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La vague française de 1954:

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3 octobre 1954, Ronsenac, Charente:

Référence pour ce cas: 3-oct-54-Ronsenac.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional La Charente Libre du 5 octobre 1954 avait rapporté que le dimanche soir, donc le 3 octobre 1954, à 23:15, Mr. Jean Allary, cultivateur de 22 ans, regagnait à cyclomoteur le domicile de ses parents, au hameau de Chez Rabaud, après avoir passé la soirée au cinéma à Montmoreau-Saint-Cybard, lorsque, du côté droit de la route de Montmoreau à Villebois-Lavalette, au lieu dit le Maine la Fontaine, il a vu un engin mystérieux.

Pris de peur il est rentré chez lui et a raconté à ses parents les faits suivant qu'il a redit au journal qui disait les rapporter textuellement:

"Je roulais tranquillement à moins de trente kilomètres à l'heure, je venais de dépasser de 100 mètres environ le monument élevé à la mémoire des F.F.I [Forces Françaises de l'Intérieur, résistance durant l'occupation de 1939-1945] lorsque tout d'un coup, j'aperçus dans la lumière de mon phare comme un genre de tonneau d'un mètre de diamètre environ, haut peut-être de un mètre quatre-vingt. Des sortes de clous jaunes brillaient dans la lumière. L'ensemble constituait une masse brune. J'avoue que j'ai eu très peur. Je suis passé sans m'arrêter à 1 m. 50 de l'engin qui se balançait comme s'il avait été monté sur pivot. En un mot, il n'avait pas l'air stable.

"A dix mètres de lui, je me suis retourné, et je n'ai plus rien vu."

Le journal notait que Jean Allary est un garçon sérieux et posé, dont la sincérité ne peut être mise en doute, et qui leur a paru encore sous le coup d'une grande et assez compréhensible émotion. Le journal précisait que cela ne leur aurait pas suffit, mais il y a eu une suite:

Accompagné de Mr. Hubert, buraliste à Juillaguet, de son fils et de Mr. Jean Allary, leurs journalistes se sont rendus à l'endroit même où le jeune cultivateur prétendait avoir vu le "tonneau mystérieux" et là, ils ont vu dans l'herbe sur le bas-côté de la route, trois points d'impact très nets. Partant de l'un de ces points d'impact, une traînée longue d'environ sept mètres allait en s'élargissant, allant de 10 centimètres environ en son début à 25 centimètres à sa fin.

L'herbe était fortement écrasée, semblant même courbée, et le fait que la partie foulée n'ait débuté qu'à un mètre de la route leur a fait écarter l'hypothèse d'une traînée provoquée par un pneu de voiture.

D'autres journaux ont mentionné l'affaire avec moins de détails.

Par la suite, Aimé Michel invente qu'il y aurait eu un décollage de "l'engin" alors devenu lumineux, ce que Mr. Allary ne rapportait pas, et Jacques Vallée invente que l'herbe avait été roussie, ce que personne ne semble avoir indiqué. Puis, les enthousiastes des "crop circles" ajoutent ce cas à leurs catalogues en parlant d'un "cercle" alors que la trace décrite n'était pas un cercle et n'avait vraiment rien à voir avec un "crop circle."

Rapports:

[Ref. lcl1:] JOURNAL "LA CHARENTE LIBRE":

Scan.

Un engin mystérieux près de Juillaguet

"J'ai vu sur le bord de la route une sorte de gros tonneau qui se balançait..."

nous dit un témoin digne de foi

Depuis un certain temps déjà, le ciel, et par contre coup, les colonnes des journaux, sont remplis de soucoupes volantes, de cigares et d'engins mystérieux. Avouerons-nous ici qu'en dépit des récits dont nous nous sommes fait l'écho, nous demeurons assez sceptiques. Ceci nous permet de relater plus librement le fait suivant qui s'est produit cette fois-ci en Charente et qui nous a été rapporté par une personne saine et bien équilibrée dont la bonne foi ne peut nullement être mise en doute.

Dimanche soir, à 23 h. 15, M. Jean Allary, jeune cultivateur de 22 ans, regagnait à cyclomoteur le domicile de ses parents, au village de Chez Rabaud, commune de Ronsenac, après avoir passé la soirée au cinéma à Montmoreau, lorsque, du côté droit de la route de Montmoreau à Villebois, au lieu dit le Maine la Fontaine, il aperçut un engin mystérieux. Pris de peur, une peur qu'il n'y pas honte d'avouer, il rentra chez lui et raconta à ses parents les faits suivant qu'il a bien voulu nous narrer hier à nouveau et que nous rapportons textuellement:

"Je roulais tranquillement à moins de trente kilomètres à l'heure, je venais de dépasser de 100 mètres environ le monument élevé à la mémoire des F.F.I [Forces Françaises de l'Intérieur, résistance durant l'occupation de 1939-1945] lorsque tout d'un coup, j'aperçus dans la lumière de mon phare comme un genre de tonneau d'un mètre de diamètre environ, haut peut-être de un mètre quatre-vingt. Des sortes de clous jaunes brillaient dans la lumière. L'ensemble constituait une masse brune. J'avoue que j'ai eu très peur. Je suis passé sans m'arrêter à 1 m. 50 de l'engin qui se balançait comme s'il avait été monté sur pivot. En un mot, il n'avait pas l'air stable.

"A dix mètres de lui, je me suis retourné, et je n'ai plus rien vu."

Tel est, dans sa sobriété, le récit que nous a fait M. Jean Allary, garçon sérieux et posé, dont la sincérité ne peut être mise en doute. Il nous a paru encore sous le coup d'une grande et assez compréhensible émotion. Cependant nous n'hésiterons pas à dire que si nous nous en étions tenus à son récit nous n'arriverions pas à partager avec lui cette émotion. Mais les faits sont vraiment troublants. Qu'on en juge plutôt:

Accompagné de M. Hubert, buraliste à Juillaguet, de son fils et de m. Jean Allary, nous nous sommes rendus à l'endroit même où le jeune cultivateur prétend avoir vu ce que nous appellerons "le tonneau mystérieux" et là, nous avons vu dans l'herbe sur le bas côté de la route, trois points d'impact très nets. Partant de l'un de ces points d'impact, une traînée longue d'environ sept mètres allait en s'élargissant. De dix centimètres environ en son début la traînée avait vingt-cinq centimètres à sa fin. L'herbe était fortement écrasée, courbée même, semble-t-il, et le fait que la partie foulée n'ait débuté qu'à un mètre de la route, fait écarter l'hypothèse d'une traînée provoquée par un pneu de voiture.

Nous nous garderons bien entendu de tirer la moindre conclusion, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de dire que les constatations que nous avons faites corroborent d'une manière étrange un récit dont nous n'avons aucune raison valable de mettre en doute la parfaite authenticité.

[Ref. lml1:] JOURNAL "LE MERIDIONAL":

Scan.

LES ENGINS MYSTERIEUX
se multiplient dans le ciel

LYON. -- Plusieurs personnes ont déclaré avoir aperçu dans la région d'Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), une sorte de grosse boule lumineuse évoluant lentement de façon bizarre dans le ciel. Des automobilistes intrigués s'arrêtèrent sur la route et purent observer cette boule pendant plusieurs minutes avant de la voir disparaître brusquement en direction du Creusot.

Un phénomène analogue a été observé dans l'Ain et dans le nord du département du Rhône, vers le col des Echarmeaux, ainsi que dans l'Isère, près de Morestel.

Près du Havre

LE HAVRE. -- M. André Lefebvre, chauffeur de taxi, qui stationnait vers 20 heures, sur le port, a aperçu un disque incandescent qui, à l'Ouest de Deauville, montait dans le ciel, laissant derrière lui une traînée phosphorescente et une légère fumée. Ce phénomène, qui a été visible pendant dix minutes, a eu également pour témoins plusieurs marins regagnant leur bateau.

En Haute-Loire

LE PUY. -- M. et Mme Teyssier, de St-Etienne, qui campaient à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) ont aperçu dans le ciel un objet lumineux donnant l'impression d'un gros phare qui se déplaçait à vive allure à environ 2.000 mètres d'altitude. L'engin émettait un faisceau lumineux de couleur rouge orange, et suivait une trajectoire nord-sud. Lorsqu'il eut disparu, un deuxième engin semblable au premier et paraissant le suivre apparut, suivit la même direction et disparut à son tour.

A peu près au même moment plusieurs personnes ont aperçu, au-dessus du clocher d'Aurec, des engins semblables, qui après s'être immobilisés un instant traversèrent le ciel à vive allure en direction du Sud-Ouest.

Un croissant se partage en deux

LENS. -- Dimanche soir, vers 21 h. 30, à Ablain-St-Nazaire, un engin qui avait la forme d'une marmite et qui tournait sur lui-même a été aperçu dans le ciel par deux personnes. Il dégageait une lueur rougeâtre et s'est rapidement déplacé.

A la même heure, un engin qui, cette fois, avait la forme d'un croissant a été aperçu dans le ciel à Liévain. Après avoir plané pendant quelques minutes, le croissant se partagea en deux. La partie supérieure est alors restée immobile, tandis que l'autre atterrissait dans un champ, entre deux meules, d'où elle s'envolait peu après pour aller se rattacher à la partie restée en l'air.

En Charente

ANGOULEME. -- Dimanche soir, vers 23 h. 15 sur la route de Montecreau-Ville-Bois-Lavalette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut d'environ 1 m. 80, piqué de clous dorés, qui se balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna à une distance d'environ dix mètres, mais il ne vit plus rien.

Des témoins ont vu, à l'endroit même indiqué par M. Allary, des traces d'environ sept mètres de longueur dans l'herbe qui borde la route.

D'autre part, la même nuit, Mme Bellanger, demeurant à Cognac, a aperçu à une altitude d'environ 300 mètres, un engin en forme de cigare, de couleur orange, se déplaçant lentement au-dessus de la ville.

Sur Clermont-Ferrand

CLERMONT-FERRAND. -- Des Clermontois ont aperçu, vers 19 heures, dans le ciel, un point lumineux de la dimension d'une grosse étoile, qui changeait fréquemment de couleur, passant du blanc au vert en se teintant d'orange. Le point lumineux paraissait animé d'un mouvement rotatif. En disparaissant il laissa derrière lui un panache orange.

[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":

Scan.

Un retraité de Beuvry-les-Béthune
fabriquait des "soucoupes volantes":

Il s'agissait de simples montgolfières lumineuses
de forme ovale et de plusieurs mètres de hauteur

"Je ne les ai sûrement pas toutes faites" dit l'inventeur
quand on l'interroge sur les mystérieuses machines interplanétaires

LILLE, 5 octobre. -- La découverte, à Beuvry-les-Béthune, d'un fabricant de Montgolfières qui étaient régulièrement lâchées dans le ciel du Nord et du Pas-de-Calais, a déclenché une certaine hilarité dans la région. L'auteur de ce bon tour, Victor d'Oliveira, est âgé de 60 ans. D'origine portugaise, il se fixa dans la Pas-de-Calais, à Beuvry, en 1922, et y créa son foyer.

C'est dans une petite épicerie tenue par sa fille que l'amateur de ballons nous a reçus en présence de sa femme. En retraite après avoir travaillé de longues années à la Centrale électrique de Beuvry, le Portugais coule des jours heureux.

"J'ai appris à construire des ballons dans ma plus tendre enfance au Portugal, et depuis, j'ai toujours continué à en faire. J'aime bien, le soir, les voir s'élever dans le ciel... J'en ai fait de toutes les tailles; de toute petits au très grands de plus de 6 mètres de haut et de 2 mètres de diamètre".

Et l'inventeur nous en présente un, qu'il gonfle pour nous faire plaisir, mais sans le lâcher, car les vents sont, dit-il, défavorables aujourd'hui. C'est un grand ovale, comparable à un ballon de rugby de taille gigantesque, à l'intérieur duquel pour chauffer l'air et permettre au ballon de s'élever, M. d'Oliveira place, tenue par deux légers fils de fer, une étoupe composée de vieux chiffons et parfois d'amiante imbibée de pétrole, auquel il met le feu.

Suite en deuxième page sous le titre:

FABRICANT DE SOUCOUPES VOLANTES

Scan.

Fabricant de soucoupes volantes

(Suite de la 1re page)

"Avant la guerre, reprend-il, je trouvais des papiers de soie de toutes les couleurs et j'en faisais de bien beaux. Pour les fêtes locales on me demandait d'en construire et j'y accrochais des pétards qui éclataient dans l'air. Je ne comprends pas qu'on s'étonne aujourd'hui de mon activité, car ici, nul ne l'ignore et elle ne fait de mal à personne".

Le matériel employé pour la construction est des plus simples. Papier d'emballage provenant du commerce d'épicerie, papiers réclame, et même étiquettes de bouteilles d'huile collées les unes aux autres avec un soin méthodique.

La construction de ballons moyens lui prend plus de deux heures auxquelles il convient d'ajouter la lente attente nécessaire au séchage de la colle. Lorsque le temps n'est pas beau ou que les vents sont défavorables (car M. d'Oliveira est un parfait aéronaute, depuis qu'il pratique ce sport curieux), les ballons s'entassent dans le hangar où il les construit. Lorsque tout va bien il lui arrive de lâcher dans la même journée deux à trois de ces engins, de préférence le soir, "car c'est à ce moment-là qu'on voit le mieux leur luminosité", ajoute-t-il avec le plus grand sérieux.

"J'ai parfois essayé de savoir à quelle distance allaient les objets de ma fabrication. J'ai pour cela mis des papiers avec adresse, et j'ai ainsi appris, avant la guerre, qu'un de mes ballons avait parcouru 17 kilomètres. Dans le ciel, ils atteignent des hauteurs variables suivant les courants d'air, mais il est fréquent qu'ils montent à 1.000 mètres et qu'ils aillent beaucoup plus loin.

Tandis qu'on lui demande ce qu'il pense des soucoupes volantes, un large sourire s'épanouit sur son visage heureux de ses créations et il se contente de répondre: "Certaines sont peut-être de simples confusions avec mes ballons... Mais de toute façon, je ne les fabrique sûrement pas toutes..."

Quant au nombre d'engins fabriqués, M. d'Oliveira dit que plus de 5.000 auraient été lâchés par lui, ce à quoi sa femme ajoute: "C'est exactement le 5.850e qu'il vient de fabriquer. Dans les détails, on a le souci de l'ordre".

Cette publicité inattendue ne fait pas peut au curieux fabricant, qui reçoit de bonne grâce de nombreux journalistes et photographes qui le mitraillent sur tous les angles: "Si j'avais su que j'aurais autant de visites, se contente-t-il de dire, je serais sûrement allé passer la journée ailleurs".

Mais l'on sait bien, cepandant, que l'homme est heureux de voir de nombreuses personnes d'intéresser à sa petite manie. Et tandis que nous le quittons, il sourit encore en pensant à la "soucoupe volante" qui, dans le ciel tout proche de Sailly, a stupéfié trois habitants avant de s'écraser à terre, où on ne trouva que du papier qui maintenant attend un autre sort dans les locaux du commissariat de police de Beuvry.

***

Cependant, au Havre, M. André Lefeuvre, chauffeur de taxi, qui stationnait, hier soir, vers 20 h. sur le port, a aperçu un disque incandescent qui, à l'ouest de Deauville, montait dans le ciel, laissant derrière lui une traînée phosphorescente et une légère fumée. Ce phénomène, qui a été visible pendant dix minutes, a eu également pour témoins plusieurs marins regagnant leur bateau.

M. et Mme Teyssier, de Saint-Etienne, qui campaient à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), ont aperçu, dans le ciel, un objet lumineux donnant l'impression d'un gros phare qui se déplaçait à vive allure, à environ 2.000 mètres d'altitude.

L'engin émettait un faisceau lumineux de couleur rouge-orange et suivait une trajectoire Nord-Sud.

Lorsqu'il eut disparu, un deuxième engin, semblable au premier et paraissant le suivre, apparut, suivit la même direction et disparut à son tour.

A peu près au même moment, plusieurs personnes ont aperçu, au-dessus du clocher d'Aurec, des engins semblables qui, après s'être immobilisés un instant, traversèrent le ciel, à vive allure, en direction du sud-Ouest.

Dimanche soir, vers 23 h. 15, sur la route de Montmoreau-Villebois-Lavalette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau, haut d'environ 1 m. 80, piqué de clous dorés, qui se balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna à une distance d'environ dix mètres, mais ne vit plus rien.

Des témoins ont vu, hier après-midi, à l'endroit même indiqué par M. Allary, des traces d'environ sept mètres de longueur, dans l'herbe qui borde la route.

Plusieurs personnes ont déclaré avoir aperçu, dans la région d'Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), une sorte de grosse boule lumineuse évoluant lentement, de façon bizarre, dans le ciel.

Un phénomène analogue a été observé dans l'Ain et dans le nord du département du Rhône, vers le col des Echarmaux, ainsi que dans l'Isère, près de Morestel.

[Ref. prs1:] JOURNAL INCONNU DU 6 OCTOBRE 1954:

Scan.

Pour mystifier ses compatriotes

Un farceur construisait des soucoupes volantes

Lille, 5 octobre. -- Un mineur retraité de Beuvry-les-Béthune, connu dans sa commune comme un farceur, n'a pas manqué l'occasion que lui offrait le mystère des soucoupes volantes pour s'amuser aux dépens des habitants des localités voisines.

S'inspirant du système de la montgolfière, le joyeux retraité fabriquait des engins qui atteignaient trois mètres de diamètre. L'enveloppe était constituée par des feuilles de papier gris, fort soigneusement collées. A la base de la "soucoupe", se trouvait un petit réceptacle dans lequel reposait une touffe d'étoupe imbibée d'un liquide inflammable. Il suffisait alors d'enflammer l'étoupe pour voir l'engin s'élever et disparaître au gré des vents, entouré de reflets jaunâtres et orange.

C'est à la suite de la découverte d'un de ces engins près d'une meule de paille, à laquelle il avait failli communiquer le feu, que les gendarmes furent amenés à soupçonner le retraité. On devait d'ailleurs retrouver chez celui-ci de nombreux modèles de "soucoupes volantes", prototypes que leur inventeur se préparait à lancer dans le ciel du Nord.

Le mystificateur a prétendu qu'il avait déjà construit et lancé plus d'un millier de ces engins. L'ex-mineur sera sans doute condamné à des contraventions pour amusement dangereux.

Ceux qui en ont vu...

Le Havre. -- M. André Lefèvre, chauffeur de taxi, qui stationnait, hier soir, vers 20 heures, sur le port, a aperçu un disque incandescent qui, à l'ouest de Deauville, montait dans le ciel. laissant derrière lui une traînée phosphorescente et une légère fumée. Ce phénomène, qui a été visible pendant dix minutes, a eu également pour témoins plusieurs marins regagnant leur bateau.

Le Puy. -- M. et Mme Teyssier, de Saint-Etienne, qui campaient à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), ont aperçu dans le ciel un objet lumineux donnant l'impression d'un gros phare qui se déplaçait à vive allure à environ 2000 mètres d'altitude. L'engin émettait un faisceau lumineux de couleur rouge orange et suivait une trajectoire nord-sud. Lorsqu'il eut disparu, un deuxième engin semblable au premier et paraissant le suivre apparut, suivit la même direction et disparut à son tour.

A peu près au même moment, plusieurs personnes ont aperçu au-dessus du clocher d'Aurec, des engins semblables qui, après s'être immobilisés un instant, traversèrent le ciel à vive allure en direction du sud-ouest.

Lens. -- Dimanche soir, vers 21 h. 30, à Ablain-Saint-Nazaire, un engin qui avait la forme d'une marmite et qui tournait sur lui-même a été aperçu dans le ciel par deux personnes. Il dégageait une lueur rougeâtre et s'est rapidement déplacé.

A la même heure, un engin qui, cette fois, avait la forme d'un croissant, a été aperçu dans le ciel de Liévin. Après avoir plané pendant quelques minutes, le croissant se partagea en deux. La partie supérieure est alors restée immobile, tandis que l'autre atterrissait dans un champ, entre deux meules, d'où elle s'envolait peu après pour aller se rattacher à la partie restée en l'air.

Angoulême. -- Dimanche soir, vers 21 h. 15, sur la route de Montmoreau - Villebois-Lavallette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut d'environ 1 m. 50, piqué de clous dorés, qui se balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna, à une distance d'environ dix mètres, mais il ne vit plus rien.

Des témoins ont vu, hier après-midi, à l'endroit même indiqué par M. Allary, des traces d'environ sept mètres de longueur dans l'herbe qui borde la route.

Autun. -- Plusieurs personnes ont déclaré avoir aperçu dans la région d'Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), une sorte de grosse boule lumineuse évoluant lentement de façon bizarre dans le ciel.

Un phénomène analogue a été observé dans l'Ain et dans le nord du département du Rhône, vers le col des Echarmaux, ainsi que dans l'Isère, près de Morestel.

Nevers. -- A Château-Chinon, cinq personnes dont la sincérité ne saurait être mise en doute, ont aperçu un phénomène qui se produisit à plusieurs reprises sous leurs yeux plus émerveillés qu'effrayés.

A 21 heures une tache lumineuse de forme ovale paraissant immobile à très haute altitude apparut dans le ciel. A un moment donné la tache se mit à tourner à toute allure en changeant plusieurs fois de couleur. Puis tout s'éteignit mais au bout de quelques minutes, la tache lumineuse réapparut, se scinda à nouveau et se remit à tourner.

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

Soucoupes - cigares et boules de feu

Après le survol de la Maison Blanche par des soucoupes l'enquête révéla que les radars s'étaient trompés.

Des milliers de personnes ont réellement vu des "objets lumineux" se promener dans le ciel de façon déroutante. Certes, le 28 septembre dernier, la "soucoupe" aperçue au-dessus du mont Revard par le Dr Martinet et une quinzaine d'autres personnes n'était qu'un vol d'étourneaux. Le bon médecin admit son erreur le lendemain lorsqu'un aviateur, M. Michel Guyard, vint lui révéler que lui aussi avait été intrigué par ce tournoiement scintillant, mais qu'en s'approchant avec son avion il n'avait effarouché que de paisibles oiseaux - faisant, du même coup, fondre le disque parfait qu'ils formaient.

Il est impossible, par contre, de mettre sur le compte de l'hallucination collective certains phénomènes observés... bien qu'il soit juste de noter dès l'abord que ces "soucoupes" se manifestent sous des aspects extrêmement divers.

Dans les quelques cent cinquante cas que nous avons pu cataloguer en France, elles ressemblaient à des boules de feu rondes ou oblongues, mates ou lumineuses, grosses ou petites, bleues, vertes, rouges, jaunes ou blanches, nues ou ceintes d'un anneau, bruyantes ou silencieuses, produisant des étincelles (ou de la fumée) ou ne laissant nul sillage, lorsqu'elles n'avaient pas la forme de disques, de cigares, voire de demi-cigares.

On en a vu de jour et de nuit, mais comme si leurs occupants préféraient les heures troubles du crépuscule. On les a surtout vues évoluer de toutes les façons: lentement ou vite, horizontalement ou verticalement, en ligne droite ou en ligne brisée.

Comment s'y reconnaître?

Les avions à réaction font la chasse dans le vide

Y aurait-il donc tant de soucoupes différentes et d'origines si variées? Si elles nous viennent de l'espace cosmique, y a-t-il tant d'autres mondes habités... et qui s'intéressent à nous?

A la vérité, rien de bien précis n'a pu être tiré des observations rapportées et souvent les témoins d'un même phénomène ne sont pas d'accord entre eux quant à la taille, à la forme et à la couleur de l'objet. Nous en sommes donc au même stade que les Américains en 1952, lorsque le nouveau radar installé depuis quelques jours seulement à Washington détecta un vol de "soucoupes", plaçant enfin l'affaire sur le plan scientifique. Cet appareil ne pouvait se tromper et jouait le rôle d'arbitre de façon inattendue mais inquiétante.

Les spécialistes de service assuraient leur veille dans leurs locaux neufs, lorsqu'un beau matin l'homme de garde sursauta: un écho lumineux apparaissait sur l'écran alors qu'un avion n'était signalé. Ils crurent d'abord - c'était déjà arrivé - qu'un appareil commercial avait enfreint les règlements de la navigation aérienne et survolait la zone interdite de la Maison Blanche. Ils alertèrent les escadrilles de "Shooting Star", qui décollèrent aussitôt. Mais l'"objet" s'évanouit avant l'arrivée des chasseurs. La chose s'était donc enfuie à une vitesse inimaginable, accréditant du même coup l'existence de tous ces objets folâtrant en zig-zag à des milliers de kilomètres à l'heure avant de se dissoudre dans le ciel. L'émotion monta singulièrement et il fut officiellement décidé de renforcer les dispositifs de surveillance. L'ordre n'était pas inutile, car quelques jours plus tard, une nouvelle alerte était donnée.

Les chasseurs décollent et se ruent de toute la puissance de leurs réacteurs vers le point du ciel qui leur est indiqué par radio, mais parvenus sur place, ils annoncent à nouveau: - Le ciel est vide.

"Pour l'amour de Dieu, ne tirez pas sur les soucoupes!"

Cette fois les hommes du radar bondissent. La tache lumineuse est là sur leur écran, indiscutable et provocante. Les petite taches des "Shooting Star[s]" s'en rapprochent jusqu'à la recouvrir. Soucoupes, cigares et boules de feu.

- Attention, vous êtes en contact, hurlent les radaristes. Mais les chasseurs foncent à 800 km-h, dans un ciel toujours aussi désert, présentant peut-être à cet endroit une transparence un peu plus laiteuse.

Les fameux "objets" ne seraient-ils que des ectoplasmes?

Une fois de plus l'opinion publique s'émeut. Des lettres parviennent à l'U.S. Air Force pour demander qu'on "n'irrite pas les visiteurs". "Pour l'amour de Dieu, ne tirez pas sur les soucoupes", implore un correspondant. Les techniciens, bien sûr, ne croient guère aux revenants. Une nouvelle commission est nommée. Pendant six mois, aérodynamiciens, astronomes, météorologistes et savants de toutes les disciplines ayant quelque rapport possible avec les "soucoupes" étudient des dizaines de cas. Et leur conclusion éclate soudain, étonnante mais indiscutable, libérant l'Amérique d'une partie de sa crainte, en révélant que le radar, lui aussi, s'était trompé. Chaque fois qu'une image fantôme avait marqué les chasseurs météorologistes avaient constaté, en altitude, la présence d'une couche d'air froid entre deux couches d'air chaud. La densité (et l'indice de réfraction) de l'air variant avec la température, ce "sandwich" s'était comporté comme un miroir pour les ondes radioélectriques et les avions avaient été guidés, après une descente aussi rapide que la montée, vers des hangars ou des ouvrages métalliques bien terriens. Le phénomène peut aussi bien refléter le soleil dans la journée et la lune ou les lumières d'une ville la nuit. Souvent même, l'image est double ou triple, chaque surface de séparation jouant un rôle distinct; "Soucoupes par paires".

Certes les inversions de température n'expliquent pas tout. Mais les spécialistes américains estiment qu'elles furent responsables de près de 80% des apparitions lumineuses signalées Outre- Atlantique, et de nombreux engins mystérieux observés en France peuvent sans doute leur être attribués.

On peut noter, par ordre chronologique, deux lueurs parallèles à Antibes, en août 1949, deux boules argentées à Poitiers, le 10 mai 1952, deux disques blancs à la Roche-sur-Yon, douze jours plus tard, de "nombreuses soucoupes rouges" volant en zig-zag, deux par deux, le 17 octobre 1952, à Oloron-Sainte-Marie (le radar de Mont-de-Marsan en perçoit l'écho comme ses frères américains). Bien d'autres cas seraient à citer jusqu'aux plus récents: le 24 septembre dernier furent signalés trois objets ovales à Bayonne, trois en Charente-Maritime et six "cigares" évoluant deux par deux à Lantefontaine, en Lorraine.

Les cas de phénomènes isolés sont plus nombreux encore. - Quoi! s'écrient les "pro-soucoupistes" déçus, ce n'était donc que cela? Constatons honnêtement que nous retrouvons dans cette catégorie de manifestations la plupart des caractéristiques signalées par les "témoins": lueurs floues, quelquefois entourées d'un halo, apparition et disparition (avec la complicité des nuages ou par suite de l'évanouissement des conditions) et surtout évolutions aussi capricieuses que rapides. La surface de séparation des deux couches d'air n'est pas immobile, bien sûr ; elle se vide et se gondole sous l'influence des remous de l'atmosphère et l'image est rejetée d'un coin à l'autre du ciel.

Poussières cosmiques très fines

On peut regretter que les observations soient généralement trop imprécises pour permettre au technicien de trancher avec autorité; mais seules des manifestations immatérielles peuvent être douées des vitesses vertigineuses, instantanées, prêtées aux "soucoupes" dont la plupart des cas. Quelle que soit leur origine, les visiteurs terrestres ou extra-terrestres seraient soumis aux lois universelles de la gravitation (et par conséquent de l'accélération) puisque toutes les planètes de toutes les galaxies les subissent. Quels que soient la puissance de leurs machines et leur génie, les "soucoupes" ne pourraient s'affranchir de leur propre poids. Et tous les courants magnétiques ou autres rayons cosmiques qu'ils sont réputés utiliser ne peuvent en faire des êtres immatériels. Mais les météorologistes ont encore dans leur arsenal les nuages nocturnes lumineux que Vestine et Störmer estiment composés de poussières cosmiques très fines provenant de l'espace sidéral. Ces météores qui se tiennent à 75 ou 80 kilomètres de hauteur, deviennent de plus en plus brillant à mesure que la nuit s'avance et présentent leur éclat maximum à minuit environ. Le très sérieux "Atlas international des nuages" indique qu'ils peuvent être entraînés par les courants aériens puissants régnant à ces altitudes, à des vitesses de 50 à 250 mètres par seconde, soit 180 à 900 kms. Rappelons à notre tour qu'il suffit d'un petit cumulus, bien classique, mais caché dans la nuit, pour que la "soucoupe" s'évanouisse et réapparaisse.

- Mais, protestent les "pro-soucoupistes" vous n'avez encore démoli que des apparitions simplistes et décevantes avec ces arguments. Qu'ils se rassurent: il est d'autres réponses, plus variées et aussi sûres, aux manifestations plus étonnantes.

Tonneaux, disques, phares, marmites et boules volantes sont en passe de détrôner les soucoupes et autres cigares.

Le temps n'est plus, nous en sommes loin, où une banale "soucoupe" traversait l'azur à grande allure et disparaissait à l'horizon en laissant une trace bleuâtre. Depuis, il y a eu les "cigares" qui, en même temps que leur forme, prenaient généralement des teintes chatoyantes permettant aux témoins de ne pas se tromper.

Tout cela est périmé, si l'on en juge par les dernières observations faites en France par des personnes dont la bonne foi ne peut être mise en doute. Les engins mystérieux qui suscitent tant de controverses et sont en passe de mettre la discorde dans bien des familles entre ceux qui y croient et ceux qui y croient pas, prennent maintenant des formes extrêmement variées et plaisantes. Quant aux couleurs, elles virent du jaune au rouge en passant par l'orange avec toutes les teintes et demi-teintes possibles. C'est ainsi qu'on a pu voir au cours des dernières vingt-quatre heures, dans le ciel de France, plusieurs disques, un gros phare, une grosse boule, une marmite, un croissant, un tonneau et une grosse étoile, sans parler des "soucoupes" et autres "cigares" dont l'énumération serait trop longue.

De la Normandie...

Les disques ont éveillé l'attention à la fois d'un chauffeur de taxi havrais, au-dessus de Deauville, et d'un journaliste lyonnais au sud de la basilique de Fourvière. Dans les deux cas, ils étaient rouge-orange et brillants. ils ont disparu au bout de dix minutes seulement. Le gros phare se déplaçait au-dessus d'Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) à vive allure en émettant un faisceau lumineux rouge-orange également. "Lorsqu'il disparut, racontent les témoins, M. et Mme Teyssier, de Saint-Etienne, un deuxième engin, semblable au premier et paraissant le suivre, disparut dans la même direction".

A Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), des automobilistes, intrigués, s'arrêtèrent au bord de la route pour suivre les lentes et gracieuses évolutions d'une grosse boule lumineuse dont la couleur, malheureusement, n'est pas précisée.

...A l'Auvergne

La marmite et le croissant ont trouvé la quiétude d'un bon nombre d'habitants du Nord. La première, à Ablain-Saint-Nazaire, tourna sur elle-même et dégagea une lueur rougeâtre. Le second, dans le ciel de Liévin, plana quelques minutes, avant de se partager en deux. C'est alors que, la partie supérieure restant immobile, l'autre atterrit dans un champ entre deux meules, puis soudain, s'envola pour se rattacher à la partie restée en l'air!...

Il faisait nuit à Montecreau-Villebois-Lavalette (Charente) lorsque M. Jean Allary, 22 ans, aperçut, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut de 1m80 et piqué de clous dorés! Il se balançait sur le bord de la route et s'enfuit quand le témoin approcha. Le lendemain, à l'endroit même indiqué par M. Allary, des témoins ont repéré des traces d'environ sept mètres de longueur dans l'herbe qui borde la route.

Ce sont les Clermontois qui ont, aujourd'hui, le mot de la fin avec la grosse étoile passant du blanc au vert et du jaune au rouge qui, animée d'un mouvement rotatif, laissa derrière elle un panache orange, lundi soir, vers 19 heures dans le ciel de Clermont-Ferrand.

Controverses scientifiques...

Ces phénomènes célestes donnent lieu, nous l'avons dit, à des controverses passionnées. Ainsi; un professeur de l'Université de Bonn, Joseph Meurès, a déclaré au cours d'une conférence: "Le livre de l'auteur américain Key Hoc [sic, Keyhoe]sur les soucoupes volantes ne vaut même pas le papier sur lequel il a été imprimé". M. Duneau Fletcher, vice-président de l'Association Astronomique du Kenya est d'un tout autre avis: "L'existence des soucoupes" n'est pas à mettre en doute, estime-t-il, des observateurs très expérimentés en ont vu aux quatre coins du globe. Et M. Fletcher donne sa petite idée sur la question: "Des visiteurs d'un autre monde observent la Terre et en dressent probablement la carte géographique".

Et joyeuses plaisanteries

Ces savantes remarques n'empêchent par les farceurs de s'amuser à bon compte aux dépens de leurs concitoyens. Les gendarmes viennent ainsi de mettre fin au passe-temps d'un retraité de Beuvry-lès-Bethune qui fabriquait des engins de trois mètres de diamètre avec des feuilles de papier fort soigneusement collées et disposait à leur base un petit réceptacle contenant une touffe d'étoupe imbibée d'un liquide inflammable. Dès qu'il mettait le feu à l'étoupe, la "soucoupe" s'élevait dans le ciel et disparaissait au gré des vents avec des reflets jaunes, oranges et rouges. Hélas! le pot aux roses fut découvert quand un engin commença à mettre le feu à une meule de paille...

[Ref. lcx1:] JOURNAL "LA CROIX":

Scan.

Tonneaux, marmites,
croissants
et autres objets volants

Dimanche soir, vers 21 h. 30, à Ablain-Saint-Nazaire, un engin qui avait la forme d'une marmite et qui tournait sur lui-même a été aperçu dans le ciel par deux personnes. Il dégageait une lueur rougeâtre et s'est rapidement déplacé.

A la même heure, un appareil qui, cette fois, avait la forme d'un croissant, a été remarqué dans le ciel, à Liévin. Après avoir plané pendant quelques minutes, le croissant se partagea en deux. La partie supérieure resta immobile, tandis que l'autre atterrissait dans un champ, entre deux meules. Peu après, elle s'envolait pour aller se rattacher à la partie rester en l'air.

Toujours dimanche soir, vers 23 h. 15, sur la route de Monmoreau-Villebois-Lavalette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut d'environ 1 m. 80, piqué de clous dorés, qui balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna, à une distance d'environ 10 mètres, mais ne vit plus rien.

Entre Annoeuillin et Provins, près de Lille, une centaine de personnes ont vu dans le ciel évoluer des "croissants volants".

Un mineur d'Annoeuillin, M. Gaston Lecoeuvre, avait alerté les clients d'un café, leur déclarant qu'il venait de voir un engin lumineux en forme de croissant, haut de 3 mètres environ, se poser dans son jardin. Lorsque les consommateurs sortirent du café, le "croissant volant" évoluait dans le ciel avec deux autres engins du même genre.

Bientôt une centaine de personnes, tant à Annoeuillin qu'à Provins et dans les villages voisins, contemplaient les trois objets qui ne disparurent qu'au bout de vingt-cinq minutes. Les brigades de gendarmerie de la région ont déjà recueilli de nombreux témoignages.

Des soucoupes, cigares, disques, boules et autres objets "volants" ont été vus à Chancelade (Haute-Vienne), Willer (Haut-Rhin), Gouesnach, près de Quimper-Beautignecourt, Ambazac (Haute-Vienne), Dijon, Marcoing, près de Cambrai, Pommier (Indre), Rouen, Ajaccio, La Rochelle, Quimper, Cholet, Vannes.

Dans le Nord,
un mystificateur aurait
construit plus d'un millier
de "soucoupes volantes"

Un mineur retraité de Beuvry-lès-Béthune (Pas-de-Calais), connu dans sa commune comme un farceur, n'a pas manqué l'occasion que lui offrait le mystère des soucoupes volantes pour s'amuser aux dépens des localités voisines.

S'inspirant du système de la montgolfière, le joyeux retraité fabriquait des engins qui atteignaient 3 mètres de diamètre. L'enveloppe était constituée par des feuilles de papier gris fort, soigneusement collées. A la base de la "soucoupe" se trouvait un petit réceptacle dans lequel reposait une touffe d'étoupe imbibée d'un liquide inflammable. Il suffisait alors d'enflammer l'étoupe pour voir l'engin s'élever et disparaître au gré des vents, entouré de reflets jaunâtres et oranges.

C'est à la suite de la découverte, près d'une meule de paille, de l'un de ces engins, qui avait failli communiquer le feu, que les gendarmes furent amenés à soupçonner le retraité.

On devait ailleurs découvrir chez celui-ci de nombreux modèles de "soucoupes volantes" prototype que leur inventeur se préparait à lancer dans le ciel du Nord.

Le mystificateur a prétendu qu'il avait déjà construit et lancé plus d'un millier de ces engins. L'ex-mineur sera sans doute condamnés à des contraventions pour amusement dangereux.

[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":

La Sarabande des soucoupes volantes continue

Deux mystificateurs seront poursuivis

Soucoupes, cigares, tonneaux, disques, marmites, croissants et autres objets continuent leur sarabandes dans le ciel.

Il semble même que depuis quelques heures, cette ronde lumineuse se soit intensifiée, à moins que les Français, inquiets de l'ampleur prise depuis quelque temps dans leur journal par "la chronique soucoupes" ne se soient mis à scruter fiévreusement le ciel dans le but d'apercevoir enfin un des mystérieux engins dont on parle tant.

Voici donc une nouvelle liste des dernières manifestations publiques des "Uranides" et de leurs extraordinaires nacelles.

LE HAVRE. -- M. André Lefèbre, chauffeur de taxi, qui stationnait lundi soir, vers 20 heures, sur le port, a aperçu un disque incandescent qui, à l'ouest de Deauville montait dans le ciel, laissant derrière lui une traînée phosphorescente et une légère fumée. Ce phénomène, qui a été visible pendant dix minutes, a eu également pour témoins plusieurs marins regagnant leur bateau.

LYON. -- Un journaliste lyonnais a affirmé avoir observé à l'aide d'une jumelle, au-dessus de la colline de St Foy, au sud de la basilique de Fourvière, un disque lumineux rouge orange.

Celui-ci fut suivi d'autres disques brillants, plus petits. Le phénomène avait duré environ 20 minutes.

NANCY. -- Une trentaine de personnes ont affirmé avoir vu dimanche soir, entre Vergaville et Kerprich (Moselle) un disque lumineux de couleur verte qui descendait sur le village de Benestroff.

Lire la suite en 5e page)

La sarabande des objets volants

(Suite de la première page)

Plusieurs témoins se sont dirigés à moto vers le lieu d'atterrissage présumé de l'appareil, mais lorsqu'ils sont arrivés, l'engin avait repris de l'altllude et disparu.

Quelques heures plus tard, un disque de même couleur, a été observé au-dessus de la même région. Un engin circulaire avait été vu la veille à la même heure.

Des soucoupes, cigares, disques, boules et autres objets "volants" ont été vus à Chancelade (Haute-Vienne), Willer (Haut-Rhin), Gouesnach, près de Quimper, Beutignecourt, Ambazac (Haute-Vienne), Dijon, Marcoing près de Cambrais, Pommier (Indre), Rouen, Ajaccio, la Rochelle, Quimper, Cholet et Vannes.

LE PUY. -- M. et Mme Teyssier, de Saint-Etienne, qui campaient â Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), ont aperçu dans le ciel un objet lumineux donnant l'impression d'un gros phare qui se déplaçait à vive allure à environ 2000 mètres d'altitude.

L'engin émettait un faisceau lumineux de couleur rouge orange et suivait une trajectoire nord-sud. Lorsqu'il eut disparu, un deuxième engin semblable au premier et paraissant le suivre apparut, suivit la même direction et dtsparut à son tour.

A peu près au même moment, plusieurs personnes ont aperçu au-dessus du clocher d'Aurec, des engins semblables qui, après s'être immobilisés un instant traversèrent le ciel à vive allure en direction du sud-ouest.

ANGOULEME. -- Dimanche soir, vers 23 h. 15, sur la route de Montmoreau - Villebois - Lavalette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut d'environ 1 m 80, piqué de clous dorés, qui se balançait sur le bord de la route.

Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il sc retourna, â une distance d'environ 1O mètres, mais ne vit plus rien.

Des témoins ont vu, lundi après-midi, à l'endroit mème indiqué par M. Allary, des traces d'environ sept mètres de longueur dans l'herbe qui borde la route.

LYON. -- Plusieurs personnes ont déclaré avoir aperçu, dans la région d'Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire), une sorte de grosse boule lumineuse évoluant lentement de façon bizarre dans le ciel.

Un phénomène analogue a été observé dans l'Ain et dans le nord du département du Rhône, vers le col des Echarmaux, ainsi que dans l'Isère, près de Morestel.

Les témoins qui ont rapporté toutes ces choses doivent-ils être tenus pour sincères? Il est difficile de le dire. Mais d'une manière générale, accueillons leurs déclarations avec beaucoup de réserves. De nombreuses mystifications ont déjà été découvertes, mystifications qui d'ailleurs causeront quelques ennuis à leurs auteurs. On ne badine pas impunément avec les soucoupes.

Il fabriquait des soucoupes

LILLE. -- Un mineur retraité de Beuvry-les-Béthune, connu dans sa commune comme un farceur, n'a pas manqué l'occasion que lui offraient les soucoupes volantes, pour s'amuser aux dépens des habitants des localités voisines.

S'inspirant du système de la Montgolfière, le joyeux retraité fabriquait des engins qui atteignaient trois mètres de diamètre. L'enveloppe était constituée par des feuilles de papier gris fort soigneusement collées. A la base de la "soucoupe" se trouvait un petit réceptacle dans lequel reposait une touffe d'étouppe imbibée d'un liquide inflammable. Il suffisait alors d'enflammer l'étoupe pour voir l'engin s'élever et disparaitre au gré des vents, entouré de reflets jaunâtres et orangés.

C'est la découverte près d'une meule de paille à laquelle un de ces engins avait failli communiquer le feu, que les gendarmes furent amenés â soupçonner le retraité. On devait d'ailleurs découvrir chez celui-ci de nombreux modèles de "soucoupes volantes" prototypes que leur inventeur se préparait à lancer dans le ciel du nord.

Le mystificateur a prétendu qu'il avait déjà construit et lancé plus d'un millier de ces engins. L'ex-mineur sera sans doute condamné à des contraventions pour amusement dangereux.

Les Uranides avaient laissé des traces trop humaines

MELUN. -- Des cantonniers qui travaillaient au bord de la route Coulommiers-Meaux, avaient déclaré avoir aperçu, il y a plusieurs jours, vers 17 heures, dans un champ non loin de l'aérodrome de Voisins, commune de Maisoncelles, une soucoupe volante reposant sur trois béquilles.

L'un deux, M. Goujon, avait même affirmé qu'à 150 mètres de l'engin, il avait été paralysé par un rayon électrique tandis que la soucoupe s'élevait lentement dans le ciel pour disparaître. Le cantonnier, qui avait fourni aux journalistes toutes les précisions, avait également montré à divers témoins les traces laissées par les béquilles de la soucoupe.

La gendarmerie de Coulommiers a décidé d'interroger les témoins. Plusieurs se rétractèrent immédiatement en déclarant qu'ils avaient mauvaise vue, qu'ils n'étaient pas très sûr de ce qu'ils avaient aperçu, où même qu'ils n'avaient rien vu du tout. Mais le principal intéressé, M. Goujon, resta très ferme dans ses déclarations.

Aussi les gendarmes l'emmenèrent-ils sur place. en présence de plusieurs personnalités scientifiques parisiennes. On photographia les trous laissés par la soucoupe; ils avaient été creusés de la main du cantonnier, dont la terre avait gardé les empreintes.

Le cantonnier a reconnu avoir monté de toute pièce cette étrange histoire. Il a été conduit devant le juge d'instruction de Coulommiers.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

Après soucoupes et cigares

Un nouveau venu dans le ciel: le
"tonneau volant"

APRES les soucoupes, cigares, sphères, marmites, voici le tonneau volant. C'est en Charente qu'il a été "vu" par un motocycliste, M. Jean Allary. Il était "piqué de clous dorés" et se balançait au bord de la route.

A Annoeullin, près de Lille, un ouvrier qui fumait un cigare (un vrai) dans son jardin, a vu un objet lumineux en forme de croissant atterrir à vingt mètres de lui. A ses cris, dix joueurs de billard sont accourus d'un café voisin; la soucoupe s'était envolée, mais une dizaine de "points lumineux" évoluaient au dessus d'eux.

Des soucoupes, cigares, disques, boules et autres objets "volants" ont été aperçus à Chancelade (Haute-Vienne), Willer (Haut-Rhin), Gouesnach, près de Quimper, Bautignecourt, Ambazac (Haute-Vienne), Dijon, Marcoing, près de Cambrai, Pommier (Indre), Rouen, Ajaccio, La Rochelle, Quimper, Cholet, Vannes, Lyon et Le Havre. A la Combe-au-Chèvres, dans le haut Jura, également, mais ce n'était qu'un pluviomètre.

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

Et volent les soucoupes...

Les engins que l'on a pris l'habitude d'appeler soucoupes volantes n'ont pas cessé de voltiger dans les cieux, au cours des dernières vingt-quatre heures. On en a aperçu un peu partout et sous toutes les formes: soucoupes, cigares, disques et boules, toupies, marmites, etc... Il y en avait des rouges, des verts et des oranges, des lumineux et des mats, des statiques et d'autres qui filaient comme des étoiles.

Les témoignages sont nombreux. Si l'on dressait une liste de tous ceux qui ont été recueillis depuis trois ou quatre ans, un journal de douze pages serait insuffisant pour la contenir.

Bien sûr, de nombreux "visionnaires" se sont rétractés - les plaisantins. D'autres ont pu être trompés par des ballons - sondes, des hélicoptères, des avions, des météores ou des phénomènes atmosphériques. Mais les autres?

Et bien pour les autres et pour ceux qui n'ont rien vu, le mystère subsiste. Qu'elles viennent de Mars ou de Vénus - ce qui est douteux - qu'elles soient une arme secrète, mise au point par une puissance étrangère, les soucoupes volantes existent.

Et l'on voudrait bien savoir pourquoi elles viennent ainsi nous narguer...

Deux engins auraient atterri

Lille. 5 -- Dimanche soir, de nombreux habitants de la région lilloise ont vu une ou plusieurs soucoupes volantes évoluer dans le ciel.

A Annoeuillin, M. Gaston Lecoeuvre, mineur, en a vu une se poser dans un jardin. Elle avait la forme d'un dôme, haut de trois mètres, surmonté d'une petite coupole. L'engin aurait disparu tandis que M. Lecoeuvre allait chercher des voisins.

A Marcoing, tous les gendarmes de la brigade ont vu deux boules de feu, à 500 ou 600 mètres d'altitude, tantôt immobiles et tantôt se déplaçant verticalement. Brutalement elles prirent la forme de cigares, puis de toupies, avant de disparaître.

A la Chapelle d'Armentières, plusieurs personnes ont vu une demi-lune dorée marquée à son centre par une barre verdâtre.

Près d'Abbeville, deux jeunes gens, dignes de foi, ajoute-t-on, ont vu une sorte de ruche posée sur la route. Une créature vêtue d'un scaphandre, petite de taille, s'est caché [sic] à leur approche, derrière l'engin qui a disparu.

"Un tonneau piqué de clous dorés..."

Angoulême, 5. -- Dimanche soir, vers 23 h. 15, sur la route de Montmerceau Villebois-Lavalette (Charente), M. Jean Allary, 22 ans, a vu nettement, à la lueur du phare de son cyclomoteur, une sorte de tonneau haut d'environ 1 m. 80, piqué de clous dorés qui se balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna à une distance d'environ 10 mètres, mais ne vit plus rien.

Des témoins ont vu, hier après-midi, à l'endroit même indiqué par M. Allary des traces d'environ 7 mètres de longueur dans l'herbe qui borde la route.

Lire d'autre part: un Dunkerquois affirme avoir vu une soucoupe au-dessus de Bray-Dunes.

[Ref. cdn1:] JOURNAL "LA CROIX DU NORD":

Scan.

Toute la "vérité"
sur les "Martiens"

L'explication partielle que nous avons donnée hier des "cigares volants" n'a pas arrêté la ronde des "soucoupes". Un peu partout, des engins mystérieux ont encore attiré les regards des témoins qui assurent tous n'avoir pas rêvé.

Ils ont le visage couvert de poils
et les yeux en "oeuf de corbeau"

L'aventure la plus extraordinaire du jour est arrivée mardi, à 4 heures du matin, à M. Pierre Lucas, un ouvrier boulanger de Loctudy, dans le Finistère.

M. Lucas était occupé à puiser de l'eau dans la cour de la boulangerie, lorsqu'il aperçut soudain, dans la nuit, un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre. Il en vit sortir un individu mesurant environ 1 m. 20 qui s'approcha et lui tapa sur l'épaule (sans doute, en se hissant sur la pointe des pieds), en articulant des paroles inintelligibles. L'ouvrier boulanger réussit garder son sang-froid et rentra au fournil où l'individu le suivit.

A la lumière, M. Lucas put dévisager le visiteur: "Il avait le visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeuf de corbeau".

Le jeune homme appela son patron mais, avant que celui-ci ait eu le temps de descendre, l'inconnu avait disparu, ainsi que sa soucoupe, dont on ne retrouva aucune trace.

Ils s'habillent de rouge

Les "Martiens" semblent vouloir visiter aussi l'Italie. Un pêcheur de Roverbella, en province de Mantoue, a déclaré avoir été approché, toujours dans la nuit de mardi à mercredi, par un "mystérieux individu", vêtu de rouge, qui lui aurait adressé "des mots inintelligibles", et se serait rapidement éloigné, avant que le pêcheur ait eu le temps d'appeler sa femme.

A Mantoue, d'ailleurs, le trafic a été interrompu pendant plus d'une heure par des groupes de personnes rassemblées pour observer un étrange "objet blanc" qui, à une forte hauteur, se détachait nettement sur le fond du ciel bleu. Après avoir effectué des évolutions extrêmement rapides, l'engin, de forme sphérique - et qui, d'après certains témoins, faisait partie "d'une formation de soucoupes volantes" - est resté pendant quelques temps immobile dans le ciel, avant de disparaître à l'horizon.

Ils marchent à la nitro-benzine

"Soucoupes" également dans le ciel du Massif Central. Mardi après-midi, un "engin mystérieux" a été aperçu à 10 km de Beaumont, se déplaçant vers l'Est. Les témoins ont déclaré que l'engin s'approcha d'eux et devint de moins en moins brillant. Quand il ne fut plus qu'à 150 mètres, ils ressentirent une "curieuse sensation" et furent comme cloués sur place. A ce moment se dégageait une odeur de nitro-benzine. Bientôt l'engin s'éloigna. Le malaise cessa et la "soucoupe" disparut.

Une autre soucoupe a été aperçue au-dessus des côtes de Chanturgue, près de Clermont. Elle évoluait à la verticale et était d'un blanc brillant.

Ils dressent une carte de la terre

"D'après tous les renseignements disponibles, les occupants des soucoupes dressent la carte de toute la surface de la terre" a précisé pour sa part, le plus sérieusement du monde, M. Fletcher, vice-président des astronomes du Kenya.

"Des visiteurs d'un autre monde observent la terre. Ils ont dernièrement porté leur attention sur l'Afrique Orientale. Le trait le plus encourageant de l'affaire est que les objets volants non-identifiés ne paraissent pas pilotés par des êtres ayant des intentions hostiles à l'égard des habitants de notre planète" estime M. Fletcher, qui a formulé son hypothèse à la suite du déluge d'informations fournies par de nombreux Européens, Asiatiques et Africains établis au Kenya, et se refuse à croire que tous ces "témoins" soient victimes d'hallucination.

Ils prélèvent des échantillons

Parmi ces "témoins", un Français... M. Jean Allary, cultivateur en Charente.

Dimanche soir, en rentrant chez lui, vers 23 h. 15, alors qu'il circulait à cyclomoteur sur la Route Départementale 16, il aperçut soudain dans le rayon de son phare un engin étrange posé sur le bas-côté. Il eut peur et ne s'arrêta pas. Lorsqu'il se retourna dix mètres plus loin, il ne vit plus rien. Il était passé à 1 m. 50 environ d'une sorte de tonneau de 1 m. de diamètre et 1 m. 50 de hauteur., qui, at-t-il raconté, se balançait comme s'il avait été monté sur un [??]. Le tonneau était de couleur brune, piqué de "clous" jaunes qui brillaient dans la lumière.

Après la "soucoupe" et le "cigare", voici le "tonneau volant". Dans "l'autre monde", on semble ainsi apprécier ce breuvage que nous appelons sur terre "vin". Peut-être un "Martien" astucieux a-t-il profité des vendanges pour venir sur notre planète "faire le plein" avec un engin adéquat...

Ils font tourner les tables

Peut-être... Mais il y a mieux encore, dans les escadrilles "Martiennes" que les tonneaux...

Un marchand de bière de Concarneau, affirme avoir vu lui, dans le ciel deux disques lumineux "de la forme de tables rondes prolongées d'une sorte de queue". L'un des disques était immobile, tandis que l'autre évoluait à proximité. Les deux disques disparurent au bout de dix minutes, après avoir lancé une fusée.

A Saint-Brieuc, plusieurs Briorhains ont aperçu une "soucoupe volante" qui prit la forme d'un cigare, avant de disparaître. Ils ont pu l'observer pendant plus d'une heure.

Le même phénomène a été constaté à Trégueux où un cycliste est rentré chez lui, effrayé par ce qu'il avait vu.

Près de La Rochelle, d'autre part, une dizaine "d'objets lumineux" se déplaçant à une très grande vitesse, ont été aperçus. M. et Mme Guillemoteau ont même vu, à un mètre environ du sol, juste devant leur ferme une "soucoupe sphérique" pouvant mesurer de 2 à 3 mètres de hauteur et d'un diamètre de 5 mètres. L'engin, qui ne produisait aucun bruit, s'arrêta quelques minutes, puis monta à la verticale. M. Guillemoteau, le lendemain, se rendit à l'endroit où il avait vu l'engin et put relever des traces huileuses sur l'herbe.

[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":

Scan.

RONSENAC

ALLARY: - il m'a électrisé

Je roulais à cyclomoteur entre Montmoreau et Juillaguet. Allure modérée, mon cyclo est tout neuf, x'est tout au plus si je faisais du 30 à l'heure. Moi, vous savez, jusqu'à ce moment-là, les soucoupes ça me faisait plutôt hausser les épaules. Et voilà qu'au bord de la route, à droite, dans la lueur de mon phare, à l'endroit (x) où vous me voyez, qu'est-ce que je vois? Ah! Vous pouvez me croire, je n'avais pas un poil de sec. Je vois une espèce de gros tube qui tremblotait sur place. Il avait l'air de se reposer sur un pied, une patte, est-ce que je sais moi? Diamètre: 1 m. tout au plus; hauteur: 1 m. 80. Couleur: impossible à définir. En dehors du rayon de mon phare, il ne se voyait pas. Mais soudain, je me suis senti tout drôle. On aurait dit que des fourmis humides trottaient sur ma peau. Je me suis mis à trembler comme une feuille. J’ai nettement senti que si je continuais à rester là, je risquais de ne plus pouvoir jamais m'en aller. Alors, j'ai oublié que ma bécane était en rodage. J'ai mis plein gaz. J'ai pris la fuite sans me retourner. Eh bien! Depuis, aussi incroyable que cela paraiss, j'ai constamment l'impression d'être électrisé.

[Légende photo:] Allary crie: "J'en tremble! J’ai des palpitations. Je me réveille en sueur la nuit. Ah! Je ne souhaite à personne de rencontrer le tube des martiens".

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel rapporte que le 3 octobre 1954, vers 22:45, Jean Allary, 23 ans, avait quitté Montmoreau sur son cyclomoteur et roulait sur la route départementale 16 de la Charente vers Villebois-Lavalette.

Avant d'arriver à Ronsenac, il a vu à la lumière de son phare un objet circulaire qui se déplaçait doucement sur le bord de la route, en ne répandant aucune lumière, mais avec des petits points brillants "semblables à des clous dorés" qui étaient cependant visibles.

L'objet avait une hauteur de 1 m 20 et semblait glisser sur l'herbe. Le témoin a été trop impressionné pour s'arrêter et n'a pas pu voir, en le dépassant, s'il touchait ou non le sol. Le témoin s'est retourné aussitôt après et l'a aperçu en train de s'envoler rapidement en devenant lumineux.

Le témoin a raconté son aventure et le lendemain, plusieurs personnes sont venues avec lui sur les lieux. Ils y ont constaté que l'herbe du bas-côté était aplatie et quelque peu arrachée sur une longueur de sept mètres.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

3 octobre [1954]

[... autres cas...]

23 h 15: Ronsenac (4 km O.Villebois-Lavalette): décollage engin circulaire

[... autres cas...]

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

3 octobre 1954: Ronsenac (sur Déptale.16, à 4 km AVDO à l'O.de Villebois-Lavalette--Charente) Jean Allary (décollage eng.circul.sombre,à "petits points brillants")

[Ref. rhl1:] RICHARD HALL - NICAP:

Date Lieu Physiologique Physique Traces Description Notes
3/10/1954 Ronsenac, France X Herbe aplatie [79]

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

226 -000.77661 46.50840 03 10 1954 22 45 101 RONSENAC -CHARENTE F 001122 C 220

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Scan.

3 octobre 1954, 22 h 45. Ronsenac (France):

Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, on y apercevait des points brillants et il s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20 m de haut. A cet endroit on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres. (Combat, la Croix, France-Soir, le Figaro, Paris-Presse, 6 oct. 1954).

Note: dans la version de 1972, les sources sont seulement notées "P. 36, M. 130".

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

Scan.

186) 3 Octobre 1954, 22:45. Ronsenac (France):

Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, on y apercevait des points brillants et il s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20 m de haut. A cet endroit on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres. (P 36, M 130).

[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":

Dans une liste de cas que le magazine appelait à enquêteur ou ré-enquêter, on trouvait:

186 3-10-54 Ronsenac

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

03 octobre 1954

073 2300

FRANCE, Ronsenac. Jean Allary a rapporté avoir vu un objet en forme de disque se déplaçant le long du sol. Il brillait fortement pendant qu'il montait. L'herbe a été aplatie et brûlée dans une zone de 25 pieds de large. (Vallée III)

[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 3 octobre 1954, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette, près du village de Ronsenac, un appareil circulaire a été vu, qui semblait glisser sur le sol. Il montrait quelques sources lumineuses mais n'était pas complètement illuminé. Lorsqu'il s'est envolé, toutefois, il est devenu entièrement lumineux.

[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE - MAGAZINE "HISTORIA":

Scan.

3 octobre 1954, 22 h 45. Ronsenac (Charente).

Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, on y apercevait des points brillants et il s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20 m de haut. A cet endroit on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres.

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

Scan.

361 3 octobre 1954. 2245 hrs

RONSENAC {FRANCE) Jean Allary (23 ans) a aperçu un engin circulaire entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol. Il a montré des taches lumineuses et est devenu complètement lumineux quand il a décollé. Il faisait environ 1,2 m de haut. L'herbe a été retrouvée aplatie et brûlée sur une surface de 7 m de diamètre. (M186; Combat, France-Soir, Paris Presse, 6 Oct 1954; Michel II, 130)

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

Scan.

Les "Cigares Structurés"

[... autres cas...]

N° 5. 03/10/1954 Rosenac [sic] (Charente) 22h45; longueur 1,80m.

[... autres cas...]

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent que le 3 octobre 1954 à 22:45, Jean Allary circulait à cyclomoteur sur la route départementale D16 entre Montmoreau et Villebois-Lavalette, près de Ronsenac, en Charente. Il a vu très nettement à la lueur du phare de son cyclomoteur un tonneau d'un mètre de diamètre, haut d'environ 1 m 40, piqué de clous dorés, qui oscillait comme s'il était monté sur un pivot qui est posé sur le bord de la route. Lorsque le témoin a dépassé l'engin mystérieux, il s'est retourné à une courte distance mais n'a plus rien vu.

Des traces de sept mètres purent être relevées peu après à l'endroit désigné par le témoin.

Les auteurs indique que les sources sont le catalogue Vallée et un article de presse.

[Ref. tps2:] TED PHILIPPS:

3 octobre 1954, Montmoreau, France 22 h 50: témoins multiples, objet ovale, traces.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

03.10.54 (22.45) Ronsenac C 100A1 7m

[Ref. via1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VIMANA 21":

Scan.

MERCREDI 6 OCTOBRE: ENGIN MYSTERIEUX A ANGOULEME -

Dimanche soir, vers 23h15, route de Montmoreau, Monsieur Jean Allary, 22 ans, a vu très nettement une sorte de tonneau haut d'environ 1m80, piqué de clous dorés, qui se balançait sur le bord de la route. Lorsque M. Allary eut dépassé l'engin mystérieux, il se retourna à une distance d'environ 1O m, mais ne vit plus rien. Des témoins ont vu, à l'endroit indiqué par M. Allary, des traces d'environ 7m de longueur dans l'herbe bordant la route.

La source est indiquée être le journal Le Bien Public.

[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:

Les auteurs indiquent que le 3 octobre 1954, à 22:45, près de Ronsenac en Charente, un témoin unique de 22 ans qui circulait à vélomoteur avait distingué à la lueur de son phare un "tonneau piqué de clous dorés" d'environ 1.40 mètres de haut qui semblait posé au bord de la route. Surpris, il s'est retourné dès qu'il l'a dépassé pour l'observer à nouveau, mais tout avait disparu.

Les auteurs indiquent que les sources sont le Catalogue Vallée, cas N° 186, et de nombreux journaux de l'époque.

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

Cet ufologue a noté:

CAS Nr CLASSIFICATION DATE HEURE LIEU CODE POSTAL CREDIBILITE SOURCE
124 CE2 03 10 1954 22.45 Ronsenac 16320 04 NI[=Non identifié]-RS[=Informations succinctes] OVNI: p. 114

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

Ronsenac, France. (10:45 p.m.)

Aplatir et herbe brûlée.

Des traces au sol mettent en évidence le cas suivant qui a eu lieu à Ronsenac où le témoin était âgé de 23 ans, Jean Allary. Il a repéré un grand objet circulaire d'environ 3 à 4 pieds d'épaisseur glissant sur le sol. Pendant que l'objet glissait, un certain nombre de taches lumineuses étaient visibles sur sa surface, mais quand la chose s'est élevée et a volé l'objet entier est devenu lumineux. Une zone d'herbe d'environ 6 mètres de large fut trouvée aplatie et brûlée. 34.

[Ref. mdt1:] MICHEL DORIER ET JEAN-PIERRE TROADEC:

Les auteurs indiquent que cet objet a été vu le 3 octobre 1954 à "Rosenac" [sic] en Charente, qu'il est de type "cigare structuré" et mesurait 1.80 mètres de long:

Scan.

Ils indiquent que le dessin est de Jean Giraud.

[Ref. cir1:] "THE CIRCULAR":

Scan.

4. 1954, Ronsenac

Le même jour que le cas de Saint-Soupplets, un cercles tourbillonnant de 7m a été trouvé dans l'herbe. Les plantes étaient brûlées en plus d'être aplatie.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

L'auteur indique que le soir du 3 octobre 1954 à Ronsenac en Charente, Jean Allary, 22 ans à l'époque, roule en cyclomoteur sur la D16 entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Dans la lumière de son phare, il voit un "tonneau piqueté de clous dorés" posé en bordure de route. Quand il l'a dépassé, il s'est retourné et il n'y avait plus rien. Des traces de 7 mètres ont été relevées sur place.

Jean Sider indique que la source est Figuet page 114, et ajoute que selon "Radar" N. 298 page 3, qui a envoyé un reporter sur place pour interroger les témoins, Mr. Allary aurait enregistré des fourmillements, des tremblements, des palpitations et des sueurs dans son sommeil suite à l'observation. Jean Sider suggère que comme l'engin à disparu, le témoin y a peut-être été enlevé.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3955: 1954/10/03 22:50 2 0:14:00 E 45:29:00 N 3333 WEU FRN CHN 7:8

RONSENAC,FR:1.8M TONNEAU SE PENCHE/ROUTE:PARTI/SECONDES:7M TRACE/HERBE APLATIE:/r8N°186

RefN°194 LUMIERES dans la NUIT.(LDLN France) Numéro No. 319 : PAYS DE FERMES

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

Godelieve van Overmeire indique qu'en 1954, le 3 octobre à Ronsenac en France, un engin circulaire fut aperçu à 22 h 45 par Jean Allary entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol. On y apercevait des points brillants et il s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20 m de haut. A cet endroit on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 m.

Godelieve van Overmeire donne comme sources Combat, La Croix, France-Soir, le Figaro, Paris-Presse, 6 Oct. 1954; et Jacques Vallée: "Chronique des apparitions ET" - Denoël 1972 - Coll. J'Ai Lu - p. 266.

[Ref. tps3:] TED PHILLIPS:

Ted Phillips a listé le cas comme un "meilleur" cas dans sa "liste préliminaire des meilleurs cas":

Rapport 10/3/54 Montmoreau, France 2250: témoins multiples, objets ovales, traces.

[Ref. twn1:] TERRY WILSON:

4. 1954, Ronsenac

Le même jour que le cas de Saint-Soupplets, un cercles tourbillonnant de 7m a été trouvé dans l'herbe. Les plantes étaient brûlées en plus d'être aplatie.

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Donald Johnson indique que le 3 octobre 1954, à 22:45, un engin circulaire a été vu par M. Jean Allary, âge 22 ans, qui roulait à moto entre Montmoreau et Villebois Lavalette, France. Il a semblé glisser au-dessus de la terre. Il a montré des taches lumineuses et est devenu complètement illuminé quand il a décollé. Il avait d'environ 1,2 mètres de haut. L'herbe a été trouvée aplatie et roussie au-dessus d'un secteur de sept mètres de large.

Donald Johnson indique que les sources sont "Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 130; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 216; Michel Figeut [sic] et Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, p. 114."

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Jérôme Beau indique que le dimanche 3 octobre 1954, à 22:45 à Ronsenac (France), "1 engin circulaire est aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semble glisser sur le sol, on y aperçoit des points brillants et il s'illumine complètement lorsqu'il décolle. Il mesure environ 1,20 m de haut. A cet endroit on trouve l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 m."

Jérôme Beau indique que les sources sont Combat, La Croix, France-Soir, le Figaro, Paris-Presse, 6 octobre 1954.

[Ref. amr1:] ANDREAS MULLER:

Andreas Müller indique qu'à Ronsenac, en France, il y a eu "un cercle unique d'approximativement 25 pieds de diamètre avec des traces de brûlure."

La date de création et la date de rapport sont données comme le 3 oct 1954 et le type de céréales est donné comme "Herbe". Aucune source n'est donnée.

[Ref. amo1:] ANNE MORO:

Anne Moro indique en anglais qu'à "Rosenac" [sic] en France, le 3 octobre 1954 "un unique cercle d'herbe aplatie et partiellement brûlée a été trouvé", "Data II" et "Cercle: 7 m de diamètre".

Anne Moro indique que la source est la base de données d'Andréas Müller "ICCA-The international Crop Circle Archive".

Ailleurs elle indique:

1954 3 octobre 16
POITOU-CHARENTES
DEP: CHARENTE
Ronsenac Un cercle de 7 m de diamètre.
Cercle simple d'herbe aplatie partiellement brûlée

Un scan d'un texte anglais dit:

4. 1954, Ronsenac

On the same day as the St. Soupplets case, a 7m swirled circle was found in grass. The plants were scorched besides being flattened.

Ceci est indiqué être une traduction "des données d'Andréas Müller comparées avec la revue 'The Circular' n°41 - Printemps 2001."

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique qu'en Charente à Ronsenac le 3 octobre 1954 à 22:45 heures, le témoin circule à cyclomoteur sur la D16 entre Montmoreau et Villebois-Lavalette, près de Ronsenac; il voit très nettement à la lueur du phare de son cyclomoteur un tonneau d'un mètre de diamètre, haut d'environ 1 m 40, piqué de clous dorés, qui oscillait comme s'il était monté sur un pivot qui est posé sur le bord de la route. Lorsque le témoin a dépassé l'engin mystérieux, il se retourne à une courte distance mais ne voit plus rien. Des traces de sept mètres purent être relevées peu après à l'endroit désigné par le témoin.

Luc Chastan indique que la source est "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. rin1] BLOG "RIGOROUS INTUITION":

[... Autres cas ...]

3 octobre: [...] Peu de temps après midi, un homme a vu un engin circulaire entre les villes de Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il a semblé glisser sur ou s'approcher de la terre, avait des taches lumineuses, et est devenu illuminé quand il a décollé. L'homme a trouvé de l'herbe aplatie et roussie sur un secteur de 25 pieds de large.

[... Autres cas ...]

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 3 octobre 1954 à 12:45 à Ronsenac, France, un engin circulaire, de "1,20 mètres de haut, a glissé à travers le sol. Explication: Planète."

Le site ajoute: "un engin circulaire a été vu par Jean Allary entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il a semblé glisser sur le sol. Il a montré les taches lumineuses et est devenu complètement illuminé quand il a décollé. Il avait environ 1,20 mètres de haut. L'herbe a été trouvée aplatie et roussie sur un secteur de sept mètres de large."

Et: "on a aperçu un objet qui avait un aspect et une performance au-delà des possibilités des aéronefs terrestres connus. Une boule lumineuse, d'environ 5 pieds de large, a été observée par deux témoins masculins, d'âge typique 23 ans, à une ferme pendant plus d'une minute."

Les sources sont indiquées comme "Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; Bowen, Charles, The Humanoids: FSR Special Edition No. 1, FSR, London, 1966; Lore, Jr., Gordon I. R., Strange Effects from UFOs, NICAP, Washington, 1969; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Vallee, Jacques, Challenge to Science: The UFO Enigma, Henry Regnery, Chicago, 1966; Vallee, Jacques, Preliminary Catalog (N = 500), (dans JVallee01); Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Hall, Richard H. The UFO Evidence, NICAP, Washington, 1964; Phillips, Ted R., Ted Phillips investigation files; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Coupures De Journaux; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002".

[Ref. djn2:] DONALD JONHSON:

Donald Johnson indique que le 3 octobre 1954, à 22:45 un petit engin circulaire était vu du bord de la route par M. Jean Allary, âgé de 22 ans, alors qu'il montait une moto entre Montmoreau et Villebois Lavalette, Charente, France. Il a semblé glisser au-dessus du sol. Il a montré les taches lumineuses et est devenu complètement illuminé quand il a décollé. Il faisait environ 1,2 mètres de haut. L'herbe a été trouvée aplatie et roussie sur un secteur sept mètres de large.

Les sources sont listées comme "Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 130; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 216; Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochees en France, p. 114)."

[Ref. fae1:] "FEDERATION A.I.R.P.L.A.N.E":

Le 03 octobre 1954, à 22h45, à Ronsenac, en Charente, Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, et s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20m de haut. A cet endroit, on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres.

[Ref. ooi1:] BLOG "OVNI 61":

Le 03 octobre 1954, à 22h45, à Ronsenac, en Charente, Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, et s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20m de haut. A cet endroit, on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres.

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*3 oct. 1954 - A 22h45, un engin circulaire a été vu par M. Jean Allary, 22 ans, alors qu'il circulait à moto entre Montmoreau et Villebois Lavalette, France. Il semblait glisser sur le sol. Il a montré des taches lumineuses et est devenu complètement illuminé quand il a décollé. Il était d'environ 1,2 mètres de haut. De l'herbe a été trouvée aplatie et brûlée sur une superficie de sept mètres de diamètre. (Sources: Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 130; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 216, cas n° 186; Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon, OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochees en France, p. 114).

[Ref. fam1:] "FRANCOIS ALIAS JESSE MARCEL":

Le 03 octobre 1954, à 22h45, à Ronsenac, en Charente, Un engin circulaire fut aperçu par Jean Allary, entre Montmoreau et Villebois-Lavalette. Il semblait glisser sur le sol, et s'illumina complètement lorsqu'il décolla. Il mesurait environ 1,20m de haut. A cet endroit, on trouva l'herbe écrasée et roussie sur une longueur de 7 mètres.

[Ref. dcn1] DOMINIQUE CAUDRON:

Dominique Caudron indique que le catalogue de 800 cas publié en 1970 par Maurice Santos, est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire; il indique en extraire la liste des cas du 3 octobre 1954, qu'il connaît bien pour avoir enquêté sur ces cas de sa région du nord. Pour chaque cas, en dessous du texte du catalogue Santos, il indique ce qu'il aurait fallu écrire, et l'explication après analyse quand il y en a une.

Santos écrivait que pour ce cas N° 551 d'atterrissage il y avait eu le 3 octobre 1954 à Montmoreau un Objet Volant Inconnu au sol.

Dominique Caudron indique qu'à 23:15, lieu-dit Le Maine La Fontaine, 16190 Aignes-et-Puypéroux, un cyclomotoriste a vu dans la lueur de son phare une sorte de tonneau brun piqueté de clous brillants qui se balançait à 1.5 mètres de la route. Se retournant 10 mètres plus loin, il ne vit plus rien.

Il note que c'est la seule observation vraiment bizarre du catalogue Santos pour le 3 octobre 1954 en France, mais que malheureusement le témoin n'a vu l'objet que quelques secondes.

Il note que la numérotation des cas par Santos semblait une bonne idée, mais qu'en fait elle empêche l'évolution du catalogue, dont la numérotation devient incohérente à la première mise à jour: "Par exemple, ce catalogue ne contient que 10 cas pour la région du Nord, alors que nous en connaissons 48. Comment placer les 38 autres?"

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 11 fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 23.00 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 23.00 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Ronsenac France 22.45 CE II
19541003 03.10.1954 Villebois Lavalette France 22.45 RR II
19541003 03.10.1954 Villebois Lavalette France 22.45 RR II
19541003 03.10.1954 Villebois Lavalette France 22.45 RR II

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

3 octobre 1954. 2245hrs.

RONSENAC (CHARENTE : FRANCE)

Jean Allary (22) conduisait sa mobylette entre Montmoreau et Villebois-Lalvalette [sic], quand juste avant Ronsenac son phare a illuminé un objet ressemblant à un tonneau avec des clous qui luisaient dans son phare, qui semblait osciller juste au-dessus du sol. Selon certains récits après qu'il l'ait dépassé, il a décollé, devenant complètement lumineux. C'était d'environ 1m de haut, 1.8m en diamètre. Le lendemain l'herbe sur le site a été trouvée aplatie et sur environ 6m, de l'herbe avait été un peu arrachée.

Michel 1958b p130

Vallée cas 186 citant Combat + France Soir + Paris Presse tous du 6 octobre 1954.

Gross 1954. citant La Charente Libre 5 octobre 1954.)

Explications:

Scan.

Image publiée dans "France-Dimanche" en 1954.

Carte.

Carte.

Mr. Allary rentrait du cinéma à Montmoreau pour se rendre à "Chez Rabaud", à 37 km en ligne droite. L'observation est entre Montmoreau et Villebois-Lavalette au lieu-dit "le Maine la Fontaine" 100 mètres environ plus au nord que le monument élevé à la mémoire des F.F.I.

Le lieu d'observation est donc à 45° 25' 48.33 Nord, 0° 09' 48.24 Est:

Nous sommes là à 4 km au Nord-Est de Montmoreau, et presque 9 kilomètres au Sud-Est de Ronsenac. Le cas devrait donc être rebaptisé "Montmoreau"; mais je conserve "Ronsenac" pour ne pas égarer les lecteurs à la recherche de ce cas.

Il ne semble qu'il n'y a en 2019 rien de spécial là sur le côté droit de la route, endroit où se tenait la chose:

La seule possibilité "ordinaire" que j'ai pu envisager serait celle que Mr. Allary ait vu des lucioles, ou des baies réfléchissantes, sur un buisson.

Les lucioles, devenues très rares depuis en France, se rassemblent parfois sur un buisson comme sur la photo ci-dessus, elles seraient les "clous dorés", le buisson aurait été la "masse brune". Pour ne plus qu'il les voie après avoir dépassé cela, il faut penser que les lucioles n'auraient été que sur une face du buisson, ce qui n'a rien d'impossible.

Ceci n'explique pas la trace, mais rien de solide ne la relie à l'observation visuelle excepté l'emplacement. Elle n'a en tout cas rien à voir avec les "crop circles", inventés en 1978 en Angleterre par Doug Bower et Dave Chorley pour faire croire à des atterrissages de soucoupes.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Ronsenac, Charente, objet, engin, circulaire, soucoupe, Jean Allary, Montmoreau, Villebois-Lavalette, atterrissage, traces, lumineux, bas, rapide, moto, route, champs

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

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0.1 Patrick Gross 31 janvier 2007 Première publication.
1.0 Patrick Gross 9 janvier 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr1], [goe1], [lcn1], [jbu1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 9 juin 2009 Addition [tps2].
1.2 Patrick Gross 11 janvier 2010 Additions [amr1], [amo1].
1.3 Patrick Gross 28 février 2010 Addition [djn2].
1.4 Patrick Gross 22 juin 2010 Addition [jve5].
1.5 Patrick Gross 7 juillet 2010 Addition [rin1].
1.6 Patrick Gross 19 octobre 2011 Additions [cir1], [oo3].
1.6 Patrick Gross 26 septembre 2014 Additions [jve7], [mdt1], [fae1], [nip1].
1.7 Patrick Gross 14 octobre 2016 Addition [dcn1].
1.8 Patrick Gross 16 décembre 2016 Additions [lgs1], [ubk1].
1.9 Patrick Gross 30 décembre 2016 Addition [prs1].
2.0 Patrick Gross 10 février 2017 Addition [ler1].
2.1 Patrick Gross 7 juin 2019 Additions [prn1], [mft1], [via1], [lhh1], [prn2], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée. Une possibilité est qu'il ait vu des lucioles, ou des baies réfléchissantes, sur un buisson."
2.2 Patrick Gross 2 octobre 2019 Addition [ads1].
2.3 Patrick Gross 16 janvier 2020 Addition [ppe1].
2.4 Patrick Gross 10 février 2020 Addition [nmm1].
2.5 Patrick Gross 25 février 2020 Addition [cpd1].
2.6 Patrick Gross 4 avril 2020 Addition [cdn1].
2.7 Patrick Gross 17 janvier 2021 Addition [lcx1].
2.8 Patrick Gross 18 avril 2022 Additions [gqy1], [gqy2], [ldl1], [gep1].
2.9 Patrick Gross 3 mai 2022 Addition [tps1].
3.0 Patrick Gross 2 juin 2022 Additions [rdr1], [rhl1].
3.1 Patrick Gross 15 juillet 2022 Addition [gab1].

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Cette page a été mise à jour le 15 juillet 2022.