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La vague française de 1954:

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14 octobre 1954, Hardinval, Somme:

Référence pour ce cas: 14-oct-54-Hardinval.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Une feuille de renseignement de la Gendarmerie Nationale de 1954, publiée par le GEIPAN vers 2014, indiquait que le 14 octobre 1954 vers 17 heures, quatre témoins paraissant sincères avaient aperçu "au hameau de Hardinval RN.25 en direction Sud-Ouest, très grande vitesse, hauteur 40 mètres, un appareil sphérique ne faisant aucune bruit, couleur de l'arc-en-ciel."

Le GEIPAN classera le cas "C", soit non identifié par manque d'informations.

Le journal régional Le Courrier Picard du 16 octobre 1954 avait rapporté l'incident en page 2:

Maurice Niquet, 17 ans, cultivateur à Hardinval, un hameau de la commune de Hem, près de Doullens, était "jeudi" donc le 14 octobre 1954, dans l'après-midi, occupé à battre de l'orge dans un champ au lieu-dit "Derrière les Haies", non loin des maisons d'habitation et à environ deux cent mètres de la route nationale n° 25.

A environ 17 heures, il a été hélé par Mr. Percheval, ouvrier agricole, qui arrachait des betteraves dans un champ voisin, et dont le fils de 8 ans, venait d'apercevoir une sorte de disque vert qui évoluait à très haute altitude. A son tour, M. Niquet vit très nettement l'objet, cependant que M. Percheval, qui ne tenait pas à être pris pour un "farceur", s'élançait sur la route afin d'arrêter un éventuel automobiliste qui pourrait servir de témoin.

Maurice Niquet est resté sur place, pour tenir ses chevaux, qui regardaient également l'engin et paraissaient assez effrayés.

Le disque, qui tournait sur un plan vertical, a commencé à descendre lentement. Durant cette descente, il avait arrêté sa rotation, qui a repris doucement lorsqu'il s'est immobilisé à une trentaine de mètres du sol, juste au-dessus d'arbres à proximité de la localité et à deux cent mètres environ de Maurice Niquet, qui dira au journal:

"C'était, une boule qui, du vert, était passée au blanc, sans être excessivement brillante. Mais le plus étrange, c'est que de tous côtés, il sortait comme des jets de vapeur de toutes couleurs, qui éclairaient le sol, mes chevaux et moi-même. Tantôt nous étions roses, tantôt violets, ou encore rouges, jaunes, etc... Le spectacle était magnifique, mais j'étais quand même assez effrayé de cette vision".

La boule ou disque est restée ainsi une dizaine de minutes, tout à fait immobile, puis, elle s'est remise en rotation très rapidement, toujours sur un plan vertical, et elle est partie d'abord en oblique, puis tout droit dans le ciel.

Mr. Percheval, qui attendait sur la route, n'avait pas pu voir l'engin qui lui était caché par les arbres.

Mr. Niquet a raconté son aventure à ses parents, et son père s'était renseigné chez les voisins, et a ainsi appris que Mr. et Mme Oncle, qui se trouvaient beaucoup plus loin du lieu de l'observation de Maurice Niquet, avaient constaté à la même heure des changements de couleurs au-dessus des arbres.

Rapports:

[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":

Scan.

Le Courrier de la Somme

Un engin mystérieux évolue
pendant une dizaine de minutes
dans le ciel du Doullenais

Il semble que nous n'ayons pas encore fini de parler des "soucoupes" et autres engins mystérieux qui, journellement, sillonnent le ciel en maints endroits.

Certes, il y eut chez beaucoup de personnes, un excès d'imagination qui laisse sceptiques nombre d'esprits. Pourtant, il paraît évident, maintenant, qu'il existe réellement des engins étranges.

Laissons donc de côté les déclarations plus ou moins fantaisistes et attachons notre attention aux témoignages sérieux. Un de ceux-ci est particulièrement digne d'intérêt. C'est celui de M. Maurice Niquet, cultivateur à Hardinval, annexe de la commune de Hem, près de Doullens. M. Niquet, âgé de 17 ans, était jeudi après-midi, occupé à battre de l'orge dans un champ au lieu-dit "Derrière les haies", non loin des maisons d'habitation et à environ deux cent mètres de la route nationale n° 25.

Il était environ 17 heures, lorsqu'il fut hélé par M. Percheval, ouvrier agricole, qui arrachait des betteraves dans un champ voisin, et dont le fils, âgé de 8 ans, venait d'apercevoir une sorte de disque vert qui évoluait à très haute altitude. A son tour, M. Niquet vit très nettement l'objet, cependant que M. Percheval, qui ne tenait pas à être pris pour un "farceur", s'élançait sur la route afin d'arrêter un éventuel automobiliste qui pourrait servir de témoin.

Le jeune cultivateur, lui, resta sur place, pour tenir ses chevaux, lesquels regardaient également l'engin et paraissaient assez effrayés. Un étrange spectacle s'offrit alors à sa vue. Le disque, qui tournait sur un plan vertical, commença à descendre lentement. durant cette descente, la giration s'était arrêtée. Elle ne reprit doucement que lorsque l'objet s'immobilisa à une trentaine de mètres du sol, juste au-dessus d'arbres à proximité de la localité et à deux cent mètres environ de M. Niquet.

"C'était, nous dira celui-ci, une boule qui, du vert, était passée au blanc, sans être excessivement brillante. Mais le plus étrange, c'est que de tous côtés, il sortait comme des jets de vapeur de toutes couleurs, qui éclairaient le sol, mes chevaux et moi-même. Tantôt nous étions roses, tantôt violets, ou encore rouges, jaunes, etc... Le spectacle était magnifique, mais j'étais quand même assez effrayé de cette vision".

La boule resta ainsi une dizaine de minutes tout à fait immobile. Puis, elle se remit à tourner très rapidement, toujours sur un plan vertical et elle partit tout d'abord en oblique, puis tout droit dans le ciel.

M. Percheval, qui attendait sur la route, ne put voir l'engin qui lui était caché par les arbres.

On se doute que M. Niquet narra son aventure à ses parents. Son père se renseigna chez les voisins. C'est ainsi que M. et Mme Oncle, qui se trouvaient beaucoup plus loin de l'endroit indiqué, constatèrent, à l'heure dite, des changements de couleurs au-dessus des arbres, ce qui laisse à penser que l'apparition ne fut pas le fruit de l'imagination du jeune cultivateur.

Mais un autre témoignage nous est également parvenu de personnes tout aussi dignes de foi. C'est celui de M. et Mme. Dumeige, marchands de bestiaux, à Domart-en-Ponthieu, et de M. Lourdel, courtier en bestiaux, à Condé-Folie, qui, jeudi, vers 21 heures, circulaient en camion automobile sur la route de Domart à Condé-Folie. Ces trois personnes, en effet, aperçurent non loin des fermes de La Folie, une lueur très brillante qui parut atterrir dans un pré à peu de distance de la route.

M. Dumeige, qui conduisait, stoppa son véhicule et descendit avec son épouse et M. Lourdel. C'est alors qu'ils virent nettement, près de la lueur, six ou sept êtres de petite taille qui avançaient à la fille. Ils furent tellement effrayés qu'ils reprirent rapidement la route, laissant là l'engin et ses occupants.

[Ref. vdn1:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":

Scan.

Un engin mystérieux
près de Doullens

Jeudi, vers 17 h., MM. Maurice Niquet, 17 ans, cultivateur; Georges Percheval, 33 ans, ouvrier agricole, et Emile Oncle, 55 ans, cultivateur, se trouvaient dans les champs, à Hardinval, près de Doullens. Ils étaient occupés à l'arrachage des betteraves, lorsque leur attention fut attirée par un engin brillant se trouvant dans le ciel a une grande hauteur, à la verticale du hameau d'Hardinval, légèrement vers le sud de la route nationale Abbeville-Doullens.

L'engin, de forme sphérique et d0un diamètre de 10 mètres environ, descendit jusqu'à 50 mètres. Il émettait des lueurs de toutes les couleurs qui se reflétaient sur le sol et sur les chevaux conduit par M. Niquet: les chevaux prirent peur, il fallut les dételer et les tenir par la bride.

L'engin, oscillant en et tournant d'abord lentement, puis de plus en plus vite, prit de l'altitude en oblique puis monta à une grande hauteur et disparut sans faire aucun bruit. Les trois témoins de la scène furent émerveillés d'un tel spectacle qui dura près de vingt minutes.

La gendarmerie de Doullens à dressé un procès-verbal des faits.

[Ref. vdn2:] JOURNAL "LA VOIX DU NORD":

Scan.

TOUJOURS
LES SOUCOUPES

Nous avons relaté hier dans quelles conditions plusieurs cultivateurs du hameau de Hardinval, près de Doullens, en eut l'attention attirée par un engin mystérieux qu'ils purent suivre pendant assez longtemps. Nous pouvons compléter notre information en ajoutant que l'un de ces cultivateurs a vu l'engin descendre doucement; dans la descente la giration de l'appareil cessa. La soucoupe s'immobilisa à quelque 30 mètres du sol, et à 200 mètres de l'endroit où se trouvaient M. Percheval. Des jets de vapeur de couleur sortaient de l'appareil et éclairaient le sol. La boule resta dix minutes immobile, puis tourna sur place et fila tout droit dans le ciel.

* * *

Spectacle plus hallucinant encore que celui remarqué par M. et Mme Dumeige, courtiers en bestiaux, a Domart-en-Ponthieu, et M. Lourdel, également courtier en bestiaux, à Condé - Folie. Ces personnes ont aperçu une soucoupe brillante qui atterrissait dans un champ, à peu de distance de la route sur laquelle ils se trouvaient. M. et Mme Dumeige et M. Lourdel descendirent de leur

[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":

Scan.

Ayant pris son voisin pour un
Martien, un cultivateur tire
sur lui deux coups de fusil

Lille, 17. -- M. Maurice Ruant, cultivateur à Sinceny, près de Chauny (Aisne), a bien failli être victime de la panique que provoque chez certains l'apparition des soucoupes ou autres objets volants.

Hier soir, il était occupé à dépanner sa voiture dans un pré proche de chez lui, quand deux coups de fusil furent tirés dans sa direction. Les plombs s'écrasèrent sur la carrosserie du véhicule, non loin de sa tête. M. Maurice Ruant porta plainte et l'enquête, aussitôt ouverte, permit de retrouver rapidement l'auteur des deux coups de feu: un voisin de M. Ruant, M. Faisan.

Ce dernier a déclaré à la police:

"J'ai cru, en voyant une silhouette évoluant dans la lumière de deux phares, être en présence d'un Martien en train de réparer sa soucoupe volante. Je suis allé chercher mon fusil et j'ai tiré".

DANS LA SOMME

M. Percheval, ouvrier agricole employé à l'arrachage des betteraves, près d'Amiens, a nettement vu un disque qui tournait sur un plan vertical et qui commençait à descendre lentement. Lorsque l'appareil se trouva à 30 mètres du sol, c'est-à-dire à moins de 200 mètres de l'endroit où se trouvait un autre agriculteur, M. Nicket, l'appareil, qui avait la forme d'une boule, s'immobilisa. Il sortait de tous côtés des jets de vapeur de toutes couleurs qui éclairaient le ciel tantôt violet et même rouge et jaune. Le spectacle était, paraît-il, magnifique. La boule resta une dizaine de minutes immobile puis se remit à tourner rapidement, s'éleva à toute allure, et disparut.

Toujours dans le département de la Somme, des courtiers en bestiaux, M. et Mme Dumeige, et M. Lourdel, circulaient en camion automobile lorsqu'ils aperçurent une lueur très brillante qui semblait atterrir dans un pré, à peu de distance de la route. M. Dumeige, qui conduisait le camion, stoppa son véhicule et descendit sur la route, avec son épouse et M. Lourdel. Le trio vit alors très nettement près de l'engin six ou sept êtres de petite taille qui avançait à la file. Le spectacle effraya tellement les courtiers en bestiaux que ceux-ci remontèrent immédiatement dans leur voiture et continuèrent leur route à toute vitesse.

[Ref. abt1:] JOURNAL "L'ABEILLE DE LA TERNOISE":

Scan.

Soucoupes Volantes...

Qu'on le veuille ou non, il y a un problème des soucoupes volantes, est l'affaire semble devenir sérieuse.

Si, au début, bien des journaux ironisaient (et L'Abeille, comme les autres), il est devenu évident, même au plus sceptiques "qu'il y a quelque chose".

Pour ne prendre que des exemples près de chez nous et constatés officiellement par les gendarmeries et les services de sécurité du territoire, comment admettre qu'à Hem-Hardinval, l'engin mystérieux qui intrigua plusieurs cultivateurs, réputés pour leur sérieux, et qui effraya leurs chevaux, soit un produit de l'imagination? A 100 mètres de distance, les gens n'ont tout de même pas pu rêver... Comme n'ont pas pu rêver les habitants de Domart-en-Ponthieu qui virent atterrir une soucoupe près de leur voiture, et en sortir des êtres étranges.

Dans le Ternois, les gens sont plus discrets, et si l'on sait que certains ont vu des engins bizarres (un mineur de Linzeux, une cultivatrice de Buneville, etc) ils se sont bien gardés de faire, à ce qu'ils ont vu, une trop grande publicité.

D'autres habitants du Ternois ont également vu dans le ciel des choses étrangers [sic]: un industriel de Saint-Pol revenant le soir en voiture, des ouvriers agricoles rentrant de leur travail. Lundi soir une dizaine de Saint-Polois voyait vers 20 h. 30 un objet lumineux, suivi d'une queue éblouissante qui prenait la direction de Ramecourt. L'objet fut nettement vu par un conseiller municipal, un médecin et diverses autres personnalités.

On parla également d'objets étranges vu à Frévent, à Auxi, à Wavrans, etc...

Que faut-il en conclure? Il serait évidemment bien difficile de le dire.

Quoi qu'il en soit, nous nous trouvons en présence de deux phénomènes bien distincts: des objets lumineux dans le ciel et des objets d'apparence métallique posé dans les campagnes, où s'y posant.

Certaines objections viennent immédiatement à l'esprit. Pourquoi les occupants de ces objets viendraient-ils se poser dans des chemins creux, dans les plaines désertes, etc. S'ils viennent réellement d'autres planètes et sont en mission d'observation, il serait plus logique pour eux de venir près des usines, des grandes villes, des ports. Etant donné leur puissance et l'influence de leur rayon que l'on dit paralysant, que risqueraient-ils?

L'Abeille n'a évidemment pas la prétention d'apporter à ses lecteurs la solution de ce problème qui pour tout dire semble réellement angoissant. Cependant il nous a semblé intéressant de publier les extraits d'une lettre que vient d'adresser au journal L'Express une éminente personnalité suisse, M. Alfred Nahon, professeur de philosophie et de psychologie à Lausanne.

Voici ce qu'il écrit:

"J'ai été étonné l'autre jour, de constater que vous semblez traiter la question dite des "soucoupes volantes" à la légère.

Etudiant les questions et informations relatives aux "soucoupes volantes", je suis parfaitement au courant depuis sept ans, de tout ce qui s'est dit ou écrit à ce sujet. Je suis membre et correspondant général pour la Suisse de la Commission Internationale d'Enquête "Ouranos".

Il résulte de mes renseignements, recouper par la tournure de certains faits diplomatiques importants, que ces engins viennent de plusieurs planètes et que leurs occupants ont avisé les principaux gouvernement d'avoir à cesser leurs politiques atomiques et militaires en général.

Il y a longtemps que la population aurait dû être informé loyalement de la vérité : nature extraterrestre ces appareils, mission Pacifique de ses autres humanité, éventualité de plusieurs atterrissage dans un avenir immédiat, précisions sur les aides atterrissage passé 1948 et 1952 aux Etats-Unis, 1952 et 1954 en France, etc.

Ces jours derniers, des phénomènes identiques se multiplient, en France notamment, et le public, qui se moquait naguère, semble s'inquiéter aujourd'hui.

Cette inquiétude n'est pas justifié. Elle est due à l'ignorance dans laquelle on a tenu la population sur toutes les phases et particularité de ces prodigieuses préfaces à l'aire interplanétaires.

Par conséquent, je pense qu'il faut, sans tarder, formé le public à l'idée de cette réalité, l'informer de tout l'historique de la question, de nos propres préparatifs en vue d'aller dans les planètes voisines et lui fournir des directives en cas de contact ou de simples atterrissage sans suite.

Alfred Nahon
Professeur de Philosophie
et de Psychologie

Lausanne

[Ref. jds1:] JOURNAL "LE JOURNAL DE DOULLENS":

Scan.

TOUJOURS LES SOUCOUPES

La semaine dernière, jeudi, vers 17 heures, MM. Maurice Niquet, 17 ans, cultivateur; Georges Percheval, 33 ans, ouvrier agricole; et Emile Oncle, 55 ans, cultivateur, se trouvaient dans les champs, à Hardinval, près de Doullens.

Ils étaient occupés à l'arrachage des betteraves, lorsque leur attention fut attirée par un engin brillant, se trouvant dans le ciel à une grande hauteur, à la verticale du hameau de Hardinval, vers le sud de la route nationale Abbeville-Doullens.

L'engin de forme sphérique et d'un diamètre de 10 mètres environ, émettait des lueurs de toutes les couleurs qui se reflétaient vers le sol et sur les deux chevaux conduits par M. Niquet; les chevaux, prirent peur, il fallut les détacher en hâte et les tenir par la bride.

L'engin descendit doucement; dans la descente, la giration de l'appareil cessa. La soucoupe s'immobilisa à quelques 30 mètres du sol, et à 200 mètres de l'endroit où se trouvait M. Percheval. Des jets de vapeur de couleur sortaient de l'appareil et éclairaient le sol. La boule resta dix minutes immobile, puis tourna sur place et fila tout droit dans le ciel.

Spectacle plus hallucinant encore que celui remarqué par M. et Mme Dumeige, courtiers en bestiaux, à Domart-en-Ponthieu, et M. Lourdel, également courtier en bestiaux, à Condé-Folie. Ces personnes ont aperçu une soucoupe brillante qui atterrissait dans unc hamp, à peu de distance de la route où ils se trouvaient.

M. et Mme Dumeige et M. Lourdel descendirent de leurs véhicules et virent, près de la lueur six ou sept petits être qui avançaient à la file. Les trois terriens furent tellement effrayés qu'ils remontèrent en voiture et quittèrent au plus vite les lieux.

Une cultivatrice de Fienvillers nous a également affirmé avoir vu, alors qu'elle se trouvait dans les champs, un engin de forme allongée, fort brillant, qui descendait et remontait verticalement.

Elle non plus n'y croyait pas et pourtant quand on a vu ces mystérieux engins il faut bien se rendre à l'évidence, a ajouté cette cultivatrice.

***

Ainsi journellement, on entend parler que de soucoupes.

Parviendra-t-on enfin à découvrir le secrets de ces mystérieux engins?

[Ref. lau1:] JOURNAL "L'AUTHIE":

Scan.

HEM-HARDINVAL

Un engin inconnu dans le ciel. -- Le jeudi 14 octobre, vers 17 heures, MM. Maurice Niquet, âgé de 17 ans, cultivateur; Georges Percheval, 33 ans, ouvrier agricole; et Emile Oncle, 55 ans, cultivateur, se trouvaient dans les champs.

Ils étaient occupés soit à rabattre de l'orge, soit à arracher des betteraves, lorsque leur attention fut attirée sur un objet brillant se trouvant dans le ciel, à une grande hauteur, à la verticale du hameau de Hardinval, vers le sud de la route nationale Abbeville-Doullens.

L'engin, de forme sphérique, évoluait légèrement à la verticale et descendanit jusqu'à une hauteur de 50 mètres. Il pouvait avoir un diamètre évalué à 10 mètres, émettant des lueurs de toutes les couleurs comme un arc-en-ciel, celles-ci se reflétaient vers le sol et sur les deux chevaux conduits par M. Niquet. Les chevaux, pris de peur, durent être dételés et tenus par la bride.

L'engin oscillait et il tournait sur le plan vertical d'abord lentement puis, la rotation augmentant de vitesse, il prit de l'altitude en oblique en direction du Sud-Ouest, monta à une très grande hauteur et disparut, tout cela sans aucune bruit.

Les trois témoins furent émerveillés d'un tel phénomène qui dura plus de 20 minutes.

La gendarmerie de Doullens a dressé procès-verbal des faits.

[Ref. abt2:] JOURNAL "L'ABEILLE DE LA TERNOISE":

Scan.

La "Soucoupe" du 18 Octobre

Nous avons signalé, dans notre dernier numéro, le passage d'une soucoupe le lundi 18 octobre, entre 8 h. et 9 h. du soir d'abord à l'est de Doullens, puis sur Frévent et St-Pol, d'où le phénomène (ou engin?) prit la direction de la mer. Son itinéraire de Hem-Hardinval à Frévent est aujourd'hui établi. Elle passa à Montigny-les-Jongleurs, puis à Beauvoir-Rivière (Somme) à la limite du Ternois. Il semble qu'elle ait effectué une pause d'une demi-heure à trois quarts d'heure dans cette dernière commune, soit au sol, soit à très faible altitude. Elle y a permis, en tout cas de très instructives constatations, qui paraissent infirmer certaines hypothèses et tendre à en confirmer d'autres, sur la nature et les moyens de direction de ces engins mystérieux.

Un cultivateur de Beauvoir-Rivière, homme déjà d'un certain âge, et très sérieux, s'était attardé dans les champs à couvrir un silo de betteraves. Il vit soudain la soucoupe venir vers lui, à très basse altitude quatre ou cinq mètres et volant très lentement. "Sa vitesse ne dépassait sans doute pas, nous a-t-il dit 10 kms heure. J'eus l'impression qu'elle cherchait à se poser. Elle avait la forme d'une cloche avec un feu rouge au-dessous. Elle me parut être remarquablement pilotée: un petit bosquet étant sur sa route elle le contourna lentement, bien que sa hauteur lui aurait permis de passer au-dessus.

"Il se produisit ensuite un fait extrêmement curieux. La soucoupe continuait à venir sur moi. Entre elle et moi, se trouvait une pâture close de fil de fer ronce et piquets de fer. Dans le soir tombant cette clôture était pratiquement invisible. Il fallait connaître son existence. Or, en arrivant à celle –ci, la soucoupe fit un [virage] à droite à angle droit pour la longer, et ensuite, arrivé au piquet d'angle, un à gauche pour longer son autre face, en reprenant ainsi la direction générale nord-sud qu'elle suivait avant.

"A noter qu'elle eut pu aisément survoler ces clôtures, sans risque étant donné sa hauteur.

Un rideau ou crête se trouvait alors à sa gauche, elle le longea un moment. Puis appuyant de ce côté, elle prit un peu plus de hauteur pour le franchir. Elle survola alors, en direction nord-ouest, des champs en pente montante, en augmentant à mesure sa hauteur, en sorte qu'elle continuait à rester à la même distance du sol.

"Elle franchit ensuite une seconde crête, de la même manière que la première. Celle-ci la cacha ensuite à ma vue. Je supposais qu'elle s'était ensuite posé dans la plaine au-dessus.

"Cette supposition me parut être confirmé quand, rentrant trois quarts d'heure plus tard chez moi, ma femme dit qu'en revenant de traire, peu avant mon retour, elle avait vu une vive lueur rouge dans la direction où la soucoupe avait disparu pour moi.

Le cultivateur ne nous a fait ces déclarations que sous la promesse expresse de ne pas le nommer. Il ne veut pas passer pour un "voyeur de soucoupes". Et cela l'avait incité à se taire pendant huit jours, sans raconter à personne son aventure.

Nous lui avons posé les questions supplémentaires suivantes, qui nous ont paru d'intérêt.

- Les contours de la soucoupe était-il nets?

- Non, flous.

- Pourtant un objet métallique se détachant sur le ciel du crépuscule doit donner des arêtes nettes.

- Ce n'était pas le cas.

- Le bord inférieur se détachait-il plus nettement sur le feu rouge?

- Non plus.

- Quelle était l'aspect de ce feu? Celui d'une lumière? D'une lanterne? D'un feu de pot d'échappement? Etait-il net? ou diffus.

- Diffus; une sorte de luminosité plutôt.

- Avez-vous observé l'aspect des parois?

Impossible dans le crépuscule pour l'ensemble de la masse, qui faisait noir. Je pouvais seulement [sic] toile grise effilochée de la partie supérieure ne cadrent pas du tout avec la silhouette d'un aéronef métallique, ou d'autres matières, même dans le crépuscule. Par contre ce flou cadrerait très bien avec une formation nébuleuse gazeuse.

Nous pensons ici à la théorie selon laquelle les soucoupes "pourraient être" des tourbillons d'électrons groupés, et prenant forme de soucoupe, autour d'un "noyau de condensation" fourni, soit par une particule cosmique, soit par une particule radioactive parmi les millions qui en ont été projetés dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires.

A noter que cette théorie cadrerait avec l'épisode des fils de fer ronce, les tourbillons d'électrons étant connus être repoussée par le métal.

Quant au feu rouge diffus, il est admis que de tels tourbillons d'électrons peuvent créer des luminosités phosphorescentes, au contact du gaz de néon flottant dans les basses couches de l'atmosphère de la même manière que le courant électrique, le fait dans un tube d'éclairage néon. Les expériences faites montrent que cette coloration varie selon l'intensité de l'agent radio électrique qui les provoque: rouge pour les intensités faibles fréquences et voltage pour le courant électrique puis orange, brun, violet, voire tirant sur le vert, quand elles augmentent.

A propos de cette question de luminosité notons encore qu'à Beauvoir-Rivière où elle allait très lentement, la soucoupe ne présentait qu'une luminosité rouge à sa partie inférieure, tandis que la dizaine de Saint-Polois qui ont vu la soucoupe un peu plus tard (indiscutablement la même) lui ont remarqué une queue éblouissante. L'émission lumineuse prend donc une intensité croissante avec la vitesse, la queue s'expliquant par le déplacement même de l'objet dans l'air. Infirmation péremptoire de la théorie de lieutenant Plantier, selon laquelle les soucoupes seraient entourées d'une ceinture d'air se déplaçant avec elle: dans ce cas il ne saurait en effet y avoir de traînée lumineuse, formant queue.

Ajoutons que l'engin fut aperçu le même jour et presque à la même heure à Hesdin, Montreuil et Etaples.

[Ref. gen1:] GENDARMERIE NATIONALE:

Scan.

RENSEIGNEMENT

Le 9 Octobre vers 20 h. 3 agriculteurs du Crotoy ont observé dans le ciel à une distance indéterminée, un disque orange ayant la forme d'une assiette retournée qui a évolué pendant 45 minutes avant de disparaître direction Nord-Ouest.

Le 14 octobre 1954 vers 17 H. 4 témoins paraissant sincères ont aperçu au hameau de Hardinval RN.25 en direction Sud-Ouest, très grande vitesse, hauteur 40 mètres, un appareil sphérique ne faisant aucune bruit, couleur de l'arc-en-ciel.

[Ref. cpr1:] CLAUDE POHER, GROUPE DE RECHERCHE SUR LES OVNI "GEPA":

En 1968-1969, avant que l'effort d'ufologie officielle du GEPAN ne soit mis en place, son futur dirigeant le Dr Claude Poher avait été un membre du groupe officieux d'ufologie GEPA, et a rassemblé et encodé sur ordinateur plus de 700 rapports d'OVNIS sur lesquels des calculs statistiques sur des facteurs multiples pouvaient être menés. Dans le fichier se trouvaient un certain nombre de rapports français d'OVNIS pour 1954, dont celui-ci.

Pour la lisibilité, une interprétation décodée des données est fournie ici après le code original qui était une chaîne de 80 caractères. Le décodage a été fait selon les indications originales, le numéro de code et sa signification générique sont données. N'oubliez pas que la signification générique de chaque code est une catégorie prédéfinie, et non pas le détail spécifique effectif. Par exemple, si l'âge du témoin principal était de 33 ans, le codage aurait alloué le nombre "3" qui correspond à la catégorie "adulte de 21 à 59 ans."

Code original:6010801410195417001JA70020104400121000131020610000000000000000000000000001100000
Lieu:RN25 Hardinval (Oise) - France
N. de cas:6010 [sic, probablement 0610]
Code source:80
Nature source:Observation publiée dans plusieurs sources et regroupée
Jour:14
Mois:10
Année:1954
Heure:17
Minutes:00
Type d'heure:1 = heure locale
Nombre de témoins:7 = 7
Témoin principal connu nominativement:0 = nom non indiqué
Age du témoin principal:0 = pas d'indication
Occupation du témoin principal:2 = fermier, docker, marine, gardien
Enquête officielle:1 = une enquête officielle a été menée
Météo:0 = pas d'indication
Durée:4 = de 1 à 19 minutes
Distance minimale témoin - phénomène:4 = de 151 à 999 mètres
Méthode d'observation:0 = pas d'indication
Nombre "d'objets" observés simultanément:01 = 1
Forme "d'objet" (terminologie des témoins):2 = rond, circulaire, bol
Dimensions du phénomène:1000 = 10 mètres de diamètre
Couleur du phénomène observé:13 = plusieurs couleurs, couleurs changeantes
Luminosité du phénomène:1 = lueur, faible luminosité
Lumières ou projecteurs sur le phénomène:0 = pas d'indication
Vitesse de déplacement du phénomène:2 = "très rapide"
Accélération du phénomène:0 = pas d'indication
Trajectoire du phénomène:6 = sans mouvement près du sol
Sons perçus durant l'observation:1 = pas de bruit, silence total, objet silencieux
Hauteur angulaire maximale de l'observation (horizon = 0°):0 = pas d'indication
Nature du lieu d'atterrissage:0 = pas d'indication
Nombre de points de contact avec le sol:0 = pas d'indication
Traces d'atterrissage:0 = pas d'indication
Observation "d'occupants":0 = pas d'indication
Taille des "occupants" observés:00 = pas d'indication
Tenue des "occupants":00 = pas d'indication
Tenue:0 = pas d'indication
Comportement général des "occupants":0 = pas d'indication
Interaction des "occupants" avec le(s) témoins(s):0 = pas d'indication
Tête, cheveux:0 = pas d'indication
Voix, respiration, menton:0 = pas d'indication
Peau:0 = pas d'indication
Yeux:0 = pas d'indication
Bouches:0 = pas d'indication
Détails divers:0 = pas d'indication
Effets thermiques:0 = pas d'indication
Effets lumineux:0 = pas d'indication
Effets magnétiques (ou électromagnétiques):0 = pas d'indication
Odeur perçue par le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets physiologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets psychologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets sur des animaux:0 = pas d'indication
Autres effets rapportés:0 = pas d'indication
Nébulosité:0 = pas d'indication
Oscillations, émission de matière:1 = mouvement "ondulant", oscillations "comme une feuille morte"
Rotation, vol en formation:1 = rotation "comme une toupie"
Disparition instantanée:0 = pas d'indication
Halo autour du phénomène:0 = pas d'indication
Interaction témoin / phénomène (en complément des autres rubriques):0 = pas d'indication
Dessin ou photo:0 = pas d'indication
Détails de structure observés:0 = pas d'indication

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique dans sa base de données que dans la Somme à Hem-Hardinval le 14 octobre 1954 à 17:00 heures, "Sept témoins, agriculteurs, ont observé pendant moins de vingt minutes et à moins de mille mètres un objet rond. Son diamètre a été estimé à 10 mètres. Il était de couleur changeante, faiblement lumineux. Il est resté stationnaire près du sol avant de s'éloigner très rapidement, sans aucun bruit. Il était animé d'un mouvement ondulant et était en rotation rapide sur lui même."

La source est notée: "Les Universons par Poher Claude ** http://www.premiumwanadoo.com/universons/".

[Ref. gei1:] "GROUPE D'ETUDES ET D'INFORMATIONS SUR LES PHENOMENES AEROSPATIAUX NON IDENTIFIES":

HEM-HARDINVAL (80) 14.10.1954
Observé le: 14-10-1954
Région: Picardie
Département: Somme
Classe: C
Résumé: Observations d'un phénomène lumineux au couleur de l'arc-en-ciel: manque d'information.
Description:

Le 14 octobre 1954 vers 17h quatre témoins aperçoivent en direction du SO et à une hauteur de 40m un appareil sphérique se déplacant sans bruit mais à très grande vitesse. L'objet a les couleurs de l'arc en ciel.

Le GEIPAN a reçu une fiche succincte de renseignement sans le témoignage des témoins. La description d'un objet sphérique à très grande vitesse et multicolore fait penser à un bolide.

Ce cas trop succinct est classé C par manque d'information.

Compte-rendu: Aucun.

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 14-10-1954
Numéro de pièce
Age Non précisé
Profession Non-précisé
Sexe Masculin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité Crédibilité Normale
Conditions
Environnement Chemins départementaux,Routes
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Chiffrée: 16 heures - 18 heures
Cadre de référence Non-précisé
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Non défini
Localisation
Angle du site Non-précisé;Non-précisé
Direction d'observation Sud-Ouest
Cap Sud-Ouest
Trajectoire Non-précisé;Non-précisé;Non-précisé
Nature de l'observation Termes descriptifs (lumières, etc)
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Ronde, circulaire, boule
Couleur Plusieurs couleurs ou multicolore
Taille apparente Non-précisé
Vitesse apparente Rapide, grande, vite
Bruit Aucun bruit
Effet sur l'environnement Non-précisé
Nombre: 1

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas quatre fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541014 14.10.1954 Hem France 17.00
19541014 14.10.1954 Doullens France
19541014 14.10.1954 Doullens France 17.00

[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:

Dominique Caudron m'indique par courriel avoir juste terminé une étude sur le bolide du 18 octobre 1954, et avoir trouvé des corrections à faire dans mon catalogue. Notemment, pour le cas que je notais Hem-Hardinval le 18 octobre, il m'indique que ce cas est en fait du 14 octobre et n'a rien à voir avec le bolide du 18, quoiqu'en dise l'Abeille de la Ternoise.

Il indique qu'il convient de consulter en particulier Le Journal de Doullens du 23-10-1954 en page 2.

Explications:

Carte.

La Route Nationale RN 25 reliait alors Le Havre à Lille; elle a été renommée durant les années 1970 en RD 925 entre Le Havre et Doullens d'une part, et entre Carvin et Lille d'autre part, alors que le tronçon d'Arras à Carvin était repris par l'actuelle route nationale 17.

Hardinval est un bien un hameau à 1.5 km au Sud-Ouest du village de Hem-Hardinval dans la Somme, la RN 25 passait à 500 mètres au nord de Hem-Hardinval.

Ce qui me pose problème est le fait suivant: ce 14 octobre 1954, un gros météore a été rapporté (comme étant un "engin" ou "cigare volant" le plus souvent) sur la France, passant vers 18:13, souvent décrit comme vert, ou aux couleurs de l'arc-en-ciel.

La direction d'observation, Sud-Ouest, correspondrait, mais à Hardinval, on est au plus près à 250 km de la trajectoire de ce météore, semble-t-il. Donc, soit c'était autre chose - je ne sais pas quoi - soit ce météore était tout à fait énorme et haut.

Mais la quasi-totalité des autres récits se rapportant à ce météore ne sont distants de son lieu de passage que de 150 km au plus, semble-t-il. Et comme il arrive du Sud, il doit être plus bas donc encore moins largement visible, depuis le Nord de la France, d'autant qu'il se dirige vers l'Est de la France, vu en dernier au-dessus de l'Allemagne.

Je me suis demandé s'il y avait eu une erreur de lieu, d'autant que Claude Poher plaçait Hardinval dans l'Oise. Mais la RN 25 était réellement dans la Somme, et je n'ai trouvé aucun Hardinval dans l'Oise.

Je ne sais donc pas quoi faire de cette observation pour le moment, comme le GEIPAN je la classerais comme non identifiée par manque d'informations, mais je ne peux m'empêcher de penser que c'était peut-être tout de même le météore de 18:13.

Ajouts au 9 janvier 2020:

Avec l'article du Le Courrier Picard du 16 octobre 1954 que je venais d'obtenir, les choses sont beaucoup moins de l'ordre de "l'informations insuffisantes" que ce que le GEIPAN indiquait.

Nous obtenons des noms de témoins, et une manoeuvre qui ne correspond pas à un météore: très haut, en descente, stationnaire, remontant en oblique puis tout droit.

Un point crucial est évidemment que l'observation aurait duré 10 minutes. Il est hors de question que ce soit tellement approximatif que cela se réduirait au temps d'observation habituel d'un météore, de quelques secondes à 1, ou 2 minutes très grand maximum. Le météore ne tiendrait alors pas la route, sauf à poser que le journal ou le témoin avait inventé la durée.

J'ai revérifié la zone d'observation du météore de 18:13. C'est globalement la vallée du Rhône, ou du Sud-Est au Nord-Est de la France, avec extrémités dans le Bas-Rhin en Alsace et Antibes dans le Midi; nous sommes donc bien trop loin de Hardinval pour que l'objet ait été ce météore.

A la lumière des informations du Courrier Picard, je ne vois aucune explication triviale fondée, je vois un cas de haute étrangeté, et je pense que ceci était peut-être un engin extraterrestre.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Hardinval, Hem, Somme, Maurice Niquet, cultivateur, après-midi, journée, champs, Percheval, fermier, disque, vert, objet, haut, chevaux, réaction animale, rotation, descente, plane, bas, arbres, vert, blanc, jets, vapeur, multicolore, rose, violet, rouge, jaune, effrayé, immobile, oblique

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 10 janvier 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 8 avril 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lcn1].
1.1 Patrick Gross 24 janvier 2017 Additions [gen1], [gei1].
1.2 Patrick Gross 27 février 2017 Addition [ubk1].
1.2 Patrick Gross 27 février 2017 Addition [ubk1].
1.3 Patrick Gross 17 juillet 2019 Addition du Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée."
1.4 Patrick Gross 9 janvier 2020 Addition [cpd1]. Dans le Résumé, addition de "Le journal régional Le Courrier Picard..." et ce qui suit. Dans les Explications, ajout de la partie "Ajouts au 9 janvier 2020".
1.5 Patrick Gross 31 mars 2020 Addition [lau1].
1.6 Patrick Gross 22 juin 2020 Addition [abt1].
1.7 Patrick Gross 28 juin 2020 Addition [jpc1].
1.8 Patrick Gross 1 février 2021 Addition [ubk1].
1.9 Patrick Gross 16 octobre 2021 Additions [vdn1], [vdn2].

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Cette page a été mise à jour le 16 octobre 2021.