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Référence pour ce cas: 11-oct-54-Oléron.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Parmi les quelques histoires vraiment ridicules que la presse avait largement publiées, sans aucun travail d'enquête, peut-être juste pour amuser, il y a eu celle de la rencontre de "deux jolies martiennes" par un soi-disant instituteur en vancances sur l'ile d'Oléron en Charente-Maritime.
On disait par exemple: "Voici maintenant la visite que tout le monde espérait: celle des Martiennes. C'est M. Martin qui a eu la joie d'être le premier à les accueillir."
"M. Martin est actuellement en congé dans l'Ile d'Oléron. Il se repose, en contemplant les vagues et les pinèdes, du lourd climat d'Afrique sous lequel il apprend à lire et à écrire aux petits noirs. La promenade est son passe-temps favori. Celle qu'il a faite lundi marquera en tout cas dans sa mémoire. Au détour du chemin qui fleurait bon l'automne, il aperçut deux jolies personnes qu'il identifia comme étant des Martiennes. Elles mesuraient environ 1m70, étaient bottées, gantées et casquées de cuir. M. Martin, à peine revenu de sa surprise, voulut entamer la conservation, mais ne réussit pas à se faire comprendre."
"Alors les deux Martiennes se saisirent de son stylo et de son carnet pour y tracer des signes du reste incompréhensible."
On conclut que "M. Martin aurait conservé pieusement ce manuscrit."
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
M. Hoge, opérateur de cinéma, à vu samedi soir, près de Munster, quatre hommes sortie d'une soucoupe volante.
Ces hommes, de 1 . 20 environ, avaient le torse fortement développé et une grosse tête. En revanche, leurs membres inférieurs étaient petits et maigres.
M. Hoge, rentrait chez lui lorsqu'il vit dans un champ, à soixante mètres de la route une lumière bleutée. Il pensa tout d'abord qu'il s'agissait d'un avion accidenté. Puis il s'aperçut que la lumière provenait d'un objet ayant une forme de cigare. Quatre hommes, en combinaison de caoutchouc, travailler sous l'engin. Aucun d'eux ne soufflait mot.
Hoge les regarda travailler pendant dix minutes, sans s'approcher, parce qu'il avait peur. Finalement, les quatre hommes rentrèrent dans le cigare qui, quelques mètres après avoir décollé, prit la forme d'une soucoupe projetant un lumière éblouissante.
Un instituteur colonial, actuellement en congé dans l'île d'Oléron, affirme avoir rencontré deux jolies "Martiennes" mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux "Martiennes" se saisirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensible sur son carnet. M. Martin conserve précieusement ce manuscrit.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas (Pyrénées-Orientales) M. Sebelli, a aperçu, posé dans une rue de ce village, un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs irisées. M. Sebelli réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
D'autre part, trois jeunes chasseurs ont vu évoluer lundi au dessus de Gaillac (Aveyron), à une altitude élevée, un objet en forme de cigare qui décrivait dans le ciel une série de grands "s".
Chaque évolution était accompagnée d'un bruit comparable à un jet de vapeur sous pression. L'engin disparut brusquement en direction du Nord.
Ayant aperçu une lumière dans un pâturage, deux jeunes filles de Heimersdorf, Anny et Roselyne Pracht, âgées de 22 et 18 ans, s'approchèrent, pensant qu'il s'agissait d'un feu allumés par un berger. Elles virent alors, affirment-elles, un engin d'une hauteur d'environ 2 mètres. A leur approche, l'engin, en forme de tonneau, passa au rouge incandescent, s'éleva dans les airs et disparut à l'horizon. Le même phénomène a été observé par deux autres personnes.
[Ref. lhe1:] JOURNAL "LE HAVRE":
(4) Suite de la première page
au-dessus de Machault un engin de forme circulaire émettant une lueur assez vive, de couleur orange. Le disque, qui était à peu près du diamètre d'une pleine lune, évoluait à allure assez lente, traversant le ciel à l'horizontale.
MELUN. -- M. Demarchy, boucher à Seine-Port, et un de ses amis, qui circulaient en auto à Nandy, ont déclaré avoir vu un disque lumineux évoluant à 800 mètres environ d'altitude. Les deux bouchers sont descendus de leur voiture et on suivi l'évolution de l'engin pendant à peu près une minute.
QUIMPER. -- M. Correntin Couarch, 58 ans, domicilié au bourg d'Elliant (Finistère), ouvrier agricole, a aperçu dans le ciel, à 200 mètres d'altitude, un engin lumineux dont il ne peut préciser ni la forme ni la grandeur. Il a déclaré qu'effrayé il avait éteint la lanterne de sa bicyclette pour ne pas attirer l'attention et s'était éloigné rapidement. A un kilomètre, dit-il, il se retourna et vit la lumière arrêtée au ras du sol.
TOULOUSE. -- Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas (Pyrénées-Orientales), M. Sebelli a aperçu, posé dans une rue de ce village un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs irisées.
M. Sebelli réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
D'autre part, trois jeunes chasseurs ont vu évoluer hier au-dessus de Gaillac (Aveyron), à une altitude élevée, un objet en forme de cigare qui décrivait dans le ciel une série de grands "S". Chaque évolution était accompagnée d'un bruit comparable à un jet de vapeur sous pression. L'engin disparût brusquement en direction du Nord.
Enfin, à Pont-de-Salars (Aveyron), une personne a aperçu dans le ciel, vers le Couhant, un disque entouré d'un large cercle lumineux à l'éclat insoutenable. Descendu lentement vers l'horizon, le disque a disparu à une vitesse vertigineuse.
RIOM. -- Au cours de la nuit dernière, les gardiens de la paix Roger Thévenin et Albert Daury, du corps urbain de Riom, qui effectuaient une ronde ont aperçu dans le ciel un engin en forme de cigare qui se dirigeait du Sud au Nord. Trois boules de feu rouges s'en sont détachés et ont illuminé pendant quelques instants une partie du ciel. Le cigare était d'aspect métallique, semblable à du duralumin.
NANCY. -- Dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres du village de Moncourt (Meurthe-et-Moselle), ont été mis en émoi par un sifflement extérieur anormal. A travers les persiennes, ils distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Cet après-midi, les recherches entreprises en direction du lieu indiqué par les témoins ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intense. Des prélèvements de pierres et de terre ont été opérés pour être soumis à des experts.
LA ROCHELLE. -- Un instituteur colonial actuellement en congé dans l'Ile d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré deux jolies Martiennes, mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Paris. -- Les soucoupes sont habitées: des dizaines de Français l'affirment, et les descriptions en gros concordent: petits hommes velus, pas méchants, mais au langage incompréhensible et doués d'une faculté d'escamotage peu banale.
Voici maintenant la visite que tout le monde espérait: celle des Martiennes. C'est M. Martin qui a eu la joie d'être le premier à les accueillir.
M. Martin est actuellement en congé dans l'Ile d'Oléron. Il se repose, en contemplant les vagues et les pinèdes, du lourd climat d'Afrique sous lequel il apprend à lire et à écrire aux petits noirs. La promenade est son passe-temps favori. Celle qu'il a faite lundi marquera en tout cas dans sa mémoire. Au détour du chemin qui fleurait bon l'automne, il aperçut deux jolies personnes qu'il identifia comme étant des Martiennes. Elles mesuraient environ 1m70, étaient bottées, gantées et casquées de cuir. M. Martin, à peine revenu de sa surprise, voulut entamer la conservation, mais ne réussit pas à se faire comprendre.
Alors les deux Martiennes se saisirent de son stylo et de son carnet pour y tracer des signes du reste incompréhensible.
L'entrevue était terminée.
M. Martin aurait conservé pieusement ce manuscrit. Sans doute pour le montrer à se petits élèves...
A part cela, les descriptions des dernières vingt-quatre heures manquent vraiment d'originalité. Retenons tout de même le témoignage de M. Jean-Pierre Mitto, agent technique. "Rentrant de Toulouse en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé à quelques mètres à peine de ma voiture, l'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge, d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes".
Le cigare de Bompas (Pyrénées Orientales) a semé la perturbation dans le village, car il s'est posé en plein milieu de la rue, à minuit, il est vrai. C'est le boulanger du pays, M. Sebelli, qui l'affirme. Dans l'Aveyron, trois chasseurs ont suivi, au-dessus de Gaillac, les évolutions d'un cigare de deux mètres de longueur, qui décrivait dans le ciel une série de grands "S". Chaque évolution était accompagnée d'un bruit comparable à un jet de vapeur sous pression.
Trois boules de feu et un cigare rouge ont troublé la ronde nocturne de deux gardiens de la paix de Riom, Roger Thévenin et Albert Daury, et un disque lumineux évoluant à 800 mètres d'altitude environ a interrompu le voyage de deux bouchers de Melun, qui sont descendus de voiture pour mieux voir le phénomène.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
LES Martiens sont famillier, bavards et audacieux quand ils sont isolés. S'ils sont en troupe ils deviennent peureux. C'est étrange, mais c'est ainsi.
M. Jean-Pierre Mitto, ingénieur à Briatexte (Tarn) rentrait chez lui l'autre soir en auto avec deux de ses cousins lorsqu'il distingua devant lui, sur la route, deux petites silhouettes qui s'enfuirent. Il freina fit marche arrière et aperçut dans un pré une "soucoupe" en forme de demi-sphère vers laquelle les deux silhouettes couraient à toutes jambes. L'engin avait, dit-il, environ 6 mètres de diamètre; il s'envola dès que les "Martiens" - qui avaient, estime-t-il, la taille d'un enfant de 10 à 12 ans - eurent repris place à bord.
Les quatre personnages mystérieux que M. Hoge, opérateur de cinéma, a vus en Westphalie le même soir avaient à peu près cette taille: 1 m. 20 environ. En rentrant chez lui, M. Hoge avait vu dans un champ, à 60 mètres de la route, une lumière bleue. Il pensa qu'il s'agissait d'un avion accidenté. Puis il s'aperçut que la lumière provenait d'un objet ayant une forme de cigare. Quatre hommes, en combinaison de caoutchouc, travaillaient sous l'engin.
Au bout de dix minutes, ils remontèrent dans leur cigare qui en décollant, prit la forme d'une soucoupe qui "projetait une lumière éblouissante".
L'opérateur de cinéma n'avait pas sa caméra, mais il a de fort bons yeux puisqu'à 60 mètres et de nuit il a pu distinguer que "ses" Martiens avaient "le torse très développé, une grosse tête et les membres inférieurs petits et maigres".
Il avoua qu'il a eu peur. Plus courageux, un instituteur colonial, M. Martin, a prêté son stylo à deux Martiennes qu'il a rencontrées, assure-t-il, à l'île d'Oléron. Il est vrai qu'elles étaient "ravissantes". Et elles mesuraient 1 m. 70. Peut-être venaient-elles de Vénus? Elles ont tracé sur son carnet des hiéroglyphes "incompréhensibles". Mais c'est déjà beaucoup qu'elles sachent se servir d'un stylo...
Cigares irisés et boules de feu ont été signalés dans les Pyrénées-Orientales, l'Aveyron et le Puy-de-Dôme.
A Meaux, Fontainebleau et Nandy, on a vu des disques des ballons de football illuminés qui traversaient le ciel. Un cantonnier a même aperçu - il sortait d'un café - un litre volant!
Le bruit s'est répandu dans Paris hier soir qu'un "Martien", échappé d'une soucoupe volante, et blessé, avait été admis à l'hôpital Dubois, rue du faubourg Saint-Denis. La direction de l'hôpital, assaillie de coups de téléphone, nous prie d'indiquer qu'il s'agit d'une rumeur stupide et naturellement sans aucun fondement.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
Pendant la foire-exposition de Metz, le stand de l'armée a installé, pour les visiteurs, un appareil radar et un puissant projecteur qui fonctionne sans arrêt dès la nuit tombée. Dimanche, vers 20 h. 10, le projecteur repéra, dans son faisceau, la présence d'un globe immobile en plein ciel: "On aurait dit une boule d'arbre de Noel", a déclaré le chef du poste radar, le commandant Cotel, qu'entourèrent bientôt une quinzaine de spécialistes militaires.
On crut d'abord à la présence d'un ballon-sonde, puis toutes sortes de suppositions furent émises. Les servants du projecteur, d'abord incrédules, nettoyèrent les glaces puis changèrent même les charbons de l'appareil. Mais aussitôt rallumé, le projecteur retrouva le globe lumineux dont l'altitude fut évaluée à plus de 10.000 mètres. Ce globe avait un diamètre de 50 mètres et resta visible pendant trois heures. Il fut impossible, au radar, de détecter l'engin mystérieux, celui-ci n'étant pas sensibles aux ondes métalliques. Enfin, à 23 h. 00, le globe étrange se déplaça vers l'est et disparut. Le général gouverneur de Metz a demandé un rapport complet au commandant Cottel.
Près d'Albi, un agent technique d'une société exposant aux arts ménagers de Toulouse, M. Jean-Pierre Mitto, rentrait chez lui la journée terminée. Soudain, il aperçut dans le faisceau de ses phares, et les deux parents qui l'accompagnaient l'affirment également, de petits personnages qui traversaient la route. Il stoppa aussitôt et vit s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ montant à la verticale.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron n'hésite pas à associer son nom à une aventure invraisemblable. M. Martin se promenait dans l'île lorsqu'il rencontra de jolies "Martiennes", mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casqués de cuir. Les deux "Martiennes" se saisirirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensible sur son carnet, en essayant de se faire comprendre.
L'instituteur conserve précieusement le manuscrit.
A Riom, des gardiens de la paix qui effectuaient une ronde aperçurent dans le ciel un cigare qui remontait vers le nord. Trois boules de feu se détachèrent et éclairèrent quelques instants une partie du ciel. Des phénomènes semblables ont été perçues à Bompas, dans les Pyrénées-Orientales, à Quimper (Finistère), à Limoges, à Fontainebleau, à Melun et Mulhouse tandis qu'à Moncourt (Meurthe-et-Moselle) les habitants d'une ferme furent éblouis par une lumière aveuglante traversant leur persiennes. La lumière disparut verticalement.
[Ref. fas1:] JOURNAL "FEUILLE D'AVIS:"
Les soucoupes volantes n'ont décidément pas fini de nous ménager des surprises. Jusqu'ici les pilotes de ces engins célestes étaient des gnomes velus ou d'inesthétiques géants qui bien qu'affables ne nous donnaient pas une vision particulièrement réjouissante de l'humanité martienne.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron (Charent-Maritime), M. Martin, vient de découvrir d'aimables représentantes d'un monde qui ne cesse de faire pleuvoir sur nous des objets pour le moins disgracieux. Cet heureux mortel fut donc mis, l'autre jour, en présence de deux jolies "Martiennes" portant bottillons, vestes et gants de cuir, ainsi que des casques brillants. A la vue de ces femmes à l'allure martiale et martienne, M. Martin s'avança et leur tendit galamment son carnet et un stylo afin de recueillir un autographe. Sans réticence aucun, elles y tracèrent alors des hiéroglyphes en les commentant avec volubilité dans un langage inconnu. Puis les «Martiennes», mesurant 1 m. 70 environ, tirèrent leur révérence à l'instituteur et s'envolèrent à bord d'une soucoupe...
M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit inédit...
[Ref. lil1:] JOURNAL "L'IMPARTIAL:"
Les soucoupes volantes n'ont décidément pas fini de nous ménager des surprises. Jusqu'ici les pilotes de ces engins célestes étaient des gnomes velus ou d'inesthétiques géants qui bien qu'affables ne nous donnaient pas une vision particulièrement réjouissante de l'humanité martienne.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron (Charente-Maritime), M. Martin, vient de découvrir d'aimables représentantes d'un monde qui ne cesse de faire pleuvoir sur nous des objets pour le moins disgracieux. Cet heureux mortel fut donc mis, l'autre jour, en présence de deux jolies «Martiennes» portant bottillons, vestes et gants de cuir, ainsi que des casques brillants. A la vue de ces femmes à l'allure martiale et martienne, M. Martin s'avança et leur tendit galamment son carnet et un stylo afin de recueillir un autographe. Sans réticence aucun, elles y tracèrent alors des hiéroglyphes en les commentant avec volubilité dans un langage inconnu. Puis les "Martiennes", mesurant 1 m. 70 environ, tirèrent leur révérence à l'instituteur et s'envolèrent à bord d'une soucoupe...
M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit inédit...
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Riom, 12. -- Au cours de la nuit de dimanche à lundi, les gardiens de la paix Roger Thévenin et Albert Daury, du corps urbain de Riom, qui effectuaient une ronde, ont aperçu dans le ciel un engin en forme de cigare qui se dirigeait du Sud au Nord. Trois boules de feu rouge s'en sont détachées et ont illuminé pendant quelques instants une partie du ciel. Le cigare était d'aspect métallique, semblable à du duralumin.
Melun, 12. -- M. Jules Lefranc, employé de banque habitant Paris, a aperçu dans le ciel, à proximité du stade François de Tessart, à Meaux, pendant trois minutes environ, un objet brillamment éclairé de l'intérieur qui, a-t-il déclaré, avait la forme d'un petit ballon de football. Cet engin disparut en laissant derrière lui, a déclaré le témoin, une traînée lumineuse de la dimension d'un tuyau de poêle.
Des habitants de Trilport auraient aperçu un engin identique immobile.
Limoges, 12. -- A Saillat-sur-Vienne, dimanche soir à la tombée de la nuit, M. Roger Gayout, transporteur à Limoges, son épouse et des parents ont aperçu dans le ciel un engin mystérieux très brillant qui, après avoir évolué pendant quelques minutes, a paru atterrir quelques kilomètres plus loin.
Nancy, 12. -- Dans la nuit de dimanche à lundi, des habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres du village de Moncours (Meurthe-et-Moselle), ont été mis en émoi par un sifflement extérieur anormal, à travers les persiennes ils distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de colline et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Dans l'après-midi, les recherches entreprises en direction du lieu indiqué par les témoins ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intense. Des prélèvements de pierres et de terres ont été opérés pour être soumis à des experts.
Melun, 12. -- M. Demarcy, boucher à Seine-Port, et un de ses amis, qui circulaient en auto à Nandy, ont déclaré avoir vu un disque lumineux évoluant à 800 mètres environ d'altitude. Les deux bouchers sont descendus de leur voiture et ont suivi l'évolution de l'engin pendant à peu près une minute.
Mulhouse, 12. -- Ayant aperçu dimanche soir une lumière dans un pâturage, deux jeunes filles de Heimersdorf, Anny et Roselyne Pracht, âgées de 22 et 18 ans, s'approchèrent pensant qu'il s'agissait d'un feu allumé par un berger. Elles virent alors, affirment-elles, un engin d'une hauteur d'environ 2 mètres. A leur approche, l'engin en forme de tonneau, passa au rouge incandescent, s'éleva dans les airs et disparut à l'horizon. Le même phénomène a été constaté par deux autres personnes.
Quimper, 12. -- M. Corentin Couarch, 38 ans, domicilié au bourg d'Elliant (Finistère), ouvrier agricole, a aperçu dans le ciel, à 200 mètres d'altitude, un engin lumineux dont il ne peut préciser ni la forme ni la grandeur. Il a déclaré qu'effrayé il avait éteint la lanterne de sa bicyclette pour ne pas attirer l'attention et s'était éloigné rapidement. A 1 km, dit-il, il se retourna et vit la lumière arrêtée au niveau du sol.
Toulouse, 12. -- Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas (Pyrénées-Orientales), M. Sebelli, a aperçu, posé dans une rue de ce village, un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs irisées.
M. Sebelli réveilla des voisons qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
D'autre part, trois jeunes chasseurs ont vu évoluer hier au-dessus de Gaillac (Aveyron), à une altitude élevée, un objet en forme de cigare qui décrivait dans le ciel une série de grands "S". chaque évolution était accompagnée d'un bruit comparable à un jet de vapeur sous pression. L'engin disparut brusquement en direction du Nord.
Enfin, à Pont de Salars (Aveyron), une personne a aperçu hier soir dans le ciel, vers le couchant, un disque entouré d'un large cercle lumineux à l'éclat insoutenable. Descendu lentement vers l'horizon, le disque a disparu à une vitesse vertigineuse.
Melun, 12. -- Un habitant de Fontainebleau a déclaré voir aperçu au-dessus de Machault, un engin de forme circulaire émettant une lueur assez vive, de couleur orangée. Le disque, qui était à peu près du diamètre d'une pleine lune, évoluait à allure assez lente, traversant le ciel à l'horizontale.
La Rochelle, 12. -- Un instituteur colonial, actuellement en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'île deux jolies Martiennes mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du style de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
Les "Martiens" (larges d'épaules) réparent sur place et reprennent l'air
Munster, 12. -- M. Hoge, opérateur de cinéma, se trouvait près de Münster (Westphalie) lorsqu'il aperçut dans un champ quatre "hommes" en combinaison de caoutchouc qui s'affairaient sous un objet en forme de cigare. M. Hoge les regarda travailler pendant dix minutes, sans s'approcher, et, finalement, les quatre hommes rentrèrent par une sorte d'échelle dans le cigare qui, après avoir décollé, prit la forme d'une soucoupe projetant une lumière éblouissante.
Les quatre "hommes" dont la taille était d'environ 1 m. 20 avaient, selon M. Hoge, un torse assez large, une tête proportionnellement trop grosse pour leur corps et des jambes fines.
Trois enfants de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle) affirment qu'ils on vu une soucoupe et son passager. Ils ont raconté leur histoire à leurs parents, l'ont répétée devant l'instituteur, et confirmés devant M. le Maire. Tous trois faisaient du patin à roulettes, vendredi après-midi, à proximité du cimetière. Il y avait là Gilbert Calba, 12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans, et son frère Jean-Pierre, 5 ans.
"Vers [?] h. 30, déclare Gilbert, nous avons vu se poser un engin lumineux et rond, de 2 m. 30 environ de diamètre. L'appareil a atterri tous près de nous. Il avait des rayures jaunes et blanches et s'est posé sur trois pieds.
"Bientôt un homme en est sorti, tenant à la main une lampe électrique.
"Il était tout petit (1 m. 20 environ), avait de gros yeux, un visage poilu et portait une sorte de soutane noire comme M. le curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible et nous nous sommes sauvés, pris de peur.
"Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin, très brillant, s'élevait très haut et très vite dans le ciel".
Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16 ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi, vers la même heure, un engin mystérieux, mais ils n'était pas assez près pour en distinguer les détails.
Albi, 12. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts Ménagers" de Toulouse, affirme avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route Nationale N° 631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres. Montant à la verticale, l'engin disparut dans le ciel en quelques secondes".
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
La Rochelle, 12 octobre.
Un instituteur colonial actuellement en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'île deux jolies Martiennes mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
Albi, 12 octobre.
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts Ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale n° 631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes".
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
La Rochelle, 12. -- Un instituteur colonial, actuellement en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'île deux jolies Martienne mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casquées de cuir.
Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
Albi. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposants actuellement aux "Arts Ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré à la tombée de la nuit, sur la route nationale 631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à un notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamè-
LA SUITE EN PAGE 8
[Légende photo:] Ce photographe, installé sur le toit d'un immeuble parisien, armé d'un téléobjectif, d'une paire de longue-vue et de beaucoup de patience, espère-t-il photographier une soucoupe volante, un "cigare" ou tout simplement… la lune? Evidemment le dernier objectif c'est le plus facile, mais n'est-ce pas actuellement le rêve le plus ambitieux de tous les chasseurs d'images. Une photo authentique de la fameuse "soucoupe" ou d'un Martien, mais c'est là la gloire et la fortune. (Keystone)
tre de 4 mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparu dans le ciel en quelques secondes".
Nancy. -- Les habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres du village de Moncourt (Meurthe-et-Moselle) ont été mis en émoi par un sifflement extérieur anormal. A travers les persiennes et il distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement.
Cet après-midi, les recherches entreprises en direction du lieu indiqué par les témoins, ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intense. Des prélèvements de pierres, et de terre ont été opérés pour être soumis à des experts.
Quimper. -- M. Corentin Couarch, 58 ans, domicilié au bourg d'Elliant (Finistère), ouvrier agricole, a aperçu dans le ciel, à 200 mètres d'altitude, un engin lumineux dont il ne peut préciser ni la forme ni la grandeur. Effrayée il a éteint la lanterne de sa bicyclette pour ne pas attirer l'attention et s'est éloigné rapidement. A 1 kilomètre, dit-il, il se retourna et vit la lumière arrêté au ras du sol.
Toulouse. -- Un boulanger de Bompas (Pyrénées-Orientales), M. Sebelli, a aperçu, posé dans une rue de ce village un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueur irisée.
M. Sebelli réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
D'autre part, trois jeunes chasseurs ont vu évoluer au-dessus de Gaillac (Aveyron), à une altitude élevée un objet en forme de cigare qui décrivait dans le ciel une série de grands "S".
Chaque évolution était accompagnée d'un bruit comparable à un jet de vapeur sous pression. L'engin a disparu brusquement en direction du nord.
Enfin, à Pont de Salars (Aveyron), une personne a aperçu dans le ciel, vers le couchant, un disque entouré d'un large cercle lumineux à l'éclat insoutenable. Descendu lentement vers l'horizon, le disque a disparu à une vitesse vertigineuse.
Mulhouse. -- Ayant aperçu une lumière dans un pâturage, deux jeunes filles de Heimersdorf, Anny et Roselyne Pracht, âgées de 22 et 18 ans, s'approchérent pensant qu'il s'agissait d'un feu allumé par un berger. Elles virent alors, affirment-elles, un engin d'une hauteur d'environ 2 mètres. A leur approche, l'engin, en forme de tonneau passa au rouge incandescent, s'éleva dans les airs et disparu à l'horizon. Le même phénomène a été observé par deux autres personnes.
[Ref. ssr1:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h. 15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21 ...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes, aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Diges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic, Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Et M. Jean Labonne, de Bergerac, qui, le 2 octobre, à 22 heures, aperçut un champignon métallique dans son jardin. "Qui va là?" cria-t-il en distinguant une ombre. "Que me voulez-vous?" Mais l'ombre grimpa dans le champignon qui s'éleva dans les airs avec une prodigieuse rapidité.
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février, au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noire "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M. Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte d'alcool dans son existence? Allons donc!
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés, parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toutes pièces? Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée, dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
[Ref. hts1:] JOURNAL "HINDUSTAN TIMES":
PARIS, 13 oct. -- Un maître d'école en congé d'une des colonies françaises a couronné la publication périodique de "soucoupes volantes" en France avec une histoire à propos de deux jeunes femmes de Mars.
M. Martin a dit qu'il a rencontré les deux Martiennes sur l'île d'Oloron au large de la côte atlantique française. Elles mesuraient environ sujet de 5 pids 7 pouces de haut, portaient des casques, des gants et des bottes en cuir et étaient très belles.
Elles ont emprunté son stylo à encre et gribouillé quelques signes mystérieux dessus. M. Martin n'a pas pu lire l'écriture mais il l'a gardée comme preuve.
Des disques, les boules et les cigares volants ont encore été rapportés partout des Pyrénées à l'Alsace et encore en Bretagne dans les dernières 24 heures - Reuter.
[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":
[...]
De son côté un instituteur colonial actuellement en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'île deux jolies Martiennes mesurant environ 1,70 mètres, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin, tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
[...]
[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":
Voilà maintenant qu'un monsieur impulsif tire un coup de fusil sur un paisiable automobiliste en train de réparer son moteur. Et cela, sous le prétexte que, dans la nuit, à la lumière des phares, il l'a pris pour un Martien! Mauvaise plaisanterie, monsieur le tireur, très mauvaise plaisanterie contre laquelle il convient de s'élever avec fermeté.
C'est un fait que beaucoup de gens voient des Martiens, mais c'est un fait non moins général et non moins prouvé que, selon tous les témoignages, les Martiens se conduisent avec une parfaite correction, voire même avec une cordialité marquée. Ce ne sont que poignés de mains, accolades et signes d'amitiés. L'instituteur d'Oléron qui a rencontré deux Martiennes rapporte qu'elles étaient fort élégamment habillées d'un petit tailleur de voyage, guêtrées et gantées. Avec une exquise bonne grâce, elles écrivirent une pensée (illisible) et une signature (non moins illisible) sur l'album de l'instituteur, puis le quittèrent dans les meilleurs termes. Et un agité s'amuserait à tirer des coups de fusils sur des visiteurs si aimables et si paisibles!
Nous avons, monsieur le fusilleur, assez d'histoires sur les bras, sans nous en faire de nouvelles avec les Martiens. Le gouvernement, qui a du dynamisme, devrait faire distribuer d'urgence à l'usage des personnes nerveuses un guide succinct concernant la façon de se conduire à l'égard des visiteurs arrivés en soucoupes. Pas d'affolement, pas de geste précipité, de la courtoisie du sourire, et, à l'occasion, un jus de fruit chez le barman du coin. Pas de curiosité intempestive non plus. Un petit cadeau à la Martienne, à la rigueur, une babiole, un mouchoir, une écharpe... mais après avoir demandé, d'un sourire, le consentement du mari.
Voilà, me semble-t-il, des principes simples et sans danger. Ils ont du mois l'avantage de ne pas exposer les automobilistes en panne a ^tre canardés par un terrien en proie à une crise chauvinisime planétaire.
[Ref. tbg1:] JOURNAL "THE BOSTON GLOBE":
Même Folie Que Pour la Chasse aux Sorcières
PARIS (Reuters) -- Les Français se sont lancés dans l'engouement pour les soucoupes volantes avec tout l'enthousiasme que leurs ancêtres médiévaux ont consacré à la chasse aux sorcières.
Il ne se passe pas un jour sans que la France entière ne parle de "soucoupes volantes", de "cigares volants", de "champignons volants" et de "cloches volantes" pilotées par des sorciers du XXe siècle.
Les villageois s'emparent de fusils de chasse et de fourches et s'en vont vaillamment à la rencontre de toute soucoupe signalée ayant atterri à proximité. La police passe des heures à suivre les signalements.
Les histoires de soucoupes volantes et des spéculations sur leur origine remplissent la presse nationale. Ils ont même chassé le sexe des premières pages de certains hebdomadaires populaires. On a offert une récompense de 1.000.000 francs (environ 2800 $) au lecteur qui enverrait la première photo authentique d'une soucoupe volante.
Le maire de Châteauneuf-du-Pape, village viticole de 1600 habitants, a décrété que toute soucoupe volante qui atterrirait dans son village serait mise en fourrière.
Les histoires de soucoupes volantes proviennent de tous les niveaux et âges de la population.
Quelques privilégiés affirment avoir vu les créatures qui pilotent les soucoupes au-dessus de la France. Ils conviennent généralement que les créatures, généralement considérées comme des Martiens, sont plus petites que les êtres humains et semblent très poilues. La plupart de ces créatures, si elles parlent, émettent des sons inintelligibles, mais certaines se sont faites comprendre en français et même en russe.
Gilbert Lafay, 13 ans, de Chateaubriant, a déclaré avoir vu dans un champ une soucoupe volante pilotée par un homme qui lui a parlé en français.
L'assistant boulanger Pierre Lucas de Loctudy a affirmé avoir rencontré un pilote de soucoupe volante de quatre pieds avec un visage ovale poilu et des yeux gros comme des oeufs de corbeau.
Un ouvrier, Louis Ujvari, a rencontré un pilote de soucoupe volante près d'Epinal qui parlait russe et lui a demandé à quelle distance il se trouvait de la frontière allemande.
Les soucoupes semblent généralement être pilotées par des mâles. Une exception a été signalée par un maître d'école, Mr. Martin, qui a dit avoir rencontré deux belles filles martiennes sur l'île d'Oloron [sic] au large des Côtes Atlantiques Françaises. Elles mesuraient environ quatre pieds et quatre pouces et portaient des casques, des gants et des bottes en cuir.
Les étranges visiteurs de l'espace seraient équipés de "pistolets à rayons" qui figent les témoins sur place avec un effet de choc électrique et immobilisent temporairement les moteurs des automobiles, mais aucun acte vraiment hostile de leur part n'a jusqu'à présent été signalé.
Les Français sont moins bien disposés envers leurs visiteurs non invités et certains accidents se sont produits lors de la chasse aux Martiens. A Sinceny, Jean Faisan a tiré deux coups de feu sur son voisin fermier, Maurice Ruan, qui réparait sa voiture une nuit, manquant de peu sa tête mais endommageant le radiateur.
Faisan a expliqué que lorsqu'il a vu un personnage illuminé par deux lampes, il pensait qu'il était en présence d'un "Martien réparant sa soucoupe volante". Il a couru chercher son fusil de chasse et a tiré.
Dans le village de Troussey, le ramasseur de betteraves à sucre Alexandre Ronneji, qui n'avait pas eu de coupe de cheveux depuis plusieurs mois, a été malmené par une foule qui l'a confondu avec un Martien poilu.
A Tain-l'Hermitage, dans le centre de la France, un vigneron a décidé que son voisin, Mr. Neyret, avait l'air "extraordinaire" dans le crépuscule et l'a attaqué sauvagement, le battant si sévèrement qu'une oreille a été arrachée. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il a découvert que Neyret n'était pas un Martien.
Les caricaturistes de presse et les farceurs ont fait leurs choux gras pendant toute l’affaire. Les journaux et les magazines hebdomadaires populaires remplissent leurs pages de dessins humoristiques sur les soucoupes.
Un travailleur d'un dépôt ferroviaire parisien a fait courir ses camarades à la chasse au Martien en mettant un casque de soudeur avec une lumière verte à l'intérieur.
Mais le roi des farces à la soucoupe a été un mineur à la retraite du village de Beuvry-Les-Bethunes, près de Lille, qui construisait des soucoupes volantes dans son jardin. Il a fait ses "soucoupes" en papier gris sur les principes du ballon à air chaud et mettait le feu à un chiffon imbibé de paraffine à la base. L'air chaud soulevait les "soucoupes", certaines de plus de neuf pieds de diamètre, et elles partaient au gré du vent en montrant les lumières orange et jaunes de leurs flammes.
La police l'a découvert après qu'une de ses "soucoupes" ait atterri près d'une meule de foin et l'ait presque incendiée.
Les tentatives pour expliquer les phénomènes de soucoupe ont varié de "l'hallucination de masse" à la suggestion qu'il s'agit de nouveaux avions expérimentaux construits sous forme de cigare qui peuvent décoller verticalement.
Une autre théorie est que, dans certaines conditions atmosphériques, le carburant d'échappement des avions à réaction se solidifie et peut former des formes de "soucoupes". On a dit que cela atteignait le sol sous la forme d'un matériau caoutchouteux qui se dissolvait au toucher. Un tel matériel aurait souvent été trouvé sur des sites d'atterrissage de soucoupes.
[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique que le 14 octobre 1954, Jules Martin, instituteur, jure qu'en l'île d'Oléron, il a rencontré deux jolies dames de Mars, dans des casques en cuir, des gants et des bottines. Les dames de Mars avaient emprunté son stylo-plume, ont griffoné quelques hiéroglyphes, puis ont décollé sans lui donner de rendez-vous.
[Ref. gbr1] GRAY BARKER:
Bien qu'elles aient été considérablement dépassés en nombre par les hommes des soucoupes, des femmes de soucoupes ont également été rapportées. Un maître d'école en vacances, M. Martin, a dit qu'il a rencontré deux belles jeunes dames, vraisemblablement de Mars, sur l'île d'Oloron [sic], au large de la côte atlantique française. Un rapport a dit qu'elles avaient environ quatre pieds de haut, un autre a dit cinq pieds sept pouces, mais tous les rapports ont convenu qu'elles portaient des casques, des gants et des bottes en cuir. Elles ont emprunté le stylo à encre de M. Martin et ont gribouillé quelques signes mystérieux pour lui sur un morceau de papier, qu'il avait gardé comme preuve de la rencontre interplanétaire.
[Ref. bbr1] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Les deux auteurs citent ce texte sans source:
"Le 11 octobre, en l'île d'Oléron, Jules Martin vit deux "dames" près d'un objet au sol (non décrit). Les entités empruntèrent le stylo de Jules pour tracer quelques hiéroglyphes avant de partir."
Ils ajoutent que selon Le Figaro du 13 octobre, les dames sont décrites comme "deux jolies martiennes mesurant environ 1.70 m. bottés, gantées et casquées de cuir."
Les auteurs commentent que M. Martin a eu bien de la chance puisque normalement les créatures rencontrées sont plutôt hideuses.
[Ref. mft1] FRANCAT, MICHEL FIGUET:
11.10.1954
Ile d'Oléron
Invention de M. J. Martin qui observa deux jolies martiennes. Communication de M. Duquesnoy et B.B. p. 80-81.
("B.B." se réfère au livre de Barthel et Brucker, voir les références.)
[Ref. rbw1:] ROBERT E. BARTHOLOMEW ET GEORGE S. HOWARD:
Les auteurs indiquent que le 14 octobre 1954, en île de d'Oléron, Golfe de Gascogne, France, le maître d'école Jules Martin a affirmé avoir rencontré deux belles filles de Mars, portant des casques, des bottes et des gants en cuir. Les filles Martiennes ont emprunté son stylo pour noter des hiéroglyphes, puis sont parties, volant apparemment au loin.
Les auteurs indiquent que leur source est Harold T. Wilkins, Flying Saucers Uncensored (New York: Pyramid, 1974), page 245, à l'origine publié en 1955 par Citadel Press (New York).
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique le 11 octobre 1954 en France sur l'Ile d'Oléron, Jules Martin, instituteur colonial en congé, a observé deux ravissantes "martiennes" près d'un objet posé au sol.
Ces deux femmes portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants, et avant de partir elles ont gentiment consenti à donner un autographe à l'instituteur.
L'auteur indique que la source en est Samedi-Soir du 14.10.54 ainsi que J.L. Rivera.
L'auteur précise qu'en réalité le témoin aurait inventé de toutes pièces cette prétendue rencontre, indiquant comme source pour cette explication "Les apparitions d'Humanoïdes" de Eric Zurcher, éditions Alain Lefeuvre 1979, p. 179.
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
159.
Lieu. Ile d'Oleron Baie de Biscay France
Date: 14 Octobre 1954
Heure: inconnue
Un instituteur, Jules Martin, a rencontré deux belles femmes portant des casques, des bottes, et des gants en cuir. Elles ont noté quelques symboles dans le sable avant de partir dans un objet volant argenté en forme de disque. Aucune autre information.
HC addition # 307
Source: Robert E Bartholomew, citant Wilkins
Type: B
[Ref. tai1:] "THINK ABOUT IT" WEBSITE:
Lieu: Ile D’Oleron Baie de Biscaie France
Date: 14 octobre 1954
Heure: inconnue
Un maître d'école, Jules Martin, a rencontré deux belles femmes portant des casques en cuir, des bottes et des gants. Elles ont écrit des symboles sur le sable avant de partir dans un objet en forme de disque volant argenté. Aucune autre information.
Source: Robert E Bartholomew, citant Wilkins
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une prétendue rencontre rapprochée du troisième type sur l'Ile d'Oléron, en Charente-Maritime, le 11 octobre 1954, heure inconnue:
Jules Martin, instituteur colonial en congé, observa deux ravissantes "Martiennes" près d'un objet posé au sol. Les deux "femmes" portent des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Avant de partir, elles consentent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il indique comme source: Samedi-Soir du 14 octobre 1954.
Il ajoute qu'en réalité Le témoin "aurait inventé de toutes pièces cette prétendue rencontre."
Il donne comme source de l'explication: Éric Zurcher, Les apparitions d'humanoïdes, page 179, citant cite une communication de M. David Duquesnoy.
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Ce cas a été enregistré 3 fois dans cette base de données:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541000 | 00.10.1954 | Oleron | France | |||||||
19541008 | 08.10.1954 | Ile Oleron | France | |||||||
19541014 | 14.10.1954 | Ile Oleron | France | RR III |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
11 octobre 1954.
ILE D' OLERON (CHARENTE-MARITIME : FRANCE)
Jules Martin, un professeur colonial en vacances, a rencontré deux 'jolies' femmes de l’espace, hautes de 1,7 m, vêtues de casques brillants, de bottes montant à la cheville et de gants de cuir. L'une d'elles a pris son stylo à bille et a inscrit des marques incompréhensibles sur son carnet de notes.
Evaluation - Canular, peut-être une satire journalistique dur le canular Allingham
[*] Il va de soi que ce n'était pas la seule source que je citais, et ceci ne reflète évidemment pas le contenu de ma page!
Canular.
L'histoire a fait les délices des ufologues dits "sceptiques". En tant que cas négatif, elle montre que les histoires inventées peuvent décrire des extraterrestres qui ne soutiennent aucune ressemblance à ceux de rapports plus sérieux, et qu'une histoire inventée ne s'embarrasse d'aucune continuité et consistance, l'arrivée et départ des filles de Mars n'étant pas racontés et leur soucoupe supposée n'est pas même mentionnée. La signature de l'autographe ou les notes sur le carnet montrent également comment les histoires relevant de l'imagination ne n'ont aucun frein dans la description de comportements extraterrestres que le passage du temps et la mise en parallèle avec des cas plus sérieux rend tout à fait absurdes.
Il y a une école de pensée en ufologie qui affirme que les extraterrestres sont trop absurdes pour qu'ils puissent vraiment être des extraterrestres, et que par conséquent tous les rapports de rencontres rapprochées du troisième type et tous les rapports d'observations doivent être interprétés en tant que phénomènes relevant du "paranormal", ou des visions d'une certaine "autre dimension de la réalité" plutôt que comme des visites extraterrestres. De tels cas sont employés comme exemples pour cette sorte de thèses, en ignorant que les canulars peuvent simplement n'être rien de plus que des canulars n'exigeant pas du tout d'invoquer des explications aussi fortement exotiques.
Ce cas particulier me fait me demander si ce n'était pas simplement une histoire inventée par quelque journaliste dans un but de moquerie ou de parodie: "Jules Martin" est un nom vraiment passe-partout, et il ne semble pas que n'importe qui ait jamais parlé à ce Jules Martin. En outre, de façon bien arrangeante, il est dit que ce Mr. Martin était en vacances sur l'île d'Oléron, comme si quelqu'un avait voulu rendre clair qu'il n'y aurait guère à s'émouvoir de ne pas le retrouver sur l'île.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Ile d'Oléron, Charente-Maritime, canular, farce, martiennes, filles, deux, occupants, humanoïdes, écriture
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 3 avril 2004 | Première publication. |
0.2 | Patrick Gross | 5 novembre 2007 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. |
1.0 | Patrick Gross | 20 décembre 2008 | Première version formalisée. |
1.1 | Patrick Gross | 18 mars 2010 | Addition [hts1]. |
1.2 | Patrick Gross | 21 septembre 2014 | Additions [lhe1], [tai1]. |
1.3 | Patrick Gross | 10 octobre 2016 | Additions [fas1], [lil1]. |
1.4 | Patrick Gross | 20 novembre 2016 | Additions [ler1], [ubk1]. |
1.5 | Patrick Gross | 9 décembre 2016 | Addition [gbr1]. |
1.6 | Patrick Gross | 31 décembre 2016 | Addition [jgz1]. |
1.7 | Patrick Gross | 12 février 2017 | Addition du Résumé. |
1.8 | Patrick Gross | 1 mai 2019 | Addition [prn2]. |
1.9 | Patrick Gross | 18 décembre 2019 | Addition [tbg1]. |
2.0 | Patrick Gross | 21 décembre 2019 | Addition [ppe1]. |
2.1 | Patrick Gross | 22 février 2020 | Addition [nnm1]. |
2.2 | Patrick Gross | 22 avril 2020 | Addition [vdn1]. |
2.3 | Patrick Gross | 3 mai 2020 | Addition [nll1]. |
2.5 | Patrick Gross | 16 juin 2020 | Addition [ner1]. |
2.6 | Patrick Gross | 29 juin 2020 | Addition [jpc1]. |
2.7 | Patrick Gross | 15 janvier 2021 | Addition [lcx1]. |