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Référence pour ce cas: 12-oct-54-Paris.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal national Paris-Presse du 13 octobre 1954 rapportait:
"Le bruit s'est répandu dans Paris hier soir qu'un "Martien", échappé d'une soucoupe volante, et blessé, avait été admis à l'hôpital Dubois, rue du faubourg Saint-Denis. La direction de l'hôpital, assaillie de coups de téléphone, nous prie d'indiquer qu'il s'agit d'une rumeur stupide et naturellement sans aucun fondement."
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
LES Martiens sont famillier, bavards et audacieux quand ils sont isolés. S'ils sont en troupe ils deviennent peureux. C'est étrange, mais c'est ainsi.
M. Jean-Pierre Mitto, ingénieur à Briatexte (Tarn) rentrait chez lui l'autre soir en auto avec deux de ses cousins lorsqu'il distingua devant lui, sur la route, deux petites silhouettes qui s'enfuirent. Il freina fit marche arrière et aperçut dans un pré une "soucoupe" en forme de demi-sphère vers laquelle les deux silhouettes couraient à toutes jambes. L'engin avait, dit-il, environ 6 mètres de diamètre; il s'envola dès que les "Martiens" - qui avaient, estime-t-il, la taille d'un enfant de 10 à 12 ans - eurent repris place à bord.
Les quatre personnages mystérieux que M. Hoge, opérateur de cinéma, a vus en Westphalie le même soir avaient à peu près cette taille: 1 m. 20 environ. En rentrant chez lui, M. Hoge avait vu dans un champ, à 60 mètres de la route, une lumière bleue. Il pensa qu'il s'agissait d'un avion accidenté. Puis il s'aperçut que la lumière provenait d'un objet ayant une forme de cigare. Quatre hommes, en combinaison de caoutchouc, travaillaient sous l'engin.
Au bout de dix minutes, ils remontèrent dans leur cigare qui en décollant, prit la forme d'une soucoupe qui "projetait une lumière éblouissante".
L'opérateur de cinéma n'avait pas sa caméra, mais il a de fort bons yeux puisqu'à 60 mètres et de nuit il a pu distinguer que "ses" Martiens avaient "le torse très développé, une grosse tête et les membres inférieurs petits et maigres".
Il avoua qu'il a eu peur. Plus courageux, un instituteur colonial, M. Martin, a prêté son stylo à deux Martiennes qu'il a rencontrées, assure-t-il, à l'île d'Oléron. Il est vrai qu'elles étaient "ravissantes". Et elles mesuraient 1 m. 70. Peut-être venaient-elles de Vénus? Elles ont tracé sur son carnet des hiéroglyphes "incompréhensibles". Mais c'est déjà beaucoup qu'elles sachent se servir d'un stylo...
Cigares irisés et boules de feu ont été signalés dans les Pyrénées-Orientales, l'Aveyron et le Puy-de-Dôme.
A Meaux, Fontainebleau et Nandy, on a vu des disques des ballons de football illuminés qui traversaient le ciel. Un cantonnier a même aperçu - il sortait d'un café - un litre volant!
Le bruit s'est répandu dans Paris hier soir qu'un "Martien", échappé d'une soucoupe volante, et blessé, avait été admis à l'hôpital Dubois, rue du faubourg Saint-Denis. La direction de l'hôpital, assaillie de coups de téléphone, nous prie d'indiquer qu'il s'agit d'une rumeur stupide et naturellement sans aucun fondement.
Rumeur.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Paris, rumeur, Martien, hôpital, Dubois, soucoupe, crash
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 21 décembre 2019 | Première publication. |