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Référence pour ce cas: 12-oct-54-Saint-Marc-à-Loubaud.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Le Nouveau Maritime du 15 octobre 1954 et le journal régional Var-Matin - République du 15 octobre 1954 évoquaient une observation ayant eu lieu le 12 octobre 1954, dans la nuit:
A Saint-Marc-de-Lombaud (en fait, Saint-Marc-à-Loubaud) dans la Creuse, des habitants de Vallières avaient aperçu une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. Elle a changé de couleur, a disparu et est réapparue, avant de disparaître définitivement.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
(SUITE DE NOTRE PREMIERE PAGE)
Montluçon, 14. -- Le dossier des soucoupes s'est encore augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Langère, qui prit contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F., lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance d'un réservoir de gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se tenait un homme tout couverts de poils, a moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "gasoil".
M. Laugère ne lui en demanda pas davantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades, l'avait empêché jusqu'à hier, mercredi, de conter son aventure.
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Melun, 14. -- Un second témoignage a été recueilli, celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant à Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité qu'il avait aperçu, cette nuit, environ une demi-heure, un engin qui était à son avis une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta 3 minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plutôt le commissariat, car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.
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Limoges, 14. -- A Saint-Marc de Lombaud (Creuse), des habitants de Vallières ont aperçu dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et reparut avant de disparaître définitivement.
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Evreux, 14. -- Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de Saint-André, a la limite du département de l'Eure et de l'Eure-et-Loir, samedi vers 18 h. 30.
Mme Omonis, de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenaient la nacelle".
Toulouse, 14 -- M. Jean Marty, 42 ans, mécanicien, habitant Leguevin (Haute-Garonne), a déclaré qu'il avait vu dans la nuit de mardi à mercredi se poser au milieu d'un champ un disque lumineux mesurant de 6 à 7 mètres de diamètre et 2 mètres 50 de hauteur. Le disque était de couleur orange.
M. Marty travaillait vers 22 h. 30 dans son atelier situé sur la route de Toulouse, en face d'un champ, à 1 kilomètre 500 de Leguevin. En levant la tête, il a aperçu l'objet lumineux. Intrigué, il est sorti, a traversé la route et s'est dirigé vers le disque qui s'est alors élevé dans les airs, sans bruit, verticalement, et a disparu à une vitesse prodigieuse. M. Marty a gagné le milieu du champ afin d'examiner l'endroit où l'engin avait atterri. Il n'a relevé aucune trace mais a trouvé posés sur l'herbe, deux feuillets de papier glacé, blancs, couverts de lettres d'imprimerie.
Les feuillets, type format commercial, n'était souillés, ni humides, ni froissés, mais d'une netteté absolue comme s'il venaient d'être arrachés d'une brochure neuve. M. Marty les a remis à la gendarmerie. Ils ont été examinés aujourd'hui par un ancien militaire polyglotte qui a passé de longues années en Indochine et qui vit retiré à Leguevin, M. Maggy. Celui-ci a déclaré qu'il s'agissait d'un texte en Kuoc-Nu, dialecte annamite, et que ce texte traitait de questions intéressant le Vietminh et le Vietnam.
Le texte serait récent mais n'a pu être qu'imparfaitement traduit. On a précisé qu'il s'agissait des feuillets numérotés 9-10 et 59-60 d'une brochure reproduisant en off-set un document tapé à la machine. Les feuillets ont été confiés à l'autorité militaire. On a pu auparavant en prendre des clichés qui seraient confiés ce matin à un traducteur.
Metz, 14. -- Pendant la durée de la foire-exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les servants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leur tête pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire, a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas aboutie. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placé. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 6.000 mètres, distance à laquelle, par temps très clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqués par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la lune, pleine à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre, et qui serait demeuré parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":
Les pilotes des soucoupes sont des plantes douées de raison" déclare le constructeur des V2.
Toulouse, 14 octobre. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire ce soir, un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Jaret Netis, rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano et un jeune garçon d'une quinzaine d'année.
Tous trois virent se poser l'engin mystérieux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre. Puis ils aperçurent venir vers eux, le personnage, dont le scaphandre, aux dires des témoins, brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyait pas, dit M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois, cela fait un sacré choc".
Après un temps assez court, une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse, qui s'en alla à la verticale, sans bruit dans le ciel à une vitesse prodigieuse en lançant un sillage de feu.
Des traces
Des traces huileuses, ont été relevées ce matin en plusieurs endroits du terrain, selon les déclarations des témoins, l'engin se serait posé la veille sur ce terrain à 19h35.
La police de l'Air a interrogé ces trois personnes qui ont maintenu leurs déclarations. En précisant que le mystérieux individu mesurant environ 1,20 m, dépassait l'engin de la tête, par conséquent se courbait pour y entrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entouré de reflet irisé et émettait autour d'elle un léger brouillard.
Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres, par une force paralysante. Lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violement jeter à terre.
Etrange contact près de la gare de Montluçon
Le dossier des soucoupes volantes s'est augmenté de plusieurs témoignages dont le plus important semble être celui d'un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère, qui prit contact dimanche soir, avec un individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail et traversait les voies à proximité du pont de la SNCF, lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu de distance du réservoir de Gas-oil destiné à l'alimentation des autorails. A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres de diamètre, se trouvait un homme, tout couvert de poils, à moins qu'il ne fût vêtu d'un manteau à poils un peu long.
M. Laugère, surpris, lui demanda ce qu'il faisait. L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles, mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "Gas-oil".
M. Laugère ne lui en demanda pas d'avantage et s'en alla alerter ses camarades. A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à aujourd'hui, de conter son aventure.
Le disque n'a pas atterri...
Un second témoignage a été recueilli: celui d'un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité, qu'il avait aperçu dans la nuit, pendant environ une demi-heure, un engin qui était à son avis, une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant. Il resta trente minutes immobile puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plus tôt le commissariat car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.
Une boule dans le ciel de la Creuse
A St Marc-de-Lombaud (Creuse), des habitants de Vallières ont aperçu, dans la nuit de lundi à mardi, une boule blanche qui se déplaçait dans le ciel. La boule changea de couleur, disparut et réapparut avant de disparaître définitivement.
Un simple ballon
Par contre, une mise au point vient d'être faite aujourd'hui par une personne, concernant la "soucoupe" qui fut aperçue au-dessus de la région de St André, à la limite du Creuse de l'Eure et de l'Eure et Loire, samedi vers 18h30.
Mme Amonts de Groth-Soret a affirmé que l'objet n'était qu'un simple ballon. "Un dessin, dit-elle, paraissait peint en couleur rouge sur le sommet du ballon et des cordages maintenant la nacelle".
Sept minuscules êtres aperçus dans le Gard...
Plusieurs chasseurs de la commune de St Ambroise (Gard) auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certains nombres de graines d'aspect bizarre qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
Les "pilotes" sont des plantes:
Hambourg. -- "Les pilotes des "soucoupes volantes" sont des plantes douées de raison". Telle est la théorie qu'a exposée à un correspondant de l'Agence France Presse, le Professeur Hermann Oberth, inventeur et constructeur de la célèbre fusée "V.2".
Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptise ces plantes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolutions spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où il n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animal. Les plantes par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol.
La planète en question se trouveraient en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300 000 km/s). Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de l'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès "représentent un danger pour l'ensemble du cosmos".
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
[Ref. ioi1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "INFO-OVNI":
018 ../10/1954 - ST-MARC-A-LOUBAUD
Une boule blanche se déplaça dans le ciel. Elle changea de couleur, disparut et reparut avant de disparaître définitivement.
(LE COURRIER, Vend. 15 Oct. 1954)" -
(LE CHERCHEUR, Sam. 23 Oct. 1954).
Les informations que j'ai pu trouver sont évidemment tout à fait insuffisantes pour déterminer ce que cela avait été. On ne donne ni heure, ni lieu précis, ni direction, ni taille, ni durée, on ne dit pas s'il y avait traînée ou non, silence ou non, etc.
Ceci pouvait donc avoir été un peu n'importe quoi, comme un météore, un avion, une méprise astronomique, etc.
Il faut comprendre que quelque chose qui se déplace dans le ciel et qui "apparaît et disparaît" peut simplement être quelque chose qui se déplace au-dessus de nuages épars.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Saint-Marc-à-Loubaud, Saint-Marc-de-Lombaud, Creuse, Vallières, nuit, multiple, boule, blanche, couleur, déplacement.
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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1.0 | Patrick Gross | 17 août 2010 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 22 avril 2019 | Addition du Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée." |
1.2 | Patrick Gross | 3 mai 2019 | Nom de ville changé de "Saint-Marc-de-Lombaud" en "Saint-Marc-à-Loubaud" |
1.3 | Patrick Gross | 30 janvier 2021 | Additions [nnm1], [ioi1]. Dans le Résumé, addition de "Le journal régional Le Nouveau Maritime du 15 octobre 1954 et ". |