La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 16-oct-54-Orly.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
L'hebdomadaire national France-Dimanche du 17 octobre 1954 rapportait que deux employés de l'aéroport d'Orly, Mr. Raymond Castelle et Mr. Charles Sirets, selon leurs affirmations aux services de police de l'Air, avaient vu, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21:30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction".
Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est, l'engin, qui selon les témoins se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'était immobilisé pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et en émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Paul Gérin, collaborateur de France-Dimanche, avait aussi vu le même phénomène, à la même heure, à Moret-sur-Loing, soit à 40 kilomètres au sud d'Orly. C'était, a-t-il à son journal, une vulgaire "étoile filante" d'un éclat exceptionnel, qui a traversé le ciel d'est en ouest, à une hauteur apparemment considérable, et qui a disparu à l'horizon.
Le journal ajoutait que ce "phénomène rare, mais non sans précédent a duré quelques secondes, a dû être vu de toute la région parisienne."
D'autres journaux, le 19 octobre 1954, rapportent l'observation des employés d'Orly telle que décrite dans France-Dimanche, mais sans dire un mot de l'explication que ce journal donnait.
C'est ensuite l'ufologue pionnier Aimé Michel qui, dans son livre de 1958, après avoir montré qu'il savait bien qu'un gros météore avait traversé le ciel ce jour-là et avait été appelé une "soucoupe volante" ou un "cigare volant" ou un "engin mystérieux", précise qu'il y a eu parmi les témoins deux employés de l'aéroport d'Orly, l'un étant un ancien de la Gendarmerie de l'Air et l'autre un membre du personnel de l'US Air Force, et que ces deux témoins avaient pensé que l'objet s'était arrêté pendant "une seconde". Il note que cette impression d'un bref arrêt est fréquente dans les observations de météores de grande taille.
Quelques rares ufologues citeront tout de même, bien plus tard, l'observation d'Orly comme si elle n'avait pas d'explication prosaïque.
[Ref. fde1:] JOURNAL "FRANCE-DIMANCHE":
Le témoignage le plus troublant, cette semaine, sur les soucoupes volantes, vient de la région parisienne: d'Orly. Samedi 16 octobre, MM. Raymond Capelle et Charles Birest, après dîner à 21 h. 35, sortaient de chez M. Capelle, 8, rue du Puy-de-Dôme à Orly, lorsqu'ils aperçurent dans le ciel un engin mystérieux. Filant d'Est en Ouest, cet engin, en forme de "cul de bouteille", tournait sur lui-même et laissait derrière lui une traînée lumineuse orange, jaune et bleue, longue de trente fois environ le diamètre de l'engin. A son passage, cette traînée lumineuse a entièrement éclairé la rue. Après quelques secondes, l'engin a disparu derrière une maison. M. Capelle est employé au service "trafic" d'Air France à Orly. Pendant cinq ans (quatre ans en Indochine, un an à Orly), il a appartenu à la gendarmerie de l'air. Il reconnait n'impore quel type d'appareil au bruit de son moteur. "Je ne peux me tromper, dit-il. Il ne s'agit pas d'un avion à réaction, cet engin ne faisait aucun bruit, c'est ce qui lui donne son caractère surnaturel". M. Birest, employé à L'U.S.A.F., travaille au terrain d'Orly depuis trente ans. Il confirme en tout points le témoignage de M. Capelle. Cet engin a également été observé par de nombreux Parisiens et banlieusards qui en ont situé le passage de la Bourse à Neuilly. Trois C.R.S. l'ont également vu au-dessus de Lagny.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
Un théologien allemand, le professeur Philippe Dessauer, nous invite, dans le magazine catholique "Wort und Warheit", à ne pas tirer sur les pilotes de soucoupes volantes s'il nous arrive d'en rencontrer.
L'avertissement vient à son heure. Samedi, un cultivateur de l'Aisne, en panne sur la route, a essuyé deux coups de feu: en voyant les phares de la voiture un villageois l'avait prise pour une soucoupe volante et le conducteur pour un Martien. Il s'était muni d'un fusil de chasse et avait tiré...
Les soucoupes continuent leurs évolutions. Deux Toulonnais assurent qu'ils ont vu, près d'Hyères, un mystérieux engin dont ils ont dessiné un croquis. Des inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur le lieu de l'atterrissage et ont remarqué une circonférence à l'intérieur de laquelle l'herbe était brûlée.
Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castelle et Charles Sirets, ont affirmé aux services de police de l'Air, qu'ils avaient vu, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21 h. 30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction". Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est, le mystérieux engin, qui selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Notre collaborateur Paul Gérin a vu le même phénomène, à la même heure, à Moret-sur-Loing, soit à 40 kilomètres au sud d'Orly. C'était, nous dit-il, une vulgaire "étoile filante" d'un éclat exceptionnel, qui a traversé le ciel d'est en ouest, à une hauteur apparemment considérable, et qui a disparu à l'horizon.
Ce phénomène rare, mais non sans précédent a duré quelques secondes, a dû être vu de toute la région parisienne.
Quant aux Martiens, on en signale trois depuis quarante-huit heures. Deux femmes assurent qu'elles en ont rencontré un en Seine-et-Marne; mais d'après leur description (il était couvert de poils marron), il n'est pas impossible qu'il s'agisse d'un banal orang-outang échappé d'une ménagerie. Un vétérinaire de la Seine-Inférieure, M. Robert, déclare qu'il en a vu un autre près de Dieppe.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Dieppe, 18. -- A la nuit tombée, alors qu'il traversait, en automobile la commune de Baillolet, par la R. N. 316, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ [???] mètres d'altitude. M. Robert affirme que l'un d'eux vient évoluer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta.
Le vétérinaire aperçut alors sur la route, un étrange personnage, de un mètre 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent. Quand ils se rallumèrent, un cylindre, long d'environ trois mètres, décollait du talus et prenait la direction du Nord.
M. Robert a conté son aventure aux gendarmes de Londinières.
Chatellerault, 18. -- Samedi soir, vers 20 heures 30, trois sapeurs-pompiers, le capitaine Huguet, le lieutenant Doussineau et l'adjudant Berreau, ont vu évoluer dans le ciel, en direction du château de Targe, un large disque projetant des étincelles, et suivi d'une très longue traînée lumineuse. Ils arrêtèrent leur voiture. Le disque, disent-ils, passa au-dessus d'eux et ils entendirent un sifflement.
Toulon, 18. -- Deux Toulonnais, M. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la Marine Marchande, affirment avoir vu jeudi soir une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.
La brigade de l'Air des Renseignements Généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Dimanche matin, les inspecteurs des Renseignements Généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.
Paris, 18. -- Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castelle et Charles Sirest, ont affirmé aux services de la police de l'air qu'ils avaient vu, dans la nuit de Samedi à Dimanche, vers 21 heures 30, une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction". Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est le mystérieux engin qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Rome, 17. -- De nombreux italiens ayant observé des "disques", "soucoupes", "cigares" etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Antonio Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique, à l'Université de Rome.
Cet éminent savant à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes, a notamment déclaré: "Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique, lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activité de caractère humain".
En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure, de manière absolue, qu'il puisse s'agir "d'engins expérimentaux destinés à une usage militaire, et protégés par un secret impénétrable". En conclusion, le professeur a déclaré; "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où leur secret sera dévoilé, car aucun secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé".
Dijon, 18. -- Il y a dix jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud, arrivait son travail tout essoufflé: "J'ai vu une soucoupe volante", affirma-t-il. Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux engin. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avait pris "une teinte légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de "pieds ronds", etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Toulon, 18 Oct.
DEPUIS 48 heures, deux Toulonnais, MM. Rappelien [sic], tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande affirment avoir vu jeudi soir une soucoupe se poser au quartier du Chemin Long, à proximité d'Hyères, et en donnent une description absolument identique.
La brigade de l'air des renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins qui ont tracé un croquis longuement détaillé du mystérieux engin.
Ce matin, les inspecteurs des renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la soucoupe se poser, ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.
***
Dieppe, 17 oct.
A la nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile la commune de Baillolet, sur la R.N. 311, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude. M. Robert affirme que l'un d'eux vint zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta. Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de un mètre vingt environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent, quand ils se rallumèrent un cylindre long d'environ trois mètres décollait du talus et prenait la direction du nord.
M. Robert a conté son aventure aux gendarmes de Londinières.
***
Paris, 17 oct.
Deux employés de l'Aéroport d'Orly, MM. Raymond Castel et Charles Sirest ont affirmé au service de la police de l'air qu'ils avaient vu, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21 heure 30 une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly d'est en ouest, "à l'allure d'un avion à réaction".
Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est à dire en bordure de la piste Ouest-est, le mystérieux engin, qui, selon les témoins se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Dijon, 18. -- il y a 10 jours, M. André Narcy, 47 ans, cantonnier à Mertrud, arrivait à son travail tout essoufflé:
"J'ai vu une soucoupe volante", affirme a-t-il. Et de donner force détails: un engin de couleur orange arrêté dans un champ, un petit être vêtu d'une houppelande à poils. Un beau démarrage à la verticale du mystérieux appareil.
D'ailleurs M. Narcy pouvait montrer l'endroit. Avec deux de ses camarades, MM. Riel et Henry, il y retourna. Tous trois déclarèrent qu'en effet la rosée avait séché sur une certaine surface, que l'herbe avaient pris "une teinte légèrement laiteuse", qu'on apercevait des traces de pieds ronds, etc...
Bref, interrogé à nouveau par la gendarmerie, M. Narcy et vient d'avouer qu'il avait monté cette histoire de toutes pièces pour excuser son arrivée tardive au travail.
Un vétérinaire dans la Seine-Inférieure, trois sapeurs-pompiers dans la Vienne, deux employés de l'aéroport, à Orly, ont vu diverses soucoupes volantes. Le vétérinaire a, en outre, aperçu "un étrange personnage haut de 1 m. 20.
LA SUITE EN PAGE 8
Dieppe. --- La nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile, la commune de Baillolet, sur la R. N. 314, M. Henri Robert, docteur - vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude.
M. Robert affirme que l'un d'eux vint le zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique, et que le moteur de sa voiture s'arrêta.
Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de 1 m. 20 environ. Les phares de sa voiture s'éteignirent. Quand ils se rallumèrent, un cylindre long d'environ trois mètres décollaient du talus et prenait la direction du Nord.
M. Robert a raconté son aventure aux gendarmes de Londinières.
Trois sapeurs-pompiers, le capitaine Huguet, le lieutenant Doussineau et l'adjudant Serreau ont vu s'élever dans le ciel, en direction du château de Targe, un large disque projetant des étincelles et suivie d'une très longue traînée lumineuse. Ils arrêtèrent leur voiture. Le disque, disent-ils, passa au-dessus d'eux et il entendirent un sifflement.
Paris. -- Deux employés de l'aéroport d'Orly, MM. Raymond Castel et Charles Sirest ont affirmé au service de la police de l'Air qu'il avait vu une soucoupe volante traversé le ciel d'Orly d'Est en Ouest, "à l'allure d'un avion à réaction".
Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste ouest-est, le mystérieux engin qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol.
Paris, 18. -- A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu, signalé actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé au président du Conseil une question écrite lui demandant notamment:
- "S'il a été créé ou non un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et étudié la nature et l'origine desdits engins.
- "Si les renseignements actuellement recueilli est rassemblée permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce est d'origine inconnue.
- "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un Etat étranger.
- "Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel".
[Ref. ler1] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Paris. -- Un vétérinaire, deux employés à l'aéroport d'Orly et trois sapeurs-pompiers s'inscrivent à leur tour sur la longue liste des témoins de phénomènes célestes.
A la nuit tombante, alors qu'il traversait en automobile, la commune de Baillolet (Seine- Inférieure) sur la R.N. 314, M. Henri Robert, docteur-vétérinaire à Londinières, a vu quatre engins qui évoluaient les uns au-dessus des autres, à environ 300 mètres d'altitude.
M. Robert affirme que l'un deux vint zigzaguer devant son automobile, qu'il ressentit une forte commotion électrique et que le moteur de sa voiture s'arrêta. Le vétérinaire aperçut alors sur la route un étrange personnage haut de un mètre vingt environ, les phares de sa voiture s'éteignirent et quand ils se rallumèrent, un cylindre long environ trois mètres décolla du talus et prit de la hauteur à une vitesse vertigineuse.
Les deux employés de l'aéroport d'Orly sont MM. Raymond Castelle et Charles Birest qui ont affirmé à leurs supérieurs avoir vu dimanche soir une soucoupe volante traverser le ciel d'Orly "d'Est en Ouest" à la vitesse d'un avion à réaction. Parvenu au-dessus de la commune de Paray-Vieille-Poste, c'est-à-dire en bordure de la piste Ouest-Est, le mystérieux engin, qui, selon les témoins, se déplaçait à l'altitude de 300 mètres, s'immobilisa pendant une dizaine de secondes en tournant sur lui-même et en émettant des rayons qui se reflétaient intensément au sol. Quant aux trois sapeurs-pompiers, le capitaine Doussineau et l'adjudant Serreau, ils étaient en voiture sur une route près de Chatellerault (Haute-Vienne) lorsqu'ils ont vu s'élever dans le ciel en direction du château de Targe, un large disque lumineux. Ils s'arrêtèrent et observèrent longuement le phénomène. "Le disque, dirent-ils, est passé au-dessus de nous à quelques mètres à peine en émettant un sifflement aigu".
Il était inévitable et souhaitable qu'à la suite des nombreuses apparitions d'engins volants qui sillonnent le ciel de France sans interruption depuis des semaines, un député adresse une question écrite au président du Conseil.
C'est M. René Dejean, député socialiste de l'Ariège qui a pris cette initiative demandant notamment "s'il a été crée ou nom un service chargé de rassembler la documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine de dits engins.
"Si les renseignements actuellement recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants d'espèce et d'origine inconnues. "Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer, la production de ces engins à l'industrie d'un état étranger.
"Si dans ce dernier cas les accords internationaux signés par la France ont déjà permis des consultations relatives à l'utilisation de tels engins dans un conflit éventuel".
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
16 octobre [1954]
21 h 30 (vers): Centre-Est et Est de la France, Orly (Seine), Metz (Moselle), Montmirey (Jura), Hurecourt (Hte.Saône), Mailly-la-Ville (8 km 500 SSO. Vermenton--Yonne), Moulin? (Allier),: grosse boule lumineuse avec une queue (météore lent, vitesse=3.000 km/h?)
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
Aimé Michel écrit du météore du 16 octobre 1954 à 21:30:
LE TEST DU METEORE. Le 16 octobre, comme par un fait exprès, un splendide bolide traversa le nord de la France vers 21:30. Il fut observé sur une vingtaine de départements par des milliers de personnes, depuis l'Allier jusqu'à la Lorraine et de la frontière Suisse à Paris. Naturellement de nombreux témoins crurent avoir vu une Soucoupe Volante et le dirent. Les journaux imprimèrent "Soucoupe Volante à Orly", ou "à Montididier" ou "à Metz." Mais une fois encore la description faite par toutes ces cervelles débiles se révéla d'une remarquable honnêteté.
[...]
Les innombrables témoignages recueillis montrent en effet que même quand les témoins ont appelé "Soucoupe Volante" l'objet observé, leur description est identique sur 200.000 kilomètres carrés où le phénomène fut visible: une "boule orange suivie d'une traînée", une "grosse boule lumineuse avec une queue", un "oeuf volant suivi d'une traînée", un "cul de bouteille avec une traînée de trente fois son diamètre", etc. Le même phénomène est uniformément décrit.
[...]
Concernant spécifiquement l'observation à Orly à ce moment, Aimé Michel précise qu'il y a eu parmi les témoins deux employés de l'aéroport d'Orly, l'un étant un ancien de la Gendarmerie de l'Air et l'autre un membre du personnel de l'US Air Force, et que ces deux témoins ont pensé que l'objet s'était arrêté pendant une seconde. Aimé Michel note que cette impression d'un bref arrêt est fréquente dans les observations de météores de grande taille.
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
363 | -002.41650 | 48.73500 | 16 | 10 | 1954 | 21 | 30 | 1 | *ORLY | F | 301 | A |
[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Les deux auteurs notent ce cas au 16 octobre 1954:
"Orly-Seine (à l'époque) - 21 h 30: enquête. Malgré des information fournies dans certains ouvrages, il nous a été impossible de retrouver les deux témoins."
Plus loin dans leur livre, ils affirment que "le peu d'enquêteurs sérieux" qui avaient admis le fait que c'était un météore qui avait généré ce type d'observations étaient les techniciens du bureau scientifique de l'Armée de l'Air.
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
16 octobre [1954]
[... autres cas...]
Plus d'observations de "météore"
[... autres cas...]
A 21 h 25 des habitants de Salins, en France, ont remarqué quelque chose sortant du ciel du sud-est en provenance du nord de l'Italie. Alors que la chose passait au-dessus de leurs têtes, elle apparut comme une bande lenticulaire terne et rougeoyante traînant un flux lumineux de fumée. Quelques instants plus tard, le corps lenticulaire passa au-dessus des villes de Dole et de Montmirey toujours sur une trajectoire nord-ouest. La forme allongée a ensuite été repérée à Damparis et Dijon. L'objet était à haute altitude car les observateurs à une certaine distance à droite et à gauche de la trajectoire de l'objet pouvaient voir la chose voyager d'un horizon à l'autre. A 21h35, en continuant en ligne droite, le corps lenticulaire est apparu au-dessus de Paris, provoquant une certaine inquiétude à l'aéroport d'Orly qui a mis tout le trafic aérien en attente pendant que le phénomène était en vue. Certaines personnes dans la capitale française ont affirmé avoir vu l'objet s'arrêter tandis que d'autres ont même affirmé que l'objet avait fait un virage vers l'ouest.
La commission d'enquête de l'armée de l'air française s'est penchée sur l'affaire et a conclu qu'un "météore lent" était responsable, et que ceux qui disaient avoir vu un changement de cap avaient simplement souffert d'une illusion d'optique. Pour expliquer la durée du passage de l'objet, la Commission française a suggéré que les montres témoins n'étaient pas réglées correctement.
Aimé Michel trouvé le cas plus étrange que les militaires, car il avait connaissance d'une observation près de Saint-Malo, une ville située à l'ouest de Paris sur la côte bretonne. L'heure de cette observation n'était pas connue mais il peut y avoir eu un lien avec le "météore lent". Ce qui a été vu à Saint-Malo, cependant, ne ressemblait pas au météore supposé. Selon le témoin, deux objets ont traversé le ciel et un troisième objet a été vu intercepter les deux premiers à angle droit. Cette nouvelle formation de trois objets s'est envolée en laissant une mince traînée de vapeur derrière eux. 138.
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
L'auteur de la base de données indique qu'à Orly, dans le département du Val-de-Marne, le 16 octobre 1954 à 21:35, plusieurs témoins, dont les opérateurs de la tour de contrôle, ont observé un objet en forme de cul de bouteille, tournant sur lui même et laissant derrière lui une traînée lumineuse orange, jaune et bleue, longue de trente fois son diamètre, qui a entièrement éclairé la rue ou se trouvaient deux des témoins.
La source est indiquée comme "Alerte dans le ciel par Garreau Charles ** Alain Lefeuvre 1981".
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541016 | 16.10.1954 | Orly | France | 21.30 | ||||||
19541016 | 16.10.1954 | Orly | France | 21.30 | NL | |||||
19541016 | 16.10.1954 | Orly | France | 21.30 | NL |
Le météore du 16 octobre 1954 à 21:30.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Orly, Val-de-Marne, Raymond Capelle, Charles Birest, nuit, objet, traînée, arrêt, orange, jaune, bleue, illumination
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 17 janvier 2006 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 27 décembre 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. |
1.1 | Patrick Gross | 30 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.3 | Patrick Gross | 25 novembre 2016 | Additions [ler1], [ubk1]. |
1.4 | Patrick Gross | 12 décembre 2016 | Addition [fde1]. |
1.5 | Patrick Gross | 2 mars 2020 | Additions [nnm1], [ppe1], Résumé. |
1.6 | Patrick Gross | 10 juin 2020 | Addition [nll1]. |
1.7 | Patrick Gross | 27 juin 2020 | Addition [jpc1]. |
1.8 | Patrick Gross | 3 mars 2021 | Additions [gqy1], [lgs1]. |