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Référence pour ce cas: 17-oct-54-Le-Brusc-2.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal régional Var-Matin - République, de Toulon, du 19 octobre 1954, rapportait de nombreuses observations das le Var au 17 octobre 1954, dont une au Brusc:
Or, cette même soirée, Mme Laporte, garagiste au Brusc, accompagné de sa belle-fille, venait de sortir dans le jardin de sa villa, lorsqu'un disque insolite très lumineux, à nuances rouges, attira leur attention. L'objet se trouvait au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame du Mai, immobile. Une paire de jumelles fut trouvée et l'observation put être poussée. Peu après, l'engin évolua dans le ciel durant de très longues minutes, puis disparut. Que retenir de tout cela?
Faut-il donc croire à une hallucination collective? Cela serait trop facile. Faut-il conclure à la présence effective de machines venues d'autres planètes? Ceci s'affirme osé. Mais alors? Le problème demeure entier, avec le phénomène. Il est certain que l'espace céleste est aujourd'hui violé par des machines de conception révolutionnaire mues par une énergie qui nous échappe. Des théories ont été avancées, annoncées, plus audacieuses, plus téméraires, plus folles les unes que les autres. Les soucoupes gardent jalousement leur secret.
[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN - REPUBLIQUE":
Au Brusc, à la Londe, à Mar-Vivo etc...
Faut-il rire ou s'inquiéter? Faut-il échafauder les hypothèses les plus invraisemblables pour expliquer un phénomène dont les manifestations sont certaines, ou bien devons-nous simplement évoquer en plaisantant toutes ces prétendues observations qui se signalent depuis quelques jours, et sous tous les azimuts, des soucoupes volantes dans notre ciel?
Bien malin qui tranchera le dilemme, si tant qu'il puisse être tranché. Jusqu'à jeudi dernier, en effet, cigares et soucoupes et autres véhicules interplanétaires ne s'était manifestés que dans des régions fort lointaines de la nôtre. Varois et Toulonnais s'étonnaient, puis se moquaient de ces paysans qui rencontraient ensuite une soucoupe volante pour être, enfin, paralysés par un rayon mystérieux défendant mieux que le garde le plus intraitable les alentours de tel engin venu d'on ne sait où. Et puis, il y eut MM. Rappellini et Ottaviani, deux toulonnais connu, deux personnes sensées, équilibrées et considérées comme telles toujours, et de leur découverte au soir du 14 octobre. Découverte qui allait jeter l'émoi de St-Cyr, à St-Tropez et à Draguignan, alimenter les conversations à l'atelier, au bureau ou à l'école, faire frémir les gens sensibles, troubler les esprits les plus sains.
Qu'on se souvienne: rentrant d'Hyères à moto, ces messieurs stoppèrent leur machine pour satisfaire à un besoin pressant alors qu'ils se trouvaient sur le "Chemin Long", face à la station radio de la Marine. Afin de dissimuler au regard, les deux hommes font quelques pas vers l'intérieur des terres et tombant nez à nez avec un singulier personnage, casqué comme un motocycliste mais autrement monté.
Une "soucoupe volante" est en effet là, posée sur le sol, toute vibrante d'une effroyable puissance. Quelques mots sont échangés avec l'astronaute qui parle avec un français très pur. Puis, sous les regards stupéfaits de nos concitoyens, le passager regagne son engin, ferme le panneau, accélère les réacteurs. La "soucoupe" parfaitement circulaire s'élève peu à peu, puis soudain se dirige dans une accélération effrayante vers l'est.
MM. Rappellini et Ottaviani de se frotter les yeux afin de savoir s'ils n'ont pas rêvé.
L'histoire pouvait paraître cocasses si le témoignage de ces gens là n'était pas corroboré par une série de déclarations qui, quotidiennement depuis, viennent s'ajouter à leurs affirmations. Déclaration émanant de personnes aussi diverses que dignes de foi, parmi lesquelles se trouvent des commerçants, un gendarme en retraite, des pêcheurs etc...
C'est cet habitant de la Moutonne – près de La Crau - qui, ainsi que ce boucher de la Rue Lafayette à Toulon, a aperçu le mystérieux engin à l'instant ou, survolant les arbres, il prenait de la hauteur. Ce sont ces braves gens de chez nous qui, sentant désormais le ciel avec compréhension, y accrochant un objet à la forme si caractéristique, brillant ou non, coloré ou non, crachant des flammes ou non. Tant et si bien que la "soucoupe volante" du "Chemin Long" doit être considéré comme un fait certain, qu'elle que soit notre répulsion devant une telle obligation.
Et pourtant...
Comme si une soucoupe ne suffisait pas, voilà que d'autres sont apparus en des points très divers, imposant à l'azur de la voûte céleste, l'énigme de leur présence. Mlle Michelle Volosinsky – qui demeure au domaine de Cordouan, quartier Faveyrolles à Ollioules – certifie avoir remarqué et observé, vendredi soir, entre 19h30 et 19h40, alors qu'elle rentrait chez elle, un disque extrêmement brillant, immobile dans le ciel. Après quelques secondes, le disque démarra d'une manière foudroyante en laissant un sillage orange vif, aussitôt absorbé par la nuit. Il ne peut s'agir en pareil cas d'une étoile filante ou d'un quelconque météorite puisque le disque a été observé immobile...
Ce même vendredi, à 18h30, M. Victor Verse Junior, s'apprêtait à rentrer chez lui, lorsque soudain, il resta muet de saisissement en voyant passer au-dessus de sa tête, un "quelque chose" d'étrange et de lumineux avec sillage de feux. Croyant avoir une hallucination d'optique, il ne dit mot. Mais voilà que le lendemain, son beau-père, M. Eugène Martin, déclare avoir vu le même phénomène la veille à la même heure environ, au-dessus de Notre Dame des Maures, à 4 km de La Londe.
Et ce n'est pas tout:
Mlle D... du quartier de l'Anguille, à 6 km à peu près de La Londe, le même jour vers 18h également, allait puiser de l'eau au puit familial, quand elle vit, soudain, un engin lumineux de forme sphérique jaunâtre, avec queue phosphorescente violette, décrire une parabole avec lieu d'atterrissage probable entre l'Aiguille et le Comtabou (rochers dont l'un est coupé en deux et par où les bergers faisaient autrefois passer les moutons un par un pour les compter) deux sommets des Maures. De La Londe nous sautons à Mar-Vivo où dimanche soir, toujours vers 19h30, un habitant assure avoir reconnu – le terme est valable - une soucoupe. Il put observer l'engin durant un bon quart d'heure, puis l'astronef se dirigea vers Bandol comme un quelconque avion.
Or, cette même soirée, Mme Laporte, garagiste au Brusc, accompagné de sa belle-fille, venait de sortir dans le jardin de sa villa, lorsqu'un disque insolite très lumineux, à nuances rouges, attira leur attention. L'objet se trouvait au-dessus de la Chapelle de Notre-Dame du Mai, immobile. Une paire de jumelles fut trouvée et l'observation put être poussée. Peu après, l'engin évolua dans le ciel durant de très longues minutes, puis disparut. Que retenir de tout cela?
Faut-il donc croire à une hallucination collective? Cela serait trop facile. Faut-il conclure à la présence effective de machines venues d'autres planètes? Ceci s'affirme osé. Mais alors? Le problème demeure entier, avec le phénomène. Il est certain que l'espace céleste est aujourd'hui violé par des machines de conception révolutionnaire mues par une énergie qui nous échappe. Des théories ont été avancées, annoncées, plus audacieuses, plus téméraires, plus folles les unes que les autres. Les soucoupes gardent jalousement leur secret.
Foix, 18 octobre. -- A la suite de nombreuses apparitions d'engins volants de type inconnu signalés actuellement dans toutes les régions de France, M. René Dejean, député de l'Ariège (socialiste) a adressé à M. Le Président du Conseil, une question écrite lui demandant notamment:
"S'il a été crée ou non un service chargé de rassemblé le documentation existant à ce sujet et d'étudier la nature et l'origine des dits engins. Si les renseignements actuellement disponibles, recueillis et rassemblés permettent d'exclure absolument l'hypothèse d'engins pilotés ou commandés par des êtres vivants, d'espèce et d'origine inconnues.
Si le gouvernement a, au contraire, suffisamment d'informations pour attribuer la production de ces engins à l'industrie d'un état étranger. Si, dans ce dernier cas, les accords internationaux signés par la France ont déjà permis l'utilisation de tels engins dans un conflits éventuel". Verrons-nous sous peu une commission "soucoupe"...
Non indentifié, mais étrangeté modérée, j'envisage une explication astronomique:
La Lune ne sera pas visible avant 22:00 ce soir-là, et elle était en ascension. Mais Mars se trouvait à l'azimut 181°, élévation 19°, ce jour-là à 19 heures, avec un coucher à 23:10.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Le Brusc, Var, Laporte, Notre-Dame du Mai, rouge, lumineux, disque, durée, jumelles
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 19 février 2017 | Première publication. |