Avec un court résumé, les lieux, les dates et les noms des témoins sont donnés. Ceci pourrait surprendre mes lecteurs, car ces noms ont été biffés par la censure au moment de l'archivage de ces dossiers, bien avant qu'ils puissent être lus par le public du fait de la loi sur la liberté de l'information FOIA.
Voyez donc en fin de page les informations de référence si vous désirez savoir comment j'ai obtenu ces informations. Référez-vous à la page principale sur le Projet Blue book pour comprendre en quoi consistait de projet.
Les cas que j'ai étudiés ou documentés de manière plus détaillée sont accompagnés de liens vers ces informations supplémentaires. Pour maintenir un temps de chargement court de ces pages, j'ai divisé ces cas en une page par année. Vous pouvez passer d'une année à l'autre en cliquant dans le tableau à droite: |
Choisir: | 1947 | 1948 | 1949 | |
1950 | 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | |
1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 | |
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | |
1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 |
Témoins: M. et Mme W.J. Boggus, des conductrices non identifiées et des passagères dans d'autres voitures se sont arrêtés pour observer.
Deux groupes de feux rouges et verts en formations triangulaires étaient stationnaires et se sont alors déplacés.
Témoin: le second Lieutenant de l'US Army C.A. Vigoureux.
Une lumière avec un sillage en forme d'hélice est demeurée immobile comme une étoile environ 20 minutes et alors a filé au loin.
Témoins: Deux membres d'un projet de ballon de General Mills.
Le Laboratoire de Recherches aéronautique, le manager de l'aéroport d'Artesia, et trois pilotes. L'équipage du ballon observait leur ballon de 110 pieds à une altitude de 112.000 pieds quand un objet blanc et rond mat a été repéré. Il semblait plus grand que le ballon, mais n'a fait aucun mouvement. Plus tard, l'équipage du ballon et les autres ont vu deux objets depuis l'aéroport, volant côte à côte, ils ont entouré le ballon et ont volé au loin vers le Nord-Est. La deuxième observation a duré environ 40 secondes.
Note: il y a des confusions de dates dans ce cas, avec quelques fiches de l'U.S. Air Force le datant de 1952, cependant, 1951 semble être l'année correcte.
Témoins: opérateur de radar et pilote et de chasseur de nuit F-82.
Une lumière de couleur ambrée a fait trois ou quatre tours à 360 degrés vers la droite, s'est inversé vers le F-82 et s'est puis élevé hors de la vue.
Témoins: trois hommes dans un camion, plusieurs autres personnes, aucune n'est nommée.
Un objet rouge foncé et en forme de torpille avec un centre plus foncé, a volé en ligne droite et à l'horizontale.
Témoin: le sergent J.B. Sells de l'U.S. Air Force.
Un objet gris et métallique mat, estimé de 120 pieds de longueur et 10 à 12 pieds d'épaisseur a planée, soufflé une fumée et filé au loin après 1 ou 1 minutes et demie. Note: peut avoir été le 25 février.
Témoins: équipage de bombardier B-29 de l'U.S. Air Force, y compris les opérateurs radars et le mitrailleur de queue.
Une grande lueur rouge-jaune a éclaté et est devenue bleu-blanche. Aucune autre information dans les dossiers.
Témoins: le Lieutenant de l'U.S. Air Force B.J. Hastie, Mme Rafferty.
Un cylindre avec des dérives jumelles, 200 peids de long et 90 pieds de large, a tourné vers le Nord et a volé à une vitesse incroyable. Deux minutes.
Témoins: 25 membres d'un club de vol y compris l'ingénieur aérien en chef et ses deux aides.
Un objet en forme de cigare métallique avec un échappement blanc qui a tourné au noir quand il a accéléré à 1.000 miles par heure environ et fait une grande boucle. Sept minutes.
Témoins: Sergent-Chef H.E. Sweeney, 2 appelés du contingent.
Un objet brillant jaune-orange et en forme de soucoupe avec des ailes arquées, a volé directement vers le haut. Vu pendant 30-40 secondes.
Témoins: le Capitaine Cobb, le Caporal Fein, officier en opérations à la base de Hanscom AFB.
Un objet tubulaire de 100 à 200 pieds, 5 fois plus long que large, avec des ailerons à une extrémité, et de couleur grisâtre avec de nombreuses taches noires. A volé à 800 à 1000 miles par heure à une altitude de 1000 à 2000 pieds, laissant une traînée faible. 20 secondes.
Témoins: Hugh Young, de la sécurité de la base de Sandia et son épouse.
Un engin en forme d'aile volante est passé au-dessus de leurs têtes a environ 800 à 1000 pieds d'altitude sans aucun bruit. Taille estimée à 1,5 fois l'envergure d'un bombardier B-36 soit 350 pieds. Des traces ou des bandes sombres sur le dessous, et 6 à 8 paires de lumières douces, brillantes sur le bord de "l'aile". Vitesse estimée à 300 à 400 miles par heure, objet vu pendant environ 30 secondes.
Témoins: Mrs. Tom Tilson, une ou deux autres femmes, toutes apparemment d'excellente réputation.
Un engin en forme de poire de la longueur d'un fuselage de B-29 (100 pieds), aluminium ou argenté avec une ouverture ou une sorte de hublot sur le côté, Il se déplaçait avec sa partie la plus fine vers l'avant à environ 150 pieds d'altitude, puis se mit à voler en cercle et disparut de la vue en quelques secondes.
Témoins: Sergent W.T. Smith, Sergent-Chef L.L. Duel (?).
Six lumières orange en formation irrégulière, ont volées en ligne droite et horizontalement vers la côte dans le brouillard après 3-4 minutes.
Témoins: Sergent Technicien W.B. Maupin, le Caporal J.W. Green.
Trois objets dépistés sur le radar. Deux étaient sur un cours de collision, puis l'un a éludé vers la droite sur une demande, par radio, d'un des opérateurs de radar! Aucun avion n'était connu pour être dans ce secteur. Un troisième objet non identifiée a alors rejoint les deux premiers. Plus de 15 minutes.
Témoin: Howard Cross, du Battelle Memorial Institute, physicien diplômé.
Un ovale lumineux avec une queue coupée a volé en ligne droite et à l'horizontale disparaissant dans la distance après 1 minute.
Témoins: le Sergent M.W. Watson et le soldat Gonzales et un autre sergent, opérateurs de radar.
Un grand écho en forme de saucisse dépisté à 4.800 miles par heure environ.
Témoin: le Communicateur en chef du Comité de l'Aviation Civile (CAA) Roy Messmore à l'aéroport municipal de Hulman.
Un objet argenté rond a volé directement au-dessus des témoins, atteignant l'horizon en 15 secondes.
Note: un incident très semblable s'est produit 3 minutes plus tard près de Paris, dans l'Illinois (15 milles au Nord-Ouest) et a été également énuméré comme "non identifié" pendant plusieurs années, mais a été par la suite reclassifié.
Voir pour l'observation à Terre Haute.
Voir pour l'observation à Paris.
Témoins: les chercheurs de General Mills spécialistes en ballons, y compris l'ingénieur aéronautique J.J. Kaliszewski, l'aérologue C.B. Moore, le pilote Dick Reilly en vol, et Doug Smith au sol.
L'équipage en vol a vu le premier objet, brillamment lumineux avec un dessous foncé et un halo autour de lui. L'objet est arrivé haut et vite, puis s'est élever lentement au ralenti et fait une montée en cercles pendant environ deux minutes, et finalement a filé au loin à l'est. Bientôt ils ont vu encore un autre objet, confirmé par les observateurs au sol en utilisant un théodolite, qui a filé à travers le ciel. Le premier a été vu pendant 5 minutes, le second pendant quelques secondes.
Voir ici pour la première observation.
Témoins: Equipage des lignes aériennes Capitol Airlines du vol 610 en DC-4, l'aiguilleur du ciel senior d'Andrews AFB Tom Selby.
Un objet avec plusieurs lumières a suivi le DC-4 pendant environ 20 minutes et alors reparti en arrière.
Témoins: Pilotes de l'U.S. Air Force et de l'ANG, W.H. Fairbrother et D.E. Stewart en vol dans des P-51 Mustang.
Un objet blanc laiteux en forme comme d'aile volante Northrop (large, légèrement en flèche, sans fuselage ni dérive). Envergure estimée à 8 pieds. A volé tout droit en à l'horizontale pendant 5 secondes.
Témoin: l'astronome amateur Carl Loar.
Une sphère argentée vue par le télescope. Deux points aperçus sur les côtés de l'objet ont semblé éclater et ont été remplacés par un nuage foncé et de nombreux points. 30 minutes d'observation.
Témoin: Le Garde J.H. Collins de la Commission de l'Energie Atomique.
Objet carré de 20 pieds, blanc-gris mais non brillant, qui a volé au-dessus de l'arête des nuages et est revenu par deux fois, pendant 30 à 40 secondes à chaque fois.
"Non identifiés" en dit long ... et ne veut rien dire tout à la fois.
L'aspect probablement le plus controversé de la recherche de l'Armée de l'Air Américaine sur les OVNIS était sa façon de gérer les cas individuellement.
Le moyen par lequel un cas était classé comme "identifié" ou "non identifié" a sans aucun doute été ce qui a jeté le doute et la suspicion sur la validité du projet Blue Book et de ses conclusions.
Pendant de nombreuses années, les adversaires les plus acharnés du projet Blue Book ont insisté sur le fait que les normes par lesquelles des cas ont été prétendument expliqués étaient excessivement non scientifiques. Le but de Blue Book, selon ceux qui le tiennent en basse estime, était de trouver une explication quelconque à chaque cas, indépendamment de la logique ou du bon sens. Les exemples de Blue Book indiquant un disque volant capable de manoeuvres violentes étaient donc "un avion", et l'on mettait sur le compte de "défauts de fonctionnement" un repérage radar embarrassant sans jamais réellement vérifier ce défaut de fonctionnement.
La hâte avec laquelle les fonctionnaires de Blue Book se prononçaient sur des cas sans avoir fait aucune recherche appropriée est visible, bien que non prouvée. Mais si l'Armée de l'Air était si désireuse de marquer les cas comme "identifiés", en dépit du manque de preuves à l'appui, c'est que ces quelques cas qu'il a marqués "non identifiés" ont vraisemblablement résisté à toute tentative d'appliquer une explication conventionnelle. Et ainsi il se peut que ces cas soient vraiment non identifiables dans le vrai sens du terme.
En effet, l'Armée de l'Air définit un cas comme "non identifiables" quand il "contient apparemment toutes les données convenables nécessaires pour suggérer une hypothèse explicative, mais que la description de l'objet ou de son mouvement ne peut pas être corrélée avec aucun objet ou phénomène connu."
Pour répondre à de tels critères, un rapport doit évidemment venir d'une source honorable, et il ne doit avoir aucune ressemblance avec avions, ballons, hélicoptères, engins spatiaux, oiseaux, nuages, étoiles, planètes, météores, comètes, phénomènes électriques, ou à toute autre chose connue pour fréquenter l'air, le ciel, ou l'espace proche.
Malheureusement, l'Armée de l'Air n'a pas suivi scrupuleusement ses propres règles. Certains des cas "non identifiables" peuvent certainement être corrélés avec des objets ou des phénomènes connus. Mais la plupart d'entre eux ne le peuvent pas. D'ailleurs, plusieurs des prétendus cas "identifiés" ne peuvent pas honnêtement être ainsi qualifiés. Mais nous sommes principalement concernés ici par les seuls cas que le projet Blue Book admet ouvertement ne pas avoir pu expliquer.
La quantité de détail dans ces cas varie énormément. Quelques cas - fréquemment ceux qui ont reçu suffisamment de publicité sur le moment - contiennent des informations considérables, alors que d'autres sont vagues et sérieusement inachevés. Le projet Blue Book a généralement accusé les témoins de ce manque de précision, mais il aurait dû reconnaître sa propre part de responsabilité. Dans des milliers de cas, il n'y a aucun questionnaire rempli dans les fichiers du projet, ni même la moindre indication qu'un questionnaire ait même été envoyé au témoin. Et dans la plupart des exemples où un questionnaire a été complété, il n'y a eu aucune suite pour obtenir des réponses plus complètes aux questions que les témoins n'ont pas traitées correctement. Pendant une grande partie de la durée du projet, et de ses prédécesseurs, il n'y avait aucune enquête satisfaisante du tout. Et on a tellement mal organisé ceux utilisés pendant une période très longue que les témoins ne devraient pas être blâmés pour des réponses inachevées.
Cependant, en dépit de tous ces accidents de parcours, beaucoup de rapports sont suffisamment complets pour que nous ayons un récit clair d'une expérience embarrassante. Avec ces données maintenant disponibles, n'importe qui peut étudier ces rapports "non identifiés" et se forger une opinion.
Les résumés de cas ci-dessus sont essentiellement le résultat du travail de Don Berliner, qui a compilé une liste des "non identifiés" du projet Bluebook. En janvier 1974, il a visité les archives de l'Armée de l'Air des Etats-Unis alors à Maxwell AFB, Montgomery, Alabama, pour passer en revue les dossiers du projet Blue Book, comme la première étape vers l'écriture d'un livre sur le sujet.
En une semaine de travail, il a lu tous les cas "non expliqués" dans les dossiers originaux et a pris ces notes, y compris les noms et toute autre information d'identification qui étaient donnés. La coopération du personnel des archives fut excellente, et aucune restriction n'a été mise en travers de son travail.
Quelques mois plus tard, les dossiers ont été retirés de la vue du public afin d'être préparés pour le transfert aux archives nationales à Washington. Ce processus a impliqué de tirer une copie Xerox de presque 30 classeurs de matériel, dans lesquels les noms et autres identifications de tous les témoins ont été biffés, le tout a été microfilmé. Les microfilms ont été à la disposition du public aux archives nationales depuis 1976. Les dossiers originaux restent sous clef aux archives.
A presque chaque page des dossiers de plus de 12.000 cas, il y a de grandes marques noires là où une information pourrait être employée pour contre-vérifier le travail controversé du projet Blue Book. Tout avait été censuré.
Ceci inclut les noms des témoins de cas auquel il a été donné beaucoup de publicité, et même des noms figurant dans les gros titres des journaux!
Il était parfaitement légal pour Don Berliner de copier les noms des témoins quand il a visité les archives de l'Armée de l'Air, ces noms peuvent être trouvés dans ce rapport de 585 (moins 13 manquant) cas non expliqués. Et depuis, le Privacy Act, qui a été le motif de la censure de ces noms par l'USAF à l'époque, ne s'applique plus aux journalistes ou à n'importe qui d'autre en dehors du gouvernement, ils peuvent donc être employés à la satisfaction du lecteur.
Puisque le livre qu'il a projeté écrire n'a jamais progressé au-delà de l'étape de manuscrit, il a considéré qu'il n'y a aucune raison de garder cette information pour lui plus longtemps, pensant que peut-être il encouragera d'autres à réexaminer des cas et à en faire connaître les résultats.
C'est pourquoi j'ai publié ici tous les résumés de près de 600 cas, et publié leur traduction française pour les chercheurs en ufologie de langue française.
Au fur et à mesure de mes recherches documentaires sur certain des cas, j'y ajoute les liens vers les pages de mon site qui sont en rapport avec ces cas.