Avec un court résumé, les lieux, les dates et les noms des témoins sont donnés. Ceci pourrait surprendre mes lecteurs, car ces noms ont été biffés par la censure au moment de l'archivage de ces dossiers, bien avant qu'ils puissent être lus par le public du fait de la loi sur la liberté de l'information FOIA.
Voyez donc en fin de page les informations de référence si vous désirez savoir comment j'ai obtenu ces informations. Référez-vous à la page principale sur le Projet Blue book pour comprendre en quoi consistait de projet.
Les cas que j'ai étudiés ou documentés de manière plus détaillée sont accompagnés de liens vers ces informations supplémentaires. Pour maintenir un temps de chargement court de ces pages, j'ai divisé ces cas en une page par année. Vous pouvez passer d'une année à l'autre en cliquant dans le tableau à droite: |
Choisir: | 1947 | 1948 | 1949 | |
1950 | 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | |
1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 | |
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | |
1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 |
Témoin: M. T.F. Mains.
Un objet en forme de champignon ou de bulbe, 75 à 80 pieds de haut et 25 pieds de diamètre en haut et 10 pieds de diamètre en bas, gris métallique avec une lueur rouge-orange du côté proche et une lueur bleue du côté lointain. L'objet a fait un bruit d'aspiration. Le système électrique de la voiture du témoin a été affecté alors que l'objet s'écartait à une altitude de 4 pieds. L'observation a duré 25 secondes.
Témoin: W.V. Harrison.
Trois lumières sont monté de la terre, plusieurs secondes à part. Le lendemain, une tache huileuse a été trouvée à l'emplacement.
Témoin: J.H. Martin, fabricant d'instrument pour le Bureau des Standards des Etats-Unis.
Six lumières ont volé au-dessus lentement pendant 3 minutes.
Témoins: l'A/2c Corum de l'U.S. Air Force, un observateur de la météo, la confirmation par l'étudiant universitaire R. Pittman non clairement établie dans les données disponibles.
Un objet ovale noir de 40 pieds, avec quatre lumières le long de sa partie inférieure, a volé dans et hors des nuages pendant 15 secondes.
Témoin: M.E. Marscall.
Une lumière, ressemblant à un satellite, se sépare en deux parties, dont l'une avait la couleur du cuivre, puis deux autres objeta approchent. Un objet a pu avoir dégringolé. L'observation a duré une minute.
Témoin: Mme E.R. Hayner.
Une lumière clignotante, semblable à un satellite, a été vue pendant moins d'une minute. Aucune autre donnée ne se trouve dans les dossiers.
Témoin: astronome d'amateur M.D. Harris, 16 ans.
Une étoile bleue lumineuse a traversé 90 degrés de ciel en 10-15 secondes.
Témoin: J.A. Carter, 19 ans.
Une lumière a volé rapidement, en ligne droite et à l'horizontale pendant 12 secondes. Aucune autre donnée dans les dossiers.
Il s'agit effectivement de l'observation du futur Président Jimmy Carter. Ayant été déclassifié depuis, le rapport "manquant dans les dossiers" est publié dans mon site.
Témoins: deux enfants anonymes de 14 ans.
Une lumière s'est déplacée autour du ciel pendant 16 à 17 secondes. Aucune autre donnée dans les dossiers.
Témoins: Mme William Butcher, son fils Harold, 17 ans, et des enfants.
Un grand objet elliptique, avec de la vapeur rougeâtre au-dessous, est venu près du sol, a ensuite filé directement vers le haut dans les nuages quelques secondes plus tard. La radio s'est noyée dans les bruits de décharges statiques, un moteur de tracteur s'est arrêté. Quand l'objet était au sol, un bruit de bip-bip régulier a pu être entendu. Ensuite, une odeur étrange a été notée, et le jour suivant, un liquide violacé, et des marques de deux pouces sur deux, ainsi que des contours d'herbe légèrement brûlés ont été trouvés sur le site. Un taureau a beuglé et a essayé de briser ses liens.
Témoins: M.A. Lilly, N. Smith, T. Nastoff.
Une sphère blanche, de 5 à 8 pieds de diamètre et suivie par une lumière de deux ou trois pieds, a heurté la route à 100 pieds devant la voiture des témoins, puis a rebondie et a volée au loin. L'observation a duré 3 à 4 secondes.
Témoins: le Patrouileur Eugene Bertrand d'Exeter, David Hunt et Norman Muscarello.
Un grand objet foncé, elliptique, avec une rangée de lumières rouges autour de lui s'est déplacée lentement et sans ordre autour des maisons et des arbres, alors que les lumières clignotaient avec régularité. Les animaux des fermes étaient très agités. L'observation a durée environ 1 heure.
Témoins: Billy McCoy, l'adjoint du shérif du comté de Brazoria et l'adjoint Robert Goode.
Un objet triangulaire, 150 à 200 pieds de long, 40 à 50 pieds de hauteur, gris moyen et foncé, avec une longue lumière pourpre pulsante du côté droit et une longue lumière bleue du côté gauche. Est arrivé depuis le lointain à 150 pieds de la route et à 100 pieds de haut dans le ciel. La lumière pourpre a illuminée la terre sous l'objet et l'intérieur de la voiture de police. Le chauffeur a ressenti un échauffement sur son bras gauche. L'observation initiale a durée 5 à 10 minutes. Une deuxième observation a eu lieu plus tard dans la nuit.
Témoin: Bett Diamon.
Cinq lumières orange dans une rangée ont volé rapidement et ont fait un virage brusque pendant une observation d'une minute.
Témoins: Le Dr George Walton, chimiste, et son épouse.
Deux objets blancs ronds ont volé côte à côte, à une altitude à 30 à 50 pieds, suivant la voiture du témoin pendant 6 minutes.
Témoin: Tucker.
Cas manquant dans le fichier officiel.
"Non identifiés" en dit long ... et ne veut rien dire tout à la fois.
L'aspect probablement le plus controversé de la recherche de l'Armée de l'Air Américaine sur les OVNIS était sa façon de gérer les cas individuellement.
Le moyen par lequel un cas était classé comme "identifié" ou "non identifié" a sans aucun doute été ce qui a jeté le doute et la suspicion sur la validité du projet Blue Book et de ses conclusions.
Pendant de nombreuses années, les adversaires les plus acharnés du projet Blue Book ont insisté sur le fait que les normes par lesquelles des cas ont été prétendument expliqués étaient excessivement non scientifiques. Le but de Blue Book, selon ceux qui le tiennent en basse estime, était de trouver une explication quelconque à chaque cas, indépendamment de la logique ou du bon sens. Les exemples de Blue Book indiquant un disque volant capable de manoeuvres violentes étaient donc "un avion", et l'on mettait sur le compte de "défauts de fonctionnement" un repérage radar embarrassant sans jamais réellement vérifier ce défaut de fonctionnement.
La hâte avec laquelle les fonctionnaires de Blue Book se prononçaient sur des cas sans avoir fait aucune recherche appropriée est visible, bien que non prouvée. Mais si l'Armée de l'Air était si désireuse de marquer les cas comme "identifiés", en dépit du manque de preuves à l'appui, c'est que ces quelques cas qu'il a marqués "non identifiés" ont vraisemblablement résisté à toute tentative d'appliquer une explication conventionnelle. Et ainsi il se peut que ces cas soient vraiment non identifiables dans le vrai sens du terme.
En effet, l'Armée de l'Air définit un cas comme "non identifiables" quand il "contient apparemment toutes les données convenables nécessaires pour suggérer une hypothèse explicative, mais que la description de l'objet ou de son mouvement ne peut pas être corrélée avec aucun objet ou phénomène connu."
Pour répondre à de tels critères, un rapport doit évidemment venir d'une source honorable, et il ne doit avoir aucune ressemblance avec avions, ballons, hélicoptères, engins spatiaux, oiseaux, nuages, étoiles, planètes, météores, comètes, phénomènes électriques, ou à toute autre chose connue pour fréquenter l'air, le ciel, ou l'espace proche.
Malheureusement, l'Armée de l'Air n'a pas suivi scrupuleusement ses propres règles. Certains des cas "non identifiables" peuvent certainement être corrélés avec des objets ou des phénomènes connus. Mais la plupart d'entre eux ne le peuvent pas. D'ailleurs, plusieurs des prétendus cas "identifiés" ne peuvent pas honnêtement être ainsi qualifiés. Mais nous sommes principalement concernés ici par les seuls cas que le projet Blue Book admet ouvertement ne pas avoir pu expliquer.
La quantité de détail dans ces cas varie énormément. Quelques cas - fréquemment ceux qui ont reçu suffisamment de publicité sur le moment - contiennent des informations considérables, alors que d'autres sont vagues et sérieusement inachevés. Le projet Blue Book a généralement accusé les témoins de ce manque de précision, mais il aurait dû reconnaître sa propre part de responsabilité. Dans des milliers de cas, il n'y a aucun questionnaire rempli dans les fichiers du projet, ni même la moindre indication qu'un questionnaire ait même été envoyé au témoin. Et dans la plupart des exemples où un questionnaire a été complété, il n'y a eu aucune suite pour obtenir des réponses plus complètes aux questions que les témoins n'ont pas traitées correctement. Pendant une grande partie de la durée du projet, et de ses prédécesseurs, il n'y avait aucune enquête satisfaisante du tout. Et on a tellement mal organisé ceux utilisés pendant une période très longue que les témoins ne devraient pas être blâmés pour des réponses inachevées.
Cependant, en dépit de tous ces accidents de parcours, beaucoup de rapports sont suffisamment complets pour que nous ayons un récit clair d'une expérience embarrassante. Avec ces données maintenant disponibles, n'importe qui peut étudier ces rapports "non identifiés" et se forger une opinion.
Les résumés de cas ci-dessus sont essentiellement le résultat du travail de Don Berliner, qui a compilé une liste des "non identifiés" du projet Bluebook. En janvier 1974, il a visité les archives de l'Armée de l'Air des États-Unis alors à Maxwell AFB, Montgomery, Alabama, pour passer en revue les dossiers du projet Blue Book, comme la première étape vers l'écriture d'un livre sur le sujet.
En une semaine de travail, il a lu tous les cas "non expliqués" dans les dossiers originaux et a pris ces notes, y compris les noms et toute autre information d'identification qui étaient donnés. La coopération du personnel des archives fut excellente, et aucune restriction n'a été mise en travers de son travail.
Quelques mois plus tard, les dossiers ont été retirés de la vue du public afin d'être préparés pour le transfert aux archives nationales à Washington. Ce processus a impliqué de tirer une copie Xerox de presque 30 classeurs de matériel, dans lesquels les noms et autres identifications de tous les témoins ont été biffés, le tout a été microfilmé. Les microfilms ont été à la disposition du public aux archives nationales depuis 1976. Les dossiers originaux restent sous clef aux archives.
A presque chaque page des dossiers de plus de 12.000 cas, il y a de grandes marques noires là où une information pourrait être employée pour contre-vérifier le travail controversé du projet Blue Book. Tout avait été censuré.
Ceci inclut les noms des témoins de cas auquel il a été donné beaucoup de publicité, et même des noms figurant dans les gros titres des journaux!
Il était parfaitement légal pour Don Berliner de copier les noms des témoins quand il a visité les archives de l'Armée de l'Air, ces noms peuvent être trouvés dans ce rapport de 585 (moins 13 manquant) cas non expliqués. Et depuis, le Privacy Act, qui a été le motif de la censure de ces noms par l'USAF à l'époque, ne s'applique plus aux journalistes ou à n'importe qui d'autre en dehors du gouvernement, ils peuvent donc être employés à la satisfaction du lecteur.
Puisque le livre qu'il a projeté écrire n'a jamais progressé au-delà de l'étape de manuscrit, il a considéré qu'il n'y a aucune raison de garder cette information pour lui plus longtemps, pensant que peut-être il encouragera d'autres à réexaminer des cas et à en faire connaître les résultats.
C'est pourquoi j'ai publié ici tous les résumés de près de 600 cas, et publié leur traduction française pour les chercheurs en ufologie de langue française.
Au fur et à mesure de mes recherches documentaires sur certain des cas, j'y ajoute les liens vers les pages de mon site qui sont en rapport avec ces cas.