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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

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6 octobre 1954, Isles-sur-Suippe, Marne:

Référence pour ce cas: 6-oct-54-Isles-sur-Suippe.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le 10 octobre 1954, le journal Le Lorrain rapportait via son correspondant qu'un mécanicien des usines Panhard de Reims, Joseph Roy, 30 ans, aurait aperçu un engin à quelques mètres de la route de Reims à Rethel, sur un chemin latéral.

Dans la nuit de mardi à mercredi, comme il roulait à motocyclette, avait brusquement vu devant lui une lueur vive et rougeâtre qui, soudain, disparut. Arrivé au point où il avait vu cette lueur, il a remarqué dans les champs un objet bizarre, de 3 mètres de long, ayant la forme d'un gros obus, percé de hublots à l'avant. Il a aussi distingué une vague silhouette. Mais pris de frayeur, il s'est enfuit. Trois autres ouvriers avaient vu la même lueur au même endroit.

Dans les années 1970, les ufologues Charles Garreau et Raymond Lavier rapportaient eux, ces propos du témoin:

"Soudain, j'ai vu surgir en face de moi, à très basse altitude, une lumière aveuglante, que j'ai prise tout d'abord pour le phare d'un véhicule, tellement elle était près du sol. Après s'être légèrement déplacée de côté, la lumière s'est éteinte. J'ai continué à rouler. En arrivant à hauteur de l'endroit où la lumière avait disparu, j'ai aperçu, dans un champ, près de la route, une sorte d'obus géant, d'environ 3 mètres de longueur. Sa silhouette était vaguement éclairée par des sortes de hublots lumineux. Devant cet engin s'agitait une petite forme sombre. J'ai pris peur. Je n'ai pas cherché à en voir davantage. J'ai littéralement sprinté jusqu'à la gendarmerie."

Ils indiquaient que les gendarmes étaient aussitôt venus sur place avec Joseph Roy, et qu'ils avaient relevé des traces inexplicables sur la terre meuble du champ. C'est l'enquête des gendarmes qui aurait révélé que trois autres ouvriers qui roulaient à quelques kilomètres de là pour se rendre également à leur travail, avaient vu une boule de feu descendre vers le point où M. Roy avait situé son "engin".

En 1979, les ufologues "sceptiques" racontent leur version, qui, on le verra, n'était pas crédible: Les deux auteurs notent ce cas qu'ils situent le 7 octobre 1954: ils assuraient avoir rencontré le témoin du cas d'Isles-sur-Suippe vers 2 heures du matin du 7 octobre 1954, et qu'il leur a donné un récit "incohérent, n'ayant plus aucun rapport avec celui de l'époque."

Mais en fait, l'affaire aurait été expliquée par le journal L'Union de Reims au bout de quelques jours: il s'agissait de militaires anglais qui avaient stationné là. Ceci sera déclaré encore par un lecteur de Science et Vie en 1958, que Michel Figuet citera en 1985.

Apparamment, "l'être" était de taille normale et habillé en kaki, et "l'engin" aurait été son hélicoptère.

Rapports:

[Ref. lln1:] JOURNAL "LE LORRAIN":

Scan.

LES "SOUCOUPES VOLANTES"

posent de nombreuses énigmes

MAINTENANT, LES VOITURES S'ARRETENT

PARIS. -- Les "soucoupes volantes" continuent.

De partout, on en signale. Et maintenant, voilà qu'elles se mêlent d'arrêter les moteurs.

Un ramasseur de lait du Mans, M. Alexandre Tremblais, qui circulait à bord de son camion sur la petite route près de Saint-Jean-d'Assé (Sarthe), constata soudain que le moteur de son véhicule s'arrêtait et que les phares s'éteignaient.

M. Tremblais descendit de son camion pour voir passer à toute allure au-dessus de lui un cigare lumineux rouge et bleu, d'un mètre de long, qui disparut à l'horizon. Quelques minutes plus tard, le moteur repartait normalement et les phares fonctionnaient à nouveau.

A Nancy, un sceptique endurant, M. Georges Bou, 30 ans, chauffeur à Sarrebruk [sic, Sarrebourg], roulait sur la nationale 3 entre Morsbach et Forbach lorsqu'il vit une ombre large et épaisse barrer la route. Il stoppa, descendit de sa cabine, croyant à un accident. Mais il se rendit compte qu'il était bel et bien arrêté par une soucoupe. Celle-ci avait neuf mètres de diamètre et quatre mètres de hauteur environ. Elle était éclairée par plusieurs faisceaux lumineux dirigés vers le sol.

Le chauffeur s'approcha de l'étrange appareil. Soudain, celui-ci décolla à la verticale, marqua un temps d'arrêt à dix mètres, puis s'éloigna très rapidement.

Le capitaine de gendarmerie Bohler s'est rendu sur les lieux aujourd'hui avec M. Bou. Mais il n'a pu relever aucune emprunte.

A l'Ile de Ré, M. Simonnetti a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ, qui oscilla à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale.

Deux autres habitants et deux Parisiens en vacances ont confirmé.

A Duclair (Seine-Inf.), M. Landrin, préposé aux eaux, qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, Déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

- Près de Reims, un mécanicien des usines Panhard, M. Joseph Roy, 30 ans, a vu près de l'Isles-sur-Suippe un cigare posé au sol, ressemblant d'après sa description à celui de Marignane. Des témoins alentours ont confirmé.

- A la Montagne-de-Béruges (Vienne), un cultivateur, M. Edouard Thébault, a observé dans son champ un énorme engin lumineux.

Quelques minutes plus tard, l'engin s'éteignit et un énorme phare balaya la route, puis quand le témoin revint accompagné de son père qu'il avait été quérir, tout avait disparu.

- Plusieurs pêcheurs et toute la famille d'un marchand de poissons ont vu dans le ciel, à Plozevet (Finistère), une vive lueur entourée d'une fumée dense. Cette lueur, d'abord immobile, se dirigea vers eux à une altitude d'environ dix mètres. Elle avait l'apparence d'une sphère orange.

- Un engin siffleur, de couleur grise, s'est immobilisé un instant à 100 mètres environ de Chassevreuil (Indre). L'appareil est reparti à vive allure, laissant derrière lui comme un brouillard.

Dans la même commune, un jeune homme a vu un engin lumineux de couleur rouge-orange qui se déplaçait en direction nord-sud.

- Une coupole demi-sphérique de couleur aluminium, éclairée à l'intérieur, qui se trouvait à environ trois mètres de la route et à un mètre du sol, a été vue à Jettingen (Haut-Rhin) par M. René Ott, employé à la S.N.C.F. Effrayé, M. Ott s'enfuit. Il eut cependant, dit-il, le temps de remarquer qu'une porte s'ouvrait dans l'appareil. Celui-ci évolua au-dessus de lui sur une distance de 800 mètres avant de disparaître. Les gendarmes n'ont relevé aucune trace.

- Un engin silencieux, qui se déplaçait en tournant comme une toupie, a été vu à Calais, au-dessus du théâtre municipal, par un gardien de la paix, un coiffeur, un chauffeur de taxi et un boucher. Il s'est éloigné en direction de la mer.

- Une soucoupe volante s'élevant sans bruit à la verticale à été vue à Vigneux (Seine-et-Oise) par M. Marais, hier à 21 heures. Elle était lumineuse et comportait des hublots.

LA SOUCOUPE ECLATEE DE SAINT-VALERY-sur-SOMME N'ETAIT QU'UN BALLON-SONDE DE LA R.A.F.

ABBEVILLE. -- Encore une fausse soucoupe! L'engin mystérieux qui éclata dans le ciel picard et dont les débris s'éparpillèrent dans une pâture, à Boismont, près de Saint-Valéry-sur-Somme, n'était qu'un ballon-sonde.

Les habitants de la région, dans la crainte du fameux rayon vert "paralysant", n'osèrent s'approcher des débris. Seul, M. Raymond Boucher, employé de sucrerie, eut le courage de venir contempler la soucoupe. Il s'agissait plus simplement d'un ballon utilisé par les services météorologique de la Royal Air Force qui, en touchant le sol, avait éclaté bruyamment.

VIENNE. -- Des milliers de personnes ont vu hier une formation de soucoupes volantes au-dessus de Ried, volant d'est en ouest.

L'OPINION D'UN SAVANT

Interrogé au sujet des voitures qui s'arrêtent, a dit:

- Soucoupes ou pas soucoupes, il faut retenir comme vraies les informations qui parviennent en ce moment. En ce qui concerne l'arrêt brusque de moteurs au passage d'engins, il faut admettre la présence et l'action de rayons inconnus. Cela ne veut pas dire que ces rayons aient une origine extra-terrestre. Vous vous souvenez de ce fameux rayon Z, dont on parlait tant bien avant la dernière guerre? Pendant les hostilités, les belligérants ont encore perfectionné le procédé. J'ai vu personnellement, il y a une quinzaine d'année, des expériences en laboratoires où des rayons électriques enflammaient à des distances de quelques mètres du papier ou d'autres matières combustibles.

[Ref. lln2:] JOURNAL "LE LORRAIN":

Scan.

Un gros obus percé de hublots

REIMS (de notre correspondant). -- C'est un mécanicien des usines Panhard de Reims, M. Joseph Roy, 30 ans, qui aurait eu le précieux avantage d'apercevoir un engin à quelques mètres de la route de Reims à Rethel, sur un chemin latéral.

Dans la nuit de mardi à mercredi, comme il roulait à motocyclette, il aperçut brusquement devant lui, a-t-il déclaré, une lueur vive et rougeâtre qui, soudain, disparut.

Arrivé au point où il avait vu cette lueur, il remarqua dans les champs un objet bizarre, de 3 mètres de long, ayant la forme d'un gros obus, percé de hublots à l'avant.

Il distingua, d'autre part, une vague silhouette. Mais pris de frayeur, il s'enfuit. Trois autres ouvriers avaient vu la même lueur au même endroit.

La "soucoupe" était sur la route

FORBACH (De notre correspondant). -- Jeudi soir, vers 19 h 20, revenant de sa tournée de distribution, le chauffeur de la firme Coca-Cola, M. Bou Charles, 30 ans, demeurant à Stiring-Wendel, 21 rue Nationale, se trouvait, après la traversée de Rosbruck sur la Route Nationale N.3, à l'entrée de Morsbach lorsque tout à coup, son attention fut attirée par un engin se trouvant sur cette route. M. Bou, étonné, crut à un accident de la circulation et stoppa son camion à quelques mètres de l'engin. C'est alors qu'il se rendit compte, en descendant de son véhicule, qu'il s'agissait d'un engin circulaire d'un diamètre de 9 m et d'une hauteur de 4 m environ (plus de 2 fois la taille d'un homme normal), qui était éclairé par plusieurs faisceaux de lumières dirigés vers la terre. S'étant approché et se trouvant à quelques mètres de cet engin bizarre, M. Bou vit tout à coup l'engin décoller à la verticale et s'élever à 10 m environ en l'air, pour se propulser ensuite en direction de Morsbach.

Toute cette scène se passait dans l'espace de quelques secondes devant le chauffeur ahuri. M. Bou, encore sous le coup de l'émotion, reprit sa route et se rendit chez son patron, à qui il décrivit la scène, et alla en référer à la gendarmerie. Le capitaine Bohler, averti, se rendit avec M. Bou sur les lieux, mais ne put déceler aucune trace sur la chaussée. Il interrogea longuement le chauffeur, qui lui déclara que la soucoupe avait la forme d'une assiette géante, de couleur bleue. Il n'a pas vue d'ouverture ni d'occupant. L'engin en décollant, ne fit aucun bruit, pas de déplacement d'air et ne changeant pas de couleur. Au moment de l'apparition il pleuvait et M. Bou déclare que lorsque l'appareil s'est élevé et disparu il avait une vitesse excessive n'étant même pas à comparer avec un avion à réaction.

Le plus étonnant de l'affaire est que M. Bou, visitant un client quelques instants avant, à Merlebach, déclarait à celui-ci qu'il ne croyait pas à ces histoires de soucoupes volantes. Il fut d'autant plus effrayé en voyant cet engin.

Le chauffeur que nous avons vu au cours de son interrogatoire par le capitaine Bohler, paraît être de bonne foi et était encore hier matin sous le coup d'une émotion visible.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

LA "CLOCHE VOLANTE" DE PONCEY

Trois hypothèses:
soucoupe, blague ou
phénomène naturel

"Il faudra éclaircir cette affaire-là..." dit le commandant de gendarmerie

(De notre envoyé spécial Charles DAUZATS.)

DIJON, 9 octobre

"ENVOYEZ à Dijon, de toute urgence, les procès-verbaux relatifs aux traces mystérieuses du phénomène de Poncey-sur-l'Ignon": tel est l'ordre adressé hier par le commandant Viala aux enquêteurs chargés d'éclaircir l'énigme de la "cloche volante" de la Côte-d'Or.

- Il faut tirer cette affaire-là au clair, nous dit le commandant. Les rapports des brigades seront transmis à diverses autorités la solution dépend peut-être d'elles. Si l'on considère raisonnablement les faits, si l'on s'en rapporte aux témoignages de braves gens qui, malheureusement, pèchent par leur imprécision, ou qui, au contraire, se sont forgé une opinion après coup, et d'une vessie ont fait des lanternes, on doit, en effet, envisager trois possibilités:

"La première est celle-ci: on a vu réellement des objets dans le ciel, mais il pourrait s'agir d'hélicoptères. Dans notre région, les déplacements de tels appareils ne sont pas rares.

"Seconde possibilité: la cloche volante de Poncey, et ses traces, sont l'oeuvre de plaisantins. Cette hypothèse, je l'avoue, ne me satisfait guère.

"Enfin, il faut envisager l'hypothèse d'une apparition d'engin extraterrestre."

A la Météo de Dijon, les techniciens n'ont rien vu que de très normal dans le ciel durant les nuits de samedi et lundi.

Examens scientifiques négatifs

A la Faculté des sciences de Dijon, on a soumis au Jaeger [sic, Geiger] une motte d'herbe prélevée dans le pré de Poncey-sur-l'Ignon où s'est posée la cloche-soucoupe. Aucune trace de radioactivité. Aucune trace de métaux non plus dans une autre motte confiée à l'Institut de géophysique.

Le dernier mot pouvait rester aux aviateurs. Le général de Chassey, qui commande la base de Dijon, nous a reçu.

"Je n'ai jamais vu de soucoupe volante, nous dit-il. Mais je sais, pour avoir tenté l'expérience, qu'il est possible de faire croire à des hommes très entraînés à la présence de choses célestes mystérieuses. Un jour, revenant de Paris en avion, j'avais aperçu au-dessous de mon appareil un phénomène optique très curieux, dû a la réfraction d'un étang sur un nuage de brume. Ce mirage ressemblait tellement à une soucoupe tournant dans l'atmosphère à 400 mètres de hauteur que j'avertis mon mécanicien qui, lui, n'avait encore rien vu: "Regardez, légèrement au-dessous de nous..." Il resta un moment médusé, mais, l'avion passant à la verticale, il se rendit compte qu'il avait été le jouet d'une illusion...

"Revenons aux faits. S'agit-il d'engins extraterrestres? S'ils sont pilotés par des êtres issus d'un autre monde, ces individus sont bien peu curieux de savoir ce qui se passe chez nous: chaque fois que nous arrivons, ils s'en vont. Leur voyage, alors, ne se comprend plus!

"Des appareils nouveaux?... J'affirme que si des ingénieurs avaient réussi à les mettre au point, cela se saurait dans certaines sphères tout au moins.

Psychose des soucoupes

"En ce qui concerne les objets étranges signalés ces jours-ci, je ne veux porter aucun jugement définitif.

"Je crois qu'il y a en Côte-d'Or aujourd'hui une psychose des soucoupes, comme en 39-40 il y avait, en France, une psychose des fusées.

"Certes, il y a des faits assez troublants, notamment le cas de trois aviateurs de la 5e brigade, à Orange, qui ont vu tous trois une soucoupe, l'ont prise en chasse jusqu'au moment où elle a disparu derrière la montagne.

*

Près de Mulhouse, un employé de la S.N.C.F., M. René Ott, qui se rendait à son travail, au petit matin, affirme avoir aperçu dans un champ une coupole hémisphérique éclairée à l'intérieur. Elle se trouvait à trois mètres de la route et à un mètre du sol, M. Ott, en s'éloignant - il n'était qu'à demi-rassuré - eut le temps de voir une porte s'ouvrir dans la "cloche" qui le suivit pendant huit cents mètres.

Les gendarmes n'ont pas retrouve de traces dans le champ. Ils en ont découvert, par contre, près de Reims où un mécanicien, M. Joseph Roi, a vu un "cigare" ou un obus volant. Il rentrait chez lui dans la nuit de mercredi à jeudi lorsqu'il vit devant lui une vive lueur; il crut qu'il s'agissait de phares d'auto. Soudain, la lueur s'éteignit et au point où il l'avait aperçue M. Roi distingua au bord de la route un objet bizarre de plus de 3 mètres de long ayant la forme d'un gros obus percé de hublots; à l'avant se tenait une vague silhouette qu'il ne put définir. Les traces relevées par les gendarmes vont être examinées.

On a vu des globes lumineux hier à Bournel (Lot-et-Garonne), à Montpezat-d'Agenais, à Cherbourg, à Orthez. Un boulanger de Marcillac-de-Blaye a vu un entonnoir renversé qui volait à 70 mètres.

[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:

L'auteur indique que le 5 octobre 1954, tard dans la nuit, près de Reims, le mécanicien Joseph R. rentrait chez lui quand il a remarqué une vive lueur devant lui.

Il a d'abord cru que c'était des phares d'auto. La lueur s'est éteinte tout à coup et au point où il l'avait aperçue, Joseph R a distingué au bord de la route un engin bizarre de plus de 3 mètres de long en forme de gros obus percé de hublots.

A l'avant se tenait une vague silhouette qu'il n'a pas pu définir. La silhouette s'est déplacée, s'est estompée, et peu après l'engin s'est envolé.

Le lendemain la Gendarmerie s'est rendue sur place pour examiner les traces laissées par l'appareil.

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel indique qu'à Isles-sur-Suippes, en Champagne, à 25 kilomètres au nord-est de Reims, à peu près vers la seconde partie de la nuit, Joseph Roy, mécanicien aux usines Panhard, roulait à bicyclette sur la nationale 51.

Soudainement, en face de lui et à très basse altitude, une lumière intense a surgit, qu'il a d'abord prise pour un phare de véhicule. Après un léger déplacement dans l'obscurité, ce phare s'est éteint. M. Roy a continué à rouler et est bientôt arrivé à l'endroit où la lumière a disparu.

Dans le champ, près de la route, était couché une espèce d'objet long d'environ trois mètres, dont la silhouette, était vaguement éclairée par des sortes de plaques lumineuses que M. Roy a appelé des hublots. L'objet lui a fait pensé "à quelque obus géant."

Devant la silhouette de l'objet, s'agitait une petite forme sombre que le cycliste effrayé ne s'est pas attardé à observer et qu'il ne pourra pas décrire, car il a appuyé sur ses pédales et s'est enfuit jusqu'à la gendarmerie la plus proche.

Les gendarmes sont venus avec lui sur les lieux de l'apparition et ont constaté qu'il y avait des traces bizarres dans la terre meuble du champ. De plus, l'enquête a révélé que trois ouvriers qui roulaient eux aussi à bicyclette à quelques kilomètres de là pour aller à leur travail de nuit, ont vu une boule de feu descendre vers le point où M. Roy a situé son étrange rencontre.

[Ref. aml2:] AIME MICHEL:

[...]

A partir du 2 octobre, le nombre d'observations quotidiennes augmente de façon vertigineuse. Le 3 octobre, on compte des centaines, et probablement des milliers de "témoins". Et les lieux d'observations continuent à s'aligner, formant des réseaux très caractéristiques dont la disposition évoque une toile d'araignée, avec une sorte de centre en étoile d'où rayonnent la plupart des droites. Une forte proportion de cas se situent, en outre, sur plusieurs alignements différents (A leur intersection).

Un exemple de cette disposition aussi complexe que rigoureuse est offert par les observations du 7 octobre (voir carte).

Ce jour-là, sur le territoire de la France, des centaines de "témoignages" permettent de localiser 23 points d'observation, dont un seul erratique dans la région de Toulouse. Les 22 autres s'organisent en 17 alignements:

- Un de sept points: Cherbourg; La Ferté-Macé; Saint-Jean-d'Assé; Nationale 23, à l'est du Mans; Lavenay; Montlevic; et enfin Cassis.

- Trois de quatre points:

a) Marcillac; Puymoyen; Montlevic; Corbigny.

b) Isles-sur-Suippe; Montlevic; Bournel; Montpezat.

c) Saint-Savinien; Saint-Plantaire; Montlevic; Jettingen.

Enfin, treize alignements de trois points. On peut, à première vue, se demander si des alignements de trois points exigent une explication autre que le hasard. Mais à la réflexion, le hasard se révèle insuffisant. En effet:

  1. Sur la carte au millionième utilisée pour cette étude, la précision des alignements est de l'ordre du millimètre, équivalent à un kilomètre, pour des distances dépassant parfois 1000 kilomètres;
  2. Mais surtout, il faut souligner que la plupart des points se trouvent à la fois sur plusieurs alignements (A leurs intersections): quand on jette deux points sur une surface, on obtient une droite; si c'est quatre points que l'on jette, on obtient six droites (les côtés d'un quadrilatère et ses diagonales), déterminant, outre les quatre points primitifs, trois points d'intersection au maximum; dès lors, si l'on jette trois nouveaux points au hasard, combien de chances a-t-on que ces points tombent précisément sur les intersections? Pratiquement aucune. La réalisation par le hasard d'une telle disposition est donc très hautement improbable. Si la coïncidence se reproduit régulièrement chaque jour pendant des semaines, l'explication par le hasard devient pratiquement impossible.
  3. Enfin (et c'est peut-être là le côté le plus troublant de l'affaire), comment expliquer par le hasard que cette disposition ne dure que 24 heures?

L'analyse approfondie de tous ces alignements dépasse le cadre d'un article. Un simple coup d'oeil sur la carte correspondante est d'ailleurs plus éloquent qu'un long discours. On y découvre cette disposition, que j'ai appelée provisoirement "orthoténie" (2), en attendant que des études ultérieures permettent, s'il y a lieu, de la rattacher à quelque phénomène déjà connu et nanti d'un nom existant dans le dictionnaire.

Provisoirement, donc, l'"orthoténie" est la disposition rectiligne, engendrant des réseaux, de l'immense majorité des observations de soucoupes volantes de l'automne 1954. Cette disposition est si étonnante que l'on doit, à priori, adopter à son égard une méfiance systématique. Avant de la reconnaître pour un fait réel, on doit envisager tous les moyens possibles de la récuser.

Le 7 octobre 1954, la France est sillonnée d'observations en ligne droite

Map.

1. CHERBOURG ...On a vu des globes lumineux! (Paris-Presse - 10-10-1954)

2. DUCLAIR ...M. X, aveuglé par un faisceau lumineux, rouvrit les yeux, vit une boule qui disparut en quelques minutes. (Parisien Libéré - 9-10-54)

3. ISLES-SUR-SUIPPES ...au bord de la route, un objet de plus de 3 m de long comme un gros obus percé de hublots... (Paris-Presse - 10-10-54)

4. PLOZEVET ...vive lueur, fumée dense... (France-Soir - 10-10-54)

5. SAINT-BIHY ...des globes lumineux... (France-Soir - 9-10-54)

6. LA FERTÉ-MACÉ ...un engin mystérieux, qui s'élevait à la verticale, laissant derrière lui une traînée blanche... (Black out sur les soucoupes volantes, Jimmy Guieu, Éditions du Fleuve Noir)

7. HENNEZIES ...Un "astronef" et ses occupants aperçus par deux enfants... Objet en forme d'oeuf, rouge, le haut pointé vers le ciel... (Black out sur les soucoupes volantes, Jimmy Guieu, Éditions du Fleuve Noir)

8. SAINT-ÉTIENNE ...trois engins dégageaient une violente lumière blanche; - un des engins était rond comme une soucoupe, les deux autres allongés comme des cigares. (France-Soir - 9-10-54)

9. SAINT-JEAN-D'ASSÉ ...une lueur d'un bleu intense... (Aurore - 9-10-54)

10. BALLON ...des étoiles grosses comme la Lune (sic!). (France-Soir - 9-10-54)

11. LAVENAY ...un oeuf volant... (France-Soir - 9-10-54)

12. DORDIVES ...un objet bizarre... (France-Soir - 9-10-54)

13. CHALETTE ...un engin ovale lumineux. (France-Soir - 9-10-54)

14. LES AUBIERS ...un disque rouge... (France-Soir - 9-10-54)

15. CORBIGNY Appareils de forme cylindrique, émettant des lueurs rouge-orange lorsqu'ils se trouvaient à l'horizontale et d'un blanc éblouissant lorsqu'ils montaient à la verticale. (Aurore -8-10-54)

16. BERUGES ...un champignon illuminé... (France-Soir - 10-10-54)

17. SAINT-SAVINIEN ...un disque lumineux. (Sud-Ouest - 14-10-54)

18. SAINT-PLANTAIRE

19. MONTLEVIC ...soucoupes, cigares, globes lumineux et disques volants... (Paris-Presse - 9-10-54)

20. JETTINGEN ...une coupole demi-sphérique. (France-Soir - 10-10-54)

21. PUYMOYEN ...A l'endroit où avait atterri une soucoupe, douze petits tas de cendre au milieu d'un cercle de 1,50 m et, parmi les cendres, des bâtonnets... (Paris-Presse - 9-10-54)

22. MARCILLAC ...forme d'entonnoir renversé. (Combat - 12-10-54)

23. BOURNEL ...forme circulaire... (Combat - 12-10-54)

24. MONTPEZAT ...un cercle lumineux, orange... (Combat - 12-10-54)

25. BEAUVOIR ...un engin mystérieux évoluant à une assez faible vitesse. (Parisien Libéré - 9-10-54)

26. MONTEUX ...un engin phosphorescent et de 2, 50 m de hauteur... (Presse locale - oct. 54)

27. BOMPAS ...une formation de soucoupes... (Black out sur les soucoupes volantes, Jimmy Guieu, Éditions du Fleuve Noir)

28. CASSIS ...l'objet, qui semblait en aluminium, était très brillant. (Provençal)

Les alignements existent. Que signifient-ils? Mystère...

Le dossier n'est pas truqué

Première question à se poser: Est-il exact que les points d'observation s'alignent comme il est dit dans cet article?

Pour le contrôler, il suffit de rechercher les points en question sur une carte choisie de telle manière que les droites de la carte correspondent aussi exactement que possible aux grands cercles terrestres dans le lieu considéré. Pour la France, c'est la carte au millionième, projection Bonne, offerte dans le commerce par Michelin (carte Michelin n° 989). On localise les points en les cherchant dans un dictionnaire des communes, par exemple celui de Berger-Levrault.

Deuxième question: L'auteur n'a-t-il pas inventé tout ou partie de ces observations de façon à trouver des alignements? Pour permettre aux chercheurs de répondre à cette question, je n'ai utilisé dans mes recherches que les observations déjà rendues publiques.

Troisième question: L'auteur n'a-t-il pas choisi les observations qui s'alignent, créant ainsi un phénomène qui n'existerait pas si d'autres observations non rapportées rétablissaient le désordre exigé par le hasard?

Il est bien évident que je ne peux espérer avoir eu connaissance de toutes les observations, car beaucoup de témoins n'en ont rien dit. Mais j'ai utilisé dans mon travail toutes les observations rendues publiques, comme on pourra le contrôler en étudiant mon livre. Pour établir les cartes, je n'ai donc retenu que des cas publiés, et je les ai tous retenus. Il n'y a eu ni invention, ni choix. N'importe qui peut refaire intégralement le travail que j'ai fait: il lui suffira de consulter la collection des journaux de l'époque, en prenant bien garde toutefois aux dates de parution, non des journaux bien sûr, mais des phénomènes rapportés.

Nous en arrivons à l'aspect le plus délicat du problème posé par ces étranges alignements. Que signifient-ils?

J'ai montré en détail le résultat de mes recherches à plusieurs savants éminents, parmi lesquels deux Maîtres de Recherches au C.N.R.S. Il est bien fâcheux que l'orthoténie soit liée au "phénomène soucoupe", si discrédité, car tous ces savants, que je ne puis nommer, sont maintenant convaincus que les alignements trahissent un phénomène réel et original.

Réel, c'est-à-dire se déroulant objectivement dans l'espace, et non dans l'imagination des témoins.

Original, c'est-à-dire ne se rapportant à rien de connu jusqu'ici. Ni les avions, ni les ballons-sondes, ni les parhélies, ni les météores, ni les éclairs en boule, ni bien entendu les hallucinations, les mensonges, les inventions facétieuses, ne sont observées le long de lignes formant des réseaux. Il s'agit de quelque chose d'autre. Quoi?

A mon avis, nous ne sommes pas près de le savoir. Mais peut-être la mise en évidence de la superstructure géométrique révélée par la vague de 1954 incitera-t-elle enfin un plus grand nombre de savants à s'en inquiéter. Qu'il me soit permis d'en formuler ici le voeu. Personnellement, le discrédit qui s'attache à ces recherches commence à me peser. Il est accablant à la longue de porter sa curiosité comme un péché.

Aimé Michel

Notes:

[Ref. aml3:] AIME MICHEL:

Map.

3. ISLES-SUR-SUIPPES: ..au bord de la route, un objet de plus de 3 m de long comme un gros obus percé de hublots. (Paris-Presse du 10-10-54)

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

7 octobre [1954]

02 h 30?: Isles-sur-Suippe (15 km NE.Reims--Marne): cigare ou "obus" 3 m long,+plaques lumineuses + nain + trace au sol

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

7 octobre 1954: Isles-sur-Suippe (15 km AVDO au NE de Reims--Marne): Joseph Roy, mécanicien aux usines Panhard (cigare ou "obus" 3 m de long + nain + traces au sol

[Ref. jve8:] JACQUES VALLEE:

Scan.

7 oct., 1954 Isles/Suippe France M. Roy, etc. petite forme noie, se promenant

[Ref. rhl1:] RICHARD HALL - NICAP:

7 octobre 1954--Isles-sur-Suippes, France. OVNI en forme d' "obus d'artillerie géant" avec des "hublots"; cas d'atterrissage ou de quasi-atterrissage.

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

257 -004. 19.35600 07 10 1954 02 00 I ISLES SUR SUIPPE F 0111222 C 238

[Ref. pis1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "PHENOMENES INCONNUS":

Ce bulletin d'ufologie publiait une carte sensée montrée des alignements de cas du 7 octobre 1954, où figure un cas à Isles-sur-Suippes:

Carte..

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

07 oct 1954

809

FRANCE, Reims. Joseph Roy, un mécanicien, conduisait sa bicyclette quand il a vu un éclat de lumière intense sur la route devant lui. Dans un champ près de la route, il a vu un objet d'environ 9 pieds de long en forme d'obus d'artillerie géant avec des hublots. D'autres ont vu l'objet monter. Des marques dans le champ ont été trouvées. (Michel)

[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Les deux auteurs, journalistes et ufologues, décrivent l'observation de l'Isles-sur-Suippes dans la Marne du 6 octobre 1954 en indiquant que leurs références sont coupure de presse et dossiers personnels.

Ils rapportent qu'on ouvrier des usines Panhard, Joseph Roy, âgé de trente ans, se rendait à son travail à bicyclette dans une nuit encore très sombre. Il est seul sur la Route Nationale 51. Les auteurs donnent ainsi son récit:

"Soudain, j'ai vu surgir en face de moi, à très basse altitude, une lumière aveuglante, que j'ai prise tout d'abord pour le phare d'un véhicule, tellement elle était près du sol. Après s'être légèrement déplacée de côté, la lumière s'est éteinte. J'ai continué à rouler. En arrivant à hauteur de l'endroit où la lumière avait disparu, j'ai aperçu, dans un champ, près de la route, une sorte d'obus géant, d'environ 3 mètres de longueur. Sa silhouette était vaguement éclairée par des sortes de hublots lumineux. Devant cet engin s'agitait une petite forme sombre. J'ai pris peur. Je n'ai pas cherché à en voir davantage. J'ai littéralement sprinté jusqu'à la gendarmerie."

Les auteurs indiquent que les gendarmes sont aussitôt venus sur place avec Joseph Roy, et qu'ils ont relevé des traces inexplicables sur la terre meuble du champ. L'enquête des gendarmes leur a appris que trois autres ouvriers qui roulaient à quelques kilomètres de là pour se rendre également à leur travail, avaient vu une boule de feu descendre vers le point où M. Roy avait situé son étrange rencontre.

[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:

Scan.

N° de cas Date Heure Localisation Département Nom témoin(s)
039 06/10/1954 Night L'Isle-sur-Suippes. 51 Joseph Roy.

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs notent ce cas qu'ils situent le 7 octobre 1954:

"Isle-sur-Suippe - 51 - vers 2 h: enquête. Récit du témoin incohérent, n'ayant plus aucun rapport avec celui de l'époque."

[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:

Scan.

54-51 7 octobre 1954 0200 Isles-sur-Suippes, France Type C

Joseph Roy, un mécanicien, conduisait son vélo très tôt le matin lorsqu'il a vu devant lui une lumière brillante qui s'est éteinte. A cet endroit, il a vu un objet d'environ 10 pieds de long, en forme d'obus d'artillerie, avec des hublots faiblement éclairés. Devant l'objet se déplaçait une petite forme sombre qu'il ne pouvait décrire. Des traces ont été trouvées.

Enquêteur: police locale.

Source: Michel, Straight-Line Mystery, p. 142.

Voir Humcat N° 280 - 6OCT.

Scan.

1954 Corrigenda

HumCat # 280

6 octobre 1954 0030 Isles-sur-Suippe (Marne), France Type C

Notez la date et l'heure corrigées de l'occurrence.

M. Roy rentrait par la Route Nationale 51 de Reims jusqu'à son domicile de Rethez, distant de 25 km. L'objet a d'abord été remarqué comme une lumière sur la route, qui s'est transformée en une boule orange, et a fait trois "sauts" dans le champ à droite de la route. La forme de l'objet était "ovoïde". L'homme, d'apparence humaine, était de taille normale et vêtu de kaki (un autre exemple de "l'Ufonaute G.I."--tb). Il était appuyé contre la coque de l'objet alors que Roy passait à côté de lui, à même pas quatre mètres de distance.

Enquêteurs: (Mesnard et/ou Bigorne? C'est évidemment un suivi de première main--tb)

Source: Mesnard et Bigorne, "Les Humanoïdes en France" (ms. non publié), pp. 22-24.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent que le 6 octobre 1954, à 06:00 heures du matin, à Isles sur Suippe dans la Marne, la nuit était encore sombre quand le témoin se rendait à son travail à vélo., seul sur la RN51.

Soudain, il a vu surgir à basse altitude une lumière aveuglante qu'il a pris pour les phares d'un véhicule. Le auteurs donnent le récit suivant du témoin:

"La lumière s'est éteinte. J'ai continué à rouler. En arrivant à hauteur de l'endroit où la lumière avait disparu, j'ai aperçu dans un champ près de la route, une sorte d'obus géant d'environ trois mètres de longueur; sa silhouette était vaguement éclairée par des espèces de hublots lumineux. Devant cet engin, s'agitait une petite forme sombre."

Le témoin prend peur, et fonce littéralement jusqu'à la gendarmerie.

A quelques kilomètres de là, trois autres ouvriers se rendant à leur travail, avaient vu une boule lumineuse descendre vers le lieu où témoin principal avait vu l'engin au sol.

Les auteurs indiquent que les sources sont Quincy, et Garreau et Lavier, "Face aux ET", pp 203-204, et qu'il y a eu une enquête de gendarmerie.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

05.10.54 (nuit) Reims (route) i 300X 4m

[Ref. gep2:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

7-10-54 (2h.) Isles/Suippes (N 51) 5(1) 300VX 3m

[Ref. mft4:] MICHEL FIGUET:

N° de la liste de J. C. Fumoux N° du listing Francat Localisation Date Classe Crédibilité Sources Nombre de T
040 137 Isles-sur-Suippe 06/10 CE2 E [=Expliqué] confusion avec des militaires en manoeuvre 2-p.126 [=[fru1]] 1 T

[Ref. mft3:] MICHEL FIGUET:

Scan.

EXTRAIT DE "SCIENCE ET VIE" DE JUIN 1958. RUBRIQUE "NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT"..

2° CRITIQUE

M. Fournier, pharmacien, Cormicy (Marne)

"Je croyais qu'un journal s'intitulant "Science et Vie" avait une autre idée de la vérité scientifique qu'un journal de grande information. Malheureusement, dans les articles comme dans le titre sur fond rouge, la Science cède le pas à la Vie en se faisant de plus en plus petite...

... Si M. Aimé Michel avait vérifié sur place, il se serait aperçu que le point N° 3 (Isle-sur-Suippe) de la carte que vous publiez n'avait aucune raison de figurer sur les traés d' "orthothénie". En effet, quelques jours après l' "observation" du "phénomène", the journal régional "L'Union" de Reims publiait une explication beaucoup plus "terrienne": il s'agissait tout simplement de militaires anglais qui avaient stationné à l'endroit de l' "observation"... Il est fort probable que d'autres "observations" ont fait également l'objet d'explications rationnelles sur le plan régional..."

(Assurément: on a trouvé des explications plus ou moins vraissemblables à presque toutes les observations. Mais le mystère est ailleurs. Les explications en question résolvent-elles aussi la disposition rectiligne? Et quand elles ne rendent pas compte de cette disposition, que valent-elles?)

ISLES-SUR-SUIPPE 06/10//1954 CAS 041 51110 A4 (Francat nr 137).

[Ref. mft2:] MICHEL FIGUET:

Cet ufologue a noté:

CAS Nr CLASSIFICATION DATE HEURE LIEU CODE POSTAL CREDIBILITE SOURCE
137 CE3 06 10 1954 00.30 Isles-sur-Suippe 51110 A4 E [= Expliqué] confusion (FM)

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

06.10.1954

Isles-sur-Suippe

Confusion avec des militaires anglais en manoeuvre.
LDLN N. 249-250 page 24

[Ref. rlt1:] RENAULT LECLET:

06/10/54 Isles-sur-Suippe (S 1 ) A 06 h. 00 un objet de la forme d'un obus géant avec des hublots et un être

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3989: 1954/10/06 06:00 10 4:12:00 E 49:21:20 N 3333 WEU FRN MRN 9:8

ISLES/SUIPPES,FR:ECLAIR!: CGR 3M /CHAMP:HUBL ECLARS:PERS SOMBR DEHORS:TRACES:/r138#9p19

Ref# 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 126 : VILLE&CITE

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue Belge indique dans son catalogue qu'en 1954, le 6 octobre, en France, à L'Isle sur Suippes dans la Marne, vers 6 heures Joseph Roy se rend à son travail à vélo: la nuit est encore très noire. Il voit surgir en face de lui à basse altitude une lumière aveuglante, qui s'éteint. Arrivé au lieu où la lumière avait disparu, il voit dans un champ près de la route, une sorte d'obus géant de 3 m de longueur, vaguement éclairé par des sortes de hublots. Devant cet engin s'agitait une petite forme sombre. Le témoin prit peur. Il a littéralement sprinté jusqu'à la gendarmerie.

La source est indiquée comme Garreau et Lavier: "Face aux extra-terrestres" - Delarge 1975 - J'ai Lu, p. 210, 211.

[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:

112.

Lieu. Isles-sur-Suippe Marne France
Date: 6 octobre 1954
Heure: 0030A

M. Roy rentrait sur la route nationale 51 de Reims à sa maison de Rethez, une distance de 25 kilomètres, sur sa bicyclette, quand il a remarqué une lumière sur la route, qui s'est transformée en boule orange, et a fait trois "sauts" dans le champ sur le côté droit de la route. La forme de l'objet était "ovoïde." Un homme, d'aspect apparemment humain et de taille normale et portant un uniforme de couleur kaki a été vu appuyé contre la coque de l'objet quand Roy est passé près en vélo, pas éloigné de plus de quatre mètres.

Humcat 1954-23
Source: Joel Mesnard & Jean Marie Bigorne
Type: C

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

7 octobre. Isles-sur-Suippes, France. (très tôt le matin)

Petite forme sombre.

Michel a écrit:

"M. Joseph Roy, mécanicien à l'usine Panhard, roulait à bicyclette le long de la route N-51 lorsque directement en face de lui et très faible il y a eu un éclat de lumière intense qu'il a d'abord pris pour des phares de voiture. La lumière se déplaçait peu dans l'obscurité, puis s'est éteinte. M. Roy a continué à pédaler et ne s'attarda pas à l'endroit où la lumière avait disparu. Dans le champ près de la route un objet d'environ trois mètres de long, en forme d'obus d'artillerie géant, pouvait être vu par la faible lumière émanant de ses "hublots". En face de cet objet se déplaçait une petite forme sombre que le cycliste apeuré ne s'arrête pas à examiner, et qu'il ne pouvait pas décrire. Il a pédalé comme pour sauver peau au commissariat de police le plus proche. La police s'est rendue avec lui à la route où avait eu lui l'apparition, et a relevé des traces étranges dans la terre molle du champ. Des enquêtes ultérieures ont révélé que trois autres ouvriers à quelques milles de là, allant à vélo à leur travail de nuit, avaient vu une boule de feu descendant vers l'endroit où M. Roy a vu la "l'obus" et la forme sombre." (xx.)

(xx.) Michel, Aime. Flying Saucers and the Straight-Line Mystery. p.142.

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Rencontres avec des extraterrestres ce jour là...

6 octobre

1954 - Joseph Roy, âge 30 ans, conduisait sur la route N51 près de d'Isles-sur-Suippe, France, à 6 heures du matin, quand il a vu un OVNI de trois mètres de long avec la silhouette d'un humanoïde visible à bord. Quelques traces non expliquées ont été trouvées près de l'emplacement de l'observation. (source: Michel Figeut [sic] et Jean-Louis Ruchon, Ovni: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France, pp. 126).

[Ref. nip1:] NICAP WEBSITE:

7 october 1954 -- Isles-sur-Suippes, France.
OVNI en forme "d'obus d'artillerie géant" avec des "hublots"; atterrissage ou cas de quasi-atterrissage. [XII]

[Ref. mye1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LES MYSTERES DE L'EST":

Dans une "Revue de presse", le magazine reproduit un article du journal L'Ardennais du 3 octobre 2004, titré "Il y a 50 ans, les "soucoupes" envahissaient la région".

On y trouve, malheureseusement coupé car mal cadré, un récit de l'observation:

Cétait il y a 50 ans, à l'automne 1954. Pendant les mois de septembre et octobre, les Français furent soudain des milliers à déclarer voir de mystérieux engins dans le ciel, parfois au sol.

La région ne fut pas épargnée. Le 6 octobre 1954, 1a nouvelle se répand comme une traînée de poudre à Reims: un ouvrier de l'usine Panhard a vu "quelque [Partie manquante] cile" raconte le témoin à l'union. "A la sortie d'Isles-sur-Suippe, à 1 km de la localité sur la route de Rethel, j'aperçus une lueur orange à droite de la route. Me rapprochant, je distinguai nettement une boule de feu qui sembla sauter, d'un mètre du sol environ, puis s'obscurité se fit à nouveau."

Circulant três lentement, le motocycliste arrive à l'endroit [Partie manquante] gueur. Sur le côté, je pouvais apercevoir sept au huit hublots."

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans la Marne à Isles sur Suippe le 6 octobre 1954 à 06:00 heures, la nuit est encore sombre, le témoin se rend à son travail à vélo. Il est seul sur la RN51. Soudain, il voit surgir à basse altitude une lumière aveuglante qu'il prend pour les phares d'un véhicule. "La lumière s'est éteinte, dira le témoin. J'ai continué à rouler. En arrivant à hauteur de l'endroit où la lumière avait disparu, j'ai aperçu dans un champ près de la route, une sorte d'obus géant d'environ trois mètres de longueur; sa silhouette était vaguement éclairée par des espèces de hublots lumineux. Devant cet engin, s'agitait une petite forme sombre." Le témoin prend peur, et fonce littéralement jusqu'à la gendarmerie." A quelques kilomètres de là, trois autres ouvriers se rendant à leur travail, avaient vu une boule lumineuse descendre vers le lieu où témoin principal avait vu l'engin au sol.

La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Jérôme Beau indique que le 5 octobre 1954 dans la nuit, Joseph Roy, 30 ans, mécanicien aux usines Panhard, roule à motocyclette à quelques mètres de la route de Reims à Rethel sur un chemin latéral, lorsqu'il voit face à lui une lueur vive et rougeâtre qui disparaît soudainement. Arrivé au point où il a vu la lueur, il remarque dans les champs un objet de 3 m de long, ayant la forme d'un gros obus, percé de hublots à l'avant. Il distingue également une vague silhouette. Pris de frayeur, il s'enfuit. 3 autres ouvriers auraient vu la même lueur au même endroit.

Jérome Beau indique que la source est Le Lorrain, de Nancy, Samedi 9 - Dimanche 10 octobre 1954, page 7, selon Sider, 1997.

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Lieu: Rethel, Ardennes France

Date: 6 octobre 1954

Heure: 0030A

Le mécanicien de 30 ans Joseph Roy revenait sur la route nationale 51 de Reims à son domicile à Rethel, une distance de 25 km, sur sa moto. Quand il a remarqué devant lui une vive lueur rougeâtre et qui disparut tout à coup, en arrivant au point où il avait vu la lueur, il a remarqué un objet étrange dans le champ, d'environ 3 mètres de longueur, ayant la forme d'une grande coquille [ou obus, le terme est le même en anglais], avec plusieurs hublots à l'avant. Il est alors en mesure de distinguer une vague silhouette, mais saisi d'effroi, il a fui la zone. Trois autres ouvriers ont déclaré avoir vu la même lueur dans le secteur.

Source: Joel Mesnard & Jean Marie Bigorne

[Ref. lur2:] JOURNAL "L'UNION":

Les témoignages d'OVNIS sont nombreux dans la région. Parfois loufoques, parfois bizarres mais toujours intriguants. Dès 1954, des témoins affirment avoir vu des lumières sous forme de rayons ou même de ballons à Berru et à Isles-sur-Suippe.

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'il y a eu une fausse rencontre rapprochée du troisième type à Isles-sur-Suippes, Marne, le 6 octobre 1954, à 06h00:

Joseph Roy, ouvrier aux usines Panhard se rendait à son travail à vélo dans la nuit encore sombre. Soudain, il a vu surgir à basse altitude une lumière aveuglante qu'il a prise pour les phares d'un véhicule. "La lumière s'est éteinte", a-t-il dit. *J'ai continué à rouler. En arrivant à hauteur de l'endroit où la lumière avait disparu, j'ai aperçu dans un champ, près de la route, une sorte d'obus géant, d'environ trois mètres de longueur et dont la silhouette était vaguement éclairée par des espèces de hublots lumineux. Devant cet engin, s'agitait une petite forme sombre. J'ai pris peur. Je n'ai pas cherché à en voir davantage. J'ai littéralement sprinté jusqu'à la gendarmerie."

Les gendarmes sont revenus aussitôt sur place avec Joseph Roy et ont découvert des traces inexplicables sur la terre meuble du champ. A quelques kilomètres de là, trois autres ouvriers se rendant à leur travail avaient vu une boule lumineuse descendre vers l'endroit où M. Roy avait vu l'engin au sol.

Les sources sont indiquées comme Aimé Michel, "Mystérieux Objets Célestes", page [sic]; C. Garreau et R. Lavier, "Face aux Extra-Terrestres", pages 203-204.

Julien Gonzalez indique qu'en réalité, le journal L'Union de Reims a révélé quelques jours plus tard qu'il s'agissait tout simplement de militaires anglais en déplacement qui avaient stationné à l'endroit de l'observation.

Il indique que la source de l'explication est "Lumières dans la Nuit", n° 249-250, page 24.

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 13 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541006 06.10.1954 Isles France 00.30 RR III
19541006 06.10.1954 Isles Suippes France 00.30 RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France 02.00 RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France Matin RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France 02.00 RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France 02.00 RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France 02.00 RR III
19541007 07.10.1954 Isles Suippes France Matin RR III
19541007 07.10.1954 Isles-sur-Susppes [sic] France
19541005 05.10.1954 Reims France Nuit RR III
19541005 05.10.1954 Reims France 22.00 RR II
19541005 05.10.1954 Reims France 22.00 RR II
19541007 07.10.1954 Reims France Après-midi CE III

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

6 octobre 1954. 0600hrs.

ISLES SUR SUIPPES (MARNE : FRANCE)

Joseph Roy, un mécanicien de l'usine automobile Panhard, pédalait sur la route N-52 après avoir été frappé par un faisceau de lumière intense devant lui. Il pensait que c'était des phares de véhicules. La lumière bougea un peu puis s'éteignit. Il vit quelque part, dans un champ au bord de la route, un obus d'artillerie de 3 m de long. Une lumière tamisée venait des hublots et, devant lui, une petite forme sombre se déplaçait. Roy, effrayé, se rendit à la police, qui revint avec lui et vit des marques étranges sur le sol. Trois autres ouvriers avaient vu une sphère lumineuse descendre au sol.

Michel 1958 b p142

Garreau et Lavier 1975 p210

Le Lorraine [sic] 9-10 octobre 1954. p7

Evaluation - Selon les ufologues Joël Mesnard et Jean-Marie Bigorne (rapporté par Alberto Rosales), cet être était de taille normale et habillé en kaki. Si tel était le cas, cela suggérerait encore un hélicoptère. Figuet 1982 le décrit comme un "hélicoptère britannique". Patrick Gross dans URECAT cite l'affaire deux fois pour le 5 et le 6 et à différents endroits.

Note: La mention "Patrick Gross dans URECAT" se réfère à mon catalogue URECAT à ce moment, de contenu identique à la présente page.

Explications:

Carte.

Au 23 janvier 2019 je me suis aperçu en incluant la source [prn2] (Peter Rogerson) à ce dossier que celui-ci signalait mon erreur suivante: celle d'avoir deux odssier différents pour la même affaire, l'un nommé Réthel, 5 octobre", l'autre Isles-sur-Suippe, 6 octobre". Il ne fait aucun doute qu'il s'agissait bien de la même affaire et je ne m'en était pas rendu compte. J'ai alors fusionné les deux dossiers. Dans les "deux cas", je donnais l'explication correcte, mais c'est seulement au 23 janvier 2019 que j'ai eu la source dans "Science et Vie" en 1958 citée par Figuet qui le confirmait.

Il s'agissait donc bien d'un hélicoptère, britannique, et d'un militaire.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Isle-sur-Suippe, Marne, Rethel, Ardennes, Joseph Roy, route, motocyclette, lueur, rouge, cigare, oblong, obus, hublot, occupant, peur, objet, atterrissage

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 16 janvier 2006 Première publication.
1.0 Patrick Gross 20 janvier 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [goe1], [lcn1].
1.1 Patrick Gross 13 mars 2010 Addition [jgu1].
1.1 Patrick Gross 24 juin 2010 Addition [jve5].
1.2 Patrick Gross 6 octobre 2014 Addition [lgs1].
1.2 Patrick Gross 9 janvier 2017 Addition [tai1].
1.3 Patrick Gross 23 janvier 2017 Additions [lln2], [ubk1].
1.4 Patrick Gross 20 février 2017 Addition [jgz1].
1.5 Patrick Gross 23 janvier 2019 Fusion des dossiers "Réthel 5 octobre" et "Isle-sur-Suippe 6 octobre". Additions [aml3], [mft3], [lhh1], [rlt1], [prn2], [mft2], [lur2], Résumé. Explications pour le dossier Réthel retirées, étaient "Malheureusement tout ce qui semble être connu de l'événement est ce qui est apparu dans le journal, et il semble qu'aucune enquête ou autre collecte de données n'ait suivi. Il n'est pas possible d'éliminer la possibilité que M. Roy pourrait avoir vu en réalité un véhicule bien Terrien. Le fait qu'il a vu l'occupant seulement en silhouette, dans la nuit, et qu'il se soit sauvé sans davantage d'examen, cela peut suggérer que les conditions d'observation aient été suffisamment pauvres pour permettre une confusion."
1.5 Patrick Gross 23 janvier 2019 Explications réécrites en conséquence. Etaient: "Confusion, hélicoptère et militaires. Les sources sont toutes secondaires et parcellaires; ainsi, c'est seulement l'une d'elle qui révèle le point important que "l'occupant d'OVNI" avait l'aspect d'un homme et portait un uniforme kaki. Il est très vraisemblable que Monsieur Roy ait assisté à l'atterrissage impromptu d'un hélicoptère militaire. Sa description, bien que d'une observation nocturne, n'a d'ailleurs rien de bien fantasmagorique. En dehors de cet essentiel, qu'il me soit permis de noter également: - Le témoin décrit bien un phare au début, en parfait accord avec le phare d'un hélicoptère en vol de nuit, qui pourrait bien faire penser à un phare de véhicule, le témoin l'excluant correctement puisqu'il était en hauteur par rapport au sol au début de l'observation. - Le témoin cité par Garreau et Lavier parle clairement "d'espèces de hublots lumineux"; il n'était pas pertinent de sembler mettre en doute cette description comme étant une interprétation sujette à caution puisqu'un hélicoptère a bien de hublots et ils sont effectivement quelque peu éclairés de l'intérieur en vol de nuit. - Il serait bien utile que je puisse mettre la main sur les coupures de presse évoquées mais non référencées par les premiers ufologues ayant écrit sur le cas. Si la mention de l'uniforme kaki s'y trouvait déjà, cela soulèverait certaines questions sur la qualité de leurs versions. - Aucune source n'a jugé utile de préciser si l'engin était silencieux ou non, ce qui est assez curieux. Ici encore, il serait intéressant de retrouver si les articles de presse de l'époque donnent quelque indication à ce sujet. - Michel Figuet indique que l'hélicoptère était Britannique; cela laisse un peu sur sa faim puisque cela suggère que l'explication par l'hélicoptère est une certitude, avec identification de l'engin. Il est regrettable de n'avoir pas pu plus d'information à ce sujet, il serait intéressant de savoir qui a trouvé cette explication, quand, et comment. - Le duo Barthel et Brucker nous assure avoir parlé au témoin qui aurait été "incohérent" dans son récit, mais aucune précision n'est donnée, et, par ailleurs, ils ne donne pas non plus une explication triviale alors qu'elle est assez évidente. Le fameux duo se présentant comme "rationnel" a été maintes fois discrédité pour avoir prétendu parler à des témoins au cours de "contre-enquêtes" alors qu'en réalité les témoins étaient déjà décédés, ou pour avoir parlé de témoins "introuvables après enquêtes" alors que d'autres les ont trouvés sans difficulté dans l'annuaire téléphonique. Ici, ils parlent "d'incohérence" alors qu'il n'y a aucune logique dans une telle "incohérence" si le témoin a simplement vu un hélicoptère, et il est sans utilité de parler de "récit de l'époque" lorsque visiblement ce récit n'est soit pas disponible soit pas entre les mains du duo. Je n'ai donc que peu de confiance dans leur version."
1.6 Patrick Gross 10 octobre 2019 Additions [aml2], [pis1].
1.7 Patrick Gross 3 mars 2020 Addition [ppe1].
1.8 Patrick Gross 31 août 2021 Additions [gqy1], [rhl1], [tbw1], [mye1].
1.9 Patrick Gross 28 avril 2022 Additions [gqy2], [gep1], [gep2], [mft4], [tps1].
2.0 Patrick Gross 2 juin 2022 Addition [agd1].
2.1 Patrick Gross 22 juin 2022 Addition [jve8].

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Cette page a été mise à jour le 22 juin 2022.