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La vague française de 1954:

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14 octobre 1954, Toulon, Var:

Référence pour ce cas: 14-oct-54-Toulon.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le passage d'un gros météore le 14 octobre 1954, allant du Midi vers l'Alsace, avait suscité un premier article, du journal régional Var Matin - République, pages 1 et 4, le 16 octobre 1954.

Le journal indiquait que "jeudi" donc ce 14 octobre 1954, vers 18 heures, par le ciel du Var était calme, quand tout à coup, une "boule de feu" le traversa en direction du Nord, aperçue un peu partout dans le Var. Dès 19 heures les coups de téléphone se succédaient au journal. La rédaction explique que comme "trop de 'bobards' ont déjà circulé sur les 'objets volants non identifiés'", ils ont mené "une enquête minutieuse, sollicitant les témoignages nets, provenant de personnes sérieuses", et que ceux-ci concordent tous.

Le journal avait aussi demandé à la station de météorologie si un ballon-sonde avait été lâché ou "si on avait enregistré dans la région une chute de météore: la réponse fut négative."

Le journal concluait alors que "Aucun doute n'est donc possible: ce soir-là, un objet volant non identifié a évolué dans le ciel varois et toulonnais."

Le premier témoin cité était Mr. Paul Fatici, habitant des H.B.M. de Rodeillac, qui a indiqué que vers 18 heures en fermant son cabanon entre le Rivest et le Barrageil a vu une boule de feu dans le ciel, venant de l'Est et se dirigeant vers le Coudon "à une vitesse considérable."

Il a estimé sa hauteur comme voisine de 8.000 à 10.000 mètres, a dit que ce n'estait pas un ballon-sonde car il en avait dàjà vu et reconnaîtrait leur forme. Il dit que ce n'était "pas non plus une météorite car il ne 'tombait pas du ciel' mais a nettement franchi la montagne à la vitesse d'un éclair, "laissant d'échapper derrière lui des flammes se terminant par une gerbe. La vision de cet engin a durée 2 à 3 secondes à peine et il n'a laissé ni trace ni sillage derrière son passage. Il ne faisait aucun bruit. L'ensemble m'a paru rouge 'feu' avec des raies illuminées ressemblant à des tuyères. L'ensemble semblait avoir 50 cm de long sur 15 de large, mesure apparente."

Le deuxième témoin cité était à Solliès-Ville. Mr. Olivier Baptistin, ancien conseiller municipal, avait vu la "boule de feu" à 18 heures environ: "J'ai vu un engin de couleur rougeâtre, émettant comme des flammes à l'arrière, se diriger horizontalement, puis piquer d'un seul coup vers Solliès-Pont en éteignant toute lumière. Il avait l'air d'être à un millier de mètres d'altitude et se dirigeait vers le Nord. Il ne faisait aucun bruit."

Les témoins suivants étaient Mlle Marie-Louise Ramel et Mlle Pierrette Fillon, qui ont vu à la même heure, une boule de feu "évoluer de la même manière", "sans bruit, plus vite qu'un avion à réaction, à une altitude d'un millier de mètres environ et sans laisser de traces."

Il y a ensuite un Mr. Thivelle, dit être le premier à voir l'objet volant: "ce n'était pas une étoile filante ou un phénomène lumineux. Le large disque lumineux laissait autour de lui et derrière lui un halo phosphorescent, irisé."

Mme Batris Marcelle, demeurant 130, Bd Maréchal-Joffre, déclarait avec émotion: "Hier encore, je riais de ces histoires, mais le phénomène que j'ai vu m'inquiète fort. Il était 18 h 15, nous bavardions avec Mme Maroselli, ma voisine, lorsque tout à coup, je vis dans le ciel une espèce de boule de feu se dirigeant à grande vitesse de la mer vers la montagne. En deux ou trois secondes, elle disparut derrière le Faron, en montant légèrement, en émettant des couleurs vertes, rouges et bleues."

Mme Evelyne Maroselli, demeurant au 128, qui était présente, confirme cette déposition. Son fils Jean-Claude Maroselli a huit ans. Il a aussi vu l'engin et a été fort troublé de cette vision insolite.

Le journal rejetait ensuite les explications telles que ballon-sonde, météore, avion à réaction, et "phénomène optique", pour conclure que c'était un "engin volant non identifié", dont il est "encore trop prématuré" de conclure qu'il venait d'une autre planète.

Puis l'auteur de l'article, René Mante, entreprend de "reconstituer la forme et les caractéristiques" de la chose, disant que cela avait "la forme d'une fusée courte", "un peu renflée." avec des tuyères à l'arrière qui projettent les gaz en combustion, que cela avait approximativement 150 mètres de long sur 30 de large, pouvait "se déplacer à des vitesses très variables, allant jusqu'à 10.000 kilomètres à l'heure".

Après avoir décidé que l'explication par des extraterrestres serait "prématurée", le journaliste se lâche, tout en parlant de simples "hypothèses":

Il y aurait "plusieurs rangées de hublots, ce qui dénote plusieurs étages d'habitation." On ajoute que "la cabine des passagers doit, selon toute vraisemblance, être pressurisée et munie d'un dispositif supprimant les effets biologiques néfastes d'une accélération trop foudroyante."

Mieux encore: "Selon les dimensions de l'engin et le nombre de rangées et la hauteur probable des cabines éclairées par des couleurs différentes, les 'voyageurs' doivent avoir dans les 4 mètres de haut. Leur taille serait donc en moyenne le double de la nôtre." "Nous ignorons s'ils possèdent des yeux comme les nôtres ou s'ils se dirigent par un système d'antennes semblables à ceux des poissons aveugles qui habitent le fond des océans." Ceci est illustré par un dessin parfaitement délirant de "l'engin", visible plus bas dans ce dossier.

Les jours suivant, la presse recueillera encore d'autres témoignages similaires pour cette observation. Mais dans la littérature ufologique, l'événement n'aura aucun succès.

Rapports:

[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR MATIN - REPUBLIQUE":

VOICI LE CIGARE
QUI A TRAVERSE LE CIEL
DE TOULON ET DU VAR

Nos envoyés spéciaux ont reconstitué pour vous
CETTE MYSTERIEUSE APPARITION

JEUDI soir, vers 18 h., le ciel varois était calme, quand tout à coup, une "boule de feu" le traversa en direction du Nord.

Un peu partout dans le Var elle était aperçue, et, dès 19., les coups de téléphone se succédaient.

Trop de "bobards" ont déjà circulé sur les "objets volants non identifiés", aussi avons-nous mené une enquête minutieuse, sollicitant les témoignages nets, provenant de personnes sérieuses.

Comme nous allons le voir, ces témoignages concordent tous.

Nous avons aussi demandé à la station de météorologie si un ballon sonde avait été lâché ou si on avait enregistré dans la région une chute de météore: la réponse fut négative.

Aucun doute n'est donc possible:

Ce soir-là, un objet volant non identifié a évolué dans le ciel varois et toulonnais.

Les témoignages

La première personne que nous interrogeons est M. Fatici Paul, demeurant aux H.B.M. de Rodeillac.

"J'ai un cabanon entre le Rivest et le Barrage. Jeudi soir, il était 18 h., en fermant mon cabanon, j'ai aperçu dans le ciel une boule de feu, venant de l'Est et se dirigeant vers le Coudon à une vitesse considérable."

- Pouvez-vous nous donner plus de détails?

- Bien volontiers: il évoluait à une hauteur qui m'apparut être voisine de 8 à 10.000 mètres. Ce n'est certes pas un ballon-sonde. J'en ai vu de nombreux et je reconnaîtrais leur forme. Ce n'était pas non plus une météorite car il ne "tombait pas du ciel." Il a en effet nettement franchi la montagne à la vitesse d'un éclair, laissant d'échapper derrière lui des flammes se terminant par une gerbe. La vision de cet engin a durée 2 à 3 secondes à peine et il n'a laissé ni trace ni sillage derrière son passage. Il ne faisait aucun bruit. L'ensemble m'a paru rouge "feu"

Suite en page 4

[Photo légendée:] M. OLIVIER
"Je l'ai aperçu gros comme cela. Je suis pourtant encore sceptique!"

Cigare volant dans le ciel varois

Suite de la première page

avec des raies illuminées ressemblant à des tuyères. L'ensemble semblait avoir 50 cm de long sur 15 de large, mesure apparente."

M. Faticci semble un peu ému en rappelant ce phénomène.

Une photo prise, nous le remercions et partons pour recueillir d'autres témoignages.

[Photo légendée:]
M. FATUCCI
"Je l'ai bien vue, elle se dirigeait derrière le Coudon."

A Solliès-Ville

Nous filons vers Solliès-Ville. Là, en effet, M. Olivier Baptistin, ancien conseiller municipal, avait lui aussi aperçu la "boule de feu."

"Il était 18 h. environ. J'ai vu un engin de couleur rougeâtre, émettant comme des flammes à l'arrière, se diriger horizontalement, puis piquer d'un seul coup vers Solliès-Pont en éteignant toute lumière. Il avait l'air d'être à un millier de mètres d'altitude et se dirigeait vers le Nord. Il ne faisait aucun bruit."

On nous conduit ensuite aimablement auprès de Mlle Marie-Louise Ramel et de Mlle Pierrette Fillon, qui toutes deux, à la même heure, ont vu une boule de feu évoluer de la même manière "sans bruit, plus vite qu'un avion à réaction, à une altitude d'un millier de mètres environ et sans laisser de traces."

A Saint-Jean-du-Var

Nous partons à la recherche de M. Thivelle, qui le premier vit l'objet volant.

Malheureusement, il n'était pas chez lui, aussi devons-nous nous contenter de reproduire ses déclarations antérieures: "ce n'était pas une étoile filante ou un phénomène lumineux. Le large disque lumineux laissait autour de lui et derrière lui un halo phosphorescent, irisé."

On nous indique alors le nom de trois témoins que nous nous empressons de joindre.

Mme Batris Marcelle, demeurant 130, Bd Maréchal-Joffre, nous déclare, émue:

"Hier encore, je riais de ces histoires, mais le phénomène que j'ai vu m'inquiète fort. Il était 18 h 15, nous bavardions avec Mme Maroselli, ma voisine, lorsque tout à coup, je vis dans le ciel une espèce de boule de feu se dirigeant à grande vitesse de la mer vers la montagne. En deux ou trois secondes, elle disparut derrière le Faron, en montant légèrement, en émettant des couleurs vertes, rouges et bleues."

Mme Evelyne Maroselli, demeurant au 128, qui était présente, confirme cette déposition.

Son fils Jean-Claude Maroselli a huit ans. Il a aussi vu l'engin et a été fort troublé de cette vision insolite.

[Photo légendée:]Mlles RAMEL ET FILLON
"C'est là que nous l'avons vue."

Que pouvons-nous conclure?

1) Il ne s'agit pas d'un ballon-sonde, ainsi que nous l'avons déjà dit.

2) Il ne s'agit pas non plus d'un météore.

3) Les descriptions concordantes recueillis permettent d'éliminer le cas d'un avion à réaction.

4) Un phénomène optique ne saurait être vu d'endroits différents de la même manière; d'ailleurs, les gerbes de feu décrites par les témoins permettent de regretter cette hypothèse.

Pouvons-nous donc conclure à un "engin volant non identifié"?

Je crois que cela est devenu raisonnable.

Vient-il de la terre ou d'une autre planète?

Il est encore trop prématuré pour donner une réponse à cette question.

Mais nous sommes convaincus que les temps sont proches où nous pourrons donner une réponse à cette question.

Comment est-il?

Grâce aux informations recueillies, nous avons pu reconstituer "la forme et les caractéristiques" du cigare volant qui a été aperçu jeudi soir.

L'engin a la forme d'une fusée courte, telle que notre dessinateur l'a représentée.

A l'arrière, les tuyères qui projettent les gaz en combustion.

Il ne s'agit donc pas, sans doute, des cigares habituels qui n'émettent en principe que des lueurs pâles et qui fonctionnent certainement grâce à un principe physique que nous ignorons encore.

Le "cigare" doit avoir approximativement 150 mètres de long sur 30 de large, ce qui lui donne une forme un peu renflée.

En cela, il ne ressemble en rien aux formes très allongées des fusées que nous construisons.

Capable de se déplacer à des vitesses très variables, allant jusqu'à 10.000 kilomètres à l'heure, la cabine des passagers doit, selon toute vraisemblance, être pressurisée et munie d'un dispositif supprimant les effets biologiques néfastes d'une accélération trop foudroyante.

Le corps possède plusieurs rangées de hublots, ce qui dénote plusieurs étages d'habitation.

Selon les dimensions de l'engin et le nombre de rangées et la hauteur probable des cabines éclairées par des couleurs différentes, les "voyageurs" doivent avoir dans les 4 mètres de haut. Leur taille serait donc en moyenne le double de la notre.

La sécurité de l'appareil leur permet certainement d'évoluer librement à l'intérieur des cabines.

Comment nous ont-ils vus est un problème auquel il est difficile de répondre. Nous ignorons s'ils possèdent des yeux comme les nôtres ou s'ils se dirigent par un système d'antennes semblables à ceux des poissons aveugles qui habitent le fond des océans.

Que viennent-ils faire sur notre ville?

Mystère.

Toutefois, comme jusqu'à présent aucun acte belliqueux n'est à signaler, ils viennent sans doute en mission d'observation.

D'où viennent-ils? Autre mystère. Selon les experts, aucune puissance terrestre ne serait capable de construire de tels aéronefs. Il faut donc admettre, jusqu'à preuve du contraire, qu'ils viennent d'une autre planète que la notre.

Mais cela n'est encore que du domaine des hypothèses.

René MANTE

[Photo légendée:] Mme ROY, de La Garde confirmant par son récit les autres dépositions.

Discussion:

A propos de cet article, par Patrick Gross - 20 mars 2005.

Lors de la vague de 1954 en France, le délire journalistique a atteint un paroxysme et ce cas en est une illustration. Le décalage entre le phénomène rapporté par les témoins et les interprétations augmentées de spéculations insanes par la journaliste est terrifiant. Voici point par point le mécanisme de ce délire.

Le titre est d'emblée erroné. Le journaliste dit "un cigare", or les témoins décrivent tous une boule de feu. Le journaliste dit que cela a traversé le ciel, mais aucune donnée dans les témoignages recueillies ne permet d'affirmer cela. La boule de feu, et non le cigare, aurait pu ne traverser qu'un quart du ciel, ou tout le ciel, ou un faible portion du ciel, qu'en sait-on donc en se référant aux témoignages crus qui n'ont fait l'objet d'aucune réelle demande de précision.

Le titre mentionne des envoyés spéciaux, ce qui semble assez grandiloquent alors qu'il n'y a probablement que le journaliste signataire lancé sur l'affaire. Quoi qu'il en soit, un journal de Toulon enquête sur des observations à Toulon, ce qui ne nécessite s'envoyés plus spéciaux que le ou les journalistes habituels de ce même journal.

Le titre évoque une mystérieuse apparition. Mais aucun des témoins ne parle précisément d'une apparition, c'est à dire de quelque chose qui ne serait pas à un endroit à un certain moment et apparaîtrait à cet endroit ensuite. L'usage d'une langue imagée et de mots non justifiés est le début du désastre journalistique qui est à l'oeuvre ici.

Le journaliste veut se donner une contenance, une crédibilité, et écrit donc "trop de bobards ont déjà circulé sur les objets volants non identifiés, aussi avons-nous mené une enquête minutieuse, sollicitant les témoignages nets, provenant de personnes sérieuses."

Malheureusement, nous verrons que l'enquête n'a rien de minutieuse et que son résultat relève précisément du "bobard."

Le journaliste note que les témoignages concordent tous. Bien entendu, dans son imaginaire, il y a deux sortes d'OVNI: ceux qui sont simplement inventés par des menteurs, et les vrais OVNIS. Il apparaît déjà clairement qu'il n'est pas à même de comprendre que des témoins puissent rapporter sans mentir un phénomène réel qui aurait une explication simple. En France, en 1954, on en est encore au niveau de la presse américaine de 1947: les soucoupes volantes, soit elles existent, soit ce sont des mensonges.

Le journaliste dit que la station de météorologie a été interrogée pour savoir si un ballon sonde avait été lâché. Quelle sottise: un ballon, cela se déplace une vitesse compatible avec celle des vents, or le même journaliste considérera comme acquis que "le cigare" se déplaçait à 10.000 km/h au lieu de s'en tenir à exclure les ballons au motif que la station météo du coin n'en aurait pas lâché, que n'aurait-il pas mieux fait de s'assurer de par tous les témoins de la brièveté de l'observation, des deux trois secondes indiquées par l'un d'eux, et de s'assurer de la portion angulaire du ciel parcouru par le phénomène, car on pressent bien ce que le phénomène était, un météore, parfaitement identifiable à défaut d'avoir été identifié. Pour la possibilité du météore, le journaliste se contente de nous livrer cette perle:

"...ou si on avait enregistré dans la région une chute de météore: la réponse fut négative."

Oui, aussi incroyable cela puisse-t-il paraître, quand un météore passe, un journaliste recueille maints témoignages qui tous pointent vers cette explication, puis il demande au centre météo si eux ont vu le météore, et puisque eux ne l'ont pas vu, il en déduit que ce n'en était pas un...

"Avez-vous vu l'accident de voiture sur la RN 7?" "Non" "Ah, dans ce cas ce n'était pas un accident de voiture, ce devait être un atterrissage de soucoupe."

Et notre journaliste de conclure: "Aucun doute n'est donc possible: Ce soir-là, un objet volant non identifié a évolué dans le ciel varois et toulonnais."

Voyons les témoignages.

Paul Fatticci:

A 18:00, "aperçu dans le ciel une boule de feu, venant de l'Est et se dirigeant vers le Coudon à une vitesse considérable."

Le journaliste veut des détails, mais il n'y en a pas. Le témoin est acculé à se lancer dans des estimations, impossibles en soi, "une hauteur qui m'apparut être voisine de 8 à 10.000 mètres," ce qui pourrait aussi bien être 5000 ou 40000 mètres, puisque c'est haut dans le ciel et que la taille n'est pas connue et que la vision stéréoscopique ne peut indiquer de distances que proches.

Le témoin ajoute, "ce n'est certes pas un ballon-sonde. J'en ai vu de nombreux et je reconnaîtrais leur forme." En réalité, ce n'est pas la forme qui doit faire la différence ici, ce serait plutôt la vitesse. Et le témoin en donne une approximation suffisante pour éliminer les ballons et valider un météore; "franchi la montagne à la vitesse d'un éclair."

Quand le témoin dit: "Ce n'était pas non plus une météorite car il ne 'tombait pas du ciel'" il exprime clairement que c'est son interprétation qui ne fonctionne pas, et non sa description. Une météorite est certes une pierre qui est tombée du ciel, mais elle est la fin d'un vol de météore. Or les météores pourront parfaitement sembler progresser dans le ciel sans sonner l'impression de tomber. La caractéristique essentielle d'un météore, c'est celle qu'indique le témoin, la vitesse: "Il a en effet nettement franchi la montagne à la vitesse d'un éclair," et évidemment si le météore franchi la montagne il est logique qu'il ne le voie pas tomber. Une autre caractéristique des météores est la traînée, et le témoin note justement qu'il lasse "échapper derrière lui des flammes se terminant par une gerbe." Autre caractéristique, la brièveté de l'observation des météores, justement indiquée par le témoin: "la vision de cet engin a durée 2 à 3 secondes à peine et il n'a laissé ni trace ni sillage derrière son passage." Encore une caractéristique fréquente des météores, le silence, et le témoin indique: "il ne faisait aucun bruit." Les couleurs des météores sont assez variées selon leur composition, mais ils sont souvent orange, et le témoin dit bien "l'ensemble m'a paru rouge 'feu'."

Nous avons là une bonne description de l'observation d'un météore.

Olivier Baptistin:

Lui aussi a aperçu une "boule de feu" et non un cigare. La couleur concorde: "rougeâtre", la traînée est vue: "émettant comme des flammes à l'arrière," la trajectoire est conforme: "se diriger horizontalement, puis piquer d'un seul coup vers Solliès-Pont en éteignant toute lumière." L'extinction de toute lumière est bien naturelle, le météore est caché par la montagne. L'estimation de distance est encore erronée, ce qui est tout aussi naturel: "il avait l'air d'être à un millier de mètres d'altitude." Le silence est également rapporté, "il ne faisait aucun bruit."

Nous avons là encore une bonne description de l'observation d'un météore.

Mlles Marie-Louise Ramel et Pierrette Fillon:

On également vu "une boule de feu", "sans bruit", "plus rapide qu'un avion à réaction" et l'évaluation d'altitude est également fausse.

Nous avons là description sommairement notée, mais tout aussi compatible avec l'observation d'un météore.

M. Thivelle:

Les journalistes reproduisent des propos de seconde main, mais tout aussi compatibles avec un météore "ce n'était pas une étoile filante" en effet, celle-ci sont bien plus brèves que deux-trois secondes et ne ressemblent en rien à un météore. Le témoin exclut "un phénomène lumineux", manière de dire que ce n'est pas juste un reflet mais bien un objet, un météore qui "laissait autour de lui et derrière lui un halo phosphorescent, irisé."

Nous avons là description de seconde main, probablement incomplète, mais tout aussi compatible avec l'observation d'un météore.

Marcelle Batris:

Elle aussi voit dans le ciel "une espèce de boule de feu" et non un cigare, rapide car "se dirigeant à grande vitesse de la mer vers la montagne." La durée est parfaitement concordante: "en deux ou trois secondes, elle disparut derrière le Faron, en montant légèrement," et en effet les météores à trajectoire quasi horizontale peuvent sembler monter, "en émettant des couleurs vertes, rouges et bleues" tout aussi compatibles avec un météore.

Nous avons là description probablement incomplète, mais tout aussi compatible avec l'observation d'un météore.

Evelyne Maroselli

On ne saura qu'une chose: elle a confirmé le récit de Mme Maroselli.

Tout était là pour conclure que les gens ont vu un météore. Que conclut le journaliste?

"2) Il ne s'agit pas non plus d'un météore."

Aucune raison n'est donnée. N'ayant probablement jamais observé de météore, il lui suffit de confondre météore et météorite pour poser son affirmation. C'est un journaliste, pas un ufologue.

Le reste montre une même absence de rigueur, ainsi, "3) Les descriptions concordantes recueillies permettent d'éliminer le cas d'un avion à réaction", phrase assez stupéfiante qui donnerait à penser que si les descriptions avaient été discordantes cela aurait été un avion à réaction.

Et qu'est-ce donc qu'un "phénomène optique?" Voici:

"4) Un phénomène optique ne saurait être vu d'endroits différents de la même manière; d'ailleurs, les gerbes de feu décrites par les témoins permettent de regretter cette hypothèse."

Où nous apprenons qu'une hypothèse peut se regretter, que "phénomène optique" est une explication éventuelle à des observations et ainsi de suite.

Le journaliste nous assure ensuite que l'identification raisonnable est "un engin volant non identifié." Identifié comme non identifié, donc. Pense-t-il qu'OVNI, le signe consacré, est synonyme d'engin extraterrestre? Non, car il nous assure qu'une telle identification est "encore trop prématurée."

Pas tant prématurée que cela, puisqu'il poursuit par une série d'affirmation des plus romanesque pour conclure tout de même à l'engin extraterrestre.

Nous y apprenons entre autres perles, que:

"L'engin a la forme d'une fusée courte," autrement dit, si cela n'a pas la forme d'une fusée, ce doit être qu'il y a des fusées avec d'autres formes que celle des fusées.

Une traînée de météore reçoit une interprétation imparable: "A l'arrière, les tuyères qui projettent les gaz en combustion."

Une comparaison avec d'autres OVNIS nous est offerte: "Il ne s'agit donc pas, sans doute, des cigares habituels qui n'émettent en principe [!] que des lueurs pâles et qui fonctionnent certainement grâce à un principe physique que nous ignorons encore." Autrement dit, cet OVNI-là est un cigare à réaction, contrairement aux autres cigares volants.

Le journaliste réussit l'exploit de lui donner des dimensions: "doit avoir approximativement 150 mètres de long sur 30 de large, ce qui lui donne une forme un peu renflée."

Et donc, "il ne ressemble en rien aux formes très allongées des fusées que nous construisons," encore une magnifique perle qui nous amène lentement vers la fusée extraterrestre, laquelle est "capable de se déplacer à des vitesses très variables, allant jusqu'à 10.000 kilomètres à l'heure" ce qui impose une "cabine des passagers" qui "doit, selon toute vraisemblance, être pressurisée et munie d'un dispositif supprimant les effets biologiques néfastes d'une accélération trop foudroyante," bien qu'aucune accélération n'ait été mentionnée par le moindre témoin.

Fallait-il inventer plus de détails? Apparemment, et notre journaliste nous assure que notre météore "possède plusieurs rangées de hublots, ce qui dénote plusieurs étages d'habitation."

D'où ses considérations fabuleuses: "selon les dimensions de l'engin et le nombre de rangées et la hauteur probable des cabines éclairées par des couleurs différentes, les "voyageurs" doivent avoir dans les 4 mètres de haut. Leur taille serait donc en moyenne le double de la nôtre."

Il ne manquait en effet plus que des "occupants" de 4 mètres de haut avec "un système d'antennes" comme les "poissons aveugles" pour conclure:

"Que viennent-ils faire sur notre ville? Mystère."

Le tout prudemment tempéré d'un "Mais cela n'est encore que du domaine des hypothèses."

Que puis-je en conclure?

N'écoutez pas les journalistes, écoutez les témoins.

[Ref. vmr2:] JOURNAL "VAR MATIN REPUBLIQUE":

D'AUTRES TEMOINS AUTHENTIFIENT
NOTRE ENQUETE SUR LE CIGARE
VOLANT QUI A SURVOLE TOULON

Le "cigare volant" dont nous avons longuement parlé hier, a été aperçu par d'autres personnes qui nous ont écrit pour nous confirmer les déclarations que nous avons reproduites.

D'abord ce sont les habitants de Cuers qui le signalent. Puis, Mlle Signorini Janine, âgée de 12 ans, demeurant quartier Ste Barbe, ainsi que son frère, décrivent: "une forme lumineuse a sillonné la ville vers 18 h. 20, à haute altitude, et se dirigeait à une vitesse effroyable vers les gorges d'Ollioules."

M. Difar, gendarme en retraite, a vu lui aussi "un cigare de feu à une hauteur de 1000 mètres, projetant à droite et à gauche des étincelles jaunes et vertes, se dirigeant à grande vitesse vers le Coudon. L'engin avait une largeur de 5 mètres sur une longueur de 10 mètres."

Mme Arnaud, qui habite 1, rue Ste-Christine au Mourillon, a suivi des yeux un "engin" filant à grande vitesse du port vers le nord.

"J'ai vu, nous dit Mme Fanny Beasini, 93, Bd Maréchal Joffre, venant de la mer et allant en direction du Faron, avec une vitesse énorme, une forme longue, projetant des lumières ressemblant à des étoiles multicolores."

La population de Toulon et des environs semble inquiète à juste titre. Des événements sensationnels semblent-ils devoir marquer notre époque?

René MANTE

Notes:

L'article est du même journal et du même journaliste que le précédent, et est paru dans l'édition du lendemain. Avec un météore, il est habituel que le nombre de témoins soit très élevé, et des témoins ayant lu le journal de la veille se sont naturellement manifestés. Rien dans leurs récits ne vient à l'encontre l'explication par un météore.

[Ref. vmr3:] JOURNAL "VAR MATIN REPUBLIQUE":

S'agit-il d'un autre cigare?

On se souvient du cigare qui a survolé Toulon le 14 octobre dernier. Un élément nouveau vient-il d'être apporté par la déclaration de Mme Dupont qui, le même jour, vers 18h, alors qu'elle était accompagné de sa fille, a vu dans le ciel, un aéronef fort illuminé crachant du feu à l'arrière, d'une grosseur apparente de 60 cm de long pour 20 cm de large? [taille sans aucun sens!]

Peut-être, car Mme Dupont, qui habite la Serinette, chemin de la calade, a nettement vu un engin évoluer durant trois minutes avant de disparaître derrière le Faron. Ce qui, par un simple calcul, donne cet aéronef une vitesse de 120km/h, ce qui est faible.

Or, l'engin aperçu par les autres témoins filait à une vitesse vertigineuse. Il semblerait donc, qu'il s'agit là d'un autre cigare?

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

332 14 10 1954 18 01 CHEMIN LONG TOULON F 011 A

[Ref. psy1:] PATRICE SERAY:

Patrick Seray donne son analyse de cette affaire en un article concernant la vague de 1954 telle qu'elle est survenue dans le département du Var. Son article est sur le site web du CNEGU et l'extrait est reproduit ici avec permission de son auteur. A noter également qu'à ma demande Patrick Seray a bien voulu prendre le soin de photocopier et me faire parvenir l'article de journal qui ouvre ce dossier, entre autres articles.

VAGUE 1954.

L'affaire toulonnaise ou un cas sidérant...

Patrice Seray

[...]

Introduction à la vague varoise de 1954.

La journée du 14 octobre 1954 sera faste pour le ciel varois. Toulon d'abord, visité par un énorme cigare et Hyères ensuite, par une " soucoupe " et son pilote...! Voilà qui fait un peu plus sérieux dans ce désordre subit par ce département durant cette mirifique vague de 1954.

Au passage souhaitons lui bon anniversaire! [Article rédigé en 5004, 50ème anniversaire de la vague de 1954.]

Songez donc! Aucun témoignage ne parvenait des braves gens de ce pays méditerranéen et se retrouvait donc à la traîne des autres départements. Les "soucoupes" bouderaient-elles? N'aimeraient-elles pas ce beau littoral et ce soleil cuivrant?

Que nenni ou cochon qui s'en dédit!

Pendant trois jours, cette lacune sera vite comblée. La fièvre "ufologique" s'empare enfin du Var et la presse titra à larges manchettes.

Exemple:

"Voici le cigare qui a traversé le ciel de Toulon et du Var"

"Enquête sur la soucoupe découverte près d'Hyères par deux toulonnais". [Cas ayant son propre dossier.]

Deux premiers jours, deux titres! Et figurant en toutes lettres grandioses sur les éditions respectives des 16 et 17 octobre 1954 dans le journal "Var-Matin République". Que s'est-il donc passé ces jours précis?

Cigare dans les cieux toulonnais...

C'était donc un jeudi soir, vers les 18h. Le ciel, pourtant était calme. Soudain, une boule énorme traverse le ciel en direction du nord.

Des dizaines de personnes observent alors ce phénomène insolite. Dans tout le Var et surtout dans l'espace aérien toulonnais, le phénomène sera perceptible. Un témoin, M Paul Fattici raconte:

"En fermant mon cabanon, j'ai aperçu un objet ayant la forme d'une boule de feu, venant de l'est et se dirigeant vers le Mont Coudon à une vitesse considérable. A mon avis, l'objet devait évoluer à environ mille mètres de hauteur. J'ai l'habitude des ballons-sondes et je puis affirmer que ce n'était guère ce que j'ai vu ce soir là!"

Derrière la boule, ce témoin remarquera une présence impressionnante de flammes se terminant en gerbes. L'ensemble paraissant rougeâtre.

La description de ce premier témoin est fort simple et il y figure peu de détails. Cependant nous noterons de sa part un renseignement tout à fait subjectif, celui d'une taille apparente de 50cm de long pour 15 cm de large.

Le corps du phénomène était donc plutôt sous forme d'un cigare que d'une boule! Ce même corps semblait posséder des "raies" ressemblant à des "tuyères".

Un autre témoin, M. Olivier Baptistin, résidant à Solliès-Ville, ancien conseiller municipal, raconte lui:

"Il était environ 18h quand j'ai vu un engin de couleur rouge, émettant des flammes à l'arrière, volant de manière horizontale. Puis d'un coup, il piqua vers Solliès-Pont en éteignant toute lumière. Il avait l'air d'être très haut. Il se dirigeait vers le nord sans émettre le moindre bruit."

Mais le témoignage le plus intéressant provient cependant de St-Jean du Var (Toulon) et selon toute apparence c'est de là que le phénomène fut perçu en premier. M. Thivelle décrit la scène à son tour sous la forme d'un phénomène lumineux laissant autour de lui et derrière lui un halo phosphorescent irisé.

Bien entendu, d'autres témoignages confirment la vision d'un objet étrange ce soir là!

Tous disent que vers 18h-18h15, une espèce de boule de feu, se dirigeant à grande vitesse de la mer vers la montagne, pour disparaître derrière le Mont Faron (soit direction de Solliès) et selon une trajectoire visuelle montante légèrement, a suscité des réactions diverses parmi la population.

Un objet de couleur vert, bleu et rouge, sous forme d'une boule plus ou moins allongée. Le croquis joint à l'article de presse nous montre bien une forme de "cigare" ou de "fusée" courte avec un avant de forme bombée. La " carlingue " ou corps du phénomène était éclairée par plusieurs rangées de hublots et l'arrière semblait en flammes.

Des flammes qui se terminaient en gerbes...

[Dessin du "cigare", voir l'article de presse en début de ce dossier, légendé:] L'engin à la une de Var-Matin.
Dessin de A. Ganteaume.

Cette description est fort éloignée de ce que relatent les témoins. Ici les journalistes d'alors, profitant de l'aubaine, incluent des artefacts divers afin de corroborer les témoignages provenant de toute la France ou alors "s'amusent" du fait de manière singulière.

Il est vrai qu'un tel phénomène amène une prose bien venue pour le journal local...

D'après les divers renseignements recueillis à l'époque, les journalistes insistent bien sur le fait qu'aucune explication réellement satisfaisante n'a été entrevue. Ni un ballon-sonde (aucun lâcher ce soir là), ni la classique météorite (non repérée, ni prévue par les observatoires de Provence- dixit le journal!) n'ont été l'objet d'une quelconque tentative explicative.

Ces affirmations particulières se rajoutent dans un contexte déjà en effervescence.

Afin de souligner leurs remarques, nos journalistes rapportent un autre témoignage dont l'aspect bien plus singulier de ce "cigare" est notable:

Mme Dupont affirme avoir observé le même phénomène, le même jour et à la même heure, selon une morphologie descriptive correspondante, mais avec une vitesse beaucoup plus lente!

En effet, si nos témoins toulonnais affirmèrent avoir perçu le dit phénomène durant quelques secondes seulement, cette brave dame insiste sur une durée allant sur les trois minutes...

D'où la conclusion d'alors: "S'agit-il d'un autre cigare?"

Ce qui nous amène aujourd'hui des réactions laconiques:

Bien entendu le phénomène impose une explication rationnelle, il s'agit ici d'un bolide suffisamment exceptionnel pour marquer les esprits. Que les observatoires de Provence n'aient pas prévu son passage n'a rien de surprenant! La remarque est même cocasse. Les journalistes ne sont sûrement pas dupes de ce fait et surtout de la probante identité du phénomène.

Inclure afin de souligner un peu plus l'article en question, qu'un second "cigare", vu à la même heure ce même jour mais avec un temps d'observation plus long, ne rejette en rien la conformité de notre occurrence.

Nous savons par expérience que Saturne, ce Dieu qui préside aux choses du temps, joue parfois de bien curieux tour dans les notions de durée concédées par nos témoins.

Il apparaît cependant que cette non-révélation au public aura des conséquences sur la suite et notamment dans l'esprit de certain.

[...]

[Ref. vmr4:] SITE WEB DU JOURNAL "VAR MATIN":

Curieuse coupure de presse que nous avons ressorti[e] de nos placards à archives. L'article date du 16 octobre 1954 et, est paru dans les colonnes de feu Var-matin République. Le titre ? "Cigare volant dans le ciel varois." Enigmatique. Avec en prime le sous-titre suivant. "Nos envoyés spéciaux ont reconstitué pour vous cette mystérieuse apparition." Car le fameux cigare n'est pas cubain. Il s'agit d'un objet volant non identifié qui serait apparu à Toulon. Donc très loin de La Havane... "Cet objet vient d'une autre planète"

L'article, signé de la plume d'un certain René Mante, raconte avec force détails la trajectoire de cette "boule de feu" de couleur "rougeâtre". Elle aurait été vue au-dessus du Faron, du Coudon, mais aussi à Saint-Jean-du-Var, à La Serinette, à Cuers et à Solliès-Ville. L'article comprend de nombreux témoignages récoltés par les reporters, dont celui d'un conseiller municipal de Solliès-Ville, Olivier Baptistin. "L'engin a piqué d'un coup vers Solliès-Pont en éteignant toute lumière. Il avait l'air d'être à un millier de mètres d'altitude et ne faisait aucun bruit", raconte l'élu.

Mieux encore? Ce sont les conclusions du journaliste, qui affirme sans ciller que "jusqu'à preuve du contraire, cet objet vient d'une autre planète que la nôtre". Et de répondre à la question "Pouvons-nous conclure que c'est un engin volant non identifié ? Je crois que cela est devenu raisonnable."

Explications:

Carte.

Le météore de 18:15 ce jour-là.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Toulon, Var, objet, cigare, traînée, multiple

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 16 avril 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 8 avril 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée.
1.1 Patrick Gross 15 juin 2010 Addition [vmr3].
1.2 Patrick Gross 29 juin 2010 Addition [jve5].
1.3 Patrick Gross 20 octobre 2011 Addition [vmr4].
1.4 Patrick Gross 18 juillet 2019 Addition du Résumé.

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Cette page a été mise à jour le 18 juillet 2019.