La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 18-oct-54-Hesdin.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Dans le journal régional Le Courrier Picard, en page 3 de l'édition d'Amiens du 20 octobre 1954, on rapportait entre autres observations, qu'à Hesdin, dans le Pas-de-Calais, le lundi 18 octobre 1954, à 20:45, Mr. Jean Gambier, agent de police assermenté, se trouvait rue Farré, se rendant au cinéma Familla, lorsque son attention a été attirée par un embrasement du ciel, en direction nord, au-dessus de la forêt.
Le journal parle alors d'un "engin", qui avait une forme allongée et qui semblait descendre du ciel d'après les dires des témoins, dont la partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant, et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et de traînées lumineuses."
Le journal précisait que le phénomène avait duré une vingtaine de secondes, que tout le ciel était illuminé, et que "l'engin" a repris ensuite "à la verticale de la hauteur et disparut à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée semblable, selon le policier, à une "fusée de feu d'artifice montant à la verticale."
Le journal conclut que "pour l'instant, comme tous les autres du même genre", ce phénomène est "inexplicable tout au moins pour nous."
Dans le journal Paris-Presse du 22 octobre 1954, on rapportait que M. Jean Gambier, agent de police assermenté à Hesdin dans le Pas-de-Calais, en se rendant à son service, avait vu au-dessus de la forêt un engin de forme allongée dont la partie supérieure était rouge vif, le centre d'un blanc éclatant et dont la partie inférieure laissait derrière elle une traînée d'étoiles. Le journal ajoute que "L'appareil prit rapidement la verticale et disparut à une allure vertigineuse."
Aimé Michel indiquait dans son livre de 1958 sur la vague de 1954 en France, que le 18 octobre 1954, à Hesdin dans le nord de la France, un météore très classique est vu, confirmé parce qu'on le voit à la même heure à Béthune, Douai, Pommier, Audruicq, et Huby-Saint-Leu.
Dans les années 2000, Luc Chastan donnait les informations suivantes:
C'était à 20:45, et un agent de police "a son regard attiré par un embrasement du ciel au-dessus de la forêt vers le nord. Il observe alors une forme allongée descendant. La partie supérieure était rouge vif, le centre blanc et la partie inférieure laissait une pluie d'étincelle et des trainées lumineuses. L'objet reprit ensuite de la hauteur à la verticale et disparu à une vitesse vertigineuse en laissant une trainée."
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
Les soucoupes volantes sont toujours à l'ordre du jour. Elles continuent à passionner l'opinion publique à à faire l'objet de toutes les conversations.
Chaque jour, de nouveau engins mystérieux sont aperçus. C'est ainsi qu'avant-hier, vers 18 h. 30, une habitante d'Hornoy, qui veut garder l'anonymat, travaillant dans les champs sur la route de Thieulloy, a aperçu dans le ciel un engin très brillant dont l'extérieur semblait comporter des facettes qui lui donnaient l'air d'un miroir à alouettes. L'engin évoluait très haut et à très grande allure dans la direction est-ouest.
La dame qui a vu la soucoupe était jusque-là incrédule: elle a conservé de cette vision une émotion qui se manifestait encore lorsque, hier après-midi, elle avertit M. Godard, notre dévoué correspondant d'Hornoy.
Lundi, vers 21 heures, M. Biencourt, instituteur à l'école des garçons du faubourg Saint-Pierre, à Amiens, qui habite près de la Citadelle, regagnait son domicile lorsque, dans le ciel, il aperçut un globe de feu descendant verticalement et à très grande allure. Cela dura quelques secondes, puis diverses couleurs apparurent aux yeux de M. Biencourt pour s'éteindre soudainement.
D'autre part, le jeune apprenti typographe de notre journal, Henri Duchêne, qui aura 15 ans le mois prochain, a déclaré hier seulement que samedi, vers 19 h.. alors qu'il regagnait Dury à bicyclette, il a aperçu dans les champs, entre la ferme Saint-Dominique et le cimetière de Dury, un objet volumineux posé sur le sol à quelques 50 mètres de la route.
L'engin avait la forme d'un oeuf allongé et pouvait avoir une dizaine de mètres de diamètre et trois mètres de haut. A l'arrière se trouvait une sorte de queue par laquelle s'échappait de la fumée bleue.
L'engin ne faisait aucun bruit.
Après avoir fait sa découverte, le jeune homme n'eut qu'une hâte: s'éloigner au plus vite, ce qu'il fit de toute la vitesse de sa machine...
***
Par ailleurs, on nous signale qu'à Hesdin, dans le Pas-de-Calais, c'est-à-dire près de la région de Crécy, où furent déjà aperçues des "soucoupes", lundi 18, à 20 h. 45, M. Jean Gambier, agent de police assermenté, se trouvait rue Farré, se rendant au cinéma Familla, lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel, en direction nord, au-dessus de la forêt. L'engin, qui avait une forme allongée, semblait, d'après les dires des témoins, descendre du ciel. Sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant, et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et de traînées lumineuses.
Le phénomène dura une vingtaine de secondes. Tout le ciel était illuminé. L'engin reprit ensuite à la verticale de la hauteur et disparut à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée semblable, nous dit le témoin, à une fsée de feu d'artifice montant à la verticale.
Plusieurs habitants de Huby-St-Leu ont également été témoins de ce phénomène, et si cette information ne nous avait pas été signalée par un fonctionnaire assermenté, nous aurions hésité à l'insérer. Mais le fait est là et pour l'instant, comme tous les autres du même genre, il est inexplicable tout au moins pour nous.
[Ref. ner1:] JOURNAL "NORD-ECLAIR":
A Hesdin, M. Jean Gambier, agent de police assermenté, se rendait à son service, quand il eut son attention attirée par un embrasement du ciel au-dessus de la forêt. L'engin qui avait une forme allongée, semblait descendre de la voûte étoilée.
Sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et une traînée lumineuse.
L'engin a repris ensuite, à la verticale, de la hauteur et disparut à une vitesse vertigineuse laissant derrière lui une traînée semblable, affirme le témoin, à une gigantesque fusée de feux d'artifice.
Ce phénomène a d'ailleurs été vu au même moment par une centaine de personnes d'Auby-Saint-Leu [sic].
A AIRE-SUR-LA-LYS
Près d'Aire-sur-la-Lys, un ouvrier des aciéries d'Isbergues a vu un engin lumineux de forme ronde, descendre lentement.
Quand il toucha le sol, a poursuivi le témoin, à près de trois kilomètres de moi, un éclair illumina le ciel.
De nombreux habitants ont confirmé avoir vu non le bolide, mais le ciel illuminé. Quant à l'engin qui serait tombé, on n'en trouva nulle trace.
(A suivre)
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
Le plus troublant dans le mystère des soucoupes volantes, c'est qu'elles se manifestent aux yeux de gens qu'une instruction primaire supérieure et la gravité de leurs fonctions protègent des superstitions vulgaires et des rêveries de bonnes femmes.
Comment mettre en doute la parole de M. Jean Gambier, agent de police assermenté à Hesdin (Pas-de-Calais) et de Mme Michèle Vitkosusky, clerc de notaire en Normandie! M. Jean Gambier se rendant à son service a vu, au-dessus de la forêt un engin de forme allongée dont la partie supérieure était rouge vif. Le centre d'un blanc éclatant et dont la partie inférieure laissait derrière elle une traînée d'étoiles. L'appareil prit rapidement la verticale et disparut à une allure vertigineuse.
D'autres observateurs ont vu la soucoupe de Mme la clerc de notaire. C'était près de Saint-Valery-en-Caux. Plusieurs engin, non identifiés - des soucoupes, parbleu ! - ont évolué pendant deux heures. L'un d'eux, violemment éclairé, s'est posé dans un champ. Deux autres, aperçus non loin de la falaise de Mers-les-Bains, semblaient correspondre avec le premier groupe. Hélas quand les gendarmes survinrent, pour verbaliser, bernique! Les soucoupes avaient disparu: elles ne devaient pas être en règle.
Le chauffeur du car Lormes-Nevers et ses passagers, ont également vu une soucoupe. M. Lucien Fiesch, d'Issenheim en Alsace, également, qui saisi de crainte court encore. Et aussi M. Pierre Ackermann, de Guebwiller. Et encore Mlle Fleck, de Soulzmatt (Bas-Rhin). Sans oublier les pyrénéens de Vic-Bigorre, le facteur de la gare de Saint-Pierre-la-Cour, MM. Roumy, Houard et Fressard, à Cheverron [sic]; et les élèves de l'institut Saint-Cyr, à Clevers.
Le cas le plus extraordinaire a été noté par un automobiliste algérien, M. Gaston Blanquère qui, près du village de Jean-Mermoz aperçut une soucoupe en forme de 4 CV Renault. Elle se composait d'une coupole supérieure d'où sortait une lueur jaune, laissait échapper une gerbe lumineuse bleuâtre à sa partie inférieure et balayait enfin la plaine de phares très puissants.
Impossible de confondre cette soucoupe-là avec l'humble citrouille vidée et éclairée par une bougie que les villageois de Momy (Basses-Pyrénées) ont pourchassée hier, armés de fourches, de pioches et de fusils.
[Ref. jdm1:] JOURNAL "JOURNAL DE MONTREUIL":
Lundi 18 Octobre, à 20 h. 45, M. Jean Gambier, agent de police (assermenté) à Hesdin, se trouvait rue Farré, lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel, direction nord, au-dessus de la forêt d'Hesdin. L'engin lumineux, qui avait une forme allongée semblait - d'après les témoins venus se joindre à M. Gambier - descendre du ciel; sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et de traînées lumineuses. Le phénomène dura une demi minute environ et tout le ciel était illuminé. L'engin reprit ensuite de la hauteur, à la verticale, et disparut à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu semblable, nous a dit M. Gambier, à une fusée de feu d'artifice...?
Plusieurs habitants d'Huby-St-Leu ont également été témoins de ce phénomène, et, s cette informations ne nous avait pas été communiquée par un fonctionnaire assermenté, nous aurions hésité à l'insérer.
Mais le fait est là... tout comme les autres faits du même genre... inexplicables... tout au moins pour nous.
Mais n'anticipons pas.
R. B.
***
Nous apprenons que ce phénomène lumineux fut aperçu à Etaples, exactement à la même heure et par plusieurs personnes.
[Ref. pat1:] JOURNAL "LE PAYS D'AUGE - TRIBUNE":
A Audruicq (P.-de-C.), MM. Maurice Ramette et Léon Gégnier ont aperçu, haut dans le ciel, un objet de forme ronde et de couleur blanche qui se dirigeait vers eux. Brusquement, l'engin obliqua et disparut à une vitesse vertigineuse.
A Hesdin (P.-de-C.)., M. Jean Gambier, agent de police, se rendait à son service lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel. Au-dessus de la forêt, un engin de couleur rouge semblait descendre de la voûte étoilée. La partie inférieure de l'appareil laissait derrière elle une trainée lumineuse.
De nombreux habitants d'Huby-Saint-Leu, village proche d'Hesdin, ont été également témoins de ce phénomène.
Un habitant du vil1age de Prades (Pyrénées-Orientales), à qui deux motocyclistes voulaient demander un renseignement, s'est enfui, l'autre jour, en criant: "Les Martiens arrivent". Rattrapé par les motards, qui, pour le rassurer, avaient enlevé leur casque, le cultivateur avoua que s'il avait eu un fusil entre les mains il les aurait tués.
Une soucoupe a été vue par le surveillant d'un centre pénitentiaire d'Ecrouves, M. Roger Thiriet, demeurant à Blénod-les-Toul (Meurthe-et-Moselle). La soucoupe du geôlier n'est d'ailleurs pas précisément fraiche puisqu'elle serait apparue le 10 octobre. Mais M. Thiriet a gardé longtemps le silence "craignant d'être la risée de ses collègues". Or son secret lui a paru trop pesant et voici le récit qu'a fait aux gendarmes cet homme pondéré:
- Je regagnais à moto le centre, quand vers 6 h. 30, près du pont de chemin de fer, près de Charmes-la-Côte, mon phare fit surgir du brouillard une soucoupe couleur aluminium, posée sur le sol. L'engin avait 2 mètres de diamètre et 1 m 40 de haut. Il était surmonté d'une coupole percée de deux hublots.
"J'ai arrêté aussitôt mon moteur; mais comme je m'approchais, la soucoupe d'éleva sans bruit."
Il se trouve que, ce même 10 octobre, un engin identique a [Suite en page 3]
Un disque volant très lumineux, a été aperçu par un groupe d'ouvriers au-dessus d'une rue de Rome. C'est une des innombrables apparitions des "soucoupes volantes" qui visitent, en ce moment l'Italie. Leur venue provoque une vive émotion. A Livourne, un jeune homme, Bruno Senesi, a été envoyé d'urgence dans une maison de tous. Il s'était présenté, très agité, à l'hôpital de la ville en criant: "Ils viennent me prendre... Je les ai vus atterrir dans un champ... Des disques grands comme ça, tout en lumière et en fumée, pleins de Martiens, petits et rouges".
La population de Bondowoso, dans l'est de Java, a été frappée de terreur en apercevant un disque blanc et vert, qui passa à grande vitesse au-dessus de la ville et disparut en une demi-minute. Les témoins ont décrit l'objet comme une "grande assiette" animée d'un mouvement rotatif.
Un avion "Stratojet" qui survole chaque jour la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres a été pris l'autre jour, par plusieurs habitants de Vienne, pour une soucoupe volante.
Un étrange phénomène se produisit en effet, après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma dans le ciel des sortes de parachutes, animés de mouvements bizarres, qui bientôt atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière et l'un d'eux mit un peu de la substance dans une boite et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, le contenu de la boite, pourtant étanche, s'était évaporé.
Il semble que la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "stratojet" puisse provoquer des formations blanches ou irisé se déplaçant à grande vitesse et donne lieu ainsi à des interprétations diverses.
Cette observation faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps, par un habitant d'Oloron.
(suite de la page 1)
Aussay, petite ville située près de Dieppe, a été survolée par un engin mystérieux qui émettait un sifflement bizarre. Il avait la forme d'un gigantesque cigare pouvait atteindre 15 à 18 mètres de long; au centre de l'appareil se trouvait un disque surmonté d'une coupole.
A Villepinte (Aude), M. Henri Rouquet, 22 ans, revenait chez lui quand il remarqua une forme lumineuse qui évoluait à haute altitude. Brusquement, l'engin atterrit non loin de la ferme où habite le jeune homme. Mr Bouquet s'empressa alors d'avertir sa famille et plusieurs voisins, qui purent observer distinctement la soucoupe. Au bout de quelques minutes, le disque s'éleva sans bruit et disparut rapidement.
A Ham (Somme), trois motocyclistes, MM Marc et Gilles Lemaire, et Jean Ivard, se rendaient à leur travail lorsqu'ils remarquèrent dans la voûte céleste un disque rouge suivi d'un cône enflammé qui avançait à la vitesse d'un avion. Au moment précis où l'engin se trouvait au-dessus des motocyclistes, les moteurs de leurs machines s'arrêtèrent brusquement et les phares s'éteignirent. Tout, redevint normal quand l'objet mystérieux s'éloigna.
Un automobiliste de la région de Cherbonnières roulait en compagnie de son fils âgé de 3 ans et demi, sur la route de Sérifère à Paillé lorsque, vers 21 heures 30, l'enfant et lui ressentirent des picotements douloureux, semblables à des décharges électriques, qui s'accentuaient au fur et à mesure qu'ils avançaient.
Le moteur de la voiture s'arrêta brutalement et les phares s'éteignirent. L'enfant se mit à pleurer. Une lueur vive, passant du rouge vif à l'orange, éblouit les occupants de la voiture, qui virent un engin immobile dans l'espace. Puis, ce qu'ils avaient reconnu pour une soucoupe volante, disparut dans la nuit.
été vue à Longwy, dans le nord du département.
- Il doit s'agir d'une arme secrète, a commenté M. Thiriet (qui ne croit pas aux Martiens), construite par une puissance étrangère. A mon idée, l'engin viendrait de l'Antarctique.
Deux automobilistes de Royan, M. Labestière et sa femme, ont vu dans le ciel "une sorte de balance qui se dandinait".
- Le fléau était d'un vert éblouissant, ont précisé les témoins. L'un des plateaux était rouge, l'autre orange. Après être restés immobiles, les deux plateaux se détachèrent; se posèrent dans un champ. Deux petits êtres en sortirent et, après s'être croisés, changèrent de plateau. La "balance volante" disparut ensuite, plateaux compris, dans un éclair éblouissant.
A Ollainville, près d'Arpajon six habitants de la localité ont remarqué un engin incandescent qui ressemblait tout d'abord à une étoile et se révéla en approchant en forme de cigare. Venu d'ouest, l'objet a disparu à l'est.
A Saint-Fiacre, non loin d'Etampes, plusieurs personnes ont vu un engin ayant la forme d'une gigantesque étoile tourner au-dessus du village pendant 20 minutes.
Le maire de Nexon (Haute Vienne) a vu une demi-sphère métallique très brillante qui planait à, une vitesse vertigineuse, sans bruit.
Un disque très brillant a même été vu à Boulogne-sur-Seine, par une dizaine d'ouvriers de la Régie Renault. Le phénomène avait été observé en plein jour pendant une demi-heure.
A Trevedec (C.-du-N.), plusieurs personnes ont vu planer au-dessus de la mer une soucoupe volante.
Près d'Aire-sur-Lys, un ouvrier des aciéries d'Isbergues a vu une sphère lumineuse descendre lentement. Quand elle toucha le sol, le ciel s'illumina.
[Ref. abt1:] JOURNAL "L'ABEILLE DE LA TERNOISE":
Nous avons signalé, dans notre dernier numéro, le passage d'une soucoupe le lundi 18 octobre, entre 8 h. et 9 h. du soir d'abord à l'est de Doullens, puis sur Frévent et St-Pol, d'où le phénomène (ou engin?) prit la direction de la mer. Son itinéraire de Hem-Hardinval à Frévent est aujourd'hui établi. Elle passa à Montigny-les-Jongleurs, puis à Beauvoir-Rivière (Somme) à la limite du Ternois. Il semble qu'elle ait effectué une pause d'une demi-heure à trois quarts d'heure dans cette dernière commune, soit au sol, soit à très faible altitude. Elle y a permis, en tout cas de très instructives constatations, qui paraissent infirmer certaines hypothèses et tendre à en confirmer d'autres, sur la nature et les moyens de direction de ces engins mystérieux.
Un cultivateur de Beauvoir-Rivière, homme déjà d'un certain âge, et très sérieux, s'était attardé dans les champs à couvrir un silo de betteraves. Il vit soudain la soucoupe venir vers lui, à très basse altitude quatre ou cinq mètres et volant très lentement. "Sa vitesse ne dépassait sans doute pas, nous a-t-il dit 10 kms heure. J'eus l'impression qu'elle cherchait à se poser. Elle avait la forme d'une cloche avec un feu rouge au-dessous. Elle me parut être remarquablement pilotée: un petit bosquet étant sur sa route elle le contourna lentement, bien que sa hauteur lui aurait permis de passer au-dessus.
"Il se produisit ensuite un fait extrêmement curieux. La soucoupe continuait à venir sur moi. Entre elle et moi, se trouvait une pâture close de fil de fer ronce et piquets de fer. Dans le soir tombant cette clôture était pratiquement invisible. Il fallait connaître son existence. Or, en arrivant à celle –ci, la soucoupe fit un [virage] à droite à angle droit pour la longer, et ensuite, arrivé au piquet d'angle, un à gauche pour longer son autre face, en reprenant ainsi la direction générale nord-sud qu'elle suivait avant.
"A noter qu'elle eut pu aisément survoler ces clôtures, sans risque étant donné sa hauteur.
Un rideau ou crête se trouvait alors à sa gauche, elle le longea un moment. Puis appuyant de ce côté, elle prit un peu plus de hauteur pour le franchir. Elle survola alors, en direction nord-ouest, des champs en pente montante, en augmentant à mesure sa hauteur, en sorte qu'elle continuait à rester à la même distance du sol.
"Elle franchit ensuite une seconde crête, de la même manière que la première. Celle-ci la cacha ensuite à ma vue. Je supposais qu'elle s'était ensuite posé dans la plaine au-dessus.
"Cette supposition me parut être confirmé quand, rentrant trois quarts d'heure plus tard chez moi, ma femme dit qu'en revenant de traire, peu avant mon retour, elle avait vu une vive lueur rouge dans la direction où la soucoupe avait disparu pour moi.
Le cultivateur ne nous a fait ces déclarations que sous la promesse expresse de ne pas le nommer. Il ne veut pas passer pour un "voyeur de soucoupes". Et cela l'avait incité à se taire pendant huit jours, sans raconter à personne son aventure.
Nous lui avons posé les questions supplémentaires suivantes, qui nous ont paru d'intérêt.
- Les contours de la soucoupe était-il nets?
- Non, flous.
- Pourtant un objet métallique se détachant sur le ciel du crépuscule doit donner des arêtes nettes.
- Ce n'était pas le cas.
- Le bord inférieur se détachait-il plus nettement sur le feu rouge?
- Non plus.
- Quelle était l'aspect de ce feu? Celui d'une lumière? D'une lanterne? D'un feu de pot d'échappement? Etait-il net? ou diffus.
- Diffus; une sorte de luminosité plutôt.
- Avez-vous observé l'aspect des parois?
Impossible dans le crépuscule pour l'ensemble de la masse, qui faisait noir. Je pouvais seulement [sic] toile grise effilochée de la partie supérieure ne cadrent pas du tout avec la silhouette d'un aéronef métallique, ou d'autres matières, même dans le crépuscule. Par contre ce flou cadrerait très bien avec une formation nébuleuse gazeuse.
Nous pensons ici à la théorie selon laquelle les soucoupes "pourraient être" des tourbillons d'électrons groupés, et prenant forme de soucoupe, autour d'un "noyau de condensation" fourni, soit par une particule cosmique, soit par une particule radioactive parmi les millions qui en ont été projetés dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires.
A noter que cette théorie cadrerait avec l'épisode des fils de fer ronce, les tourbillons d'électrons étant connus être repoussée par le métal.
Quant au feu rouge diffus, il est admis que de tels tourbillons d'électrons peuvent créer des luminosités phosphorescentes, au contact du gaz de néon flottant dans les basses couches de l'atmosphère de la même manière que le courant électrique, le fait dans un tube d'éclairage néon. Les expériences faites montrent que cette coloration varie selon l'intensité de l'agent radio électrique qui les provoque: rouge pour les intensités faibles fréquences et voltage pour le courant électrique puis orange, brun, violet, voire tirant sur le vert, quand elles augmentent.
A propos de cette question de luminosité notons encore qu'à Beauvoir-Rivière où elle allait très lentement, la soucoupe ne présentait qu'une luminosité rouge à sa partie inférieure, tandis que la dizaine de Saint-Polois qui ont vu la soucoupe un peu plus tard (indiscutablement la même) lui ont remarqué une queue éblouissante. L'émission lumineuse prend donc une intensité croissante avec la vitesse, la queue s'expliquant par le déplacement même de l'objet dans l'air. Infirmation péremptoire de la théorie de lieutenant Plantier, selon laquelle les soucoupes seraient entourées d'une ceinture d'air se déplaçant avec elle: dans ce cas il ne saurait en effet y avoir de traînée lumineuse, formant queue.
Ajoutons que l'engin fut aperçu le même jour et presque à la même heure à Hesdin, Montreuil et Etaples.
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
L'auteur indique que le 18 octobre 1954, à Hesdin dans le nord de la France, un météore très classique est vu, confirmé parce qu'on le voit à la même heure à Béthune, Douai, Pommier, Audruicq, et Huby-Saint-Leu.
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
18 octobre [1954]
? [= heure inconnue]: Hesdin (Pas-de-Calais) (bolide?)
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
Ce magazine reproduit l'article du journal Le Courrier Picard [cpd1] du 20 octobre 1954.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4294: 1954/10/27 19:00 1 2:00:00 E 50:23:40 N 3332 WEU FRN PDC 6:A
HESDIN FORET,PDC,FR:NMRS OBS:LUM ORB VOLE W>>E AU-DESSUS FOREST:NFD
RefN° 49 MICHEL,Aime: FS & STRAIGHT LINE TH: Page No. 204 : FORET
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans le Pas de Calais à Hesdin le 18 octobre 1954 à 20:45 heures "Un agent de police a son regard attiré par un embrasement du ciel au-dessus de la forêt vers le nord. Il observe alors une forme allongée descendant. La partie supérieure était rouge vif, le centre blanc et la partie inférieure laissait une pluie d'étincelle et des trainées lumineuses. L'objet reprit ensuite de la hauteur à la verticale et disparu à une vitesse vertigineuse en laissant une trainée."
La source est indiquée comme "Lumières dans la Nuit".
[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541018 | 18.10.1954 | Hesdin | France | NL |
Le météore de 20:45.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Hesdin, Pas-de-Calais, policier, unique, nuit, anonyme, forêt, forme, allongé, manoeuvres, descente, montée, rapide, traînée, étincelles, rouge, blanc, embrasement
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 25 septembre 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 6 juin 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Addition [aml1]. |
1.1 | Patrick Gross | 4 mars 2017 | Addition [ubk1]. |
1.2 | Patrick Gross | 16 décembre 2018 | Addition [lhh1], Résumé. Explication changée, était "Non encore recherchée. Probable météore." |
1.3 | Patrick Gross | 2 janvier 2020 | Addition [ppe1]. Dans le Résumé, ajout du paragraphe "Dans le journal Paris-Presse..." |
1.4 | Patrick Gross | 28 janvier 2020 | Additions [cpd1], [pat1], [ldl1]. Dans le Résumé addition de ce qui précède "Dans le journal Paris-Presse..." |
1.5 | Patrick Gross | 19 mars 2020 | Addition [jdm1]. |
1.6 | Patrick Gross | 22 juin 2020 | Addition [ner1]. |
1.7 | Patrick Gross | 29 octobre 2020 | Addition [abt1]. |
1.8 | Patrick Gross | 3 octobre 2021 | Addition [gqy1]. |