au sommet une antenne en forme de tire-bouchon. Il s'envola lentement avec un bruit machine à coudre. (Synthèse J. Giraud d'après A. Michel, J. Guieu...)
S'il n'y avait que le mystérieux individu, il serait facile de l'assimiler à un pilote étranger égaré en hélicoptère ... Mais il y a la très classique "Soucoupe Volante". Dans cette affaire nous ne saurons jamais où et quand le témoin commença à ne plus dire la simple vérité
Mais revenons à nos "messages". Tous sont d'une "naïveté" (pour ne pas employer un mot plus vulgaire) désolante! Ils oscillent tous entre l'incroyable et le loufoque. Si l'on nous disait: "Tous ces témoins ont menti, en voici les preuves ... " nous serions très soulagé. Mais, est-il possible de considérer que nous n'ayons affaire qu'à des mensonges ? Non, serait un peu trop simple! Alors, que faut-il conclure ? Personnellement, nous voyons lt une preuve supplémentaire que les "Martiens" se moquent de nous en brouillant les cartes au maximum. Quel meilleur moyen y aurait-il pour faire sombrer le problème dans les contradictions et amener ainsi les chercheurs écśurés à tout rejeter en bloc? Si c'est là leur technique, elle est tout à fait efficace et nous n'avons pas encore oublié les sourires fait d'un mélange d'ironie et de pitié que des "savants très sérieux" consentirent à nous adresser entre deux haussements d'épaules avant de nous matraquer à bout portant avec des histoires de ce genre... Et oui, à la limite, de tels récits aboutissent aux affaires Menger et Adamski, Et lorsque nous sommes attaqués sur ce terrain qui n'est pas le nôtre (nous faisons tout pour éviter de nous fourvoyer dans de telles histoires), il nous est bien difficile de nous défendre, nous voudrions parler d'autre chose, mais nos détracteurs s'y tiennent comme des chien, à des os ... et ils ne peuvent qu'avoir le dernier mot!
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
469 20 octobre 1954 0230 hrs
RAON L'ETAGE (FRANCE) Lazlo Ujvari (40 ans) a été soudainement confronté à un homme portant une veste, des bottes et un casque en tissu (à la manière d'un pilote) qui a braqué une arme sur le témoin et a dit quelque chose qu'il n'a pas pu comprendre. Quand Ujvari lui a parlé en russe, l'homme a répondu dans la même langue, lui demandant s'il était en Espagne ou en Italie et quelle était sa distance par rapport à l'Allemagne. Quand il a demandé l'heure, Ujvari a dit "2:30". L'homme prit sa montre et dit "Vous mentez, il est 4 heures". Puis il a voulu savoir é quelle distance et dans quelle direction se trouvait Marseille. Il a fait marcher Ujvari sur la route avec lui et ils se sont approchés d'un engin gris avec une antenne au-dessus. Lorsqu'il s'est trouvé à environ 200 mètres, Ujvari entendit un léger sifflement et vit l'engin voler tout droit vers le haut puis prendre une trajectoire oblique. (M291; Carrouges 99t Magonia, 146)
[Ref. idb1:] ISABEL DAVIS ET TED BLOECHER:
37. Rencontre à Raon l'Etape (Vosges), le 20 octobre, par Laszlo Ujvari: coupure de presse française non attribuée aux environs du 24 octobre, par Pierre Masson; Jacques Vallee, Passeport to Magonia: Regnery, Chicago (1969), p. 146-147.
[Ref. pmr1:] PAUL MAUCLAIR:
Paul Mauclair indique que selon "le grand spécialiste des OVNI Jacques Vallée (qui est "consultant en informatique" dans la fameuse université américaine de Stanford)", en 1954, un témoin a traversé un bois à 4 heures du matin, près d'une petite ville d'Alsace, a rencontré un homme vêtu d'une combinaison qui était un extraterrestres perdu dans la forêt Alsacienne mais qu'il a pris pour un pilote. Mauclair indique que "le dialogue a été laborieux" parce que le témoin, d'origine polonaise, ne comprenait rien au langage du "soi-disant pilote", mais ils ont pu finalement se comprendre lorsque le témoin a parlé en russe, et que le "soi-disant pilote en comprenait quelques mots". Mauclair indique ce résumé de leur dialogue:
Pilote: - Quelle heure est-il?
Témoin: - Quatre heures et demie.
Pilote: - Ce n'est pas possible! Il est deux heures.
Pilote: - Suis-je en Allemagne ou en Italie?
Témoin: - Vous êtes en France!
Mauclair indique que l'inconnu s'enfonce alors dans la forêt en ordonnant au témoin de ne pas le suivre, mais intrigué, celui-ci n'a pas obéi, et en arrivant près d'une clairière, il a aperçu un objet ovale posé au sol, dans lequel l'homme est monté dans cet objet qui a décollé à grande vitesse. Mauclair indique que selon Jacques Vallée, ce cas montrerait que les occupants d'OVNIS ne sont pas des extraterrestres mais des voyageurs temporels, et que selon David Saunders, ce sont des voyageurs interdimensionnels, tandis que Mauclair indique que ce sont des "matérialisations psychiques" "mi-matérielles, mi-psychiques."
[Ref. ahy1:] ALLAN HENDRY:
Hendry indique que les OVNIS ne sont pas extraterrestres parce que les visiteurs extraterrestre se comportent de manière purement absurde, comme par exemple en France en 1954 où un UFOnaute a demandé à un témoin où il était, et quand il lui a été dit en France, a insisté sur le fait que ça n'était pas cela, et le témoin a également été contesté dans une dispute semblable au sujet de l'heure correcte.
[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:
54-88 20 oct. 1954 0230 Raon-1'Etape, France Type C
Lazlo Ujvari, se rendant au travail à 2h30 du matin, a rencontré un homme portant un casque, qui l'a menacé avec un revolver et a prononcé des mots qu'il ne comprenait pas. U. lui a parlé russe et a obtenu une réponse dans cette langue. L'inconnu lui demanda alors (en russe) s'il était en Espagne ou en Italie; puis, quelle heure il était. "2h30", dit U. "Tu mens", répondit l'homme, sortant sa propre montre et annonçant "Quatre heures!" Il a ensuite escorté U. devant une soucoupe sans lumière en forme d'assiette inversé portant une antenne de 2 pieds, qui occupait presque toute la largeur de la route. Après 30 mètres, il a dit "Adieu". Après quelques pas, U. se retourna: avec un gémissement comme un moteur électrique, la soucoupe s'éleva verticalement.
Enquêteur:
Sources: Pierre Masson dans un journal français non identifié; Vallee, Magonia, pp. 146f. & 234f.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Pour ce cas, les deux auteurs indiquent que le témoin, un ancien légionnaire, travaille dans une entreprise de matériaux de construction à Etival, où il coule des parpaings. Il doit être à son travail à 3 h du matin; et c'est pour cette raison qu'il quitte son domicile à 02:30.
Après avoir roulé quelques centaines de mètres sur sa bicyclette, il doit mettre pied à terre, la route étant en réfection. Il pousse donc son vélo à la main, se tenant sur le côté du chemin, lorsqu'il aperçoit, se détachant dans la pénombre, une silhouette.
Il se trouve à ce moment là au lieu dit "Le Las". Un ordre bref qu'il ne comprend pas le cloue sur place. C'est alors qu'un inconnu s'avance vers lui, le tenant sous la menace d'une sorte de revolver, et s'adresse à lui dans un langage absolument inconnu. Le témoin, tchécoslovaque d'origine, pratique pas mal de langues, mais il reste coi. Il ne comprend pas un mot de ce que lui demande ce mystérieux personnage armé. Il se hasarde a annoncer à celui-ci qu'il connaît le russe, c'est alors que l'être lui parle dans cette langue qu'il semble connaître parfaitement lui aussi.
La conversation s'engage, elle sera brève. "Où suis-je, demande l'inconnu? En Espagne ou en Italie?" L'ex-légionnaire le détrompe, lui précisant qu'il se trouve à Saint-Rémy en France, Vosges, arrondissement de Saint-Dié. "A combien de la frontière allemande ?" demande l'être. Le témoin donne la précision demandée: "à 200 km à vol d'oiseau". Après quoi l'inconnu s'enquiert de l'heure, "02:30", lui est-il précisé.
C'est alors que l'homme, faisant passer son "arme" dans sa main gauche et tenant toujours son interlocuteur en joue, fouille dans son blouson et tire une montre; "Tu mens, dit-il rudement. Il est 4 heure. A combien et dans quelle direction se trouve Marseille?" (prononcé "Marsilla"). Le témoin fournit encore le renseignement avec précision. Là s'arrête l'entretien.
L'être fait marcher le témoin devant lui, et lui dit : "Va maintenant." Le témoin passe juste à côté (il aurait pu le toucher) d'un vaisseau gris avec une antenne en forme de tire-bouchon sur le sommet qui se trouve sur la route.
Quand il est à environ 200 mètres, il entend un sifflement doux, et voit l'objet haut d'un mètre soixante environ et d'un diamètre de trois mètres, décoller à la verticale, après avoir projeté un faisceau lumineux à la verticale. A une dizaine de mètres du sol, l'engin vire, accélère sa vitesse et disparaît en direction de Saint-Dié. Cette disparition est observée pendant 30 secondes.
Le témoin fit une description détaillée de l'être. Taille: 1 m 65, de forte corpulence, portant un pantalon de toile, un blouson à col largement ouvert, fourré de peau, un bonnet du genre passe-montagne en drap et des souliers dont les semelles sonnaient sur les pierres de la chaussée.
Le témoin retourna sur ses pas, et à la lueur de son briquet il tenta de retrouver les traces à l'endroit où s'était posé l'engin. Mais il ne devait rien découvrir.
Les gendarmes de Raon-L'Etape furent prévenus et vinrent enquêter sur place, ainsi que le commissaire des renseignements généraux d'Epinal accompagné de deux inspecteurs.
Les auteurs indiquent que les sources sont le cas 291 du catalogue Vallée; Jimmy Guieu dans Black-Out sur les S.V., page 226; Jean-Claude bourret dans La Nouvelle Vague des S.V. page 150; La Liberté de l'Est du 23 octobre 1954; Le Matin du 22 octobre 1954; L'Echo du 25 octobre 1954; La Croix du 24-25 octobre 1954; et Michel Carrouges dans Les Apparitions de Martiens page 99.
[Ref. bbr2:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Ces deux ufologues devenus "sceptiques" répondaient ici à la critique par Michel Figuet de leur livre de 1979 "La Grande Peur Martienne":
Le fait d'aller sur place mener une enquête, n'implique pas, toujours, une rencontre avec le témoin. Nous avons réduit le cas Ujvari par un séjour prolongé dans les Vosges et un long travail au téléphone avec la Pologne, alors que le témoin réside dans les Pyrénées. Pour nous, le résultat seul compte.
L'une des critiques adressée à ces ufologues était qu'ils auraient mené leurs enquêtes par téléphone.
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
20 octobre. Raon L'Etage, France. (14 h 30)
Au milieu de la nuit, un tchèque vivant en France, M. Lazlo Cyvari [sic], a affirmé avoir rencontré un pilote de soucoupes humain, près de sa maison, à Raon L'Etage. L'inconnu, dit Cyvari, portait un casque comme celui porté par un motocycliste et une veste grise décorée d'insignes. Le pilote trappu a pointé une arme à feu et a conversé en russe, voulant savoir dans quel pays il avait atterri. Le pilote d'OVNI est ensuite parti dans une machine - qui ressemblait à deux grandes soucoupes placées bord à bord. 167.
Russe, britannique ou?
Evidemment, le peuple tchèque voulait que les gens pensent que les gars de Staline passaient sur le territoire de l'OTAN, mais cela s'est heurtée à l'opinion de l'aéronaute italien notoire Manor Manor Lualdi qui a été cité par la presse disant: "Si je devais miser sur l'origine de soucoupes, je dirais qu'elles sont britanniques. 168.
[Ref. cnu3:] GROUPE D'UFOLOGIE "CNEGU":
Cas n°14:
Le mercredi 20 octobre 1954, M. Lazlo Ujvari (40 ans) ouvrier aux établissements Derrey à Etival et résidant au Basses-Pierres (hameau prés de Saint·Rémy (8)8 ) se rend à son travail en vélomoteur comme chaque matin. Sur la route, un homme de taille moyenne l'arrêle en lui cnant "Halte!". L'étranger, vëtu d'un blouson a col châle garni de galon brillant à chaque épaule, d'un pantalon long et de souliers à semelle dure, porte sur la tête un casque de motocycliste de malière mate et braque un revolver sur le témoin. Il parle une langue inconnue d'une voix aiguë comme celle d'une femme. Ujvari lui répond en russe et l'inconnu engage alors une conversation dans cette langue. Il demande s'il est en Espagne ou en Italie; à quelle distance il se trouve de l'Allemagne. L'étranger demande l'heure et se fàche en entendant la réponse et en sortant sa propre montre: "vous mentez, il est 4 heures". Ensuite, il demande la direction de Marseille. L'humanoïde fait marcher Ujvari sur la route sous la menace de son armne. Ils s'approchent alors d'un engin gris de 2,50 m de diamètre sur une hauteur de 1.60 m, muni d'une tige à ailettes de 60 cm de long. L'étranger ordonne au témoin de s'éloigner. Ce dernier entend un doux sifflement et en se retournant voit l'engin s'éloigner tout droit puis obliquer dans le ciel.
Explication: une contre-enquête a été entreprise par le CVLDLN en 1979, il s'avêre là encore qu'il s'agisse d'une méprise avec un hélicoptère et son pilote.
Sources: catalogue J. Vallée cas n°291 page 310 dans "Chroniques des apparitions..."; Liberté de l'Est du 23/10/1954, Est Républicain du 23 et 24/10/1954; Lusemburggerwort du 23/10/1954 dans "Les Chroniques de la CLEU" n°24 page 24, journal L'Alsace du 24-25/10/1954; M. Carrouges "les apparitions de Martiens" pages 95,99 à 101 (où l'hypothèse hélicoptêre russe est avançée), JC. Bourret; M. Figuet page 190.
[Ref. rre1:] RAOUL ROBE - CNEGU:
Cas n° 14:
Le mercredi 20 octobre 1954, M. Lazlo Ujvari (40 ans) ouvrier aux établissements Derrey à Etival et résidant au Basses-Pierres (hameau prés de Saint-Rémy (88) se rend à son travaü en vélomoteur comme chaque matin. Sur la route, un homme de taille moyenne l'arrête en lui criant "Halte!". L'étranger, vêtu d'un blouson a col châle garni de galon brillant à chaque épaule, d'un pantalon long et de souliers à semelle dure, porte sur la tête un casque de motocycliste de matiêre mate et braque un revolver sur le témoin. Il parle une langue inconnue d'une voix aiguë comme celle d'une femme. Ujvari lui répond en russe et l'inconnu engage alors une conversation dans cette langue. Il demande s'il est en Espagne ou en Italie; à quelle distance il se trouve de l'Allemagne. L'étranger demande l'heure et se fâche en entendant la réponse et en sortant sa propre montre: "vous mentez, il est 4 heures". Ensuite, il demande la direction de Marseille. L'humanoïde fuit marcher Ujvari sur la route sous la menace de son arme. Ils s'approchent alors d'un engin gris de 2,50 m de diamètre sur une hauteur de 1.60 m, muni d'une tige à ailettes de 60 cm de long. L'étranger ordonne au témoin de s'éloigner. Ce dernier entend un doux sifflement et en se retournant voit l'engin s'éloigner tout droit puis obliquer dans le ciel.
Explication: une contre-enquête a été entreprise par le CVLDLN en 1979, il s'avère là encore qu'il s'agisse [sic] d'une méprise avec un bélicoptère et son pilote.
Sources: catalogue J.Vallée cas n°291 page 310 dans "Chroniques des apparitions..."; Liberté de l'Est du 13/10/1954; Est Républicaindu 23 et 24/10/1954; Luxemburgerwort du 23/10/1954 dans "Les Chroniques de la CLEU" n°24 page 24; journal L'Alsace du 24/25/10/1954; M.Carrouges "les appartions de Martiens" pages 95,99 à 101 (ou l'hypothèse hélicoptêre russe est avonçéel), JC.Bouret; M.Figuet page 190.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
85 - 20 octobre, 02h30, Saint-Rémy, Vosges.
Mr. Lazlo (ou Louis) Ujvari, 40 ans.
Le témoin, travailleur de nuit, vient de quitter son domicile à bicyclette pour se rendre chez son employeur, les Établisse¬ments Derey, matériaux de construction à Estival. C'est un ancien légionnaire, père de cinq enfants, résidant dans une peti¬te ferme isolée, au lieu-dit Le Las, en bordure de la route de St. Rémy à la vallée de Fraipertuis. A peine a-t-il fait quelques cen¬taines de mètres qu'il doit mettre pied à terre, la voie étant en réfection. Soudain, il perçoit un son bref, comme un ordre de s'arrêter. Un homme s'avance, tenant ce qui ressemble à un revolver dans l'une de ses mains. L'individu fait environ 1m65, porte un pantalon de toile, un blouson au col ouvert fourré de peau, un bonnet de type passe-montagne. L'inconnu se met à parler dans une langue inconnue du témoin. Comme celui-ci est d'origine slovaque, il se hasarde à dire à l'étranger qu'il com¬prend le russe, et aussitôt celui-ci lui parle dans cette langue. L'homme pose alors deux questions: "Où suis-je? En Espagne? En Italie?''; puis: "Ŕ combien me trouve-je de la frontière alle¬mande?''. Mr. Ujvari lui fournit les renseignements demandés sans se faire prier. Tout à coup, l'homme lui demande l'heure, laquelle lui est donnée: 2h30. De sa main libre, l'étrange per¬sonnage sort une montre de sa poche, la regarde et s'exclame:
"Tu mens !Il est 04h00! A quelle distance et dans quelle direction se trouve Marseille?". Le témoin lui donne encore les précisions demandées (A noter que l'homme prononça Massilla, et non Marseille). Ici s'arrête le dialogue. L'homme dit alors: "Va maintenant!". Mr. Ujvari ne se le fit pas dire deux fois, et commença à s'éloigner, suivi par son "garde du corps". Or, voilà que sur la route il aperçoit un engin haut d'environ 1m60 et d'un diamètre d'à peu près 3m, carrément posé sur la chaussée. En passant, il frôle l'objet et peut voir qu'il s'agissait d'un appareil discoïdal formé de deux parties identiques comme deux énormes assiettes collées bord à bord. Sur la partie supérieure, il note la présence d'une sorte d'antenne en forme de tire-bouchon se terminant par des ailettes. L'individu dit encore une courte phrase (toujours en russe): "Et maintenant, adieu!". Mr. Ujvari enfourche son vélo et détale. Après 200 mètres, il s'arrête. Il voit alors qu'un phare s'est allumé sur la coupole, projetant un faisceau lumineux à la verticale. Dans un bruit de sifflement qui s'amplifie, il distingue la soucoupe qui s'élève lentement à la verticale, à la manière d'un hélicoptère. Arrivé à une dizaine de mètres de hauteur, l'engin vire, accélère sa vitesse et disparaît vers Saint-Dié.
Aucune trace ne put être découverte là où l'objet s'était posé. Autre détail curieux: l'homme portait des chaussures dont les semelles sonnaient sur les pavés de la route! Mr. Ujvari raconta bien son histoire à ses camarades de travail, mais ne rencontra que du scepticisme et des moqueries. Toutefois, son insistance finit par convaincre quelques-uns d'entre eux. Et ce n'est que lorsque la rumeur parvint au maire de St. Rémy, Mr. Armand Cunin, que les gendarmes de Raon-l'Etape furent prévenus et vinrent enquêter sur place. Peu après, le commissaire des Renseignements Généraux d'Epinal, Mr. Moleur, accompagné de deux inspecteurs, arrivaient à leur tour. D'après le journaliste qui fit ce reportage, Jean Thernier, le témoin est un homme sérieux, dont les déclarations ont été accueillies avec un certain crédit dans les milieux des enquêteurs. Il semble qu'à la lumière de cette affaire, le reporter soit tenté d'interpréter le phénomène des soucoupes volantes comme étant des engins basés sur notre vieille planète (d'origine soviétique, mais il ne l'écrit pas), avec un système de propulsion révolutionnaire basé sur l'utilisation de l'énergie nucléaire!
Source locale: La Liberté de l'Est, Epinal, 23-24 octobre 1954, p.? et? (D.0. 67 et 68).
Nota: Encore un cas aberrant de plus. Après un ufonaute français, un russe! Sans parler de leur système de navigation extrêmement déficient puisqu'ils cherchent tous les deux leur chemin! Et sans parler de la montre qui n'est même pas accordée à un fuseau horaire, lesquels sont décalés d'heure en heure, et non pas d'heure et demie en heure et demie! Passons sur la tenue, qui n'a strictement rien d'exotique, mais semble plutôt vernaculaire! Un amateur de canular aurait produit quelque chose de certainement moins insensé que ce scénario absurde et grotesque. Le lecteur aura observé que l'ufonaute s'est comporté comme un militaire ayant affaire à un autre militaire (ordre sec et bref de stopper, arme de poing... ). Or le témoin est un ancien légionnaire! Adaptation sur le psychisme? Voir aussi ma réhabilitation chap. 1, cas n°16. [*]
Le cas N° 16 discuté au chapitre 1 n'est pas celui-ci, qui n'apparaît d'ailleurs pas du tout au chapitre 1.
Dans ses notes, toutefois, Jean Sider précise:
Le cas de Saint-Rémy, Voges, du 20 octobre 1954, à 02h30, est également un abus d'interpétation de B & B. Mr. Lazlo Ujvari, le témoin, aurait été trompé par deux ouvriers polonais auteurs d'un canular, s'il faut s'en remettre à ce qu'ils prétendent dans Inforespace, hors série, n°3. En effet, une enquête de L.D.L.N. ne permit pas de retrouver les deux prétendus "blagueurs", mais bien au contraire, elle confirma les déclarations du témoin. A noter que l'heure de l'observation (2h30 du matin) n'est pas particulièrement propice et idéale pour la réalisation d'une plaisanterie...
[Ref. bhh1:] ROBERT BARTHOLOMEW ET GEORGE HOWARD:
Les auteurs disent que le 20 octobre 1954, à Raon-L'Etape, Vosges, France, à 2:30 du matin, un citoyen tchécoslovaque habitant en France, Lazlo Ujvari, se dirigeait vers son travail commençant à 3 heures du matin quand il a rencontré un homme de taille moyenne à un quart de mile de sa maison. L'homme portait une veste grise avec des insignes d'épaule, un casque de moto et portait un pistolet. Après que l'homme ait parlé à Ujvari dans une langue inconnue, Ujvari a essayé de parler russe, ce à quoi l'étranger a immédiatement répondu, demandant d'une une voix aiguë, "où suis-je? En Italie, en Espagne?" Il a ensuite demandé à quelle distance il était de la frontière allemande, et, "quelle heure est il?" Ujvari a répondu, "il est 2:30." L'être a alors sorti une montre et a brusquement lancé, "vous tmentez - il est quatre heures." Il s'est alors enquis à quelle distance et dans quelle direction Marseille était. Il a fait marcher Ujvari sur la route avec lui. Ils sont bientôt arrivés sur un engin en forme de soucoupe-formé grisâtre (de trois pieds de hauteur et cinq pieds dediamètre avec une antenne sur le dessus) sur la route. Ujvari s'est approché à moins de trente pieds quand l'homme lui a dit de s'écarter. L'objet a volé au loin "avec le bruit d'une machine à coudre."
Les auteurs indiquent que leur sources sont Jacques Vallee, The Invisible College (New York: édition de poche E. P. Dutton, 1976), pp. 26-27; Jacques Vallee, Passport to Magonia (Chicago: Henry Regnery, 1969), pp. 146-47; Allan Hendry, The UFO Handbook, New York: Doubleday, 1979), p. 141.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4219: 1954/10/20 02:30 20 6:49:40 E 48:22:00 N 3333 WEU FRN VSG C:4
St-REMY,FR:OBS/ECHANGE TRS BIZARRE A/PERDU PSH:SCR ^+>>SE:à voir /r30p190+/r8
RefN°217 Jean SIDER: Le DOSSIER 1954 (2 vol.) Page No. 212 : FORET
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique dans sa chronologie qu'en 1954, le 20 octobre, en France "à Raon-l'Etape, à 02 h 30 Lazlo Ujvari fut soudain confronté à un homme portant une veste, des bottes et un casque comme un pilote, qui pointa un fusil en sa direction et dit quelque chose qu'il ne put comprendre. Quand Ujvari lui parla en russe, l'homme répondit dans la même langue, demanda s'il était en Espagne ou en Italie et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il demanda l'heure et qu'Ujvari lui répondit: " 2 h 30" l'homme prit sa montre et dit: "Vous mentez, il est 4 heures". Puis il voulut savoir à quelle distance et dans quelle direction Marseille se trouvait. Il fit marcher Ujvari sur la route devant lui et il s'approchèrent d'un vaisseau gris avec une antenne sur le sommet (2,5 m de diamètre, hauteur 1,50m). Quand il en fut environ à 30 m, l'inconnu lui ordonna de s'éloigner. Il obéit mais se retourna de temps en temps et vit l'objet s'élever tout droit, avec un bruit de machine à coudre, puis prendre une trajectoire oblique."
Elle indique que la source est Jimmy Guieu dans "Black-out sur les S.V.", Fleuve Noir 1956, p. 226
Elle ajoute qu'un autre version dit: "L’inconnu braque un revolver. Le pilote, dit-il, portait un passe-montagne en drap, un blouson à col ouvert et fourré de peau, un pantalon de toile et des bottes dont les semelles sonnaient sur les pierres de la chaussée.
La source pour cette autre version est donnée comme Michel Carrouges dans "Les apparitions de Martiens" éd. Fayard, 1963, p. 99, 100.
[Ref. rlt1:] RENAUD LECLET - GROUPE D'UFOLOGIE "CNEGU":
L'Ardennais, lundi 25 octobre 1954. (Page 1)
EPINAL - Un ouvrier de Saint-Remy (Vosges) M. Louis Ujvari, 40 ans, a raconté aux gendarmes de Raon-L'Etape que mercredi dernier vers 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son travail, il avait été interpellé sur la route par un inconnu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise portant sur les épaules des insignes brillants.
L'homme parlait une langue inconnu. M. Ujvari, de nationalité tchèque, essaya à tout hasard de parler russe. Son interlocuteur le comprit parfaitement. "Où suis-je lui demanda-t-il, en Italie, ou en Espagne?" Il s'informa ensuite de la distance le séparant de la frontière allemande, puis demanda l'heure.
(Voir la suite en 4e page)
Un 'Martien' dans les Vosges...
(suite de la 1ère page)
L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était encore 2h30, l'homme sortit de son blouson une montre qui marquait 4 heures du matin.
Il donna à l'ouvrier l'ordre d'avancer. Bientôt Ujvari aperçut au milieu de la route un engin ayant la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre, dont émergeait une sorte de périscope.
Arrivé à une trentaine de mètres de l'appareil qui avait environ 1 m. 50 de haut et 2m.50 de large, l'inconnu lui dit de s'éloigner. Mais, courageusement, se retournant de temps à autre, M. Ujvari put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un "bruit de machine à coudre". Parvenu à une altitude de 5OO mètres, il prit l'horizontale et disparut en d1rection du sud.
Par ailleurs, les témoignages recueillis depuis plus d'un mois au sujet des "soucoupes volantes" et "cigares" volants aperçus dans le ciel de la pénisule, ont fait l'objet d'un communiqué de la part du ministère italien des forces de l'air.
"Jusqu'à présent, précise le communiqué, les appareils radar n'ont détecté aucun engin de cette sorte, à l'exception des avions et ballons-sonde dont les caractéristiques sont connues".
"Des instructions spéciales ont été données aux chefs des postes de détection afin d'intensifier la surveillance durant les heures crépusculaires et nocturnes, pendant lesquelles, selon les témoins, ont été vus les "disques volants", ajoute le communiqué.
"Quand à la documentation sur les "disques" volants que possède l'armée de l'air italienne, il ne s'agit, précise le communiqué. que de quelques témoignages émanant d'officiers qu1 auraient aperçu ces engins au-dessus du littoral thyrrénien, se déplaçant suivant une direction sud-nord à une vitesse supérieure à 2000 kilomètres-heure".
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
186.
Lieu. Raon-l'Etape, Vosges France
Date: 20 octobre 1954
Heure: 0230A
Lazlo Ujvari, allant travailler tard la nuit, a rencontré un homme massif de taille moyenne portant une veste grise avec des insignes sur les épaules, et un casque de moto, qui l'a menacé avec un revolver et a dit des mots qu'il n'a pas compris. Ujvari lui a parlé en russe et a obtenu une réponse en cette langue. L'homme inconnu a alors demandé s'il était en Espagne ou en Italie; puis, quelle heure il était. "0230", a indiqué Ujvari. "Vous mentez," a répondu l'homme, sortant sa propre montre et annonçant "quatre heures!" Il a alors escorté Ujvari en passant à côté d'une soucoupe non éclairée en forme d'assiette retournée portant une antenne de 2 pieds, qui prenait presque la largeur entière de la route. Après 30 yards, dit-il, il a dit "Adieu!" Après quelques pas, Ujvari a regardé en arrière; avec un gémissement comme un moteur électrique, la soucoupe s'est élevée verticalement.
Humcat 1954-110
Source: Pierre Masson et Jacques Vallee, Passport to Magonia
Type: C
[Ref. lbs1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LA LIGNE BLEUE SURVOLEE?":
23°) CAS N° F/98/88541020 (01)
ST REMY - MERCREDI 20 OCTOBRE 1954
2 H 30 H.L.
Témoin: M. Louis UJVARI
Sources: Article de la Liberté de l'Est du 23-24 Octobre 1954
"Nous relatons l'histoire telle que nous l'a confiée M. Louis UJVARI âgé de 40 ans originaire de SLOVAQUIE (ça se trouve vraiment bien puisqu'il parlait la langue du visiteur). Il vit avec sa femme et ses trois marmots dans une petite ferme isolée au lieu-dit LE LAS en bordure de la route qui mène de SAINT-REMY à la vallée de FRAISPERTHUIS. L'ancien légionnaire est employé aux Ets DERAY, matériaux de construction à ETIVAL, où il coule des parpaings. Jeudi à 2 H 30 il quittait son logis pour se rendre sur son lieu de travail. Après avoir roulé sur sa bicyclette sur quelques centaines de mètres, il dut mettre pied à terre: le chemin en voie de réfection et la chaussée hérissée d'un tapis de pierres ne se prête guère à la circulation en bicyclette. Il pousse donc sa machine se tenant sur le côté du chemin lorsqu'il aperçut dans la pénombre se détachant une silhouette. Un ordre bref qu'il ne comprit mais qu’il put traduire le cloua sur place. L'ancien légionnaire ne trembla pas et attendit. C'est alors que l'inconnu s'avança vers lui le tenant sous la menace d'un revolver. Le mystérieux noctambule dont les intentions ne paraissaient pas autrement pacifiques s'adressa à lui dans un langage absolument inconnu. UJVARI qui a bourlingué sous toutes les latitudes connaît pas mal de langues. Mais il resta coi. Bécause il ne comprenait pas un traitre mot de tout ce que lui demanda son interlocuteur. Il parla russe et le martien le colloqua dans cette langue. La conversation fut brève.
"Où suis-je? En Espagne, en Italie?".
"The ex-legionnaire corrected him, told him that he was in SAINT REMY in France, Vosges, district of SAINT DIE. "How far from the German border? UJVARI gave the requested clarification: 100 kilometers from the Rhine in straight line. After which the stranger inquired about the time. "2:30 a.m." was the answer. It was then that the man put his revolver in his left hand and, still keeping his interlocutor in sight, reached into his locked jacket pocket and pulled out a watch. "You're lying, he said rudely, it's 4 a.m.!"
How far and in which direction is MARSEILLE? (pronounced MARSILLA). He again provides the answer with precision. There the interview ended.
"Go now!"
UJVARI complied followed by his guard who still held him at gunpoint, he advanced towards the road, he saw a saucer one meter sixty high, in diameter three meters being posed on the roadway. UJVARI passed very close to the saucer which he brushed. He had every intention of stopping and touching the gray colored machine but he felt the barrel of the revolver close to his shoulders. The shape of the saucer: two huge plates placed together and fixed on the upper part, a cupola from which emerged a sort of antenna ending in corkscrew-shaped fins. "I was taller than the dome by the head was able to tell us Mr. UJVARI. Pushing his bicycle by hand, the former legionnaire always escorted by the unknown traveled about thirty meters.
"And now farewell!" Louis UJVARI got on his bike and took off. But he stopped at the height of the first house after riding for 200 meters, a headlight had just lit up on the surface of the dome projecting its light beam vertically. A few seconds later, the witness heard an engine noise, rather a whistle that grew louder. He saw the saucer slowly rise vertically. At about ten meters from the ground the craft veered, accelerated its speed and disappeared heading for SAINT DIE. The pilot had then extinguished his headlight and the saucer left no luminous trail. UJVARI saw the strange spinning top disappear after following it in the skies for half a minute."
Comments: It looks like someone in the UFO world has tracked down the witness who confirmed a hoax. We would be happy to have this proof, our investigation in 1982 having not led to the witness.
Note however this case as the only "humanoid" case known in the Vosges.
[Ref. lbs2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LA LIGNE BLEUE SURVOLEE?":
Num. | DATE | LIEU | HEURE | DESCRIPTIF RAPIDE | 1234 | SOURCES | EXPLICATIONS |
---|---|---|---|---|---|---|---|
20-10-1954 | SAINT-REMY | 02h30 | M. Lazlo Ujvari partant à son travail rencontre un inconnu qui le menace d'une "arme". Ils conversent en langue russe. Puis le témoin aperçoit un engin en forme de S.V. avec coupole et antenne en forme de tire-bouchon. Faisceau lumineux vertical, phare, bruit de moteur et sifflement puis décollage et départ. | ...X | Liberté de l'Est des 23-24-10-1954 CVLDLN |
[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:
Les auteurs indiquent qu'à Saint Rémy dans les Vosges le 20 octobre, 1954, "bien qu'il y ait de fortes chances pour qu'il s'agisse d'une méprise peut-être enjolivée en aventure ovni", un ancien légionnaire qui exerçait un dur métier dans une entreprise de construction se rendait à son travail pour 3 heures du matin à bicyclette.
La route étant en réfection, il a du mettre pied à terre et a alors vu devant lui une silhouette et entendu un ordre qu'il n'a pas compris "mais qui le cloua sur place."
Il a alors vu inconnu s'avancer vers lui en le tenant sous la menace d'un révolver.
Le témoin d'origine tchécoslovaque, M. Lazlo, parlant plusieurs langues, s'est hasardé à indiquer qu'il parlait le russe et "aussitôt un bref dialogue s'engagea dans cette langue", l'inconnu lui demandant où il était, se croyant en Espagne ou en Italie. Apprenant qu'il était en France, il s'est fait indiquer à quelle distance était la frontière allemande.
Il a ensuite demandé l'heure et le témoin lui a répondu qu'il était 2 h 30, l'homme répondant alors durement "Tu mens, il est 4 heures."
La conversation s'est poursuivie encore quelques instants, ensuite, l'inconnu a fait marcher le témoin devant lui et finalement lui a dit "va, maintenant"!
Un peu plus loin, le témoin a vu sur la route "un vaisseau gris avec une antenne en forme de tire-bouchon" puis a vu l'engin décoller d'abord à la verticale avec un sifflement doux avant de s'éloigner en direction de Saint-Dié.
Les auteurs notent que la description de l'inconnu fait plus penser à un soldat qu'à un extraterrestre: pantalon de toile, blouson à col ouvert, fourré de peau, bonnet genre passe-montagne en drap et souliers en apparence ferrés car les semelles résonnaient sur les pierres de la route.
Ils indiquent que ces détails troublants donnèrent lieu à des enquêtes de la gendarmerie et des renseignements généraux, mais que l'affaire n'a jamais été éclaircie.
Ils indiquent que les sources sont J. Guieu dans "Black Out sur les S.V." page 226, J.C. Bourret dans "La nouvelle vague des S.V." page 150 et de nombreux journaux de l'époque, dont Le Matin du 22 octobre.
[Ref. cnu1:] GROUPE D'UFOLOGIE "CNEGU":
23° CAS N° F/98/88541020 (01)
ST REMY - Mercredi 20 Octobre 1954
2 h 30 H.L.
Témoin: M. Louis UJVARI
Sources : Article de la Liberté de l'Est du 23-24 Octobre 1954
"Nous relatons l'histoire telle que nous l'a confiée M. Louis UJVARI, âgé de 40 ans originaire de SLOVAQUIE (ça se trouve vraiment bien puisqu'il parlait la langue du visiteur). Il vit avec sa femme et ses trois marmots dans une pet1te ferme isolée au lieudit "LE LAS" en bordure de la route qui mène de SAINT REMY à la vallée de FRAISPERTUIS. L'ancien légionnaire employé aux Ets DEREY, matériaux de construction à ETIVAL, où il coule des parpaings. Jeudi à 2 h 30 il quittait son logis pour se rendre sur son lieu de travail. Après avoir roulé sur sa bicyclette sur quelques centaines de mètres, il dut mettre pied à terre: le chemin en voie de réfection et la chaussée hérissée d'un tapis de pierres ne se prête guère à la circulation en bicyclette. Il poussait donc sa machine se tenant sur le côté du chemin lorsqu'il aperçut dans la pénombre se détachant une silhouette. Un ordre bref qu'il ne comprit pas mais qu'il put traduire le cloua sur place. L'ancien légionnaire ne trembla pas et attendit.
C'est alors que l'inconnu s'avança vers lui le tenant sous la menace d'un révolver. Le mystérieux noctambule dont les intentions ne paraissaient pas autrement pacifiques s'adressa à lui dans un langage absolument inconnu. UJVARI qui a bourlingué sous toutes les latitudes connaît pas mal de langues, mais il resta coi. Bécause il ne comprenait pas un traître mot de tout ce que lui demanda son interlocuteur. Il parla russe et le martien le colloqua dans cette langue. La conversation fut brève.
"Où suis-je? En Espagne, en Italie?"
L'ex-légionnaire le détrompa, lui précisa qu'il se trouvait à SAINT REMY en France, Vosges, arrondissement de SAINT DIE.
"A combien de la frontière allemande ? UJVARI donna la précision demandée : A 100 kilomètres du Rhin à vol d'oiseau. Après quoi l'inconnu s'enquit de l'heure. "2 h 30" lui fut-il répondu. C'est alors que l'homme faisait passer de sa main gauche son révolver et tenant toujours en vue son interlocuteur fouilla dans sa poche enfermée de son blouson et en tira une montre.
"Tu mens, dit-il rudement, il est 4 h !"
A combien et dans quelle direction se trouve MARSEILLE (prononcé MARSILLA). Il fournit encore le renseignement avec précision. Là s'arrêta l'entretien "Va maintenant!"
UJVARI s'exécuta suivi de son garde du corps qui le tenait toujours en respect, il avança vers la route, il aperçut une soucoupe haute d'un mètre soixante, de 3 mètres de diamètre posée sur la chaussée. UJVARI passa tout près de la soucoupe qu'il frôla. Il eut bien l'intention de s'arrêter et de toucher l'engin de couleur grise mais il sentit le canon du révolver près de ses épaules. La forme de la soucoupe: deux énormes assiettes accolées fixées sur la partie supérieure, une coupole de laquelle sortait une sorte d'antenne se terminant par des ailettes en forme de tire-bouchon. "Je dépassais la coupole de la tête a pu nous préciser M. UJVARI. Poussant son vélo à la main, l'ancien légionnaire toujours escorté de l'inconnu parcourut une trentaine de mètres.
"Et maintenant adieu!" Louis UJVARI enfourcha son vélo et détala. Mais il s'arrêta à la hauteur de la première maison après avoir roulé sur 200 mètres, un phare venait de s'allumer à la surface de la coupole projetant son faisceau lumineux à la verticale.
Quelques secondes plus tard, le témoin entendit un bruit de moteur, plutôt un sifflement qui s'amplifiait. Il vit la soucoupe s'élever lentement à la verticale. A une dizaine de mètres du sol l'engin vira, accéléra sa vitesse et disparut cap sur SAINT DIE. Le pilote avait alors éteint son phare et la soucoupe ne laissait aucune trainée lumineuse.
UJVARI vit l'étrange toupie disparaître après l'avoir suivie des yeux une demi minute."
Commentaires: Il semble que quelqu'un dans le monde ufologique aurait retrouvé le témoin qui aurait confirmé un canular. Nous serions heureux d'avoir cette preuve, notre enquête en 1982 n'ayant pas abouti jusqu'au témoin.
Notons toutefois ce cas comme le seul cas "humanoïdes" connu dans les Vosges.
Nota: Nous avons rencontré le témoin mais il ne veut pas en parler. Nous continuons notre enquête en essayant de le revoir par l'intermédiaire de son fils (12.4.85)
[Ref. cnu2:] GROUPES D'UFOLOGIE "CNEGU" ET "GPUN":
Cas N° 19
Le mercredi 20 octobre 1954 à Saint-Rémy (88) - (CP: T1).
M. Lazlo Ujvari, 40 ans, ouvrier aux Etablissements Derrey à Etival et résidant aux Basses-Pierres (hameau près de Saint-Rémy), se rend à son travail, comme chaque matin, sur son vélomoteur.
Sur la route, un homme de taille moyenne l'arrête en lui criant "Halte!". L'étranger, vêtu d'un blouson à col châle garni de galon brillant à chaque épaule, d'un pantalon long et de souliers à semelle dure, porte sur la tête un casque de motocycliste de matière mate et braque un révolver sur le témoin. Il parle une langue inconnue d'une voix aiguë comme celle d'une femme. Ujvari lui répond en russe et l'inconnu engage alors la conversation dans cette langue.
Il demande s'il est en Espagne ou en Italie; à quelle distance il se trouve de l'Allemagne.
L'étranger demande l'heure et se fâche en entendant la réponse et en sortant sa propre montre: "vous mentez, il est 4 heures". Ensuite, il demande la direction de Marseille. L'humanoïde fait marcher Ujvari sur la route sous la menace de son arme. Ils s'approchent alors d'un engin gris de 2,50 m de diamètre sur une hauteur de 1,60 m, muni d'une tige à ailettes de 60 cm de long. L'étranger ordonne au témoin de s'éloigner. Ce dernier entend un doux sifflement et en se retournant voit l'engin s'éloigner tout droit puis obliquer dans le ciel. (Réf.: Catalogue Vallée, p. 286, Liberté de l'Est du 23.1O.54, Est Républicain du 23-24.1O.54, J.-C. Bourret, M. Figuet).
En 1984, le témoin, retrouvé par le CVLDLN, confirme son observation mais pense à un engin soviétique (!) (Contre-enquête en cours).
[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE:
Jacques Vallée fit que les conversations avec des entités des OVNIS sont simplement absurdes, parce que quand un témoin rencontre un occupant qui demande "Quelle heure est-il?" et répond "Il est 2:30", et s'entend seulement brutalement répondre "Tu mens il est 4 heures", l'histoire n'est pas juste absurde mais a "une signification symbolique au-delà de la contradiction apparente du dialogue", qui est que la véritable signification pourrait être "le temps n'est pas ce que vous pensez qu'il est" ou que la "mesure du temps est relative".
Ensuite, le pilote de l'OVNI a demandé s'il était en Italie ou en Allemagne, de sorte qu'aucun scientifique ne prendrait ceci au sétieux et aucun officiel public ne risquerait sa carrière à ce sujet, et même un prêtre pourrait l'éviter par crainte de démons.
Jacques Vallée indique ci-dessus produit en France dans 1954.
Il conclut que des absurdités du "phénomène des OVNIS" sont commises intentionnellement par le "phénomène" lui-même de sorte qu'il demeure indétectable par l'intelligentisia, les militaires et l'église.
[Ref. pgs1:] LE PETIT-FILS DE LAZLO UJVARI:
Le 31 mars 2004, je reçois le courrier électronique suivant:
Bonjour
je suis le petit fils de monsieur Ujvari, et je peux vous assurer que c'est bien la verité, car il y'a quelque année de ça mon pére m'en a parlé, et ensutie g demandé a mon grand pére si ct vrai. Là il est devenu tout bizarre qd il m'a repondu, et il a dit que ct vrai. Il y de cela 5 ans il avait 85 ans, il tenait a peine sur c jambes etc. Mais ce qu'il m'a dit j'ai su que ct vrai. ils m'ont mm fait voir le champs ou il a vu cette fameuse soucoupe.
j'espere recevoir une de vos reponse merci bonne continuation...
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce Jour-là
20 octobre
[...]
1954 - A 2:30 heure du matin. Lazlo Ujvari, 40 ans, a vu un disque avec un dôme à Raon-l'Etape, France qui a fait un bruit de gémissement. Il a été soudainement confronté à un homme portant une veste, des bottes, et un certain type de couvre-chef de tissu, comme le casque en cuir d'un pilote. L'homme a pointé un pistolet vers lui et dit quelque chose qu'il n'a pas pu comprendre. Quand Ujvari lui a parlé en russe, l'homme a répondu dans la même langue. Il a demandé s'il était en Espagne ou en Italie, et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il a demandé l'heure, Ujvari a indiqué "2:30." L'homme a sorti une montre et dit "vous mentez, il est 4:00." Alors il a voulu savoir à quelle distance et dans quelle direction était Marseille. Il a forcé Ujvari à marcher avec lui sur la route, et ils sont bientôt arrivés à un engin gris avec une antenne sur le dessus. L'homme l'a laissé là et est allé à bord. Quand Ujvari avait marché à environ 200 mètres de l'engin il a entendu un bruit de sifflement doux et a vu qu'il montait directement vers le haut, et a alors pris une trajectoire oblique. (Sources: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 235; Michel Carrouges, Les Apparitions de Martiens, p. 99).
[...]
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Mercredi 20 octobre 1954
[...]
2 h 30 : Raon-l'Etape (France), Lazlo Ujvari (40 ans) est soudain confronté à 1 homme portant une veste, des bottes et un casque comme un pilote, pointant un fusil dans sa direction et disant quelque chose qu'il ne peut comprendre. Quand Ujvari lui parle russe, l'homme répond dans la même langue, demande s'il était en Espagne ou en Italie et à quelle distance il se trouve de l'Allemagne. Quand il demande l'heure et qu'Ujvari lui répond 2 h 30, l'homme prend sa montre et dit Vous mentez, il est 4 h. Puis il veut savoir à quelle distance et dans quelle direction se trouve Marseille. Il fait marcher Ujvari sur la route avec lui et ils s'approchent d'un vaisseau gris avec une antenne sur le sommet, quand il en est à environ 200 m, il entend un doux siflement et voit l'objet s'envoler tout droit, puis prendre une trajectoire oblique.
[...]
Jérôme Beau indique comme source: "Carrouges, M. 99".
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique dans sa base de données que dans les Vosges à St Rémy le 20 octobre 1954 à 2:30 heures, "Le témoin (ancien légionnaire) travaille dans une entreprise de matériaux de construction à Etival, où il coule des parpaings. Il doit être à son travail à 3 h du matin ; et c'est pour cette raison qu'il quitte son domicile à 2 h 30. Après avoir roulé quelques centaines de mètres sur sa bicyclette, il doit mettre pied à terre, la route étant en réfection. Il pousse donc son vélo à la main, se tenant sur le côté du chemin, lorsqu'il aperçoit, se détachant dans la pénombre, une silhouette.Il se trouve à ce moment là au lieu dit "Le Las". Un ordre bref qu'il ne comprend pas, le cloue sur place. C'est alors qu'un inconnu s'avance vers lui, le tenant sous la menace d'une sorte de revolver, et s'adresse à lui dans un langage absolument inconnu. Le témoin, tchécoslovaque d'origine, pratique pas mal de langues, mais il reste coi. Il ne comprend pas un mot de ce que lui demande ce mystérieux personnage armé. Il se hasarde a annoncer à celui-ci qu'il connaît le russe, c'est alors que l'être lui parle dans cette langue qu'il semble connaître parfaitement lui aussi."
"Et la conversation s'engage, elle sera brève. 'Où suis-je, demande l'inconnu? En Espagne ou en Italie? ' L'ex-légionnaire le détrompe, lui précisant qu'il se trouve à Saint-Rémy en France, Vosges, arrondissement de Saint-Dié. "A combien de la frontière allemande ? " demande l'être. LE témoin donne la précision demandée: "a 200 km à vol d'oiseau ". Après quoi l'inconnu s'enquiert de l'heure, "2 h 30 ", lui est-il précisé. C'est alors que l'homme, faisant passer son "arme " dans sa main gauche et tenant toujours son interlocuteur en joue, fouille dans son blouson et tire une montre ; "Tu mens, dit-il rudement.Il est 4 h", à combien et dans quelle direction se trouve Marseille? "(prononcé "Marsilla "). Il fournit encore le renseignement avec précision. Là s'arrête l'entretien. L'être fait marcher le témoin devant lui, et lui dit : "Va maintenant ", Le témoin passe juste à côté (il aurait pu le toucher) d'un vaisseau gris avec une antenne en forme de tire-bouchon sur le sommet qui se trouve sur la route, quand il est à environ 200 mètres, il entend un sifflement doux, et voit l'objet haut d'un mètre soixante environ et d'un diamètre de trois mètres, décoller à la verticale, après avoir projeté un faisceau lumineux à la verticale ; à une dizaine de mètres du sol, l'engin vire, accélère sa vitesse et disparaît en direction de Saint-Dié. Cette disparition est observée pendant 30 secondes."
"Le témoin fit une description détaillée de l'être. Taille : 1 m 65, de forte corpulence, portant un pantalon de toile, un blouson à col largement ouvert, fourré de peau, un bonnet du genre passe-montagne en drap et des souliers dont les semelles sonnaient sur les pierres de la chaussée."
"Le témoin retourna sur ses pas, et à la lueur de son briquet il tenta de retrouver les traces à l'endroit où s'était posé l'engin. Mais il ne devait rien découvrir. Les gendarmes de Raon-L'Etape furent prévenus et vinrent enqueter sur place, ainsi que le commissaire des renseignements généraux d'Epinal accompagné de deux inspecteurs."
La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 20 octobre 1954 à 02:30 à "Raon-l ' Etape", France, "Lazlo Ujvari, allant travailler tard la nuit, a rencontré un homme portant un casque, qui l'a menacé avec un revolver et a dit des mots qu'il n'a pas compris. Ujvari lui a parlé russe et a obtenu une réponse en cette langue. L'homme inconnu a alors demandé s'il était en Espagne ou en Italie; puis, quelle heure il était. '0230", a indiqué Ujvari. "Vous mentez," a répondu l'homme, prenant sa propre montre et annonçant "quatre heures!" Il a alors escorté Ujvari près d'un disque inversé en forme de soucoupe dans lumière soutenant une antenne de 2 pieds, qui a pris presque la largeur entière de la route. Après 30 mètres dit-il, il a dit 'Adieu!" Après quelques pas, Ujvari a regardé en arrière; avec un gémissement comme un moteur électrique, la soucoupe s'est élevée verticalement."
La source est un lien vers une page web inexistante.
[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 20 octobre 1954 à 02:30, à "Raon-l'Etage", France, "un engin gris avec une antenne sur le dessus; un homme portant un couvre-chef de pilote avec un pistolet".
Le site web ajoute: "à 2:30 heure du matin. Lazlo Ujvari, 40 ans, a vu un disque foncé avec dôme à Raon-l'Etape, France qui a fait un bruit de pleurnicherie. Il a été soudainement confronté à un homme portant une veste, des bottes, et un certain type de couvre-chef de tissu, comme le casque en cuir d'un pilote. L'homme a dirigé un pistolet vers lui et a dit quelque chose qu'il n'a pas pu comprendre. Quand Ujvari lui a parlé en russe, l'homme a répondu dans la même langue. Il a demandé s'il était en Espagne ou en Italie, et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il a demandé l'heure, Ujvari a indiqué '2:30.' L'homme a sorti une montre et dit 'vous mentez, il est 4:00.' Alors il a voulu savoir à quelle distance et dans quelle direction était Marseille. Il a forcé Ujvari à marcher avec lui sur la route, et ils sont bientôt arrivés à un engin gris avec une antenne sur le dessus. L'homme l'a laissé là et est allé à bord. Quand Ujvari avait marché à environ 200 mètres de l'engin il a entendu un bruit de sifflement doux et l'a vu voler droit vers le haut, alors prendre une trajectoire oblique."
Et: "Lazlo Ujvari, quarante ans, a été soudainement confronté à un homme portant une veste, des bottes, et un couvre-chef de tissu (comme un pilote) qui a pointé un pistolet sur lui et dit quelque chose qu'il ne pouvait pas comprendre. Quand Ujvari lui a parlé en russe, l'homme a répondu dans la même langue, a demandé s'il était en Espagne ou en Italie, et à quelle distance il était de l'Allemagne. Quand il a demandé l'heure, Ujvari a indiqué: "2:30." L'homme a pris sa montre et a dit "vous mentez: il est 4:00. " Alors il a voulu savoir à quelle distance et dans quelle direction était Marseille. Il a fait marcher Ujvari sur la route avec lui, et ils sont venus près d'un engin gris avec une antenne sur le dessus. Quand il était à environ 200 mètres de loin, il a entendu un bruit de sifflement doux et l'a vu voler directement vers le haut, ensuite prendre une trajectoire oblique."
Et: "on a observé un objet non identifiable et ses occupants à courte distance (Lazlo Ujvari)."
La source est notée: "Vallee Magonia Database".
[Ref. eme1:] "EST MAGAZINE":
A partir de l'automne 1954, les cieux de nos régions furent le théâtre de manifestations étranges. Des envahisseurs venaient de l'espace...
[...]
Plus fort encore, le récit d'un ouvrier d'origine russe, habitant les Vosges, qui assurera avoir dialogué dans sa langue maternelle avec le pilote d'un étrange engin...
[...]
[Ref. act1:] SITE WEB "MY LORRAINE":
Cette année-là [1954], certains témoins vont même jusqu'à raconter comment leurs véhicules ont calé à proximité d'un de ces engins mystérieux, comme le 20 octobre 1954 à Turquestein puis Saint-Quirin (Moselle) le lendemain. La paralysie des témoins est aussi un élément récurrent. A Bois-de-Champ, dans les Vosges, le 24 avril 1954, un bûcheron aurait tenté d'entailler avec sa hache une soucoupe qui s'était posé devant lui quand il fut projeté en arrière et immobilisé contre un rocher. Encore le 20 octobre 1954, en se rendant à son travail de nuit à Saint-Rémy (à proximité de Raon-l'Etape - Vosges), un ouvrier d'origine Slovaque rapporte de façon plus surprenante encore qu'une silhouette, tenant ce qui ressemblait à un revolver, l'a immobilisé avant de s'adresser à lui dans une langue inconnue puis de dialoguer... en russe ! Drôle de "troisième type"... Lorsqu'il pût enfin partir, l'homme abasourdi passa devant un vaisseau gris muni d'une antenne en forme de "tire-bouchon". Ce témoignage pour le moins étonnant a bien sûr souffert de la controverse...
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
20 oct. 1954 - A 2:30 du matin Lazlo Ujvari, 40 ans, a vu un disque avec dôme sombre à Raon-l'Etape, Vosges, France qui a fait un bruit de grincement. Il a été soudainement confronté à un homme vêtu d'une veste, de bottes, et d'un certain type de couvre-chef de tissu, comme le casque en cuir d'un pilote. L'homme a pointé une arme sur lui et a dit quelque chose qu'il n'a pas pu comprendre. Lorsque Ujvari lui a parlé en russe, l'homme a répondu dans la même langue. Il a demandé s'il était en Espagne ou en Italie, et dans quelle mesure il était loin de l'Allemagne. Quand il a demandé l'haure, Ujvari a dit "02:30". L'homme a sorti une montre et dit: "Vous mentez, il est 04h00." Puis il a voulu savoir à quelle distance et dans quelle direction était Marseille. Il a forcé Ujvari à marcher avec lui sur la route, et ils sont venus rapidement à un engin gris avec une antenne sur le dessus. L'homme l'a laissé là-bas et est monté à bord. Lorsque Ujvari eut marché à environ 200 mètres de l'engin, il a entendu un bruit de sifflement doux et l'a vu voler tout droit, puis prendre une trajectoire oblique. (Sources: Jacques Vallée, Passeport to Magonia: A century of landings, p 235, cas 291; Michel Carrouges, Les Apparitions de Martiens, p 99.)
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: Raon-l ‘Etape, Vosges France
Date: 20 octobre 1954
Heure: 0230A
Lazlo Ujvari, allant travailler tard dans la nuit, a rencontré un homme trapu de taille moyenne vêtu d'une veste grise avec des insignes sur les épaules, et un casque de moto, qui l'a menacé avec un revolver et a prononcé des mots qu'il ne comprenait pas. Ujvari lui parlait en russe et a obtenu une réponse dans cette langue. L'inconnu a alors demandé s'il était en Espagne ou en Italie; ensuite, quelle heure il était. "0230", a déclaré Ujvari. "Vous mentez", répondit l'homme, prenant sa propre montre et annonçant "Quatre heures!" Il a ensuite escorté Ujvari près d'une soucoupe en forme d'assiette renversée, sans lumière, portant une antenne de 2 pieds, qui prenait presque toute la largeur de la route. Après 30 mètres, a-t-il dit, il a dit "Adieu". Après quelques pas, Ujvari a regardé en arrière; avec un gémissement comme un moteur électrique, la soucoupe s'éleva à la verticale.
Source: Pierre Masson & Jacques Vallee, Passport to Magonia 291
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
Cet auteur indique qu'à Saint-Rémy, au lieu-dit "Le Las", dans les Vosges, il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type le 20 octobre 1954, à 02:30.
Mr. Lazlo Ujvari, 40 ans, ancien légionnaire, employé à couler des parpaings aux Etablissements Derey qui produit des matériaux de construction à Etival, C'est un dur métier, il doit être à son travail à 3 heures du matin, c'est pourquoi le mercredi 20 octobre 1954, il quitte son domicile à 2h30. Après avoir roulé quelques centaines de mètres sur sa bicyclette, il a dû mettre pied à terre, la route étant en réfection, il a poussé son vélo à la main, se tenant sur le côté du chemin, lorsqu'il a aperçu une silhouette, se détachant dans la pénombre.
Il y a un ordre bref qu'il n'a pas compris mais qu'il a su traduire, qui l'a cloué sur place. Il avait maintes fois côtoyé la mort de près, il ne trembla pas et attendit, et un inconnu s'avança alors vers lui, le tenant sous la menace d'une sorte de revolver, et s'adressa à lui dans un langage absolument inconnu.
L'individu de forte corpulence et de taille moyenne d'environ 1,65 mètres était vêtu d'un pantalon de toile, d'un blouson de couleur grise portant des insignes brillants sur les épaules et d'un bonnet de type passe-montagne. Ujvari, tchécoslovaque d'origine, pratiquait "pas mal de langues", mais il est resté coim ne comprenant pas un mot de ce que lui demandait le mystérieux personnage armé.
Il s'est hasardé à annoncer à celui-ci qu'il connaît le russe, et l'être lui parla dans cette langue qu'il connaissait parfaitement lui aussi. Le brève conversation était "Où suis-je", demanda l'inconnu, "En Espagne ou en Italie?" L'ex-légionnaire l'a détrompé en lui précisant qu'il se trouvait à Saint-Rémy en France, Vosges, arrondissement de Saint-Dié. L'être a demandé "A combien de la frontière allemande?" et Ujvari répond "à 200 km à vol d'oiseau". L'inconnu a ensuite demandé l'heure, Ujvari a répondu "2h30".
L'homme fait alors passer son "arme" dans sa main gauche et tenant toujours son interlocuteur en joue, a fouillé dans son blouson, en a tiré une montre et a dit rudement: "Tu mens, il est 4 heures, à combien et dans quelle direction se trouve Marseille?", en prononçant "Marsilla"). Ujvari le lui a dit. L'être a alors fait marcher Ujvari devant lui, et lui a dit: "Va maintenant".
Ujvari a alors vu sur la route un vaisseau gris avec une antenne en forme de tire-bouchon sur le sommet. Quand il en a été à environ 200 mètres, il a entendu un sifflement doux, et a vu l'objet haut d'un mètre soixante environ et d'un diamètre de trois mètres, décoller à la verticale, après avoir projeté un faisceau lumineux à la verticale; à une dizaine de mètres du sol, l'engin a viré, accélèré, et disparu en direction de Saint-Dié. Lazlo Ujvari l'a observé pendant 30 secondes avant qu'il n'ait complètement disparu.
Julien Gonzalez fait remarquer qu'après l'observation, le témoin est retourné sur ses pas, et à la lueur de son briquet il a tenté de retrouver les traces à l'endroit où s'était posé l'engin, mais n'a rien découvert.
Il ajoute que les gendarmes de Raon-L'Etape ont été prévenus et sont venus enquêter sur place, ainsi que le commissaire des renseignements généraux d'Epinal, Mr. Moteur, accompagné de deux inspecteurs. Ujvari a refait très fidèlement le récit de son aventure nocturne.
Il ajoute qu'en 1984, le témoin, retrouvé par les enquêteurs du Cercle Vosgien Lumières dans la Nuit (CVLDLN), a confirmé son observation mais pensait que c'était un engin soviétique.
Julien Gonzalez donne ses sources comme Jimmy Guieu, Black-Out sur Les Soucoupes Volantes, pages 198-199; Michel Carrouges, Les apparitions de Martiens, page 99; Le Lorrain du 21 octobre 1954; La Liberté de l'Est du 23 octobre 1954; Le Parisien Libéré du 28 octobre 1954; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pages 190-191; Jean Sider, Le dossier 1954 et L'imposture rationaliste, page 212-213.
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 10 fois au lieu d'une:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541020 | 20.10.1954 | Raon.etape | France | RR III | ||||||
19541020 | 20.10.1954 | Raon | France | 03.00 | RR III | |||||
19541020 | 20.10.1954 | France | RR III | |||||||
19541020 | 20.10.1954 | Raon Etape | France | RR III | ||||||
19541020 | 20.10.1954 | Raon Etape | France | 03.00 | RR III | |||||
19541020 | 20.10.1954 | St. Remy | France | 03.00 | ||||||
19541020 | 20.10.1954 | St. Remy | France | 03.00 | RR I | |||||
19541020 | 20.10.1954 | Raon-It Etape [sic] | France | |||||||
19541022 | 22.10.1954 | St. Kemi [sic] | France | RR II | ||||||
19541024 | 24.10.1954 | Vosgo [sic] | France | RR III |
[Ref. prn3:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
20 octobre 1954. 0230hrs.
RAON L'ETAPE (VOGES [sic]: FRANCE)
Lazlo Ujvari a été soudainement confronté à un homme vêtu d'une veste, de bottes et d'un couvre-chef en tissu (comme un pilote), qui a braqué une arme sur lui et a dit quelque chose qu'il n'a pas pu comprendre. Quand Ujvari lui a parlé en russe, l'inconnu a répondu dans la même langue et a demandé s'il était en Espagne ou en Italie et à quelle distance il se trouvait de l'Allemagne. Quand on lui a demandé l'heure, Ujvari a répondu 2h30. L'homme a pris sa montre et a déclaré: "Vous mentez, il est 4 heures". Il a ensuite voulu savoir jusqu'où et dans quelle direction se trouvait Marseille. Il a fait marcher Ujvari sur la route avec lui et ils se sont approchés d'un engin gris avec une antenne au-dessus. Lorsqu'il se trouvait à environ 200 mètres, Ujvari entendit un léger sifflement et vit l'engin voler tout droit, puis prendre une trajectoire oblique.
Evaluation - Peut-être un hélicoptère russe (aurait-il survolé la France en 1954) ou un canular pour promouvoir la théorie des armes secrètes russes, ou peut-être un épisode de micro-sommeil)
Note 1: "Gross 1954" est censé indiquer mon dossier, cette page web. Rogerson n'a donné aucun lien et n'a pas reflété son contenu. Il a récupéré son "évaluation" sur ma page.
Note 2: Rogerson se demande si des hélicoptères russes "ont survolé la France en 1954"; je n'ai rien pour dire que ce serait un fait, cependant, c'était techniquement possible. L'Est de la France était évidemment bien trop loin pour être à posrtée d'un hélicoptère Kamov en provenance de Russie, mais certainement pas d'un Kamov amené par camion d'Allemagne de l'Est (voir photo ci-dessous).
Théorie de l'hélicoptère léger Russe Kamov Ka-10 (Ci-dessous), à l'étude, voir le cas Mazaud. C'est d'ailleurs l'avis du témoin.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Saint-Remy, Raon-l'Etape, Vosges, Lazlo Ujvari, homme, veste, bottes, casque, pilote, fusil, revolver, parole, communication, russe, langage, vaisseau, gris, antenne
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 14 mai 2003 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 24 mars 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [mcs1], [cnu1], [jbt1], [ahy1], [goe1], [djn1], [jbt1], [lcn1], [uda1], [uda2]. |
1.1 | Patrick Gross | 19 février 2010 | Addition [eme1]. |
1.2 | Patrick Gross | 30 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.3 | Patrick Gross | 3 juillet 2010 | Addition [jve7]. |
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1.7 | Patrick Gross | 10 octobre 2014 | Addition [tai1]. |
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