La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 18-oct-54-Reventin-Vaugris.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Les 21 et 22 octobre 1954, la presse française, à partir d'une dépêche de l'Agence France Presse, avait largement rapporté un incident survenu le 18 octobre 1954, à Vienne, dans l'Isère.
Un avion "Stratojet" qui survolait chaque jour la vallée du Rhône à une altitude d'environ 10.000 mètres, avait été interprété par certaines personnes comme étant une soucoupe volante.
Boeing RB-47 Stratojet. |
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne avait aussitôt expliqué ce qu'il en était aux témoins trop imaginatifs, mais aussitôt après le passage de l'avion, il s'était formé dans le ciel des sortes de "parachutes animés de mouvements bizarre et ayant l'aspect de voiles légères qui bientôt atteignirent le sol."
Des témoins se sont saisis de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc qui en arrivant au sol se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit aussitôt photographier. Quelques heures après, tout ce qui restait sans la boîte pourtant étanche s'était évaporé.
Le journal national Paris-Presse du 21 octobre 1954 rapportait en page 4 le plus de détails:
Le lundi, donc le 18 octobre 1954, sur le terrain d'aviation de Reventin - Vaugris dans la vallée du Rhône, peu après le passage d'un avion à réaction Stratojet, Mme Lelandais, femme d'un moniteur de la base, avait cru voir dans le ciel un certain nombre de "soucoupes" en forme de parachutes, qui variaient d'altitude, d'aspect, de couleur et disparaissaient soudain.
Une demi-heure plus tard, une pluie de "toiles d'araignées" tombait dru sur le terrain. Elle et un Mr. Blain, opérateur de cinéma de Pont-l'Evêque, en ont ramassé à pleines mains: c'était une matière blanchâtre, douce au toucher en même temps que caoutchouteuse, s'agglomérant puis fondant à la chaleur des mains sans laisser de traces.
Ils en avait conservé pendant cinq heures dans une boite étanche, et l'avait photographié.
Mr. Blain avait expliqué que cette matière provenait des réacteurs des Stratojets qui empruntaient quotidiennement la vallée du Rhône.
Lui ou le journal suggéraient que cela pouvait aussi avoir été des filandres, plus connus sous le nom de fil de la Vierge, produits en automne par diverses espèces d'araignées volantes. Le journal évoque les cas de "cheveux d'ange" de 1952 à Oloron et Gaillac et qui présentaient également toutes les caractéristiques du phénomène observé par M. Blain.
Le journal donnait aussi une explication de la formation de cette "masse fondante" comme produite dans certaines conditions par les Stratojets ce qui a amené "les techniciens à formuler cette hypothèse: les traînées produites ressemblant à celles des avions à réaction ordinaires peuvent être dues à l'injection d'eau dans les réacteurs. A l'origine de ce phénomène, il y aurait le fait que cette eau, projetée dans les chambres à combustion à près de 1.800 degrés subit une désagrégation moléculaire par contact avec le gaz de combustion. Il se produit, de ce fait, une réaction chimique qui aboutirait à la formation de la curieuse matière décelée lundi à Reventin-Vaugris."
Les autres journaux expliquaient également que ce phénomène était dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet", provoquant des formations blanches ou irrisées qui donnait lieu "à des interprétations plus ou moins fantaisistes."
L'ufologue Aimé Michel, qui n'avait de toute évidence pas bien compris l'affaire, a cru bon d'éliminer l'explication au motif que "la vapeur d'eau ne saurait se condenser". Jimmy Guieu de son côté avait rapporté correctement les faits, ironisant que ceux qui voudraient généraliser cette explication en notant que ces condensations ne risquaient pas de prendre la forme des Martiens observés en cette période.
Dans les décnnies récentes, d'autres, comme Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, Jean Sider, Henri Durrant, Godelieve van Overmeire, Alain Moreau, Luc Chstan, ont continué à faire de cela un cas de "cheveux d'anges" mystérieux, ignorant ou occultant délibérément l'explication.
[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":
"LES soucoupes volantes? Peuh! Je sais ce que c'est. J'en ai tenu un fragment entre les mains."
Cette déclaration sensationnelle émane d'un opérateur de cinéma de Pont-l'Evêque, M. Blain.
- J'étais lundi sur le terrain d'aviation de Reventin - Vaugris dans la vallée du Rhône lorsque, peu après le passage d'un stratojet Mme Lelandais, femme d'un moniteur de la base crut voir évoluer un certain nombre de "soucoupes" en forme de parachutes. Elles variaient d'altitude, d'aspect, de couleur et disparaissaient soudain. Une demi-heure plus tard, une pluie de "toiles d'araignées" tombait dru sur le terrain. Nous en ramassâmes à pleines mains. C'était une matière blanchâtre, douce au toucher en même temps que caoutchouteuse, s'agglomérant puis fondant à la chaleur de la main sans laisser de traces. Nous avons pu en conserver pendant cinq heures dans une boite étanche et la photographier.
Cette matière, M. Blain l'affirme, est issue des réacteurs des Stratojets qui empruntent quotidiennement la vallée du Rhône (à moins qu'il ne s'agisse de filandres, plus connus sous le nom de fil de la Vierge, produits en automne par diverses espèces d'araignées volantes).
D'habitude, les réacteurs des Stratojets, contrairement à ceux des autres avions à réaction, ne laissent pas de traînée derrière eux. Lundi, pourtant, il se forma derrière l'appareil, évoluant à près de 10.000 mètres, une traînée fort curieuse, vapeur légère qui se solidifiait en volutes épaisses à deux ou trois kilomètres du lieu de leur formation.
L'explication de la formation de cette "masse fondante" produite dans certaines conditions par les Stratojets amène les techniciens à formuler cette hypothèse: les traînées produites ressemblant à celles des avions à réaction ordinaires peuvent être dues à l'injection d'eau dans les réacteurs. A l'origine de ce phénomène, il y aurait le fait que cette eau, projetée dans les chambres à combustion à près de 1.800 degrés subit une désagrégation moléculaire par contact avec le gaz de combustion. Il se produit, de ce fait, une réaction chimique qui aboutirait à la formation de la curieuse matière décelée lundi à Reventin-Vaugris.
Voilà peut-être éclairci le mystère des "soucoupes" observées il y a deux ans à Oloron et Gaillac et qui présentent toutes les caractéristiques du phénomène observé par M. Blain. Mais les cigares? Mais les balances? Mais les Martiens? Ah! qui nous donnera l'explication des Martiens embrassant les paysans au nom de la fraternité inter-sidérale?
Le dernier modèle de soucoupe volante est jumelé. Une soucoupe plus une soucoupe égale une balance, si on les réunit par un fléau. Aussi bien c'est une balance aux plateaux orange et rouge qu'ont vue, à Royan, M. et Mme Labassière. Ces deux plateaux, après s'être immobilisés en l'air, se sont séparés et posés à proximité, dans un champ. Deux petits hommes sont sortis de chaque boule et ont changé de plateau. Les deux plateaux se sont ensuite ressoudés et ont disparu dans un éclair éblouissant.
A vrai dire, soucoupes, cigares et autres engins interplanétaires se sont montrés peu actifs hier. Des cultivateurs de Villepinte (Aude) et lieux circonvoisins; des natifs de Tréveneuc (C.-d.-N.) et de St-Quay-Portrieux; un métallurgiste d'Aire-sur-la-Lys et le maire de Nexon (Hte-Vienne) en ont vu. Voilà un sujet de conversation pour les veillées. Malheureusement, nul "Martien" ne se trouvait à bord.
[Ref. lpl1:] JOURNAL "LE PROVENCAL:
au-dessus de la vallée du Rhône
Vienne (A.F.P.).
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ dix mille mètres, a été pris mardi, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit aussitôt après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachuts animés de mouvements bizarre et ayant l'aspect de voiles légères qui bientôt atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide, de certains éléments du carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irrisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donnant lieu ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps [1952] par un habitant d'Oloron.
UNE SOUCOUPE VOLANTE EN INDONESIE
Bondowoao (Indonésie) (A.P.). Une soucoupe volante a jeté la perturbation dans la ville de Bondowoao, à 80 kilomètres de l'île de Bali. Plusieurs habitants déclarent avoir vu, pendant une demi-minute, un objet verdâtre qui traversait le ciel en direction Nord-Ouest.
UN CIGARE NOIR SE POSE EN LOZERE
Saint Privat de Valongues (C.P.).
M. Albert Mallet de la Fabrègue, conseiller municipal, a eu la surprise, la semaine dernière, vers 21 heures, de voir un engin mystérieux de forme allongée, noir, se poser dans un champ tout près de sa maison: l'appareil est reparti tout aussitôt, presque verticalement, à une vitesse vertigineuse, avec un léger sifflement comme un moteur électrique, et émettant de vives couleurs rouges.
[Ref. lle1:] JOURNAL "LA LIBERTE:
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, mardi, par des centaines de personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de I'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière, très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boite et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":
Vienne (Isère), 20. -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ dix mille mètres, a été pris mardi, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit aussitôt après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachuts animés de mouvements bizarre et ayant l'aspect de voiles légères qui bientôt atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide, de certains éléments du carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irrisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donnant lieu ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps [1952] par un habitant d'Oloron.
[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animé de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière, très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mis un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donnant lieu ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relaté en son temps par un habitant d'Oloron.
Interrogé par des journalistes belges, un astronome frontalier, qui a demandé de respecter son anonymat, a donné hier l'avis suivant aux questions posées:
Les soucoupes et autres objets volants serait [sic], selon lui, l'équivalent de nos ballons-sondes, mais en plus perfectionnés, parce que retournant à leur point de départ. Ce points de départ serait, à son avis, non pas la planète Mars, mais Uranus, découverte en 1781 et 70 fois plus grosse que la Terre.
Basant ses déductions sur des témoignages recueillis chez de nombreux témoins, il déduit que le nombre de ceux-ci et la diversité de leur profession rejette l'hypothèse d'une hallucination collective.
Revenant à Uranus, il précise que cette planète gravite autour du soleil et semble la plus propice à réunir des éléments de vie analogue au nôtre.
Nous avons relaté hier l'étrange phénomène observé lundi soir, vers 20 h. 50, dans le ciel de Béthune.
Or, une conseillère municipal [sic] de Douai, Mme Augustine Mocq et son mari, qui se promenaient rue du Polygone, à Douai, ont pu observer exactement à la même heure, les mêmes effets.
"Ce fut, nous déclare Mme Mocq, comme un immense éclair qui illumina tout le quartier. Levant la tête vers le ciel, j'eus tout juste le temps de remarquer en direction de Piers (donc la même que pour Béthune) comme une chevelure de rayons très lumineux sortant d'une masse sombre. Mais cela ne dura que très peu de temps. Mon mari a pu, comme moi, faire les mêmes observations. C'est en lisant dans "Nord-Matin" la relation du phénomène de Béthune que je me suis persuadée qu'il s'agissait du même. Je suis absolument certaine, et mon mari également, de n'avoir pas été victime d'une hallucination, l'engin et devait avoir une puissance d'éclairage formidable."
Il ne viendrait à personne, à Douai l'idée de mettre en doute ces affirmations de M. et Mme Mock, très justement estimés dans cette ville.
L'agence indonésienne Antara rapporte que mardi soir, vers 21 h. (locale), la population de Bondowoso, dans l'état de Java, a été frappé de terreur en apercevant un disque blanc et vert qui passa à grande vitesse au-dessus de la ville et disparus en une demie-minute. Les témoins ont décrit l'objet comme une grande assiette animée d'un mouvement rotatif.
C'est la deuxième fois que les habitants de Bondowoso sont témoins d'un phénomène de ce genre. La première apparition d'un "étrange objet" aurait eu lieu le 25 juillet, à la même heure.
Enfin près d'Aire-sur-la-Lys, un ouvrier des Aciéries d'Isbergues a vu un engin lumineux de forme ronde descendre lentement. Quand il toucha le sol, a poursuivi le témoin, à près de 2 km. de moi, un éclair illumina le ciel. De nombreux habitants ont confirmé avoir vu non le bolide, mais le ciel illuminé. Quant à l'engin qui serait tombé, on n'en trouve nulle trace.
[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":
Vienne, 20 octobre.
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survole la Vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris hier, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animé de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Vienne, 20. -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survole la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteurs de l'Aéro-club de vienne dissuada aussitôt ces témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voile légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle –ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère
LA SUITE EN PAGE 8
[Légende photo:] à l'exposition interplanétaire qui se tient à Londres, on peut voir la maquette d'une fusée (anticipation) qui permettra peut-être dans quelques années, d'aller rendre visite aux martiens...
Un jeune garçon admire la maquette de cette "soucoupe".
(Keystone)
(Suite de la première page)
raréfiée et froides de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisé se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donner lieu ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisiste.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de vienne, est identique à celle déjà relaté en son temps par un habitant d'Oloron.
"Ils me persécutent... Ils viennent chercher... Je les ai vus atterrir dans un champ... des soucoupes, grandes et petites... des lumières et des fumées... Les Martiens... Les Martiens...*
C'est en criant ces bribes de phrases exprimant le désordre de ses pensées que M. Bruno Senesi, 34 ans, s'est présenté à l'hôpital de Livourne, demandant à être aidé.
Mais lorsque l'infirmier revint avec le médecin de service, Senesi avait disparu. On le retrouva caché sous le lit, secoué de violents frissons, son expression ne laissant plus aucun doute sur la terreur qui le tourmentait et il cria au médecin : "Les voilà... ils arrivent...
Les infirmiers lui offrirent leur protection contre les Martiens et Senesi, première victime italienne de la psychose des "soucoupes volantes", fut enfermé dans l'asile des aliénés de Livourne.
Djakarta, 20. -- L'agence indonésienne Antara rapporte que la population de Bondowoso, dans l'est de Java, a été frappé de terreur en apercevant un disque blanc et vert qui passa à grande vitesse au-dessus de la ville et disparus en une demi-minute.
Les témoins ont décrit l'objet comme une "grande assiette" animée d'un mouvement rotatif.
C'est la deuxième fois que les habitants de Bondowoso sont témoins d'un phénomène de ce genre. La première apparition d'un "étrange objet" aurait eu lieu le 23 juillet.
[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":
depuis le passage d'un avion "Stratojet"
Vienne. -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, mardi, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aréo-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins, trop imaginatifs. Mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Une matière très douce au toucher
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière, très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Le phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aéroport de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps par un habitant d'Oloron.
L' "assiette" volante survient toujours à la même heure
Cette explication n'empêche pas les soucoupes volantes de troubler l'esprit d'un certain nombre de personnes, mais les apparitions sont tout de même nettement moins nombreuses.
C'est aujourd'hui, en Indonésie, que se situe le phénomène le plus étrange. Mardi soir, la population de Bondowoso, dans l'état de Java, a été frappée de terreur en apercevant un disque blanc et vert qui passa à grande vitesse au-dessus de la ville et disparut en une demi-minute. Les témoins ont décrit l'objet comme une "grande assiette" animée d'un mouvement rotatif.
C'est la deuxième fois que les habitants de Bondowoso sont témoins d'un phénomène de ce genre. La première apparition d'un "étrange objet" aurait eu lieu le 25 juillet, à la même heure.
[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":
Un avion stratojet qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ 10000 mètres, a été pris mardi [18 octobre 1954], par certaines personnes, pour une soucoupe volante. Le président moniteur de l'Aéro-club de Vienne (Isère) dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt atteignirent le sol. Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température. L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boite et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boite, pourtant étanche, s'était évaporé. Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du stratojet peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse, à grande altitude et donner lieu, ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes. Cette observation, faite au-dessus de l'Aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relatée en son temps [1952] par un habitant d'Oloron.
Le directeur de l'aérodrome de Roupy (Aisne), a donné à un journal de ce département quelques explications sur des phénomènes naturels interprétés par certains comme des soucoupes volantes. Voici sa déclaration. il est de bon ton, depuis quelque temps, de pouvoir dire qu'on a vu un engin bizarre dans le ciel, et bientôt sans doute, celui qui n'aura pas observé, sera lui-même un phénomène! Comme nous avons bien peur de faire partir de cette catégorie d'individus, nous allons vous parler des fausses "soucoupes" observées dans la région. Nous ne voulons pas nier formellement l'existence de tout engin, car il semble y avoir des observations irréfutables; mais beaucoup de gens se figurent assister à un phénomène mystérieux, alors qu'il s'agit de quelque chose de tout à fait ordinaire. C'est ainsi que fréquemment, lorsque nous effectuons un sondage de nuit, les rares passants qui aperçoivent le lampion muni d'une bougie qui se balance au bout d'un ballon, s'arrêtent et crient au miracle, croyant avoir affaire à un engin extraterrestre. Il y a presque 15 ans, ces même ballons étaient pour les gens atteints de l'espionnite, gonflés à l'ypérite et l'un de nous eut des ennuis à Orléansville parce que l'express Alger-Oran avait renversé la vapeur à la vue d'un de ces ballons. D'autres fois, nous sommes appelés la nuit par des noctambules qui voient quelque chose... Souvent, c'est la planète Mars dont l'éclat rouge-orange tranche avec les autres astres, ou plus simplement un avion et ses feux de position. Il y a aussi le phénomène de parasélène. Le parasélène est une tache lumineuse aux couleurs de l'arc-en-ciel, le rouge violet étant les plus visibles qui se trouve approximativement à 22° à droite et à gauche de la lune. Souvent une seule de ces taches est visible. Le parasélène est parfois prolongé par le bas, par une sorte de queue appelée arc oblique de Lowitz qui est alors mobile et fugace. Le même phénomène se produit avec le soleil et porte alors le nom de parhélie. Ce phénomène se rattache au halo, grand cercle lumineux qu'on observe fréquemment autour de la lune et du soleil, et à la même cause. Tous ces phénomènes lumineux sont dus à la décomposition de la lumière émise ou réfléchie par l'astre lorsqu'elle traverse une couche de nuages très élevés, appelée cirrostratus et formée de cristaux de glace. L'eau solidifiée fait fonction de prisme, et suivant la forme et l'orientation des cristaux, la nature du phénomène varie.
[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":
VIENNE, 20 octobre. -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris hier, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président du moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et et ayant l'aspects de voiles légers qui, bientot, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caouctchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boïte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froid de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irrisées se déplAçant à grande vitesse et à grande altitude, et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps par un habitant d'Oloron.
[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":
Vienne, 21 octobre. -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survole la Vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris hier, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animé de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps par un habitant d'Oloron.
[Ref. ipc1:] JOURNAL "L'INDEPENDANT DU PAS-DE-CALAIS":
Les soucoupes volantes sont à l'ordre du jour. On signale à leur présence un peu partout et cependant aucun de ces engins mystérieux n'a pu être identifié de façon quelque peu précise.
Les divergences sont si importantes tant sur la forme des appareils que sur la description des passagers qui les occuperaient qu'il est impossible d'accorder le moindre crédit à la majorité des visionnaires ou supposés tels.
Est-ce dire que tout soit de pure invention.
Nous ne le croyons pas et cependant il paraît indispensable de rejeter comme fantaisistes tous les détails donnés sur de prétendus engins qui nous arriveraient de la Planète Mars.
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survola la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteurs de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisir de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, c'était évaporé.
Ce phénomène expliqué scientifiquement est dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse et grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relaté en son temps par un habitant d'Oloron.
(Suite en 4e page)
Le Ministère de l'Air français a, de son côté démenti fortement la poursuite d'une soucoupe par des avions à réaction.
Informé de la prétendue présence d'un tel engin, 2 avions ont bien pris leur envol mais... n'ont rien aperçu alors que toute la presse à orchestré une poursuite purement imaginaire à travers l'espace.
Que nous réservent encore les soucoupes et ces gentils "Martiens" d'un mètre vingt, qui nous apparaissent jusqu'ici comme des êtres fugitifs et pacifiques? Heureusement d'ailleurs, car voici maintenant que les soucoupes éclatent en vol, ce qui ne les empêche nullement de se bien porter. Riez, bonnes gens, moi cela finira par troubler mon sommeil, d'autant plus que je n'ai pas eu la chance jusqu'ici d'apercevoir même l'espace d'un éclair ces cigares d'un âge nouveau, et ces disques de progrès… une nuit finira bien par m'être propice, car la prolifération des engins toujours lumineux est une véritable prolifération, pas une prolifération pour rire. Au rythme de ces dernières semaines tous les français auront bientôt vu leur soucoupe et seuls pourront relever la tête ceux qui auront connu des "Martiens", leur auront parlé, voire, les auront embrassé puisque ses voisins charmants sont, dit-on, très affectueux.
Trêve de plaisanterie. Soyons réalistes et comptons la merveilleuse histoire du mégissier de Graulhet. Jeudi, en fin d'après-midi, il a, dit-il, aperçu à haute altitude un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest. Il crut tout d'abord un avion à réaction. Mais ces appareils d'une époque déjà très reculée laissent derrière eux une traînée blanche. Or, il n'y avait pas de traînée. Le mégissier, homme sceptique et de bon sens s'en alla quérir une paire de jumelles (ne manquez pas de toujours emporter les vôtres avec vous si vous ne voulez pas rater votre soucoupe ou votre "Martien").
Optiquement nanti, il observa distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée d'un mètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, pour disparaître aux regards (Je n'en suis pas surpris étant donné le temps nécessaire à toutes ces opérations et la grande vitesse de l'engin. Les meilleures choses ont malheureusement une fin).
Le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.
Ne prenez pas trop vite et le mégissier de Graulhet pour un farceur; une quinzaine de personnes ont témoigné de ce singulier phénomène et plus fort, des fragments de matières ont été recueillis. On ne les mettra pas en conserve et pas même au musée, car ces filaments argentés agglomérés s'effritent lorsqu'on les touches. Dommage!
Après une telle démonstration, des détails et aussi sensationnels, comment comprendre que les Anglais restent sceptiques. Ces messieurs viennent maintenant troubler la fête, le grand ballet interplanétaire des soucoupes, qui ne fait de mal à personne, alimente les conversations, fournit des thèmes de bonnes blagues à n'en plus finir.
Le ministère de l'air britannique, sans doute pour ne pas faire comme tout le monde, ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants. Il croit seulement au "lit-cage" volant. Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-paroles officiels du ministère déclarent que 99 fois sur 100, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes. Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ses apparitions sont insuffisants. Aucun engin de ce genre n'a d'ailleurs été signalé en Grande-Bretagne ces dernières semaines.
Voilà ces messieurs du ministère de l'air de Grande-Bretagne veulent "dégonfler" nos soucoupes et cigares (il est vrai que les "Martiens" semblent porter un intérêt tout particulier à la France) en vulgaires ballon-sondes. Quelle désillusion… Mais gare, relevez la tête "votre" soucoupe passe peut-être à l'instant même.
SEPTICOS.
[Ref. pat1:] JOURNAL "LE PAYS D'AUGE - TRIBUNE":
A Audruicq (P.-de-C.), MM. Maurice Ramette et Léon Gégnier ont aperçu, haut dans le ciel, un objet de forme ronde et de couleur blanche qui se dirigeait vers eux. Brusquement, l'engin obliqua et disparut à une vitesse vertigineuse.
A Hesdin (P.-de-C.)., M. Jean Gambier, agent de police, se rendait à son service lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel. Au-dessus de la forêt, un engin de couleur rouge semblait descendre de la voûte étoilée. La partie inférieure de l'appareil laissait derrière elle une trainée lumineuse.
De nombreux habitants d'Huby-Saint-Leu, village proche d'Hesdin, ont été également témoins de ce phénomène.
Un habitant du vil1age de Prades (Pyrénées-Orientales), à qui deux motocyclistes voulaient demander un renseignement, s'est enfui, l'autre jour, en criant: "Les Martiens arrivent". Rattrapé par les motards, qui, pour le rassurer, avaient enlevé leur casque, le cultivateur avoua que s'il avait eu un fusil entre les mains il les aurait tués.
Une soucoupe a été vue par le surveillant d'un centre pénitentiaire d'Ecrouves, M. Roger Thiriet, demeurant à Blénod-les-Toul (Meurthe-et-Moselle). La soucoupe du geôlier n'est d'ailleurs pas précisément fraiche puisqu'elle serait apparue le 10 octobre. Mais M. Thiriet a gardé longtemps le silence "craignant d'être la risée de ses collègues". Or son secret lui a paru trop pesant et voici le récit qu'a fait aux gendarmes cet homme pondéré:
- Je regagnais à moto le centre, quand vers 6 h. 30, près du pont de chemin de fer, près de Charmes-la-Côte, mon phare fit surgir du brouillard une soucoupe couleur aluminium, posée sur le sol. L'engin avait 2 mètres de diamètre et 1 m 40 de haut. Il était surmonté d'une coupole percée de deux hublots.
"J'ai arrêté aussitôt mon moteur; mais comme je m'approchais, la soucoupe d'éleva sans bruit."
Il se trouve que, ce même 10 octobre, un engin identique a [Suite en page 3]
Un disque volant très lumineux, a été aperçu par un groupe d'ouvriers au-dessus d'une rue de Rome. C'est une des innombrables apparitions des "soucoupes volantes" qui visitent, en ce moment l'Italie. Leur venue provoque une vive émotion. A Livourne, un jeune homme, Bruno Senesi, a été envoyé d'urgence dans une maison de tous. Il s'était présenté, très agité, à l'hôpital de la ville en criant: "Ils viennent me prendre... Je les ai vus atterrir dans un champ... Des disques grands comme ça, tout en lumière et en fumée, pleins de Martiens, petits et rouges".
La population de Bondowoso, dans l'est de Java, a été frappée de terreur en apercevant un disque blanc et vert, qui passa à grande vitesse au-dessus de la ville et disparut en une demi-minute. Les témoins ont décrit l'objet comme une "grande assiette" animée d'un mouvement rotatif.
Un avion "Stratojet" qui survole chaque jour la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres a été pris l'autre jour, par plusieurs habitants de Vienne, pour une soucoupe volante.
Un étrange phénomène se produisit en effet, après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma dans le ciel des sortes de parachutes, animés de mouvements bizarres, qui bientôt atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière et l'un d'eux mit un peu de la substance dans une boite et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, le contenu de la boite, pourtant étanche, s'était évaporé.
Il semble que la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "stratojet" puisse provoquer des formations blanches ou irisé se déplaçant à grande vitesse et donne lieu ainsi à des interprétations diverses.
Cette observation faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne, est identique à celle déjà relatée en son temps, par un habitant d'Oloron.
(suite de la page 1)
Aussay, petite ville située près de Dieppe, a été survolée par un engin mystérieux qui émettait un sifflement bizarre. Il avait la forme d'un gigantesque cigare pouvait atteindre 15 à 18 mètres de long; au centre de l'appareil se trouvait un disque surmonté d'une coupole.
A Villepinte (Aude), M. Henri Rouquet, 22 ans, revenait chez lui quand il remarqua une forme lumineuse qui évoluait à haute altitude. Brusquement, l'engin atterrit non loin de la ferme où habite le jeune homme. Mr Bouquet s'empressa alors d'avertir sa famille et plusieurs voisins, qui purent observer distinctement la soucoupe. Au bout de quelques minutes, le disque s'éleva sans bruit et disparut rapidement.
A Ham (Somme), trois motocyclistes, MM Marc et Gilles Lemaire, et Jean Ivard, se rendaient à leur travail lorsqu'ils remarquèrent dans la voûte céleste un disque rouge suivi d'un cône enflammé qui avançait à la vitesse d'un avion. Au moment précis où l'engin se trouvait au-dessus des motocyclistes, les moteurs de leurs machines s'arrêtèrent brusquement et les phares s'éteignirent. Tout, redevint normal quand l'objet mystérieux s'éloigna.
Un automobiliste de la région de Cherbonnières roulait en compagnie de son fils âgé de 3 ans et demi, sur la route de Sérifère à Paillé lorsque, vers 21 heures 30, l'enfant et lui ressentirent des picotements douloureux, semblables à des décharges électriques, qui s'accentuaient au fur et à mesure qu'ils avançaient.
Le moteur de la voiture s'arrêta brutalement et les phares s'éteignirent. L'enfant se mit à pleurer. Une lueur vive, passant du rouge vif à l'orange, éblouit les occupants de la voiture, qui virent un engin immobile dans l'espace. Puis, ce qu'ils avaient reconnu pour une soucoupe volante, disparut dans la nuit.
été vue à Longwy, dans le nord du département.
- Il doit s'agir d'une arme secrète, a commenté M. Thiriet (qui ne croit pas aux Martiens), construite par une puissance étrangère. A mon idée, l'engin viendrait de l'Antarctique.
Deux automobilistes de Royan, M. Labestière et sa femme, ont vu dans le ciel "une sorte de balance qui se dandinait".
- Le fléau était d'un vert éblouissant, ont précisé les témoins. L'un des plateaux était rouge, l'autre orange. Après être restés immobiles, les deux plateaux se détachèrent; se posèrent dans un champ. Deux petits êtres en sortirent et, après s'être croisés, changèrent de plateau. La "balance volante" disparut ensuite, plateaux compris, dans un éclair éblouissant.
A Ollainville, près d'Arpajon six habitants de la localité ont remarqué un engin incandescent qui ressemblait tout d'abord à une étoile et se révéla en approchant en forme de cigare. Venu d'ouest, l'objet a disparu à l'est.
A Saint-Fiacre, non loin d'Etampes, plusieurs personnes ont vu un engin ayant la forme d'une gigantesque étoile tourner au-dessus du village pendant 20 minutes.
Le maire de Nexon (Haute Vienne) a vu une demi-sphère métallique très brillante qui planait à, une vitesse vertigineuse, sans bruit.
Un disque très brillant a même été vu à Boulogne-sur-Seine, par une dizaine d'ouvriers de la Régie Renault. Le phénomène avait été observé en plein jour pendant une demi-heure.
A Trevedec (C.-du-N.), plusieurs personnes ont vu planer au-dessus de la mer une soucoupe volante.
Près d'Aire-sur-Lys, un ouvrier des aciéries d'Isbergues a vu une sphère lumineuse descendre lentement. Quand elle toucha le sol, le ciel s'illumina.
[Ref. jdf1:] JOURNAL "LE JOURNAL DES FLANDRES":
Vienne. --
Un avion "Stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit aussitôt après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.
Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé.
Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide, de certains éléments du carburant du "Stratojet", peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse à grande altitude et donnant lieu ainsi à des interprétations plus ou moins fantaisistes.
[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:
Jimmy Guieu indique que le 17 octobre 1954, après le passage d'un Stratojet qui survolait la vallée du Rhône, il s'est formé dans le ciel des sortes de "parachutes" animés de mouvements bizarres et qui prenaient l'aspect de voiles arachnéens chutant lentement vers le sol. Les témoins se sont saisis de cette matière très douce au toucher et un peu de la consistance du caoutchouc, mais elle ne tardait pas à disparaître, se volatilisant au contact des doigts ou du sol.
Guieu dit que l'explication "amena les techniciens a avancer cette hypothèse", celle que cela peut être du à l'injection d'eau dans les réacteurs des avions. Cette eau dans les chambres de combustion à près de 1800 °C subit une "désagrégation moléculaire par contact avec le gaz de combustion" et il se produirait une réaction chimique qui produirait l'étrange matière.
Guieu dit que cela a "rempli d'aise les détracteurs des soucoupes volantes" et "réjoui les sceptiques", qui "ironiseront": "Voilà bien les soucoupes volantes!" sans même se demander comment une telle réaction chimique pourrait provoquer l'apparition de créatures vivantes qui sortent de leurs astronefs.
[Ref. aml1:] AIME MICHEL:
Aimé Michel écrit que la pluie la plus abondante de "cheveux d'anges" qu'on ait observé depuis Gaillac et Oloron en 1952, a eu lieu à Vienne pendant l'après-midi, avec de nombreux témoins. Par exemple, M. Lelandais du club aérien de Vienne a dit:
"Nous vîmes d'abord des formes blanches qui semblaient mener dans les nues une espèce de ballet - montant, descendant, remontant, changeat de forme, mais très graduellement plus presque venant la terre."
"Une demi-heure après environ, ce fut une sorte de pluie de toiles d'araignées qui arriva, serrée comme un voile, sur l'aérodrome. Il en tombait par poignées sur le terrain, sur le hangar, sur les avions, et nous nous sommes mis à les ramasser à pleines mains. Nous avions l'impression de tenir des fils de caoutchouc, très fins, très doux au toucher, s'aggloméraient pour aussitôt se sublimer dans les doigts sans laisser la moindre sensation, la moindre odeur, la moindre trace. Nous avons eu l'impression que c'était la chaleur de nos mains qui les faisaient fondre."
M. Lelandais a fermé une partie de la substance dans une boîte en bakélite étroitement fermée. Mais le jour suivant, bien qu'il ait mis la boîte dans un endroit frais, elle était vide. Sur le sol, cependant, une partie de cette substance était encore là cinq heures plus tard.
Michel indique également que des avions à réaction Stratojet ont été vus par les aviateurs au terrain peu avant que ces substances blanches ne descendent. Il écarte cependant l'explication que la substance blanche comme étant de la "vapeur d'eau solidifiée" venant des Stratojets qui a été publié dans la presse, présentant ses observations sur "les experts" qui imaginent que de la vapeur d'eau puisse se changer en quoi que ce soit comme cette substance blanche ramassée là.
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
18 octobre [1954]
id[=après-midi]: Vienne (Isère): "Fils de la Vierge" et formes blanches osc
[Ref. snr1:] JEAN SENELIER:
En 1954
- Le 20 octobre, dans la region de Vienne (Isère), on observa le passage dans le ciel, à haute altitude, d'un engin au sujet duquel on ne put se mettre d'accord. Les uns prétendirent qu'il s'agissait d'un avion du type "Stratojet", les autres nièrent cette possibilité et optèrent pour un "objet non identifié". Aucune preuve ne put être apportée dans un sens ou dans l'autre.
Ce qui n'est contesté par personne, c'est qu'après le passage de l'objet (ou de l'avion), il se produisit une chute lente de paquets de fils blanchâtres, doux au toucher, qui se volatilisaient rapidement (d'après "Le Figaro" et "Paris Presse" du 21.10.1954).
[Ref. fle1:] FERNAND LAGARDE:
L'ufologue Fernand Lagarde liste ce cas ainsi dans un listing de cas français d'observations avec "cheveux d'anges" au sein d'un article sur ce phénomène:
[...]
18 octobre 1954 à Vienne (Isère.)
[...]
[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:
Dans un chapitre concernant les "cheveux d'anges" ou "fils de la Vierge", Henri Durrant évoquait l'article de la revue "Lumières dans la Nuit (L.D.L.N.) vol. XII, ns 99, p. F-G-H,", dans lequel Mr. F. Lagarde publie "à ce sujet un excellent article de synthèse" et ou apparaît la théorie des fils d'araignées migratrices. Il cite:
"Une des manifestations spectaculaires de nos MOC, qui ne cesse d'intriguer les observateurs, est la chute de filaments blancs, dits fondants, que l'on observe au passage de certains de ces engins. Ils tombent parfois en masse considérable, s'accrochant aux arbres, aux toits, aux fils télégraphiques, aux clôtures, ou se répandent sur les vêtements ou sur le sol. Des questions se posent à la fois sur leur nature et sur le processus de leur apparition."
Des cas sont cités à titre d'exemple, dont ceux-ci de 1954 en France:
"20 septembre 1954 à Saint-Père-du-Retz (Loire-Atl.) [sic]"
"13 octobre 1954 à Graulhet (Tarn)"
"14 octobre 1954 à Méral (Mayenne)"
"18 octobre 1954 à Vienne (Isère)"
[Ref. snr2:] JEAN SENELIER:
Jean Senelier affirme que le 20 octobre 1954, dans le région de Vienne dans l'Isère, on a observé le passage à haute altitude dans le ciel d'un engin au sujet duquel on n'a pas pu se mettre d'accord, les une "prétendirent" qu'il s'agissait d'un avion du txpr "Stratojet", les autres "nièrent cette possibilité" et "optèrent" pour un "objet non ientifié." L'uateur assure qu'cuune preuve ne put être apportée dans un sens ou dans l'autre.
Mais, dit-il, personne n'a contesté qu'après le passage de l'objet ou de l'avion, il s'était produit une chute lente de paquets de fils blanchâtres doux au toucher, qui se sont rapidement volatilisés.
Il dit que dans ce cas de "fils de la vierge" il avait été annoncé pompeusement qu'il s'agissait d'une désagrégation moléculaire par contact avec le gaz de combustion (de l'avion) produisnt par réaction chiique la formation de la matière blanche" ce qui est selon lui du pur charabia, Il regrette qu'il n'ai pas été question d'effectur une analyse en laboratoire.
L'auteur donne comme source Le Figaro et Paris Presse du 21 octobre 1954.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent qu'à Vienne dans l'Isère, le 18 octobre 1954, à une heure non connue, l'événement suivant est rapporté par un de ses témoins, Mr. Lelandais, moniteur à l'aéro-club de Vienne:
"Nous vîmes d'abord des formes blanches qui semblaient mener dans les nuées une espèce de ballet, montant, descendant, remontant, changeant de forme, mais se rapprochant peu à peu du sol. Une demi-heure après, environ, ce fut une sorte de pluie comme des toiles d'araignées qui arriva serrée tel un voile sur l'aérodrome. Il en tombait par poignées sur le terrain. Nous avions l'impression de tenir des fils de caoutchouc très fins, très doux au toucher, qui s'aggloméraient pour aussitôt se sublimer."
Les auteurs indiquent que la source est Aimé Michel dans "A Propos des S.V." page 238 et se demandent s'il s'agit de "'fils de la vierge' si souvent remarqués?".
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
L'auteur indique que le 18 octobre 1954 dans l'après-midi à Vienne en Isère, Mr. Lelandais a remarqué des formes blanches allant et venant dans le ciel, changeantes, effectuant une sorte de ballet aérien. Trente minutes plus tard il a remarqué une pluie de "toiles d'araignées" qui tombait sur l'aérodrome dont il s'occupait.
Ces "fils de la vierge" étaient très doux au toucher et se sont agglomérés puis sublimés. Il a tenté d'en conserver dans une boîte hermétiquement close et au frais mais le lendemain la boîte était vide.
Jean Sider indique que la source est Aimé Michel page 238.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
4193: 1954/10/18 14:00 35 4:52:00 E 45:32:00 N 3332 WEU FRN ISR 7:8
VIENNE,ISERE:WHT UFOS MNVR DANSE/NUAGES:CHANGE FORME:CHEVEUX D'ANGE TOMBENT+SE SUBLIMENT
RefN° 30 FIGEUT[sic]&RUCHON: OVNI: Le 1er Dossier Page No. 183 : VILLE &VILLE
[Ref. hct1:] HERVE CLERGOT:
Quelques jours plus tard, le 18 octobre 1954 à Vienne, dans l'Isère, un engin "polymorphe", laisse également retomber cette substance ["cheveux d'anges"] derrière lui. Une fois de plus, l'analyse est impossible, les filaments de cette matière tombée du ciel se sublimant avant qu'une analyse plus poussée ne soit menée.
[Ref. rlt1:] RENAUD LECLET:
P R E C I S I O N
Suite à la lecture d'Ufo Log#6, de l'article "Les dépôts laissés par les ovnis" de M. Clergot, sur l'observation d'un ovni à Vienne (Isère) le 18 octobre 1954 vers 16h00 ou une substance n'a pu être analysée. Lors de recherches de coupures de presse sur l'année 1954 concernant les ovnis en Haute-Loire, j'ai découvert que le cas de Vienne avait une explication. (?) Voici ce qu'il y est dit pour information.
Renaud LECLET.
Les soucoupes volantes sont-elles produites par les avions à réaction? Un avion "stratojet" qui, chaque jour, survole la vallée du Rhône à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris mardi, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.
Le président moniteur de l'Aéro-club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage d'un puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol. Les témoins du phénomène se saisirent de cette matière très douce au toucher at ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la température.
L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, s'était évaporé. Ce phénomène, dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse, à grande altitude et donner lieu ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes. Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relatée en son temps par les habitants d'Oloron.
Ref: Le Quotidien de la Haute-Loire du vendredi 22 octobre 1954.
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
L'ufologue belge indique qu'en 1954, le 18 octobre, en France, à Vienne (Isère), il y a "Observation d'un stratojet ou d'un OVNI à haute altitude. Après son passage il se forma au-dessus de la vallée du Rhône des sortes de parachutes qui tombaient lentement vers le sol et étaient animés de mouvements bizarres. Une demi heure plus tard arriva une pluie de toiles d'araignées qui arriva serré comme un voile sur l'aérodrome."
La source est indiquée comme "Henry DURRANT: "Le dossier des OVNI" - Laffont 1973 - p. 149".
[Ref. mou1:] ALAIN MOREAU:
Le 13 octobre 1954 au-dessus de Graulhet (Tarn), et le 18 octobre 1954 à Vienne (Isère), il y eut la même pluie évoquant de la laine de verre ou des fils de toile d'araignée.
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans l'Isère à Vienne le 18 octobre 1954 à une heure non connue, "Nous vîmes d'abord, rapporte le témoin, moniteur à l'aéro-club de Vienne, des formes blanches qui semblaient mener dans les nuées une espèce de ballet, montant, descendant, remontant, changeant de forme, mais se rapprochant peu à peu du sol. Une demi-heure après, environ, ce fut une sorte de pluie comme des toiles d'araignées qui arriva serrée tel un voile sur l'aérodrome. Il en tombait par poignées sur le terrain. Nous avions l'impression de tenir des fils de caoutchouc très fins, très doux au toucher, qui s'aggloméraient pour aussitôt se sublimer."
La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".
[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":
Le site web indique que le 18 octobre 1954 à 15:00 à Vienne, France, il y avait des "cheveux d'ange." "On a observé un objet planant. On a dit que des phénomènes télépathiques se sont produits. Un témoin a observé un objet par temps nuageux dans une ville (Lelandais)."
Les sources sont indiquées comme Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002.
[Ref. uba1:] "UFO-DATENBANK":
Cette base de données a enregistré ce cas 4 fois:
N° de cas | Nouveau N° de cas | Enquêteur | Date d'observation | CP | Lieu d'observation | Pays d'observation | Heure d'observation | Classification | Commentaires | Identification |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19541018 | 18.10.1954 | Vienne | France | 15.00 | RR II | |||||
19541018 | 18.10.1954 | Vienne | France | Après-midi | RR II | |||||
19541019 | 19.10.1954 | Vienne | France | RR II | ||||||
19541020 | 20.10.1954 | Vienne | France | Matin | LN |
Des échappement de carburants, de lubrifiants, de refroidissants, de liquides d'extincteurs d'avions à réaction de haute altitude comme les Stratojets de cette époque, gelés et éventuellement mélangés à de la vapeur d'eau (et non pas, bien entendu, de la vapeur d'eau toute seule) peuvent fort bien être la cause de cette matière blanche. La presse a mal expliqué le mécanisme, et Aimé Michel est resté accroché à l'idée de "vapeur d'eau solidifiée" sans penser aux autres substances lâchées par les avions.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Reventin-Vaugris, Vienne, Isère, cheveux d'anges, Lelandais, araignées, mousse, lubrifiants, carburants, multiple, Reventin-Vaugris, Isère, Blain, cas négatif, fragments, fluide, Stratojet, soucoupes, sublimation, cheveux d'ange
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 24 octobre 2004 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 7 juin 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [jsr1], [goe1], [lcn1], [uda1]. |
1.1 | Patrick Gross | 13 mars 2010 | Addition [jgu1]. |
1.2 | Patrick Gross | 28 juillet 2010 | Additions [lpl1], [ler1]. |
1.3 | Patrick Gross | 25 novembre 2014 | Addition [mou1]. |
1.4 | Patrick Gross | 3 mars 2017 | Addition [uba1]. |
1.5 | Patrick Gross | 10 mars 2018 | Addition [ler1]. |
1.6 | Patrick Gross | 21 janvier 2019 | Addition [lhh1]. |
1.7 | Patrick Gross | 22 janvier 2020 | Additions [ppe1], [snr2]. |
1.8 | Patrick Gross | 30 janvier 2020 | Additions [cpd1], [pat1]. |
1.9 | Patrick Gross | 23 février 2020 | Addition [nnm1]. |
2.0 | Patrick Gross | 14 mai 2020 | Addition [ipc1]. |
2.1 | Patrick Gross | 18 mai 2020 | Addition [nmn1]. |
2.2 | Patrick Gross | 9 juin 2020 | Additions [nll1], [las1]. |
2.3 | Patrick Gross | 3 juillet 2020 | Addition [jdf1]. |
2.4 | Patrick Gross | 1 novembre 2020 | Addition [jps1]. |
2.5 | Patrick Gross | 29 octobre 2021 | Addition [gqy1]. |
2.6 | Patrick Gross | 5 juillet 2022 | Additions [hct1], [rlt1]. |