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Référence pour ce cas: 9-oct-54-Erbray.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
L'affaire est parue le 13 octobre 1954 sous forme d'une dépêche de l'AFP, et a été reprise dans de nombreux articles de journaux avec parfois plus d'informations, dans les jours qui ont suivis. Le témoin est Gilbert Lelay, 13 ans, jeune élève du cours du Certificat d'Etudes, décrit comme timide et peu imaginatif, qui a indiqué que le samedi, soit le 9 octobre 1954, il faisait de la bicyclette à 22:30 sous le clair de lune.
Il revenait de chez un oncle à la Rousselière, ses parents roulant devant en voiture. Il arrivait près du village des Garrelières, lorsque dans un pré, sur sa gauche, il a vu un objet bizarre, qu'il a décrit comme étant semblable à une boule de feu posée sur l'herbe.
Il s'est arrêté. En la voyant de face, elle était toute en longueur, comme un "cigare phosphorescent"; quand il l'a vu "de côté" elle apparaissait toute ronde.
Il a franchi la barrière du pré, et lorsqu'il a été à une dizaine de mètres de cette "boule", un "bonhomme" est venu à lui, a mis sa main sur l'épaule du garçon et lui a dit: "Regardez mais ne touchez pas!" Certaines sources indiquent que cet homme avait d'abord enlevé son chapeau et s'était gratté le front.
Cet homme parlait en français, avec un accent que le garçon a indiqué être semblable à celui "des bretons qui viennent chez nous vendre des chevaux."
Il était grand, vêtu d'une veste et d'un pantalon gris, coiffé d'un chapeau gris mais plus foncé, et avait des bottes aux pieds.
Dans une main, il tenait une boule, de la taille d'une grosse pomme, lançant des reflets violets, ou des "feux" violets.
Cet homme a ouvert une espèce de porte dans la boule, ce qui a permis au garçon de voir qu'il y avait à l'intérieur deux sièges de couleur rouge, et en face d'eux, de nombreux boutons de toutes les couleurs. L'homme a encore dit quelque chose que le garçon n'a pas pu clairement entendre, puis il a refermé cette porte avec bruit.
Des gerbes de feu sont parties de toutes les directions, en haut, en bas, sur les côtés, et l'objet est monté tout doucement dans le plus grand silence à la verticale, avec un "cercle qui tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure. Arrivé à une cinquantaine de mètres, l'objet a "tourné deux fois en rond", ce qui est décrit dans certaines sources comme "deux loopings", puis "il a disparu comme une étoile filante."
Le garçon est remonté sur son vélo pour rentrer chez lui, ayant de la peine à pédaler et je ne pouvant plus parler, expliquant qu'il était comme paralysé par la peur. Il a rapporté à ses parents ce qu'il venait de voir, mais ils l'ont traité de fou.
C'est le britannique Harold Wilkins qui donnera une première version ufologique de l'affaire, la situant au début novembre 1954, et parlant de plusieurs "entités". Aux USA, Gray Barker nommera le témoin "Gilbert Lefay". La première mention ufologique française de cette affaire est dans le manuscrit non publié de Guy Quincy, un directeur d'archives départementales qui avait réalisé un catalogue des cas d'atterrissage; mais il se trompe de date, donnant le 16 octobre 1954, et se trompe de lieu, donnant Sainte-Marie-d'Herblay en Seine-et-Oise. Ces erreurs seront reprises par Jimmy Guieu, qui donne 12 ans au témoin; puis Michel Carrouges, Henri Durrant et bien d'autres.
L'erreur de lieu provient du fait que cela s'était passé au hameau "Sainte-Marie" près de la commune d'Erbray; Sainte-Marie à Erbray est devenu Sainte-Marie d'Herblay, commune sans rapport avec le cas.
En 1964, Jacques Vallée inclut ces erreurs dans un listing, et le fait suivre d'une correction de lieu et d'une date encore fausse; il indique que c'était un canular; mais dans ses publications ultérieures il reprend le cas avec ces erreurs et ne mentionne plus qu'il s'agissait d'un canular.
Bien que certains aspects du cas donnés par la presse fassent penser à une description déformée par l'enfant ou par la presse de l'observation d'un hélicoptère et de son pilote, le cas est resté largement considéré comme authentique, ou comme un canular.
[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":
Un garçon de 13 ans, le petit Gilbert Le Lay, affirme avoir vu, mardi soir, un mystérieux engin dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie en Erbray, près de Châteaubriand.
L'enfant serait resté dix minutes à observer cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, mais cette fois vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas." Ce personnage lui mis une main sur l'épaule, tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Sur ce qui pourrait être le tableau de bord de l'appareil se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs, et disparut subitement.
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale n° 631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares, deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu, Angel Hurle, ont pu voir, mardi matin, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils situaient le point de départ du mystérieux engin. Là, il constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant 5 mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol quatre empreintes paraissant avoir été laissées par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était recouverte de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse, et qui dégageait une odeur de pétrole.
Les services de police se sont rendus sur les lieux.
Un artisan et son apprenti ont affirmé avoir aperçu vers 3 heures du matin, sur la voie ferrée Evreux-Louviers, alors qu'il roulaient en motocyclette, un engin en forme de cloche de 2 m. 50 à 3 mètres de haut, qui se trouvait à un mètre au dessus du sol. La partie inférieure de l'appareil avait la forme d'un anneau. L'engin émettait des étincelles aux reflets verdâtres et rougeâtres. Il fit d'abord un bond de 10 à 12 mètres, tandis que jaillissait de sa base une lueur orange.
Un ouvrier agricole se joignit aux deux hommes pour observer le phénomène. Tous trois déclarent que la "cloche" demeura visible pendant près d'une heure. Puis la lueur orange devient plus vive, et l'appareil s'éleva très rapidement à la verticale, prenant la direction de l'Est.
[Ref. afp1:] AGENCE FRANCE PRESSE:
Paris, 13 oct. (AFP) -- Des observations de soucoupes volantes et de cigares ont été de nouveau rapportés aujourd'hui de certains points de la France et de l'Europe. Les enquêtes sur des rapports précédents sont également en cours.
Les autorités militaires continuent leur recherche sur la soucoupe qui est apparue dans le faisceau d'un projecteur installé à la Foire-Exposition de Metz. Les opérateurs de projecteur ont vu, à une distance estimée à 10 km, un cercle lumineux qui est demeuré immobile pendant plusieurs heures. Cependant, les opérateurs de radar, qui ont été alertés, n'ont pas pu détecter quoi que ce soit. Les autorités militaires étudient la possibilité qu'un certain phénomène météorologique particulier ait pu avoir été responsable.
Près de la localité de Chateaubriant, au centre de la France, un garçon âgé de treize ans prétend avoir vu une machine phosphorescente en forme de cigare à seulement une douzaine mètres de loin. Un passager, habillé d'un costume et d'un chapeau gris, et portant des bottes, lui a censément dit "Regarde, mais ne touche pas." On dit que l'homme est de nouveau monté dans le cigare volant, qui a décollé verticalement.
D'autre part, l'Anatolie [région de la Turquie] n'avait pas jusqu'ici eu le privilège de voir des soucoupes volantes au-dessus de son territoire. Un rapport provenant d'Ankara [la capitale] indique que ce manque est maintenant comblé. Plusieurs personnes vivant dans le quart d'Ulus [banlieue] d'Ankara ont vu, vers midi, un objet qui est demeuré immobile au-dessus d'elles un long moment. Soudainement, il s'est écarté à une grande vitesse, et a disparu.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
VIENNE, 13 octobre. -- M. Harald Kreutzberg, le "Serge Lifar" autrichien, habitant Seefeld, au Tyrol, a observé, alors qu'il se trouvait dans son jardin, une soucoupe volante qui a survolé la petite localité pendant quelques secondes avant de se diriger vers le Nord et de disparaître derrière les montagnes.
Quelques habitants de Seefeld ont également observé le phénomène et ont tenté vainement de photographier l'engin mystérieux.
CHATEAUBRRIANT, 13 octobre. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu hier soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelques 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie-en-Erblay, prés de Châteaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas." Il lui mit une main sur l'épaule tandis que de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparût brusquement.
[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":
LOUVIERS. -- Un artisan et son apprenti ont affirmé avoir aperçu, sur la voie ferrée Evreux-Louviers, alors qu'ils roulaient en motocyclette, vers 3 heures du matin, un engin en forme de cloche, de 2 m. 60 à 3 mètres de haut, qui se trouvait à un mètre au-dessus du sol. L'engin émettait des étincelles aux reflets verdâtres et rougeâtres. Il fit d'abord un bon de 10 à 12 mètres, tandis que jaillissait de sa base une lueur orangée.
La partie inférieure de l'appareil avait la forme d'un anneau.
Un ouvrier agricole se joignit aux deux hommes pour observer le phénomène. Tous trois déclarent que la "cloche" demeure visible pendant près d'une heure. Puis la lueur orange devient plus vive, et l'appareil s'élève très rapidement à la verticale, prenant la direction de l'est.
LISIEUX. -- M. Bon, Professeur de mathématiques à Lisieux, a aperçu au début de l'après-midi à Saint-Germain-de-Livet, à 2 ou 300 mètres de la route, au-dessus d'un bois, un disque argenté d'un diamètre de 7 à 8 mètres, qui s'est élevé soudain dans le ciel, sans bruit.
Le disque était animé d'un mouvement rapide de rotation. Après avoir piqué vers le sol d'une altitude d'environ 800 mètres il est brusquement reparti à l'horizontale à une allure vertigineuse.
LA ROCHE-SUR-YON. -- Mme Drouilard, demeurant à La Roche-sur-Yon, a déclaré avoir vu dans le ciel, lundi soir vers 23 h. 30, un engin lumineux ressemblant à un champignon, qui se déplaçait rapidement sans bruit.
NEVERS. -- Deux habitants de Clamecy (Nièvre), MM. Henri Gallois et Louis Vigneron, marchands forains, ont déclaré avoir aperçu dans un pré, à proximité de Corbigny, un engin de forme cylindrique.
Ils déclarent qu'alors qu'ils étaient à une cinquantaine de mètres de l'appareil, ils ont ressenti une décharge électrique, tandis que le moteur de leur camion s'arrêtait et que les phares s'éteignaient. Lorsque l'engin eut disparu les phares se rallumèrent mais ils durent remettre le moteur en marche.
LYON. -- Le Dr Durand, conseiller général du canton de Belleville-sur-Saône et M. Bourgeois, cafetier à Saint-Georges de Reneins, ont vu au-dessus de la chapelle de Brouilly, une soucoupe volante.
D'autre part, lundi soir vers 19 h. 30, deux sportifs, MM. Dubois, joueur de rugby et Coulon, champion de natation, ont aperçu, volant à basse altitude, en direction de Montgelas, une boule de feu qui changea plusieurs fois de couleur.
TOULOUSE. -- Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Angel Hurle, ont pu voir hier matin, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison une fusée géante qui, partie d'un champ disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils situaient le point de départ du mystérieux engin. Là ils constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant 6 mètres de diamètre. au centre de cette zone ils découvrirent dans le sol, quatre empreintes paraissant avoir été laissées par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était couverte de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
Les services de police se sont rendus sur les lieux.
CHATEAUBRIANT. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu mardi soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie à quelques 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie en Erbray, près de Chateaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent.
Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit la main sur l'épaule, tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une porte qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
A l'étranger
VIENNE. -- M. Harald Kreutzberg, le Serge Lifar autrichien, habitant Seefeld au Tyrol a observé alors qu'il se trouvait dans son jardin, une soucoupe volante qui a survolé la petite localité pendant quelques secondes avant de se diriger vers le nord et disparaître derrière des montagnes.
Quelques habitants de Seefeld ont également observé le phénomène et ont tenté vainement de photographier l'engin mystérieux.
[Ref. ouf1:] JOURNAL "OUEST FRANCE":
ERBRAY (de notre envoyé spécial: P. DOUCET).
Sans prétendre jouer aux esprits forts, nous étions sceptiques. Extrêmement sceptiques.
Enfin, à son tour, Châteaubriant avait, tenait "sa" soucoupe volante!...
Le héros de l'affaire, le "voyant" était un adolescent, il était encore à cet âge où l'innocence est la plus magnifique auréole dont se parent volontiers les plus belles légendes, c'était un enfant bien de chez nous, un élève de l'école primaire, d'un milieu modeste et estimé. Puis surcroît d'intérêt, notre petit visionnaire se doublait d'un aimable et déférent auditeur. Non seulement il avait "vu" l'engin mystérieux, non seulement il l'avait contemplé tout à son aise, mais encore l'étrange pilote lui avait parlé, et en français et à la deuxième personne du pluriel, ainsi qu'il convient entre gens éduqués.
La bonne blague! Que la chose est donc cousue de fil blanc!...
Ou bien l'enfant a été victime de son imagination et d'un mirage, ou bien il a voulu épater ses petits camarades, ou bien encore il a eu affaire à un souriant mystificateur.
Le tableau ne manquerait plus d'ailleurs d'une certaine teinte romantique: cette boule de feu dans une verte prairie, sous un clair de lune.
Voilà à peu près bien résumé le flot de pensées qui nous occupait durant ce court trajet qui nous menait à l'école publique d'Erbray, où nous étions assuré de rencontrer le jeune élève du cours du Certificat d'Etudes: Lelay Gilbert, 13 ans.
Nous étions bien décidés à mettre un terme à ces balivernes, à confondre le jeune plaisantin ou tout au moins à lui faire entendre qu'il avait été le jouet d'une farce très bien ordonnée.
Ce qui signifie que nous nous sentions bien cuirassé, qu'à nous au moins, on ne nous la conterait pas!
Comment se fait-il, alors? Comment se fait-il que nous voilà complètement désarmés, face à ce petit garçon qui nous raconte ce qu'il a vu et ... entendu, face à cet enfant timide, presque craintif, qui baisse continuellement la tête, est réputé d'une intelligence très moyenne, d'une imagination plutôt restreinte, qui ne lit pas les journaux ou si peu, n'est jamais allé au cinéma?
C'est que, voyez-vous, sous son aspect a priori des plus simpliste, cette "histoire" que nous raconte l'enfant possède plus d'un côté troublant, et par les qualités, le comportement général du conteur, et par certaines de ses déclarations.
Il parle le langage de son âge et de sa condition:
- C'était samedi soir, dit-il. Il était 22 h. 30. Il faisait clair de lune. J'étais à bicyclette. Je revenais de chez un oncle, à la Rousselière. Mes parents étaient devant en 4 CV. J'arrivais près du village des Garrelières, lorsque dans un pré, sur ma gauche, je vis un objet bizarre.
- Décris-nous cet objet?
- C'était comme une boule de feu posée sur l'herbe. Lorsque je m'arrêtais et que je la vis de face, elle était toute en longueur; puis, de côté je la vis toute ronde. Je franchis la barrière du pré et j'étais à une dizaine de mètres de la "boule" lorsqu'un "bonhomme" vint à moi, me mit la main sur l'épaule et me dit: "Regardez mais ne touchez pas!"
- Et ce "bonhomme", comment était-il fait?
- Grand, veste et pantalon gris chapeau gris aussi mais plus foncé. Il tenait dans une main une boule, grosse comme une grosse pomme, lançant des reflets violets. Il avait des bottes.
- Ainsi, il t'a parlé en français?
- Oui, très vite et avec un fort accent!
- Quelle sorte d'accent?
- Celui des bretons qui viennent chez nous vendre des chevaux!
- Il ne t'a rien dit d'autre?
- Non! Seulement au moment de partir mais je n'ai pas compris...
- Et comment est-il parti?
- Il a ouvert une espèce de porte qu'il a refermée ensuite avec bruit.
- As-tu vu l'intérieur de l'appareil?
- Oui, il y avait deux sièges de couleur rouge et en face d'eux de nombreux boutons de toutes les couleurs.
- Alors l'engin s'est envolé?
- Des gerbes de feu sont parties de toutes les directions, en haut, en bas, sur les côtés. "Il" est monté tout doucement dans le plus grand silence à la verticale. Arrivé à une cinquantaine de mètres, il a tourné deux fois en rond puis il a disparu comme une "étoile filante."
- Et tu n'as rien remarqué encore de particulier?
- Si, pendant qu'il s'élevait, un cercle tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure!
- Alors tu es rentré chez toi?
- Oui, mais j'avais de la peine à pédaler et je ne pouvais plus parler. J'étais comme paralysé par la peur.
- Tu as dit à tes parents ce que tu venais de voir?
- Ils m'ont traité de ... fou!
Que dire de plus? Quels commentaires apporter?
Durant tout cet entretien, nous avons mis en garde l'enfant contre toute tentative de supercherie de sa part, le prévenant de la portée, du sérieux de son témoignage.
P. DOUCET
[Ref. lae1:] JOURNAL "L'ALSACE":
Metz, 13 octobre. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel Messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas abouti[e]. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'Armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que la phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. en effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose.
Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence, à une grande altitude, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond, qui aurait eu, a-t-on estimé, cinquante mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'il seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Châteaubriant, 13 oct. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu hier soir, vers 22 h 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelques 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie-en-Erbray, près de Châteaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit une main sur l'épaule tandis que, de l'autre, il tenait un boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une porte qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Vienne, 13 oct. -- M. Harald Kreutzberg, le Serge Lifar autrichien, habitant Seefeld, au Tyrol, a observé alors qu'il se trouvait dans son jardin, une soucoupe volante qui a survolé la petite ville pendant quelques secondes avant de se diriger vers le nord et de disparaître derrière des montagnes.
Quelques habitants de Seefeld ont également observé le phénomène et ont tenté vainement de photographier l'engin mystérieux.
[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":
Châteaubriant, 13 octobre. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu, hier soir vers 22h, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 m du domicile de ses parents, au village de Ste Marie-en-Erblay, près de Châteaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "regarde, mais ne touche pas!". Il lui a mis la main sur l'épaule, tandis que de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord se trouvait plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux de toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Un engin mystérieux au-dessus de Metz
Pendant la durée de la foire exposition de Metz, un phare militaire est installé au stand de l'armée, balayant chaque soir le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10 000 m, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journaliste local ayant rapporté les faits, le général gouverneur, commandant la 6ème région militaire, a ordonné une enquête, qui, jusqu'à présent, n'a pas abouti. Le général Navereva attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5000 mètres, distance à laquelle par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisie dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé part la lune, pleine en ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, cinquante mètres de diamètre et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD ECLAIR":
Les témoignages sur les "soucoupes" s'accumulent. Les détails concordent souvent sur les apparitions et disparitions des "engins lumineux". Aussi, n'est-il pas étonnant de voir les services militaires s'inquiéter... et des enfants affirment avoir parlé à un "Martien!"
Nous avons relaté, hier, l'apparition étonnante d'un disque de cinquante mètres de diamètre au-dessus de la foire de Metz.
En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux pourrait alors être expliqué par la présence d'un cumulus tourbillonnant, éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique sur la présence d'un objet rond qui aurait eu cinquante mètres de diamètre, et qui serait resté parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations, et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Gilbert Lelay, âgé de 13 ans, affirme avoir vu un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, près de Châteaubriant. Le garçonnet déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres cet engin, qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un homme, vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit une main sur l'épaule, tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière, qu'il fit claquer, et l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Le général Navereau, commandant de la 6me Région et Gouverneur Militaire de Metz a reçu hier matin le rapport du commandant Cottel, spécialiste des forces terrestres antiaériennes, au sujet du mystérieux engin qui, pendant trois heures, dimanche dernier, resta dans le faisceau d'un puissant projecteur de l'armée, en plein ciel de Metz.
Aucune information n'a été communiquée sur le contenu de ce rapport, mais on imagine avec quelle prudente sagacité le commandant Cottel a dû analyser un "phénomène" qui eut plusieurs dizaines de témoins.
L'Armée avait, en effet, installé un stand à la Foire-Exposition de Metz. C'est là que, dès la tombée de la nuit, un puissant projecteur fonctionnait sans arrêt, balayant le ciel de la ville.
Dimanche donc, vers 20 h. 10, le projecteur "accrocha" dans son faisceau un étrange globe immobile.
"On aurait dit une boule d'arbre de Noël", déclara par la suite le commandant Cottel.
Tout d'abord, on crût à la présence d'un ballon-sonde. Bientôt, une douzaine d'expert militaires entourèrent le commandant. Ils furent tous d'accord:
"Ce ne peut être un ballon sonde: son diamètre est de cinquante mètres au moins."
Toutes sortes d'hypothèses furent alors émises, les spécialistes n'osant trop avancer celle d'une soucoupe volante. On décida de nettoyer les glaces et même de changer les charbons du projecteur. Mais, quand on ralluma ce dernier, la "chose" était toujours là. Elle y demeura jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se résigna à éteindre le projecteur. Pendant ce temps, l'appareil radar qui n'avait cessé de balayer le ciel n'avait pas réussi à y détecter le mystérieux engin:
"La "chose", commenta un technicien, n'est sans doute pas métallique et c'est pourquoi le radar n'a pu la détecter".
Comme d'habitude, on ne saura rien avant longtemps.
De nombreux curieux qui s'étaient groupés autour du projecteur ont pu observer eux aussi la "boule d'arbre de Noël". Certains habitants du Faubourg de Sablon devaient affirmer le lendemain avoir constaté, eux aussi le phénomène.
Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu mardi soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 500 mètres du domicile de ses parents, au village de Ste-Marie-en-Erbray, près de Châteaubriand.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet, d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit la main sur l'épaule tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des éclairs violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pouvait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Ancel Hurle, ont pu voir, hier matin, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils situaient le point de départ du mystérieux engin. Là ils constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant 5 mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol, quatre empreintes paraissant avoir été laissées par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était recouverte de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
Deux habitants de Clamecy (Nièvre), MM. Henri Gallois et Louis Vigneron, marchands forains, ont déclaré avoir aperçu dans un pré, à proximité de Corbigny, un engin de forme cylindrique.
Ils déclarent qu'alors qu'ils étaient à une cinquantaine de mètres de l'appareil, ils ont ressenti une décharge électrique, tandis que le moteur de leur camion s'arrêtait et que les phares s'éteignaient. Lorsque l'appareil eut disparu, les phares de rallumèrent, mais ils durent remettre le moteur en marche.
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Metz, 13. -- Dans la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'Armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux.
Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur, commandant de la région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent n'a pas abouti. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 3.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair il permettrait peut-être de distinguer quelque chose.
Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages.
On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un engin rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
SUITE EN PAGE 8
(Suite de la première page)
Chateaubriand, 13. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu, hier soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie-en-Erbray, près de Chateaubriand.
L'enfant déclare être resté 10 minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme, vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait dit en français: "Regard- mis une main sur l'épaule, tan- de, [sic, mélange de lignes] mais ne touche pas". Il lui dis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Toulouse. -- Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Angel Hurle, ont pu voir, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils se situaient le point de départ du mystérieux engin. Là ils constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant trois mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol quatre empreintes paraissant avoir été faites par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était recouverts de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
Paris. -- Un "Martien" a enfin parlé à haute et intelligible voix! Gilbert Lelay, un garçonnet de 13 ans, a été l'heureux interlocuteur. Qu'on en juge par son récit fait aux gendarmes. "J'habite Sainte-Marie-en-Erbray (Loire-Inférieure). Lundi soir vers 22h30, j'étais sorti de chez mes parents lorsque, dans une prairie voisine, j'ai aperçu un engin phosphorescent qui avait la forme d'un cigare. Je l'ai observé pendant dix minutes".
"Tout à coup, un homme en est descendu, il était vêtu d'un complet et d'un chapeau gris et chaussé de bottes: il m'a déclaré en français: "Regarde mais ne touche pas". Il m'a mis une main sur l'épaule tandis que dans l'autre, il tenait une boule. Il monta dans l'appareil, il y avait plusieurs boutons multicolores comme sur les tableaux de bord des avions.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
LE professeur allemand Oberth, spécialiste des fusées, affirme que les Martiens ou Uranides sont "des plantes douées de raison". C'est possible. Mais si leurs apparitions se multiplient, ce sont les humains qui vont perdre la tête.
M. Olivier, ancien pilote d'aviation, a assisté, hier soir, dit-il, à l'atterrissage d'une soucoupe, dans un terrain vague, près de son domicile, rue des Sontaines, à Toulouse.
- C'était un engin sphérique, de couleur rougeâtre. II en est sorti une sorte de scaphandrier, de petite taille, avec une tête très grosse et des yeux énormes.
"Je l'ai vu ainsi, a-t-il ajouté, en dessinant à la craie sur sa porte le mystérieux visiteur. Il brillait comme du verre...
"Je n'y croyais pas, précise M. Perano, qui accompagnait M. Olivier, mais je l'ai vu comme je vous vois..."
Au bout d'une minute, le scaphandrier a regagné sa soucoupe qui a décollé sans bruit à la verticale et a rapidement disparu.
C'est à quelques kilomètres de Toulouse, aussi, à Léguevin, qu'un garagiste, M. Jean Marcy, a vu, dans un pré, un disque lumineux, de couleur jaune orange, qui a décollé à son approche.
A l'endroit où il s'était posé, il a découvert, sur l'herbe... deux feuillets de papier glacé, qu'il a remis à la gendarmerie. Les deux feuillets sont rédigés en KuocNu, dialecte annamite. On y lit les mots de Vietminh, Vietnam, prince Buu Loc. Il y est aussi question d'une arrivée à Marseille le 12 janvier 1954. Les deux feuillets paginés 9-10 et 59-60 paraissaient n'avoir pas séjourné longtemps sur l'herbe. Un traducteur va les examiner de plus près.
Tout cela est bien étrange. Beaucoup plus étrange que l'apparition, près de Châteaubriant (Loire-Inférieure) d'un Martien au chapeau mou et complet gris, descendu d'un cigare phosphorescent devant le petit Gilbert Lelay (13 ans) auquel il aurait déclaré, en français: "Regarde, mais ne touche pas..." Selon l'enfant, il tenait à la main "une boule qui lançait des feux violets" et remonta dans sa machine en claquant la portière. Autrefois, les moins de quinze ans se contentaient de voir des fées ou des fantômes.
Mais à Montluçon, un employé de la gare qui a largement dépassé l'âge où l'on croit aux contes de fées, affirme qu'il a vu un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poil. A moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Laugère n'a pas voulu en écouter davantage. Pendant qu'il allait chercher ses camarades, l'engin décolla et disparut.
[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":
Ca ressemblait à un cigare et ça brillait comme un vers luisant dans l'herbe en pleine nuit, dit le petit Gilbert Lelay, en mimant la longueur de l'engin aperçu par lui dans un pré. "J'étais à dix mètres de la chose et je n'osais pas m'approcher, mais il y avait un homme de taille moyenne à côté. Il était habillé de gris. Il avait des bottes aux pieds. Il avait l'air doux. Il s'était approché de moi. Il a ôté son chapeau il m'a gratté le front, il a mis la main sur mon épaule et m'a dit très gentiment: "Regarde, mais ne touche pas." Dans l'autre main il avait une boule qui lançait des feux violets. Alors il est remonté dans son appareil en riant et celui-ci s'est envolé.
[Ref. tsp1:] JOURNAL "THE STAR PRESS":
Paris (UP) -- Une épidémie de soucoupes volantes fait voir des hommes de Mars aux français.
L'autre soir, dans le village lorrain de Walscheid, une bande de jeunes terrifiés a foncé à la maison pour signaler que les hommes de Mars avaient atterri dans le jardin d'un villageois. La gente féminine s'est cachée dans l'église du village, espérant la protection Divine.
Les hommes ont attrapé des faux, des clubs et les quelques armes disponibles et ont marché contre les Martiens. Ils marchaient vers le jardin. Il y avait là les envahisseurs, de la moitié de la taille humaine, avec des têtes brillantes immobiles. Il s'est avéré qu'ils étaient des chrysanthèmes en grande floraison que le résident avait recouvert de tissus brillants contre le gel.
Lorsque la visite à grande échelle venue des zones extérieures a commencé, la soucoupe volante était le modèle standard. Depuis lors, des cigares lumineux, des poêles à frire, des disques, des melons et même des cloches ont sillonné le ciel français en nombre croissant.
Au cours de la semaine, les villageois de Momy (Basses-Pyrénees) ont pris les champs avec des armes improvisées pour faire face à une soucoupe volante fraîchement arrivée. Ils ont trouvé une citrouille creuse avec une bougie allumée à l'intérieur.
Deux nuits plus tôt, un agriculteur de la région de Bordeaux s'arrêta pour réparer sa voiture sur une route isolée et a échappé de peu à la mort quand un résident le confondit pour un envahisseur céleste et lui tira dessus les deux canons de son fusil.
Il y a dix jours, Gilbert Lelay a dit à ses parents à Chateaubriant qu'un petit martien était sorti d'un cigare volant et lui a donné volontiers l'autorisation de le regarder, mais l'a prévenu de ne pas le toucher.
Près de Toulouse, un mécanicien, Jean Martya, 43 ans, a informé la police qu'il a vu une soucoupe orange atterrir près de sa maison. Elle a rapidement filé dans la nuit, mais Marty a trouvé deux feuilles de papier sur le sol, recouvertes de marques cryptiques qui, nul ne pouvait le réfuter, pourraient être de la littérature martienne.
Le magazine hebdomadaire L'Express a offert une récompense de 10 000 000 de francs (28,570 $) à la première personne qui apporterait un véritable martien vivant à son bureau.
Le journal plus savant Le Monde, se lamentant de l'éruption des soucoupes volantes, a pleuré les jours de notre bien-aimé serpent de mer.
[Ref. cgt1:] BULLETIN "LA REVUE DES TRAVAILLEUSES":
Il y a de quoi rester bouche bée: rencontrer un Martien! A croire qu'ils se sont donné le même mot d'ordre, nos voisins (de planète): visite à la terre, mais où? Sur le petit bout que représente la France.
Pensez donc! Le Martien de l'employé de chemin de fer de Montluçon était couvert de poils... un seul mot prononcé: gas oil.
A l'Ambroix (Gard), ils étaient sept. On peut supposer que c'était une délégation se rendant au ministère du Travail pour de meilleurs salaires.
Il est possible de s'égarer quand on voyage en soucoupe, cigares, tonneaux, disques, boules de feu, champignons, cercles, entonnoirs et autres engins.
Près de Châteaubriand, il était vêtu d'un chapeau gris, chaussés de bottes et aurait déclaré en français: "Regarde. mais ne touche pas."
Messieurs et dames de Mars, ne soyez pas prétentieux. Si vous avez de quoi nous éberlués, nous aussi:
Ah! Rencontrer un Martien et l'ahurir!
[Ref. tbg1:] JOURNAL "THE BOSTON GLOBE":
Même Folie Que Pour la Chasse aux Sorcières
PARIS (Reuters) -- Les Français se sont lancés dans l'engouement pour les soucoupes volantes avec tout l'enthousiasme que leurs ancêtres médiévaux ont consacré à la chasse aux sorcières.
Il ne se passe pas un jour sans que la France entière ne parle de "soucoupes volantes", de "cigares volants", de "champignons volants" et de "cloches volantes" pilotées par des sorciers du XXe siècle.
Les villageois s'emparent de fusils de chasse et de fourches et s'en vont vaillamment à la rencontre de toute soucoupe signalée ayant atterri à proximité. La police passe des heures à suivre les signalements.
Les histoires de soucoupes volantes et des spéculations sur leur origine remplissent la presse nationale. Ils ont même chassé le sexe des premières pages de certains hebdomadaires populaires. On a offert une récompense de 1.000.000 francs (environ 2800 $) au lecteur qui enverrait la première photo authentique d'une soucoupe volante.
Le maire de Châteauneuf-du-Pape, village viticole de 1600 habitants, a décrété que toute soucoupe volante qui atterrirait dans son village serait mise en fourrière.
Les histoires de soucoupes volantes proviennent de tous les niveaux et âges de la population.
Quelques privilégiés affirment avoir vu les créatures qui pilotent les soucoupes au-dessus de la France. Ils conviennent généralement que les créatures, généralement considérées comme des Martiens, sont plus petites que les êtres humains et semblent très poilues. La plupart de ces créatures, si elles parlent, émettent des sons inintelligibles, mais certaines se sont faites comprendre en français et même en russe.
Gilbert Lafay, 13 ans, de Chateaubriant, a déclaré avoir vu dans un champ une soucoupe volante pilotée par un homme qui lui a parlé en français.
L'assistant boulanger Pierre Lucas de Loctudy a affirmé avoir rencontré un pilote de soucoupe volante de quatre pieds avec un visage ovale poilu et des yeux gros comme des oeufs de corbeau.
Un ouvrier, Louis Ujvari, a rencontré un pilote de soucoupe volante près d'Epinal qui parlait russe et lui a demandé à quelle distance il se trouvait de la frontière allemande.
Les soucoupes semblent généralement être pilotées par des mâles. Une exception a été signalée par un maître d'école, Mr. Martin, qui a dit avoir rencontré deux belles filles martiennes sur l'île d'Oloron [sic] au large des Côtes Atlantiques Françaises. Elles mesuraient environ quatre pieds et quatre pouces et portaient des casques, des gants et des bottes en cuir.
Les étranges visiteurs de l'espace seraient équipés de "pistolets à rayons" qui figent les témoins sur place avec un effet de choc électrique et immobilisent temporairement les moteurs des automobiles, mais aucun acte vraiment hostile de leur part n'a jusqu'à présent été signalé.
Les Français sont moins bien disposés envers leurs visiteurs non invités et certains accidents se sont produits lors de la chasse aux Martiens. A Sinceny, Jean Faisan a tiré deux coups de feu sur son voisin fermier, Maurice Ruan, qui réparait sa voiture une nuit, manquant de peu sa tête mais endommageant le radiateur.
Faisan a expliqué que lorsqu'il a vu un personnage illuminé par deux lampes, il pensait qu'il était en présence d'un "Martien réparant sa soucoupe volante". Il a couru chercher son fusil de chasse et a tiré.
Dans le village de Troussey, le ramasseur de betteraves à sucre Alexandre Ronneji, qui n'avait pas eu de coupe de cheveux depuis plusieurs mois, a été malmené par une foule qui l'a confondu avec un Martien poilu.
A Tain-l'Hermitage, dans le centre de la France, un vigneron a décidé que son voisin, Mr. Neyret, avait l'air "extraordinaire" dans le crépuscule et l'a attaqué sauvagement, le battant si sévèrement qu'une oreille a été arrachée. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il a découvert que Neyret n'était pas un Martien.
Les caricaturistes de presse et les farceurs ont fait leurs choux gras pendant toute l’affaire. Les journaux et les magazines hebdomadaires populaires remplissent leurs pages de dessins humoristiques sur les soucoupes.
Un travailleur d'un dépôt ferroviaire parisien a fait courir ses camarades à la chasse au Martien en mettant un casque de soudeur avec une lumière verte à l'intérieur.
Mais le roi des farces à la soucoupe a été un mineur à la retraite du village de Beuvry-Les-Bethunes, près de Lille, qui construisait des soucoupes volantes dans son jardin. Il a fait ses "soucoupes" en papier gris sur les principes du ballon à air chaud et mettait le feu à un chiffon imbibé de paraffine à la base. L'air chaud soulevait les "soucoupes", certaines de plus de neuf pieds de diamètre, et elles partaient au gré du vent en montrant les lumières orange et jaunes de leurs flammes.
La police l'a découvert après qu'une de ses "soucoupes" ait atterri près d'une meule de foin et l'ait presque incendiée.
Les tentatives pour expliquer les phénomènes de soucoupe ont varié de "l'hallucination de masse" à la suggestion qu'il s'agit de nouveaux avions expérimentaux construits sous forme de cigare qui peuvent décoller verticalement.
Une autre théorie est que, dans certaines conditions atmosphériques, le carburant d'échappement des avions à réaction se solidifie et peut former des formes de "soucoupes". On a dit que cela atteignait le sol sous la forme d'un matériau caoutchouteux qui se dissolvait au toucher. Un tel matériel aurait souvent été trouvé sur des sites d'atterrissage de soucoupes.
[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique que dans le commencement de novembre 1954, une rencontre avec des entités de soucoupe a été rapportée par Gilbert Lefay, âgé de 13 ans, de Chateaubriant. Il lui a été dit en français qu'il pouvait regarder mais pas toucher la soucoupe, une grande boule qui a rayonné une lumière pourpre.
[Ref. gbr1:] GRAY BARKER:
Gilbert Lefay [sic] de Châteaubriant, âgé de treize ans, a vu un homme de soucoupe avec un costume et un chapeau gris, portant des bottes et tenant une sorte de boule qui donnait de la lumière pourpre. Ce soucoupien, qui avait atterri dans un champ, parlait parfaitement le français au garçon. Le garçon était évidemment curieux de la chose dans la main de l'homme de l'espace, car il a été rapporté que le Soucoupien a dit, "Vous pouvez le regarder, mais ne touchez pas!".
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
L'auteur indique que dans le courant de l'après-midi du 16 octobre 1954, un engin s'était posé dans un pré à Sainte-Marie-d'Herblay en Seine-et-Oise, sous les yeux de Gilbert Lelay, 12 ans, qui a déclaré textuellement:
"Ça ressemblait à un cigare, et ça brillait comme un ver luisant en pleine nuit. J'étais à dix mètres de la chose et je n'osais pas m'approcher, mais il y avait un homme de taille moyenne à côté. Il était habillé de gris. Il avait des bottes aux pieds. Il avait l'air doux. Il s'était approché de moi. Il a ôté son chapeau; il s'est gratté le front, il a mis la main sur mon épaule et m'a dit gentiment: 'Regarde, mais ne touche pas!' Dans l'autre main, il avait une boule qui lançait des feux violets. Alors, il est remonté dans son appareil en riant et celui-ci s'est envolé."
Jimmy Guieu remarque que le témoignage un peu naïf peut paraître suspect, mais que le détail de la boule qui lance des feux violets lui paraît difficilement "inventable" pour un enfant de douze ans, puisque "divers témoins déclarent" que les occupants des soucoupes volantes tiennent dans la main une sorte de lampe, parfois fixée à la ceinture ou à la poitrine du pilote; Jimmy Guieu pense difficile de croire que l'enfant ait eu connaissance de ce détail.
Il indique que la seule chose qui "choque l'esprit 'raisonnable'" est que l'occupant ait parlé dans la langue Française. Mais il explique qu'ils ont pu apprendre la langue en captant nos émissions radiophoniques et en observant à l'aide de télévisionneurs spéciaux qu'il appelle "téléprojections"- nos livres, journaux, affiches, etc, ou la télépathie.
Il indique qu'il n'est pas question pour lui d'admettre intégralement les dernières affirmations de George Adamski dans son nouveau liver "Inside the Space Ships" mais qu'il n'est pas impossible que ces êtres puissent nous comprendre et que l'éventualité qu'il y ait des extraterrestres parmi nous qui nous ressemblent et nous étudient et nous contactent est "une éventualité fort plausible."
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
Aimé Michel place le lieu de l'observation noté "Erbray" et daté du 11 octobre 1954, sur une carte sensée montrer des alignements:
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
11 octobre [1954]
22 h 30: Erbray (6 km SSE.Châteaubriant--Loire-Atlantique): "cigare" au sol + être
Guy Quincy a entré le même cas une deuxième fois dans son catalogue avec date encore erronnée et lieu erronné:
16 octobre [1954]
après-midi: Sainte-Marie-d'Herblay (5 Km NNE.Maisons-Lafitte ?-- Seine-et-Oise): cigare lumineux atterrit + pilote gris parle garçon 12 ans (témoignage suspect ou confusion avec hélicoptère?)
[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:
16 octobre [1954]
après-midi: Sainte-Marie-d'Herlay(5 km NNE Maisons-Lafitte ?--Seine-et-Oise):cigare lumineux atterrit + pilote gris parle garçon 12 ans (témoignage suspect ou confusion avec hélicoptère?)
[... autres cas...]
[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:
Michel Carrouges indique que le 12 octobre 1954, à Saint-Marie-d'Herblay en Loire-Atlantique, le jeune Lelay, 13 ans, se trouve seul à 600 mètres de la maison de ses parents. C'est là que pendant 10 minutes, il regarde un engin en forme de "cigare phosphorescent qui se trouve dans un pré.
Carrouges indique que dans la dépêche de l'Agence France Presse (AFP) du 13 octobre relative à cet incident, le témoin se trouve à 10 mètres environs de l'engin.
Le récit dit que le pilote de cet engin a mis la main familièrement sur l'épaule du témoin, et lui a dit "regarde, mais ne touche pas." Carrouges note que la description du pilote, qui est un homme, est plutôt rassurante: il porte un chapeau gris, un complet et des bottes. Le seul détail insolite, note Carrouges, est qu'il tient à la main "une boule lançant des feux violets."
Au bout des dix minutes, dont Carrouges se demande à quoi elles ont été consacrées, le pilote remonte à bord et "fait claquer la portière." Le témoin a eu le temps de regarder à l'intérieur de l'engin: il y a "une sorte de tableau de bord avec des boutons multicolores."
L'engin s'est élevé lentement, a lancé des feux dans toutes les directions, a fait deux tours dans les airs et "disparaît subitement."
Carrouges note que le témoin a pu voir l'engin de près et pendant dix minutes, mais qu'in ne sait pas s'il a bien regardé. Notamment, "il n'y a pas d'indication infirmant ou confirmant la présence de pales; il n'y en a pas non plus sur le bruit."
[Ref. mcs2:] "MICHEL CARROUGES":
Discutant des durées d'observations du type "atterrissages", "Michel Carrouges" donne "Lelay" comme le nom d'un témoin d'une observation de 10 minutes.
[Ref. jve6:] JACQUES VALLEE:
12 Oct., 1954 | Erbray | France | un enfant de 13 ans | des nains tenant une boule ardente | 2 |
[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE:
En vérifiant les sources originales, nous avons également trouvé une erreur dans le catalogue de G. Quincy; l'observation de Ste Marie d'Herblay (16 octobre 1954) doit être éliminée, l'enfant nommé Gilbert Lelay est le témoin de l'affaire du 12 octobre à Erbray, et l'histoire est de façon certaine encore un canular.
[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:
Vallée commençait son article sur les occupants d'OVNIS en indiquant des cas qu'il éliminait de l'étude qu'il proposait:
A Herblay, il n'y a eu qu'un seul témoin, un enfant de douze ans.
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
309 | 001.31678 | 47.65500 | 11 | 10 | 1954 | 22 | 30 | 1 | ERBRAY-LOIRE ATL. | F | 011 | C** | 271 |
361 | -002.15721 | 48.98700 | 16 | 10 | 1954 | HERBLAY S+O | F | 011144 | G |
[Ref. fle:] FERNAND LAGARDE:
Fernand Lagarde croit démontrer que les observations de "Mystérieux Objets Célestes" se situent sur les failles géologique; dans une liste de cas pris dans le livre d'Aimé Michel [aml1], il note le cas "Erbray" comme n'étant pas situé sur une faille.
[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:
L'auteur indique que le 12 octobre 1954, à environ 22:30, à Sainte-Marie d'Herblay, sur la côte atlantique en France, Gilbert Lelay, 13 ans, se promenait à 800 mètres de la maison de ses parents quand il a vu une machine dans un enclos qu'il a décrit comme ressemblant à un cigare phosphorescent. Un homme vêtu d'un complet gris, de bottes et d'un chapeau gris se tenait près de l'objet.
L'homme a mis familièrement la main sur l'épaule de Gilbert et lui a dit en français: "Regarde, mais ne touche pas."
L'homme tenait dans l'autre main une boule émettant des rayons pourpres. Il grimpé dans l'engin peu après et s'y est enfermé en claquant la porte, mais Gilbert a eu le temps de voir une sorte de tableau de bord avec de nombreuses lumières de couleur.
L'engin s'est élevé à la verticale, a fait deux loopings en envoyant de la lumière dans toutes les directions, puis a disparu.
[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:
245) 12 octobre 1954, 22h30. Sainte-Marie-d'Herblay (France):
Gilbert Lelay (13 ans), vit un cigare phosphorescent dans un pré et un homme tout près, portant un costume gris, des bottes et un chapeau gris. Il tenait une sphère incandescente et dit à Gilbert, en français, de ne pas le toucher. Il retourna à l'intérieur de l'engin qui s'en alla en décrivant des boucles et s'évanouit. (Carrouges 103; Magonia).
[Ref. gep1:] GEPA - "PHENOMENES SPATIAUX":
No | DATE | LIEU DIV. TERRITORIALE. PAYS OU NATION |
TEMOINS | TYPES | SOURCES |
54 | 12.10.54 | Ste-Marie-d'Herblay, L. Atl., Fr. | Lelay | 1 V1 | 6.103/C245 |
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
N° de cas | Date | Heure | Localisation | Département | Nom témoin(s) |
---|---|---|---|---|---|
051 | 12/10/1954 | 22.30 | Sainte-Marie-d'Herblay. | 44 | Gilbert Lelay |
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
420 12 octobre 1954 22h30
ST MARIE D'HERBLAY (FRANCE) Gilbert Lelay (13 ans) a vu un cigare phosphorescent dans un pâturage et un homme à proximité portant un costume gris. Il tenait une sphère clignotante et a dit à Gilbert, en français, de ne pas y toucher. Il est entré dans l'engin, qui a volé en boucles et a disparu. (M254; Carrouges, 103; Magonia, 147)
[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:
Ce journaliste et auteur français indique que le 16 octobre 1954, à 16:00, le jeune Gilbert Lelay, 12 ans a vu se poser dans un pré à Sainte-Marie-d'Herblay dans le Val d'Oise un engin volant, qu'il a décrit ainsi à la presse:
"Ca ressemblait à un cigare et ça brillait comme un vers luisant en pleine nuit; j'étais alors à une dizaine de mètres de cette chose mais je n'osais pas m'en approcher. Il y avait un homme tout à côté, de taille moyenne, habillé de gris. Il avait des bottes aux pieds. Il avait l'air doux et s'est approché de moi. Il portait dans la main une boule qui lançait de petits éclairs violets. Il a ôté son chapeau et s'est gratté le front, puis il a mis l'autre main sur mon épaule et m'a dit gentiment: "regarde, mais ne touche pas." Alors, tout en riant, il est remonté dans son appareil et celui-ci s'est envolé."
Henri Durrant commente le cas en indiquant qu'il est peu vraisemblable qu'un enfant de 12 ans invente le détail de la boule tenue à la main et lançant des étincelles, mais que le cas n'est peut-être pas assez documenté ni probant. Il note que l'occupant de l'engin parle en français, repart sans se presser et agit calmement et amicalement.
[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":
Nous allons nous consacrer ici à une étude des différents équipements dont sont pourvus les «Martiens». Bien que des subtilités de classification soient possibles, nous nous miterons à deux cas extrêmes.
12/10/1954 Sainte Marie d'Herblay (Seine et Oise)
Ce jour-là, vers 10h30, le témoin, un jeune garçon âgé de 13 ans, Gilbert Lelay décou près de chez ses parents une étrange machine ressemblant à un cigare lumineux. A côté l'appareil se tenait un homme de taille moyenne, vêtu d'un complet gris; chaussé de bottes coiffé d'un chapeau gris. Le témoin s'approcha (très près car l'homme lui posa gentiment la main sur l'épaule en disant: «Regardes, mais ne touches pas ... »). L'homme tenait dans main gauche une boule émettant des rayons violets et pourpres, il regagna sa machine décolla à la verticale, effectua deux «loopings» et disparut. (J. Guieu; J. Giraud)
Cette observation d'un "Martien" de type A H [= d'apparence humaine] est tout à fait caractéristique, elle "classique" et, en outre, elle est excellente: proximité du témoin et bonnes conditions de visibilité. De toutes les observations effectuées concernant les "Martiens" d'apparence humaine, il est possible de dégager les points suivants: l'apparence humaine n'est pas limité à la morphologie du "Martien", elle s'étend aussi au costume. Le comportement de l'être est lui aussi humain (paroles, explications, poignées de mains, gestes amicaux, caresses des chiens...). Toute erreur d'interprétation est impossible en raison même de la proximité des témoins qui se trouvaient face à un "humain" par les apparences mais qui en fait était un "Martien" en raison même de la présence de la "Soucoupe Volante". En effet, s'il avait pas [sic] toujours eu cette dernière, de telles observations auraient pu être mises sur le compte de confusions avec des pilotes d'avions, d'hélicoptères ou de ballons dirigeables.
[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:
54-69 12 oct. 1954 2250 Sainte-Marie d'Herblay, France Type B
Gilbert Lelay, 13 ans, a vu dans un pâturage un "cigare phosphorescent" et un homme portant des vêtements gris, des bottes et un chapeau, qui a mis sa main sur l'épaule de Gilbert et lui a dit "Regarde, mais ne touche pas." Dans son autre main, il tenait une sphère émettant des rayons violets. Puis il monta à bord--G. a pu voir une console de contrôle avec des lumières colorées - et l'engin s'éleva verticalement.
Vallee a écrit à FSR que cette observation "devrait être ignorée: l'enfant Gilbert Lelay est le témoin dans l'affaire du 12 octobre à Erbray, et l'histoire est clairement un autre canular."
Enquêteur: Jacques Vallee
Sources: Vallee, Magonia, p. 147 FSR X-3, p. 22.
[Ref. bbr1:] JACQUES BARTHEL ET GERARD BRUCKER:
Les auteurs indiquent que dans la région de Chateaubriant, le jeune Gilbert Lelay a rencontré un personnage portant un complet veston, des bottines, un chapeau, et qui parlait français.
Ils indiquent qu'ils ont retrouvé le témoin et lui ont écrit deux fois et ont essayé de le joindre par téléphone à plusieurs reprises, mais "aucune réponse, rien de positif" et que de par la nature de ce qu'il avait décrit, l'idée qu'il l'aurait vraiment vu ne les a même pas effleurée, et que son comportement lors de leurs démarches les a conforté dans cette opinion. Ils saluent tout de même en lui l'inventeur du "Martien" en costume et chapeau, "élégance française oblige".
[Ref. fru1] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent qu'à Erbray en Loire-Atlantique, le 12 octobre 1954 à 22:30, un enfant de 13 ans, Gilbert Lelay, a observé à 600 mètres de son domicile un engin phosphorescent en forme de cigare posé dans une prairie. L'objet était à dix mètres de lui. Près de l'appareil se trouvait un homme vêtu d'un complet, d'un chapeau gris et de bottes. Il s'est approché de l'enfant, a ôté son chapeau, s'est gratté le front, a mis la main sur l'épaule de l'enfant et lui a dit: "Regarde, mais ne touche pas". Dans l'autre main il avait une boule lançant des feux violets. L'homme est remonté dans son engin en riant. L'engin a décollé à la verticale en lançant des feux dans toutes les directions, il a fait deux tours dans les airs et a disparu subitement.
Les sources sont données comme le cas 245 du catalogue Vallée; Michel Carrouges dans "Les Apparitions de Martiens" page 103; Jimmy Guieu dans "Black-Out sur les S.V." page 233; La Croix du 14 octobre 1954; Quincy.
[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET:
N° de la liste de J.C. Fumoux | N° du listing Francat | Localisation | Date | Classe | Crédibilité | Sources | Nombre de T |
---|---|---|---|---|---|---|---|
073 | 186 | Erbray | 12/10 | CE3 | Ni mais D | 2-p. 156 4 p. 85 |
1T |
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS - JOURNAL US INCONNU:
2 novembre 1954
Par Priscilla Buckley
PARIS, (UP). -- Une épidémie de soucoupes volante fait voir des hommes de Mars aux français.
L'autre soir dans le village Lorrain de Walscheid un groupe de jeunes terrifiés a foncé vers les maisons pour rapporter que les hommes de Mars avaient atterri dans le jardin d'un villageois. Les femmes se sont précipitées dans l'église, espérant la protection divine.
Les hommes ont pris des faux, des fourches, et les quelques armes à feu disponibles et ont marché sur le jardin. Là se tenaient les envahisseurs, de la moitié de la taille d'un homme, leurs têtes immobiles luisant.
Il s'est avéré que c'était de grosses chrysanthèmes que le villageois avait couvert de tissu brillant contre le gel.
Quand les visites d'outre espace de grande ampleur avaient commencé, le modèle était la soucoupe volante. Depuis lors, des cigares lumineux, des poêles à frire, disques, melons et même des cloches ont sillonné les cieux français en nombre croissant.
Dans la semaine les villageois de Momy (Basses-Pyrénées) ont couru avec leurs armes improvisées pour se confronter à une soucoupe volante fraîchement arrivée. Ils ont trouvé une citrouille creuse avec une bougie allumée à l'intérieur.
Deux nuits avant un fermier de la région de Bordeaux s'était arrêté pour réparer sa voiture sur une route solitaire, et a échappé de peu à la mort quand un habitant l'a pris pour un envahisseur céleste et a tiré les deux coups de son fusil vers lui.
Dix jours auparavant Gilbert Lelay a dit à ses parents à Chateaubriant qu'un petit martien était sorti d'un cigare volant et lui a de suite donné la permission de le regarder, mais lui interdisant de le toucher.
Près de Toulouse, un mécanicien, Jean Marty, 43 ans, a informé la police qu'il avait vu une soucoupe orange se poser près de son domicile. Elle a vite filé dans al nuit, mais Marty a trouvé deux feuilles de papier, couvertes de caractères sibyllins dont personne n'a pu nier que cela pourrait être de la littérature martienne.
Le magazine hebdomadaire express [L'Express] a offert une récompense de 10 million de francs (28.570$) à la première personne qui apporterait à leur bureaux un véritable martien vivant.
La journal plus académique Le Monde, se désolant de l'épidémie de soucoupes volantes, imprimait ses regrets de l'époque "de notre bon vieux serpent de mer."
[Ref. lgs2:] LOREN GROSS:
12 octobre. Sainte-Marie d'Herblay, France. (22h30)
- Le canular de Gilbert.
Dans la ville côtière atlantique de Sainte-Marie d'Herblay, vivait Gilbert Lelay, un garçon de treize ans, qui avait une imagination considérable. Le 12 octobre, ce jeune homme a dit aux autorités qu'il avait rencontré une étrange machine qui reposait dans un pâturage, une sorte de "cigare phosphorescent", et à côté de lui se trouvait un homme qui est venu vers Gilbert et a dit (en français on suppose) qu'il était permis d'observer mais de ne rien toucher. L'homme ne resta pas longtemps, mais avant de partir dans la machine, Gilbert remarqua que dans la main de l'homme, il y avait une sphère incandescente qui émettait des taches de lumière pourpre. Quand la porte de la machine en forme de cigare s'ouvrait et se refermait, Gilbert a pu jeter un coup d'oeil, a-t-il dit, sur une console couverte de lumières colorées.
Après des enquêtes, l'affirmation de Gilbert a été déterminée être fausse, mais cela n'a pas découragé le garçon qui a été associé à un autre faux rapport le 16 à Erbray. 114.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
62 - 12 octobre, 22h30, Erbray, Loire-Atlantique.
Mr. Gilbert Lelay, 13 ans à l'époque.
Le témoin réntre chez lui à bicyclette. Près des Garrelières, il aperçoit un objet bizarre posé dans un pré. Vu de côté, il est tout en longueur. Vu de face, il est rond. Le témoin franchit la clôture et s'approche à une dizaine de mètres de la chose. Sou¬dain, un homme apparaît devant lui, tape sur son épaule et lui dit en français avec l'accent breton: "Regardez, mais ne touchez pas". Il est grand, porte une veste et un pantalon, gris, ainsi qu'un chapeau gris foncé. Il est chaussé de bottes. Dans l'une de ses mains, il tient une boule qui lance des reflets violets d'une taille proche de celle d'une grosse pomme. Puis, l'homme se dirige vers l'objet, ouvre une sorte de porte, et la referme sur lui avec bruit. Le témoin put voir deux sièges de couleur rouge en face desquels se trouvaient de nombreux boutons de toutes les couleurs. Puis l'engin décolle à la verticale en projetant des gerbes de feu dans toutes les directions, mais dans le plus grand silence. Pendant qu'il s'élève, un cercle tourne à toute vitesse à sa partie inférieure. Arrivé à une cinquantaine de mètres de haut, l'objet tourne deux fois en rond (sic) et disparaît à très grande vitesse.
Sources locales : Ouest-France, Rennes, 14 octobre 1954, p. 9, article de J. Doucet, envoyé spécial, qui a interrogé l'enfant; Les Nouvelles de Bretagne et du Maine, Rennes, 14 octobre 1954, p. 1.
Nota: Figuet, p. 156, parle d'un homme qui a ôté son chapeau et s'est gratté le front, puis est remonté dans son engin en riant. Il n'y a rien de tout cela dans les deux versions provinciales auxquelles je me suis référé (D.O. 57).
[Ref. bhh1:] ROBERT E. BARTHOLOMEW ET GEORGE S. HOWARD:
Les auteurs indiquent que le 12 octobre 1954, à Sainte-Marie d'Herblay, France, à 22:30, Gilbert Lelay marchait, et a vu "un cigare phosphorescent" dans un pâturage et un homme en costume gris, bottes, et un chapeau gris au voisinage, tenant une sphère clignotante émettant les rayons pourpres une main. L'homme a mis la main sur l'épaule de Lelay et a dit en français: "regarde, mais ne touche pas." Il est alors retourné dans l'engin, qui avait des lumières colorées et ce qui a semblé être un pupitre de commande. La porte s'est fermée, l'objet est monté vers le haut, fait deux boucles, et a volé au loin tout en rayonnant de la lumière.
Les auteurs indiquent que la source est Jacques Vallee, Passport to Magonia, Chicago, Henry Regnery, 1969, page 147.
[Ref. fbn1:] FABRICE BONVIN:
Fabrice Bonvin note:
Cas n003: 12/10/1954, p. 156 (Erbray)
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4084: 1954/10/12 22:30 2 1:19:00 W 47:39:00 N 3333 WEU FRN LRA 8:5
ERBRAY,FR:GARCON:CGR/FLD:PSG dit REGQRDE mais NE TOUCHE PAS:PORTE S'OUVRE:/r217p197+/r30
RefN°197 WEINSTEIN, D: Coupures de presse françaises 1954 Page No. 80 : ROUTE+RAILS
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue Belge indique dans son catalogue que le 12 octobre 1954 en France à Erbray près de Châteaubriant en Loire Atlantique, mais le 16 octobre 1954 à Sainte Marie d'Herblay dans le Val d'Oise selon Quincy et d'autres, Gilbert Lelay, 12 ans, voit à 16:00, ou à 22:30, un engin volant se poser dans un pré, et raconte:
"Ça ressemblait à un cigare, et ça brillait comme un ver luisant en pleine nuit. J'étais à une dizaine de mètres et je n'osais pas m'approcher. Il y avait un homme tout à côté, habillé de gris. Il avait des bottes aux pieds. Il avait l'air doux et s'est approché de moi. Dans une main il portait une boule qui lançait de petits éclairs violets. Il a ôté son chapeau et s'est gratté le front, il a mis l'autre main sur mon épaule et m'a dit gentiment: "Regarde, mais ne touche pas. Alors, en riant il est remonté dans l'appareil et s'est envolé."
Elle indique que les sources sont Henry Durrant dans "Premières enquêtes sur les Humanoïdes ET", Laffont 1977 page 53,54 qui situe la date au 16 octobre; Vallée dans "Chronique des apparitions ET", Denoel, 1972, page 278 qui mentionne le 12 octobre, et M. Figuet / J.L. Ruchon dans "Ovni, premier dossier complet..." aux éditions Alain Lefeuvre, 1979, page 157.
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
155.
Lieu. Sainte-Marie d'Herblay France
Date: 12 octobre 1954
Heure: 2230
Gilbert Lelay, 13 ans, marchait dehors, à environ un demi mile loin de la maison de ses parents quand il a vu, dans un pâturage, une machine qu'il a décrite comme un "cigare phosphorescent." Près de l'objet était un homme portant un costume gris, des bottes et un chapeau gris sombre. Dans un geste familier, l'homme a mis sa main sur l'épaule de Gilbert et lui a dit en français: "regarde mais ne touches pas." Dans son autre main, l'homme tenait une sphère dont des rayons pourpres étaient émis. Sous peu, il a grimpé à bord de l'engin et a fermé la porte avec un bruit de claquement. Gilbert a eu le temps de [voir] quelque chose comme un pupitre de commande avec de nombreuses lumières colorées dessus. L'engin est monté verticalement, a fait quelques boucles tout en projetant de la lumière dans toutes les directions, et a disparu.
Humcat 1954-92
Source: Jacques Vallee
Type: B
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le 12 octobre 1954, à 22:30, Gilbert Lelay (13 ans), vit un cigare phosphorescent dans un pré et un homme tout près, portant un costume gris, des bottes et un chapeau gris. Il tenait une sphère incandescente et dit à Gilbert, en français, de ne pas le toucher. Il retourna à l'intérieur de l'engin qui s'en alla en décrivant des boucles et s'évanouit.
Jérôme Beau indique que la source est "Carrouges, M. 103"
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans la Loire Atlantique à Erbray le 12 octobre 1954 à 22:30, "Un enfant observe à 600 mètres de son domicile un engin phosphorescent en forme de cigare posé dans une prairie. L'objet est à dix mètres du témoin. Près de l'appareil se trouve un homme vétu d'un complet, d'un chapeau gris et de bottes. Il s'approche de l'enfant, ôte son chapeau, se gratte le front, met la main sur l'épaule de l'enfant et lui dit "regardes, mais ne touches pas". Dans l'autre main il avait une boule lançant des feux violets. L'homme remonte dans son engin en riant. Ce dernier décolle à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fait deux tours dans les airs et disparait subitement."
La source est notée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 11 octobre 1954 pendant la journée il y avait eu une observation à Erbray, France.
"On a vu un objet qui a eu un aspect et une performance au-delà des possibilités des aéronefs terrestres connus. On a observé un objet non identifiable à courte distance."
La source est indiquée comme "Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958."
[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 16 octobre 1954 à 21:30 à Ste Marie D'Herblay, France, "Langage inintelligible", et "Rencontre rapprochée avec un engin non identifié et des occupants humanoïdes. Un objet a été observé par un témoin masculin de 12 ans à un aéroport (Lelay)."
Les sources sont notées "Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01)."
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON:
12 octobre 1954. 2230hrs.
ERBRAY (LOIRE-ATLANTIQUE : FRANCE)
Gilbert Lelay (13 ans) se promenait près de la Ferme Ste Marie, à environ 800m de sa maison quand il a rencontré un objet en forme de cigare phosphorescent dans un pâturage. Debout près de cet objet il y avait un homme dans un costume gris, des bottes et un chapeau. L'homme posa sa main sur l'épaule de Gilbert et dit: "Regarde, mais ne touche pas". Dans son autre main de l'étranger a tenu une sphère, qui a émis les rayons pourpres. Peu de temps après, il a grimpé à bord de l'objet, en fermant une porte avec un claquement, mais pas avant que Gilbert n'ait eu le temps de voir quelque chose comme un panneau de contrôle avec de nombreuses lumières clignotantes. L'objet est monté verticalement, a fait quelques boucles, jetant de la lumière dans toutes les directions avant de disparaître.
Vallee 1969, p.147 and cas 254 citant Carrouges 1964 p 103.
Lieu corrigé à l'aide de Google.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: Sainte-Marie d’Herblay France
Date: 12 octobre 1954
Heure: 2230
Gilbert Lelay 13 ans marchait dehors, à un demi-mile de la maison de sa mère quand il a vu, dans un pâturage, une machine qu'il a décrit comme un "cigare phosphorescent." Près de l'objet il y avait un homme vêtu d'un costume gris, de bottes et d'un chapeau gris. Dans un geste familier, l'homme a mis sa main sur l'épaule de Gilbert et lui a dit en français: "Regarde, mais ne touche pas." Dans son autre main, l'homme tenait une sphère à partir de laquelle des rayons violets étaient émise. Peu de temps après, il monta à bord de l'engin et ferma la porte avec un claquement. Gilbert a eu le temps de voir quelque chose comme une console de commande avec de nombreuses lumières colorées dessus. L'engin s'est élevé à la verticale, a fait quelques boucles tout en jetant de la lumière dans toutes les directions, et disparut.
Source: Jacques Vallee 245
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*12 oct. 1954 - A 22h30 Gilbert Lelay, 13 ans, a vu un OVNI en forme de cigare phosphorescent dans un pâturage et un homme debout près de lui, vêtu d'un costume gris, de bottes et un chapeau gris. Il a tenu une sphère clignotante et a dit Gilbert en français de ne pas y toucher. Il retourna à l'intérieur de l'engin, qui a volé en boucles, puis a disparu. (Sources: Michel Carrouges, Les Apparitions de Martiens, p. 103; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 226, cas n° 245).
[Ref. ap1:] BLOG "ACTIVITE PARANORMALE":
Le 16 octobre 1954, aux environs de 16 heures, un garçon de 12 ans a sûrement vécu l’expérience la plus incroyable de sa jeune existence; après avoir vu un OVNI atterrir non loin de lui, l’un de ses visiteurs lui a adressé la parole...
Toute cette histoire s’est déroulée dans la commune de Sainte-Marie d’Herblay, située dans le département de Val d’Oise, près de Paris. Gilbert Lelay, le seul témoin de cette scène, vit juste à quelques mètres de là un engin volant, qui ne ressemblait à rien de connu, se poser. De ce vaisseau spatial, un humanoïde, ressemblant a priori aux terriens, est descendu. Le jeune homme, abasourdi, n’a pas pu comprendre la raison de cette visite intergalactique.
Témoignage :
« Ça ressemblait à un cigare et ça brillait comme brille un ver luisant en pleine nuit; j'étais alors à une dizaine de mètres de cette chose mais je n'osais m'en approcher. Il y avait un homme tout à côté, de taille moyenne, habillé de gris. Il avait des bottes aux pieds. Il avait l'air doux et s'est approché de moi. Il portait dans une main une boule qui lançait de petits éclairs violets. Il a ôté son chapeau et s'est gratté le front, puis il a mis l'autre main sur mon épaule et m'a dit gentiment : 'Regarde, mais ne touche pas.' Alors, tout en riant, il est remonté dans son appareil et celui-ci s'est envolé. »
Source
http://ufolibraryorbsresearchnetwork.blog4ever.com, 16 mars 2014
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type à Erbray, en Loire-Atlantique, le 9 octobre 1954 à 22:30.:
Mr. Gilbert Lelay, 13 ans, rentrait chez lui à bicyclette lorsqu'arrivé près des Garrelières, il a aperçu sur sa gauche un objet bizarre posé dans un pré. L'objet ressemblait à une boule de feu posée sur l'herbe. Vue de face, elle est toute en longueur, vue de côté, elle était toute ronde.
Le témoin a franchi la clôture et s'est approché à une dizaine de mètres de la "boule" quand un "bonhomme" est evnu à lui, lui a mis la main sur l'épaule et lui a dit en français avec l'accent breton: "Regardez, mais ne touchez pas".
Le bonhomme était grand, portant une veste et un pantalon gris, un chapeau gris foncé, Il était chaussé de bottes. Dans l'une de ses mains, il tenait une boule qui lançait des reflets violets d'une taille proche de celle d'une grosse pomme.
Puis il s'est dirigé vers l'objet, a ouvert une sorte de porte, et l'a refermée sur lui avec bruit. Le témoin a pu voir deux sièges de couleur liège en face desquels se trouvaient de nombreux boutons de toutes les couleurs. Puis l'engin a décollé à la verticale en projetant des gerbes de feu dans toutes les directions, mais dans le plus grand silence.
Pendant qu'il s'élevait, un cercle tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure. Arrivé à une cinquantaine de mètres de hauteur, l'objet a tourné deux fois sur lui-même avant de disparaître à très grande vitesse.
Julien Gonzalez fait remarquer que la plupart des ufologues ont daté le cas au 12 octobre, comme M. Carrouges, J. Vallée, M. Figuet, J. Sider ou du 16 octobre comme J. Guieu, H. Durrant; mais que la bonne date est forcément le 9 octobre puisque dans l'article paru dans Ouest-France le 1.4 octobre 1954, le témoin a commencé son récit par "c'était samedi soir".
Il donne comme sources Ouest-France (Rennes) du 14 octobre 1954; Les Nouvelles de Bretagne et du Maine du 14 octobre 1954; Radar du 24 octobre 1954; Jimmy Guieu, "Black-Out sur les Soucoupes Volantes", page 195; Michel Carrouges, "Les apparitions de Martiens", page 103; Jacques Vallée, "Chroniques des Apparitions extraterrestres", pages 215-216; Henry Durrant, "Premières enquêtes sur les humanoïdes extraterrestres, page 53 ; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, "OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France", pages 156-157; Jean Sider, "Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste, pages 197-198.
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 16 fois au lieu d'une:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541011 | 11.10.1954 | Erbray | France | Fin de jour | CE I | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Erbray | France | 22.30 | ||||||
19541012 | 12.10.1954 | Erbray | France | 22.30 | CE I | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Erbray | France | 22.30 | CE I | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | Après-midi | DD | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541012 | 12.10.1954 | Ste Marie Herblay | France | 22.30 | RR III | |||||
19541016 | 16.10.1954 | Herblay | France | |||||||
19541016 | 16.10.1954 | Sainte-Marie-d´Herblay | France | |||||||
19541016 | 16.10.1954 | St Marie. | France | Après-midi | RR III |
[Ref. prn3:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
9 octobre 1954. 2230hrs.
LES GARRELIERES près de EBRAY [sic] (LOIRE ATLANTIQUE : FRANCE)
Gilbert Lelay (13 ans) rentrait chez ses parents à vélo suivant la voiture de ses parents après une visite chez son oncle, quand il a vu un objet ardent sur le sol dans un pré près de la route. Vu de l'avant il apparaissait être en forme de cigare, depuis le côté, rond. Gilbert a marché jusqu'à 10m de l'objet, sur quoi un grand individu portant une tenue grise avec un chapeau gris sombre, et des bottes a émergé. L'être came up to Gilbert, a soulevé sont chapeau et a gratté sa tête, a mis sa main sur l'épaule de Gilbert puis lui a dit avec un accent Breton, qu'il pouvait regarder la machine ne ne pas la toucher. Dans sa main l'étranger tenait une boule qui lançait des éclairs violets. L'être a ensuite ouvert une porte de l'engin, lui révélant deux sièges rouges, en face desquels il y avait des boutons multicolores. L'homme a ensuite dit quelque chose que Gilbert n'a pas pu comprendre et a claqué la porte. Des flammes sont sorties de l'objet dans toutes les directions et il a décollé verticalement et silencieusement, avec une sorte de cercle en rotation sur sa partie basse. L'objet a ensuite décrit deux boucles et a filé au loin. Gilbert a été tellement effrayé qu'il a à peine pu pédaler jusqu'à chez lui ou parler. Quand il leur a dit ce qui s'était passé, ses parents se sont moqués de lui.
Note: La référence de source "Gross URECAT" est mon dossier tel qu'il apparaît dans mon catalogue des RR3 URECAT; le contenu du dossier est sensiblement le même que pour le dossier de mon catalogue France 1954.
Il y a un problème de date chez tous les auteurs ufologues:
Quincy et Durrant situent le cas le 16 octobre, les autres sources situent le cas le 12 octobre. J'ai parié que "16" provient d'une confusion avec "16 heures." Le cas ne peut pas date du 16 puisqu'il est rapporté par l'AFP le 13.
La seule trace d'une date correcte est celle donnée par le jeune témoin lui-même dans le journal Ouest-France: il indique que c'était "samedi", cela devait donc être le samedi 9 octobre.
Il avait semblé y avoir un problème d'heure:
Initialement, j'avais noté que plupart des auteurs situent l'heure à 22:00, d'autres à 16:00. J'ai fait le pari qu'un enfant de 12 ans a peu de chances de se trouver dehors à 22:00 et que l'heure juste est peut-être 16:00, mais que cela est également incertain.
Par la suite, en obtenant l'article du journal Ouest-France, le mystère a été résolu: le garçon revenait de chez un oncle en suivant en bicyclette la voiture de ses parents. L'heure tardive n'a donc plus rien d'incongru.
Il y a un problème de lieu en une source:
Toutes les sources donnent le lieu comme étant Sainte-Marie d'Herblay dans le Val d'Oise, sauf Figuet et Ruchon qui semblent selon un court résumé du cas le situer comme étant Erbray près de Châteaubriant dans la Loire Atlantique.
Or, Erbray près de Châteaubriant dans la Loire Atlantique existe bel et bien, tandis qu'il n'y a pas de Sainte-Marie d'Herblay en Val d'Oise. Il y eut bien une seigneurie d'Herblay, une commune d'Herblay, et des écoles ou églises nommées Sainte-Marie, mais il ne semble pas y avoir à proprement parler de commune nommée Sainte-Marie d'Herblay là. J'ai donc fait le pari que le lieu réel est celui indiqué par Figuet et Ruchon.
De toute évidence, Durrant a eu bien raison de noter que le cas pourrait être mal documenté.
Canular, racontar d'enfant, ou hélicoptère.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Erbray, Loire-Atlantique, Chateaubriant, Sainte-Marie d'Herblay, Seine-et-Oise, Gilbert Lelay, cigare, phosphorescent, pré, homme, occupant, gris, bottes, chapeau, sphère, incandescente, manoeuvres
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 13 avril 2003 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 8 mars 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Addition [uda2]. |
1.1 | Patrick Gross | 29 décembre 2009 | Addition [uda2]. |
1.2 | Patrick Gross | 23 mars 2010 | Addition [vmr1]. |
1.3 | Patrick Gross | 30 mai 2010 | Addition [lae1]. |
1.4 | Patrick Gross | 28 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.5 | Patrick Gross | 14 août 2013 | Addition [prn2]. |
1.6 | Patrick Gross | 26 septembre 2014 | Additions [ads1], [tai1]. |
1.7 | Patrick Gross | 10 octobre 2014 | Additions [rdr1], [gep1], [nip1], [ap1], Résumé. |
1.8 | Patrick Gross | 21 novembre 2016 | Additions [ler1], [ubk1]. |
1.9 | Patrick Gross | 25 novembre 2016 | Addition [lgs1]. |
2.0 | Patrick Gross | 21 décembre 2016 | Addition [lgs2]. |
2.1 | Patrick Gross | 12 janvier 2017 | Addition [gbr1]. |
2.2 | Patrick Gross | 7 février 2017 | Additions [jve7], [jgz1]. |
2.3 | Patrick Gross | 18 septembre 2017 | Addition [tsp1]. |
2.4 | Patrick Gross | 27 janvier 2020 | Additions [cpd1], [tbg1], [prn1], [lhh1], [prn2]. |
2.5 | Patrick Gross | 24 février 2020 | Addition [ppe1]. |
2.6 | Patrick Gross | 6 avril 2020 | Addition [ner1]. |
2.7 | Patrick Gross | 30 avril 2020 | Addition [nmn1]. |
2.8 | Patrick Gross | 1 juillet 2020 | Addition [jpc1]. |
2.9 | Patrick Gross | 17 janvier 2021 | Addition [lcx1]. |
3.0 | Patrick Gross | 6 mars 2021 | Additions [cgt1], [mcs1], [fle1], [mft2], [agd1]. |
3.1 | Patrick Gross | 4 septembre 2021 | Additions [mcs2], [tbw1]. |
3.2 | Patrick Gross | 29 novembre 2021 | Addition [jve8]. |
3.3 | Patrick Gross | 7 mai 2022 | Addition [gqy2]. |
3.4 | Patrick Gross | 23 juin 2022 | Addition [jve6]. |
3.5 | Patrick Gross | 27 juin 2022 | Addition [jsr1]. |
3.6 | Patrick Gross | 10 juillet 2022 | Addition [gab1]. |