Avec un court résumé, les lieux, les dates et les noms des témoins sont donnés. Ceci pourrait surprendre mes lecteurs, car ces noms ont été biffés par la censure au moment de l'archivage de ces dossiers, bien avant qu'ils puissent être lus par le public du fait de la loi sur la liberté de l'information FOIA.
Voyez donc en fin de page les informations de référence si vous désirez savoir comment j'ai obtenu ces informations. Référez-vous à la page principale sur le Projet Blue book pour comprendre en quoi consistait de projet.
Les cas que j'ai étudiés ou documentés de manière plus détaillée sont accompagnés de liens vers ces informations supplémentaires. Pour maintenir un temps de chargement court de ces pages, j'ai divisé ces cas en une page par année. Vous pouvez passer d'une année à l'autre en cliquant dans le tableau à droite: |
Choisir: | 1947 | 1948 | 1949 | |
1950 | 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | |
1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 | |
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | |
1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 |
Témoin: C.S. Chapman, 15 ans.
Une lumière blanche, clignotante a plané et filé en tout sens pendant 4 minutes.
Témoin: Myra Jackson.
Quatre roues roses ont tourné ou ont roulé sur elles-mêmes très rapidement d'Est en Ouest en succession, chacun prenant environ 1 seconde.
Témoin: 3ème Compagnon R.C. Chamberlin, de S/Thetis. Un disque lumineux a voyagé à 1,5 fois la vitesse d'un satellite pendant 3 à 4 minutes.
Témoin: Grace Dutcher.
Huit à dix lumières se sont déplacées au hasard, puis en une formation ovale, puis encore séparément, pendant une observation de une minute.
Témoin: R.B. Stiles ll, utilisant un théodolite. Une lumière de la taille d'une tête d'allumette à bout de bras, clignotant et en mouvement dans le ciel pendant une heure et demie.
Témoin: R.M. Boersma.
Une lumière s'est déplacée autour du ciel pendant 20 secondes.
Témoin: A.F. Schelling.
Un aérolithe est devenu un objet foncé après 4 minutes, et puis une plus grande lueur, une minute plus tard, et a finalement explosé. Note: le même témoin a fait d'autres observations. non décrites, le 14 août.
Témoin: E.A. Grant, vétéran de 37 ans dans la formation des surveillants des feux de forêt pour le service des forêts des Etats-Unis.
Un objet rond a intercepté un long objet et s'est attaché à ce dernier ou a disparu. L'observation a duré 10 minutes.
Témoin: Mme F.E. Roush.
Deux objets dorés très lumineux deux objecte - l'un en forme de banane et l'autre en forme d'épi de blé, l'un resté stationnaire, l'autre s'étant déplacé de l'Ouest au Nord pendant 10 minutes.
Témoin: R.E. Carpenter, 15 ans.
Une lumière oblongue intense avec des extrémités coniques et entourée par une brume aqueuse, a flashé et clignoté en étant stationnaire pendant 15 secondes.
Témoins: plusieurs étudiants anonymes, y compris un nommé Gordon.
Un objet formé comme un cercle en dessous et comme un ballon de rugby de profil a plané bas au-dessus des observateurs, faisant un bruit profond, palpitant, extrêmement irritant, pendant 6 minutes.
Témoins: A. McLean (12 ans) et G. McLean (8 ans).
Une lumière s'est déplacée pendant une durée non spécifiée. Aucun autre détail dans les dossiers.
Note: le Commandant en chef H. Quintanilla du Projet Blue Book a écrit aux deux jeunes, dans une lettre, que c'était "un des plus complets" de tous les cas inexpliqués de cette année là.
Témoin: W.W. Dolan, professeur de mathématiques et d'astronomie, et doyen de la faculté de l'Université de Linfield. Une lumière semblable à une étoile a plané, ralenti, s'est obscurcie et a clignoté en une minute.
Témoin: personnes non spécifiées à bord d'un avion militaire.
Une lumière blanche a clignoté 2 ou 3 fois par seconde pendant qu'elle se déplaçait très rapidement à travers le ciel pendant 15 secondes.
"Non identifiés" en dit long ... et ne veut rien dire tout à la fois.
L'aspect probablement le plus controversé de la recherche de l'Armée de l'Air Américaine sur les OVNIS était sa façon de gérer les cas individuellement.
Le moyen par lequel un cas était classé comme "identifié" ou "non identifié" a sans aucun doute été ce qui a jeté le doute et la suspicion sur la validité du projet Blue Book et de ses conclusions.
Pendant de nombreuses années, les adversaires les plus acharnés du projet Blue Book ont insisté sur le fait que les normes par lesquelles des cas ont été prétendument expliqués étaient excessivement non scientifiques. Le but de Blue Book, selon ceux qui le tiennent en basse estime, était de trouver une explication quelconque à chaque cas, indépendamment de la logique ou du bon sens. Les exemples de Blue Book indiquant un disque volant capable de manoeuvres violentes étaient donc "un avion", et l'on mettait sur le compte de "défauts de fonctionnement" un repérage radar embarrassant sans jamais réellement vérifier ce défaut de fonctionnement.
La hâte avec laquelle les fonctionnaires de Blue Book se prononçaient sur des cas sans avoir fait aucune recherche appropriée est visible, bien que non prouvée. Mais si l'Armée de l'Air était si désireuse de marquer les cas comme "identifiés", en dépit du manque de preuves à l'appui, c'est que ces quelques cas qu'il a marqués "non identifiés" ont vraisemblablement résisté à toute tentative d'appliquer une explication conventionnelle. Et ainsi il se peut que ces cas soient vraiment non identifiables dans le vrai sens du terme.
En effet, l'Armée de l'Air définit un cas comme "non identifiables" quand il "contient apparemment toutes les données convenables nécessaires pour suggérer une hypothèse explicative, mais que la description de l'objet ou de son mouvement ne peut pas être corrélée avec aucun objet ou phénomène connu."
Pour répondre à de tels critères, un rapport doit évidemment venir d'une source honorable, et il ne doit avoir aucune ressemblance avec avions, ballons, hélicoptères, engins spatiaux, oiseaux, nuages, étoiles, planètes, météores, comètes, phénomènes électriques, ou à toute autre chose connue pour fréquenter l'air, le ciel, ou l'espace proche.
Malheureusement, l'Armée de l'Air n'a pas suivi scrupuleusement ses propres règles. Certains des cas "non identifiables" peuvent certainement être corrélés avec des objets ou des phénomènes connus. Mais la plupart d'entre eux ne le peuvent pas. D'ailleurs, plusieurs des prétendus cas "identifiés" ne peuvent pas honnêtement être ainsi qualifiés. Mais nous sommes principalement concernés ici par les seuls cas que le projet Blue Book admet ouvertement ne pas avoir pu expliquer.
La quantité de détail dans ces cas varie énormément. Quelques cas - fréquemment ceux qui ont reçu suffisamment de publicité sur le moment - contiennent des informations considérables, alors que d'autres sont vagues et sérieusement inachevés. Le projet Blue Book a généralement accusé les témoins de ce manque de précision, mais il aurait dû reconnaître sa propre part de responsabilité. Dans des milliers de cas, il n'y a aucun questionnaire rempli dans les fichiers du projet, ni même la moindre indication qu'un questionnaire ait même été envoyé au témoin. Et dans la plupart des exemples où un questionnaire a été complété, il n'y a eu aucune suite pour obtenir des réponses plus complètes aux questions que les témoins n'ont pas traitées correctement. Pendant une grande partie de la durée du projet, et de ses prédécesseurs, il n'y avait aucune enquête satisfaisante du tout. Et on a tellement mal organisé ceux utilisés pendant une période très longue que les témoins ne devraient pas être blâmés pour des réponses inachevées.
Cependant, en dépit de tous ces accidents de parcours, beaucoup de rapports sont suffisamment complets pour que nous ayons un récit clair d'une expérience embarrassante. Avec ces données maintenant disponibles, n'importe qui peut étudier ces rapports "non identifiés" et se forger une opinion.
Les résumés de cas ci-dessus sont essentiellement le résultat du travail de Don Berliner, qui a compilé une liste des "non identifiés" du projet Bluebook. En janvier 1974, il a visité les archives de l'Armée de l'Air des États-Unis alors à Maxwell AFB, Montgomery, Alabama, pour passer en revue les dossiers du projet Blue Book, comme la première étape vers l'écriture d'un livre sur le sujet.
En une semaine de travail, il a lu tous les cas "non expliqués" dans les dossiers originaux et a pris ces notes, y compris les noms et toute autre information d'identification qui étaient donnés. La coopération du personnel des archives fut excellente, et aucune restriction n'a été mise en travers de son travail.
Quelques mois plus tard, les dossiers ont été retirés de la vue du public afin d'être préparés pour le transfert aux archives nationales à Washington. Ce processus a impliqué de tirer une copie Xerox de presque 30 classeurs de matériel, dans lesquels les noms et autres identifications de tous les témoins ont été biffés, le tout a été microfilmé. Les microfilms ont été à la disposition du public aux archives nationales depuis 1976. Les dossiers originaux restent sous clef aux archives.
A presque chaque page des dossiers de plus de 12.000 cas, il y a de grandes marques noires là où une information pourrait être employée pour contre-vérifier le travail controversé du projet Blue Book. Tout avait été censuré.
Ceci inclut les noms des témoins de cas auquel il a été donné beaucoup de publicité, et même des noms figurant dans les gros titres des journaux!
Il était parfaitement légal pour Don Berliner de copier les noms des témoins quand il a visité les archives de l'Armée de l'Air, ces noms peuvent être trouvés dans ce rapport de 585 (moins 13 manquant) cas non expliqués. Et depuis, le Privacy Act, qui a été le motif de la censure de ces noms par l'USAF à l'époque, ne s'applique plus aux journalistes ou à n'importe qui d'autre en dehors du gouvernement, ils peuvent donc être employés à la satisfaction du lecteur.
Puisque le livre qu'il a projeté écrire n'a jamais progressé au-delà de l'étape de manuscrit, il a considéré qu'il n'y a aucune raison de garder cette information pour lui plus longtemps, pensant que peut-être il encouragera d'autres à réexaminer des cas et à en faire connaître les résultats.
C'est pourquoi j'ai publié ici tous les résumés de près de 600 cas, et publié leur traduction française pour les chercheurs en ufologie de langue française.
Au fur et à mesure de mes recherches documentaires sur certain des cas, j'y ajoute les liens vers les pages de mon site qui sont en rapport avec ces cas.