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Référence pour ce cas: 10-oct-54-Metz.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. afp1:] AGENCE FRANCE PRESSE:
Paris, 13 oct. (AFP) -- Des observations de soucoupes volantes et de cigares ont été de nouveau rapportés aujourd'hui de certains points de la France et de l'Europe. Les enquêtes sur des rapports précédents sont également en cours.
Les autorités militaires continuent leur recherche sur la soucoupe qui est apparue dans le faisceau d'un projecteur installé à la Foire-Exposition de Metz. Les opérateurs de projecteur ont vu, à une distance estimée à 10 km, un cercle lumineux qui est demeuré immobile pendant plusieurs heures. Cependant, les opérateurs de radar, qui ont été alertés, n'ont pas pu détecter quoi que ce soit. Les autorités militaires étudient la possibilité qu'un certain phénomène météorologique particulier ait pu avoir été responsable.
Près de la localité de Chateaubriant, au centre de la France, un garçon âgé de treize ans prétend avoir vu une machine phosphorescente en forme de cigare à seulement une douzaine mètres de loin. Un passager, habillé d'un costume et d'un chapeau gris, et portant des bottes, lui a censément dit "Regarde, mais ne touche pas." On dit que l'homme est de nouveau monté dans le cigare volant, qui a décollé verticalement.
D'autre part, l'Anatolie [région de la Turquie] n'avait pas jusqu'ici eu le privilège de voir des soucoupes volantes au-dessus de son territoire. Un rapport provenant d'Ankara [la capitale] indique que ce manque est maintenant comblé. Plusieurs personnes vivant dans le quart d'Ulus [banlieue] d'Ankara ont vu, vers midi, un objet qui est demeuré immobile au-dessus d'elles un long moment. Soudainement, il s'est écarté à une grande vitesse, et a disparu.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
Pendant la foire-exposition de Metz, le stand de l'armée a installé, pour les visiteurs, un appareil radar et un puissant projecteur qui fonctionne sans arrêt dès la nuit tombée. Dimanche, vers 20 h. 10, le projecteur repéra, dans son faisceau, la présence d'un globe immobile en plein ciel: "On aurait dit une boule d'arbre de Noel", a déclaré le chef du poste radar, le commandant Cotel, qu'entourèrent bientôt une quinzaine de spécialistes militaires.
On crut d'abord à la présence d'un ballon-sonde, puis toutes sortes de suppositions furent émises. Les servants du projecteur, d'abord incrédules, nettoyèrent les glaces puis changèrent même les charbons de l'appareil. Mais aussitôt rallumé, le projecteur retrouva le globe lumineux dont l'altitude fut évaluée à plus de 10.000 mètres. Ce globe avait un diamètre de 50 mètres et resta visible pendant trois heures. Il fut impossible, au radar, de détecter l'engin mystérieux, celui-ci n'étant pas sensibles aux ondes métalliques. Enfin, à 23 h. 00, le globe étrange se déplaça vers l'est et disparut. Le général gouverneur de Metz a demandé un rapport complet au commandant Cottel.
Près d'Albi, un agent technique d'une société exposant aux arts ménagers de Toulouse, M. Jean-Pierre Mitto, rentrait chez lui la journée terminée. Soudain, il aperçut dans le faisceau de ses phares, et les deux parents qui l'accompagnaient l'affirment également, de petits personnages qui traversaient la route. Il stoppa aussitôt et vit s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ montant à la verticale.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron n'hésite pas à associer son nom à une aventure invraisemblable. M. Martin se promenait dans l'île lorsqu'il rencontra de jolies "Martiennes", mesurant environ 1 m. 70, bottées, gantées et casqués de cuir. Les deux "Martiennes" se saisirirent du stylo de M. Martin et tracèrent des signes incompréhensible sur son carnet, en essayant de se faire comprendre.
L'instituteur conserve précieusement le manuscrit.
A Riom, des gardiens de la paix qui effectuaient une ronde aperçurent dans le ciel un cigare qui remontait vers le nord. Trois boules de feu se détachèrent et éclairèrent quelques instants une partie du ciel. Des phénomènes semblables ont été perçues à Bompas, dans les Pyrénées-Orientales, à Quimper (Finistère), à Limoges, à Fontainebleau, à Melun et Mulhouse tandis qu'à Moncourt (Meurthe-et-Moselle) les habitants d'une ferme furent éblouis par une lumière aveuglante traversant leur persiennes. La lumière disparut verticalement.
[Ref. ner2:] JOURNAL "NORD ECLAIR":
Les témoignages sur les "soucoupes" s'accumulent. Les détails concordent souvent sur les apparitions et disparitions des "engins lumineux". Aussi, n'est-il pas étonnant de voir les services militaires s'inquiéter... et des enfants affirment avoir parlé à un "Martien!"
Nous avons relaté, hier, l'apparition étonnante d'un disque de cinquante mètres de diamètre au-dessus de la foire de Metz.
En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux pourrait alors être expliqué par la présence d'un cumulus tourbillonnant, éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique sur la présence d'un objet rond qui aurait eu cinquante mètres de diamètre, et qui serait resté parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations, et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Gilbert Lelay, âgé de 13 ans, affirme avoir vu un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, près de Châteaubriant. Le garçonnet déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres cet engin, qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un homme, vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit une main sur l'épaule, tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière, qu'il fit claquer, et l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
[Ref. fso1:] JOURNAL "FRANCE-SOIR":
(De notre envoyé spécial Henri PIGNOLET)
METZ, 13 octobre (par téléphone).
Le gouverneur militaire de Metz, général Navereau, commandant la 6e région, attend ce matin le rapport du commandant Cottel, spécialiste des forces terrestres antiaériennes, sur la présence, dimanche dernier, dans le ciel de la ville, d'un mystérieux engin qui pendant trois heures resta le soir dans le faisceau d'un puissant projecteur de l'armée.
Ce rapport, on imagine avec quels mots et quelle prudence le commandant des F.T.A.A. l'a rédigé. Le commandant Cottel dirigeait le poste de radar installé au stand de l'armée à la foire commerciale de Metz qui vient de fermer ses portes. La station disposait d'un puissant projecteur qui, pendant toute la durée de la foire, balayait le ciel de la ville. Une dizaine d'hommes se trouvaient autour de l'appareil lorsque, dimanche soir, le rayon lumineux s'immobilisa soudain sur un globe immobile en plein ciel, "scintillant, aurait affirmé le commandant, comme une boule d'arbre de Noël."
Le rayon était à la verticale. La "chose" semblait se trouver à 16.000 mètres. C'est du moins ce qu'affirment les connaisseurs. On ne s'affola pas, il faut le dire.
- C'est un ballon-sonde, avança un des servants du projecteur...
- Impossible, "ça" doit avoir cinquante mètres de diamètre.
Tout le monde en convint.
Mais alors?
Alors, comme on ne voulait pas croire aux soucoupes volantes, on décida de nettoyer les glaces et même de changer les charbons du projecteur. Lorsqu'on ralluma celui-ci, le ballon était toujours là.
Les curieux, qui s'étaient groupés autour du projecteur, virent, eux aussi, "la boule de l'arbre de Noël". Ils la virent jusqu'au moment où, vers 22 heures on se résigna à éteindre le projecteur. Ils ne furent pas seuls d'ailleurs, puisque des habitants du faubourg de Sablon devaient, le lendemain, eux aussi, affirmer avoir constaté le phénomène.
Le radar, cependant, dont le pinceau, sans cesse, avait balayé l'espace, n'avait rien accroché.
- La "chose", expliqua un technicien, n'est pas métallique. Elle n'est pas décelable au radar.
Avant-hier, la foire de Metz, qui avait reçu plus de 800.000 visiteurs, fermait ses portes. Plus de projecteur, plus de radar, plus de sphère mystérieuse. Il ne restait que le témoignage d'une quinzaine de personnes, des servants du projecteur, d'un officier du service géographique de l'armée et du commandant Cottel, dont le rapport, qu'on attend au palais du gouverneur militaire avec l'impatience... et la curiosité que l'on devine, fixera ce point de l'histoire des soucoupes volantes.
[Ref. lae1:] JOURNAL "L'ALSACE":
Metz, 13 octobre. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel Messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas abouti[e]. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'Armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. en effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose.
Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence, à une grande altitude, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond, qui aurait eu, a-t-on estimé, cinquante mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'il seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Châteaubriant, 13 oct. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu hier soir, vers 22 h 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelques 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie-en-Erbray, près de Châteaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit une main sur l'épaule tandis que, de l'autre, il tenait un boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une porte qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Vienne, 13 oct. -- M. Harald Kreutzberg, le Serge Lifar autrichien, habitant Seefeld, au Tyrol, a observé alors qu'il se trouvait dans son jardin, une soucoupe volante qui a survolé la petite ville pendant quelques secondes avant de se diriger vers le nord et de disparaître derrière des montagnes.
Quelques habitants de Seefeld ont également observé le phénomène et ont tenté vainement de photographier l'engin mystérieux.
[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL":
Le gouverneur militaire de Metz étudie le rapport du commandant qui a observé le mystérieux engin
Metz (A.C.P.)
Le général Navereau, commandant de la 6me Région, et gouverneur de Metz, a reçu hier matin le rapport du commandant Cottel, spécialiste des forces terrestres antiaériennes, au sujet du mystérieux engin qui, pendant trois heures dimanche dernier, resta dans le faisceau d'un puissant projecteur de l'armée, en plein ciel de Metz.
Aucune information n'a été communiquée sur le contenu de ce rapport, mais on imagine avec quelle prudente sagacité le commandant Cottel a du analyser un "phénomène" qui eut plusieurs dizaines de témoins.
L'armée avait, en effet, installé un stand à la Foire-Exposition de Metz. C'est là que, à la tombée de la nuit, un puissant projecteur fonctionnait sans arrêt, balayant [ligne illisible] projecteur "accrocha" dans son faisceau un étrange globe, immobile:
"On aurait dit une boule d'arbre de Noël", déclara par la suite le commandant Cottel.
Tout d'abord, on crut à la présence d'un ballon-sonde. Bientôt, une douzaine d'experts militaires entourèrent le commandant. Ils furent tous d'accord:
"Ce ne peut être un ballon-sonde: son diamètre est de cinquante mètres au moins".
Toutes sortes d'hypothèses furent alors émises, les spécialistes n'osant trop avancer celle d'une soucoupe volante. On décida de nettoyer les glaces et même de changer les charbons du projecteur. Mais quand on ralluma ce dernier, la "chose" était toujours là. Elle y demeura jusqu'à 23 h., heure à laquelle on se résigna à éteindre le projecteur. Pendant ce temps, l'appareil radar, qui n'avait pas cessé de balayer le ciel, n'avait pas réussi à y déceler le mystérieux engin.
"La "chose", commenta un technicien, n'est sans doute pas métallique est c'est pourquoi le radar n'a pu la détecter".
De nombreux curieux qui s'étaient groupés autour du projecteur ont pu observer eux aussi la "boule d'arbre de Noël". Certains habitants du faubourg de Sablon devaient affirmer le lendemain, avoir constaté eux aussi, le phénomène.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Le général Navereau, commandant de la 6me Région et Gouverneur Militaire de Metz a reçu hier matin le rapport du commandant Cottel, spécialiste des forces terrestres antiaériennes, au sujet du mystérieux engin qui, pendant trois heures, dimanche dernier, resta dans le faisceau d'un puissant projecteur de l'armée, en plein ciel de Metz.
Aucune information n'a été communiquée sur le contenu de ce rapport, mais on imagine avec quelle prudente sagacité le commandant Cottel a dû analyser un "phénomène" qui eut plusieurs dizaines de témoins.
L'Armée avait, en effet, installé un stand à la Foire-Exposition de Metz. C'est là que, dès la tombée de la nuit, un puissant projecteur fonctionnait sans arrêt, balayant le ciel de la ville.
Dimanche donc, vers 20 h. 10, le projecteur "accrocha" dans son faisceau un étrange globe immobile.
"On aurait dit une boule d'arbre de Noël", déclara par la suite le commandant Cottel.
Tout d'abord, on crût à la présence d'un ballon-sonde. Bientôt, une douzaine d'expert militaires entourèrent le commandant. Ils furent tous d'accord:
"Ce ne peut être un ballon sonde: son diamètre est de cinquante mètres au moins."
Toutes sortes d'hypothèses furent alors émises, les spécialistes n'osant trop avancer celle d'une soucoupe volante. On décida de nettoyer les glaces et même de changer les charbons du projecteur. Mais, quand on ralluma ce dernier, la "chose" était toujours là. Elle y demeura jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se résigna à éteindre le projecteur. Pendant ce temps, l'appareil radar qui n'avait cessé de balayer le ciel n'avait pas réussi à y détecter le mystérieux engin:
"La "chose", commenta un technicien, n'est sans doute pas métallique et c'est pourquoi le radar n'a pu la détecter".
Comme d'habitude, on ne saura rien avant longtemps.
De nombreux curieux qui s'étaient groupés autour du projecteur ont pu observer eux aussi la "boule d'arbre de Noël". Certains habitants du Faubourg de Sablon devaient affirmer le lendemain avoir constaté, eux aussi le phénomène.
Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu mardi soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 500 mètres du domicile de ses parents, au village de Ste-Marie-en-Erbray, près de Châteaubriand.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet, d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "Regarde, mais ne touche pas". Il lui mit la main sur l'épaule tandis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des éclairs violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pouvait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Ancel Hurle, ont pu voir, hier matin, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils situaient le point de départ du mystérieux engin. Là ils constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant 5 mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol, quatre empreintes paraissant avoir été laissées par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était recouverte de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
Deux habitants de Clamecy (Nièvre), MM. Henri Gallois et Louis Vigneron, marchands forains, ont déclaré avoir aperçu dans un pré, à proximité de Corbigny, un engin de forme cylindrique.
Ils déclarent qu'alors qu'ils étaient à une cinquantaine de mètres de l'appareil, ils ont ressenti une décharge électrique, tandis que le moteur de leur camion s'arrêtait et que les phares s'éteignaient. Lorsque l'appareil eut disparu, les phares de rallumèrent, mais ils durent remettre le moteur en marche.
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Metz, 13. -- Dans la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'Armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux.
Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur, commandant de la région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent n'a pas abouti. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 3.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair il permettrait peut-être de distinguer quelque chose.
Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages.
On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un engin rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
SUITE EN PAGE 8
(Suite de la première page)
Chateaubriand, 13. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu, hier soir, vers 22 h. 30, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 mètres du domicile de ses parents, au village de Sainte-Marie-en-Erbray, près de Chateaubriand.
L'enfant déclare être resté 10 minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme, vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait dit en français: "Regard- mis une main sur l'épaule, tan- de, [sic, mélange de lignes] mais ne touche pas". Il lui dis que, de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord, se trouvaient plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux dans toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Toulouse. -- Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Angel Hurle, ont pu voir, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils se situaient le point de départ du mystérieux engin. Là ils constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant trois mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol quatre empreintes paraissant avoir été faites par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe était recouverts de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":
Châteaubriant, 13 octobre. -- Un garçonnet de 13 ans, le petit Gilbert Lelay, affirme avoir vu, hier soir vers 22h, un engin mystérieux dans une prairie, à quelque 600 m du domicile de ses parents, au village de Ste Marie-en-Erblay, près de Châteaubriant.
L'enfant déclare être resté dix minutes à observer, à une dizaine de mètres, cet engin qui avait la forme d'un cigare phosphorescent. Un passager, un homme vêtu d'un complet et d'un chapeau gris, chaussé de bottes, lui aurait déclaré en français: "regarde, mais ne touche pas!". Il lui a mis la main sur l'épaule, tandis que de l'autre, il tenait une boule lançant des feux violets. Il monta dans l'appareil par une portière qu'il fit claquer. Sur ce qui pourrait être un tableau de bord se trouvait plusieurs boutons multicolores.
Toujours selon l'enfant, l'engin s'éleva lentement à la verticale, lançant des feux de toutes les directions, fit deux tours dans les airs et disparut subitement.
Un engin mystérieux au-dessus de Metz
Pendant la durée de la foire exposition de Metz, un phare militaire est installé au stand de l'armée, balayant chaque soir le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10 000 m, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journaliste local ayant rapporté les faits, le général gouverneur, commandant la 6ème région militaire, a ordonné une enquête, qui, jusqu'à présent, n'a pas abouti. Le général Navereva attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignement recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5000 mètres, distance à laquelle par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisie dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé part la lune, pleine en ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, cinquante mètres de diamètre et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
[Ref. usf1:] A. ISENBERG, PROJET BLUE BOOK DE L'USAF:
Fichier A. Isenberg
Paris - AFP Oct. 3, 1954.
METZ -- A une foire, un l'équipe d'un projecteurs a vu est. 10 km. cercle lumineux qui est resté stationnaire pendant des heures. Rien détecté au radar. Les autorités militaires: "Un phénomène météorologique particulier?"
Voir aussi Michel.
[Ref. nmn2:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Toulouse. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, des yeux énormes, telle est la description donnée par un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35, sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel-Neto, rue des Fontaines, à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano, et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis, [ils] aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre.
Le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20, dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, ajouta M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc".
Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'envola à la verticale, sans bruit, et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu.
De son côté, M. Laugère, de Montluçon, quittait son travail et il traversait les voies à proximité d'un pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil, qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un man-
Lire la suite en dernière page sous le titre:
SOUCOUPES
teau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gas-oil".
M. Laugère ne leur demandera pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avaient-ils fait 100 mètres qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale, sans aucun bruit. Il disparut bientôt à sa vue. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché de compter son aventure, qui remonte à dimanche soir.
Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscule dont la forme rappelé vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
Comme suite à l'enquête ce qui avait été ouverte par l'autorité militaire, après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés et du maniement d'un phare installé à la foire de Metz, avait aperçu, et dimanche soir, un cercle lumineux mystérieux, le gouverneur militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".
Précisons que les autorités militaires ont rarement reconnu l'existence de ces soucoupes, même si les témoignages de nombreux et souvent sérieux sont parfois bien troublant.
"Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes doué de raison" - telle est la théorie qu'a exposé à un correspondant de l'Agence France-Presse le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V 2".
Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptisa ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens, tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (200.000 kilomètre à la seconde).
Ceux de ces engins vu au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques, parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du Cosmos".
MARSEILLE. -- Dans le ciel du Vaucluse, deux avions à réaction ont pris en chasse une soucoupe volante.
Vers 14 heures, à Fontaine-de-Vaucluse, hier après-midi, deux enfants signalaient dans le ciel un disque blanc surmonté d'une calotte sphérique. Cet engin qu'une partie de la population a pu voir pendant un long moment lançait deux feux puissants, variant du blanc au violacé.
Alertée, la base aérienne de Caritat fit décoller deux avions à réaction. Peu après, les aviateurs annonçaient par radio : "Avons repéré l'engin qui s'est échappé à une vitesse supérieure à celle de nos appareils".
La vision de l'appareil dura près de dix minutes au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
(SUITE DE NOTRE PREMIERE PAGE)
Montluçon, 14. -- Le dossier des soucoupes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, qui prit contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se tenait un homme tout couverts de poils, a moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gasoil".
M. Laugère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades, l'avait empêché jusqu'à hier, mercredi, de conter son aventure.
***
Melun, 14. -- Un second témoignage a été recueilli, celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant à Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité qu'il avait aperçu, cette nuit, environ une demi-heure, un engin qui était à son avis une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta 3 minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plutôt le commissariat, car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.
***
Limoges, 14. -- A Saint-Marc de Lombaud (Creuse), des habitants de Vallièrea ont aperçu dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et reparut avant de disparaître définitivement.
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Evreux, 14. -- Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de Saint-André, a la limite du département de l'Eure et de l'Eure-et-Loir, samedi vers 18 h. 30.
Mme Omonis, de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenaient la nacelle".
Toulouse, 14 -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 mètres 50 de hauteur. Le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 kilomètre 500 de Leguevin. En levant la tête, il a aperçu l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets, type format commercial, n'était souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés aujourd'hui par un ancien militaire polyglotte qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Leguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoc-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Vietminh et le Vietnam.
Le texte serait récent mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seraient confiés ce matin à un traducteur.
Metz, 14. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas aboutie. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 6.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqués par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
[Ref. lae2:] JOURNAL "L'ALSACE:"
Toulouse, 14 octobre. -- Il s'est produit hier à Toulouse un événement tellement extraordinaire, que toute la ville en parle.
Celui qui en fut témoin, M. Olivier, n'est pas un illuminé. Il est propriétaire d'une usine, et ancien pilote d'avion.
C'est en traversant un jardin, alors qu'il rentrait chez lui, qu'il aperçut à environ 80 mètres, une sorte de boule lumineuse, de couleur rougeâtre, posée sur le sol, devant un tronc d'arbre, à proximité d'un terrain de football limitrophe.
Il s'en fut aussitôt alerter un voisin, M. Perano, pour lui faire constater le phénomène. Mais quelle ne fut pas la surprise des deux hommes, en voyant se mouvoir, près de la boule lumineuse, une forme humaine, de petite taille et vêtue d'une sorte de scaphandre de couleur orange. Un autre témoin se joignit alors aux deux hommes.
Sans perdre la tête, M. Olivier s'empressa de dessiner sur une porte voisine la silhouette du "Martien", estimant non sans raison que c'était là le moyen le plus sûr de se la graver dans la mémoire. Un appareil photographique eût certainement mieux fait l'affaire, mais M. Olivier n'en avait pas sous la main - non plus d'ailleurs que M. Perano - et l'étrange inconnu ne lui eût pas laissé le temps d'aller en chercher un.
Soit pour échapper à la curiosité dont il était l'objet, soit pour toute autre raison connue de lui seul, il pénétra dans sa boule, et celle-ci s'éleva immédiatement dans le ciel à une allure que les deux témoins n'ont pas hésité à qualifier de vertigineuse, laissant derrière elle une traînée d'étincelles d'un effet saisissant.
Une enquête est en cours pour tâcher d'élucider certains points encore obscurs de cette nouvelle manifestation des relations interplanétaires.
La police de l'air a interrogé ces trois personnes. L'un des témoins a
(Lire la suite en page 3)
(Suite de la 1ère page)
assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'était élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
Les "pilotes" des soucoupes seraient des plantes douées de raison
Hambourg, 13 octobre. -- "Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes douées de raison". Telle est la théorie qu'a exposée à un correspondant de l'Agence France-Presse le professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V-2".
Selon le savant allemand, les "uranides" (tel est le nom dont il baptise ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes, par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.
La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000 kilomètres à la seconde).
Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du cosmos".
Metz, le 14 octobre. -- Comme suite à l'enquête qui avait été ouverte par l'autorité militaire après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés du maniement d'un phare installé à la foire de Metz avaient aperçu dimanche soir un cercle lumineux mystérieux, le gouvernement militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces anti-aériennes déployé à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considé-
[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:
L'auteur indique que le 5 octobre 1954, un "projecteur" de l'armée française à une exposition à Metz a aperçu un globe métallique mystérieux, immobile dans le ciel pendant plus de trois heures à l'altitude de 6,2 miles.
[Ref. jgu1] JIMMY GUIEU:
Jimmy Guieu rapporte que le 10 octobre 1954, L'armée avait installé un stand à la Foire Exposition de Metz. Dès la tombée de la nuit, un puissant projecteur fonctionnait sans arrêt, balayant le ciel de la ville. Vers 20:10, le projecteur a pris dans son faisceau un étrange globe immobile.
Jimmy Guieu indique que le Commandant Cottel dira par la suite: "On aurait dit une boule d'arbre de Noël."
Jimmy Guieu indique que l'on a tout d'abord pensé qu'il s'agissait d'un ballon-sonde, mais que bientôt la dizaine d'experts militaires qui vinrent entourer le Commandant Cottel ont tous été d'accord: cela ne pouvait pas être un ballon-sonde car son diamètre était d'au moins cinquante mètres.
Jimmy Guieu indique que toutes sortes d'hypothèses furent alors émises, et que les spécialistes n'osaient pas trop avancer celle d'une "soucoupe." Il a été décidé de nettoyer les glaces du projecteur, et même de changer les charbons, mais quand le projecteur fut rallumé, l'objet était toujours là, et y est demeuré jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se résigna à éteindre le projecteur.
Jimmy Guieu précise que le radar, qui n'avait cessé de balayer le ciel, n'avait pas réussi à détecter le mystérieux objet. Un technicien a commenté que ce serait parce que la chose n'est sans doute pas métallique.
Jimmy Guieu note à ce sujet:
"Cette remarque est sans valeur puisque, contrairement à ce que pense ce "technicien," les ballons-sondes qui n'ont évidemment rien de métallique (leur enveloppe est en matière plastique) sont parfaitement décelables au radar!"
Jimmy Guieu précise que le "phénomène" a eu plusieurs dizaines de témoins, de nombreux curieux qui s'étaient groupés autour du projecteur.
Il ajoute que le Général Navereau, Commandant la 6e Région et gouverneur militaire de Metz a reçu le 13 octobre 1954 un rapport émanant du Commandant Cottel, spécialiste des Forces Terrestres Antiaériennes, et qu'aucune information ne fut communiquée sur le contenu de ce rapport.
Il note que l'armée fit alors publier le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par le poste des Forces Antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier."
[Ref. aml1] AIME MICHEL:
Aimé Michel rapport un curieux incident qu'il situe le dimanche 10 octobre 1954 au-dessus de la foire de la ville de Metz. L'armée y avait installé un stand où étaient exposés quelques-uns de ses engins et appareils les plus modernes, parmi lesquels un puissant projecteur et une station radar, avec une quinzaine de techniciens militaires participant à l'exposition, sous l'autorité du commandant Cottel, spécialiste de la défense antiaérienne.
Vers 21:10, le projecteur qui balayait le ciel de la ville a soudain "accroché" un objet qui était à peu près à sa verticale. Le projecteur a été immobilisé aussitôt, et les techniciens observèrent le corps céleste, qui apparaissait comme une sorte de globe rigoureusement immobile, d'une cinquantaine de mètres de diamètre, "scintillant comme une boule d'arbre de Noël", d'après l'expression du commandant Cottel. Aimé Michel le décrit également comme "un petit cumulus immobile et de forme régulière. Les techniciens évaluèrent son altitude à 10000 mètres."
Les militaires auraient envisagé diverses hypothèses, comme un petit cumulus, mais sa position, sa forme et ses dimensions restaient rigoureusement identiques et fixes, le ciel étant par ailleurs d'une totale pureté, ne montrant que ce "cumulus", et les étoiles. Les militaires auraient exclu un ballon en raison du diamètre.
Le projecteur a été éteint, ses glaces nettoyées, ses charbons changés, puis rallumé, et l'objet était toujours là. Une heure plus tard, il était toujours là, immobile dans le ciel limpide. Deux heures plus tard, il n'avait ni bougé ni changé. Trois heures plus tard, le phénomène restait toujours identique à lui-même.
Les techniciens fatigués par la monotonie du spectacle éteignirent le projecteur et s'en allèrent.
Aimé Michel fournit un communiqué de l'armée qui a été publié cinq jours après:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par le poste des Forces antiaériennes déployées à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier."
Aimé Michel s'étonne du communiqué, mentionnant qu'il y a bien eu un rapport adressé par le commandant Cottel au gouverneur militaire de Metz, le général Navereau, commandant de la 6e région.
Il fait remarquer que l'observation a été faite non seulement par les techniciens militaires, mais également par les visiteurs de la foire, et par des habitants de Metz jusqu'aux faubourgs de Sablon et de Queuleu.
Il ajoute que tout ce que l'on sait de cet incident provient de "certaines indiscrétions."
Il place le lieu de l'observation sur une carte sensée montrer des alignements:
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
10 octobre [1954]
[... autres cas...]
20 h 10: Metz (Moselle):cercle 4. diamètre 50 m stat.plus.heures,immobile / -iè à 10.000 d'altitude,visible 3 heures
[... autres cas...]
[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:
289 | 006.17130 | 54.57000 | 10 | 10 | 1954 | 21 | 10 | 199* | METZ | F | 301 | C | 265 |
[Ref. fle1:] FERNAND LAGARDE:
Pour tous ceux que cette recherche intéresse, un mot pour terminer sur un fait qui nous a particulièrement frappé. Il s'agit d'une observation qui a été faite le 10 octobre 1954 à la foire de METZ. A. MICHEL la conte, savoureusement, dans son ouvrage déjà cité. Un M.O.C. est pris dans le feu d'un projecteur de l'Armée. Cette dernière a exposé ses engins et faisait des démonstrations. Le M.O.C. est resté immobile 3 heures durant, à la verticale de METZ, laissant [sic, lassant] la patience des opérateurs militaires, qui, faute d'attendre, n'ont pu observer son départ. Ils avaient évalué l'altitude du M.O.C. à 10.000 mètres. Le fait est curieux, surtout amusant par ses commentaires, et nous l'avions fiché, sans plus. L'étude des failles allait l'éclairer d'un jour tout nouveau: METZ est situé très exactement sur une faille de 110 kilomètres de long, l'une des plus longue de notre pays.
Il semblerait donc qu'il n'est pas nécessaire de trier les observations pour choisir celle à basse altitude destinées à l'étude, le cas de METZ porterait à croire que les M.O.C. ont la possibilité de "travailler" à haute altitude.
[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:
Les auteurs notent qu'à la foire de Metz, le 10 octobre 1954, vers 23 heures, un projecteur de D.C.A., installé au stand de l'Armée à la Foire de Metz, et qui balayait le ciel pour la plus grande joie des badauds, accrocha soudain dans son faisceau un mystérieux objet, un globe lumineux, immobile en plein ciel et qui, selon l'expression de certains témoins, "scintillait comme une boule d'arbre de Noël". Une dizaine de servants se trouvaient autour du projecteur. Le rayon était orienté à la verticale. La chose semblait se trouver à environ 10000 mètres d'altitude.
Afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène ou d'une illusion d'optique, on décida de procéder à un nettoyage complet du projecteur. On changea aussi les charbons et on le ralluma. L'objet était toujours là.
"Il a au moins 50 mètres de diamètre", estima l'officier.
De nombreux curieux, qui s'étaient groupés entre temps autour du projecteur aperçurent aussi la "boule de Noël". Elle resta là jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se décida à éteindre le projecteur. Le radar avait sans cesse balayé l'espace sans rien accrocher. Cela pouvait signifier deux choses: ou bien l'objet n'était pas métallique ou bien il se trouvait au-delà de la portée utile des radars du type de celui qui fonctionnait à Metz.
[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:
Les auteurs mentionnent un incident qui a à l'époque beaucoup défrayé la chronique, à Metz le 10 octobre 1954, où l'armée de l'air avait installé des projecteurs militaires à l'occasion d'une foire exposition.
De nuit, ces projecteurs balayant le ciel, de nombreux témoins dont les officiers ont vu "quelque chose" qui se déplaçait dans les faisceaux de lumière. Cet objet inconnu est resté visible assez longtemps mais n'a pas été décelé par les radars, et cinq jours plus tard, un communiqué de l'armée déclarait qu'il n'y avait pas lieu de prendre ces informations "en considération".
[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:
5 octobre. Metz, France, (pas d'heure connue)
Un globe métallique suspendu au ciel, au-dessus de Metz, en France, pendant trois heures. Un projecteur de l'armée française l'a trouvé dans le ciel nocturne à une altitude d'environ 30 000 pieds. 56.
56. Wilkins, Harold T. Flying Saucers Uncensored. p. 231.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
19 - Cas de Remiremont, Vosges
Page 178, leur version [celle de Barthel et Brucker [bbr1]] de cette affaire est la suivante:
"Ce même jour à Remiremont, s'il faut en croire L'Est Républicain, c'est une centaine de personnes visitant la foire-exposition qui observèrent ... ce que l'on croit être une soucoupe volante qui lâchait une traînée de fumée dans son sillage ... Renseignements pris, ce qu'on croyait être un ovni n'était qu'un ballon lâché pour la circonstance".
"Ce même jour" fait référence au dimanche 3 octobre 1954, jour mémorable à l'époque, car une pléthore d'observations furent faites en différents points de l'Hexagone, notamment sur l'Est, en Moselle plus précisément. L'Est Républicain (non daté, donc encore un emprunt à un auteur désinvolte ou plus probablement à une fiche incomplète), est un titre qui n'existait pas en 1954. À ce moment-là il s'appelait encore Le Lorrain, et ne devint L'Est Républicain que plusieurs années plus tard, même si certaines de ses pages intérieures portent ce titre dans leur partie supérieure.
Tous les numéros d'octobre 1954 de ce quotidien furent scrutés par mes soins page par page à la B.N. de Versailles, en vain. Celui du 5 octobre comporte un article substantiel sur les événements du 3, mais aucun ne concerne Remiremont. Je vérifiai également dans La Liberté de L'Est, qui couvre cette ville, sans plus de succès. Dans son numéro du 4 octobre, on trouve la seule et unique observation faite dans le secteur de Remiremont le 3 octobre, au hameau de Saulceray, commune de St. Michel-sur-Meurthe, mais elle est sans rapport avec celle avancée par notre couple de censeurs.
Le catalogue de Figuet, pas plus que M.O.C. de Michel, ne fait mention d'un incident à Remiremont pour ce jour-là, ni à aucune autre date, d'ailleurs, du moins pour 1954. C'est l'expression "Foire-Exposition" qui va me mettre la puce à l'oreille. Dans Le Lorrain du 14 octobre, page 5, on peut lire ce qui suit:
"On reste sceptique quant à la présence d'un mystérieux engin au-dessus de la Foire de Metz (le dimanche 10 octobre - NdA). Un cercle lumineux fut saisi dans le faisceau d'un projecteur militaire pendant plusieurs heures. En haut lieu, une enquête fut ordonnée. Le responsable du stand de l'Armée, un commandant, fut chargé de transmettre un rapport à la hiérarchie".
Le contenu de ce rapport ne fut jamais livré à la presse.
Par contre, dans Le Lorrain du 16 octobre, page 7, un court texte apparut qui se terminait par cette phrase: "Il n'y a pas lieu de prendre en considération les informations dans ce cas particulier". Aucune explication ne fut donnée, donc la version du ballon de B & B est imaginaire!
Autrement dit, B & B ont offert à leurs lecteurs une authentique fiction! Faisons le compte, en fonction des "renseignements pris" par nos deux debunkers. Nous avons: une rêfêrence inexacte non datée, une ville erronée, une date fausse, et une solution bidon!
C'est à croire que Monnerie n'avait pas lu le manuscrit, puisqu'il écrit page 13: "Le souci de mes amis (B & B - NdA), c'est la précision".
Tu parles Charles! Je dirais plutôt: c'est l'IMAGINATION!
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4055: 1954/10/10 21:10 200 6:10:00 E 49:08:00 N 3333 WEU FRN MSL 6:C
METZ,MSL,FR:BBK:GRDE FULE+SPOTLUMIERE RAYONNE:NUAGE BIZARRE AU-DESSUS FOIRE/3hrs+:NE BOUGE JAMAIS:
RefN° 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 145 : VILLE &VILLE
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 10 octobre, en France, à Metz, "L'armée avait organisé un stand de foire à Metz. Dès la tombée de la nuit un puissant projecteur balayait le ciel sans arrêt et vers 20 h 10 il accrocha dans son faisceau un étrange globe immobile. On nettoya les glaces du projecteur et on changea même les charbons. Quand on le ralluma, la chose était toujours là. Durée totale: 3 heures."
La source est indiquée comme "Jimmy GUIEU: 'Black-out sur les S.V.' FLEUVE NOIR 1956 - p. 207".
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
Jérôme Beau indique que le dimanche 10 octobre 1954 à 23 h "Lors de la foire de Metz (...) l'armée avait installé un système radar ainsi que des projecteurs de DCA. (...) un des puissants projecteurs, qui balayait le ciel pour la grande joie des badauds, accrocha soudain dans son faisceau un mystérieux objet. C'était une sorte de globe lumineux, immobile en plein ciel et qui, selon l'expression de certains témoins, "scintillait comme une boule d'arbre de Noël". L'officier présent estima que l'objet devait avoir au moins 50 m de diamètre, et qu'il semblait se trouver à environ 10 000 m d'altitude. Pour s'assurer qu'il s'agissait pas d'un phénomène ou d'une illusion d'optique, on décida de procéder à un nettoyage complet du projecteur. On changea aussi les charbons et on ralluma. L'objet était toujours là. Pendant 3 h, l'engin resta immobile. Il ressemblait à une sorte de cigare vertical. Puis, comme rien ne se passait, ont finit par éteindre le projecteur. Le commandant Cotel, qui dirigeait le détachement de la DCA, adressa un rapport au gouverneur militaire de Metz. "Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier". L'affaire fut classée. Pas un mot de l'observation faite non seulement par les techniciens mais aussi par les visiteurs, et par les habitants de Metz jusqu'au faubourgs de Sablon et de Queuleu. L'objet présentait la forme d'un petit cumulus immobile et de forme régulière. Mais sa forme, ses dimensions et sa position restaient rigoureusement identiques, de plus le ciel était parfaitement clair hormis ce cumulus supposé. Ce qui écarterait la possibilité d'un nuage. Or, un diamètre de 50 m fait beaucoup pour un ballon... Fait curieux : le radar avait balayé sans cesse le ciel durant l'observation, sans rien accrocher. Cela pouvait signifier 2 choses : soit l'objet n'était pas métallique, soit il se trouvait hors de portée utile des radars du type de celui qui fonctionnait à Metz."
Jérôme Beau indique que la source est "Sider, J. 1997".
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique qu'en Moselle à Metz le 10 octobre 1954 à 20:10 heures, un objet mystérieux resta pendant trois heures dans le faisceau d'un puissant projecteur de l'armée. Cette dernière avait installé un stand à la foire exposition de Metz et notamment ce puissant projecteur qui balayait le ciel de la ville. C'est vers 20:10 que ce dernier accrocha dans son faisceau un étrange globe immobile. Ce dernier a été décrit comme une boule d'arbre de Noël. La taille fut estimée à une cinquantaine de mètres. Par contre cet objet ne fut jamais visualisé sur l'écran d'un radar installé aussi sur le lieu de la foire.
Luc Chastan indique que les sources sont "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979"; "Black-out sur les Soucoupes volantes par Guieu Jimmy ** Fleuve Noir 1956 omnium 1977".
[Ref. uda1:] "UFODNA" WEBSITE:
Le site web indique que le 10 octobre 1954 à 21:10 à Metz, France, un objet planant a été observé par sept témoins pendant 99 minutes.
Le site web indique que les sources sont Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01).
[Ref. uda2:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 12 octobre 1954 à 20:00 à Metz, France, "un objet a été observé par plusieurs témoins pendant 180 minutes."
Le site dit que la source est "Comité Condon, fichiers d'enquête du Comité Condon".
[Ref. uda3:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 13 octobre 1954 à 20:10 à Metz, France, "un objet non identifié mais par ailleurs conventionnel a été aperçu. Un objet a été observé par plusieurs témoins pendant trois heures."
La source est notée Guieu, Jimmy, Flying Saucers Come from Another World, Citadel, New York, 1956.
[Ref. lrl2:] JOURNAL "LE REPUBLICAIN LORRAIN":
dans nos archives
Nous sommes à la Foire de Metz, le dimanche 10 octobre 1954. Sur le stand de l'armée française, les visiteurs peuvent admirer un puissant projecteur et une station radar, appareils ultramodernes des FTA (Forces Terrestres Antiaériennes) de l'époque. Ils ont été installés et réglés par quelques techniciens militaires, sous l'autorité du commandant Cottel.
Lorsque, vers 20 h. le projecteur est allumé et dressé vers le ciel, son faisceau vient accrocher un globe immobile, en plein ciel, à la verticale de la foire. C'était un objet "scintillant comme une boule d'arbre de Noé!" dira plus tard le commandant Cottel.
Les techniciens incrédules décident d'éteindre l'engin et de nettoyer ses composants, mais rien ne change: une fois le projecteur rallumé, le globe mystérieux est toujours là, à une altitude que les militaires estiment à 12 000 m. Il est bien là, les spectateurs le voient, mais pourtant, le radar ne détecte pas sa présence!
L'engin, évalué à une cinquantaine de mètres de diamètre, stationne dans le ciel pendant les trois heures que dure la démonstration du projecteur.
Le phénomène est relayé par la presse: Le Républicain Lorrain, l'AFP, l'Alsace, le Provençal... La nouvelle inquiète les autorités militaires et le général Gouverneur de Metz exige un rapport du commandant Cottel.
Des recherches sont engagées, notamment sur la possibilité d'un phénomène météorologique. Pourtant, aucune communication de l'armée ne viendra jamais éclaircir le mystère...
[Légende photo:] Un ovni photographié aux USA en 1966. Photo rue des Archives
Entre le 1er et le 21 octobre 1954. une vingtaine de témoignages d'observateurs d'ovni en Moselle ont été recensés: dans les communes de Vergaville, Bidestroff, Kerprich, Guébling, Morsbach, Moncourt, Saint-Avold, Saint-Quirin ou Jouy-aux-Arches. La plupart ont été rapportées dans nos colonnes.
Sphères, cônes ou cigares lumineux, batteries qui se déchargent, couleurs dansantes, les phénomènes s'enchaînent.
A Pournoy-la-Chétive, deux enfants voient même un extraterrestre au visage poilu descendre de sa soucoupe volante et leur parler dans une langue incompréhensible!
Folie collective ou rencontre du troisième type? Aucune réponse définitive ne sera jamais apportée.
[Ref. yho1:] YVES HERBO:
mardi 10 février 2015
Dans cet article un peu "spécialisé", vous trouverez de réels témoignages de pilotes civils ou militaires, mais aussi de personnels militaires au sol (gendarmes aussi) impliqués lors d'apparitions de phénomènes aériens identifiés... comme n'étant pas explicables par des phénomènes naturels ou technologiquement humains... Tous ces témoignages sont des extraits de différents ouvrages connus et de plusieurs époques, beaucoup en France mais également dans d'autres parties du monde, et ont tous faits l'objet de vérifications et enquêtes, tant par des ufologues que par des services officiels comme les gendarmeries ou polices militaires ou de contre-espionnages... Les sources sont répertoriées en fin d'article. Cet article fait partie d'une enquête informative et éducative historique et est composé d'extraits limités exclusivement à un sujet bien défini.
[... autres cas...]
(3): Foire de Metz, 10 octobre 1954. Vers 23 heures, un projecteur de D.C.A., installé au stand de l'Armée à la Foire de Metz, et qui balayait le ciel pour la plus grande joie des badauds, accrocha soudain dans son faisceau un mystérieux objet, un globe lumineux, immobile en plein ciel et qui, selon l'expression de certains témoins, "scintillait comme une boule d'arbre de Noël". Une dizaine de servants (YH: des militaires donc) se trouvaient autour du projecteur. Le rayon était orienté à la verticale. La chose semblait se trouver à environ 10 000 mètres d'altitude.
Afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène ou d'une illusion d'optique, on décida de procéder à un nettoyage complet du projecteur. On changea aussi les charbons et on le ralluma. L'objet était toujours là. " Il a au moins 50 mètres de diamètre ", estima l'officier. De nombreux curieux, qui s'étaient groupés entre temps autour du projecteur aperçurent aussi la "boule de Noël". Elle resta là jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se décida à éteindre le projecteur. Le radar avait sans cesse balayé l'espace sans rien accrocher. Cela pouvait signifier deux choses: ou bien l'objet n'était pas métallique ou bien il se trouvait au-delà de la portée utile des radars du type de celui qui fonctionnait à Metz.
[... autres cas...]
[...] (3), [...]: " Face aux Extra-terrestres - Le dossier français des atterrissages (1947-1975) " de Charles Garreau et Raymond Lavier, Editions Jean-Pierre Delarge (1975)
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 9 fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541010 | 10.10.1954 | Metz | France | |||||||
19541010 | 10.10.1954 | Metz | France | |||||||
19541010 | 10.10.1954 | Metz | France | |||||||
19541010 | 10.10.1954 | Metz | France | LN | ||||||
19541010 | 10.10.1954 | Metz | France | |||||||
19541012 | 12.10.1954 | Metz | France | 20.00 | ||||||
19541012 | 12.10.1954 | Metz | France | 20.00 | ||||||
19541013 | 13.10.1954 | Metz | France | |||||||
19541013 | 13.10.1954 | Metz | France | Nuit | LN |
[Ref. ble1:] SITE WEB "BLL ARCHIVES":
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[... Autres cas...]
Un phénomène mystérieux se produisit également le 10 octobre 1954 lors de la Foire Internationale de Metz (FIM). Un puissant projecteur et une station radar des FTA (Forces Terrestres Antiaériennes) de l'époque avaient été installés sur le stand de l'armée française. Lorsqu'aux alentours de 20 heures, le projecteur fut allumé et dressé vers le ciel pour une démonstration, son faisceau vint accrocher un globe immobile, en plein ciel, à la verticale de la foire. Incrédules, les militaires éteignirent l'appareil pour nettoyer ses composants. Après la manipulation et une fois le projecteur rallumé, le globe était toujours là, à une altitude de 12 000 mètres selon les opérateurs. Tout le monde pouvait voir l'objet sauf le radar installé à côté qui ne détecta pas sa présence. L'engin, évalué à une cinquantaine de mètres de diamètre, stationna dans le ciel pendant les trois heures que dura la démonstration du projecteur. Des recherches furent par la suite menées pour déterminer s'il ne s'agissait pas d'un phénomène météorologique, mais l'armée ne communiqua jamais sur l'évènement.
Aimé Michel, dans son livre, écrit à propos de divers cas du 9 octobre 1954, et embraye sur ce cas-ci en écrivant, "le lendemain, le dimanche 20 octobre." Il s'agit d'une simple coquille, le lendemain du 9 est bien le 10 et non le 20, le 10 est bien un dimanche tandis que le 20 n'est pas un dimanche.
Jimmy Guieu a semblé penser qu'un aspect métallique ne pourrait pas correspondre à un ballon en plastique donnant un aspect métallique. Par ailleurs, il se trompe aussi en pensant que les ballons seraient "parfaitement détectables au radar"; la preuve en est qu'on les équipait de réflecteurs radars lorsque l'on tenait à les suivre au radar.
L'argument des militaires sur la "taille de 50 mètres" n'a aucune valeur. Il n'est pas possible de donner visuellement une taille à un objet inconnu éloigné d'une distance à la fois importante (plus de ~50 mètres, capacité maximale approximative des yeaux humain à la stéréoscopie) et inconnue. Comme aucune mesure instrumentale n'a été faite, taille et distance sont inconnues.
La pleine Lune derrière de hauts nuages?
Le phénomène débute à la tombée de la nuit et l'observation est abandonnée à 22 heures quand le projecteur a été éteint.
Le 10 octobre 1954, à Metz, 49° 07' 02" et 06° 10' 36", la lune était à l'élévation de 11° à 18 heures et 41° à 22 heures.
Or le rapport dit que la "sphère" a été vu dans le faisceau vertical du projecteur (90°); et qu'elle a été immobile; donc, la "sphère" ne pouvait pas avoir été la lune.
On peut vouloir penser que c'était un ballon, par exemple un ballon-sonde météorologique, d'autant qu'il y a cette absence de détection radar, les ballons n'étant détectables aux radars que munis d'un réflecteur radar; mais je pense qu'il est raisonablement à exclure qu'un ballon soit resté dans la même direction pendant plusieurs heures.
La même chose peut s'appliquer à la notion que le faisceau du projecteur aurait éclairé un petit nuage. Même s'il n'y avait pas de vent, l'air n'est certainement pas assez immobile pour garder un petit nuage au même endroit pendant des heures.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Metz, Moselle, armée, militaire, projecteur, ballon, métallique, dimensions, immobile, fixe, ciel, nuit, durée, officiel
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 18 septembre 2004 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 21 janvier 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lpl1], lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 18 avril 2009 | Additions [goe1], [jbu1], [uda2], [uda3]. |
1.2 | Patrick Gross | 23 mars 2010 | Addition [vmr1], Explication: "La pleine Lune derrière les hauts nuages". |
1.3 | Patrick Gross | 30 mai 2010 | Addition [lae1]. |
1.4 | Patrick Gross | 13 juin 2010 | Addition [lae1]. |
1.5 | Patrick Gross | 28 juin 2010 | Addition [jve5]. |
1.6 | Patrick Gross | 29 octobre 2011 | Une recherche sur le web et dans mes documents n'a pas permis de trouver d'autres sources. |
1.7 | Patrick Gross | 25 janvier 2017 | Additions [fso1], [lgs1], [ble1], [ubk1]. Dans les Explications, addition des paragraphes débutant à "Le phénomène débute à la tombée de la nuit..." |
1.8 | Patrick Gross | 6 avril 2020 | Additions [ner2], [lhh1], [yho1], [lrl]. |
1.9 | Patrick Gross | 30 avril 2020 | Addition [nmn1]. |
2.0 | Patrick Gross | 16 mai 2020 | Addition [nmn2]. |
2.1 | Patrick Gross | 16 juin 2020 | Addition [ner1]. |
2.2 | Patrick Gross | 1 juillet 2020 | Addition [jpc1]. |
2.3 | Patrick Gross | 30 janvier 2021 | Addition [nnm1]. |
2.4 | Patrick Gross | 16 février 2021 | Addition [fle1]. |
2.5 | Patrick Gross | 3 mai 2022 | Addition [gqy1]. |
2.6 | Patrick Gross | 29 juin 2022 | Addition [jsr1]. |