France 1954Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

◀ Précédent  Tous  Suivant ▶

14 octobre 1954, Hyères, Var:

Référence pour ce cas: 14-oct-54-Hyeres.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. pvs1:] JOURNAL "LE PETIT VAROIS":

Scan.

MM. REPELLINI ET OTTAVIANI INTERROGES HIER

"Oui, nous avons bien vu
un engin inconnu

Dont voici le croquis ->

Posé entre Toulon et Hyères"

affirment les deux Toulonnais
qui toutefois refusent de signer
leur déposition
pour "éviter les tracasseries"

LA S.N.E.C.M.A. REVELE L'EXISTENCE D'UN
APPAREIL FRANCAIS BAPTISE "COLEOP-
TERE" QUI DECOLLE A LA VERTICALE

MM. PIERRE REPELLINI ET OTTAVIONI QUI ONT VU JEUDI SOIR A
18 h. 40 SUR LE CHEMIN LONG ENTRE HYERES ET TOULON
UN ENGIN AERONAUTIQUE INCONNU ONT EU HIER UNE
JOURNEE CHARGEE.

Policiers et journalistes les ont en effet harcelés, leur demandant croquis et précisions sur cette "soucoupe volante" et son occupant rencontrés par hasard.

Après avoir été interrogés le matin et l'après midi par les services de la Sécurité de l'Air et les Renseignements Généraux, MM. Repellini et Ottaviani sont restés sur leurs positions et n'ont fait que répéter les déclarations qu'ils ont faites hier en exclusivité à notre journal.

"Oui, nous avons bien vu en engin mystérieux!"

Oui, Repellini a parlé avec le passager de cet engin. C'était un homme comme nous et non pas un Martien. Il a parlé et nous avons même remarqué qu'il avait l'accent "pointu." [Note 1.]

Des croquis que l'on voudrait secrets?"

Pour vérifier leurs dires, les deux témoins ont fourni aux Renseignements Généraux un plan détaillé de l'engin. Ce plan a été dessiné par M. Ottaviani qui, officier mécanicien, affirme avoir pu remarquer les caractéristiques de l'appareil.

"C'était, nous ont dit MM. Repellini et Ottaviani, un engin circulaire posé sur deux béquilles. Il semble bien qu'il se soit soulevé de terre par une poussée de bas en haut. Arrivé à une cinquantaine de mètres de hauteur, la partie extrême de l'engin s'est mise à tourner, lâchant une vapeur orangée. En quelques instants, l'appareil avait disparu, filant à une allure vertigineuse en direction de Hyères.

Suite en page 5:
ENGIN INCONNU

[Légende:] Voici le croquis de l'engin qu'a dessiné pour nos lecteurs M. Ottaviani, officier de la Marine Marchande, indéniablement ses formes s'apparentent à celle d'une grosse araignée. Est-ce là le "coléoptère" [Note 2.] qui décolle à la verticale et dont l'existence vient d'être révélée officiellement.

[Ref. lrt1:] JOURNAL "LA REPUBLIQUE":

Scan.

Enquête sur la soucoupe
découverte près d'Hyères
par deux Toulonnais

Ceux-ci, interrogées
par la police de l'air
refusent de signer
leurs déclarations

[Légende:] La reconstitution de la scène
Le "soucoupier" casqué et vêtu de verre s'avance vers MM. OTTAVIANI et REPELLINI:
"ça français".

[Légende:] M. OTTAVIANI en train de dessiner minutieusement le plan de la soucoupe.

Marignane, 16 octobre
L'observatoire du Mont Ventoux signale que depuis ce matin 7h30 à l'est nord-est, en direction d'Orange, un engin inconnu plane dans le ciel.

Cet engin à la forme d'un ovoïde avec deux cônes superposés reliés par une espèce d'antenne.

[Ref. pat1:] JOURNAL "LE PATRIOTE":

Scan.

"Choses volantes"

CAP sur la COTE d'AZUR

Atterrissage mystérieux dans un pré varois:

- ETES-VOUS MARTIEN?

- NON, JE SUIS FRANCAIS

Et la soucoupe s'envola (!)

Les "soucoupes volantes", les "crypto-soucoupes", leurs succédanées, assimilées, etc, etc, deviennent de jour en jour plus familières dans l'esprit des habitants des Alpes-Maritimes. Chaque commune veut la sienne. On est encore loin des 165!... Mais on y arrivera sans doute bientôt. Il n'y a pas de raison qu'il y ait des jaloux.

Si Prévert refaisait sa célèbre prière "Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y, etc" on ne manquerait pas d'y ajouter à présent "donnez-nous notre soucoupe volante quotidienne"...

Trêve de plaisanterie! Passons aux choses sérieuses. Voici le tableau de chasse de ces derniers jours (car il y a des soucoupes à contentement).

D'abord des petites pièces.

BLAUSASC. -- Plusieurs habitants de Blausasc ont aperçu hier, vers 10 heures, au-dessus du village, trois disques lumineux, très visibles...

Mais, nous dit le lecteur à l'esprit scientifique, que viennent faire ces trois disques dans les soucoupes? Bah! Vous en verrez bien d'autres... Dans le doute, nous signalons tout. On ne risque pas ainsi d'en laisser passer une "vraie de vraie".

Changeons le disque. On a perdu la boule à Monaco.

Ou plutôt on l'a trouvée. Monaco a désormais sa boule volante, très brillante, avec des allures de "métal en fusion". Ce sont des plombiers qui parlent: MM. Henri Palinelli et Dominique Selotti, demeurant à Monaco, qui ont vu la chose en question jeudi, à 18 h. 7 exactement, au-dessus du lieu dit "Visiaero" (Vous parlez d'un point de vue!)

Voici quelques détails: les couleurs étaient vives, comme une fusée de feu d'artifice... La sphère se dirigeait horizontalement vers l'Italie. On ne l'a vue que quelques secondes.

Enfin, un des témoins a précisé: "Avant d'avoir vu cette boule lumineuse, j'ai toujours été un grand sceptique" (tant que cela?).

REVEST. -- C'est un chasseur qui a aperçu un engin lumineux d'un mètre environ à Revest. L'ayant vu tomber à 60 mètres du lieu où il se trouvait, il courut vers le point de chute probable mais ne retrouva pas de trace.

Alors, les soucoupes volantes, nous répète le lecteur sérieux (?): "C'est démodé maintenant. On ne dit plus soucoupe. On en est revenu à la description sommaire et imagée; patience!".)

Enfin, en dehors des Alpes-Maritimes, on fait mieux les choses.

Entre Toulon et Hyères, deux motocyclistes toulonnais ont rencontré jeudi à 18 h. 45, une soucoupe volante (Ah! dit notre lecteur).

L'appareil était posé dans un

(Lire la suite page 7)

Scan.

pré, à proximité du lieu dit le "Chemin Long". Abasourdis, les deux motocyclistes, M. Repellini, restaurateur, et M. Ottaviani, officier mécanicien de la marine marchande, s'approchèrent de l'engin qui avait la forme d'un disque renflé sur le dessus avec deux béquilles posées à terre. Il était doté de deux ailettes en forme d'oreille sur les côtés.

Un homme (les deux motocyclistes eurent l'impression qu'il y en avait un autre dans l'appareil), mesurant 1 m. 60 environ vêtu d'une combinaison gris-blanc faite avec un tissu étrange, sans doute à base d'amiante ou de paille de verre, regardait venir les deux Toulonnais.

M. Repellini l'interrogea:

- Vous êtes Martien?

L'homme répondit, en montrant l'appareil:

- Non, je suis Français.

L'inconnu questionna à son tour:

- Où suis-je?

M. Repellini répondit:

- En Provence. Voulez-vous aller à la base du Palivette?

Et le restaurateur pointait son doigt en direction d'Hyères. Mais l'individu ne semblait pas satisfait. M. Repellini poursuivit:

- Vous êtes, ici, entre Toulon et Hyères.

A ces mots, le mystérieux individu hocha la tête et se dirigea vers l'appareil en passant par le hublot de forme triangulaire.

Aussitôt l'engin, qui n'avait pas cessé de vibrer, se mit à vibrer plus fort. Les deux Toulonnais perçurent nettement un bruit de vapeur comme avant l'arrêt d'une locomotive et l'appareil s'éleva du sol lentement, pesamment, à la verticale, comme aspiré. Cela rappelait le vol d'une bécasse.

Parvenu à 50 mètres de hauteur, le disque stoppa un instant, puis reprit à toute vitesse son vol en direction d'Hyères en laissant échapper des lueurs orangées et en faisant un bruit comme celui du jet d'un percolateur.

M. Ottaviani a eu le temps prenant la discussion entre le mystérieux individu et M. Repellini, de prendre de l'engin un croquis de profil et en élévation. Ces croquis ont été montrés hier aux journalistes devant qui il a maintenu ses déclarations, ainsi que devant les services de la sécurité navale et de la police.

***

Depuis la déclaration du jeune José C... qui dit avoir vu, à Biot, une soucoupe volante, les personnes qui ont vu le mystérieux engin sont de plus en plus nombreuses.

A Antibes, jeudi soir, vers 18 h. 30, l'appareil lumineux a été vu depuis plusieurs endroits de la ville, par exemple du côté des Remparts et de la route Nationale. Dans les écarts, quelques personnes ont vu "quelque chose"; à Juan-les-Pins, par contre, nous n'avons recueilli que deux témoignages.

Si tout le monde est unanime sur l'heure de l'apparition, il faut signaler que les avis diffèrent sur la forme de la chose: soucoupe volante, cigare, traînée lumineuse, comète. Par contre, l'avis est le même sur la très grande vitesse du phénomène.

Bien sûr, un peu partout, on parle de la fameuse soucoupe volante. Les conversations vont bon train tant au café de la Poste qu'au restaurant des Chasseurs, sur la place des Arcades, en face l'église et un peu partout. Là aussi, plusieurs personnes ont vu, jeudi soir, quelque chose de lumineux qui traversait le ciel très rapidement. Mais on se montre très réservé sur l'atterrissage de l'engin sur le sol biotais, surtout à l'endroit indiqué par le jeune C..., endroit de la route pas tellement large et encaissé entre deux murs et qui plus est, juste après le virage en épingle à cheveu.

Deux personnes sont passées par là à 18 h. 30 le fameux soir, et n'ont rien vu, la soucoupe volante doit aimer la difficulté, car même un hélicoptère "pou du ciel" aurait eu grand mal pour atterrir, le sol étant surplombé de nombreux fils électriques et téléphoniques.

[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR MATIN - REPUBLIQUE":

Enquête sur la soucoupe découverte près de Hyères par deux toulonnais

Ceux-ci, interrogés par la police de l'air, refusent de signer leur déclaration

Ainsi, en quelques heures, Toulon et le Var sont passés du cigare à la soucoupe volante. Jeudi vers 18h10, plusieurs centaines de personnes apercevaient dans notre ciel un de ces engins communément appelés "cigare" et sur la nature duquel on se perd en conjectures; Sur la forme du mystérieux véhicule interplanétaire, tout le monde est bien d'accord, il ne pouvait s'agir que d'un appareil allongée, crachant des flammes par l'arrière, avec des hublots sur la longueur.

Comme si le champ des recherches n'était pas assez largement ouvert aux curieux, aux amateurs de mystère, voilà que deux toulonnais vont maintenant plus loin: ils affirment avoir vu "une soucoupe volante" à l'heure où les cieux venaient à peine d'être troublés par le passage du "cigare".

Mais, si plusieurs centaines de témoins, répondant de la présence du premier, ils ne sont que deux a assurer que la "soucoupe" qu'ils ont vu, que le "martien" auquel ils ont parlé, sont des faits aussi réels que le lait est en vente chez le crémier et les poireaux sur le cours la Fayette.

[Légende photo] M. Ottaviani en train de dessiner minutieusement le plan de la soucoupe.

Un besoin heureux

Ainsi donc M. Rappellini, tenancier d'un bar Place d'Armes et M. Ottaviani (rien de commun avec le Préfet du Var), mécanicien de la marine marchande, déclarent désormais à qui veut les entendre qu'ils ont été témoins d'un fait extraordinaire.

Alors qu'ils désiraient satisfaire à un besoin urgent en bordure de la route au "Chemin Long" (Route d'Hyères), le même jour à 18h10, ils auraient aperçu, dans les champs, un curieux engin métallique, épousant la forme qui nous est désormais familière de la soucoupe. Un passager descend de la machine, engage la conversation, parle un français très pur, est vêtu comme un vulgaire pilote d'hélicoptère, et ne sais pas où se trouve le Palyvestre... qu'il ne cherchait, parait-il, nullement.

[Légende?] La reconstitution de la scène.

Le "soucoupier" casqué et vêtu de verre s'avance vers MM. Ottaviani et Rappellini: "Ca Français!"

Puis, peu satisfait de sa conversation avec nos bonshommes, le "martien", parlant français et presque provençal, regagne son engin et MM. Ottaviani et Rappellini, n'ont pas plus tôt déboulonné culotte, que la soucoupe, engloutie par le ciel crépusculaire, n'est déjà plus qu'un souvenir. M. Rappellini parlant avec abondance, derrière son comptoir: "Je ne veux aucune publicité".

Si la chose est vraie, elle est bien bonne.

Reconnaissons que jusqu'ici nous étions fort peu favorisé. Toutes les régions de France avaient eu soit leur soucoupe, soit leur "martien". Seul notre département, le plus pauvre du pays, demeurait fidèle à cette pauvreté dans un domaine d'avant-garde: celui des engins interplanétaires.

Vrai ou faux...

Nous sommes aujourd'hui comblés. Cigare et soucoupe. Nous savons à quoi nous en tenir pour le cigare, il n'en est pas de même pour la soucoupe.

Car certains faits demeurent inexpliqués: ou les témoins ont vu, et alors ils sont sûrs d'eux, ou ils n'ont rien vu et alors qu'ils cessent cette mascarade. Car enfin, si M. Rappellini – que tous ses amis considèrent comme un homme aussi honnête que brave – a pu à loisir examiner la soucoupe, s'il a eu le temps de fixer l'image assez profondément dans ses souvenirs pour en fournir le plan détaillé que nous reproduisons dans nos colonnes, pourquoi ne veut-il pas apposer sa signature au bas de la déclaration qu'il a faite devant les représentants de la police de l'Air?

A-t-il peur que l'affaire "tourne au vilain?" En tous cas après une déclaration conforme à celle qu'il avait faite la veille à son "zinc", place d'Armes, il refusa de signer sa déposition. Son ami, M. Ottaviani nous a obligeamment dessiné, avec compas, règle et sur papier millimétré, une coupe de l'engin qu'il certifie avoir vu.

Nous reproduisons donc ce schéma sous toutes réserves bien entendu. Un "plan" secret (conforme?) existe d'ailleurs, gardé jalousement par les deux intéressés. M. Ottaviani, en outre, a été, lui aussi, entendu hier soir par un officier de la sécurité de l'Air.

[Légende dessin] Voici la soucoupe.

Comment fonctionne-t-elle? Le schéma donne une coupe détaillée de l'engin de 4 mètres de diamètre. Les béquilles qui le soutiennent au sol sont plus vraisemblablement au nombre de trois afin d'assurer une plus grande stabilité. L'homme coiffé d'un casque est revêtu de verre descendit par une petite porte que l'on voit au centre de l'appareil, à l'aide d'une courte échelle qui ne figure pas sur notre reconstitution de la machine. Remonté par le même chemin, il dut fermer sa porte étanche et, de la coupole habitacle, mettre en marche les réacteurs qui entraînent dans un mouvement giratoire l'anoïde encerclant le centre de la soucoupe qui, lui, reste immobile.

La force développée par cet anoïde tournant et par les gaz s'échappant des tuyères latérales, permettent à l'engin de s'élever verticalement avec une vitesse appréciable. En vol, l'orientation s'effectue grâce aux deux antennes jouant sans doute un rôle analogue à celui des radars. La coupole, bien qu'étroite, permet à deux passagers de séjourner à l'intérieur. Si l'existence de cette soucoupe était définitivement établie, on serait en droit de supposer qu'elle a été lâchée par le cigare géant dont nous parlons longuement et dont nous avons donné une reproduction hier. La chose a été déjà vue et photographiée par M. Adamsky au Mont Palomar en Amérique.

Discordances:

Les deux témoignages ne concordent pas sur deux points. M. Ottaviani prétend que l'engin reposait sur deux béquilles, alors que M. Rappellini nie l'existence de celles-ci.

Quant aux traces réelles, suivant M. Ottaviani, qui prétend que l'herbe est brûlée à l'endroit ou la soucoupe se trouvait, elle est inexistante d'après M. Rappellini. Nous n'avons pu nous faire une opinion réelle, l'un comme l'autre ayant refusé de nous conduire à l'endroit de l'atterrissage.

Soucoupe ou canular?

L'enquête ouverte par les renseignements généraux de la police de l'Air, dont les représentants ont longuement entendu hier, les deux "soucoupistes", s'efforce d'établir si ceux-ci sont des mystificateurs ou des témoins honnêtes. En ce domaine aussi l'enquête continue. D'autres témoins authentifient notre enquête sur le cigare qui a survolé Toulon. Le "cigare volant" dont nous avons longuement parlé hier, a été aperçu par d'autres personnes, qui nous ont écrit pour nous confirmer les déclarations que nous avons reproduites.

D'abord, ce sont les habitants de Cuers qui nous le signale. Puis Mlle Signonini Janine, âgée de 12 ans, demeurant quartier Ste Barbe, ainsi que son frère, décrivent: "Une forme lumineuse a sillonné la ville vers 18h20 à haute altitude et se dirigeait à une vitesse effroyable vers les Gorges d'Ollioules."

M. Difar, gendarme en retraite, a vu aussi "Un cigare de feu à une hauteur de 1000 mètres, projetant à droite et à gauche des étincelles jaunes et vertes, se dirigeant à grande vitesse vers le Coudon. L'engin avait une largeur de cinq mètres sur une longueur de 10 mètres."

Mme Arnaud, qui habite 1 rue Ste Christine, au Mourillon, a suivi des yeux un "engin" filant à grande vitesse du Port vers le Nord.

"J'ai vu, nous dit Mme Fanny Beasini, 93 bd Maréchal Joffre, venant de la mer et allant en direction du Faron, avec une vitesse énorme, une forme longue projetant des lumières ressemblant à des étoiles multicolores." La population de Toulon et des environs semblent inquiets à juste titre. Des événements sensationnels semblant avoir marquer notre époque.

Attentat manqué contre un faux martien

Lille, 16 octobre. -- M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne) a bien failli être victime de la panique que cause à certains, l'apparition des soucoupes et autres objets volants. Hier soir, il était occupé à dépanner sa voiture dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie, non loin de sa tête. M. Maurice Ruant porta plainte et l'enquête aussitôt ouverte, permit de retrouver rapidement l'auteur des deux coups de feu, qui était un voisin de M.Ruant. Ce dernier a déclaré à la police:

"J'ai cru, en voyant, une silhouette évoluant dans la lumière des phares, être en présence d'un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j'ai tiré."

Malgré sa bonne foi, M. Faisan sera poursuivi.

René Mante

[Ref. vmr2:] JOURNAL "VAR MATIN - REPUBLIQUE":

Ce n'est plus une histoire marseillaise...

De nouveaux témoins, dignes de foi, ont vu s'envoler la soucoupe découverte jeudi sur la route de Hyères

Le mystère plane qui au-dessus de l'affaire connu désormais sous le nom de "soucoupe de Hyères" n'est pas près d'être éclairci.

En premier lieu, en effet, il était permis de douter de la vue de MM. Rappellini et Ottaviani – ou tout au moins de leurs déclarations dans la mesure où ils ne veulent pas les signer – comment réfuter les nouveaux témoignages qui se manifestent?

C'est ainsi que nous avons recueilli les déclarations d'un boucher toulonnais fort connu sur la place, dont l'établissement situé Rue Lafayette, reçoit quotidiennement des clients. Ce boucher – qui nous a instamment installé de lui conserver l'anonymat et dont nous voilons volontairement la face sur notre photo – revenait de Hyères, jeudi soir, en compagnie d'un ami, respectable vieillard supportant vaillamment le poids des ans.

Il était 18h40 et la voiture de ces personnes avalait les kilomètres du "Chemin Long" lorsque les deux passagers aperçurent soudain un engin métallique de forme circulaire qui s'élevait au-dessus des arbres, gagnant rapidement de la hauteur.

Quand le véhicule fut stoppé et les toulonnais descendus, plus rien ne demeurait visible dans le ciel.

Croyant être victimes d'une hallucination, nos amis reprirent la route et regagnèrent Toulon. Plus rien de leur histoire n'aurait subsisté si la découverte de MM. Rappellini et Ottaviani ne leur avait rappelé leur vision.

Voilà qui fait rebondir l'affaire.

Par ailleurs, M. Elie Gandolphe, jardinier aux "Avocats" près de Hyères, nous a fait la déclaration suivante:

"En sortant de ma maison, j'ai aperçu un engin qui remontait dans le ciel, ne faisant aucun bruit, mais à une vitesse prodigieuse. Il était lumineux. Bien entendu, je n'ai pu prendre aucune dimension, mais je vous dirai qua sa forme rappelle un champignon de la variété "cèpe".

Un coup de théâtre

Craint-il de divulguer un secret militaire? Ou est-il pris dans une affaire qu'il craint voir mal tourné? Ce qui est certain, c'est que hier matin, M. Rappellini refusait énergiquement de nous conduire sur les lieux même où sa soucoupe aurait atterri.

Quant à M. Ottaviani, qui nous avait donné rendez-vous à 10h, il s'est défilé et est resté invisible.

Force donc fut de nous rendre seuls sur l'emplacement qu'on nous avait décrit en détail la veille. Nous n'espérions plus rien trouver des traces de l'atterrissage mystérieux, lorsque nous découvrîmes une aire fraîchement brûlée et recouverte de cendres claires. Comme nous essayions de relever d'autres traces, un vrai coup de théâtre se produisit. Une traction avant noire, immatriculée de Paris, s'arrêta à proximité. Deux "autorités" en descendirent et vîmes nous rejoindre sur les lieux.

D'autres témoins sont-ils tenus secrets?

Cette visite que nous avons inopinément surprise semble montrer que les autorités, attachent une certaine importance à cette affaire. Ont-elles entendu d'autres témoins sans que nous le sachions? Pourquoi pas? Ce qui semblerait donner corps à toute l'histoire.

Un engin très maniable

Si l'aire que nous avons photographiée est bien celle qui fut brûlée par les réacteurs de la soucoupe, celle-ci doit être d'un maniement plus précis et plus souple que celui de nos appareils connus puisqu'elle peut atterrir dans un terrain aussi peu accessible.

Il est en effet très dangereux de se poser à côté d'un arbre si l'appareil n'obéit pas exactement à la commande. S'agissait-il réellement d'un appareil terrestre? Dans ce cas là? L'enquête continue. Laissons-lui le soin de tirer les conclusions... si elle y parvient.

Ferons-nous la guerre aux légumes?

Le savant allemand Herman Oberth, inventeur et constructeur de la fusée "V.2" a déclaré que les "Uranides", nom des habitants d'une planète ou l'oxygène n'existerait pas à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animal, seraient des plantes.

La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais des engins mystérieux dans lesquels se déplaceraient les "plantes" intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse de 300 000 km/sec.

Les engins vus au-dessus de la Terre seraient chargés de surveiller les progrès terriens dans les sciences atomiques. Si ces êtres végétaux décidaient de nous attaquer nous serions forcés de faire la guerre aux légumes!

Drôle de guerre...

Une soucoupe au Brusc

Une information que nous n'avons pas vérifié nous apprenait hier qu'une soucoupe volante avait été aperçu, au Brusc.

Des pêcheurs en effet, racontaient hier matin, sur le Port, que deux d'entre eux étaient certains d'avoir vu un de ces engins évoluer dans le ciel.

Nous reproduisons ces informations sous toutes réserves.

Deux soucoupes, cela fait vraiment beaucoup. A moins que ce ne soit la même, ce qu'il faut démontrer.

[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":

Scan.

Un grand cercle d'herbe brûlée marque la place où deux Hyérois ont vu se poser une soucoupe

Toulon (A.F.P.)

Depuis quarante-huit heures, deux Toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une "soucoupe" se poser au quartier du Chemin-Long, à proximité d'Hyères et en donnent une description absolument identique.

La Brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.

Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la "soucoupe" se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.

[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":

Scan.

Quelques tours de soucoupes dans les nuages... italiens

ROME. -- Différentes apparitions de "cigares" et de "soucoupes volantes" ont été signalées, au cours de la journée de samedi, dans le ciel de diverses localités italiennes.

Près de Varèse (Milan), plusieurs automobilistes ont vu un "disque", de couleur bleue, se détachant nettement sur le fond du ciel étoilé, lequel, après s'être arrêté durant quelques minutes, a repris sa course vertigineuse vers le nord, disparaissant avec un ronflement "caractéristique". Au cours de la nuit, "l'étrange objet lumineux" est apparu une seconde fois dans le même espace céleste.

De Turin, on signale que plusieurs ouvriers d'un établissement de la zone industrielle de Mirafiori ont aperçu, dans la soirée, un "objet lumineux" ayant la forme d'un cigare, sur le fond du ciel. Le "cigare" est resté immobile, dans le ciel, pendant une heure, au cours de laquelle, d'après les témoins il aurait changé de temps à autre de forme et de luminosité. L'engin a disparu ensuite, se dirigeant vertigineusement vers la France.

De Messine, on apprend que de nombreuses personnes habitant sur les deux rives du détroit séparant la péninsule de la Sicile ont vu un "cercle lumineux", immobile dans le ciel, à 2.000 mètres. L'engin, qui a pu être observé durant dix minutes, est descendu rapidement vers la mer pour reprendre de l'altitude à trois reprises. Après ces évolutions le "cercle lumineux" a disparu à forte allure en direction de l'Etna, laissant derrière lui une traînée lumineuse.

L'avis d'un savant italien

Le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique à l'Université de Rome.

Cet éminent savant, à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons, dès à présent, que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activités à caractère humain".

En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à un usage militaire et protégés par un secret impénétrable".

En conclusion, le professeur a déclaré: "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".

Une "soucoupe" se serait posée à Hyères

Deux témoins entendus par les inspecteurs des Renseignements généraux

TOULON. -- Deux toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.

La brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.

Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.

[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":

Scan.

SOUCOUPES, CIGARES, ETC.

Un "cylindre"
s'était posé sur une route
de Seine-Inférieure

Les soucoupes-cigares etc. peuplent toujours le ciel de France...

Certains de ces engins auraient même, une fois de plus, pris contact avec notre terre.

Alors qu'il traversait en automobile la commune de Baillolet sur la R. N. 314, M. Henri Robert, vétérinaire à Londinières (S.I.), a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude.

M. Robert affirme que l'un d'eux vint zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique et que le moteur de sa voiture s'arrêta.

Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de 1 m. 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent; quant il se rallumèrent, un cylindre long d'environ trois mètres décollait du talus et prenait la direction du Nord.

M. Robert a raconté son aventure aux gendarmes de Londinières.

Deux toulonnais, MM. Rappelini et Ottaviani ont affirmé avoir vu, jeudi soir, une soucoupe se poser au quartier du Chemin long à proximité d'Hyères.

La brigade de l'air des renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.

Les inspecteurs se sont ensuite rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.

Un cultivateur
tire sur un "faux Martien"

M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne) a bien failli être victime de la panique que cause à certains l'apparition des soucoupes ou autres objets volants. Samedi soir, il était occupé à dépanner sa voiture, dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil de chasse furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie du véhicule, non loin de sa tête.

M. Maurice Ruant porta plainte et l'enquête aussitôt ouverte permis de retrouver rapidement l'auteur des deux coups de feu, qui était un voisin de M. Ruant, M. Faisan.

Ce dernier a déclaré à la police:

"J'ai cru, en voyant une silhouette évoluant dans la lumière de deux phares, être en présence d'un martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j'ai tiré."

Question écrite à propos
des "soucoupes"

A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu, signalée actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé au président du Conseil une question écrite lui demandant notamment:

"S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine desdits engins.

- Si les renseignements actuellement recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce et d'origine inconnue.

- Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un Etat étranger.

- Si, dans ce dernier cas, les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel."

[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":

Scan.

UN VETERINAIRE,
DES EMPLOYES
de l'aéroport d'Orly
AFFIRMENT AVOIR VU
des "SOUCOUPES"

Toulon, 18 Oct.

DEPUIS 48 heures, deux Toulonnais, MM. Rappelien [sic], tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande affirment avoir vu jeudi soir une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.

La brigade de l'air des renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins qui ont tracé un croquis longuement détaillé du mystérieux engin.

Ce matin, les inspecteurs des renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser, ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.

***

Dieppe, 17 oct.

A la nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile la commune de Baillolet, sur la R.N. 311, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude. M. Robert affirme que l'un d'eux vint zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta. Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de un mètre vingt environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent, quand ils se rallumèrent un cylindre long d'environ trois mètres décollait du talus et prenait la direction du nord.

M. Robert a conté son aventure aux gendarmes de Londinières.

***

Paris, 17 oct.

Deux employés de l'Aéroport d'Orly, MM. Raymond Castel et Charles Sirest ont affirmé au service de la police de l'air qu'ils avaient vu, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21 heure 30 une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction".

Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est à dire en bordure de la piste Ouest-est, le mystérieux engin, qui, selon les témoins se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

LES SOUCOUPES VOLANTES

Un vétérinaire rencontre un "Martien"

Dieppe, 18. -- A la nuit tombée, alors qu'il traversait, en automobile la commune de Baillolet, par la R. N. 316, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ [???] mètres d'altitude. M. Robert affirme que l'un d'eux vient évoluer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta.

Le vétérinaire aperçut alors sur la route, un étrange personnage, de un mètre 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent. Quand ils se rallumèrent, un cylindre, long d'environ trois mètres, décollait du talus et prenait la direction du Nord.

M. Robert a conté son aventure aux gendarmes de Londinières.

Chatellerault, 18. -- Samedi soir, vers 20 heures 30, trois sapeurs-pompiers, le capitaine Huguet, le lieutenant Doussineau et l'adjudant Berreau, ont vu évoluer dans le ciel, en direction du château de Targe, un large disque projetant des étincelles, et suivi d'une très longue traînée lumineuse. Ils arrêtèrent leur voiture. Le disque, disent-ils, passa au-dessus d'eux et ils entendirent un sifflement.

L'herbe est brûlée...

Toulon, 18. -- Deux Toulonnais, M. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la Marine Marchande, affirment avoir vu jeudi soir une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.

La brigade de l'Air des Renseignements Généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.

Dimanche matin, les inspecteurs des Renseignements Généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.

Dans le ciel d'Orly

Paris, 18. -- Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castelle et Charles Sirest, ont affirmé aux services de la police de l'air qu'ils avaient vu, dans la nuit de Samedi à Dimanche, vers 21 heures 30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction". Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est le mystérieux engin qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.

L'AVIS D'UN SAVANT ITALIEN
SUR LES
"SOUCOUPES VOLANTES"

Rome, 17. -- De nombreux italiens ayant observé des "disques", "soucoupes", "cigares" etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique, à l'Université de Rome.

Cet éminent savant à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".

En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à une usage militaire, et protégés par un secret impénétrable". En conclusion, le professeur a déclaré; "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où leur secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".

Pour excuser son retard un cantonnier invente une histoire de soucoupe

Dijon, 18. -- Il y a dix jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud, arrivait son travail tout essoufflé: "J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il. Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux engin. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avait pris "une teinte légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pieds ronds", etc...

Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

"Ne tirez pas sur les Martiens...!"

DEMANDE UN THÉOLOGIEN ALLEMAND

Un théologien allemand, le professeur Philippe Dessauer, nous invite, dans le magazine catholique "Wort und Warheit", à ne pas tirer sur les pilotes de soucoupes volantes s'il nous arrive d'en rencontrer.

L'avertissement vient à son heure. Samedi, un cultivateur de l'Aisne, en panne sur la route, a essuyé deux coups de feu: en voyant les phares de la voiture un villageois l'avait prise pour une soucoupe volante et le conducteur pour un Martien. Il s'était muni d'un fusil de chasse et avait tiré...

Les soucoupes continuent leurs évolutions. Deux Toulonnais assurent qu'ils ont vu, près d'Hyères, un mystérieux engin dont ils ont dessiné un croquis. Des inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur le lieu de l'atterrissage et ont remarqué une circonférence à l'intérieur de laquelle l'herbe était brûlée.

Couvert de poils marron

Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castelle et Charles Sirets, ont affirmé aux services de police de l'Air, qu'ils avaient vu, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21 h. 30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction". Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est, le mystérieux engin, qui selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.

Notre collaborateur Paul Gérin a vu le même phénomène, à la même heure, à Moret-sur-Loing, soit à 40 kilomètres au sud d'Orly. C'était, nous dit-il, une vulgaire "étoile filante" d'un éclat exceptionnel, qui a traversé le ciel d'est en ouest, à une hauteur apparemment considérable, et qui a disparu à l'horizon.

Ce phénomène rare, mais non sans précédent a duré quelques secondes, a dû être vu de toute la région parisienne.

Quant aux Martiens, on en signale trois depuis quarante-huit heures. Deux femmes assurent qu'elles en ont rencontré un en Seine-et-Marne; mais d'après leur description (il était couvert de poils marron), il n'est pas impossible qu'il s'agisse d'un banal orang-outang échappé d'une ménagerie. Un vétérinaire de la Seine-Inférieure, M. Robert, déclare qu'il en a vu un autre près de Dieppe.

[Ref. vmr3:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":

Hallucinations ou réalités?

De nouvelles soucoupes sont aperçues dans le ciel varois

Au Brusc, à la Londe, à Mar-Vivo etc...

Faut-il rire ou s'inquiéter? Faut-il échafauder les hypothèses les plus invraisemblables pour expliquer un phénomène dont les manifestations sont certaines, ou bien devons-nous simplement évoquer en plaisantant toutes ces prétendues observations qui se signalent depuis quelques jours, et sous tous les azimuts, des soucoupes volantes dans notre ciel?

Bien malin qui tranchera le dilemme, si tant qu'il puisse être tranché. Jusqu'à jeudi dernier, en effet, cigares et soucoupes et autres véhicules interplanétaires ne s'était manifestés que dans des régions fort lointaines de la nôtre. Varois et Toulonnais s'étonnaient, puis se moquaient de ces paysans qui rencontraient ensuite une soucoupe volante pour être, enfin, paralysés par un rayon mystérieux défendant mieux que le garde le plus intraitable les alentours de tel engin venu d'on ne sait où. Et puis, il y eut MM. Rappellini et Ottaviani, deux toulonnais connu, deux personnes sensées, équilibrées et considérées comme telles toujours, et de leur découverte au soir du 14 octobre. Découverte qui allait jeter l'émoi de St-Cyr, à St-Tropez et à Draguignan, alimenter les conversations à l'atelier, au bureau ou à l'école, faire frémir les gens sensibles, troubler les esprits les plus sains.

Vision fugitive

Qu'on se souvienne: rentrant d'Hyères à moto, ces messieurs stoppèrent leur machine pour satisfaire à un besoin pressant alors qu'ils se trouvaient sur le "Chemin Long", face à la station radio de la Marine. Afin de dissimuler au regard, les deux hommes font quelques pas vers l'intérieur des terres et tombant nez à nez avec un singulier personnage, casqué comme un motocycliste mais autrement monté.

Une "soucoupe volante" est en effet là, posée sur le sol, toute vibrante d'une effroyable puissance. Quelques mots sont échangés avec l'astronaute qui parle avec un français très pur. Puis, sous les regards stupéfaits de nos concitoyens, le passager regagne son engin, ferme le panneau, accélère les réacteurs. La "soucoupe" parfaitement circulaire s'élève peu à peu, puis soudain se dirige dans une accélération effrayante vers l'est.

MM. Rappellini et Ottaviani de se frotter les yeux afin de savoir s'ils n'ont pas rêvé.

Mais d'autres aussi...

L'histoire pouvait paraître cocasses si le témoignage de ces gens là n'était pas corroboré par une série de déclarations qui, quotidiennement depuis, viennent s'ajouter à leurs affirmations. Déclaration émanant de personnes aussi diverses que dignes de foi, parmi lesquelles se trouvent des commerçants, un gendarme en retraite, des pêcheurs etc...

C'est cet habitant de la Moutonne – près de La Crau - qui, ainsi que ce boucher de la Rue Lafayette à Toulon, a aperçu le mystérieux engin à l'instant ou, survolant les arbres, il prenait de la hauteur. Ce sont ces braves gens de chez nous qui, sentant désormais le ciel avec compréhension, y accrochant un objet à la forme si caractéristique, brillant ou non, coloré ou non, crachant des flammes ou non. Tant et si bien que la "soucoupe volante" du "Chemin Long" doit être considéré comme un fait certain, qu'elle que soit notre répulsion devant une telle obligation.

Et pourtant...

De La Londe à Mar-Vivo...

Comme si une soucoupe ne suffisait pas, voilà que d'autres sont apparus en des points très divers, imposant à l'azur de la voûte céleste, l'énigme de leur présence. Mlle Michelle Volosinsky – qui demeure au domaine de Cordouan, quartier Faveyrolles à Ollioules – certifie avoir remarqué et observé, vendredi soir, entre 19h30 et 19h40, alors qu'elle rentrait chez elle, un disque extrêmement brillant, immobile dans le ciel? Après quelques secondes, le disque démarra d'une manière foudroyante en laissant un sillage orange vif, aussitôt absorbé par la nuit. Il ne peut s'agir en pareil cas d'une étoile filante ou d'un quelconque météorite puisque le disque a été observé immobile...

Ce même vendredi, à 18h30, M. Victor Verse Junior, s'apprêtait à rentrer chez lui, lorsque soudain, il resta muet de saisissement en voyant passer au-dessus de sa tête, un "quelque chose" d'étrange et de lumineux avec sillage de feux. Croyant avoir une hallucination d'optique, il ne dit mot. Mais voilà que le lendemain, son beau-père, M. Eugène Martin, déclare avoir vu le même phénomène la veille à la même heure environ, au-dessus de Notre Dame des Maures, à 4 km de La Londe.

Et ce n'est pas tout:

Mlle D... du quartier de l'Anguille, à 6 km à peu près de La Londe, le même jour vers 18h également, allait puiser de l'eau au puit familial, quand elle vit, soudain, un engin lumineux de forme sphérique jaunâtre, avec queue phosphorescente violette, décrire une parabole avec lieu d'atterrissage probable entre l'Aiguille et le Comtabou (rochers dont l'un est coupé en deux et par où les bergers faisaient autrefois passer les moutons un par un pour les compter) deux sommets des Maures. De La Londe nous sautons à Mar-Vivo où dimanche soir, toujours vers 19h30, un habitant assure avoir reconnu – le terme est valable - une soucoupe. Il put observer l'engin durant un bon quart d'heure, puis l'astronef se dirigea vers Bandol comme un quelconque avion.

Hallucinations ou réalités?

Or, cette même soirée, Mme Laporte, garagiste au Brusc, accompagné de sa belle-fille, venait de sortir dans le jardin de sa villa, lorsqu'un disque insolite très lumineux, à nuances rouges, attira leur attention. L'objet se trouvait au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame du Mai, immobile. Une paire de jumelles fut trouvée et l'observation put être poussée. Peu après, l'engin évolua dans le ciel durant de très longues minutes, puis disparut. Que retenir de tout cela?

Faut-il donc croire à une hallucination collective? Cela serait trop facile. Faut-il conclure à la présence effective de machines venues d'autres planètes? Ceci s'affirme oser. Mais alors? Le problème demeure entier, avec le phénomène. Il est certain que l'espace céleste est aujourd'hui violé par des machines de conception révolutionnaire mues par une énergie qui nous échappe. Des théories ont été avancées, annoncées, plus audacieuses, plus téméraires, plus folles les unes que les autres. Les soucoupes gardent jalousement leur secret.

Les parlementaires commencent à s'émouvoir

Foix, 18 octobre. -- A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu signalés actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé à M. Le Président du Conseil, une question écrite lui demandant notamment:

"S'il a été crée ou non un service chargé de rassemblé le documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine des dits engins. Si les renseignements actuellement disponibles, recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants, d'espèce et d'origine inconnues.

Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un état étranger. Si, dans ce dernier cas, les accords internationaux signés par la France ont déjà permis l'utilisation de tels engins dans un conflits éventuel". Verrons-nous sous peu une commission "soucoupe"...

[Ref. pvr3:] JOURNAL "LE PETIT VAROIS":

Scan.

TANDIS QUE L'ENQUETE SE POURSUIT SUR LA 'DECOUVERTE' D'HYERES

L'ingénieur allemand Von Zborowski fait de nouvelles révélations:

LE "TUYAU VOLANT" (construit par la SNECMA) peut atteindre 2.500 kms à l'heure

Interpellation d'un député de l'Ariège sur les engins inconnus signalés dans le ciel de France

La rencontre fortuite - racontée avec un grand luxe de détails - de deux Toulonnais avec l'occupant d'un engin aéronautique inconnu a suscité des commentaires divers.

Si de nouveaux témoignages et notamment ceux de MM. Laure, boucher, cours Lafayette, et Elie Gandolfe, jardinier, près d'Hyères, semblent accréditer les récits de MM. Repellini et Ottaviani, l'interprétation de cette affaire donnée par certains journaux fait preuve d'imagination débordante.

C'est ainsi que l'un de ces journaux (République, pour ne pas le citer), donne - textuellement - l'explication suivante:

"Le savant allemand Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la fusée "V-2" a déclaré que les "Uranides", nom des habitants d'une planète ou l'oxygène n'existerait pas à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale, seraient des plantes.

La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplaceraient les "plantes" intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse de 300.000 km à la seconde.

Les engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès terriens dans les sciences atomiques.

Si ces êtres végétaux décidaient de nous attaquer nous serions forcés de faire la guerre à des légumes!"

Ainsi d'après "République" l'engin d'Hyères venait d'une planète inconnue et ses pilotes seraient des "Uranides", c'est-

Suite en page 5:
L'ENGIN MYSTERIEUX

Scan.

à-dire des légumes verts, de la famille des poireaux, des carottes ou des navets.

Des explications rationnelles

Il appartient à la police de l'Air et aux Renseignements Généraux qui mènent actuellement l'enquête, si MM. Repellini et Ottaviani ont dit oui ou non la vérité.

Mais dans un cas comme dans l'autre cela ne changera rien au problème posé.

Existe-t-il un nouveau modèle d'engin aéronautique mi-avions, mi-hélicoptère dont les essais dans le ciel de France auraient provoqué dans le public cette épidémie de "soucoupite"?

Un ingénieur allemand travaillant dans les usines de la S.N.E.C.M.A. vient de faire à ce sujet de nouvelles révélations.

Au cours d'un congrès international de la navigation aérienne qui s'est tenu à Duisbourg (Allemagne occidentale) l'ingénieur Von Zborowski a révélé les caractéristiques d'un nouveau type d'avion créé par la S.N.E.C.M.A.

Cet appareil, appelé "tuyau volant", aurait les avantages de l'hélicoptère, mais il pourrait atteindre 2.500 km à l'heure, n'aurait pas d'ailes, mais seulement un fuselage comprenant un poste de pilotage et les organes de propulsion.

Or ses caractéristiques ont été refusées à la presse française, elles sont considérées comme secrètes.

En admettant que l'ingénieur Zborowski ait seulement révélé ce qui précède, il y aurait déjà là quelque chose d'inadmissible. Mais on peut aisément imaginer que cet ingénieur allemand ayant reçu accès à nos services secrets s'est montré plus précis devant les experts de son pays, auxquels il s'adressait.

Une interpellation à la Chambre

Les essais de ces engins nouveaux expliqueraient qu'un peu partout en France soit signalée l'apparition de "boules de feu", "cigares volants" et autres soucoupes.

D'ailleurs à la suite de ces apparitions multipliées, M. René Dejean, député de l'Ariège vient d'adresser à M. le Président du Conseil une question écrite, lui demandant notamment:

- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce jour et d'étudier l'origine desdits engins.

- "Si les renseignements actuellement recueillis permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivant d'espèce et d'origine inconnus.

- "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un état étranger.

- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel."

Ainsi l'affaire prend un caractère plus sérieux et l'on en revient à dire que ces "soucoupes" pourraient être en réalité des engins d'un type nouveau et bien terrestres.

Scan.

SOUCOUPES "VOLANTES"

Dimanche matin, un homme se présentait dans le commerce de vin que tiennent M. et Mme Navelo, chemin de l'alliance, avec un journal toulonnais à la main.

- Vous voyez, dit-il en montrant le journal, je suis M. Ottaviani qui a découvert la soucoupe.

Enchaînant aussitôt, il ajouta:

- On va fêter ça, aussi, vous allez me préparer sept bouteilles de mousseux et cinq bouteilles de blanc, que vous porterez à mon domicile, 13 boulevard Bauchière. En attendant je vous emporte une bouteille de rhum et une bouteille de pastis, je vous paierai le tout chez moi.

C'est en s'apercevant que le n. 13 n'existait pas boulevard Bauchière, que les commerçants comprirent que cet individu, dont on ignore l'identité, les avait volés...

[Ref. vmr4:] JOURNAL "VAR MATIN - REPUBLIQUE":

A Hyères, la Marine a le nez en l'air

En dernière heure, on nous informe que la station radio de la Marine, situé "Chemin Long" à Hyères aurait crée une grande nuit chargée de scruter le ciel nocturne, afin de surveiller les éventuelles apparitions de soucoupes ou cigares volants.

Les services officiels auraient-ils entre les mains d'autres rapports plus concluant que ceux d'Ottaviani et Rappellini?

Mystère - Secret administratif.

[Ref. smh1:] JOURNAL "SYDNEY MORNING HERALD":

Scan.

Joe Slugg, de Mars

Une des difficultés avec les soucoupes volantes est qu'elles n'avaient pas été assez terre à terre. Maintenant, cependant, il existe des signes selon lesquels le Roi de l'Espace - ou le comité dirigeant du modèle soviétique post-Stalin - a donné l'ordre du "contact rapprché" pour remplacer la reconnaissance de notre planète de hautes altitudes.

En d'autres termes, on peut s'attendre à des choses du genre "Retrouvez-moi sous l'horloge du bureau de poste" - si du moins le bureau de poste a une horloge. Quoi qu'il en soit, deux cyclistes français ont trouvé une soucoupe volante garée au milieu d'une route près de Toulon l'autre nuit, et ont eu une courte conversation avec son capitaine avant qu'il ne réintègre la machine par une ouverture triangulaire, ne décollé verticalement et ne laisse une lueur orange dans son sillage alors qu'il disparaissait à grande vitesse.

A première vue, il semblerait bizarre que que la police ait nié qu'il était martien, qu'il ne savait pas où il se trouvait, et qu'il parlait français plutôt que de dire: "fchons vite le camp d'ici." Cette machine était-elle vraiment un "objet circulaire," ou simplement le mélangeur de béton local avec le boulanger du village, soulevé par les pensées de Paris et Des Folies Bergeres, utilisé comme un lit volant? Les incroyants pourraient nous faire croire que seuls les hommes qui plongent dans leur tasse pourraient voir une soucoupe.

Il n'aurait pas besoin d'une Commission Royale pour établir la probabilité qu'un agent de renseignement d'une autre planète renonce à sa véritable identité lors de sa première visite. Lorsque le colonel Lindbergh a réussi son fameux vol à travers l'Atlantique, il y a 27 ans, il a dit à la foule enthousiaste: "Je suis Charles Lindbergh, du Michigan". En ces temps moins amicaux, nous ne devons pas nous attendre à ce qu'un homme dans une soucoupe volante dise: "Je suis Joe Slugg, de Mars". En ce qui concerne le français, quel visiteur intelligent d'un autre monde, voulant avoir une idée rapide et précise de celui-ci, se serait-il encombré d'une autre langue? Si ceux qui ridiculent constamment la soucoupe volante en trouve jamais une sur leur pelouse avant, ils auront mérité ce qui leur arrive.

[Ref. fde1:] JOURNAL "FRANCE-DIMANCHE":

Ce journal a publié une collection de dessins de troisième main représentant certaines des différentes formes de soucoupes volantes alléguées vues en 1954:

Scan.

Toulon

Soucoupe d'un style futuriste comportant une coupole avec des bourrelets métalliques et des béquilles. Un Martien, ayant l'aspect parisien, en sortit. Vue par un officier et par le patron du Bar des Pétanqueurs.

[Ref. rdr1:] "RADAR" MAGAZINE:

Scan.

[Légende dessin:] Ottaviani avait même dressé un plan précis de sa "soucoupe". Travail sérieux avec cotes à l'appui: 4 m. de diamètre, 1 m. 50 de haut.

POUR OTTAVIANI
c'était l'assiette au beurre!

TOULON. -- Raymond Ottaviani, officier de la marine marchande, est l'ingénieux inventeur d'un nouveau genre d'escroquerie: "l'escroquerie à la soucoupe volante". Bien sûr, il en avaitr vu une! Durant 8 jours on ne mit pas son existence en doute. Il donnait de tels détails: "Elle était posée sur 3 béquilles en plein champ près d'Hyères". etc. et des dupes émerveillés, faisant crédit à son récit, fruit d'une imagination aussi pittoresque qu'abondant en précisins, lui firent aussitôt crédit de bonnes bouteilles. Ottaviani, aprèS avoir connu une gloire éphémère, n'est plus poursuivi par un Martien... mais pour grivèlerie, en correctionnelle.

[Légende photo:] Compas en main, Ottaviani rêve bon vin et non pas soucoupes!

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

L'auteur indique que le 17 octobre 1954, le propriétaire d'un café à Toulon, nommé Rappellini, a raconté à la police de Toulon l'histoire étrange suivante:

"Je faisais de la moto entre Hyeres et Toulon, sur la côte méditerranéenne, quand j'ai vu un être faire un pas hors d'une soucoupe en forme de disque. Il était habillé dans une certaine sorte de combinaison. Je lui ai dit: 'Etes vous de Mars?' Il a dit: 'Non, Français.' Avec moi se trouvait mon ami ingénieur, Monsieur Ottoviani, qui corroborera ce que je dis. L'être a demandé où il était, et quand cela lui fut dit, il a fait une montée verticale rapide dans son disque."

Wilkins laisse le soin au lecteur de se faire son propre avis sur l'histoire et pour savoir si "ce maire aurait pu avoir été une certaine machine terrestre secrète."

L'auteur indique plus loin dans le livre que le 17 octobre 1954, le propriétaire de café Alphonse Rapellini a dit la police de Toulon qu'il avait vu un être sortir d'une soucoupe avec un dessus voûté et une forme discoïde.

Rapellini était avec un ingénieur, Philippe Ottovani. L'être a indiqué: "je ne suis pas un Martien. Je suis Français", a demandé où il était, puis a décollé verticalement à grande vitesse.

[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:

Ailleurs en France, des soucoupiens de langue française ont été rapportés. Deux témoins, M. Rappellini, un propriétaire de restaurant et un compagnon, M. Ottoviani, un ingénieur de la marine marchande, ont insisté sur la vérité de leur rapport d'avoir vu un homme venant d'une soucoupe et de la conversation courte qui s'est ensuivie. "Etes-vous un Martien?" a demandé M. Rappellini. "Non, Français," a répondu l'homme, qui était habillé d'une combinaisons.

[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:

Scan.

Il faut tout d'abord exclure le cas de Carcassonne et le cas du Chemin-Long, sur lesquels nous avons actuellement très peu d'informations.

[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges a fait une courte note sur cas qu'il a classé parmi les très rares rapports de "soucoupes volantes" dans lesquels le ou les pilotes allégués aurait été des êtres humains.

Il écrit qu'il ne veut que mentionner pour mémoire le cas du 14 octobre sur un chemin entre Hyères et Toulon dans le département du Var, parce que selon l'information fournie peu après par le journal Radar, l'histoire doit être rejetée comme un canular qui se serait terminé devant la justice.

Note: les autres sources soit ne donnent pas de date soit situent l'affaire au 15 et non au 14 octobre. Radar n'était pas un journal mais un magazine.

[Ref. idb1:] ISABEL DAVIS ET TED BLOECHER:

36. Rencontre à Hyeres (Var), le 15 octobre, par Raymond Ottaviani et Pierre Repellini: Toulon Le Petit Varois-La Marseillaise, 17 et 18 octobre; Glasgow Daily Record, 18 octobre; London Daily Telegraph, 18 octobre; Radar Magazine, le 31 octobre. (Remarque: il y a lieu de considérer ce rapport comme suspect.)

[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:

Scan.

54-75 15 oct. 1954 Hyeres-Toulon, France Type B

Jean Reppelini et Raymond Ottaviani faisaient de la moto entre Toulon et Hyères lorsqu'une soucoupe volante a atterri sur des pieds en forme de bâtons; elle était discoïde avec une coupole, et avec 2 protubérances comme des oreilles. Un homme est sorti en combinaison gris brillant. O. a demandé: "Etes-vous martien?" Non, je suis français" fut la réponse. "Où suis-je?" Après avoir été informé, il est rentré dans l'engin et est monté verticalement.

Enquêteur: Dans Radar (Paris), 31/10/54, l'histoire est discutée comme étant un canular par Ottaviani. Tant Miohel que Vallee omettent le cas.

Source: Londres Daily Telegraph, 18/10/54

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

Scan.

15.10.54 entre Hyères et Toulon

les témoins furent condamnés pour leur canular.
M. Ottaviani fut poursuivi en correctionnel (grivèlerie).

[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET:

CAS Nr CLASSIFICATION DATE HEURE LIEU CODE POSTAL CREDIBILITE SOURCE
211 CE3 15 10 1954 hnp e Hyères et Toulon B3 E canular

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

Jean Sider indique que le 14 octobre 1954, vers 18 heures, il y a eu une rencontre rapprochée du 3ème type entre Hyères et Toulon, avec comme témoins Mr. Repellini, tenancier de bar, place d'Armes, à Toulon, et Mr. Ottaviani, officier de la marine marchande, Mle 1743.

Les deux hommes roulaient en voiture - à moto selon une des sources - sur la route d'Hyères à Toulon, quand parvenus au lieu-dit Chemin-Long, ils ont vu en bordure de la chaussée un curieux engin métallique posé au sol, dont la forme rappelait celle d'une soucoupe. Les témoins se sont arrêtés et sont descendus de leur véhicule, ils se sont approchés de l'objet pour le détailler de plus près.

Un passager en est descendu par une échelle issue d'une ouverture triangulaire située sur la partie supérieure de l'engin. C'est un homme d'environ lm60 vêtu d'une combinaison gris blanc faite d'un tissu étrange, sans doute à base d'amiante ou de paille de verre.

Mr. Repellini engage la conversation en demandant "Etes-vous Martien?"; l'homme répond: "Non. Je suis Français. Où suis-je ?"

Mr. Repellini lui dit en pointant son doigt en direction de Hyères, "En Provence. Voulez-vous aller à la base de La Palyvestre?" et il ajoute "Vous êtes ici entre Toulon et Hyères".

A ces mots, l'individu a hoché la tête et s'est dirigé vers son engin, y a pénétré par l'ouverture triangulaire. L'engin a aussitôt commencé à vibrer et il a décollé en émettant un bruit d'échappement de vapeur ou d'air comprimé. Arrivé à 50m de hauteur, il s'est arrêté un instant puis a repris son vol en direction de Hyères tout en laissant échapper des lueurs orangées et un son comme un percolateur (A).

Les deux témoins ont été interrogés par les Renseignements Généraux de la police de l'Air, mais ils ont refusé de signer des déclarations que les journalistes leur avaient demandées. Mr. Ottaviani a fait un croquis en coupe de l'appareil qu'il a vu, publié dans La République de Toulon et du Var, du dimanche 17 octobre, p.l. Les déclarations des témoins ne s'accordent pas sur les points suivants: Ottaviani a vu deux béquilles supportant l'objet. Repellini n'en a pas remarqué. Ottaviani prétend que l'herbe, sur le site de l'atterrissage, était "brûlée", chose que nie Repellini. Les journalistes qui ont traité cette affaire ont manifesté beaucoup de scepticisme, bien que l'un d'eux admette que le refus de signer des déclarations à la presse pourrait avoir été dicté aux témoins par la police de l'Air ou le Préfet (B).

Deux autres témoins avaient vu l'objet dont un boucher de la rue Lafayette à Toulon qui a demandé l'anonymat (Mr. Laure, selon une autre source). Il revenait de Hyères en voiture en compagnie d'un ami (un habitant de La Moutonne, près de La Crau, selon une autre source). Vers 18h40, les deux hommes ont aperçu un engin métallique de forme circulaire qui s'élevait rapidement au-dessus des arbres en prenant de la hauteur.

Ce même jeudi à la même heure, Mr. Elie Gandolphe, jardinier aux Avocats, près de Hyères, a aperçu en sortant de chez lui, l'engin qui montait dans le ciel, sans faire de bruit, mais à une vitesse prodigieuse. L'objet était lumineux et sa forme rappelait un champignon du genre cèpe. La même source publie une photo du boucher, les yeux masqués par une barre noire, ainsi qu'une autre vue montrant la trace laissée par l'engin examinée par des policiers arrivés quelques instants après les journalistes (C).

Il semble qu'un individu, se faisant passer pour Mr. Ottaviani, s'eétait fait remettre douze bouteilles de spiritueux par un commerçant de Toulon, pour disparaître ensuite sans payer et en laissant une fausse adresse (D).

On recherche Mr. Ottaviani, non pas pour sa découverte en forme de canular, mais pour quelques escroqueries commises dans la région (E).

Jean Sider liste ses sources locales:

A - Le Patriote, Nice, 17-18 octobre 1954, pages 1 et 7.
B - La République de Toulon et du Var, 17 octobre 1954, pages 1 et 8.
C - La République de Toulon et du Var, 19 octobre, p. 8, et 18 octobre 1954, p. 1.
D - Le Petit-Varois-La Marseillaise, Toulon, 19 octobre 1954, p. 5.
E - Les Semailles, Marseille, 29 octobre 1954, p. 3.

Il note que Figuet dans LDLN n°265-266, p. 19, rejette ce cas, impliquant une "condamnation" des témoins, l'un d'eux ayant été poursuivi en correctionnelle pour grivèlerie, sans produire la moindre preuve ni source d'information.

Il commente qu'un délit pour grivèlerie, en admettant qu'il soit fondé, n'est pas le délit d'outrage à magistrat qui aurait été constaté s'il y avait eu faux témoignage, et donc il est "bassement ridicule de se réclamer d'un pareil argument pour nier l'observation."

Il explique que même si Mr. Ottaviani a commis quelques actes d'escroquerie, ils n'ont strictement rien à voir avec la RR3 et que de plus, il remarque que deux témoins au moins confirment au moins le décollage de l'appareil, notamment Mr. Laure, le boucher, qui devait rouler à quelques minutes derrière nos deux témoins sur la même route qu'eux.

Il se demande donc pourquoi Figuet fait-il l'impasse sur ces éléments extrêmement importants pour la crédibilité de l'affaire? et se répond: "Parce qu'il n'a pas daigné faire des recherches aux sources, parce qu'il est plus facile de fustiger les ufologues quand ils sont naïfs que de faire de nombreux déplacements à la Bibliothèque Nationale, annexe de Versailles, pour éplucher les journaux régionaux.

Il fait aussi remarquer qu'il y a une échelle et que l'occupant est Français, alors que dans un canular il aurait été Martien ou Vénusien. Il suppose que le dialogue "aurait pu être télépathique" parce que les témoins "bien souvent ne savent pas faire la différence". Enfin il note que "l'accent pointu" n'est mentionné que par une seule source.

Plus loin dans son livre, il indique:

70 - 14 octobre, 18h30, Hyères/Toulon, Var.

MM. Repellini et Ottaviani.

RR3 n°65. Atterrissage avec trace au sol: un cercle d'herbe roussie de trois mètres de diamètre fut localisé par la police. (D.O. 58 et 59).

Source locale: Le Petit-Varois-La Marseillaise, Toulon, 18 octobre 1954, p. 1 et 4.

Nota: Cette source, non citée chapitre 6, donne une information importante: Mr. Repellini a dit au reporter venu l'interroger dans son bar: "Toutes mes déclarations sont vraies (...) mais cela m'a attiré tant de tracas qu'à l'avenir, si je voyais une escadrille d'engins semblables, je me garderai bien d'en dire un seul mot".

Tracas, moqueries, pressions, diffamations, sont le lot habituel des témoins de ce type d'observations. Des éléments sur lesquels les "socio-psychos" font l'impasse...

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

1954, 17 octobre

France, entre Hyères et Toulon

Les histoires racontées dans les journeaux relèvent souvent de la pure fantaisie. Ainsi celle ci de l'agence Reuters : Deux motocyclistes près de Toulon virent tout à coup un soucoupe volante garée au milieu de la route. Mariro Rapellini et Pierre Ottoviani expliquaent qu'en se rapprochant lentement de la soucoupe qui n'était posée que sur 2 pieds, un homme de taille moyenne habillé d'une combinaison grise en sortit. Ils entamèrent une conversation courtoise en français, et l'occupant leur certifia qu'il n'était pas martien mais Français. Il demanda le chemin et après avoir eu ces informations il entra dans sa soucoupe qui s'envola dans un grand bruit. ("Ufo's : a Century of Sightings" by Michael David Hall, Galde Press inc. 1999, p. 231)

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4128: 1954/10/14 21:00 5 6:03:00 E 43:08:00 N 3331 WEU FRN VAR B:5

TOULON><HYERES,VAR:HOMME SORT SCP SCR:OBS DEMANDE "MARTIEN?":REPONSE="NON,FRANCAIS":/r171

Ref#217 Jean SIDER: Le DOSSIER 1954 (2 vol.) Page No. 199 : COTES

[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:

166.

Lieu. Hyeres-Toulon France

Date: 15 octobre 1954

Heure: inconnue

Jean Reppelline et Raymond Ottaviani étaient à moto entre Toulon et Hyeres quand une soucoupe volante a atterri sur des pieds comme des bâtons; elle était discoïde avec une coupole, et avec 2 saillies comme des oreilles. Un homme en est sorti, en combinaisons grises brillante. Ottaviani a demandé; "êtes-vous un Martien?" "Non, je suis français" fut la réponse. "Où suis-je?" L'ayant entendu, il est retourné dans l'engin et a décollé verticalement.

Humcat 1954-98

Source: Humcat citant une source de presse

Type: B

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 15 octobre 1954, à 18:15 à Hyeres-Toulon, France, "disque avec dôme a atterri sur jambes comme des bâtons. Homme a fait un pas dehors, a porté une combinaison grises luminescente. Une fois demandé s'il était un Martien il a répondu, "non, je suis français.". Explication: Canular."

Et: "Rencontre rapprochée avec un engin et ses occupants. Un disque couvert d'un dôme a été observé par deux témoins masculins sur une route (Reppellini). Un humanoïde, portant une combinaison grise lumineuse, a été vu."

Et: "Jean Reppelline et Raymond Ottaviani étaient à moto entre Toulon et Hyeres quand une soucoupe volante a atterri sur des pieds comme des bâtons; elle était discoïde avec une coupole, et avec 2 saillies comme des oreilles. Un homme en est sorti, en combinaisons grises brillante. Ottaviani a demandé; "êtes-vous un Martien?" "Non, je suis français" fut la réponse. "Où suis-je?" L'ayant entendu, il est retourné dans l'engin et a décollé verticalement."

Les sources sont indiquées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Wilkins, Harold T., Flying Saucers Uncensored, Citadel, 1955; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Coupures de Journaux; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.

[Ref. dki1:] DANIEL ET FABRICE KIRCHER:

Les auteurs déclarent que les OVNIS sont réels mais pas extraterrestres en indiquant que Jean Sider donne dans "Le Dossier 1954 et l'Imposture Rationaliste" en 1997 l'anecdote suivante qui selon eux indique que les formes des OVNIS sont diverses alors que des extraterrestres ne sauraient utiliser qu'un "nombre restreint d'engins":

"Le 14 octobre 1954, MM. Repellini et Ottaviani roulent sur la route d'Hyères à Toulon. Parvenues au lieu-dit Chemin-Long, ils voient en bordure de la chaussée un curieux engin métallique posé au sol, dont la forme rappelle celle d'une soucoupe. Les témoins s'arrêtent et descendent de leur véhicule. Ils s'approchent de l'objet pour le détailler de plus près. Un passager en descend par une échelle issue d'une ouverture triangulaire située sur la partie supérieure de l'engin. C'est un homme d'environ 1.60 mètre, vêtu d'une combinaison gris blanc faie d'un tissu étrange. La conversation s'engage:"

"- Etes vous Martien?"
"- Non. Je suis français."

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'il y a eu une fausse rencontre rapprochée du troisième type entre Hyères et Toulon, Var, le 14 octobre 1954, vers 18h00:

Le propriétaire d'un café de Toulon, Alphonse Reppelini, et un ami, officier de la marine marchande, Raymond Ottaviani, se déplaçaient entre les deux villes précédemment citées lorsqu'ils ont observé un objet en forme de disque surmonté d'un dôme posé sur trois béquilles, en plein champ. Un homme vêtu d'une combinaison en est sorti, et il y a eu un court dialogue au cours duquel l'être a affirmé être français. L'homme a alors réintégré l'appareil qui a décollé verticalement à une vitesse fantastique.

Les sources sont indiquées comme La République de Toulon et du Var du 17 octobre 1954; Le Varois-La Marseillaise du 17 octobre 1954.

Julien Gonzalez dit qu'en réalité, c'était un canular qui s'est mal terminé pour au moins un des témoins, M. Ottaviani, qui est poursuivi en Correctionnelle, pour grivèlerie.

Il indique que la source de cette explication est Radar du 31 octobre 1954.

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Lieu: Hyeres-Toulon France

Date: 15 octobre 1954

Heure: inconnue

Jean Reppelline et Raymond Ottaviani étaient à moto entre Toulon et Hyeres quand une soucoupe volante a atterri sur des pieds comme des bâtons; elle était discoïde avec une coupole, et avec 2 saillies comme des oreilles. Un homme en est sorti, en combinaisons grises brillante. Ottaviani a demandé; "êtes-vous un Martien?" "Non, je suis français" fut la réponse. "Où suis-je?" L'ayant entendu, il est retourné dans l'engin et a décollé verticalement.

Source: Humcat citant source de Journal

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 7 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541014 14.10.1954 Hyeres Toulon France 18.00 RR III
19541014 14.10.1954 Long Toulon Chemin France 18.00
19541015 15.10.1954 Hyeres-Toulon France RR III
19541015 15.10.1954 Hyeres Toulon France RR III
19541017 17.10.1954 Hueres [sic, Hyères] France 23.30 RR III
19541017 17.10.1954 Toulon France 23.30 RR III
19541014 14.10.1954 Chemin Long France

[Ref. jmd1:] JOEL MESNARD:

L'auteur indique que ce cas est un exemple qui illustre "la difficulté qu'il y a, à juger aujourd'hui d'un témoignage, par nature problématique, recueilli il y a si longtemps."

Messieurs Repellini et Ottaviani ont affirmé avoir vécue une aventure entre Toulon et Hyères, le soir du 14 octobre 1954. Dans son "remarquable livre Le Dossier 1954", Jean Sider "expose l'affaire dans toute sa complexité", et cite cinq journaux locaux qui l'avaient rapporté, et qu'il avait pris la peine d'aller consulter à la Bibliothèque Nationale:

Peu avant la tombée de la nuit, ces messieurs ont découvert en bordure de la route, un curieux engin posé au sol. Ils ont arrêté leur véhicule, en sont descendus, se sont approchés.

Un personnage est sorti de l'objet en descendant par une échelle. C'était un homme d'environ 1,60 m, vêtu d'une combinaison gris blanc.

"M. Repellini met les pieds dans le plat", et lui demande carrément s'il est un Martien, l'autre répondant: "Non. Je suis Français. Où suis-je?" Repellini, pensant sans doute avoir affaire au pilote d'un quelconque "prototype secret", lui a expliqué où il se trouvait, lui demandant s'il désirait se rendre sur la base aéronavale de Hyères, Le Palyvestre, et lui en indiquant la direction. L'inconnu a hoché la tête, est remonté dans son engin, qui a décollé et s'est éloigné en émettant des lueurs orangées, et a disparu.

Suite à cette aventure rocambolesque, Repellini et Ottaviani ont été interrogés par les Renseignements Généraux et par la Police de l'Air. Quand des journalistes leur ont demandé d'apposer leurs signatures au bas de leur témoignage, ils ont refusé, "ce qui est interprété par certains comme un élément en défaveur de leur témoignage" tandis que "d'autres suggèrent que ce sont peut-être les enquêteurs officiels qui leur ont demandé de ne pas signer, ce qui pourrait se comprendre s'ils désiraient éviter un risque de panique."

L'affaire ne s'arrête pas là: on apprend qu'Ottaviani ou quelqu'un qui s'est fait passer pour lui a commis une indélicatesse assimilée à de la grivèlerie. Le doute s'est installé, et d'ailleurs, les témoignages des deux hommes diffèrent "sur quelques détails. Cela signifie-t-il qu'ils mentent ? Il est banal, aujourd'hui, de dire que plusieurs personnes assistant au même incident en donneront fréquemment des récits très différents. En était-on toujours conscient, il y a soixante ans?"

Joël Mesnard assure que trois témoignages, ceux de MM. Laure et Gandolphe, le troisième étant anonyme, sont venus corroborer le récit de Repellini et Ottaviani: ils concernent la vision d'un engin d'aspect métallique, s'élevant rapidement au-dessus des arbres et montant dans le ciel à une vitesse prodigieuse. Il conclut en se demandant ce qu'il faut penser de tout cela.

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

15 octobre 1954. 1830hrs.

HYERES (VAR : FRANCE)

Le patron de bar de Toulon Mr Repellini et son ami, l'officier de la marine marchande Mr Ottaviani conduisaient entre Toulon et Hyeres quand en un lieu nommé Chemin Long ils ont vu un étrange objet en forme de disque d'apparence métallique au bord de la route. Il [sic] sont sortis pour mieux voir et d'une ouverture triangulaire un homme d'environ 1.6m de haut vêtu dans une tenue gris-blanc faite d'un matériau resseblant à l'amiante est sorti. Quan il lui a été demandé s'il était un martien, l'étranger a dit qu'il était frn9ais et a demandé où il se trouvait. Informé qu'il était près de Hyeres l'étranger est rentré dans l'objet qui s'est élevé en produisant un son comme un flux d'air comprimé jusqu'à 50m et ensuite a pris la direction de Hyeres en émettant des lumières oranges et un son comme celui d'un percolateur à café.

Evaluation [**] - Différentes sources donnent différentes heures, différent prénoms pour les témoins etc. C'est probablement un canular (la conclusion de Michel Figuet) ou sinon, une description déformée d'un hélicoptère et de son pilote.

[*] Ceci est totalement faux; mon dossier ne citait pas juste "Sider citant diverses sources de presse". Il citait Sider et les originaux des sources de presse que l'on y voit, que Sider ne citait de loin pas toutes. Et bien d'autres rapports et éléments encore, dont l'explication.

[**] Peter Rogerson se trompe: c'est un canular, rien d'autre.

Notes:

Explications:

Carte.

Canular.

Note:

[1.] Expression qui à Toulon désigne un accent parisien.

[2.] Le C450 Coléoptère, un prototype unique de la SNECMA construit selon les idées d'un ingénieur des SS allemands "récupéré" par les Français après la guerre, était un prototype unique du type des avions "nez-en-l'air" que les USA tentaient également de développer à cette époque. Il ne peut pas expliquer cette affaire, il n'a jamais volé là, et son premier vol a eu lieu le 5 mai 1959 seulement. Le dernier vol a eu lieu le 25 juillet 1959. Auguste Morel a perdu le contrôle de l'unique prototype qui a été détruit. Morel a pu s'éjecter au dernier moment et a survécu, mais fut gravement blessé. Ce fut la fin du programme.

Coléoptère.

Note sur la présence d'hélicoptères dans le secteur de ce cas:

L'unité 585 se trouve sur la Base Aéronavale de Fréjus-Saint-Raphaël dans le Var, à partir du 22 juin 1954 et y mène des activités de spécialisation sur hélicoptères, sur Bell 47. La 58S s’est vue dotée progressivement en 1954 de huit Piasecki HUP-2.

Le 1 juillet 1954, l'escadrille 23S est créée sur la BAN de Saint-Mandrier-sur-Mer dans le Var. Son personnel est, principalement, issu de l'escadrille 58S qui vient d’être transférée à Saint-Raphaël, ses hélicoptères sont des Piasecki HUP-2.

Le 19 septembre 1954, le porte-avions Arromanches revient à Toulon depuis le Vietnam, portant des hélicoptères Sikorski S-51.

Sikorski S-51

Ci-dessus: Sikorski S-51.

Piaescki HUP-2

Ci-dessus: Piasecki HUP-2.

Bell 47

Ci-dessus: Bell 47.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Hyères, Toulon, Var, canular, farce, condamnation, Ottaviani, Pierre Repellini, Police de l'Air, Renseignement Généraux, Coléoptère, occupant, langage, trace, échelle

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 3 avril 2004 Première publication.
1.0 Patrick Gross 24 avril 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [dki1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 17 juin 2010 Addition [lml1].
1.2 Patrick Gross 22 septembre 2014 Addition [pvr3], [tai1].
1.3 Patrick Gross 10 janvier 2017 Additions [pat1], [pvr3], [idb1], [ubk1].
1.4 Patrick Gross 20 janvier 2017 Addition [vmr1].
1.5 Patrick Gross 24 janvier 2017 Addition [gbr1].
1.6 Patrick Gross 19 février 2017 Additions [vmr2], [vmr3], [vmr4], [rdr1], [jsr1], [jgz1], [jmd1].
1.7 Patrick Gross 15 septembre 2017 Addition [smh1].
1.8 Patrick Gross 2 mars 2020 Additions [nnm1], [ppe1], [mft2], [prn2].
1.9 Patrick Gross 10 juin 2020 Addition [nll1].
2.0 Patrick Gross 11 janvier 2021 Addition [lcx1].
2.1 Patrick Gross 7 septembre 2021 Addition [tbw1].
2.2 Patrick Gross 28 octobre 2021 Addition [lhh1].
2.3 Patrick Gross 30 novembre 2021 Addition [jve8].
2.4 Patrick Gross 22 juin 2022 Dans les Explications, addition de la partie "Note sur la présence d'hélicoptères dans le secteur de ce cas".
2.5 Patrick Gross 4 juillet 2022 Addition [goe1].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 4 juillet 2022.