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OVNIS et science:

"Déclaration sur les Objets Volants Non Identifiés":

Cette déclaration a été soumise par James E. McDonald, physicien senior, de l'Institute of Atmospheric Physics, et professeur au Département de Météorologie de l'Université de l'Arizona, Tucson, Arizona, lors du symposium sur les objets volants non identifiés du House Committee on Science and Astronautics à Rayburn Bldg., Washington, D.C. le 29 juillet 1968.

Ajouté à ma traduction la table des matières ci-dessous, laquelle ne faisait pas partie de la publication scientifique originale. La publication de 56 pages occupe 250Kb et je l'ai divisée en plusieurs fichiers pour une vitesse d'accès acceptable par le web.

Visitez la section Science de ce site pour d'autres travaux et informations de James E. McDonald et d'autres scientifiques sur le sujet des OVNIS.

Table des matières:

Dr. James E. McDonald.

Les ballons et les ballons météo n'expliquent-ils pas un grand nombre d'OVNIS?

Le rapport le plus catégorique qui ait jamais été écrit pour attribuer probablement des observations d'OVNIS aux ballons est apparu dans un article du magazine Look par Richard Wilson en février 1951, et intitulé, "Un physicien nucléaire dénonce les soucoupes volantes." Le Dr. Urner Liddel, alors affilié au programme de recherche sur les rayonnements cosmiques de l'US Navy, employant les ballons de haute altitude Skyhook, y a été cité comme disant, "il n'y a pas un seul rapport fiable d'une observation (d'un OVNI) qui n'est pas attribuable aux ballons cosmiques." Quand on considère le grand nombre d'OVNIS déjà répertoriés en 1951 dans lesquels des pilotes fiables des lignes aériennes, du personnel militaire, et d'autres témoins crédible ont observé des objets volants non identifiés complètement différents d'un ballon de haut-altitude Skyhook, ballon en forme de poire dérivant lentement, cette affirmation semble très curieuse. Néanmoins, que de nombreuses personnes ont mal interprété des ballons Skyhook et également des ballons météo plus petits utilisés couramment dans la pratique météorologique courante est évident. Un Skyhook vu contre le ciel crépusculaire avec une illumination arrière évoque un objet étrangement lumineux et planant que beaucoup d'observateurs, particulièrement s'ils sont équipés de jumelles, n'étaient pas préparés à identifier correctement dans la période 1946-51 où les opérations des Skyhook étaient liées à des programmes encore secrets. Jusqu'à ce degré, l'affirmation de Liddel est raisonnable; mais son affirmation exclusive et définitive ne correspond pas aux faits, ni alors ni maintenant.

En fait, dans des évaluations officielles de cas, on trouve que les ballons Skyhook sont invoqués relativement rarement comparés aux "ballons météos." Mais dans plusieurs des derniers cas, l'hypothèse du ballon est intenable, au-delà du raisonnable. Le critère officiel utilisé (réf. 7, p. 135) est extrêmement lâche:

"Si un objet est rapporté près d'un emplacement de lancement de ballon dans l'heure qui suit le moment programmé de lancement, il est classé comme étant un ballon."

Sans spécification de tailles, de forme, de distance, etc... En utilisant un tel critère, il est facile de voir pourquoi de tellement nombreuses "explications par ballon" figurent dans les conclusions officielles. Il y a "ballon" même si l'observation de l'OVNI comprend dans le rapport d'observation qu'il s'est déplacé à vitesse supersonique! Les bougies ou les petites ampoules de lampe-torche accrochées sur des ballons pilotes pour des repérages de nuit ont été à plusieurs reprises été considérées comme des explications alors que les témoins ont décrit des objets lumineux énormes et proches d'eux. En a peine deux jours, en écrivant ce rapport, j'ai pu vérifier un tel cas près de Tucson lors duquel quatre témoins adultes ont vu, le 2 Juillet 1968, un objet rouge-orange en forme de demi-lune planant pendant plusieurs minutes à ce qu'ils ont estimé être quelques cent pieds au-dessus du sol et peut-être à quelques miles de distance au-dessus d'un désert découvert. Ils l'ont observé s'incliner une fois, se remettre d'aplomb, puis accélérer et s'élever vers sur une rangée de montagnes et filer au loin en quelques dizaines de secondes. Parce qu'un ballon météo avait été lâché plus tôt (en réalité environ une heure et quarante-cinq minutes plus tôt) de la station de météorologie de l'aéroport de Tucson, l'explication officielle, publiée dans la presse locale, fut que les témoins avaient vu un "ballon météo." Un ballon pilote du petite taille (30-grammes) utilisé dans ce cas s'élève à environ 600 pieds par minute, la lumière minuscule qu'il porte devient invisible à l'oeil nu au-delà d'environ 10.000 pieds et les vents de haute altitude n'étaient pas en train de souffler vers l'emplacement de l'observation en question. De même, sa taille angulaire estimée de ce qui ressemblait à une demi-lune rougeâtre, était environ de deux fois le diamètre lunaire, et certains ont indiqué une taille approximativement quatre fois plus grande que le diamètre lunaire. Une lumière de ballon pilote devrait être à environ 20 ou 30 pieds pour apparaître aussi grande. Pourtant un tel cas entrera dans les dossiers (même s'il est transmis à des échelons plus élevés) comme étant un "ballon", gonflant les statistiques de cas de mauvaise interprétation de ballons dans les dossiers officiels.

1. Cas 31. Fort Monmouth, New Jersey, 10 septembre 1951:

Il est clair dans les propos de Ruppelt (réf. 5) qu'une série d'observations radar et visuelles ont eu lieu près de Fort Monmouth le 10.09.1951 et que le jour suivant avait été crucial pour la façon dont le traitement du problème des OVNIS allait évoluer dans la période de deux ans suivante. De nombreux détails présents dans le dossier officiel sur ces observations sont maintenant disponibles pour un examen scientifique minutieux (réf. 7). Ici, l'observation par deux aviateurs militaires volant dans un T-33 près de Fort Monmouth sera choisie parmi cette série d'événements parce que leur observation a été par la suite étiquetée comme celle d'un ballon météo. Comme avec n'importe quel cas OVNI vraiment significatif, il exigerait bien plus d'espace que celui que je peux lui consacré ici pour définir en juste proportion tous les détails appropriés, donc un compte rendu très tronqué doit être présenté. Alors qu'ils volaient à 20.000 pieds d'une base dans le Delaware à une base aérienne de Long Island, les deux hommes dans le T-33 ont repéré un objet "rond et de couleur argentée" qui à un moment de leur tentative d'interception est apparu comme plat. Le T-33 a été mis en piqué pour tenter de se rapprocher de l'objet mais ce dernier a fait un virage plus serré (indiquent les aviateurs) et est passé rapidement vers l'Est vers la côte du New Jersey puis s'est éloigné vers la mer. Une paire de ballons météos (probablement des ballons portant des radiosondes mais aucune information là-dessus n'est fournie dans les dossiers) avait été lâchée du Laboratoire des Signaux de Evans près de Fort Monmouth, et l'évaluation officielle indique que c'est ce que les aviateurs ont vu.

Cependant, il est affirmé que les ballons ont été libérés à 11:12 EDST, et l'observation a débutée à environ 11:35 EDST par le T-33 au-dessus de Point Pleasant, New Jersey. Dans ce temps écoulé, un ballon radiosonde, gonflé pour s'élever au taux de 800 à 900 pieds par minutes, employé pour de tels dispositifs, aurait atteint une altitude d'environ 17.000 à 18.000 pieds, disent les notes de l'analyse. A partir de ce moment-là, l'analyse officielle semble être établie sur des inférences incorrectes. Les aviateurs ont dit que lorsqu'ils ont essayé d'aller sur l'objet, il a semblé exécuter un virage à 120 degrés au-dessus de Freehold, New Jersey, avant de filer au loin au-dessus de l'Océan Atlantique. Mais par la direction des vents de haute altitude de ce jour, il est clair que la trajectoire d'un ballon de Fort Monmouth l'aurait emmené au nord-est, et vers 11:35, il aurait été environ au-dessus de la côte à proximité de Sea Bright. Par conséquent, à aucun moment dans l'intervalle de temps en question la ligne de vision du ballon depuis le T-33 n'aurait pu intersecté Freehold, qui se trouve à environ 15 miles à l'Ouest Sud Ouest du point de lâcher du ballon. Au contraire, si les pilotes avaient d'une certaine manière vu le ballon de radiosonde depuis Pleasant Point, il aurait été environ à leur Nord ou Nord Nord Est et serait resté dans les environs de ce secteur jusqu'à ce qu'ils l'aient dépassé. En outre, la taille du ballon pose une difficulté grave pour l'analyse officielle. Supposant qu'il avait augmenté à un diamètre d'environ 15 pieds pendant qu'il montait environ à l'altitude de 18.000 pieds, il aurait occupé alors un angle de vision de seulement 0,6 minutes, tel que vu du T-33 quand ce dernier est passé au-dessus de Pleasant Point. Cette taille angulaire est, pour un oeil non aidé par des jumelles, beaucoup trop petite pour expliquer que les aviateurs l'aient vu et essayé de l'intercepter. Dans une interview donnée à la presse (réf. 40), le pilote, Wilbert S. Rogers de Colombie, Pennsylvanie, a indiqué que l'objet était "parfaitement rond et plat" et que le centre du disque avait une élévation "d'environ six pieds" et qu'il a paru se déplacer à une vitesse anémométrique de l'ordre de 900 miles par heure. Le raisonnement entier de l'évaluation disant qu'il s'agissait d'un ballon est en contradiction avec les points aisément établis dans le rapport officiel sur le cas.

Discussion:

La possibilité qu'un pilote peut être trompé par des erreurs de perception de profondeur et des erreurs de coordonnées et de référence au point de mal interpréter un ballon météo et de le prendre pour un objet manoeuvrant rapidement doit toujours être gardée à l'esprit. Mais dans l'exemple de Fort Monmouth, comme dans beaucoup d'autres qui pourraient être discuté en détail, il y a une distance très grande entre l'hypothèse du ballon et les faits. Le rapport d'observation de base est ici tout à fait similaire à de nombreuses autres observations diurnes par des observateurs aéroportés qui ont vu des disques volants non conventionnels passer près de leur avion.

2. Cas 32. Odessa, Washington, 10 décembre 1952:

Selon un résumé officiel du cas (réf. 7, Rapport 10), deux pilotes dans un F-94 "ont effectués une observation visuelle et radar et sont entrés en contact avec un grand objet rond blanc plus grand que tout type connu d'avion" aux environs de 19:15 PST le 10.12.1952 près d'Odessa. L'opérateur de radar dans le F-94 a eu le contact de radar de bord avec l'objet pendant 15 minutes, et pendant cette même période, le radar au sol le dépistait également. Le résumé déclare que "l'objet a semblé être à la même altitude que le F-94 plafonnant de 26.000 à 27.000 pieds, "et on précise que "une faible lumière rougeâtre-blanche provenait de l'objet alors qu'il planait, puis il a inversé son cours et a alors disparu presque instantanément." On affirme que les cieux étaient dégagés au-dessus de 3000 pieds. L'évaluation officielle de cet incident est "ballon possible," bien que le rapport note qu'aucun ballon de recherches de haute altitude n'a été connu pour être dans le secteur à cette date. La base principale pour le qualifier de ballon était la description des observateurs de l'objet comme étant "rond et blanc et extrêmement grand," et que l'on l'a remarqué que le paquetage d'instrument sur certains vols de ballon est capable de créer un écho radar.

Discussion:

Il semble peu raisonnable de conclure que c'était un "ballon possible" juste sur la base de la description "rond et blanc et extrêmement grand," et en ignorer de ce fait l'inversion instantanée de son cours et l'incapacité d'un chasseur à réaction volant à 600 miles par heure à se rapprocher de lui pendant 15 minutes. Nous pouvons ignorer des questions de vitesses de vent à l'altitude de l'objet et du F-94 parce que tous les deux seraient soumis au même "effet poussée du vent." En 15 minutes, le F-94 serait capable de se déplacer de 150 miles relativement à n'importe quel ballon à son altitude. D'autre part, les ensembles de radar de bord de cette période ne détecteraient qu'avec peine une cible de section transversale présentée par le genre de paquetages d'instruments accrochés sous des ballons du type Skyhook, à moins que l'avion aient été dans quelque chose comme 10 ou 15 miles de lui. Pourtant on affirme que le F-94 l'a poursuivi sous contact radar pour une période de temps correspondant à un trajet aérien de dix fois la distance. Clairement, classer cet inconnu dans le catégorie des "ballons" était incompatible avec les détails rapportés du cas.

D'autre part, il ne semble y avoir là aucune raison de prendre au sérieux l'évaluation de Menzel pour cette observation de F-94 d'Odessa (réf. 25, p. 62). Menzel a évidemment eu accès au dossier complet sur ce cas, parce qu'il ajoute quelques détails au-delà de ceux de la référence 7, détails semblable à ceux donnés dans le compte rendu de Ruppelt sur ce cas (référence 5):

"Des lumières rougeâtre-blanches ont semblé venir de "fenêtres" et aucune traînée ou échappement n'était visible. Le pilote a essayé de l'intercepter mais les exploits étonnants exécutés par l'objet - il a fait une chandelle devant l'avion, s'est précipité au loin, arrêté, et s'est alors dirigé vers l'avion sur un cours de collision à une vitesse incroyable."

Il indique qu'après que le pilote ait viré pour éviter la collision il ne pouvait plus le localiser visuellement, bien qu'un autre bref contact radar ait été obtenu. Ayant fait le récit de ceci et d'autres détails de l'observation, Menzel offre alors son interprétation:

"Dans l'Est, Sirius était en train de se lever juste au-dessus de l'horizon à l'emplacement exact de l'objet inconnu. La réfraction atmosphérique aurait produit exactement le phénomène décrit. Les mêmes conditions atmosphériques qui ont causé le mirage de l'étoile auraient causé des échos anormaux de radar."

Il est exact que les étoiles juste au-dessus de l'horizon de vision scintillent et subissent des déplacements turbulents de leur image, mais on doit examiner les questions quantitatives. Un parcours réfringent d'une image stellaire de ne serait-ce que quelques minutes d'arc serait une excursion extrêmement grande. Suggérer qu'un pilote rapporte que Sirius a fait une chandelle est un oublier de réalités de l'astronomie et une injustice faite au pilote. En fait, cependant, Menzel semble avoir fait ses calculs de manière inexacte, parce qu'on se rend facilement compte que Sirius n'était même pas dans les cieux de Washington à 19:15 PST le 10.12.1952. Elle s'étendait à environ 10 degrés au-dessous de l'horizon Ouest. Un autre élément encore tout à fait peu raisonnable de l'explication de Menzel du cas d'Odessa est son affirmation facile que les échos de radar étaient des résultats anormaux "des conditions atmosphériques." Les avions volant à des altitudes de 26.000 pieds n'obtiennent pas d'échos de retours au sol en raison des anomalies de propagation. Ces explications extrêmes et forcées se retrouvent dans tous les écrits de Menzel; un de leurs dénominateurs communs est le manque d'attention aux facteurs quantitatifs appropriés.

3. Cas 33. Rosalia, Etat de Washington, 6 février 1953:

Un autre rapport officiel d'intérêt ici est cité par Menzel (référence. 25, p. 46). Keyhoe (réf. 4), qui a étudié le dossier de ce cas beaucoup plus tôt, fournit une information semblable, cependant avec moins de détails. Un B-36, à destination de Spokane était au-dessus de Rosalia, Washington, à 01:13 heure du matin quand, comme Menzel le décrit,

"le pilote... a aperçu une lumière blanche ronde au-dessous de lui, décrivant des cercles et s'élevant à une vitesse estimée de 150 à 200 noeuds tandis qu'elle se déplaçait sur un cours allant au Sud-Est."

Menzel déclare que le B-36

"a fait un virage descendant abrupt vers la lumière, qui a été en vue pendant une période de trois à cinq minutes."

La lumière clignotait, et Keyhoe mentionne que l'intervalle des clignotements a été estimé à environ 2 secondes.

Menzel est d'accord avec l'évaluation officielle de ceci comme un "ballon météo," notant qu'un ballon pilote avait été lâché à la base aérienne de Fairchild AFB à 1:00 heure du matin., et notant que

"les vents de haute altitudes de 7.000 à 10.000 pieds venaient du Nord-Ouest à une vitesse d'environ cinquante noeuds."

Il a déclaré que

"les calculs ont prouvé que les vents existants auraient porté le ballon au Sud-Est, et il aurait été au-dessus de Rosalia, qui est à 12,5 miles marins au Sud-Est de Fairchild, en environ quinze minutes."

En réalité, Rosalia se trouve à 33 miles au Sud Sud Est de Fairchild, soit environ deux fois la distance que Menzel indique. La dérive nette du ballon ne peut pas être déduite simplement des vents dans la couche de 7000 à 10.000 pieds; et, en fait, un examen des données des vents d'altitude pour ce secteur le 6 février indique que les vents à des niveaux plus bas soufflaient depuis le Sud-Ouest. La trajectoire du ballon l'auraient d'abord mené vers l'Est-Nord-Est, puis à l'Est, et finalement l'auraient fait tourner de nouveau vers le Sud-Est au moment ou il arrivait à la hauteur de 10.000 pieds. A ce moment-là, il aurait déjà été à l'Est de Spokane, et aucunement près de Rosalia.

La petite lumière (ampoule de bougie ou de lampe-torche) utilisée sur des courses pibales de nuit est presque invisible à l'oeil nu au-delà de la distance de quelques miles (cette source de 1 bougie à 3000 pieds est équivalent à une étoile environ de la première magnitude. A 6 miles, ensuite, on constate que la même source égale la luminosité d'une étoile de magnitude 6, la limite de la vision humaine dans les conditions les plus favorables. Pour un pilote, regarder hors d'un habitacle avec sa légère lueur intérieure pour repérer une source de 1 bougie contre le fond de la nuit exigerait que la source soit seulement à quelques miles de distance.) A environ 30 miles, le pilote B-36 n'aurait pas pu avoir vu la petite lumière sur un ballon à l'Est de Spokane.

Menzel déclare que

"les ballons portent des lumières continues blanches qui expliquent le clignotement décrit, et l'élévation en cercle de l'UFO est typique du trajet d'un ballon."

Ni l'une ni l'autre de ces deux inférences n'est supportable. La lumière utilisée sur les ballons pilotes est une source régulière; c'est seulement si on se trouve bien au-dessus de lui, avec son oscillation aléatoire causant une occultation intermittente, que l'on pourrait jamais percevoir un clignotement. Mais ainsi, en volant à la vitesse à laquelle un B-36 vole, le pilote aurait dépassé le secteur de l'occultation perceptible en seulement quelques secondes. Pourtant ici le pilote l'a observée pendant les 3 à 5 minutes rapportées. En outre, "l'élevation en cercles" ne peut pas être qualifiée de "typique du trajet d'un ballon." La trajectoire des ballons est commandée par les cisaillements ambiants du vent et seuls des cisaillements directionnels exceptionnellement forts pourraient créer des conditions pour qu'un pilote perçoive un ballon pilote "décrire des cercles."

L'un dans l'autre, il semble y avoir tant de difficultés graves avec l'explication de ballon pour l'observation de Rosalia qu'il n'est pas possible d'accepter le rapport de Menzel:

"Donc toutes les preuves confirment la conclusion de l'ATIC que l'OVNI était un ballon météo."

4. Cas 34. Boston. Massacchussetts, 1er juin 1954:

A 09:30 EDST, un Constellation de la TWA faisant le trajet Paris-New York passait près de Boston quand l'équipage dans l'habitacle a repéré "un grand objet en forme de disque et de couleur blanche" dans le ciel (réf. 41). Le Capitaine Charles J. Kratovil, le co-pilote W. R. Davis, et ingénieur de vol, Harold Raney, l'ont tous observé pendant un temps total de 10 minutes pendant qu'ils volaient sur leur propre cours vers le Sud Ouest en direction de New York. Ils le perdraient de temps en temps de vue derrière les nuages sous-jacents. Sachant qu'ils volaient dans des vents de face, ils ont conclu que ce ne pourrait pas être aucune sorte de ballon, ainsi ils ont contacté par radio la tour de contrôle de l'aéroport de Boston, qui l'a informé que des jets avaient été envoyés et ont vu l'objet, mais ne pouvaient pas se rapprocher de lui.

Après l'atterrissage à New York, le Capitaine Kratovil a été mis au courant de ce que les porte-parole officiels avaient attribué son observation à un "ballon météo" lâché depuis la base aérienne de Grenier AFB, dans le New Hampshire.

Discussion:

Je suis toujours en train de tenter de localiser Kratovil pour qu'il me confirme les détails de l'observation; mais le fait que quatre comptes rendus de journal pour ce jour donnent les mêmes informations sur les points principaux justifie probablement l'acceptation de ces points. Les données sur les vents de haute altitude pour ce secteur et ce moment ont confirmé la présence d'un vent assez fort en direction de l'Ouest Sud Ouest en altitude, d'où le commentaire de Kratovil dans la presse, "si c'était un ballon météo, c'est la première fois que j'ai jamais vu un ballon se déplacer contre le vent," semble raisonnable. La vitesse de croisière d'un Constellation est aux alentours de 300 miles par heure, donc pendant la durée de 10 minutes de l'observation rapportée par l'équipage, ils se sont déplacés d'environ 50 miles relativement à l'air, et donc il aurait été impossible qu'ils maintiennent un ballon météo dans leur champ de vision sur une telle distance. En outre, environ une heure et demie s'étaient écoulées depuis le lâcher de ballon programmé, de sorte que même un ballonnet ait éclaté ou ait atteint des altitudes trop hautes pour être visible. En conclusion, avec le flux d'air venant du Sud-Ouest depuis le sol jusqu'à l'altitude de 20.000 pieds, n'importe quel ballon de Grenier AFB n'aurait jamais été porté par sa trajectoire dans les lieux ou l'équipage de la TWA a repéré un "grans objet de couleur blanche en forme de disque" dans le ciel.

5. Dans mes dossiers il y a beaucoup d'autres cas de "ballons" des vingt dernières années, des cas qui n'auraient jamais dû avoir été marqués ainsi, si les auteurs des évaluations avaient gardé à l'esprit des points quantitatifs appropriés. Ignorer la plupart des caractéristiques marquantes d'une observation afin d'avancer une explication facile de "ballon" est seulement une parmi de nombreuses autres manières par lesquelles certaines observations d'OVNIS très embarrassantes ont été poussées hors de vue.

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Cette page a été mise à jour le 21 septembre 2002.