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Référence pour ce cas: 12-oct-54-Leguevin.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
La presse du 15 octobre 1954 rapportait une affaire assez désopilante: un certain Jean Marty, 42 ans, s'était précipité le matin du 12 octobre 1954 à une brigade de gendarmerie pour signaler son étrange découverte:
"Je travaillais hier soir dans mon atelier, en bordure de la route de Toulouse, lorsque j'aperçus, non loin de Léguevin, une sorte de disque lumineux qui semblait flotter dans les airs. J'ai alors couru vers lui, car il n'était pas à plus de 5 mètres du sol, mais dès que j'approchai, il s'éleva sans bruit à la verticale et disparut."
"Intrigué, je m'approchai de l'endroit où il avait dû se poser et mon attention fut tout à coup attirée au milieu du champ par deux feuillets de papier glacé blanc couverts de lettres d'imprimerie."
Il les avait ramassés et confiés aux gendarmes, qui se sont demandé si cela indiquait une affaire d'espionnage. Les feuillets tout neufs semblaient en effet être rédigé en chinois.
La sécurité aérienne a pris l'affaire en main, on convoqua un traducteur qualifié qui, après quelques instants d'examen, a eu une irrésistible envie de rire:
"Ces feuilles proviennent d'une brochure éditée par les services du prince Buu-Loc, elles ont sans doute été laissées à Léguevin par des Vietnamiens venus... y faire un pique-nique!"
Il y a en effet, indique la presse, de nombreux étudiants Vietnamiens à Toulouse, et Léguevin, située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre au toulousains un but de promenade recherché pendant leur week-ends.
Quant au texte ultra secret, il traitait d'arrivages de poissons dans les ports indochinois!
Ceci n'a pas empêché Jacques Vallée, puis d'autres, de cataloguer l'affaire comme un "atterrissage d'OVNI" en ne disant mot de ces feuillets. Certes, on admettra que ces papiers trouvés là n'avaient peut-être aucun rapport avec la "soucoupe" alléguée.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
LE professeur allemand Oberth, spécialiste des fusées, affirme que les Martiens ou Uranides sont "des plantes douées de raison". C'est possible. Mais si leurs apparitions se multiplient, ce sont les humains qui vont perdre la tête.
M. Olivier, ancien pilote d'aviation, a assisté, hier soir, dit-il, à l'atterrissage d'une soucoupe, dans un terrain vague, près de son domicile, rue des Sontaines, à Toulouse.
- C'était un engin sphérique, de couleur rougeâtre. II en est sorti une sorte de scaphandrier, de petite taille, avec une tête très grosse et des yeux énormes.
"Je l'ai vu ainsi, a-t-il ajouté, en dessinant à la craie sur sa porte le mystérieux visiteur. Il brillait comme du verre...
"Je n'y croyais pas, précise M. Perano, qui accompagnait M. Olivier, mais je l'ai vu comme je vous vois..."
Au bout d'une minute, le scaphandrier a regagné sa soucoupe qui a décollé sans bruit à la verticale et a rapidement disparu.
C'est à quelques kilomètres de Toulouse, aussi, à Léguevin, qu'un garagiste, M. Jean Marcy, a vu, dans un pré, un disque lumineux, de couleur jaune orange, qui a décollé à son approche.
A l'endroit où il s'était posé, il a découvert, sur l'herbe... deux feuillets de papier glacé, qu'il a remis à la gendarmerie. Les deux feuillets sont rédigés en KuocNu, dialecte annamite. On y lit les mots de Vietminh, Vietnam, prince Buu Loc. Il y est aussi question d'une arrivée à Marseille le 12 janvier 1954. Les deux feuillets paginés 9-10 et 59-60 paraissaient n'avoir pas séjourné longtemps sur l'herbe. Un traducteur va les examiner de plus près.
Tout cela est bien étrange. Beaucoup plus étrange que l'apparition, près de Châteaubriant (Loire-Inférieure) d'un Martien au chapeau mou et complet gris, descendu d'un cigare phosphorescent devant le petit Gilbert Lelay (13 ans) auquel il aurait déclaré, en français: "Regarde, mais ne touche pas..." Selon l'enfant, il tenait à la main "une boule qui lançait des feux violets" et remonta dans sa machine en claquant la portière. Autrefois, les moins de quinze ans se contentaient de voir des fées ou des fantômes.
Mais à Montluçon, un employé de la gare qui a largement dépassé l'âge où l'on croit aux contes de fées, affirme qu'il a vu un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poil. A moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Laugère n'a pas voulu en écouter davantage. Pendant qu'il allait chercher ses camarades, l'engin décolla et disparut.
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Léguevin, a déclaré qu'il avait vu, dans la nuit de mardi à mercredi, se poser au milieu d'un champ, un disque orange mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et de 2 m. 50 de hauteur.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier, situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 500 de Lèguevin. En levant la tête il aperçut l'objet lumineux. Intrigué, il sortit, traversa la route, et se dirigea vers le disque et qui s'éleva dans les airs, sans bruit, verticalement et disparut à une vitesse prodigieuse. M. Marty gagna alors le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il ne releva aucune trace mais y trouva, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets, type format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinées par un ancien militaire qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Lèguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoe-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Viet-Minh et le Viet-Nam.
Le texte serait récent, mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en offset un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seront confiées à un traducteur.
L'enquête ouverte par la sécurité aérienne, à la suite de cette découverte a fait apparaître qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince Buu Loc et laissés probablement à Léguevin par les Vietnamiens venus y faire un pique-nique.
Les étudiants vietnamiens sont en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Léguevin située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre aux toulousains un but de promenade recherché pendant le week-end.
La brochure en question datait du 12 janvier dernier, et les informations qu'elle contient, souligne l'autorité militaire, ne présentent aucun caractère susceptible d'entraîner de nouveaux développements de cette affaire. Il y est question, en effet, d'entrée de navires dans les ports indochinois et d'arrivages de poissons!
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendus d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35 sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Pérano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.
"Je n'y croyais pas, ajoute M. Pérano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un choc."
En un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage feu.
Un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, aurait pris contact dimanche soir avec un mystéryeux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Langère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil, destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils très longs. M. Laugère, surpris, lui demande à ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Langère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades.
Se rendant à une répétition de musique, à Sainte-Menehould (Marne), le jeune André Léger, 18 ans, vit sur la route une masse sombre posée sur des skis qui décolla à son approche en faisant entendre un bourdonnement.
Le "cigare volant" avait environ 1 m. 30 de haut et 3 mètres de diamètre.
Cette vision laissa chez le jeune homme une vive impression.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
TOULOUSE, 14 octobre. -- M. Jean Marty, 42 ans, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi, se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 m. 50 de hauteur, le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30, dans son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 300 de Leguevin. En levant la tête, il aperçut un jet lumineux.
Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse.
M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'y relevé aucune trace mais a trouvé, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés par un ancien militaire qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Leguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en kuoc-nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait des questions intéressant le Vietminh et le Vietnam. Il a été établi ensuite qu'il s'agissait d'extraits d'un journal vietnamien, sans doute déposés à cet endroit par des Indochinois qui y ont campé. Il y a, en effet, dans la région de Toulouse, de nombreux Indochinois.
Suite en 2e page sous le titre
LES SOUCOUPES
(Suite de la 1re page)
D'autre part, des traces huileuses ont été relevées ce matin en plusieurs endroits d'un terrain vague situé dans un faubourg de Toulouse.
Selon les déclarations de trois témoins, un engin mystérieux piloté par un personnage vêtu d'un scaphandre, se serait posé sur ce terrain hier à 10 h. 35.
La police de l'Air a interrogé ces trois personnes, parmi lesquelles figue un industriel, qui ont maintenu leurs déclarations en précisant que le mystérieux individu, mesurant environ 1 mètre 20 dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la "soucoupe" était entourée de reflet irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
NIMES, 14 octobre. -- Plusieurs chasseurs de la commune de St-Ambroix (Gard), auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les occupants de la "soucoupe", les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
(SUITE DE NOTRE PREMIERE PAGE)
Montluçon, 14. -- Le dossier des soucoupes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, qui prit contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se tenait un homme tout couverts de poils, a moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gasoil".
M. Laugère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades, l'avait empêché jusqu'à hier, mercredi, de conter son aventure.
***
Melun, 14. -- Un second témoignage a été recueilli, celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant à Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité qu'il avait aperçu, cette nuit, environ une demi-heure, un engin qui était à son avis une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta 3 minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plutôt le commissariat, car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.
***
Limoges, 14. -- A Saint-Marc de Lombaud (Creuse), des habitants de Vallièrea ont aperçu dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et reparut avant de disparaître définitivement.
***
Evreux, 14. -- Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de Saint-André, a la limite du département de l'Eure et de l'Eure-et-Loir, samedi vers 18 h. 30.
Mme Omonis, de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenaient la nacelle".
Toulouse, 14 -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 mètres 50 de hauteur. Le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 kilomètre 500 de Leguevin. En levant la tête, il a aperçu l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets, type format commercial, n'était souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés aujourd'hui par un ancien militaire polyglotte qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Leguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoc-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Vietminh et le Vietnam.
Le texte serait récent mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seraient confiés ce matin à un traducteur.
Metz, 14. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas aboutie. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 6.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqués par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
[Ref. lln1:] JOURNAL "LE LORRAIN":
Paris. -- Le dossier des soucoupes volantes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages, dont l'un venant d'un habitant de Leguevin (Haute-Garonne) a fait penser quelques heures aux gendarmes et aux autorités militaires qu'ils se trouvaient en présence ni plus ni moins d'une affaire d'espionnage!
M. Jean Marty, 42 ans, se précipita mercredi matin à la brigade de gendarmerie pour faire part aux représentants de la loi de son étrange découverte.
"Je travaillais hier soir dans mon atelier, en bordure de la route de Toulouse, lorsque j'aperçua, non loin de Leguevin, une sorte de disque lumineux qui semblaient flotter dans les airs. J’ai alors couru vers lui car il n'était pas à plus de 5 mètres du sol, mais dès que j'approchai, il s'éleva sans bruit, à la verticale et disparut.
"Intrigué, je m'approchai de l'endroit où il avait dû se poser et mon attention fut tout à coup à attirée au milieu des champs par deux feuillets de papier glacé blanc couverts de lettres d'imprimerie. Je les ramassai soigneusement: les voici."
Les gendarmes se penchèrent, intrigués, sur les pièces à conviction. Les feuillets, type format commercial, n'était ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'ils venaient d'être arrachés d'une brochure neuve.
"Mais c'est du chinois!" s'exclama l'un des gendarmes. Heureusement, Leguevin compte parmi ses habitants un brave militaire en retraite et polyglotte, M. Maggy. On alla le consulter, il fut formel: "C'est un texte écrit dans un dialecte annamite, le Kug-No. Les feuilles sont numérotés 9-10 et 59-60: Elles proviennent d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Mais attention, conclut gravement M. Maggy, je ne comprends pas tout: il est question du vietminh et du Vietnam".
Cette affirmation péremptoire suffit à déclencher une véritable enquête, la gendarmerie confiant à l'autorité militaire les deux feuillets révélatrice sans doute d'une importante affaire d'espionnage entre les Martiens, les Indochinois et les Français.
C'est la sécurité aérienne qui prit la chose en main et la mena rondement. On convoqua un traducteur dûment qualifié qui, après quelques instants d'examen, retint difficilement une irrésistible envie de rire. "Ces feuillets proviennent d'une brochure éditée par les services du prince Buu-Loc; elles ont sans doute été laissées à Leguevin par des Vietnamiens venus y faire un pique-nique!..."
Les étudiants vietnamiens sont, en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Leguevin située à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions [?] du Gers, offre aux Toulousains un but de promenade recherché pendant le week-end.
Quant au texte ultra-secret, il traite d'arrivée de poissons dans les ports indochinois!
Moralité: ne laissez pas traîner vos papiers!
La région de Toulouse, semble, du reste, être un terrain de prédilection pour les pilotes de soucoupes, car cette affaire d'espionnage était à peine fermée que M. Olivier, industriel à Toulouse, mettait à nouveau en émoi les autorités.
Mercredi, à 19 h. 35, dans un faubourg de la ville, M. Olivier a vu un scaphandrier de 1 mètre environ avec une grosse tête et deux yeux énormes qui est descendu d'un engin sphérique dans un terrain vague. Le personnage vint vers lui et son scaphandre brillait comme du verre. Au bout d'une minute il regagna son appareil et du se courber pour monter dedans. Il disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.
"Ca fait un fameux choc", a conclu M. Olivier, encore sous le coup de l'émotion.
M. Laugère, cheminot à la gare de Montluçon, a attendu plusieurs jours pour raconter son aventure car il avait peur que ses camarades se moquent de lui. Mais comme il a vu dans les journaux qu'une rencontre avec un Martien n'était plus tellement exceptionnelle, il s'est décidé à parler.
Son histoire remonte à dimanche soir. M. Laugère traversait les voies à proximité du pont de la S.N.D.F., sur la rivière "Le Cher", lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres se trouvait un homme tout couverts de poils à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poils un peu long.
M. Laugère, surpris, lui demanda à ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
Le cheminot voulu retourner à la gare pour donner l'alerte, mais à peine avait-il fait cent mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans bruit.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Paris. -- Le dossier des soucoupes volantes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages, dont l'un émanant d'un mécanicien de Léguevin (Haute-Garonne), a fait penser à quelques heures aux gendarmes et aux autorités militaires qu'ils se trouvaient en présence ni plus ni moins d'une affaire d'espionnage!
M. Jean Marty, 42 ans, se précipita mercredi matin à la brigade de gendarmerie pour faire part aux représentants de la loi de son étrange découverte.
"Je travaillais hier soir dans mon atelier, en bordure de la route de Toulouse, lorsque j'aperçus, non loin de Léguevin, une sorte de disque lumineux qui semblait flotter dans les airs. J'ai alors couru vers lui, car il n'était pas à plus de 5 mètres du sol, mais dès que j'approchai, il s'éleva sans bruit à la verticale et disparut.
"Intrigué, je m'approchai de l'endroit où il avait dû se poser et mon attention fut tout à coup attirée au milieu du champ par deux feuillets de papier glacé blanc couverts de lettres d'imprimerie. Je les ramassai soigneusement: les voici".
Les gendarmes se penchèrent, intrigués sur les pièces de conviction. Les feuillets, type format commercial, n'étaient ni souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue, comme s'ils venaient d'être arrachés d'une brochure neuve.
"Mais c'est du chinois!" s'exclama l'un des gendarmes. Heureusement Léguevin compte parmi ses habitants un brave militaire en retraite et polyglotte, M. Maggy. On alla le consulter, il fut formel: "C'est un texte écrit dans un dialecte annamite, le Kuoc-Nn. Les feuilles sont numérotées 9- 10 et 59-60, elles proviennent d'une brochure reproduisant un off-set, un document tapé à la machine. Mais attention, conclut gravement M. Maggy, je ne comprends pas tout il est question du Vietminh et du Vietnam".
Cette affirmation péremptoire suffit à déclencher une véritable enquête, la gendarmerie confiant à l'autorité militaire les deux feuilles révélatrices sans doute d'une importante affaire d'espionnage entre les Martiens, les Indochinois et les Français.
C'est la sécurité aérienne qui prit la chose en mains et la mena rondement. On convoqua un traducteur dûment qualifié qui, après quelques instants d'examen, retint difficilement une irrésistible envie de rire. "Ces feuilles proviennent d'une brochure éditée par les services du prince Buu-Loc, elles ont sans doute été laissées à Léguevin par des Vietnamiens venus... y faire un pique-nique!" Les étudiants Vietnamiens sont, en effet, particulièrement nombreux à Toulouse, et Léguevin, situés à une vingtaine de kilomètres et à proximité des régions boisées du Gers, offre au toulousains un but de promenade recherché pendant leur week-ends. Quand au texte ultra secret, il traite d'arrivages de poissons dans les ports indochinois! Moralité: ne laissez pas traîner vos papiers!
La région de Toulouse semble, du reste, être un terrain de prédilection pour les pilotes de soucoupes, car cette "affaire d'espionnage" était à peine classée que M. Olivier, industriel à Toulouse, mettait à nouveau en émoi les autorités. Mercredi, à 19h35, dans un faubourg de la ville, M. Olivier a vu un scaphandrier de 1m20 environ, avec une grosse tête et deux yeux énormes, qui est descendu d'un engin sphérique posé dans un terrain vague. Le personnage vint vers lui et son scaphandrier brillait comme du verre. Au bout d'une minute, il regagna son appareil et dut se courber pour monter dedans. Il disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu. "Ca fait un fameux choc", a conclu M. Olivier, encore sous le coup de l'émotion.
M. Laugère, cheminot à la gare de Montluçon, a attendu plusieurs jours pour raconter son aventure, car il avait peur que ses camarades se moquent de lui. Mais comme il a vue dans les journaux qu'une rencontre avec un Martien n'était plus tellement exceptionnelle, il s'est décidé à parler. Son histoire remonte à dimanche soir, M. Laugère traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. sur la rivière "Le Cher", lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mères, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu longs! M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil". Le cheminot voulut retourner à la gare pour donner l'alerte, mais à peine avait-il fait cent mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans bruit.
[Ref. tsp1:] JOURNAL "THE STAR PRESS":
Paris (UP) -- Une épidémie de soucoupes volantes fait voir des hommes de Mars aux français.
L'autre soir, dans le village lorrain de Walscheid, une bande de jeunes terrifiés a foncé à la maison pour signaler que les hommes de Mars avaient atterri dans le jardin d'un villageois. La gente féminine s'est cachée dans l'église du village, espérant la protection Divine.
Les hommes ont attrapé des faux, des clubs et les quelques armes disponibles et ont marché contre les Martiens. Ils marchaient vers le jardin. Il y avait là les envahisseurs, de la moitié de la taille humaine, avec des têtes brillantes immobiles. Il s'est avéré qu'ils étaient des chrysanthèmes en grande floraison que le résident avait recouvert de tissus brillants contre le gel.
Lorsque la visite à grande échelle venue des zones extérieures a commencé, la soucoupe volante était le modèle standard. Depuis lors, des cigares lumineux, des poêles à frire, des disques, des melons et même des cloches ont sillonné le ciel français en nombre croissant.
Au cours de la semaine, les villageois de Momy (Basses-Pyrénées) ont pris les champs avec des armes improvisées pour faire face à une soucoupe volante fraîchement arrivée. Ils ont trouvé une citrouille creuse avec une bougie allumée à l'intérieur.
Deux nuits plus tôt, un agriculteur de la région de Bordeaux s'arrêta pour réparer sa voiture sur une route isolée et a échappé de peu à la mort quand un résident le confondit pour un envahisseur céleste et lui tira dessus les deux canons de son fusil.
Il y a dix jours, Gilbert Lelay a dit à ses parents à Chateaubriant qu'un petit martien était sorti d'un cigare volant et lui a donné volontiers l'autorisation de le regarder, mais l'a prévenu de ne pas le toucher.
Près de Toulouse, un mécanicien, Jean Marty, 43 ans, a informé la police qu'il a vu une soucoupe orange atterrir près de sa maison. Elle a rapidement filé dans la nuit, mais Marty a trouvé deux feuilles de papier sur le sol, recouvertes de marques cryptiques qui, nul ne pouvait le réfuter, pourraient être de la littérature martienne.
Le magazine hebdomadaire L'Express a offert une récompense de 10 000 000 de francs (28,570 $) à la première personne qui apporterait un véritable martien vivant à son bureau.
Le journal plus savant Le Monde, se lamentant de l'éruption des soucoupes volantes, a pleuré les jours de notre bien-aimé serpent de mer.
[Ref. ous1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":
On se rappelle aussi le témoignage de M. Jean Marty, mécanicien à Leguevin (Hte-Garonne), qui le 14 octobre 1954, observa l'atterrissage puis l'envol d'un disque dans un champ et trouva sur le sol, près de l'endroit o?u l'engin s'était posé, "deux feuillets de papier glacé couverts de lettre d'impremerie en caractères indo-chinois" et baptisés aussitôts: "tracts vietnamiens"...
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
12 octobre [1954]
[... autres cas...]
? [=heure inconnue]: Léguevin (17 km O.Toulouse--Hte-Garonne): disque lomin. orange au sol, diamètre 6/7 m, 2,50 m de haut
[... autres cas...]
[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:
[... autres cas...]
12 octobre 1954: Léguevin (17 km AVDO à l'O. de Toulouse--Haute-Garonne): (disque lumin. orange au sol/diamètre
[... autres cas...]
[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:
L'auteur indique qu'il existe un témoignage de M. Marty à Léguevin, mais ne datant que du 12 octobre 1954, et étant éloigné de Toulouse, il n'a pas dû être causé par les journalistes farceurs de Samedi-Soir.
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
312 | -001.23471 | 43.59960 | 12 | 10 | 1954 | LEGUEVIN HT-GARONNE | F | 001 | I |
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Ces deux ufologues français notent un cas ayant eu lieu à Leguevin en Haute-Garonne le 12 octobre 1954, en indiquant comme référence le listing de Jacques Vallée et le magazine d'ufologie Lumières Dans La Nuit de décembre 1969.
Ils notent que les renseignements sont succincts: Jean Marty, 42 ans, qui se trouvait dans sa boutique d'artisan, a vu atterrir un disque lumineux d'environ 6 m 50 de diamètre et de 2 m 50 de haut. Il a essayé de s'en approcher mais l'engin s'est alors élevé verticalement à une vitesse qualifiée d'étonnante par le témoin.
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
244) 12 octobre 1954, 22h30, Leguevin (France):
Jean Marty (42 ans), artisan, était dans sa boutique lorsqu'il vit un disque lumineux d'environ 6,50 m de diamètre et 2,5 m d'épaisseur, qui atterrit. Il essaya de s'en approcher mais l'engin s'éleva verticalement en silence à une vitesse étonnante. (P 62, P 63).
[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 12 octobre 1954, à Léguevin dans la région de Toulouse, un mécanicien qui était dans son atelier la nuit a vu un disque lumineux au sol, d'environ 6 ou 7 mètres de diamètre et 2 m 50 d'épaisseur. Le témoin a essayé de s'en approcher mais il s'est élevé verticalement à une vitesse fantastique.
[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:
12 octobre 1954, 22 h 30, Leguevin (France):
Jean Marty (42 ans), artisan, était dans sa boutique lorsqu'il vit un disque lumineux d'environ 6,50 m de diamètre et 2,5 m d'épaisseur, qui atterrit. Il essaya de s'en approcher mais l'engin s'éleva verticalement en silence à une vitesse étonnante. (Paris-Press, Libération, 15 oct. 1954, La Croix, 16 oct. 1954).
[Ref. jbt1:] JACQUES BONABOT:
J. Bonabot rapporte qu'une fois l'engin parti, le témoin a trouvé au sol deux feuilles de papier blanc glacé, couverts de lettres d'imprimerie. Il s'agissait de deux feuilles d'une brochure rédigée "en Indochinois" qui mentionnaient les entrées de navires dans les ports d'Indochine ainsi que les arrivages de poissons.
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
419 12 octobre 1954 22 h 30
LEGUEVIN (FRANCE) Jean Marty (42 ans), mécanicien, était dans son magasin quand il a vu un disque lumineux, d'un diamètre de 6,5 m et d'une épaisseur de 2,5 m, atterrir. Il a essayé de s'en approcher, mais l'engin s'est élevé verticalement et silencieusement à une vitesse incroyable. (M244: La Croix, 16 oct. 54)
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent qu'à Leguevin en Haute-Garonne, le 12 octobre 1954 à 22:30, le témoin, Jean Marty, 42 ans, mécanicien, travaillait dans son atelier situé sur la route de Toulouse à 1 km 500 de Leguevin quand en levant la tête, il a vu un objet lumineux circulaire et orange qui s'est posé dans un champ. Intrigué, il est sorti, il a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé alors dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse.
Le témoin a alors gagné le milieu du champ pour rechercher une trace éventuelle et n'en a découvert aucune, mais a trouvé, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blanc, couverts de lettres d'imprimerie en caractères Indochinois.
Après enquête ces derniers semblent avoir été oubliés là par un groupe de Vietnamien qui avait pique-niqué dans le champ.
Les sources sont indiquées comme le catalogue Vallée, cas 244; C. Garreau et R. Lavier dans "Face aux ET" page 109; Michel Carrouges dans "Les apparitions de Martiens" page 166; La Croix du 15 octobre 1954; Les Echos du 15 octobre 1954; Paris-Presse du 15 octobre 1954; Libération du 15 octobre 1954.
[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET:
N° de la liste de J. C. Fumoux | N° du listing Francat | Localisation | Date | Classe | Crédibilité | Sources | Nombre de T |
---|---|---|---|---|---|---|---|
072 | 185 | Léguevin | 12/10 | CE2 | D P | 2-p.155 | 1 T |
[Ref. mft4:] MICHEL FIGUET:
LES ECHOS.
30 - ST-AMBROIX le 13/10/1954
31 - TOULOUSE LEGUEVIN nuit du 12 au 13.
NIMES, 14 -- Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de ladite soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibiité de les classer dans une espèce connue.
LES "MARTIENS" S'INTERESSENT AUX QUESTIONS VIETNAMIENNES...
TOULOUSE, 14. -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu, dans la nuit de mardi à mercredi, au milieu d'un champ, un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 m. 50 de hauteur; le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait, vers 23 h. 30, dns son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 km. 500 de Lèguevin. en levant la tête, il aperçut l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque, qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blanc, couverts de lettre d'imprimerie en caractères indochinois.
L'enquête ouverte par la Sécurité aérienne a fait apparaître qu'il s'agissait simplement de deux feuillets provenant d'une brochure éditée par les services du prince Buu Loc et laissés probablement à Leguevin par des Vietnamiens venus y faire un pisque-nique.
DES TRACES HUILEUSES
Des traces huileuses ont été relevées ce matin en plusieurs endroits d'un terrain vague situé dans un faubourg de Toulouse.
Selon les déclarations de trois témoins, un engin mystérieux, piloté par un personnage revêtu d'un scaphandre, se serait posé sur ce terrain, hier, à 19 h. 35.
La police de l'air a interrogé ces trois personnes, parmi lesquelles figure un industriel, qui ont maintenu
- LA SUITE EN DERNIERE PAGE
Francat n° 191 cas 079 4-p.86
[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:
Cet ufologue a noté:
CAS Nr | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE SOURCE |
---|---|---|---|---|---|---|
185 | CE2 | 12 10 1954 | 22:30 | Léguevin | 31490 D5 | D, OVNI: p. 156 |
[Ref. lgs1] LOREN GROSS - JOURNAL US INCONNU:
2 novembre 1954
Par Priscilla Buckley
PARIS, (UP). -- Une épidémie de soucoupes volante fait voir des hommes de Mars aux français.
L'autre soir dans le village Lorrain de Walscheid un groupe de jeunes terrifiés a foncé vers les maisons pour rapporter que les hommes de Mars avaient atterri dans le jardin d'un villageois. Les femmes se sont précipitées dans l'église, espérant la protection divine.
Les hommes ont pris des faux, des fourches, et les quelques armes à feu disponibles et ont marché sur le jardin. Là se tenaient les envahisseurs, de la moitié de la taille d'un homme, leurs têtes immobiles luisant.
Il s'est avéré que c'était de grosses chrysanthèmes que le villageois avait couvert de tissu brillant contre le gel.
Quand les visites d'outre espace de grande ampleur avaient commencé, le modèle était la soucoupe volante. Depuis lors, des cigares lumineux, des poêles à frire, disques, melons et même des cloches ont sillonné les cieux français en nombre croissant.
Dans la semaine les villageois de Momy (Basses-Pyrénées) ont couru avec leurs armes improvisées pour se confronter à une soucoupe volante fraîchement arrivée. Ils ont trouvé une citrouille creuse avec une bougie allumée à l'intérieur.
Deux nuits avant un fermier de la région de Bordeaux s'était arrêté pour réparer sa voiture sur une route solitaire, et a échappé de peu à la mort quand un habitant l'a pris pour un envahisseur céleste et a tiré les deux coups de son fusil vers lui.
Dix jours auparavant Gilbert Lelay a dit à ses parents à Chateaubriant qu'un petit martien était sorti d'un cigare volant et lui a de suite donné la permission de le regarder, mais lui interdisant de le toucher.
Près de Toulouse, un mécanicien, Jean Marty, 43 ans, a informé la police qu'il avait vu une soucoupe orange se poser près de son domicile. Elle a vite filé dans al nuit, mais Marty a trouvé deux feuilles de papier, couvertes de caractères sibyllins dont personne n'a pu nier que cela pourrait être de la littérature martienne.
Le magazine hebdomadaire express [L'Express] a offert une récompense de 10 million de francs (28.570$) à la première personne qui apporterait à leurs bureaux un véritable martien vivant.
Le journal plus académique Le Monde, se désolant de l'épidémie de soucoupes volantes, imprimait ses regrets de l'époque "de notre bon vieux serpent de mer."
[Ref. lgs2] LOREN GROSS:
Les estimations des "atterrissages" dans l'épidémie des soucoupes atteignent 100 en France et ne sont peut-être pas proches du nombre réel. Au milieu de tout ce tapage, c'était souvent l'histoire la plus étrange qui avait retenu le plus d'attention. Vérifiant une pile de coupures de presse, l'éditeur de Nexus James Moseley a souligné celui-ci:
"En Haute-Garonne, un gendarme a signalé avoir vu une soucoupe atterrir dans un champ et voir une troupe de martiens de la taille de garçons de dix ans se déployer à travers les arbres. La soucoupe a disparu lorsque les villageois sont arrivés sur les lieux. Les savants de l'Université de Toulouse ont été invités à les étudier pour voir s'il s'agissait d'une déclaration de guerre martienne... Après quelques heures d'angoisse, les documents se sont révélés écrits dans un dialecte indochinois. Ils avaient été laissés tomber par des étudiants indochinois en pique-nique deux jours plus tôt. 229.
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 12 octobre en France à Leguevin, "Jean Marty était encore dans sa boutique à 22 h 30 lorsqu'il vit un disque lumineux d'environ 6,50 m de diamètre et 2, 50 m d'épaisseur, qui atterrit. Il essaya de s'en approcher mais l'engin s'éleva verticalement en silence à une vitesse étonnante.
Elle indique les sources de ceci comme "Paris-Presse, Libération, 15 oct 1954, La Croix, 16 Oct 1954" et "Jacques Vallée: 'Chronique des apparitions ET' - DENOEL 1972 - COLL. J'AI LU - p. 278".
Elle ajoute qu'une autre version dit: "M. Jean Marty est témoin de l'atterrissage d'un disque lumineux. Après la disparition de cet engin le témoin découvre "posé sur l'herbe" deux feuilles de papier blanc glacé, couverts de lettres d'imprimerie. Il s'agissait de deux feuilles d'une brochure rédigée en indochinois mentionnant les entrées de navires dans les ports d'Indochine ainsi que les arrivages de poissons."
Elle indique que les sources de cette autre version sont "GESAG sous.cat. de cat. n° 465, 'La Libre Belgique 15.10.54, Paris-Soir 15.10.54, La Croix 16.10.54 et Paris-Presse 15 et 16.10.54".
[Ref. fbn1:] FABRICE BONVIN:
Fabrice Bonvin note:
Cas n022: 12/10/1954, P. 155 (Leguevin)
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4085: 1954/10/12 22:30 5 1:14:00 E 43:36:00 N 3333 WEU FRN HGR 7:8
LEGUEVIN,FR:6-7M X 2.5M SCP ATTERRI:DECOLLAGE VERTICAL/VITESSE FANTASTIQUE:/r30p155
RefN°197 WEINSTEIN, D: Coupures de presse françaises 1954 Page No. 82 : HABITANT'L
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce jour-là
12 octobre
[...]
1954 - Jan Marty, âgé de 42 ans, un mécanicien, était dans son magasin dans Leguevin, France quand il a vu atterrir un disque lumineux. Il avait environ 6,5 mètres de diamètre et 2,5 mètres d'épaisseur. Il a essayé de l'approcher, mais l'engin est monté verticalement et silencieusement à une vitesse étonnante. (Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 226).
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
[...]
22:30 A Leguevin (France), Jean Marty (42 ans, artisan) se trouve dans la boutique lorsqu'il voit 1 disque lumineux d'environ 6,50 m de diamètre et 2,5 m d'épaisseur, qui atterrit. Il essaie de s'en approcher mais l'engin s'élève verticalement en silence à une vitesse étonnante.
[...]
Les sources sont indiquées comme "Paris-Presse, Libération, 15 octobre 1954" "La Croix, 16 octobre 1954".
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans la Haute Garonne à Leguevin le 12 octobre 1954 à 22:30 heures, "Le témoin travaille dans son atelier situé sur la route de Toulouse à 1 km 500 de Leguevin. Il voit à 22 h 30, en levant la tête, un objet lumineux circulaire et orange qui se pose dans un champ. Intrigué, il sort, traverse la route et se dirige vers le disque qui s'élève alors dans les airs, sans bruit, verticalement, et disparaît à une vitesse prodigieuse. Le témoin gagne le milieu du champ pour rechercher une trace éventuelle. Il n'en découvrit aucune, mais a trouvé, posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blanc, couverts de lettres d'imprimerie en caractères Indochinois. Après enquête ces derniers semblent avoir été oubliés là par un groupe de Vietnamien qui a pique niqué dans le champs."
La source est indiquée être "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 12 octobre 1954 à 22:30, à Leguevin, France, "Jan Marty, 42, mécanicien, était dans son magasin quand il a vu un disque lumineux environ 6."
Le site ajoute: "Jan Marty, âge 42 ans, un mécanicien, était dans son magasin à Leguevin, France quand il a vu atterrir un disque lumineux. Il avait environ 6,5 mètres de diamètre et 2,5 mètres d'épaisseur. Il a essayé de l'approcher, mais l'engin est monté verticalement et silencieusement à une vitesse étonnante."
Et: "Jan Marty, 42 ans, mécanicien, était dans son magasin quand il a vu un disque lumineux d'environ 6,5 mètres de diamètre et 2,5 mètres d'épaisseur, atterrir. Il a essayé de l'approcher, mais l'engin est monté verticalement et silencieusement à une vitesse étonnante."
Et: "On a observé un objet. Traces trouvées. Une soucoupe, d'environ 20 pieds de large, a été observée par deux témoins masculins, d'âge typique 42 ans, dans un secteur résidentiel brièvement."
Les sources sont indiquées comme "Lorenzen, Coral E., Flying Saucer Occupants, Signet T3205, New York, 1967; Lorenzen, Coral E., Encounters with UFO Occupants, Berkley Medallion, New York, 1976, ISBN:425-03093-8; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, Londres, 1966; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002".
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*12 oct. 1954 - Jan Marty, âgé de 42 ans, un mécanicien, était dans son magasin dans Leguevin, France quand il a vu atterrir un disque lumineux. Il avait environ 6,5 mètres de diamètre et 2,5 mètres d'épaisseur. Il a essayé de l'approcher, mais l'engin est monté verticalement et silencieusement à une vitesse étonnante. (Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 226, cas n° 244).
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de donnéEs a enregistré ce cas 5 fois au lieu d'une:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541012 | 12.10.1954 | Leguevin Toulouse | France | 22.30 | ||||||
19541012 | 12.10.1954 | Leguevin | France | 22.30 | CE I | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Leguevin | France | |||||||
19541012 | 12.10.1954 | Leguevin | France | |||||||
19541012 | 12.10.1954 | Leguevin Toulouse | France | CE II |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
12 octobre 1954. 2230hrs.
LEGUEVIN (HAUTE GARONNE : FRANCE)
Un mécanicien, Jean Marty (42 ans) était dans son magasin quand il a vu un disque lumineux d'environ 6.5m de diamètre et .5m d'épaisseur, atterrir. Il a essaye de s'approcher mais l'objet est monté verticalement et silencieusement à une vitesse stupéfiante.
Existe-t-il un rapport officiel de la sécurité aérienne ou des gendarmes dans les archives dans lequel nous en apprendrions davantage sur la crédibilité de l'histoire de la soucoupe?
Espérant que cela fera surface un jour, je la laisse non identifié et de crédibilité inconnue.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Léguevin, Haute-Garonne, Jean Marty, disque, lumineux, atterrissage, rapide, silencieux, vertical, écriture
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 2 mars 2009 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 11 mars 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [djn1], [jbt1], [lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 29 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.2 | Patrick Gross | 15 novembre 2014 | Addition [nip1]. |
1.3 | Patrick Gross | 25 novembre 2016 | Additions [lgs1], [ubk1]. |
1.4 | Patrick Gross | 6 décembre 2016 | Addition [ler1]. |
1.5 | Patrick Gross | 13 décembre 2016 | Addition [lgs2]. |
1.6 | Patrick Gross | 18 septembre 2017 | Addition [tsp1]. |
1.7 | Patrick Gross | 3 mai 2019 | Additions [prn1], [mft3], [mft1], [lhh1], [prn2], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchées." |
1.8 | Patrick Gross | 18 juin 2019 | Additions [ous1]. |
1.9 | Patrick Gross | 21 juin 2019 | Additions [mft4]. |
2.0 | Patrick Gross | 24 février 2020 | Addition [ppe1]. |
2.1 | Patrick Gross | 4 mars 2020 | Addition [cpd1]. |
2.2 | Patrick Gross | 17 janvier 2021 | Addition [lcx1]. |
2.3 | Patrick Gross | 30 janvier 2021 | Addition [nnm1]. |
2.4 | Patrick Gross | 6 mai 2022 | Additions [gqy1], [gqy2]. |
2.5 | Patrick Gross | 12 juin 2022 | Addition [lln1]. |