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La vague française de 1954:

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10 octobre 1954, Montluçon, Allier:

Référence pour ce cas: 10-oct-54-Montluçon.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

L'histoire a fait le tour du monde via la presse: le 12 octobre 1954 dans la nuit, Mr. Laugère, employé de la S.N.C.F., faisait un tour d'inspection à la gare de Montluçon, son lieu de travail. D'autres versions disaient qu'il quittait la gare pour rentrer chez lui.

Traversant les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. sur la route "Le Cher", il a vu un engin métallique en forme de torpille, reposant sur quatre pieds à peu de distance du réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails. D'autres versions disent que l'engin était posé sur le réservoir de gasoil.

A côté de l'appareil qui pouvait avoir 4 mètres de diamètre (de 4 à 5 mètres de long selon d'autres versions), se trouvait "un homme" (un "être" dans les versions plus tardives), entièrement couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu long.

Mr. Laugère, surpris, lui a demandé ce qu'il faisait, et l'inconnu lui a répondu en termes inintelligibles, mais le cheminot a pensé cependant distinguer le mot "gasoil".

Mr. Laugère n'en a pas demandé plus et est allé alerter ses camarades. Il avait parcouru 30 ou 100 mètres (selon les versions), quand en se retournant, il a vu l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit, et disparaître à ses yeux.

La presse précisait que la crainte des moqueries de ses camarades l'avait empêché pendant un ou deux jours de raconter son aventure.

En 1972, l'ufologue Jean Giraud a décidé d'enquêter sur l'affaire. Il a appris que Mr. Laugère était décédé entre-temps, mais des personnes qui l'avaient connu lui ont expliqué que tout cela était une farce de ses collègues dont il avait été victime. L'un d'eux avait revêtu une "peau de bique", s'était muni d'une lampe qu'il agitait, et lui ou un autre collègue avait même tiré une fusée de feu d'artifice pour faire croire au départ de "l'engin."

Par la suite, une partie des sources françaises ont mentionné cette explication, d'autres l'ont ignorée, tandis que presque toutes les sources étrangères l'ont ignorée.

Dans son dossier sur le cas, en 2018, l'ufologue Dominique Caudron fait remarquer que la date du 12 donnée par la littérature ufologique est fausse, certains journaux, dont il donne les contenus et références, indiquaient que cela s'était passé "Dimanche", donc le 10 octobre 1954.

Rapports:

[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

Scan

ETRES MYSTERIEUX ET
PLANTES EVOLUEES...

...sont-ils les pilotes
des soucoupes volantes?

D'après les derniers rapports de témoins venus hier grossir, d'une façon devenue habituelle, le dossier des "soucoupes volantes", celles-ci sont:

- 1. Phosphorescentes et pilotées par des êtres minuscules qui plantent sur terre des graines mystérieuses;

- 2. Des torpilles de quatre mètres renfermant des êtres velus;

- 3. Des sphères lumineuses d'où descendent des scaphandriers de l'espace, de petite taille;

- 4. Des engins pouvant réaliser 300.000 kilomètres à la seconde et pilotés par des plantes intelligentes surveillant les progrès de l'humanité.

Ce sont plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix, dans le Gard, qui avancent la théorie des mystérieux planteurs. Ces chasseurs ont déclaré à la presse qu'ils ont aperçu récemment sept êtres minuscules "dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain."

Lorsque les chasseurs tentèrent de s'approcher de ces êtres, ces derniers, disent-ils, se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.

Les chasseurs ne précisent pas la forme de l'engin; ils affirment, par contre, qu'ils découvrirent, à l'endroit de l'envol de celui-ci, un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.

Rencontre nocturne

C'est avec un "mystérieux individu velu" sortant d'une torpille qu'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, fit, dit-il, une curieuse rencontre, dimanche soir.

M. Laugère a précisé qu'il quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit, déclara-t-il, un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de long, se trouvait, a ajouté M. Laugère, un homme tout couverts de poils "à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu longs."

Surpris je lui ai demandé ce qu'il faisait mais il m'a répondu en termes intelligibles où il me semble à distinguer cependant les mots "gas oil", a déclaré en substance le cheminot.

Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes. Telle est la description qu'a fait avant-hier soir un Toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage descendu, dit-il, vers 19 h. 35, d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague.

M. Olivier, un industriel, était, dit-il, accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années lorsque l'engin, lumineux et de couleur rougeâtre, se posa. Les témoins virent ensuite, disent-ils, venir vers eux le personnage dont le scaphandre brillait comme du verre.

Des plantes
nous surveillent?...

Enfin, pour le savant Hermann Oberth, constructeur des tristement célèbre "V-2", les "pilotes des soucoupes sont des plantes douées de raison."

Selon Oberth, qui a exposé avant-hier cette théorie a un correspondant de l'A.F.P., les "Uranides" - nom dont il a baptisé ces plantes - ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique.

Les "Uranides", affirme Oberth, se déplacent dans des "soucoupes" capables d'atteindre à une vitesse proche de celle de la lumière: 300.000 kilomètres à la seconde.

Ils survolent la terre, conclut le savant, pour surveiller les progrès de l'humanité dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent, dit-il, un danger pour l'ensemble du cosmos."

[Ref. bes1:] JOURNAL "THE BALTIMORE EVENING SUN":

Scan.

On signale un arrêt pour ravitaillement d'une 'Soucoupe' en France

Paris, 14 octobre (Reuters) - Un pilote de "soucoupe volante" aurait été tenté de ravitailler sa machine de 12 pieds de long en forme de torpille au détriment des chemins de fer de l'Etat français.

Un cheminot qui travaille à la gare de Montluçon, dans le centre de la France, a déclaré avoir vu le pilote et sa machine à l'extérieur d'un réservoir d'essence diesel.

Il dit quelque chose

Il a demandé à l'homme, qui était soit couvert de poils ou portait un long manteau poilu, ce qu'il voulait.

L'homme a dit quelque chose que le cheminot n'a pas pu ben comprendre, mais il pensait avoir entendu le mot "gasoil".

L'ouvrier est parti pour en faire part au chef de gare, mais avant qu'il n'ai fait plus de 30 mètres, la machine décolla et disparut.

Ceci est le dernier rapport d'une série de comptes-rendus français d'objets volants mystérieux - soucoupes, cloches, champignons et autres formes.

[Ref. tdt1:] JOURNAL "THE DERBY TELEGRAPH":

Scan.

Un autre
qui tombe
du ciel?

UN PILOTE de "soucoupe volante" a été rapporté la nuit dernière comme ayant essayé de réapprovisionner en combustible sa machine de 12 pieds de long en forme de torpille aux dépens des Chemins de Fer Français.

M. Laugere, un cheminot, qui travaille à la gare de Montlucan [sic, Montluçon], dans le centre de la France, a dit qu'il a vu le pilote et sa machine à proximité d'un stock de carburant diesel là-bas.

MANTEAU VELU?

Il a demandé à l'homme, qui était couvert de poils ou portait un long pardessus velu, ce qu'il voulait. L'homme a dit quelque chose que M. Laugere n'a pas pu comprendre, mais il a pensé qu'il a entendu le mot "gasoil."

M. Laugere est parti pour aller en faire rapport au chef de gare, mais avant qu'il n'ait fait 100 mètres, la machine a décollé et a disparu.

C'est le rapport le plus récent dans un flot de comptes rendus français de mystérieux objets volants -- des soucoupes, des cloches, des champignons et d'autres formes.

[Ref. tbt1:] JOURNAL "THE BELFAST TELEGRAPH":

Scan.

Le pilote de soucoupe volante a demandé de l'essence, dit le cheminot

UN PILOTE de soucoupe volante a été rapporté la nuit passée comme ayant tenté de réapprovisionner en combustible sa machine en forme de torpille de 12 pieds de long aux dépens des chemins de fer français.

M. Laugere, un cheminot qui travaille à la gare de Montlucon, dit qu'il a vu le pilote et sa machine en dehors d'un entrepôt de diesel.

Il a demandé à l'homme, qui était couvert de poils ou portait un long pardessus velu, ce qu'il voulait. L'homme a dit quelque chose que M. Laugere n'a pas pu distinguer mais il a pensé qu'il a entendu le mot "gasoil."

M. Laugere s'est éloigné pour faire son rapport au chef de gare, mais avant qu'il n'ait parcouru 100 mètres la machine a décollée et a disparu.

C'est là le dernier rapport dans un flux des comptes rendus français sur de mystérieux objets volants, des soucoupes, des cloches, des champignons et toutes autres formes.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

Près de Toulouse, dans un pré

Un "Martien" dépose
deux feuillets imprimés
en dialecte annamite

LE professeur allemand Oberth, spécialiste des fusées, affirme que les Martiens ou Uranides sont "des plantes douées de raison". C'est possible. Mais si leurs apparitions se multiplient, ce sont les humains qui vont perdre la tête.

M. Olivier, ancien pilote d'aviation, a assisté, hier soir, dit-il, à l'atterrissage d'une soucoupe, dans un terrain vague, près de son domicile, rue des Sontaines, à Toulouse.

- C'était un engin sphérique, de couleur rougeâtre. II en est sorti une sorte de scaphandrier, de petite taille, avec une tête très grosse et des yeux énormes.

"Je l'ai vu ainsi, a-t-il ajouté, en dessinant à la craie sur sa porte le mystérieux visiteur. Il brillait comme du verre...

"Je n'y croyais pas, précise M. Perano, qui accompagnait M. Olivier, mais je l'ai vu comme je vous vois..."

Au bout d'une minute, le scaphandrier a regagné sa soucoupe qui a décollé sans bruit à la verticale et a rapidement disparu.

C'est à quelques kilomètres de Toulouse, aussi, à Léguevin, qu'un garagiste, M. Jean Marcy, a vu, dans un pré, un disque lumineux, de couleur jaune orange, qui a décollé à son approche.

A l'endroit où il s'était posé, il a découvert, sur l'herbe... deux feuillets de papier glacé, qu'il a remis à la gendarmerie. Les deux feuillets sont rédigés en KuocNu, dialecte annamite. On y lit les mots de Vietminh, Vietnam, prince Buu Loc. Il y est aussi question d'une arrivée à Marseille le 12 janvier 1954. Les deux feuillets paginés 9-10 et 59-60 paraissaient n'avoir pas séjourné longtemps sur l'herbe. Un traducteur va les examiner de plus près.

"Regarde, mais ne touche pas"

Tout cela est bien étrange. Beaucoup plus étrange que l'apparition, près de Châteaubriant (Loire-Inférieure) d'un Martien au chapeau mou et complet gris, descendu d'un cigare phosphorescent devant le petit Gilbert Lelay (13 ans) auquel il aurait déclaré, en français: "Regarde, mais ne touche pas..." Selon l'enfant, il tenait à la main "une boule qui lançait des feux violets" et remonta dans sa machine en claquant la portière. Autrefois, les moins de quinze ans se contentaient de voir des fées ou des fantômes.

Mais à Montluçon, un employé de la gare qui a largement dépassé l'âge où l'on croit aux contes de fées, affirme qu'il a vu un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poil. A moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".

M. Laugère n'a pas voulu en écouter davantage. Pendant qu'il allait chercher ses camarades, l'engin décolla et disparut.

[Ref. lln1:] JOURNAL "LE LORRAIN":

Scan.

La chronique quotidienne (et variée) des soucoupes

Les papiers secrets du Martien
espion n'étaient que feuillea
volantes abandonnés au vent

Paris. -- Le dossier des soucoupes volantes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages, dont l'un venant d'un habitant de Leguevin (Haute-Garonne) a fait penser quelques heures aux gendarmes et aux autorités militaires qu'ils se trouvaient en présence ni plus ni moins d'une affaire d'espionnage!

M. Jean Marty, 42 ans, se précipita mercredi matin à la brigade de gendarmerie pour faire part aux représentants de la loi de son étrange découverte.

"Je travaillais hier soir dans mon atelier, en bordure de la route de Toulouse, lorsque j'aperçua, non loin de Leguevin, une sorte de disque lumineux qui semblaient flotter dans les airs. J’ai alors couru vers lui car il n'était pas à plus de 5 mètres du sol, mais dès que j'approchai, il s'éleva sans bruit, à la verticale et disparut.

"Intrigué, je m'approchai de l'endroit où il avait dû se poser et mon attention fut tout à coup à attirée au milieu des champs par deux feuillets de papier glacé blanc couverts de lettres d'imprimerie. Je les ramassai soigneusement: les voici."

"Mais, c’est du Chinois!"

Les gendarmes se penchèrent, intrigués, sur les pièces à conviction. Les feuillets, type format commercial, n'était ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'ils venaient d'être arrachés d'une brochure neuve.

"Mais c'est du chinois!" s'exclama l'un des gendarmes. Heureusement, Leguevin compte parmi ses habitants un brave militaire en retraite et polyglotte, M. Maggy. On alla le consulter, il fut formel: "C'est un texte écrit dans un dialecte annamite, le Kug-No. Les feuilles sont numérotés 9-10 et 59-60: Elles proviennent d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Mais attention, conclut gravement M. Maggy, je ne comprends pas tout: il est question du vietminh et du Vietnam".

Cette affirmation péremptoire suffit à déclencher une véritable enquête, la gendarmerie confiant à l'autorité militaire les deux feuillets révélatrice sans doute d'une importante affaire d'espionnage entre les Martiens, les Indochinois et les Français.

Ne laissez pas traîner vos papiers

C'est la sécurité aérienne qui prit la chose en main et la mena rondement. On convoqua un traducteur dûment qualifié qui, après quelques instants d'examen, retint difficilement une irrésistible envie de rire. "Ces feuillets proviennent d'une brochure éditée par les services du prince Buu-Loc; elles ont sans doute été laissées à Leguevin par des Vietnamiens venus y faire un pique-nique!..."

Les étudiants vietnamiens sont, en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Leguevin située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions [?] du Gers, offre aux Toulousains un but de promenade recherché pendant le week-end.

Quant au texte ultra-secret, il traite d'arrivée de poissons dans les ports indochinois!

Moralité: ne laissez pas traîner vos papiers!

Le choc d'un industriel toulousain

La région de Toulouse, semble, du reste, être un terrain de prédilection pour les pilotes de soucoupes, car cette affaire d'espionnage était à peine fermée que M. Olivier, industriel à Toulouse, mettait à nouveau en émoi les autorités.

Mercredi, à 19 h. 35, dans un faubourg de la ville, M. Olivier a vu un scaphandrier de 1 mètre environ avec une grosse tête et deux yeux énormes qui est descendu d'un engin sphérique dans un terrain vague. Le personnage vint vers lui et son scaphandre brillait comme du verre. Au bout d'une minute il regagna son appareil et du se courber pour monter dedans. Il disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.

"Ca fait un fameux choc", a conclu M. Olivier, encore sous le coup de l'émotion.

Le Martien de Montluçon ne connaît qu'une expression: gas-oil!

M. Laugère, cheminot à la gare de Montluçon, a attendu plusieurs jours pour raconter son aventure car il avait peur que ses camarades se moquent de lui. Mais comme il a vu dans les journaux qu'une rencontre avec un Martien n'était plus tellement exceptionnelle, il s'est décidé à parler.

Son histoire remonte à dimanche soir. M. Laugère traversait les voies à proximité du pont de la S.N.D.F., sur la rivière "Le Cher", lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres se trouvait un homme tout couverts de poils à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils un peu long.

M. Laugère, surpris, lui demanda à ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".

Le cheminot voulu retourner à la gare pour donner l'alerte, mais à peine avait-il fait cent mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans bruit.

[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":

Scan.

SOUCOUPES, CIGARES, ETC.

Les pilotes d'un mystérieux engin s'intéressaient
aux questions vietnamiennes

M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Léguevin, a déclaré qu'il avait vu, dans la nuit de mardi à mercredi, se poser au milieu d'un champ, un disque orange mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et de 2 m. 50 de hauteur.

M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier, situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 500 de Lèguevin. En levant la tête il aperçut l'objet lumineux. Intrigué, il sortit, traversa la route, et se dirigea vers le disque et qui s'éleva dans les airs, sans bruit, verticalement et disparut à une vitesse prodigieuse. M. Marty gagna alors le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il ne releva aucune trace mais y trouva, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.

Les feuillets, type format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinées par un ancien militaire qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Lèguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoe-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Viet-Minh et le Viet-Nam.

Le texte serait récent, mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en offset un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seront confiées à un traducteur.

L'enquête ouverte par la sécurité aérienne, à la suite de cette découverte a fait apparaître qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince Buu Loc et laissés probablement à Léguevin par les Vietnamiens venus y faire un pique-nique.

Les étudiants vietnamiens sont en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Léguevin située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre aux toulousains un but de promenade recherché pendant le week-end.

La brochure en question datait du 12 janvier dernier, et les informations qu'elle contient, souligne l'autorité militaire, ne présentent aucun caractère susceptible d'entraîner de nouveaux développements de cette affaire. Il y est question, en effet, d'entrée de navires dans les ports indochinois et d'arrivages de poissons!

Atterrissage d'un engin
sphérique à Toulouse

Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendus d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35 sur un terrain vague.

M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Pérano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.

"Je n'y croyais pas, ajoute M. Pérano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un choc."

En un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage feu.

Le pilote couvert de poils
réclamait du gas-oil

Un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, aurait pris contact dimanche soir avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

M. Langère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil, destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils très longs. M. Laugère, surpris, lui demande à ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".

M. Langère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades.

Un "cigare" dans la Marne

Se rendant à une répétition de musique, à Sainte-Menehould (Marne), le jeune André Léger, 18 ans, vit sur la route une masse sombre posée sur des skis qui décolla à son approche en faisant entendre un bourdonnement.

Le "cigare volant" avait environ 1 m. 30 de haut et 3 mètres de diamètre.

Cette vision laissa chez le jeune homme une vive impression.

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

Soucoupes volantes

(SUITE DE NOTRE PREMIERE PAGE)

Un mystérieux
individu
sorti d'une torpille

Montluçon, 14. -- Le dossier des soucoupes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, qui prit contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se tenait un homme tout couverts de poils, a moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gasoil".

M. Laugère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades, l'avait empêché jusqu'à hier, mercredi, de conter son aventure.

***

Melun, 14. -- Un second témoignage a été recueilli, celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant à Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité qu'il avait aperçu, cette nuit, environ une demi-heure, un engin qui était à son avis une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta 3 minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plutôt le commissariat, car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.

***

Limoges, 14. -- A Saint-Marc de Lombaud (Creuse), des habitants de Vallières ont aperçu dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et reparut avant de disparaître définitivement.

***

Evreux, 14. -- Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de Saint-André, a la limite du département de l'Eure et de l'Eure-et-Loir, samedi vers 18 h. 30.

Mme Omonis, de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenaient la nacelle".

Les pilotes de
soucoupes volantes
s'intéressent
aux questions vietnamiennes

Toulouse, 14 -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 mètres 50 de hauteur. Le disque était de couleur orange.

M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 kilomètre 500 de Leguevin. En levant la tête, il a aperçu l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.

Les feuillets, type format commercial, n'était souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés aujourd'hui par un ancien militaire polyglotte qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Leguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoc-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Vietminh et le Vietnam.

Le texte serait récent mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seraient confiés ce matin à un traducteur.

Un "engin
mystérieux"
intrigue les militaires

Metz, 14. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.

Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas aboutie. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.

D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 6.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqués par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.

Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.

[Ref. pce1:] JOURNAL "LE POPULAIRE DU CENTRE":

Scan.

Une "soucoupe volante" atterrit à Toulouse et trois témoins voient débarquer un être étrange

A Montluçon, un cheminot interpelle un "Martien"

Toulouse, 14 octobre (A.F.P.). -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description que vient de faire un Toulousain, M. Oliver, d'un mystérieux personnage descendu d'un engin étrange qu'il a vu se poser hier à 19 h. 15, sur un terrain vague.

M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Netto à Toulouse était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tout trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux ce "personnage" dont le scaphandre, selon les dires des témoins, brillait comme du verre.

Par la suite, M. Olivier dessina à la craie d'une manière approximative, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, assure M. Perano, mais je l'ai vu tout comme je vous vois. Cela fait un sacré choc."

Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna sa soucoupe volante qui s'envola à la verticale sans bruit dans le ciel à une vitesse prodigieuse en lançant un sillage de feu.

En raison de la nuit aucune constatation n'a pu être faite à l'endroit où se serait posé l'engin.

Près du Cher à Montluçon

Le dossier des soucoupes volantes s'est augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, qui prit contact dimanche soir, avec un individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. sur la route "Le Cher" lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance du réservoir de gas oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de diamètre, se trouvait un homme, tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu long.

M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas oil".

M. Laugère ne lui en demanda pas d'avantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à aujourd'hui, de conter son aventure.

Une "soucoupe" en Corrèze

M. Jean-Pierre Bartarange, cultivateur à La-Roche-de-Vic, commune d'Albussac (Corrèze) a aperçu une soucoupe volante qui lançait des feux de plusieurs couleurs. Elle volait à assez faible altitude.

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

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Descendu d'un engin mystérieux
un scaphandrier,
aux yeux énormes et de petite taille,
est apparu à un
ancien aviateur toulousain

Toulouse. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description donnée par un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35, sur un terrain vague.

M. Olivier, propriétaire des établissements Javel-Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis, [ils] aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.

Le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20, dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.

L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.

Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, ajouta M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc".

Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'envola à la verticale, sans bruit, et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.

Une torpille à Montluçon

De son côté, M. Laugère, de Montluçon, quittait son travail et il traversait les voies à proximité d'un pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un man-

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SOUCOUPES

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SOUCOUPES

teau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".

M. Laugère ne leur demandera pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avaient-ils fait 100 mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans aucun bruit. Il disparut bientôt à sa vue. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché de compter son aventure, qui remonte à dimanche soir.

Sept êtres minuscules
et des graines bizarres

Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscule dont la forme rappelé vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.

A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.

L'armée dit "Non"

Comme suite à l'enquête ce qui avait été ouverte par l'autorité militaire, après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés et du maniement d'un phare installé à la foire de Metz, avait aperçu, et dimanche soir, un cercle lumineux mystérieux, le gouverneur militaire publie le communiqué suivant:

"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".

Précisons que les autorités militaires ont rarement reconnu l'existence de ces soucoupes, même si les témoignages de nombreux et souvent sérieux sont parfois bien troublant.

Des plantes douées de raison

"Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes doué de raison" - telle est la théorie qu'a exposé à un correspondant de l'Agence France-Presse le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V 2".

Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptisa ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens, tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.

La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (200.000 kilomètre à la seconde).

Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques, parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du Cosmos".

Deux avions à réaction
prennent en chasse
une soucoupe

MARSEILLE. -- Dans le ciel du Vaucluse, deux avions à réaction ont pris en chasse une soucoupe volante.

Vers 14 heures, à Fontaine-de-Vaucluse, hier après-midi, deux enfants signalaient dans le ciel un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. Cet engin qu'une partie de la population a pu voir pendant un long moment lançait deux feux puissants, variant du blanc au violacé.

Alertée, la base aérienne de Caritat fit décoller deux avions à réaction. Peu après, les aviateurs annonçaient par radio : "Avons repéré l'engin qui s'est échappé à une vitesse supérieure à celle de nos appareils".

La vision de l'appareil dura près de dix minutes au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

La chronique quotidienne (et variée) des soucoupes

Les papiers secrets du Martien espion n'étaient que feuilles volantes abandonnées au vent

Paris. -- Le dossier des soucoupes volantes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages, dont l'un émanant d'un mécanicien de Léguevin (Haute-Garonne), a fait penser à quelques heures aux gendarmes et aux autorités militaires qu'ils se trouvaient en présence ni plus ni moins d'une affaire d'espionnage!

M. Jean Marty, 42 ans, se précipita mercredi matin à la brigade de gendarmerie pour faire part aux représentants de la loi de son étrange découverte.

"Je travaillais hier soir dans mon atelier, en bordure de la route de Toulouse, lorsque j'aperçus, non loin de Léguevin, une sorte de disque lumineux qui semblait flotter dans les airs. J'ai alors couru vers lui, car il n'était pas à plus de 5 mètres du sol, mais dès que j'approchai, il s'éleva sans bruit à la verticale et disparut.

"Intrigué, je m'approchai de l'endroit où il avait dû se poser et mon attention fut tout à coup attirée au milieu du champ par deux feuillets de papier glacé blanc couverts de lettres d'imprimerie. Je les ramassai soigneusement: les voici".

"Mais, c'est du chinois!"

Les gendarmes se penchèrent, intrigués sur les pièces de conviction. Les feuillets, type format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'ils venaient d'être arrachés d'une brochure neuve.

"Mais c'est du chinois!" s'exclama l'un des gendarmes. Heureusement Léguevin compte parmi ses habitants un brave militaire en retraite et polyglotte, M. Maggy. On alla le consulter, il fut formel: "C'est un texte écrit dans un dialecte annamite, le Kuoc-Nn. Les feuilles sont numérotées 9- 10 et 59-60, elles proviennent d'une brochure reproduisant un off-set, un document tapé à la machine. Mais attention, conclut gravement M. Maggy, je ne comprends pas tout il est question du Vietminh et du Vietnam".

Cette affirmation péremptoire suffit à déclencher une véritable enquête, la gendarmerie confiant à l'autorité militaire les deux feuilles révélatrices sans doute d'une importante affaire d'espionnage entre les Martiens, les Indochinois et les Français.

Ne laissez pas traîner vos papiers

C'est la sécurité aérienne qui prit la chose en mains et la mena rondement. On convoqua un traducteur dûment qualifié qui, après quelques instants d'examen, retint difficilement une irrésistible envie de rire. "Ces feuilles proviennent d'une brochure éditée par les services du prince Buu-Loc, elles ont sans doute été laissées à Léguevin par des Vietnamiens venus... y faire un pique-nique!" Les étudiants Vietnamiens sont, en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Léguevin, situés à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre au toulousains un but de promenade recherché pendant leur week-ends. Quand au texte ultra secret, il traite d'arrivages de poissons dans les ports indochinois! Moralité: ne laissez pas traîner vos papiers!

Le choc d'un industriel toulousain

La région de Toulouse semble, du reste, être un terrain de prédilection pour les pilotes de soucoupes, car cette "affaire d'espionnage" était à peine classée que M. Olivier, industriel à Toulouse, mettait à nouveau en émoi les autorités. Mercredi, à 19h35, dans un faubourg de la ville, M. Olivier a vu un scaphandrier de 1m20 environ, avec une grosse tête et deux yeux énormes, qui est descendu d'un engin sphérique posé dans un terrain vague. Le personnage vint vers lui et son scaphandrier brillait comme du verre. Au bout d'une minute, il regagna son appareil et dut se courber pour monter dedans. Il disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu. "Ca fait un fameux choc", a conclu M. Olivier, encore sous le coup de l'émotion.

Le Martien de Montluçon ne connaît qu'une expression: gas-oil!

M. Laugère, cheminot à la gare de Montluçon, a attendu plusieurs jours pour raconter son aventure, car il avait peur que ses camarades se moquent de lui. Mais comme il a vue dans les journaux qu'une rencontre avec un Martien n'était plus tellement exceptionnelle, il s'est décidé à parler. Son histoire remonte à dimanche soir, M. Laugère traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. sur la rivière "Le Cher", lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mères, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu longs! M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil". Le cheminot voulut retourner à la gare pour donner l'alerte, mais à peine avait-il fait cent mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans bruit.

[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":

Descendu d'un engin mystérieux, un scaphandrier de petite taille, mais aux yeux énormes, apparaît à trois toulousains

Les pilotes des soucoupes sont des plantes douées de raison" déclare le constructeur des V2.

Toulouse, 14 octobre. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire ce soir, un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague.

M. Olivier, propriétaire des établissements Jaret Netis, rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano et un jeune garçon d'une quinzaine d'année.

Tous trois virent se poser l'engin mystérieux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis ils aperçurent venir vers eux, le personnage, dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyait pas, dit M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois, cela fait un sacré choc".

Après un temps assez court, une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'en alla à la verticale, sans bruit dans le ciel à une vitesse prodigieuse en lançant un sillage de feu.

Des traces

Des traces huileuses, ont été relevées ce matin en plusieurs endroits du terrain, selon les déclarations des témoins, l'engin se serait posé la veille sur ce terrain à 19h35.

La police de l'Air a interrogé ces trois personnes qui ont maintenu leurs déclarations. En précisant que le mystérieux individu mesurant environ 1,20 m, dépassait l'engin de la tête, par conséquent se courbait pour y entrer.

L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entouré de reflet irisé et émettait autour d'elle un léger brouillard.

Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres, par une force paralysante. Lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violement jeté à terre.

Etrange contact près de la gare de Montluçon

Le dossier des soucoupes volantes s'est augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, qui prit contact dimanche soir, avec un individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la SNCF, lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance du réservoir de Gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de diamètre, se trouvait un homme, tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu long.

M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "Gas-oil".

M. Laugère ne lui en demanda pas d'avantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à aujourd'hui, de conter son aventure.

Le disque n'a pas atterri...

Un second témoignage a été recueilli: celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité, qu'il avait aperçu dans la nuit, pendant environ une demi-heure, un engin qui était à son avis, une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta trente minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plus tôt le commissariat car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.

Une boule dans le ciel de la Creuse

A St Marc-de-Lombaud (Creuse), des habitants de Vallières ont aperçu, dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et réapparut avant de disparaître définitivement.

Un simple ballon

Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne, concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de St André, à la limite du Eure de l'Eure et de l'Eure et Loire, samedi vers 18h30.

Mme Amonts de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenant la nacelle".

Sept minuscules êtres aperçus dans le Gard...

Plusieurs chasseurs de la commune de St Ambroise (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent qui s'envola aussitôt.

A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certains nombres de graines d'aspect bizarre qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.

Les "pilotes" sont des plantes:

Hambourg -- "Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes douées de raison". Telle est la théorie qu'a exposée à un correspondant de l'Agence France Presse, le Professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V.2".

Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptise ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolutions spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où il n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animal. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.

La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300 000 km/s). Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du cosmos".

[Ref. tbg1:] JOURNAL "THE BOSTON GLOBE":

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L'Homme a Demandé "Gasoil"

Une Soucoupe Cherche du Carburant en France

PARIS, le 14 oct. (Reuters) -- Un pilote de "soucoupe volante" a été rapporté hier soir comme ayant tenté de ravitailler sa machine en forme de torpille de 12 pieds de long au frais du chemin de fer national français.

Un cheminot travaillant à la gare de Montluçon, en Centre France, a déclaré avoir vu le pilote et sa machine près d'un réservoir de carburant diesel.

Il a demandé à l'homme qui était couvert de poils ou qui portait un long manteau poilu, ce qu'il voulait. L'homme a dit quelque chose que le cheminot n'a pas pu comprendre, mais il pensait avoir entendu le mot "gasoil".

Le cheminot s'est éloigné pour faire son rapport au chef de gare, mais avant qu'il ne soit parti, la machine a décollé et a disparu.

Ceci est le dernier rapport d'une série de récits français d'objets volants mystérieux - soucoupes, cloches, champignons et autres formes.

[Ref. tst1:] JOURNAL "THE STAR TRIBUNE":

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Comment Dit-On 'Faire Le Plein' en Martien?

PARIS -- (Reuters) -- Un pilote de "soucoupe volante", jeudi soir, aurait essayé de ravitailler sa machine "torpille" de 12 pieds au détriment des chemins de fer de l'Etat français.

Un cheminot à la gare de Montluçon, dans le centre de la France, a déclaré qu'il avait vu le pilote et sa machine à l'extérieur d'un réservoir de pétrole là-bas.

Il a demandé à l'homme couvert de poils ou portant un manteau long et velu, ce qu'il voulait. L'homme a dir quelque chose comme "gasoil."

Le travailleur est parti pour le signaler au chef de gare, mais la machine a décollé.

[Ref. cgt1:] BULLETIN "LA REVUE DES TRAVAILLEUSES":

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Bouche bée!

Il y a de quoi rester bouche bée: rencontrer un Martien! A croire qu'ils se sont donné le même mot d'ordre, nos voisins (de planète): visite à la terre, mais où? Sur le petit bout que représente la France.

Pensez donc! Le Martien de l'employé de chemin de fer de Montluçon était couvert de poils... un seul mot prononcé: gas oil.

A l'Ambroix (Gard), ils étaient sept. On peut supposer que c'était une délégation se rendant au ministère du Travail pour de meilleurs salaires.

Il est possible de s'égarer quand on voyage en soucoupe, cigares, tonneaux, disques, boules de feu, champignons, cercles, entonnoirs et autres engins.

Près de Châteaubriand, il était vêtu d'un chapeau gris, chaussés de bottes et aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas."

Messieurs et dames de Mars, ne soyez pas prétentieux. Si vous avez de quoi nous éberlués, nous aussi:

Ah! Rencontrer un Martien et l'ahurir!

[Ref. tbe1:] JOURNAL "THE BERWYN LIFE":

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Récit terrifiant de la visite d'un porteur de fourrure

Les cloches du Nouvel An devraient recevoir un accueil beaucoup plus convivial en France que ces objets en forme de cloche non encore identifiés qui ont été en concurrence avec des soucoupes volantes dans l'éther de la république d'Europe.

Ils disent que 50 millions de Français ne peuvent pas se tromper. Jusqu'à présent, 47.589.374 français ont vu d'étranges choses dans le ciel. Mais la cohérence se termine ici. Dans notre pays, nous voyons des soucoupes volantes. Là-bas, la vaisselle atmosphérique comprend des tasses, des cloches et des objets en forme de cigare.

Plusieurs personnes ont signalé des champignons flottants dans le ciel au-dessus de la France. Si cela se produit jamais ici, un grand nombre de résidents d'origine tchèque prendront l'air dans des vaisseaux de poursuite, avec leurs paniers et leurs sacs à provisions traînant derrière eux dans la brise.

Un cheminot du centre de la France a causé la crainte de ses concitoyens lorsqu'il affirme qu'un braqueur de l'espace a tenté de lui chouraver du mazout un soir.

Selon l'employé de la ligne de teuf teuf, il aurait vu une machine en forme de torpille d'environ 12 pieds de long à l'extérieur d'un réservoir de pétrole près de la gare de Montlucon. Le pilote de l'appareil était un homme couvert de poils ou vêtu d'un long manteau de fourrure.

Lorsque le cheminot a demandé à l'étranger ce qu'il voulait, ce dernier a dit quelque chose qui ressemblait à "gasoil". L'employé aurait pu être dérouté par le mauvais français du visiteur, mais il est parti à la recherche du chef de gare et non d'un maître d'école.

Avant qu'il n'atteigne 100 pieds, cependant, la machine a décollé et a disparu. Cela a évidemment éliminé la nécessité de demander du pétrole au patron. Mais le travailleur a quand même décrit l'épisode, et les choses ne sont plus les mêmes autour de Montluçon depuis.

Les observateurs qui ont tenté de disséquer l'incident ne savent pas si le cheminot était bourré ou s'il avait eu le rare privilège de bavasser avec une créature humaine autre qu'un terrien.

Ils pourraient prendre en compte le rapport selon lequel l'objet en forme de cigare n'avait que 12 pieds de long. C'est à peu près la taille d'un cigare de Winston Churchill. Peut-être un Anglais inventif a-t-il dieselisé l'un des cigares du Premier ministre et était parti pour une escapade de plaisir non autorisée lorsqu'il a atterri à Montlucon. Cela expliquerait son empressement à filer à l'anglaise.

Les maris de partout seront intrigués par le rapport du cheminot selon lequel l'étranger aurait pu être couvert de longs poils. Si cela est typique de ces gens-là, les hommes sont des veinards chanceux, épargnés par toute velléité de femme qui cherche un manteau de fourrure.

D'autre part, il y a peut-être peu d'avenir pour les coiffeurs dans le pays d'origine de l'étranger. Les artistes de la tonsure doivent probablement se concentrer sur la vente de shampooings, l'huile de et de lotions similaires, le maintien d'une ligne de bouclettes et la vente d'abonnements à la Gazette de la police.

Malheureusement, le rapport du cheminot laisse beaucoup à désirer et à deviner. Si ce garçon avait été malin, il aurait envoyé l'étranger voir le chef de gare et monter lui-même la garde devant la torpille volante.

La tentative du visiteur de faire appel à son patron pour obtenir une aide pétrolière aurait également suscité un vif intérêt, car le chemin de fer appartient au gouvernement et le garçon aurait certainement dû passer par des canaux assez longs avant de recevoir des dons de diesel.

Peut-être que l'excursionniste de l'espace a réalisé ce à quoi il était confronté après avoir été mis au défi. L'idée d'essayer d'éviter toutes les formalités administratives du gouvernement suffit à faire fuir les explorateurs les plus téméraires.

Ou peut-être a-t-il vu le Français qui surveillait de près sa pelisse de fourrure et s'est dit qu'il ferait mieux de partir avant qu'il ne soit pris au piège pour sa peau.

Aucun visionnaire français n'a rapporté le père noël en chair et en os, mais ce n'est pas très important. L'important pour eux de se rappeler est que le père noël arrivera dans moins de 72 heures.

Pas de pot, flute. Ne le contrarions pas trop tôt.

Orv Lifka

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

L'auteur indique qu'à Montluçon, en France, en 1954, a été allégué qu'un bagagiste des chemins de fer a réellement attrapé une entité débarquée d'une soucoupe en forme de torpille de douze pieds, tandis que l'entité essayait de prendre de l'essence d'un réservoir de la compagnie de chemin de fer. L'entité a été décrite comme particulièrement velue, elle a baragouiné, puis "filé dans les cieux."

[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:

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A une gare, Montlucon, en France centrale, un pilote d'un cigare volant a apparemment manqué d'essence -- ou de ce qu'il utilisait -- et a essayé de réapprovisionner sa machine en combustible aux dépens des chemins de fer français. M. Laugere, un employé de la gare, a vu le pilote et son engin de 12 pieds en forme de torpille et a demandé ce qu'il voulait. Bien que M. Laugere n'ait pas pu comprendre toute la réponse, en une certaine langue étrange, il a pensé qu'il a entendu le mot "gasoil."

Le soucoupien était couvert de poils, ou portait un long pardessus velu. Quand M. Laugere a commencé à rapporter l'étrange demande au chef de gare la machine s'est enlevée et a disparu.

[Ref. tbr1:] TED BLOECHER:

[... Autres cas... ]

Le 13 octobre [1954] arriva un rapport intéressant: M. Laugère, qui était employé par un magasin de gasoil à Montluçon, vit un objet cylindrique près de la gare. A proximité se trouvaient deux créatures velues, ou silhouettes en manteaux velus; ils jacassent de manière inintelligible, sautent dans le cylindre et décollent. M. Laugère crut entendre les mots "gasoil".

[... Autres cas... ]

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

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OBSERVATIONS 1954 (16)

12 OCTOBRE

?: Montluçon (Allier): sph. lum. au sol et nain

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

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[... autres cas...]

12 octobre 1954: Montluçon (Allier):(sph.lumin. au sol + petit pilote)

[... autres cas...]

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel mentionne le cas en conjonction avec d'autres mais ne donne pas les détails de l'observation.

[Ref. mcs1:] "MICHEL CARROUGES":

"Michel Carrouges" indique que dans l'observation Laugère, des paroles ont été adressées au témoin par le pilote de la soucoupe.

[Ref. mcs2:] "MICHEL CARROUGES":

"Michel Carrouges" indique qu'il y a eu 8 cas d'atterrissages de soucoupes volantes en France dans des villes de 20.000 à 260.000 habitants, il cite l'une d'elles comme étant Montluçon.

Il indique que dans 4 cas à courte distance, des paroles compréhensibles ou non ont été adressées au témoin par le pilote de la soucoupe; il cite "Laugère" comme l'un d'eux.

[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:

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N° de cas Date Heure Localisation Département Nom témoin(s)
049 12/10/1954 Ev.ng Montluçon 03 Laugère.

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:

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418 12 octobre 1954 Soir

MONTLUCON (FRANCE) Un employé du chemin de fer, M Laugere, a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de pétrole. Une personne couverte de poils se tenait à proximité, en poussant des sons qui n'ont pas été compris. Le témoin est allé chercher ses amis, mais la chose a disparu dans l'intervalle. (M243: Paris-Presse, Liberation, 15 Oct 54: Carrouges X, 141, Michel II, 167)

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

La seconde forme courante de train d'atterrissage est à quatre pieds. Ce dispositif fut remarqué sur différents types d'engins allant de la torpille (12/10/1954 Montluçon, Allier) [...]

[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

"Martiens" de type A N P

05/10/1954 Loctudy (Finistère)

Vers 4h, M. Paul Lucas, un ouvrier boulanger, se trouvait au fournil lorsqu'il aperçut dans la cour de la boulangerie un engin circulaire de 2,50 à 3m de diamètre près duquel se tenait un être de 1,20m de haut qui s'approcha du témoin et lui toucha l'épaule en proférant des paroles incompréhensibles ... Il avait le visage ovale couvert de poils sombres et des yeux énormes ... (J. Giraud; "Centre Matin" du 07/10/54)

Un "Martien" à poils! La France entière éclata de rire! Le seul frein à cette hilarité fut que M. Lucas ne resta pas longtemps le seul témoin à avoir observé un tel être. Les apparitions semblables se multiplièrent. Ces "Martiens" appartenaient bien au type A N (humanoïdes et petits) mais ils comportaient une caractéristique nouvelle: les poils! D'où le· "P". Ils furent observés les:

05/10/1954 à Mertrud (Haute Marne) ... "L'être de 1,20m semblait vêtu d'une houppelande couverte de poils..."

09/10/1954 à Pournoy la Chétive (Moselle) ... "L'être de 1,20m avait une tête poilue et de gros yeux..."

09/10/1954 à Lavoux (Vienne) ... "L'être mesurait 1,50m, il était logé dans un scaphan¬dre, ses jambes n'avaient pas de talons et sa tête ressemblait à une touffe de poils avec des yeux brillants..."

12/10/1954 Montluçon (Allier) ... "Un être couvert de poils ou vêtu d'un long manteau de poils..."

14/10/1954 Lewarde (Nord) ... "Un petit être avec de grands yeux obliques et le corps couvert de fourrures..."

24/10/1954 Les Egots (?)... "Un homme avec de longs cheveux et un visage poilu dont les yeux étaient aussi grands que ceux d'une vache..."

Sept apparitions de "Martiens Poilus" en vingt jours, c'était un peu trop pour que le fait ne soit considéré que comme une hallucination ou une divagation d'ivrogne... D'autant plus que des êtres semblables avaient pu être observés à Caerphilly (Pays de Galles) en 1909 le 18 Mai pour être tout à fait précis. Un fait est donc certain, le "Martien" de type A N P existe, mais une difficulté se présente: dans la moitié des cas, c'est le visage qui est poilu; dans l'autre moitié, c'est le corps entier qui semble revêtu de fourrures... Une question se pose donc: s'agit-il d'une pilosité normale (cheveux, barbe, poils...) ou s'agit-il d'un équipement (scaphandre, combinaison, cagoule... ) ? La réponse ne peut encore être fournie. Nous pensons quant à nous que la pilosité remarquée sur les visages est naturelle et que celle observée sur les corps est artificielle (combinaison). Sans quoi, et dans ce dernier cas, il faudrait supposer que les "Martiens Poilus" sont nus!

[Ref. gab3:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

12/10/1954 Montluçon

Dans la gare, M. Laugère qui faisait sa tournée, découvrit une mince torpille reposant quatre. pieds au-dessus d'un réservoir de gaz oil, près de l'appareil se tenait un petit être couvert de poils. (Jean Giraud)

[Ref. dab1:] ISABEL DAVIS ET TED BLOECHER:

31. Rencontre à Montlucon (Allier), France, 12 octobre, par M. Laugere: Belfast (Irlande du Nord) Daily Telegraph, 19 octobre; AP et UP, dans de nombreux articles américains aux environs du 15 octobre et plus tard.

[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:

Scan.

10 oct., 1954 Montlucon France --- Un être, soit très poilu soit prtant un vêtement velu. Langage incompréhensible 1

Vallée a enregistré le mêne cas une deuxième, avec une date erronnée:

Scan.

12 Oct., 1954 Montlucon France Laugere 1 être 1

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

294 -002.59821 46.34100 11 10 1954 MONTLUCON-ALLIER F 151 C** 273

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

314 -002.59821 46.34100 12 10 1954 MONTLUCON-ALLIER F 011 C *283

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Scan.

243) 12 Octobre 1954, dans la soirée. Montluçon (France):

M. Laugère, employé de la S.N.C.F., a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gas-oil. Un individu, couvert de poils, se tenait à côté, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin alla chercher des amis mais la chose disparut pendant ce temps.

(P 63, M 167)

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 12 octobre 1954, un employé des chemins de fer de Montluçon a vu un appareil métallique en forme de torpille, au sol près d'un réservoir de gaz-oil. Un individu, couvert de poils, se tenait près de l'objet; il émettait des sons qu'il n'a pas compris. Le témoin alla chercher ses amis, mais quand ils sont revenus, la chose avait disparu.

[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:

Scan.

12 octobre 1954, dans la soirée, Montluçon (France):

M. Laugère, employé de la S.N.C.F., a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gas-oil. Un individu, couvert de poils, se tenait à côté, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin alla chercher des amis mais la chose disparut pendant ce temps. (Paris-Presse, Libération, 15 oct. 1954).

[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Les deux auteurs indiquent que le 12 octobre 1954 dans la soirée, selon le catalogue de Jacques Vallée et le magazine Lumière Dans La Nuit N. 102, M. Laugère, employé de la S.N.C.F. voit un objet métallique en forme de torpille au sol près d'un réservoir de gaz oil.

Un petit être couvert de poils se tient à côté, prononçant des sons incompréhensibles.

Mr. Laugère va chercher des amis mais quand ils reviennent il n'y a plus rien.

[Ref. ous1] MAGAZINE "OURANOS":

Scan.

12/10/1954 Montluçon (nuit).

M. Laugère, employé S.N.C.F. effectuait une tournée de vérification en gare de Montluçon lorsque soudain, il découvrit un appareil en forme de torpille de 4 à 5 m de long reposant sur quatre pieds et posé juste sur un réservoir de gaz-oil pour autorails. L'appareil paraissait métallique. Près de lui se tenait un petit être couvert de poils ou vêtu d'un long manteau à poils. Le témoin affolé battit en retraite pour aller chercher de l'aide auprès de ses camarades. 100 m plus loin, quand il se retourna, ce fut pour voir le mystérieux engin s'envoler à la verticale. (Enquête personnelle et Centre Matin du 14/10/1954).

[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":

Scan.

12 octobre (Centre Matin du 14-10) Montluçon.

M. Laugère, de la SNCF, découvrit en gare de Montluçon un appareil en forme de torpille de 4 à 5 m de long reposant sur un réservoir à gaz-oil. Près de lui un petit être couvert de poils ou vêtu d'un manteau à poil. L'objet s'envola à la verticale (cas douteux).

[Ref. jpa1:] JADER U. PEREIRA:

Dans sa liste des "cas admis" comme valables pour son catalogue de rencontre avec des occupants d'OVNIS, Jader U. Pereira notait en cas 56 le 12 octobre 1954 à Montluçon, Allier. France, le témoins était "Laugère", les sources sont "6,107-8/C243" soit Michel Carrouges, Les apparitions de Martiens, page 107, Fayard, Paris 1963, et le catalogue Vallée cas 243).

[Ref. ioi3:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

Scan.

12/10/1954 Montluçon (Allier)

Cette nuit là, alors qu'il effectuait une tournée d'inspection dans la gare de Montluçon, M. Laugère découvrit un engin en forme de torpille de 4 à 5 m de long posé au-dessus d'un réservoir de

.../...

gaz-oil pour auto-rail. Tout près évoluait un petit être couvert de poils, ou vêtu d'un long manteau à poils, qui aurait adressé des paroles incompréhensibles au témoin. Ce dernier, pris de panique se mit à fuir en appelant des collègues. A 100 m environ, en se retournant, il put voir l'engin qui disparaissait dans le ciel, à la verticale.

Centre-Matin du 14/10/54 et "M.O.C.", p 280-281

Bien sûr, Montluçon était parfaitement orthoténié dans le réseau de la journée (Orchamps-Jambles-Montluçon), Hélas, ce jour là, il ne s'était rien passé de tel. En fait, il s'agissait de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule. L'un d'eux s'était vêtu d'une vieille "peau de bique" et tout en grognant, avait agité une lampe devant M. Laugère. Tandis que ce dernier fuyait, un autre tirait vers le ciel une fusée de fau d'artifices afin de simuler le départ d'un engin spatial. Une enquête personnelle nous apprit que le témoin était décédé depuis plusieurs années, mais nous permit de retrouver un des farceurs.

[Ref. ioi2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

Scan.

DATE 12/10/1954

HEURE Nuit

LIEU Gare de Montluçon

TEMOIN Monsieur Laugère Employé S.N.C.F.

LES FAITS.

Dimanche soir, le témoin effectuait une tournée d'inspection dans la gare de Montluçon. Soudain, il découvrit un engin en forme de torpille de 4 à 5 m de long posé sur quatre pieds au dessus d'un réservoir de gaz oil pour autorail.

L'appareil semblait métallique. Près de lui se tenait un petit être couvert de poils ou revêtu d'un long manteau de fourrure. Le témoin affolé batit en retraite pour appeler des camarades, cent mètres plus loin, quand il se retourna, ce fut pour voir l'engin s'envoler à la verticale.

SOURCES.

Presse régionale. "Centre - Matin" du 14/10/1954

ENQUETE.

Au moment où l'enquête fut décidée en 1972, le témoin était déjà décédé. Toutefois, la recherche de témoignage auprès de personnes ayant connu le témoin révéla que ce dernier avait été victime d'une farce montée par ses collègues. L'un d'eux s'était revêtu d'une "peau de bique" et agitait une lampe. Il tira même une fusée de feu d'artifice pour faire croire au départ d'un engin.

ENQUETEUR.

J. Giraud Groupe 03100.

[Ref. ioi4:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

12/10/1954 Montluçon (Allier)

Dans la nuit M. Laugère fit l'observation rapportée ci-dessus. (Centre Matin du 14/10/54)

[...]

Enfin notre contre-enquête nous apprit la vérité sur l'affaire Laugère à Montluçon.

[...]

3/ Voulant faire une blague à un collègue, des cheminots Montluçonnais CHOISISSENT DE SE DEGUISER en un être ne correspondant pas du tout à l'image que chacun se faisait des "Martiens" à l'époque, (petits êtres à grosse tête et en scaphandre) mais correspondant parfaitement avec 4 observations antérieures dont deux fausses qui passèrent pratiquament inaperçues. Qui plus est, cette farce s'intégra parfaitement dans un réseau orthoténique.

[Ref. ioi1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":

Scan.

017 12/10/1954 NT Montluçon Témoin M. Laugère

Alors qu'il effectuait une tournée d'inspection dans la gare près du pont, le témoin découvrit un engin de 4 m de long, d'apparence métal, posé sur 4 pieds au-dessus d'un réservoir de gaz oil. Près de lui se tenait un petit être au corps couvert de poils qui parla au témoin en un langage inconnu. M. Laugère prit la fuite et en se retournant, il put voir l'appareil qui disparaissait à la verticale. BLAGUE DE COLLEGUES (Enq. Pers.) (Cf "Le Lapin et le Renard) cas très important bien que faux.

[Ref. mft1] FRANCAT, MICHEL FIGUET:

12.10.1954

Montluçon

M. Laugère fut victime d'un canular orchestré par des employés de la S.N.C.F., "OVNI", p. 668, "INFO OVNI" du groupe 03100 N°1.

Note: S.N.C.F. signifie Société Nationale des Chemins de Fers Français, la compagnie nationale des transports ferroviaires.

[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:

Scan.

54-67 12 oct. 1954 Soir Montluçon, France Type C

M. Laugère, un cheminot, a vu une torpille métallique de 12 pieds de long reposant à côté d'un réservoir de gazole. A proximité se trouvait un homme, "soit couvert de poils, soit portant un long pardessus velu." L. lui a demandé ce qu'il voulait; la réponse n'a pas été comprise, mais il a cru entendre le mot "gasoil". L. est allé voir le chef de gare, mais avant qu'il n'ait parcouru 100 mètres, la machine a décollé.

Enquêteur

Source: dépêche AP du 14/10/54 dans Christian Science Monitor, 15/10/54; Vallee, Magonia, p. 226.

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les auteurs indiquent que le 12 octobre 1954 à Montluçon dans l'Allier, un cheminot a rencontré dans une zone ferroviaire un étrange petit être couvert de poils.

Il a pris la fuite et assisté de loin au départ de l'engin.

C'était une farce facile, réalisée avec une vieille peau de chèvre et une fusée de feu d'artifice. Le témoin trop crédule s'était laissé prendre et son imagination avait fait le reste.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les auteurs indiquent dans leur section consacrée aux canulars qu'à Montluçon, dans la soirée, monsieur Laugère, employé des chemins de fer, décédé, effectuait une tournée d'inspection dans la gare a observé un appareil en forme de torpille, de 4 à 5 mètres de long posé au-dessus d'un réservoir de gaz-oil pour autorail.

Un petit être couvert de poils ou vêtu d'un manteau à poils se tenait à côté. Il adresse la parole à M. Laugère dans une langue incompréhensible. Monsieur Laugère a été pris de panique et d'est mis à fuir en appelant ses camarades de travail.

A 100 mètres environ, il s'est retourné et a pu voir l'engin, décrit par les auteurs comme une lumière, disparaître dans le ciel à la verticale.

Les auteurs indiquent qu'il s'agissait en réalité de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à leur collègue trop crédule.

L'un d'eux avait revêtu une vieille "peau de bique", avait grogné et agité une lampe devant Mr. Laugère. Pendant qu'il fuyait, un autre cheminot avait tiré en l'air une fusée d'artifices afin de simuler le départ d'un OVNI.

Les auteurs indiquent que les sources sont le catalogue Vallée, cas N.243 et Info-OVNI, "Le Lapin et le Renard", par le Groupe 03100, et les journaux Paris-Presse et Libération du 15 octobre 1954.

[Ref. bah1:] ROBERT E. BARTHOLOMEW AND GEORGE S. HOWARD:

Les auteurs indiquent que le 12 octobre 1954, en soirée à Montlucon, France, Mr. M. Laugere, ouvrier de chemin de fer, a rencontré un objet métallique en forme de torpille près d'un réservoir de gasoil.

Un être "couvert de poils ou porter un long pardessus velu" se tenait tout près, Laugere a demandé ce qu'il voulait, et l'être a dit un mot qui a ressemblé à "gasoil."

Tandis que Laugere se sauvait, l'engin s'est envolé.

Les auteurs indiquent que les sources sont le Christian Science Monitor, du 15 octobre 1954, et Jacques Vallee, Passport to Magonia, Chicago, Henry Regnery, 1969, page 226.

[Ref. mcn1:] BASE DE DONNEES D'OBSERVATIONS DE MARK CASHMAN:

Montlucon (France).

12/10/1954 soirée

Un employé des chemins de fer, M. Laugère, a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gas-oil. Un individu couvert de poils se tenait à côté, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin alla chercher des amis mais la chose disparut pendant ce temps.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4049: 1954/10/10 18:00 2 2:37:00 E 46:21:00 N 3332 WEU FRN ALR 8:5

MONTLUCON,FR:MTLC TORPILLE par TR RESERVOIR COMBUSTIBLE:OIDE SORT:ININTELLIGIBLE:^+part

RefN°197 WEINSTEIN, D: Coupures de Presse françaises 1954 Page N° 82 : ROUTE+RAILS

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique dans sa chronologie que le 12 octobre 1954 dans la soirée, en France à Montluçon dans l'Allier, selon Garreau et Lavier dans "Face aux extra-terrestres", Delarge éditeur, J'ai Lu, 1975 p. 105, M. Laugère a aperçu un objet métallique en forme de torpille posé sur le sol, près d'un réservoir de gas-oil. Un petit être couvert de poils se tenait à côté, émettant des sons incompréhensibles. M. Laugère est allé chercher des amis, mais quand ils reviennent, l'engin a disparu.

Geneviève Van Overmeire précise qu'en réalité, selon M. Figuet et J.L. Ruchon dans "Ovni, premier dossier complet..." chez Alain Lefeuvre 1979, page 668), il s'agissait de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule, l'un d'eux s'étant vêtu d'une vieille peau de bique, et tout en grognant avait agité une lampe devant M. Laugère. Pendant qu'il fuyait, un autre cheminot tirait en l'air une fusée d'artifices afin de simuler le départ de l'ovni.

[Ref. lhh2:] LARRY HATCH:

! 1954/12/10 MONTLUCON, 03, FR: TORPILLE + ETRE SUR TRRE: Farce contre homme crédule.

[Ref. ars1] ALBERT ROSALES:

153.

Lieu. Montlucon France

Date: 12 octobre 1954

Heure: soirée

M Laugere, un employé ferroviaire, a vu une longue torpille métallique de 12 pieds reposant près d'un réservoir de carburant diesel. Tout près il y avait homme "couvert de cheveux [/poils] ou portant un long, pardessus velu." Laugere lui a demandé ce qu'il voulait; la réponse n'a pas été comprise, mais il a pensé qu'il a entendu le mot "gasohol." Laugere est allé faire rapport au chef de gare mais avant qu'il ait fait 100 mètres la machine a décollé.

Humcat 1954-90

Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia

Type: C

[Ref. rlt1:] RENAUD LECLET - CNEGU:

Le CNEGU fournit le texte d'un article du journal L'Ardennais du 15 octobre 1954 contenant ce passage sur ce cas:

MONTLUCON - Un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, affirme avoir pris contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avo1r quatre mètres, sc trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait.

L'inconnu lui répondit en thermes [sic] inintelligibles mais le cheminot sembla distinguer les mots "Gas-Oil" M. Laugère ne lui en demanda pas d'avantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit.

Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à présent, de conter son aventure.

[Ref. djn1] DONALD JOHNSON:

Donald Johnson indique que le 12 octobre 1954, un employé de chemin de fer, M. Laugere, a vu un engin en forme de torpille et métallique sur le sol près d'un réservoir de gas/oil à Montlucon, France, avec un humanoïde velu se tenant à côté et émettant des sons qui n'ont pas été compris.

Le témoin est allé chercher ses amis, mais la chose avait disparu dans l'intervalle.

Donald Johnson indique que ses sources sont Aimé Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, page 167; et Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, page 226.

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Jérôme Beau indique que le mardi 12 octobre 1954 dans la soirée à Montluçon en France, M. Laugère, employé SNCF, a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gasoil. "1 individu, couvert de poils, se tient à côté, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin va chercher des amis mais la chose disparaît pendant ce temps."

Jérôme Beau indique que ses sources sont Paris-Presse, Libération, 15 octobre 1954.

[Ref. jbu2:] JEROME BEAU:

Exemples de témoignages rapportant des êtres poilus

[... Autres cas ... ]

Montluçon le 12 octobre 1954

[... Autres cas ... ]

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans l'Allier à Montluçon le 12 octobre 1954 à une heure non connue il y a eu "Observation d'un disque posé au sol et d'une entité."

La source est indiquée être "M.O.C. par Michel Aimé ** Arthaud 1958".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 12 octobre 1954 en soirée, à Montlucon, en France, "rencontre rapprochée avec un engin non identifié et ses occupants. Un objet en forme de torpille métallique a été observé par un témoin masculin expérimenté sur une voie de chemin de fer. Un être velu a été vu. Explication: Farce."

Le site web ajoute: "M Laugere, un employé ferroviaire, a vu une longue torpille métallique de 12 pieds reposer près d'un réservoir de carburant diesel. Tout près était un homme "couvert de poils ou portant un long pardessus velu." Laugere lui a demandé ce qu'il voulait; la réponse n'a pas été comprise, mais il a pensé qu'il a entendu le mot "gasohol." Laugere est allé faire rapport au chef de gare, mais avant qu'il ait été à 100 mètres la machine a décollé."

Les sources sont indiquées comme "Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; FSR, FSR (formerly Flying Saucer Review), FSR, Londres, 1966; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Pereira, Jader U., Les Extra-Terrestres, Phenomenes Spatiaux, Paris, 1974; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Carrouges, Michel, Les Apparitions de Martiens, Fayard, Paris, 1963; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Coupures de Journaux; Hatch, Larry, données internet; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database".

[Ref. tso2:] SITE WEB DU JOURNAL "LA MONTAGNE":

[... Autre cas ... ]

Mais les faits mystérieux ne se déroulent pas seulement dans le ciel. Le 12 octobre, à Montluçon, un cheminot découvre sur la voie ferrée un être couvert de poils qui parle un langage incompréhensible. Paniqué, le cheminot s'enfuit tandis qu'un engin lumineux décolle derrière lui.

[...]

Ainsi, la créature velue de Montluçon n'était qu'un collègue de travail du témoin, déguisé avec une peau de chèvre. Et son engin volant : une fusée de feu d'artifice.

[... Autre cas ... ]

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Lieu: Montlucon France

Date: 12 octobre 1954

Heure: soir

M Laugere, un employé de chemin de fer, vit une torpille métallique de 12 pieds de long à côté d'un réservoir de carburant diesel. A proximité il y avait un homme "soit couverte de poils ou de portant un long manteau poilu." Laugere lui a demandé ce qu'il voulait; la réponse n'a pas été comprise, mais il crut entendre le mot "gasohol." Laugere est allé rendre compte au chef de gare, mais avant qu'il n'ait fait 100 mètres la machine a décollé.

Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia 243

Farce jouée à un homme crédule

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*12 oct. 1954 - Lors de cette soirée un employé de chemin de fer, Mr. Laugere, a vu un engin d'aspect métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gaz/pétrole à Montluçon, France. Un humanoïde velu se tenait à proximité, émettant des sons qui n'ont pas été compris. Le témoin est allé chercher ses amis, mais la chose avait disparu dans l'intervalle. (Sources: Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 167; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 226, cas n° 243).

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'il y a eu une fausse rencontre rapprochée du troisième type à Montluçon, Allier, le 12 octobre 1954, le soir:

M. Laugère, employé de la gare de Montluçon, quittait son travail, traversant les voies à proximité du pont de la SNCF, lorsqu'il a vu un engin en forme de torpille métallique de 3 à 4 mètres de long posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil, destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il n’ait été vêtu d'un manteau à poil un peu long. Le témoin, surpris, lui a demandé ce qu'il faisait, et l'inconnu lui a alors répondu dans une langue incompréhensible. M. Laugère ne lui en a pas demandé davantage et a pris la fuite. A 100 mètres environ, en se retournant, il a pu voir l'engin qui disparaissait dans le ciel à la verticale.

Les sources sont indiquées comme Centre-Matin du 14 octobre 1954; Michel Carrouges, Les Apparitions de Martiens, page 108.

Julien Gonzalez indique qu'en réalité, quelques cheminots avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule. L'un deux s'était vêtu d'une "peau de bique" et tout en grognant, avait agité une lampe devant M. Laugère. Lorsque ce dernier avait pris la fuite, un autre cheminot avait tiré une fusée de feu d'artifice pour faire croire au départ d'un engin spatial.

Il indique que la source de l'explication est INFO-OVNI, n° spécial "Catalogue des atterrissages en Auvergne", avec une contre-enquête de M. Jean Giraud.

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 15 fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France
19541012 12.10.1954 Montlucon France
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France
19541012 12.10.1954 Montlucon France CE II
19541012 12.10.1954 Montlucon France Tombée de la nuit RR III
19541012 12.10.1954 Montlucon France Soir RR III
19541010 10.10.1954 Montlucon France 19.00 RR I

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

12 octobre 1954. Soir.

MONTLUCON (ALLIER : FRANCE)

Lors d'une tournée d'inspection, un employé des chemins de fer, Mr. Laugere, a vu un objet métallique en forme de torpille de 4 à 5 m de long, posé au sol près d'un réservoir de pétrole. Un individu couvert de poils ou vêtu d'un manteau de fourrure se tenait à proximité, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin est allé chercher ses amis, alors qu'il se retournait pour regarder en arrière, il a vu une lumière monter dans le ciel.

Evaluation - Jacques Bonabot citant Dubois et Giraud décrit ceci comme "une farce par des ouvriers". Ceci est confirmé par Figuet et Ruchon sew basant sur des recherches d'un groupe local. Un collègue du témoin était habillé d'une peau de chèvre, et a ensuite tiré un feu d'artifice. On présume que "l'objet" était une pièce d'équipement ferroviaire

Note: "Gross 1954" désigne ma présente page sur ce cas mais aucun lien n'est donné, et son contenu n'est pas réellement reflété.

[Ref. tso1:] JOURNAL "L'EVEIL DE LA HAUTE LOIRE":

L'Auvergne étrange

1954, l'année où les ovnis nous ont envahis

CLERMONT-FERRAND INSOLITE

Publié le 16/08/2017 à 07h00

1954, l'année où les ovnis nous ont envahis

Cet été, nous vous proposons plusieurs récits tirés de notre hors-série L'Auvergne étrange, consacré aux affaires les plus mystérieuses de la région. Créatures inconnues, maisons hantées, sorcellerie… Aujourd'hui, un œil vers les extraterrestres.

Nous sommes en 1954. L'Abbé Pierre lance son appel lors de la vague de froid qui terrasse le pays. En mai, la France capitule en Indochine. En juin, Mendès France est élu Président du Conseil. En novembre, la guerre d'Algérie débute. Mais à partir de septembre, une actualité beaucoup plus légère (mais spectaculaire) s'installe dans les colonnes des journaux, avec une régularité de métronome.

Une lumière dans le ciel

Par exemple, le 2 octobre, vers 10 heures, à Clermont-Ferrand. Au collège moderne, pendant la récréation, des fillettes s'arrêtent de jouer. Quelque chose attire irrésistiblement leur attention. Au même instant, rue Diomède, Madame S. lève à son tour les yeux. Une étrange lumière brille dans le ciel. Elle croit d'abord discerner un ballon publicitaire. Mais en y prêtant attention, l'objet est bien différent: c'est une masse métallique, presque immobile, animé d'un léger mouvement oscillatoire. Brusquement, l'appareil prend de la vitesse et disparaît de son champ de vision. Dans les maisons alentours, d'autres voisins relatent une scène similaire.

Des ovnis très sérieusement étudiés en Auvergne

Énième épisode de la saga de l'automne. Encore un ovni. L'année 1954 demeure la période où l'on a enregistré le plus de signalements en France. Soit 2.000 cas rapportés par la presse.

Entre septembre et novembre, les apparitions se multiplient, des plus troublantes aux plus farfelues. Des engins brillants sont aperçus par plusieurs personnes au même moment, de Moulins au Puy-en-Velay.

Un écolier poursuivi par une soucoupe volante

Et les faits mystérieux ne se déroulent pas seulement dans le ciel. Le 12 octobre, à Montluçon, un cheminot découvre sur la voie ferrée un être couvert de poils qui parle un langage incompréhensible. Paniqué, le cheminot s'enfuit tandis qu'une machine lumineuse décolle derrière lui. A Saint-Palais (Allier), un écolier affirme qu'une soucoupe volante l'a poursuivi. Au Donjon (Allier), des chasseurs auraient tiré sur un appareil et récupéré un débris métallique.

La panique est telle qu'elle atteint l'Assemblée nationale. Trois députés gaullistes demandent au ministre de l'Air des éclairages sur ces intrusions. L'un d'eux exige que les vaisseaux soient pourchassés par l'armée.

Cinq affaires d'ovnis non élucidées en Auvergne

La presse s'emballe. Mais au fil des jours, des affaires se dégonflent. Ici, ce n'était pas une soucoupe mais une météorite. Là, un dirigeable. Ailleurs, un ballon-sonde. Sans compter les canulars. Ainsi, la créature velue de Montluçon n'était qu'un collègue de travail du témoin, déguisé avec une peau de chèvre. Et son engin volant une fusée de feu d'artifice. Quant aux chasseurs qui ont abattu un appareil, ils finissent par avouer leur mensonge.

Des observations d'ovnis en Auvergne?

Du coup, la presse se lasse. Les récits se raréfient. En novembre, le médecin parisien Heuyer scelle la fin de la vague devant l'Académie de médecine en mettant un nom sur le phénomène: "psychose collective".

Pourtant! Les spécialistes d'ovnis ne déposent pas les armes. Ceux qui y croient l'affirment: sur 2.000 cas, il doit bien y avoir un signe venu d'ailleurs!

Les trente histoires les plus mystérieuses survenues dans notre région sont à découvrir dans notre hors-série L'Auvergne étrange, à commander en ligne sur notre boutique.

Thibaut Solano

[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:

Copie d'écran.

Pas de martien à Montluçon.

[Un bouton ici renvoie au dossier du cas de Dominique Caudron, que l'on peut voir en [dcn2] plus bas.]

Le cas de Montluçon, est utilisé par Aimé Michel pour son réseau orthoténique du 12 septembre, puis par Michel Carrouges, puis par Jacques Vallée. Pour ces deux derniers auteurs, un employé des chemin de fer avait vu posé au sol, un engin métallique en forme de torpille, et à coté un individu, couvert de poils. Pendant qu'il courait chercher des camarades, l'engin décolla à la verticale, sans aucun bruit.

Mais à Montluçon, il y avait l'ufologue Jean Giraud, qui découvrit le pot aux roses:

C'était une mystification. Quelques cheminots, à l'aide d'une peau de bique et d'une fusée de feu d'artifice avaient voulu jouer un bon tour à un collègue trop crédule.

[Ref. dcn2:] DOMINIQUE CAUDRON:

Copie d'écran.

Pas de martien à Montluçon

Le cas de Montluçon, est utilisé par Aimé Michel pour son réseau orthoténique du 12 septembre, mais il se borne à écrire:

On remarque trois alignements très rigoureux.

- Orchamps (Doubs) - Jambles (Saône-et-Loire) - Montluçon (Allier), 320 kilomètres, trois observations.

...

(Aimé Michel, Mystérieux Objets Célestes, Arthaud 1958, page 283)

Michel Carrouges est plus bavard:

Employé des chemin de fer à Montluçon, M. Laugère quittait son travail, ou faisait une tournée de surveillance, lorsqu'il aperçoit brusquement une sorte d'engin en forme de torpille, posé dans la gare, à coté d'un réservoir de gas-oil. Tout auprès, il remarque un être « couvert » de poils, ou vétu d'un long « manteau à poils » selon les versions. Il l'interpella en vain, s'écarta pour appeler des camarades, mais c'était trop tard: avant d'avoir eu le temps de faire cent mètres, il vit l'engin décoller à la verticale, sans faire aucun bruit.

(Michel Carrouges, Les apparitions de martiens, Fayard 1963, page 108)

Jacques Vallée cite ses sources:

12 octobre 1954, dans la soirée, Montluçon (France)

M. Laugère, employé de la S.N.C.F., a vu un engin métallique en forme de torpille sur le sol près d'un réservoir de gaz-oil. Un individu, couvert de poils, se tenait à coté, émettant des sons incompréhensibles. Le témoin alla chercher des amis mais la chose disparut pendant ce temps (P. 63, M. 167).

63: Paris Presse, Libération 15 octobre 1954.

(Jacques Vallée, Un siècle d'atterrissage UFO, in Chronique des apparitions extraterrestres, Denoel 1972, page 299)

Cependant, la date donnée par Vallée est fausse. L'affaire s'en en réalité passée le Dimanche 10 octobre.

Montluçon, 14. - Le dossier des soucoupes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, qui prit contact, Dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.

(Le Nouveau Nord Maritime, 15 octobre 1954, page 8)

Var-Matin - République, 15 octobre 1954.

Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché de conter son aventure, qui remonte à Dimanche soir.

(Nord Matin, 15 octobre 1954, page 10)

Nord Littoral, 15 octobre 1954, page 8

Mais Montluçon, c'était la ville de Jean Giraud, un ufologue de premier plan qui, bien sûr, étudia cette affaire. Le témoin était déjà mort, mais il pu retrouver l'un des protagonistes.

Hélas, ce jour là il ne s'était rien passé de tel. En fait, il s'agissait de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule. L'un d'eux s'était vétu d'une vieille "peau de bique" et tout en grognant avait agité une lampe devant M. LAUGUERE. Tandis que ce dernier fuyait un autre tirait vers le ciel une fusée de feu d'artifice afin de simuler le départ d'un engin spatial.

(INFO OVNI n° 0, Avril 1975, sixième page)

Jean Giraud en profite pour faire remarquer que ce faux cas, s'alignait tout aussi bien que les supposés vrais dans le réseau d'alignement d'Aimé Michel pour le 12 octobre.

"Bien sûr Montluçon était parfaitement orthoténié dans le réseau de la journée (Orchamps-Jambles-Montluçon)"

cet argument disparait pour ce cas ci, puisqu'il n'est pas du 12 octobre, mais il est exact que les cas réputés faux s'alignent tout aussi bien que ceux supposés vrais, et même mieux.

En 1978, Alain Gamard classe ce cas comme il convient.

13. : 12 octobre 1954, le soir, Montluçon (Allier).

L'anecdote: M. Laugère, employé de la gare de Montluçon, quitte son travail et traverse les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu’il voit un engin métallique posé à peu de distance d’un réservoir de gas-oil, destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l‘appareil se trouve un homme tout couvert de poils, à moins qu’il ne soit vêtu d’un manteau à poil un peu long. Le témoin, surpris, lui demande ce qu'il fait. L'inconnu lui répond en termes inintelligibles, mais le cheminot semble cependant distinguer les mots « gas-oil ». M. Laugère ne lui en demande pas davantage et s'en va alerter ses camarades. A 100 mètres environ, en se retournant, il peut voir l'engin qui disparaît dans le ciel à la verticale.

Réf. : - La Croix du 15/10/54.
- Centre-Matin du 14/10/54.
- Carrouges 108.
- C.V. 243.

Les faits: Le témoin fut victime d‘une plaisanterie montée par ses collègues. L'un deux s'était vêtu d’une peau de bique » et, en grognant avait agité une lampe devant M. Laugère. Lorsque ce dernier avait pris la fuite, un autre cheminot avait tiré une fusée de feu d’artifice pour faire croire au départ d’un engin spatial.

Réf.: - Info-OVNI n° 0.
- Spécial Info-OVNI. Catalogue d'observations atterrissages en Auvergne.

(Alain Gamard, Méprises, canulars and Co", in, Eric Zurcher, Les apparitions d'humanoïdes, Alain Lefeuvre 1978, p 178)

En 1979, Barthel et Brucker, font, eux aussi, un sort à ce cas:

Le 12 octobre à Montluçon (Allier) un cheminot rencontre dans une zone ferroviaire, un étrange petit être couvert de poils. Prenant la fuite, il assiste de loin au départ de l’engin. La farce était facile: une vieille peau de chèvre, une fusée de feu d'artifice, le tour était joué! Trop crédule, le témoin s’était fait prendre, son imagination avait fait le reste.

(Gérard Barthel et Jacques Brucker, La grande peur martienne, Nouvelles éditions rationalistes, Paris 1979, page 76)

La même année, Michel Figuet publie lui aussi la démystification dans le chapitre Les OVNI démystifiés:

Un employé de la S.N.C.F. trop crédule

12 10 1954 Dans la soirée Montluçon 03100.

TEMOIN. M. Laugère, employé des chemins de fer (décédé).

OBSERVATION. a) Un appareil en forme de torpille, au sol.

b) Un être couvert de poils ou vêtu d’un manteau à poils. Une lumière qui disparait dans le ciel à la verticale.

DEROULEMENT. Alors qu’il effectue une tournée d’inspection dans la gare de Montluçon, le témoin découvre un appareil en forme de torpille de 4 à 5 mètres de long posé au-dessus d’un réservoir de gaz-oil pour autorail. Un petit être se trouve à proximité, il adresse la parole à M. Laugère dans une langue incompréhensible. Ce dernier, pris de panique se met à fuir en appelant ses camarades de travail. A 100 mètres environ, se retournant, il peut voir l’engin qui disparait dans le ciel, à la verticale.

EN REALITE. Il s’agissait de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule. L’un d’eux s’était vêtu d’une vieille « peau de bique » et tout en grognant avait agité une lampe devant M. Laugère, pendant qu’il fuyait, un autre cheminot tirait en l’air une fusée d’artifices afin de simuler le départ d’un OVNI.

SOURCES. Catalogue Vallée, cas n° 221. - Info-0VNI « Le Lapin et le Renard », par le groupe 03100. - Paris Presse, Libération du 15/10/1954.

(Michel Figuet,OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France., Alain Lefeuvre 1979, p 668-669)

En 1997, Jean Sider, quoique très désireux de réfuter Barthel et Brucker, semble contraint d'abandonner le martien de Montluçon à son triste sort.

Enfin, 60 ans après l'affaire, Julien Gonzalez admet aussi la mystification.

Montluçon, Allier, 12 octobre 1954, le soir.

L'anecdote: M. Laugère, employé de la gare de Montluçon, quitte son travail et traverse les voies à proximité du pont de la SNCF lorsqu’il voit un engin en forme de torpille métallique de 3 à 4 mètres de long posé à peu de distance d’un réservoir de gas-oil, destiné à l’alimentation des autorails. À côté de l’appareil se trouve un homme tout couvert de poils, à moins qu’il ne soit vêtu d’un manteau à poil un peu long. Le témoin, surpris. lui demande ce qu’il fait. L’inconnu lui répond dans une langue incompréhensible. M. Laugère ne lui en demande pas davantage et prend la fuite. À IOO mètres environ, en se retournant, il peut voir l’engin qui disparaît dans le ciel a la verticale.

Sources: Sources: Centre-Matin du 14 octobre 1954; Michel Carrouges, Les apparitions de Martiens, page 108.

La réalité: Il s’agissait de quelques cheminots qui avaient décidé de jouer un bon tour à un collègue trop crédule. L’un deux s’était vêtu d’une « peau de bique » et tout en grognant avait agité une lampe devant M. Laugère. Lorsque ce dernier avait pris la fuite, un autre cheminot avait tiré une fusée de feu d’artifice pour faire croire au départ d’un engin spatial.

Source: INFO-OVNI, n° spécial « Catalogue des atterrissages en Auvergne (contre-enquête de M. Jean Giraud).

(Julien Gonzalez, RR3 - Le Dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Le Temps Présent, 2014, pp 436-437)

On pourrait donc penser que l'affaire est entendue depuis 1975: il n'y a jamais eu de martien poilu à Montluçon, et pourtant Patrick Gross recense au moins huit sources continuant de citer la légende, après sa réfutation.

Explications:

Carte.

Farce.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Montluçon, Allier, Laugère, objet, engin, métallique, cigare, torpille, occupant, humanoïde, poils, sons, langage, atterrissage, farce, canular

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 2 mars 2009 Première publication.
1.0 Patrick Gross 11 mars 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 14 mars 2010 Addition [mcs1].
1.2 Patrick Gross 28 juin 2010 Addition [jve5].
1.3 Patrick Gross 17 août 2010 Addition [vmr1].
1.4 Patrick Gross 22 octobre 2011 Addition [tso2].
1.5 Patrick Gross 30 octobre 2011 Addition [jbu2].
1.6 Patrick Gross 14 août 2013 Addition [prn1].
1.7 Patrick Gross 9 octobre 2014 Addition [tai1].
1.8 Patrick Gross 15 novembre 2014 Addition [nip1].
2.0 Patrick Gross 7 octobre 2016 Addition [bbr1].
2.1 Patrick Gross 6 décembre 2016 Additions [gbr1], [ler1], [ubk1].
2.2 Patrick Gross 6 janvier 2017 Addition [dab1].
2.3 Patrick Gross 19 janvier 2017 Addition [pce1].
2.4 Patrick Gross 20 février 2017 Addition [jgz1].
2.5 Patrick Gross 23 septembre 2017 Addition [tst1].
2.6 Patrick Gross 28 avril 2018 Addition [bes1].
2.7 Patrick Gross 22 décembre 2018 Additions [ous1], [ldl1], [ioi3], [ioi2], [ioi1], [lhh1], [rlt1], [prn2], Résumé.
2.8 Patrick Gross 20 avril 2019 Addition [tso1].
2.9 Patrick Gross 5 juillet 2019 Additions [tbg1], [tbe1], [ioi4], [agd1].
3.0 Patrick Gross 24 février 2020 Addition [ppe1].
3.1 Patrick Gross 16 mai 2020 Addition [nmn1].
3.2 Patrick Gross 17 janvier 2021 Addition [lcx1].
3.3 Patrick Gross 30 janvier 2021 Addition [nnm1].
3.4 Patrick Gross 6 mars 2021 Additions [cgt1], [gqy1].
3.5 Patrick Gross 11 mai 2021 Addition [lon1].
3.6 Patrick Gross 3 septembre 2021 Additions [tbr1], [mcs2], [jpa1], [tbw1], [dcn1], [dcn2]. Jour du cas changé de 12 à 10. Dans le Résumé, addition du paragraphe "Dans son dossier sur le cas, en 2018, l'ufologue Dominique Caudron..."
3.7 Patrick Gross 9 mai 2022 Additions [gqy1].
3.8 Patrick Gross 12 juin 2022 Addition [lln1].
3.9 Patrick Gross 29 juin 2022 Addition [jve8].
4.0 Patrick Gross 8 juillet 2022 Additions [gab1], [gab2], [gab3].

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Cette page a été mise à jour le 8 juillet 2022.