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On a suggéré que je passe en revue pour vous mes expériences d'interview de témoins d'OVNIS ici et à l'étranger et que j'expose la façon dont ma propre expérience professionnelle dans le domaine de la physique et de la météorologie atmosphériques éclaire les tentatives passées et présentes à expliquer des phénomènes d'OVNIS. Pour comprendre la base de mes commentaires, il peut être utile de noter brièvement la nature de mes propres études sur les OVNIS.
J'ai eu un intérêt modéré pour le problème des OVNIS pendant vingt années, tout à fait comme il en va pour d'autres scientifiques. Dans le Sud de l'Arizona, pendant la période 1954-66, j'ai interviewé, sur une base généralement plutôt aléatoire, des témoins dans des observations locales tels qu'ils ont été portés à mon attention par l'intermédiaire de la presse ou de communications personnelles. Cette expérience m'a beaucoup appris sur les erreurs d'interprétations très larges dans l'observation d'avions, de planètes, de météores, de ballons, de fusées, et autres choses semblables. La fréquence avec laquelle les profanes interprètent mal des phénomènes associés aux aérolithes (météores plus lumineux que la magnitude -5), m'ont conduit à consacrer une étude spéciale à la physique des météores; d'autres matières dans mon propre domaine de la physique atmosphérique ont également attiré mon attention plus particulière en raison de leur portée en rapport avec diverses catégories de rapports d'OVNIS. Cette période au cours de laquelle j'ai interviewé des témoins du phénomène d'une manière occasionnelle à une échelle locale s'est montrée particulièrement éducative; pourtant en quelques occasions j'ai rencontré des témoins de crédibilité apparemment élevée et dont les rapports allait loin au-delà de ce qui s'explique en terme de météorologie connue, ou d'astronomie, ou d'autres domaines conventionnel. Puisque j'étais tout à fait ignorant, avant 1966, de ce à quoi ces cas correspondaient, cas qui étaient à rapprocher d'un nombre étonnant de cas comparables ailleurs aux États-Unis et dans le reste du monde, ces cas m'ont seulement modérément embarrassé et modérément intrigué, puisque je suis tombé sur relativement peu de cas impressionnants dans les environs de Tucson en ces quelque douze années d'étude discursive. Je me rendais compte du travail des groupes d'investigateurs nationaux non officiels comme le NICAP (comité national d'investigations des phénomènes aériens) et l'APRO (organisation de recherches sur les phénomènes aériens); mais manquant d'une base pour l'évaluation personnelle détaillée de leurs méthodes investigatrices, je n'ai simplement pas pris leurs publications très sérieusement. J'étais également victime d'autres préjugés, comme je m'en suis rendu compte plus tard, quant à la nature du programme officiel de recherches sur les OVNIS, mais je ne développerais pas sur cela devant ce Comité. (je cite tout ceci ici parce que je le considère pertinent pour une appréciation, par le Comité, de la manière par laquelle au moins un scientifique a développé un souci élevé pour le problème des OVNIS seulement après une période précédente de quelques années d'intérêt faible. En dépit du fait que j'avais interviewé un total de peut-être 150-200 témoins dans le secteur de Tucson avant 1966 (75 d'entre eux concernant un cas peu concluant de 1958), j'étais loin d'être accablé par l'importance du problème des OVNIS.
Un incident d'observation particulier à Tucson au début de 1966, suivi par les observations du Michigan en mars 1966 qui ont reçu une large publicité (Moi aussi, j'avais ressenti que l'explication par des "gaz de marais" était tout à fait absurde une fois que j'avais vérifiais quelques points appropriés), m'ont finalement menés à prendre certaines mesures pour consacrer les mois de vacances d'été à venir à un porter un regard beaucoup plus attentif au problème des OVNIS. En à peine quelques semaines en Mai et Juin 1966, après avoir jeté un coup d'oeil de très près aux dossiers et au mode de fonctionnement des groupes privés et du groupe officiel (c.-à-d. le projet Bluebook), après avoir vu pour la première fois des dossiers de coupures de presse (qui selon moi) étaient d'un volume étonnant, des innombrables cas intrigants dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, et (surtout) après le commencement de ce qui est devenu une longue période d'interviews personnelles des témoins principaux dans des cas OVNIS importants, j'ai rapidement changé ma conception de l'importance scientifique de la question des OVNIS. Au milieu de 1966, j'avais déjà commencé ce qui est devenu des mois d'effort pour réveiller un nouvel intérêt et de produire de nouveaux programmes d'enquêtes sur les OVNIS dans diverses agences scientifiques du gouvernement fédéral et dans divers organismes scientifiques. Maintenant, deux ans après, avec beaucoup plus de matériel sur lequel baser une opinion, je me trouve de plus en plus intéressé par ce qui s'est produit pendant les vingt dernières années de négligence, par la communauté scientifique presque toute entière, d'un problème qui semble être un d'un ordre extrêmement fort d'importance scientifique.