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Référence pour ce cas: 4-oct-54-Saint-Perdoux.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Dans le journal national Samedi-Soir du 14 octobre 1954, je lis:
"Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux [sic] (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21..."
Ce cas sera ensuite listé par l'ufologue français Alain Gamard, qui ne donne que la date, le 4 octobre 1954, l'heure comme "08.10 heures" Le lieu comme Saint-Perdoux dans le Lot, le nom du témoin comme M. Lacambre, et sa source comme le journal Sud-Ouest, du 7 octobre 1954.
En 1979, les ufologues "sceptiques" Gérard Barthel et Jacques Brucker indiquaient dans leur livre "La Grande Peur Martienne", que monsieur Lacambre à Saint-Perdoux dans le Lot avait raconté:
"J'étais lundi matin à 8 h 10 à 200 mètres de ma maison lorsque j'ai aperçu sur le bord d'un ruisseau un homme de petite taille (90 centimètres environ) brun, tête nue, portant une large ceinture en cuir, et un slip. J'ai couru à mon domicile pour me munir de mon fusil de chasse..."
"Je suis revenu sur les lieux. Le petit homme était courbé, et dans le creux de sa main, a bu une gorgée d'eau, puis il a ramassé des cailloux. Il les a glissés sous sa ceinture. Je me suis rapproché à une douzaine de mètres. Il m'a parlé un langage que je n'ai pas compris mais j'ai relevé le son "orten" ou "ortin"..."
"Puis comme il était muni sous chaque bras d'un objet en forme de poire ayant le volume d'une boîte à sucre, il s'est envolé à la verticale; en l'espace de trois secondes je ne l'ai plus vu."
"La scène a été assez rapide, mais ayant repéré l'emplacement exact où il se trouvait, j'ai remarqué que la trace de ses chaussures, c'est une pointure 21."
"J'ai contourné avec une branche l'emplacement exact où le petit homme est descendu."
"Je suis à la disposition de qui que ce soit pour raconter ce que j'ai vu et montrer l'emplacement et la trace de chaussure."
Barthel et Brucker indiquent ensuite que monsieur Lacambre rit encore aujourd'hui de la bonne farce qu'il a joué aux journalistes, mais que les gendarmes n'avaient pas ri, et que c'est grâce à l'intervention du maire qu'il en a été quitte.
Un peu plus tard en 1979 également, à partir de Sud-Ouest du 7 octobre 1954, les deux ufologues Michel Figuet et Jean Louis Ruchon indiquaient dans leur catalogue que le 4 octobre 1954, à 08:10, M. Lacambre avait vu au bord d'un ruisseau à 200 mètres de son domicile un petit être brun d'environ 90 centimètres de haut bizarrement accoutré, portant une large ceinture de cuir, chaussé de cuir et portant un slip. Sous chaque bras il aurait porté un objet en forme de poire. Le témoin était retourné chez lui prendre son fusil de chasse, est revenu furtivement et a trouvé ce petit être courbé et buvant une gorgée d'eau dans le creux de sa main. Puis, l'être a ramassé des cailloux qu'il a mis dans sa ceinture. Mr. Lacambre s'est approché jusqu'à 12 mètres et a entendu la créature prononcer "ortou" ou "ortin", puis l'être s'est envolé à la verticale et a disparu de la vue en 30 secondes.
Par la suite, Michel Figuet notera dans différentes versions de son catalogue "Francat" que le cas était une plaisanterie, selon Barthel et Brucker, et selon une lettre qu'il a reçue d'un Mr. Bosc (sans doute Pierre Bosc, ufologue français enquêteur de terrain).
Les ufologues Alain Gamard, Jacques Scornaux, et le CNEGU donneront ensuite de ce fait le cas comme expliqué.
Toutefois en 1997, Jean Sider n'accepte par l'explication. Il assure dans son livre sur la vague française de 1954, après avoir repris la première version de Michel Figuet, que "le trio Barthel-Brucker-Figuet prétend qu'il s'agit d'un canular", que Figuet s'appuyait uniquement sur Barthel et Brucker, mais "dès lors qu'ils ont été pris en flagrant délit de mensonge à de multiples reprises", ils ne sont plus crédibles. Il estime que si c'était un canular, il y aurait eu mise en scène d'une "soucoupe au minimum, car c'était la soucoupe qui alimentait les sujets de conversation et certaines rubriques des faits divers des journaux de l'époque, donc qui "devenait un support indispensable pour qu'un coup monté puisse fonctionner au maximum."
Il ajoute qu'il "n'y aurait pas eu non plus l'épisode du fusil de chasse parce que cela aurait donné une image belliqueuse, peu favorable pour un canular, du témoin aux yeux du public."
On trouvera ensuite la version sans aucune explication de Michel Figuet dans la base de données de Larry Hatch, et sur le Web chez Donald Johnson, Albert Rosales, Ted Philips, Luc Chastan et d'autres, et même les "sceptiques" Godelieve van Overmeire et Peter Rogerson, puis dans le livre sur les rencontres rapprochées en France de Julien Gonzalez en 2014.
[Ref. ssr1:] JOURNAL "SAMEDI-SOIR":
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h. 15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21 ...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes, aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Dîges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic, Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Et M. Jean Labonne, de Bergerac, qui, le 2 octobre, à 22 heures, aperçut un champignon métallique dans son jardin. "Qui va là?" cria-t-il en distinguant une ombre. "Que me voulez-vous?" Mais l'ombre grimpa dans le champignon qui s'éleva dans les airs avec une prodigieuse rapidité.
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février, au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M. Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte d'alcool dans son existence? Allons donc!
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés, parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toutes pièces? Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée, dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:
4 octobre 1954: 08.10 heures. Saint-Perdoux (Lot).
Témoin: M. Lacambre.
Réfs: Sud-Ouest, 7.10.1954.
[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Les deux auteurs indiquent que monsieur Lacambre a raconté:
J'étais lundi matin à 8 h 10 à 200 mètres de ma maison lorsque j'ai aperçu sur le bord d'un ruisseau un homme de petite taille (90 centimètres environ) brun, tête nue, portant une large ceinture en cuir, et un slip. J'ai couru à mon domicile pour me munir de mon fusil de chasse...
Je suis revenu sur les lieux. Le petit homme était courbé, et dans le creux de sa main, a bu une gorgée d'eau, puis il a ramassé des cailloux. Il les a glissés sous sa ceinture. Je me suis rapproché à une douzaine de mètres. Il m'a parlé un langage que je n'ai pas compris mais j'ai relevé le son "orten" ou "ortin"...
Puis comme il était muni sous chaque bras d'un objet en forme de poire ayant le volume d'une boîte à sucre, il s'est envolé à la verticale; en l'espace de trois secondes je ne l'ai plus vu.
La scène a été assez rapide, mais ayant repéré l'emplacement exact où il se trouvait, j'ai remarqué que la trace de ses chaussures, c'est une pointure 21.
J'ai contourné avec une branche l'emplacement exact où le petit homme est descendu.
Je suis à la disposition de qui que ce soit pour raconter ce que j'ai vu et montrer l'emplacement et la trace de chaussure.
Les auteurs indiquent que ceci a été publié dans le journal Sud-Ouest du 7 octobre 1954 et que l'affaire se déroule à St-Perdoux dans le Lot.
Ils ajoutent que monsieur Lacambre rit encore aujourd'hui de la bonne farce qu'il a joué aux journalistes, mais que les gendarmes n'avaient pas ri, et que c'est grâce à l'intervention du maire qu'il en a été quitte.
[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:
54-44 4 oct. 1954 0810 Saint-Pardoux, France Type E
M. Lacambre, un forestier, a rapporté avoir vu un petit homme de 3'2" de haut, portant une large ceinture de cuir, des bottes et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à 2 boîtes en forme de poire sous ses bras. Des empreintes de pas ont été laissées.
Enquêteur:
Source: Paris Samedi-Soir, 14/10/54.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux ufologues indiquent dans leur ouvrage que le 4 octobre 1954, à 08:10, M. Lacambre a vu au bord d'un ruisseau à 200 mètres de son domicile un petit être d'environ 90 centimètres de haut et bizarrement accoutré. Il est brun, porte une large ceinture de cuir, est chaussé de cuir et porte un slip. Sous chaque bras il porte un objet en forme de poire. Le témoin retourne chez lui prendre son fusil de chasse. Revenant furtivement, il trouve le petit être courbé, qui dans le creux de sa main boit une gorgée d'eau. Puis l'être ramasse des cailloux qu'il met dans sa ceinture. M. Lacambre s'approche jusqu'à 12 mètres et entend un son prononcé par la créature: "ortou" ou "ortin". Il s'envole alors à la verticale et disparaît de la vue en 30 secondes.
Le témoin a trouvé des traces de chaussures taille 21.
Les auteurs indiquent que la source est "Sud-Ouest" du 7 octobre 1954.
[Ref. bbr2:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:
Après enquête, nos déductions sont identiques [= "sinistre rigolade", "grotesque, absurde et aberrant"] pour les cas suivants: Hennezis, Monbazens [sic], Saint Pardou le Neuf [sic], Fréjus et bien d'autres.
[Ref. mf1t:] MICHEL FIGUET:
N° CAS | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE SOURCE |
---|---|---|---|---|---|---|
126 | CE3-a | 04 10 1954 | 08.10 | Saint-Perdoux | 46 100 C5 | E Plaisanterie EF |
[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET:
04. 10. 1954 | Saint-Perdoux | lettre de M. Bosc à l'auteur dans le cadre de l'épuration "Francat" et B. B. p. 81-82. Il s'agissait d'un canular de M. Lacambre. |
[Ref. jsx1:] JACQUES SCORNAUX:
17) Saint-Perdroux [sic] (Lot, France), 4 octobre 1954.
Un certain M. Lacambre aurait aperçu vers 8 h, près de chez lui, un être de 90 cm de haut bizarrement accoutré qui, après avoir bu dans un ruisseau, ramassa des cailloux, prononça un mot compréhensible [sic] et s'envola à la verticale. Cet être, qui portait sous chaque bras un objet en forme de poire, aurait laissé des traces de chaussures de pointure 21. Tel est le récit que Michel Figuet donnait sans commentaire dans son livre (21, pp. 116-117), mais Barthel et Brucker ont depuis découvert qu'il s'agissait d'une farce que M. Lacambre avait jouée aux journalistes (82, pp. 81 -82) et cette conclusion est partagée par Alain Gamard (15, 25) et par Michel Figuet (22).
La référence 82 est donnée comme "Gérard Barthel et Jacques Brucker, La grande peur martienne, Nouvelles Editions rationalistes, 1979." ([bbr1])
Les autres références indiquées se trouvent dans LDLN N° 267-268 en page 30 et sont données ainsi:
21. Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, éd. Alain Lefeuvre, 1979.
15. Alain Gamard, Footprints associated to humanoids sightings in the world, sept. 1981 (document dactylographié dont M. Gamard a eu l'amabilité de m'adresser une copie).
25. Alain Gamard, Traces et humanoïdes en France, Bulletin du GESAG, n° 71, mars 1983, pp. 12-18.
22. Michel Figuet, Catalogue Francat des rencontres rapprochées en France (Listing 800-1982), LDLN n° 255-256, sept. -oct. 1985, à n° 263-264, mai-juin 1986.
[Ref. cnu1:] "CIRCULAIRE CNEGU":
Dans une liste des "cas élucidés de Francat", ce bulletin incluait:
"04.10.54 St Perdroux [sic] (46)"
Note: dans le numéro suivant, un errata signalait que "St Perdroux" est "St Perdoux".
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
L'ufologue et auteur Jean Sider indique que le 4 octobre 1954, à 08h10, à Saint-Perdoux, dans le Lot, Mr. Lacambre se trouvait au bord d'un ruisseau, à 200m de chez lui, quand il a soudain vu un petit être à l'aspect bizarre.
Il est rentré chez lui pour prendre un fusil de chasse, et de retour sur les lieux, a observé le petit être qu'il a vu courbé, occupé à boire de l'eau puisée dans le ruisseau à l'aide de sa main. Puis, le petit personnage a ramassé des pierres qu'il a placé dans sa ceinture, semblait-t-il.
Mr. Lacambre s'est encore rapproché jusqu'à une douzaine de mètres, et l'a entendu prononcer un mot étrange: "ortin" ou "ortou". Sous chaque bras, un objet en forme de poire était discernable, pas plus grand qu'une boîte de sucre. Soudain, l'être s'est envolé à la verticale, et a disparu en trente secondes. Des traces de pas, pointure 31, ont été trouvées sur place.
Jean Sider indique que la source est "Figuet, p.116-117".
Il commente que "le trio Barthel-Brucker-Figuet prétend qu'il s'agit d'un canular", que Figuet s'appuyait uniquement sur Barthel et Brucker, mais "dès lors qu'ils ont été pris en flagrant délit de mensonge à de multiples reprises", ils ne sont plus crédibles. Il ajoute que si c'était un canular, il y aurait eu mise en scène d'une "soucoupe au minimum, car c'était la soucoupe qui alimentait les sujets de conversation et certaines rubriques des faits divers des journaux de l'époque, donc qui devenait un support indispensable pour qu'un coup monté puisse fonctionner au maximum."
Il ajoute qu'il n'y aurait pas eu non plus l'épisode du fusil de chasse parce que cela aurait donné une image belliqueuse, peu favorable pour un canular, du témoin aux yeux du public.
Enfin, il cite un cas américaine de septembre 1954 où John J. Swain, 12 ans a vu près de Boldwater au Kansas, un petit humanoïde qui a rejoint un ovni en volant, pour lequel la police a découvert sur place des traces triangulaires ainsi que des traces de pas, sans précision de la pointure n'est pas précisée. (Citant les Lorenzen, Flying Saucer Occupants, New York, Signet Books, 1967, p. 28.)
Il conclut de cela que le cas de St Perdoux "peut être authentique."
[Ref. jsr2:] JEAN SIDER:
L'auteur reprend le cas plus loin dans son livre, il y indique que le 4 octobre 1954 à 08:10 à Saint Perdoux dans le Lot Mr. Lacambre a vécu une rencontre rapprochée du troisième type et a trouvé des traces de chaussures de taille 31 sur le site.
Jean Sider indique que sa source est "Figuet, p.117".
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
3961: 1954/10/04 08:10 1 2:03:00 E 44:40:20 N 3333 WEU FRN LOT 9:6
St PERDOUX,FR:OID/LIT DE FLEUVE:MET EAU>BOUTEILLE+CAILLOU>CEINTURE:^+S'EVANOUIT:r217p181
RefN° 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 116 : MONTAGNES
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique dans son catalogue qu'en 1954, le 4 octobre, en France à Saint Perdoux à "8 h 10 M. Lacambre voit à 200 m de chez lui, au bord du ruisseau, un petit être bizarrement accoutré. Il est petit (90cm), brun, porte une large ceinture de cuir, chaussé de cuir et porte un slip. Sous chaque bras il porte un objet en forme de poire. Le témoin retourne chez lui prendre son fusil de chasse. Revenant furtivement, il trouve le petit être courbé, qui dans le creux de sa main boit une gorgée d'eau. Puis il ramasse des cailloux qu'il met dans sa ceinture. M. Lacambre s'approche jusqu'à 12 m et entend un son prononcé par la créature: "ortou" ou "ortin". Il s'envole alors à la verticale et en 30 secondes disparaît."
Elle indique que la source est "M. FIGUET/ J.L. RUCHON: 'Ovni, Premier dossier complet...' éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 116-117".
[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:
Ce jour-là
4 octobre
[...]
1954 - A 8:10 heure du matin Mr. Lacambre, un forestier, a vu un petit homme ou nain dans le lit d'un fleuve à 200 mètres de sa maison dans St-Perdoux, Lot, France. L'être portait une ceinture ou un ceinturon en cuir large, des bottes, et une tunique. Il a mis de l'eau dans une bouteille, et quelques cailloux dans une poche de ceinture; il s'est alors élevé vers le haut dans l'air et a disparu. La créature avait deux boîtes en forme de poire sous ses bras qui ont pu avoir aidé sa montée. Des empreintes de pas ont été trouvées à l'emplacement. (Source: Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, pp. 116-117).
[...]
[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:
105.
Lieu. Saint Pardoux France
Date: 4 octobre 1954
Heure: 0810A
M. Lacambre, un forestier, a rapporté avoir vu un petit homme de trois pieds deux pouces de haut, portant une large ceinture de cuir, des bottes, et une glissade, qui est monté dans l'air par la vertu de deux boîtes en forme de poire sous ses bras. Des empreintes de pas ont été laissées.
Humcat 1954-72
Source: Humcat citant des sources de la presse quotidienne
Type: E
[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:
04/10/54 0810 France, St. Pardoux: M Lacambre, un forestier, a rapporté voir un petit être de 3 pieds de haut qui est monté dans l'air en vertu de 2 boîtes en forme de poire sous ses bras. Des empreintes de pas ont été trouvées.
[Ref. cft1:] CATALOGUE "WATERUFO" :
10-04-1954
JOURNAL "SAMEDI-SOIR":
Devons-nous continuer?
...Ou aussi, l'homme de 96 centimètres (de haut), tenant (sic-portant] une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip [sic-sous-vêtement], que [sic-qui] d'est élevé dans les airs [sic] grâce à deux boîtes de la forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été vu par Mr. Lacambre, travailleur forestier à Saint-Pardoux [sic- Perdoux1] (Lot), le lundi, 4 octobre, à 8:10 du matin, et le témoin avait même déterminé à partir des traces de pas que le petit être portait des chaussures de taille 21 (standard Européen)...
...Alors seuls les faits resteraient, logiquement inexplicables, ce qui constituerait le vrai fichier sur les Martiens. On remarquerait alors que ce fichier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop, de littérature.
MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux ufologues indiquent dans leur ouvrage que le 4 octobre 1954, à 08:10, M. Lacambre a vu au bord d'un ruisseau à 200 mètres de son domicile un petit être d'environ 90 centimètres de haut et bizarrement accoutré. Il est brun, porte une large ceinture de cuir, est chaussé de cuir et porte un slip. Sous chaque bras il porte un objet en forme de poire. Le témoin retourne chez lui prendre son fusil de chasse. Revenant furtivement, il trouve le petit être courbé, qui dans le creux de sa main boit une gorgée d'eau. Puis l'être ramasse des cailloux qu'il met dans sa ceinture. M. Lacambre s'approche jusqu'à 12 mètres et entend un son prononcé par la créature: "ortou" ou "ortin". Il s'envole alors à la verticale et disparaît de la vue en 30 secondes.
MICHEL FIGUET:
Lors d'une épuration de son catalogue d'observation d'OVNIS an France, FRANCAT, Michel Figuet a reçu une lettre de M. Bosc qui l'informait que le cas était un canular monté par son témoin, M. Lacambre.
Les références pour le texte ci-dessus sont URECAT - UFO Related Entities Catalog, avec un ancien lien.
[Note par Patrick Gross: C'est une copie que quelqu'un a faite de mon propre site web... Mais bien sûr mes mises à jour n'y sont pas.]
UFOCAT PRN - 106459
UFOCAT URN - 022545 Computerized Catalog (N=3076), n°1364, par Jacques Vallee, pas de date de ©
UFOCAT URN - 077969 Extrait de journal, article dans le journal national "Samedi-Soir", 14 octobre 1954
UFOCAT URN - 106459 J. Allen Hynek Center for UFO Studies, octobre 1954, p. 7
UFOCAT URN - 115386 HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports, A0273 par D. Webb, sans date de©
UFOCAT URN - 171919 *U* UFO Computer Database par Larry Hatch, n° 03761, © 2002
Note 1: Il y a une certaine confusion quant à l'orthographe correcte du nom de la ville. La coupure de journal dit Saint-Pardoux, et alors qu'il y a plusieurs villes qui contiennent ce nom, aucune d'entre elles n'est située dans le département du Lot, ce qui est indiqué dans le texte. Il y a deux villes, cependant, nommé Saint-Perdoux, et l'un d'elles est située dans le département du Lot.
Europe - France, Midi-Pyrénées
Saint-Perdoux Latitude 44-40-25 N, Longitude 002-02-55 E (D-M-S) (lieu peuplé)
Référence: http://geonames.nga.mil/ggmaviewer/
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan note dans sa base de données que dans le Lot à St Perdoux le 4 octobre 1954 à 08:10 heures, "Ce lundi matin, à 200 mètres de son domicile au bord d'un ruisseau, le témoin voit un petit être bizarrement accoutré. C'est un être de petite taille (90 cm), brun, tête nue portant une large ceinture de "cuir ", chaussé de "cuir " et vêtu d'un slip. Le témoin s'en retourne prendre son fusil de chasse. Revenu sur les lieux furtivement, il trouve le petit être courbé et qui, dans le creux de sa main, boit une gorgée d'eau, puis il ramasse des cailloux qu'il met dans sans sa ceinture. L'observateur s'approche jusqu'à douze mètres et entend le petit homme prononcer un son : "ortou" ou "ortin". Sous chacun de ses bras, un objet du volume d'une boîte de sucre et en forme de poire est visible. Il s'envole alors à la verticale et, en trente secondes, disparaît. Le témoin releva des traces de chaussures, pointure 21."
Luc Chastan indique comme source: "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 4 octobre 1954 à 08:10 à "St- Perdoux", France, "Langage inintelligible. Forestier a vu petit homme 0.9m de haut, portait ceinture ou ceinturon en cuir large, bottes, glissade. S'est élevé dans l'air, avait deux boîtes en forme de poire sous ses bras. Empreintes de pas trouvées."
Le site web ajoute: "A 8:10 heure du matin Mr. Lacambre, un forestier, a vu un petit homme ou nain dans le lit d'un fleuve à 200 mètres de sa maison dans St-Perdoux, Lot, France. L'être portait une ceinture ou un ceinturon en cuir large, des bottes, et une tunique. Il a mis de l'eau dans une bouteille, et quelques cailloux dans une poche de ceinture; il s'est alors élevé vers le haut dans l'air et a disparu. La créature avait deux boîtes en forme de poire sous ses bras qui ont pu avoir aidé sa montée. Des empreintes de pas ont été trouvées à l'emplacement."
Et: "Apparition d'un petit humanoïde vu, a laissé des traces. Un objet non identifié à courte distance et ses occupants ont été observé par un témoin masculin expérimenté sur un fleuve (Lacambre). Un nain de 3 pieds de haut a été vu."
Les sources sont indiquées comme: "Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); CUFOS, J. Allen Hynek Center for UFO Studies; Coupures de Journaux; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002".
[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:
4 octobre 1954, 0810hrs.
SAINTPERDOUX (LOT : FRANCE)
Mr. Lacambre a vu, près d'un ruisseau à 200m de sa maison, un petit homme, grand de 90cm, avec une tête nue et brune, portant une culotte de cuir, des chaussures, une ceinture et un smock. Lacambre a sorti son fusil de chasse et est retourné sur le site. Il a vu le petit homme ramassant de l'eau avec sa main du ruisseau, et ramasser des cailloux, qu'il a mis dans sa ceinture. Comme Lacambre s'est approché, le petit homme a dit quelque chose comme "Ortin" ou "ortou". Il avait sous chacun de ses bras un objet en forme de poire de la taille d'une boîte à sucre. Il s'envola verticalement et a disparu en 30 secondes. Lacambre a vu des empreintes de taille 21 sur le site.
Alain Gamard citant Sud-Ouest, 7 octobre 1954.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Lieu: Saint Pardoux France
Date; 4 octobre 1954
Heure; 0810A
M. Lacambre, un forestier, a rapporté avoir vu un petit homme de trois pieds deux pouces de haut, portant une large ceinture de cuir, des bottes, et une glissade, qui est monté dans l'air par la vertu de deux boîtes en forme de poire sous ses bras. Des empreintes de pas ont été trouvées sur le site.
Source: Figuet/Ruchon 1979
[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
*4 oct. 1954 - A 8:10 heure du matin Mr. Lacambre, un forestier, a vu un petit homme ou nain dans le lit d'un fleuve à 200 mètres de sa maison dans St-Perdoux, Lot, France. L'être portait une ceinture ou un ceinturon en cuir large, des bottes, et une tunique. Il a mis de l'eau dans une bouteille, et quelques cailloux dans une poche de ceinture; il s'est alors élevé vers le haut dans l'air et a disparu. La créature avait deux boîtes en forme de poire sous ses bras qui ont pu avoir aidé sa montée. Des empreintes de pas ont été trouvées à l'emplacement. (Source: Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, pp. 116-117).
[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:
L'auteur indique qu'il y a eu une rencontre rapprochée du troisième type à Saint- Perdoux, Lot, le lundi matin 4 octobre 1954 à 08h10:
Mr. Lacambre, à 200 mètres de son domicile, au bord d'un ruisseau, a vu un être d'une taille de 90 cm, brun, tête nue, portant une large ceinture de "cuir", chaussé de "cuir" et vêtu d'un slip. Il s'en est retourné prendre son fusil de chasse, et revenu sur les lieux furtivement, il a trouvé le petit être courbé et qui buvait une gorgée d'eau dans le creux de sa main, puis il a ramassé des cailloux qu'il a mis dans sa ceinture. Le témoin s'est approché jusqu'à douze mètres et a entendu le petit homme prononcer un son: "ortou" ou "ortin". Sous chacun de ses bras, un objet du volume d'une boîte de sucre et en forme de poire était visible. Il s'est alors envolé à la verticale et en 30 secondes a disparu. M. Lacambre a relevé des traces de chaussures, pointure 21.
Les sources sont indiquées comme Sud-Ouest du 7 octobre 1954; Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, "OVNI: le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France", pages 116-117; Jean Sider, "Le dossier 1954 et l'imposture rationaliste", pages 181-182.
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 4 fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
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19541004 | 04.10.1954 | St Pardoux | France | CE III | ||||||
19541004 | 04.10.1954 | St. Pardoux | France | RR III | ||||||
19541004 | 04.10.1954 | St. Pardoux | France | 10.00 | RR III | |||||
19541004 | 04.10.1954 | St. Pervoux [sic] | France |
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
4 octobre 1954. 0810hrs.
SAINT-PERDOUX (LOT : FRANCE)
Mr Lacambre a vu, près d'un ruisseau à 200m de sa maison, un petit homme, de 90cm de haut, avec une tête dénudée brune, portant une tenue de cuir, des chaussures, une ceinture et un veston. Lacambre a sorti son fusil de chasse et est revenu sur le site. Il a vu the petit homme prenant de l'eau avec sa main dans le ruisseau, et ramasser des cailloux, qu'il a mis dans sa ceinture. Alors que Lacambre approchait, le petit homme a dit quelque chose comme "ortin" ou "ortou". Il avait en dessous de chaque bras un objet en forme de poire de la taille d'une boîte à sucre. Il s'est envolé verticalement et a disparu en 30 secondes. Lacambre a vu des traces de pas de taille 21 sur le site.
Canular par le prétendu témoin.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Saint-Perdoux, Lot, Lacambre, canular, farce, invention, ceinture, cuir, chaussures, slip, boîtes, poires, forestier, empreintes, ruisseau, fusil, courbé, eau, cailloux, langage, vertical
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 4 septembre 2005 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 16 mars 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr2], [goe1], [djn1], [lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 22 avril 2009 | Addition [bbr1]. |
1.2 | Patrick Gross | 14 février 2010 | Addition [tps1]. |
1.3 | Patrick Gross | 13 août 2013 | Addition [prn1]. |
1.4 | Patrick Gross | 8 octobre 2014 | Additions [tai1], [nip1]. |
1.5 | Patrick Gross | 14 octobre 2014 | Additions [jsr1], [cft1]. |
1.6 | Patrick Gross | 13 février 2017 | Additions [ubk1], [jgz1]. |
1.7 | Patrick Gross | 9 novembre 2019 | Additions [agd1], [bbr2], [mft2], [jsx1], [cnu1], [lhh1], [prn2]. |
1.8 | Patrick Gross | 29 août 2021 | Addition [tbw1]. |