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La vague française de 1954:

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13 octobre 1954, Graulhet, Tarn:

Référence pour ce cas: 13-oct-54-Graulhet.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional Le Journal du Pas-de-Calais et de la Somme du 15 octobre 1954 avait rapporté l'affaire de manière résumée; d'autres donneront plus de détails le lendemain.

Le journal régional Le Rouergue Républicain du 16 octobre 1954 a rapporté qu'un mégissier (fabriquant de tonneaux) de Graulhet a déclaré avoir aperçu la veille en fin d'après-midi à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il a d'abord pris pour un avion à réaction.

Comme il ne discernant aucune traînée de condensation, il est allé chercher une paire de jumelles et a aperçu distinctement que c'était un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

"L'engin" a alors explosé en plein vol. Une boule argentée, d'un mètre de diamètre environ, s'est échappé de la masse et a continué sa route, disparaissant bientôt à son regards, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.

Selon le journal, une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentaient sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritaient lorsqu'on les touchait.

Le journal L'Est Républicain du 16 octobre 1954 a parlé de l'affaire en termes similaires, mais donnait la date comme "mercredi soir", soit le 13 octobre 1954 au soir au lieu du 15 dans l'après-midi.

Puis, le journal La Liberté du l'Est du 16-17 octobre 1954 donnera un nom au témoin, Mr. Carcenac, et la date comme mercredi, vers 16:30. Ce journal donnait la direction de vol de l'objet comme venant du Nord et allant plein Sud, et ajoutait que Mr. Carcenac tient les fragments recueillis à la disposition de quiconque désirerait les analyser.

Le journal Le Tarn Libre du 22 octobre 1954, rapporte l'affaire, ajoutant que les filaments receuillis étaient argentés et "ramassés comme une espèce de toile d'araignée". Certains de ces fragments avaient été déposés à la gendarmerie de Graulhet, et diverses personnes avaient téléphoné, dans la journée, pour proposer d'en faire l'analyse. Des études ont été faites par un chimiste de la localité, mais il "n'a pu déterminer, à première vue, quelle était la matière exacte". Le journal précisait encore que lorsqu'on approchait une flamme d'un fragment, celui-ci s'anéantissait sans dégager ni fumée ni flamme.

Dans son livre de 19548, Aimé Michel semble avoir encore d'autres sources. Il datait le cas du 13 octobre 1954 et nommait le témoin principal Mr. "Cardénac", qui aurait dit:

"A 16 h 30, j'aperçus à haute altitude vers le nord-ouest, filant vers le sud à toute allure, un objet blanc dont la forme me parut curieuse. Je crus d'abord à un avion à réaction d'un type inédit. Puis, ne distinguant aucune traînée de condensation, j'allai chercher mes jumelles. J'aperçus alors très distinctement une sorte de vaste disque flexible et mou, de couleur blanche, qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à grande vitesse."

"Je le suivais depuis quelques secondes lorsque le bizarre engin explosa en plein vol. En même temps un objet circulaire de beaucoup plus petites dimensions et de couleur argentée sembla jaillir de la masse et poursuivit sa trajectoire rectiligne vers le sud, où il disparut bientôt, tandis que les éclats du disque mou, subitement stoppés, s'éparpillaient dans le ciel en une multitude de fragments informes qui commencèrent à tomber doucement comme des lambeaux de tissu ou de papier."

Aimé Michel rapporte que tous les témoins de l'explosion étrange et d'autres personnes se sont précipités sur les lieux et ont pu voir les débris arriver au sol, certain restant accrochés dans des arbres ou des câbles télégraphiques. Les gens ont ramassé une grande quantité des fragments de cette matière tombés au sol, des filaments argentés agglomérés comme de la toile d'araignée et s'effritant sous les doigts. Aimé Michel donne une suite conforme aux informations du Tarn Libre: one partie de ces filaments furent déposés à la gendarmerie de Graulhet, tandis qu'un chimiste de la ville tentait de les analyser, mais sans aucun résultat. A la chaleur, la matière disparaissait sans laisser de reste, la disparition étant quasi instantanée quand on approchait une flamme, elle ne brûlait pas et ne laissait aucune fumée.

En 1963, Michel Carrouges raconte dans son livre le périple des journalistes de Samedi-Soir qui élaboraient des canulars, sur site, avec voiture, scaphandre, feux d'artifices, pour démontrer que les témoins des "soucoupes" s'abusaient. Il dit que le témoignage de Mr. Carcenac, près de Graulhet, dans le Tarn, du 13 octobre 1954, vers 16:30, alors que ces journalistes circulaient dans ces lieux selon leurs dires, s'explique ainsi.

Bien plus tard, en 2004, Didier Gomez, qui est un ufologue du Tarn, donnera les informations sur le cas par certains journaux, par Aimé Michel, et Michel Carrouges. Il expliquait qu'il a tenté de retrouver Mr. Carcenac, mais qu'il était alors décédé, qu'il n'a malheureusement pas trouvé trace du résultat des analyses chimiques effectuées à l'époque sur les débris.

Il cite l'explication par les journalistes de Samedi-Soir telle qu'elle avait été donnée par Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon: "Deux journalistes du journal Samedi Soir venus de Paris avaient fait route vers Toulouse, après avoir lancé quelques fusées dans la région de Graulhet le 13" octobre 1954 à 16:30. Mr. Carcenac avait en fait vu une des fusées lancée par les journalistes.

Didier Gomez a contacté par téléphone Henri Manavit, spécialiste de l'histoire de Graulhet, qui lui a indiqué les coordonnées d'un parent de Mr. Carcénac encore en vie à ce moment et résidant toujours à Graulhet, tout près du lieu de l'incident. Didier Gomez s'est rendu à son domicile dès le lendemain afin d'éclaircir les choses, et cette personne lui a alors confirmé les faits suivants:

"Monsieur Carcenac dirigeait à cette époque une mégisserie au lieu-dit La Ventenayé, sur la route allant de Graulhet à Réalmont. C'était mon oncle, il avait à l'époque des faits 35 ans mais n'a pas observé, me semble-t-il, directement de soucoupe volante. Je me souviens de cette histoire malgré le fait que j'étais moi-même très jeune à l'époque. Mon oncle a simplement analysé une substance que l'on appelle 'les fils de la vierge' sans pour autant trouver quoi ce soit d'intéressant."

Didier Gomez se demande s'il se pourrait alors que la substance analysée ne soit que des résidus tombés des fusées tirées par les deux reporters parisiens, ce qui viendrait confirmer d'une certaine manière ce qui est écrit page 140 dans le livre de Figuet et Ruchon: "Dans le cas de Graulhet, il ne s'agit que de déchets de fusée d'artifice."

Il estime que c'est probable sans être certain même si l'horaire correspond admirablement bien aux agissements des deux journalistes qui s'étaient effectivement arrêtés à Graulhet ce 13 octobre 1954.

Bien entendu, avant et après les trouvailles de Didier Gomez, que l'explication soit la bonne ou pas, de nombreuses sources ont continué à rapporter le cas sous forme des résumés, sans indiquer du tout la piste des journalistes de Samedi-Soir.

[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":

Scan.

Deux avions à réaction prennent
en chasse un disque lumineux
qui s'éloigne en flèche à leur approche

Avignon, 15. -- Au début de l'après-midi, à 13 h. 30, la population de Fontaine-de-Vaucluse était en émoi.

En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.

Ce disque était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.

La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.

La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine de Vaucluse, prière de l'altitude et piquèrent sur le "disque".

La radio qui étaient installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.

De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.

Des soucoupes, disques, cigares etc, ont été aperçus à Marseille, Draguignan, Casablanca, Martigues, Mulhouse.

LA SUITE EN PAGE 8

Scan.

Les soucoupes

(Suite de la première page)

DU NORD AU SUD
ET DE L'EST A L'OUEST

Nîmes. -- Deux personnes ont aperçu en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ. Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identiques à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.

Graulhet. -- Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir vu, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçu distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de cette matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

Angers. -- Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) à vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de 5 à 6 mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.

L'engin était transparent et de l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.

Arrivé à son domicile il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière à peu collante, comme de la paraffine.

La Roche-sur-Yon. -- Un cultivateur d'Angles (Vendée) a aperçu dans le ciel un engin brillant qui, en avançant, changeait de forme et de couleur. L'engin se trouvait à faible hauteur et à faible distance du cultivateur. Lorsque celui-ci voulut s'en approcher, l'appareil émit des rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran derrière lequel il disparut sans bruit. Le même phénomène a été observée par plusieurs autres personnes d'Angles.

SCEPTICISME
AU MINISTERE DE L'AIR
BRITANNIQUE

Londres. -- Le ministère de l'Air britannique ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants.

En effet, tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-parole officiels du ministère déclarent que 99 fois sur cent, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalées en Grande-Bretagne: il s'agit le plus souvent de ballons sondes.

Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, ajoute-t-on au ministère de l'Air, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ces apparitions sont insuffisants.

Toutefois aucun engin de ce genre n'a été signalé en Grande-Bretagne au cours des dernières semaines.

Rapports:

[Ref. lrr1:] JOURNAL "LE ROUERGUE REPUBLICAIN":

Scan.

GRAULHET. -- Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu hier en fin d'après-midi à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin soudain explosa en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt aux regards, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

[Ref. nnm1] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

Le Ministère de l'Air Britannique
ne croit pas aux soucoupes volantes...

Londres, 15. - Le Ministère de l'Air Britannique ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigare ou autres engins volants, en effet, tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens. [?] du Ministère déclare que 99 fois sur 100 on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes, lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, ajoute-t-on au Ministère de l'Air, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ces apparitions sont insuffisants.

Toutefois aucun engin de ce genre n'a été signalé en grande Bretagne au cours des derniers [?]

Et pourtant...

Mulhouse, 15. - Un représentant circulant en voiture jeudi soir, en compagnie d'un ami, aperçut un engin lumineux sous forme d'une boule de feu ovoïde.

Celui-ci, selon le représentant, décrivit un grand "S" dans le ciel, se déplaçant à une allure vertigineuse et à une altitude d'environ 300 m. L'engin qui était précédé d'une longue traînée lumineuse, changea de couleur en passant de l'orange blanc, puis disparut.

Martigues, 15. - Une enfant de huit ans, qui se trouvait avec sa mère et sa tante sur la route au hameau de Saint-Pierre, près de Martigues, a aperçu dans le ciel un engin lumineux de forme allongée, duquel, a-t-elle précisé, sortait une sorte de feu d'artifice. Les parents ont certifié les déclarations de leur enfant.

Marseille, 15. - Deux engins lumineux volant à haute altitude ont été aperçu dans le ciel du Rove au début de l'après-midi de jeudi. Les observateurs ont noté que ces engins s'immobilisaient quelques instants puis reprenaient leur vol.

Draguignan, 15. - Plusieurs habitants de Draguignan ont observé jeudi vers la fin de l'après-midi un objet lumineux traversant le ciel à la vitesse d'un météore.

Casablanca, 15. Des ouvriers des Subsistances Militaires de Casablanca ont déclaré avoir aperçu jeudi après-midi, au-dessus de la ville, une sorte de cigare phosphorescent qui, après être descendu doucement comme une feuille morte, a repris sa course horizontale à une vitesse vertigineuse pour finalement disparaître.

Angers, 15. - Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.

L'engin était transparent et à l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche de matière un peu collante, comme de la paraffine.

La Roche-sur-Yon, 15. - Un cultivateur d'Angle (Vendée) a déclaré avoir aperçu dans le ciel un engin brillant qui, en avançant, changeait de forme et de couleur. L'engin se trouvait à faible hauteur et à faible distances du cultivateur. Lorsque celui-ci voulu s'en approcher, l'appareil émistdes rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran derrière lequel il disparut sans bruit. Le même phénomène a été observé par plusieurs autres personnes d'Angles.

Nîmes, 14. - Deux personnes ont aperçu la nuit dernière, en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ. Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identiques à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.

Graulhet, 14. - Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu mercredi en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traîner de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, d'un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continuant sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrocher au fil de électriquea. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matières ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

Melun, 15. - Près de Montargis, sur la Route Nationale N° 7, un habitant de cette ville, a déclaré avoir vu dans le ciel une masse jaune de forme arrondie et très brillante.

La "soucoupe" est plus rapide que l'avion à réaction

Avignon, 15. - Au début de l'après-midi de jeudi, à 13 h. 30, la population de Fontaine de Vaucluse, était en émoi.

En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.

Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.

La bordure circulaire inférieure émettait, par intermittence deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.

La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".

La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.

De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

Scan.

TEMOIGNAGES CONTRADICTOIRES DANS LE VAUCLUSE

Visible du sol, un disque blanc disparaît devant deux avions à réaction

Paris. -- On a pu espérer un moment jeudi après-midi, que l'un de ces objets mystérieux qui sillonnent le ciel de France et de Navarre allait livrer son secret. Hélas! Il n'en a rien été, et les affirmations des uns et des autres sont tellement contradictoires qu'on ne sait plus qui parle sérieusement et qui plaisante.

Vers 13 h. 30, jeudi, la population de Fontaine-de-Vaucluse fut mise en émoi par les évolutions d'un disque blanc planant lentement au-dessus de la cité, et que l'on pouvait nettement distinguer à la jumelle.

Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, et la bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, passant par le rouge.

Alors, qui croire?

La base aérienne de Caritat (Vaucluse) fut aussitôt alertée et deux chasseurs à réaction prirent l'air. Quelques instants plus tard, ils viraient au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.

C'est ici que les témoignages ne concordent plus: les habitants ont déclaré "les deux avions ont pris tout de suite de l'altitude et ont piqué droit sur le disque qui était toujours visible. Mais ils n'ont pu le rejoindre, car leur vitesse était inférieure à la sienne. Bientôt, avions et disque ont disparu à l'horizon".

Ce récit fait l'objet d'un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Air qui affirme: "Les deux pilotes de la base d'Orange [base d'Orange-Caritat] qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches.

"Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel."

Alors, qui croire?

Explosion mystérieuse dans le ciel de Graulhet

Le témoignage d'un habitant de Graulhet (Tarn) mérite également qu'on s'y arrête pour ce qu'il apporte d'inédit au dossier "soucoupes". Cet homme, qui est artisan a déclaré avoir aperçu mercredi soir, à haute altitude, un engin argenté qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction.

Mais il aperçut bientôt, jumelles aux yeux, un large disque flexible qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et disparut bientôt aux regards, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel, et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.

Une quinzaine de personnes ont recueilli des fragments de cette matière qui se présentait sous la forme de filament argentés agglomérés qui s'effritaient au toucher.

Ballon de rugby et êtres étranges

En dehors de ces constatations d'un certain intérêt, les autres déclarations de témoins de bonne foi diffèrent peu de celles déjà maintes fois contées.

Deux personnes, près de Nîmes, ont vu dans un champ, à la tombée de la nuit, un engin absolument semblable à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles.

L'étrange appareil d'éleva dans les airs en émettant des rayons lumineux qui formèrent bientôt un écran de teinte orange.

Un ingénieur de Meknès, qui se rendait à Port-Lyautey en auto, a déclaré avoir été arrêté jeudi après-midi sur la route, dans la forêt de la Mamora, par un homme revêtu d'une combinaison brillante.

Cet homme, qui mesurait 1 m 20 environ, s'est ensuite dirigé sur la droite de la route. A peine eu-t-il pris place à l'intérieur que l'engin s'envola et disparut à grande vitesse.

Un habitant de Bourg-de-Méral (Mayenne) a aperçu un engin transparent qui dégageait une lueur aveuglante dans un rayon de deux cent mètres au ras du sol. A l'intérieur de l'engin on pouvait distinguer une forme noire.

Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une matière un peu collante, comme de la parafinne.

Le bon sens des Savoyards

Les Savoyards, gens posés s'il en fut, ne se sont pas laissé prendre à l'engin qui a survolé leurs montagnes jeudi. Il avait trop la forme d'un ballon-sonde pour n'en être pas un. Et voir descendre un parachute auquel étaient accrochés des appareils scientifiques ne les a pas surpris autrement. Le ballon-sonde a continué sa route vers Gap où, aujourd'hui sans doute, sera signalée la présence d'un engin mystérieux qui... etc., etc...

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

Les soucoupes continuent
de faire parler d'elles...

Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.

L'engin était transparent et de l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut vers le Nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.

Sur la voie ferrée à Calais...

Un garçon boulanger de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieudit "Saint-Pierre-Halte", sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.

L'objet de forme curieuse avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.

Un engin argenté explose
en plein vol

Parmi les autres apparitions, citons celle-ci:

Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il prit d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continue sa route, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

Nouveau démenti officiel...

Dans notre rubrique d'hier consacrée aux soucoupes volantes, nous avions cité l'information suivante: un "disque blanc" avait plané au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.

La base aérienne de Caritat (Vaucluse) alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt, firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".

La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.

De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.

Ainsi qu'on pouvait s'y attendre, les "autorités" ont démenti l'information en ces termes:

"Le Secrétariat d'Etat aux Forces Armées (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse, le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte-rendu est formel".

[Ref. cdn1:] JOURNAL "LA CRPOX DU NORD":

Scan.

Les anglais "dégonflent"
les soucoupes...
qui maintenant éclatent en
vol avant de poursuivre
leur route

Que nous réservent encore les soucoupes et ces gentils "Martiens" d'un mètre vingt, qui nous apparaissent jusqu'ici comme des êtres fugitifs et pacifiques? Heureusement d'ailleurs, car voici maintenant que les soucoupes éclatent en vol, ce qui ne les empêche nullement de se bien porter. Riez, bonnes gens, moi cela finira par troubler mon sommeil, d'autant plus que je n'ai pas eu la chance jusqu'ici d'apercevoir même l'espace d'un éclair ces cigares d'un âge nouveau, et ces disques de progrès… une nuit finira bien par m'être propice, car la prolifération des engins toujours lumineux est une véritable prolifération, pas une prolifération pour rien. Au rythme de ces dernières semaines tous les français auront bientôt vu leur soucoupe et seuls pourront relever la tête ceux qui auront connu des "Martiens", leur auront parlé, voire, les auront embrassé puisque ces voisins charmants sont, dit-on, très affectueux.

Trève de plaisanterie. Soyons réalistes et contons la merveilleuse histoire du mégissier de Graulhet. Jeudi en fin d'après-midi, il a, dit-il, aperçu à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest. Il crut tout d'abord à un avion à réaction. Mais ces appareils d'une époque déjà très reculée laissent derrière eux une traînée blanche. Or, il n'y avait pas de traînée. Le mégissier, homme sceptique et de bon sens, s'en alla quérir une paire de jumelles (ne manquez pas de toujours emporter les vôtres avec vous si vous ne voulez pas rater votre soucoupe ou votre "Martien") "Optiquement» nanti, il observa distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin semble a explosé en plein vol. Une boule argentée de un mètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, pour disparaître au regards (je n'en suis pas surpris étant donné le temps nécessaire à toutes ces opérations et la grande vitesse de l'engin.) Les meilleurs

Suite en dernière page,
en quatrième colonne, sous le titre
"SOUCOUPES"

Scan.

SOUCOUPES

choses ont malheureusement une fin.

Le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des taies de diverses dimension qui planait dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.

Ne prenez pas trop vite le mégissier de Graulhet pour un farceur : une quinzaine de personnes en témoigner de ce singulier phénomène et plus fort, des fragments de matières ont été recueillis. On ne les mettra pas en conserve est pas même au musée, car ces "filament argentés agglomérés" s'effritent lorsqu'on les touches. Dommage!

Quelqu'un troubla la fête

Après une telle démonstration, des détails aussi sensationnels, comment comprendre que les Anglais restent sceptiques. Ces messieurs viennent maintenant troubler la fête, le grand ballet interplanétaire des soucoupes, qui ne fait de mal à personne, alimente les conversations, fournit des thèmes de "bonnes blagues" à n'en plus finir.

Le ministère de l'air britannique, sans doute pour ne pas faire comme tout le monde, ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants. Il croit seulement au "lit-cage" volant. Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-parole officiels du ministère déclarent que 99 fois sur 100, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes. Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ses apparitions sont insuffisants. Aucun engin de ce genre n'a d'ailleurs été signalé en Grande-Bretagne ces dernières semaines.

Voilà ces messieurs du ministère de l'air de Grande-Bretagne veulent dégonfler nos soucoupes et cigares (il est vrai que les "Martiens" semblent porter un intérêt tout particulier à la France) en vulgaires ballons-sondes. Quelle désillusion… mais gare, relevez la tête, "votre" soucoupe passe peut-être à l'instant même.

SCEPTICOS

[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

Scan

FEU D'ARTIFICE DE SOUCOUPES
PARTOUT DANS LE CIEL DE FRANCE

L'une d'elles a été prise en chasse
sans succès par des avions à réaction

SI elles semblent bouder l'Oise avec persistance, les "soucoupes volantes" se sont montrés, affirment des témoignages variés, plus nombreuses que jamais au cours des dernières 24 heures dans le reste de la France. Deux témoins ont assisté, disent-ils, à de curieuses manifestations de la part de ces engins et, dans le ciel d'Avignon, deux chasseurs à réaction français ont livré une vaine chasse aux "soucoupes".

C'est un megissier de Graulhet, qui déclara tout d'abord avoir assisté à l'explosion d'une soucoupe. Une boule argentée, déclara-t-il, sembla alors s'échapper de la masse de l'engin et continuer sa route, tandis que les débris de celui-ci tombaient en plusieurs morceaux, semblables à des draps qui planaient dans le ciel. Des fragments de matière ont été recueillis; ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

Le second témoin, un habitant du bourg de Méral (Mayenne), a déclaré qu'il a assisté au décollage d'une soucoupe, qui disparut rapidement en direction du nord. A l'endroit où l'objet s'était posé, assure le témoin, il y avait une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.

Arrivé à son domicile, dit-il, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.

Chasse inutile

Enfin, c'est près d'Avignon, à la fontaine de Vaucluse, où les habitants en émoi signalent qu'un disque blanc planait au dessus de la petite ville. La base aérienne voisine de Caritat, alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, précise le secrétariat d'Etat aux Forces Armées (air), sont rentrés sans avoir aperçu quoi que ce soit d'anormal.

Nombreux témoignages

Ont déclaré également avoir aperçu des soucoupes, cigares ou autres engins bizarres dans le ciel: deux personnes qui regagnaient leur domicile, à quelques kilomètres de Nîmes; un habitant de Montargis, sur la route nationale n° 7; des habitants de Marseille, dans le ciel du Rove; un cultivateur d'Angle, en Vendée; des ouvriers de Casablanca, au-dessus de la ville; un représentant et son ami, entre Niffer et Kembs (Alsace); une enfant de huit ans et ses parents, près de Martigues, et un garçon boulanger de Calais, sur la route de Saint-Omer.

La R.A.F. sceptique

En dépit de ces nombreux témoignages, le ministère de l'Air britannique à Londres a fait savoir qu'il ne croyait pas aux soucoupes.

Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, ont déclaré les porte-paroles officiels du ministère anglais, on a trouvé des explications naturelles aux apparitions analogues signalées en Grande-Bretagne: il s'agit le plus souvent de ballons-sonde. Lorsqu'on ne peut donner aucune explication ajoute-t-on au ministère de l'air, c'est généralement faute de témoignages un suffisamment précis [sic].

Les porte-parole ont indiqué en outre qu'aucun engin bizarre n'a été signalé en Grande-Bretagne au cours des dernières semaines.

[Ref. lle1:] JOURNAL "LA LIBERTE DE L'EST":

Parachutage

Graulhet. -- M. Carcenac, mégissier à Graulhet, a été mercredi, vers 16 h 30, témoin d'un étrange phénomène. Venant du nord, il aperçut à haute altitude un engin argenté qui filait plein sud et qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction. Mais ne discernant aucune traînée de condensation, M. Carcenac vit parfaitement un large disque mou qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée de 1 mètre de diamètre environ s'échappa de la masse et continua à filer plein sud, disparaissant bientôt aux regards.

Le reste de l'engin tomba en plusieurs morceaux, semblables à des draps de diverses dimensions qui flottaient dans le ciel.

Une quinzaine de personnes peuvent témoigner de ce cas singulier et, ce qui est mieux encore, des fragments de l'appareil ont été recueillis. Ils se présentant sous la forme de filaments argentés agglomérés et très résistants. M. Carcenac les tient à la disposition de quiconque désirerait les analyser.

[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":

Scan.

Les soucoupes continuent
de faire parler d'elles...

Un habitant du bourg de Méral (Mayenne) a déclaré avoir vu dans le ciel une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol. Le disque, aplatie et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageant une lueur aveuglante, éclairait la campagne dans un rayon de 200 mètres.

L'engin était transparent et de l'intérieur ont observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol. Arrivé à son domicile, il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraffine.

SUR LA VOIE FERREE A CALAIS...

Un garçon boulanger de Calais a affirmé, qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieu-dit Saint-Pierre-Halte, sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.

L'objet de forme curieuse, avait selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.

UN ENGIN ARGENTE EXPLOSE EN PLEIN VOL

Parmi les autres apparitions, signalons encore celle-ci:

Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le Nord-Ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en vol. Une boule argenté, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimension qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentent sous la forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

NOUVEAU DEMENTI OFFICIEL

Dans notre rubrique d'hier consacrée aux soucoupes, nous avions cité l'information suivante: un "disque blanc" avait plané au-dessus de Fontaine-de-Vaucluse.

La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le disque.

La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait car sa vitesse était supérieure à la leur.

De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.

Ainsi qu'on pouvait s'y attendre les "autorités" ont démenti l'information en ces termes:

Le Secrétariat d'Etat aux Forces Armées, (Air) tient à préciser que les deux pilotes de la base d'Orange qui ont survolé à différentes altitudes Fontaine-de-Vaucluse, le 14 octobre après-midi, n'ont observé aucun engin inconnu au cours de leurs recherches. Les deux pilotes sont des officiers expérimentés et leur compte rendu est formel.

[Ref. cmn1] JOURNAL "CENTRE MATIN":

Scan.

LE MYSTERE DES SOUCOUPES

En Vaucluse, un engin lumineux
échappe à deux avions à réaction

AVIGNON. -- Au début de l'après-midi d'hier vendredi, la population de Fontaine-de-Vaucluse, était en émoi.

En effet, un "disque blanc" planait lentement au-dessus de la petite cité et on pouvait le distinguer nettement avec de bonnes jumelles.

Ce disque blanc était surmonté d'une calotte sphérique de même couleur.

La bordure circulaire inférieure portait, par intermittence, deux feux puissants, variant du blanc au violacé, en passant par le rouge.

La base aérienne de Caritat (Vaucluse), alertée, dirigea immédiatement deux avions à réaction qui, bientôt firent leur apparition, et après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, prirent de l'altitude et piquèrent sur le "disque".

La radio installée à bord des avions et qui était en communication avec la base, annonça que l'engin était en vue, qu'il était pris en chasse, mais qu'il s'échappait, car sa vitesse était supérieure à la leur.

De Vaucluse, on pouvait voir nettement le disque s'éloigner en flèche, poursuivi par les deux avions à réaction.

Voici par ailleurs quelques autres informations concernant les apparitions de soucoupes volantes:

Mulhouse. -- Un représentant circulant en voiture hier soir, en compagnie d'un ami, entre Niffer et Kembs, aperçut soudain, dans le ciel, un engin lumineux sous forme d'une boule de feu ovoïde. Celui-ci, selon le représentant, Décrivit un grand "8" dans le ciel, se déplaçant à une allure vertigineuse et à une altitude d'environ 300 mètres l'engin, qui était précédé d'une longue traînée lumineuse, changea de couleur en passant de l'orange au blanc, puis se dirigea vers le sud-est.

Martigues. -- Une enfant de 8 ans, qui se trouvait avec sa mère et sa tante sur la route au hameau de Saint-Pierre, près de Martigues, a aperçu dans le ciel, un engin lumineux de forme allongée, duquel a-t-elle précisé, sortait une sorte de feu d'artifice. Les parents ont certifié les déclarations de leur enfant.

Calais. -- Un garçon boulanger de Calais a affirmé qu'il avait vu, à 3 h. 40 du matin, au lieu-dit "Saint-Pierre-Halte", sur la route de Saint-Omer, un engin jaune et brillant se poser sur la voie ferrée.

L'objet de forme curieuse avait, selon le boulanger, deux mètres de haut et quatre mètres de diamètre.

Nîmes. -- Deux personnes ont aperçu, la nuit dernière, en regagnant leur domicile, à quelques kilomètres au nord de Nîmes, une lueur verdâtre dans un champ.

Elles s'approchèrent et constatèrent la présence d'un engin en tous points identique à un ballon de rugby et paraissant reposer sur des béquilles. L'étrange appareil s'éleva soudain dans les airs en émettant un faible bruit et en prenant progressivement une teinte orange.

Graulhet. -- Un mégissier de Graulhet a déclaré avoir aperçu hier en fin d'après-midi, à haute altitude, un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest, qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction, mais ne discernant aucune traînée de condensation, le mégissier alla chercher une paire de jumelles et aperçut distinctement un large disque flexible, qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée, de un mètre de diamètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, disparut bientôt au regard, tandis que le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques. Une quinzaine de personnes ont témoigné de ce cas singulier et des fragments de matière ont été recueillis. Ils se présentaient sous forme de filaments argentés agglomérés et qui s'effritent lorsqu'on les touche.

Melun. -- Près de Montargis sur la route nationale N° 7, un habitant de cette ville, a déclaré avoir vu dans le ciel une masse jaune de forme arrondie et très brillante.

Marseille. -- Deux engins lumineux volant à haute altitude ont été aperçus dans le ciel du Rove au début de l'après-midi. Les observateurs ont noté que ces engins s'immobilisaient quelques instants puis reprenaient leur vol.

Draguignan. -- Plusieurs habitants de Draguignan ont observé vers la fin de l'après-midi, un objet lumineux traversant le ciel à la vitesse d'un météore.

Casablanca. -- Des ouvriers des subsistances militaires de Casablanca, ont déclaré avoir aperçu cet après-midi, au-dessus de la ville, une sorte de cigare phosphorescent qui, après être descendu doucement comme une feuille morte a repris sa course horizontale à une vitesse vertigineuse pour finalement disparaître.

Angers. -- Un habitant du bourg de Méral (Mayenne), a déclaré avoir vu dans le ciel, une boule brillante de couleur orange qui se posa sur le sol.

Le disque, aplati et en forme de dôme, d'un diamètre de cinq à six mètres, dégageait une lueur aveuglante, éclairant la campagne dans un rayon de 200 mètres.

L'engin était transparent et à l'intérieur on observait une forme noire. Le disque resta ainsi une dizaine de minutes, rougit, et disparut rapidement vers le nord. L'observateur se rendit alors à l'endroit où l'objet s'était posé. Il y avait, assure-t-il, une sorte de nuage brillant qui tombait lentement sur le sol.

Arrivé à son domicile il s'aperçut que ses vêtements étaient recouverts d'une couche blanche d'une matière un peu collante, comme de la paraphine [sic].

PAS DE "SOUCOUPE" EN GRANDE-BRETAGNE OU DES EXPLICATIONS NATURELLES SUFFISENT GENERALEMENT

Londres. -- Le ministère de l'Air britannique ne croit pas à l'existence des "soucoupes", "cigares" et autres engins volants.

Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France, les porte-parole officiels déclarent que des explications naturelles sont généralement données à ces phénomènes en Grande-Bretagne et que, seules, des explications insuffisantes laissent subsister le mystère.

Aucun objet mystérieux n'a été signalé dans le ciel de Grande-Bretagne, au cours des dernières semaines.

[Ref. ltl1:] JOURNAL "LE TARN LIBRE":

LE CHAPITRE DES SOUCOUPES VOLANTES

Une soucoupe explose à Graulhet

Dans l'après-midi de mercredi dernier, M. Carcenac, mégissier, à Graulhet, a assisté à l'explosion en plein ciel d'un engin mystérieux. Une partie de l'appareil tomba en plusieurs morceaux de diverses dimensions qui semblaient flotter dans le ciel. Des fragments ont été recueillis par les témoins de ce fait extraordinaire ; ils se présentent sous la forme de filaments argentés ramassés comme une espèce de toile d'araignée. Certains de ses fragments ont été déposés à la gendarmerie de Graulhet ; diverses personnes ont téléphoné, dans la journée, pour proposer de faire l'analyse de ces filaments.

Des études ont été faites par un chimiste de la localité. Il n'a pu déterminer, à première vue, quelle était la matière exacte. On peut dire, cependant que, lorsqu'on approche une flamme d'un fragment, celui-ci s'anéantit sans dégager ni fumée ni flamme.

[...]

[Ref. ipc1:] JOURNAL "L'INDEPENDANT DU PAS-DE-CALAIS":

Scan.

Le problème du jour...

Les Soucoupes Volantes..!

Les soucoupes volantes sont à l'ordre du jour. On signale à leur présence un peu partout et cependant aucun de ces engins mystérieux n'a pu être identifié de façon quelque peu précise.

Les divergences sont si importantes tant sur la forme des appareils que sur la description des passagers qui les occuperaient qu'il est impossible d'accorder le moindre crédit à la majorité des visionnaires ou supposés tels.

Est-ce dire que tout soit de pure invention.

Nous ne le croyons pas et cependant il paraît indispensable de rejeter comme fantaisistes tous les détails donnés sur de prétendus engins qui nous arriveraient de la Planète Mars.

Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survola la vallée du Rhône, à une altitude d'environ 10.000 mètres, a été pris, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.

Le président moniteurs de l'Aéro-Club de Vienne dissuada aussitôt les témoins trop imaginatifs, mais un étrange phénomène se produisit après le passage du puissant avion à réaction. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animés de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles légers qui, bientôt, atteignirent le sol.

Les témoins du phénomène se saisir de cette matière très douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait.

L'un des témoins mit un peu de la substance dans une boîte et la fit photographier aussitôt. Quelques heures après, ce qui restait dans cette boîte, pourtant étanche, c'était évaporé.

Ce phénomène expliqué scientifiquement est dû à la condensation dans l'atmosphère raréfiée et froide de certains éléments du carburant du "Stratojet" peut provoquer des formations blanches ou irisées se déplaçant à grande vitesse et grande altitude et donner lieu, ainsi, à des interprétations plus ou moins fantaisistes.

Cette observation, faite au-dessus de l'aérodrome de Vienne est identique à celle déjà relaté en son temps par un habitant d'Oloron.

(Suite en 4e page)

Scan.

"Soucoupes volantes"

Le Ministère de l'Air français a, de son côté démenti fortement la poursuite d'une soucoupe par des avions à réaction.

Informé de la prétendue présence d'un tel engin, 2 avions ont bien pris leur envol mais... n'ont rien aperçu alors que toute la presse à orchestré une poursuite purement imaginaire à travers l'espace.

ET MAINTENANT
ELLE ECLATENT
EN PLEIN VOL
AVANT DE POURSUIVRE
LEUR ROUTE

Que nous réservent encore les soucoupes et ces gentils "Martiens" d'un mètre vingt, qui nous apparaissent jusqu'ici comme des êtres fugitifs et pacifiques? Heureusement d'ailleurs, car voici maintenant que les soucoupes éclatent en vol, ce qui ne les empêche nullement de se bien porter. Riez, bonnes gens, moi cela finira par troubler mon sommeil, d'autant plus que je n'ai pas eu la chance jusqu'ici d'apercevoir même l'espace d'un éclair ces cigares d'un âge nouveau, et ces disques de progrès… une nuit finira bien par m'être propice, car la prolifération des engins toujours lumineux est une véritable prolifération, pas une prolifération pour rire. Au rythme de ces dernières semaines tous les français auront bientôt vu leur soucoupe et seuls pourront relever la tête ceux qui auront connu des "Martiens", leur auront parlé, voire, les auront embrassé puisque ses voisins charmants sont, dit-on, très affectueux.

Trêve de plaisanterie. Soyons réalistes et comptons la merveilleuse histoire du mégissier de Graulhet. Jeudi, en fin d'après-midi, il a, dit-il, aperçu à haute altitude un engin argenté se dirigeant vers le nord-ouest. Il crut tout d'abord un avion à réaction. Mais ces appareils d'une époque déjà très reculée laissent derrière eux une traînée blanche. Or, il n'y avait pas de traînée. Le mégissier, homme sceptique et de bon sens s'en alla quérir une paire de jumelles (ne manquez pas de toujours emporter les vôtres avec vous si vous ne voulez pas rater votre soucoupe ou votre "Martien").

Optiquement nanti, il observa distinctement un large disque flexible qui ondulait sur lui-même, tout en se déplaçant à une grande vitesse.

C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée d'un mètre environ, s'échappa de la masse et continua sa route, pour disparaître aux regards (Je n'en suis pas surpris étant donné le temps nécessaire à toutes ces opérations et la grande vitesse de l'engin. Les meilleures choses ont malheureusement une fin).

Le reste de l'engin tombait en plusieurs morceaux semblables à des draps de diverses dimensions qui planaient dans le ciel et dont certains s'accrochèrent aux fils télégraphiques.

Ne prenez pas trop vite et le mégissier de Graulhet pour un farceur; une quinzaine de personnes ont témoigné de ce singulier phénomène et plus fort, des fragments de matières ont été recueillis. On ne les mettra pas en conserve et pas même au musée, car ces filaments argentés agglomérés s'effritent lorsqu'on les touches. Dommage!

QUELQU'UN TROUBLA
LA FETE

Après une telle démonstration, des détails et aussi sensationnels, comment comprendre que les Anglais restent sceptiques. Ces messieurs viennent maintenant troubler la fête, le grand ballet interplanétaire des soucoupes, qui ne fait de mal à personne, alimente les conversations, fournit des thèmes de bonnes blagues à n'en plus finir.

Le ministère de l'air britannique, sans doute pour ne pas faire comme tout le monde, ne croit pas à l'existence des soucoupes volantes, cigares et autres engins volants. Il croit seulement au "lit-cage" volant. Tout en se refusant à tout commentaire sur les engins signalés en France et dans les autres pays européens, les porte-paroles officiels du ministère déclarent que 99 fois sur 100, on trouve des explications naturelles aux apparitions analogues signalés en Grande-Bretagne. Il s'agit le plus souvent de ballons-sondes. Lorsqu'aucune explication ne peut être donnée, c'est généralement parce que les témoignages des personnes qui prétendent avoir assisté à ses apparitions sont insuffisants. Aucun engin de ce genre n'a d'ailleurs été signalé en Grande-Bretagne ces dernières semaines.

Voilà ces messieurs du ministère de l'air de Grande-Bretagne veulent "dégonfler" nos soucoupes et cigares (il est vrai que les "Martiens" semblent porter un intérêt tout particulier à la France) en vulgaires ballon-sondes. Quelle désillusion… Mais gare, relevez la tête "votre" soucoupe passe peut-être à l'instant même.

SEPTICOS.

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

Aimé Michel rapporte en son livre que le 13 octobre 1954, à Graulhet dans le Tarn, une observation été faite par de nombreux témoins ont donné des récits précis et concordants, parmi lesquels celui de M. Cardénac, mégissier à Graulhet:

"A 16 h 30, j'aperçus à haute altitude vers le nord-ouest, filant vers le sud à toute allure, un objet blanc dont la forme me parut curieuse. Je crus d'abord à un avion à réaction d'un type inédit. Puis, ne distinguant aucune traînée de condensation, j'allai chercher mes jumelles. J'aperçus alors très distinctement une sorte de vaste disque flexible et mou, de couleur blanche, qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à grande vitesse."

"Je le suivais depuis quelques secondes lorsque le bizarre engin explosa en plein vol. En même temps un objet circulaire de beaucoup plus petites dimensions et de couleur argentée sembla jaillir de la masse et poursuivit sa trajectoire rectiligne vers le sud, où il disparut bientôt, tandis que les éclats du disque mou, subitement stoppés, s'éparpillaient dans le ciel en une multitude de fragments informes qui commencèrent à tomber doucement comme des lambeaux de tissu ou de papier."

Aimé Michel rapporte que tous les témoins de l'explosion étrange et d'autres personnes se sont précipités sur les lieux et ont pu voir les débris arriver au sol, certain restant accrochés dans des arbres ou des câbles télégraphiques.

Les gens ont ramassé une grande quantité des fragments de matière tombés au sol, qui étaient des filaments argentés agglomérés comme de la toile d'araignée et s'effritant sous les doigts. Une partie de ces filaments furent déposés à la gendarmerie de Graulhet, tandis qu'un chimiste de la ville tentait de les analyser, mais sans aucun résultat. A la chaleur, la matière disparaissait sans laisser de reste, la disparition étant quasi instantanée quand on approchait une flamme, elle ne brûlait pas et ne laissait aucune fumée.

Aimé Michel s'interroge sur la nature de cette matière et propose que ce soit un effet secondaire du au passage du disque ou à sa méthode de propulsion, un peu comme celui du givrage des avions. Il cite un certain nombre d'autre cas bien connus dans lequel une matière d'apparence similaire avait été laissée.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

13 octobre [1954]

[... autres cas...]

16 h 30: Graulhet(Tarn):petite sph.sort d'une grosse + filaments

[... autres cas...]

[Ref. mcs1:] MICHEL CARROUGES:

Michel Carrouges raconte les mystifications de deux journalistes de Samedi-Soir, selon leur articles dans ce journal du 21 au 27 octobre 1954: ces journalistes sont partis en voiture depuis Paris, et se sont rendu dans le Midi, dans les régions de Cahors, Montauban et Toulouse, munis d'accessoires tels que costumes de scaphandriers, feux de Bengale et divers produits d'artificiers, pour jouer aux Martiens.

Les journalistes ont conclu que les témoignages sur les soucoupes volantes sont des stupidités et spécialement les témoignages du 13 octobre 1954 dont l'un "M. Ott à Toulouse" [Sic, Mulhouse!], l'autre M. Carcenac à Graulhet, dans le Tarn, ainsi que celui de Mr. Mitto le 9 octobre dans le Tarn, mais sans le nommer.

Carrouges regrette que ce qui aurait pu être une expérience intéressantes sur la psychologie de la perception ait tourné à la plaisanterie, et que la routes qu'ils ont suivi n'ait été donnée que très partiellement, les journalistes n'ayant précisé aucune date. Il précise également qu'ils n'ont donné en fait aucune preuve de leur passage effectif dans les localités en question et, qu'à la limite, on serait même en droit de se demander si le reportage n'a pas été fabriqué de toutes pièces.

Il note tout de même qu'il y a dans les articles des photos de témoins dont la bonne foi a été surprise par les journalistes et qu'il paraît difficile qu'elles aient été inventées; que l'on peut donc admettre que ces journalistes ont effectivement opéré une tournée de mystifications, mais que son ampleur, les lieux précis et les heures exactes sont tellement lacunaires qu'on ne peut pas le savoir avec certitude.

Michel Carrouges reconstitue qu'ils ont dû suivre la route de Brive, Cahors, Montauban, Toulouse, en arrêtant leur voiture, prenant leur déguisement et tirant de temps à autre quelques fusées nullement interplanétaires, aux endroits suivants: Pouzergues (au sud de Cahors), Varreye (sur la route de Montpezat de Quercy), Montalzet (sur la nationale 20), Saint-Gomhiez (entre Fronton et Bouloc, sur la départementale 4), de là, ou aux environs, ils ont fait un crochet vers Graulhet, puis pont revenus à l'entrée de Toulouse, du côté de l'aérodrome de Blagnac, et que donc tout témoignage sur cet itinéraire, et à ce moment-là, est suspect d'être illusoire.

Parmi les cas attribuables à ces journalistes farceurs, Carrouges signale celui de Mr. Carcenac, près de Graulhet, dans le Tarn, du 13 octobre, vers 16:30, alors que ces journalistes circulaient dans ces lieux selon leurs dires, et y auraient lâché quelques fusées.

Il a été évidemment remarqué à quel point les détails indiqués par le témoin faisaient penser à un effet de feu d'artifice, avec ce "disque flexible et mou" qui ondule et disperse en tous sens des filaments qui tombent à terre, tandis qu'un petit "disque" brillant continue ou paraît continuer sa trajectoire. Mr. Carcenac était d'autre part loin, puisqu'il a regardé cela aux jumelles.

[Ref. fcc1:] FRANCOIS CARADEC ET NOEL ARNAUD:

Les auteurs citent Graulhet comme l'un des lieux où les journalistes de Samedi Soir avaient mystifié des gens en mettant en scène une fausse soucoupe volante et posant en faux Martien. Ils indiquent que cela est signalé par Michel Carrouges.

[Ref. ton1:] THOMAS M. OLSEN:

DATE LOCALISATION GEOGRAPHIQUE SOURCE PAGE
Oct. 13, 1954 GRAULHET (TARN), FRANCE (MICHEL-1958 P 170 M W.) 3-36

[Ref. lcp1:] LEONARD G. CRAMP:

13 octobre 1957. Graulhet (Tarn) 35 miles à l'est-nord-est de Toulouse. Il y avait eu de nombreux témoins à ce rapport, ce qui suit est un extrait. M Carcenac, un tanneur de Graulhet. Il a dit, 'A 16h30, j'ai remarqué à haute altitude vers le nord-ouest, se déplaçant vers le sud à pleine vitesse, un objet blanc qui semblait avoir une forme curieuse. J'ai d'abord pensé que ce devait être un avion à réaction d'un type inconnu. Comme il ne laissait aucune traînée de vapeur, je suis allé chercher mes jumelles de théâtre. J'ai alors pu voir très distinctement une sorte de grand disque, souple, mou, blanc, qui se balançait tandis qu'il se déplaçait à une vitesse énorme.

"J'avais suivi l'engin bizarre pendant quelques secondes quand il a explosé en plein vol. Dans le même temps un objet circulaire, beaucoup plus petit et argenté, a semblé jaillir de la masse et a continué tout droit vers le sud, où il disparut bientôt, tandis que les fragments éclatés du disque mou se sont dispersés à travers le ciel dans une multitude de fragments informes qui ont commencé à tomber doucement comme des lambeaux de tissu ou de papier."

Tout ceux qui avaient vu l'explosion se précipitèrent vers l'endroit au-dessus duquel elle s'était produite; ils ont été en mesure de regarder retomber les débris sur le sol, parfois pris sur des arbres ou des fils télégraphiques. De nombreux témoins ont ramassé des fragments de la matière qui ressemblait à des filaments argentés s'accrochant ensemble comme des toiles d'araignée, qui se dissolvaient lorsqu'on les a manipulés. Des échantillons ont été prélevés pour la police, et un chimiste à Graulhet a essayé de les analyser, mais sans succès. Comme toujours, dans la chaleur, la matière étrange s'évaporait sans laisser de trace. Mise à proximité d'une flamme, elle disparaissait presque instantanément et ne produisait ni feu, ni fumée.

[Ref. fle1:] FERNAND LAGARDE:

L'ufologue Fernand Lagarde liste ce cas ainsi dans un listing de cas français d'observations avec "cheveux d'anges" au sein d'un article sur ce phénomène:

[...]
13 octobre 1954 à Graulhet (Tarn)
[...]

[Ref. hdt1:] "HENRI DURRANT":

Dans un chapitre concernant les "cheveux d'anges" ou "fils de la Vierge", Henri Durrant évoquait l'article de la revue "Lumières dans la Nuit (L.D.L.N.) vol. XII, ns 99, p. F-G-H,", dans lequel Mr. F. Lagarde publie "à ce sujet un excellent article de synthèse" et ou apparaît la théorie des fils d'araignées migratrices. Il cite:

"Une des manifestations spectaculaires de nos MOC, qui ne cesse d'intriguer les observateurs, est la chute de filaments blancs, dits fondants, que l'on observe au passage de certains de ces engins. Ils tombent parfois en masse considérable, s'accrochant aux arbres, aux toits, aux fils télégraphiques, aux clôtures, ou se répandent sur les vêtements ou sur le sol. Des questions se posent à la fois sur leur nature et sur le processus de leur apparition."

Des cas sont cités à titre d'exemple, dont ceux-ci de 1954 en France:

"20 septembre 1954 à Saint-Père-du-Retz (Loire-Atl.) [sic]"
"13 octobre 1954 à Graulhet (Tarn)"
"14 octobre 1954 à Méral (Mayenne)"
"18 octobre 1954 à Vienne (Isère)"

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

13 oct 1954

810 1630

FRANCE, Graulhet. De nombreux témoins ont vu un énorme disque blanc qui a semblé exploser en vol. Un objet circulaire a semblé sortir de la masse et a continué S. Des filaments argentés sont tombés au sol. (Michel)

[Ref. hia1:] MAGAZINE "HISTORIA":

SCAPHANDRIERS ET FEUX DE BENGALE

Un des canulars les plus significatifs eut pour auteurs deux journalistes qui contèrent leur plaisanterie dans Samedi-Soir.

Une nuit d'octobre 1954, vêtus de scaphandres et armés de feux de Bengale et autres artifices, ils "atterrirent" à cinq reprises près de la route le long d'un itinéraire Brive-Cahors-Montauban-Toulouse-Graulhet.

Plusieurs personnes témoignèrent avoir vu des "êtres" armés de rayons. "J'ai parfaitement vu une soucoupe comme une grosse boule rouge, dit un témoin. Il en est sorti deux êtres hauts de 90 centimètres. Les Martiens ont couru vers la soucoupe qui nous a décollé sous le nez comme une grande fusée."

Le même mois de la même année (on était en période de grande vague de soucoupes), un cheminot de Creil se fabriqua un masque avec un faux bidon et peignit l'ampoule de sa lampe électrique en vert.

Un soir, après son service, il apparut dans la gare et alluma son "rayon vert". Ses camarades furent pétrifiés. Le lendemain, ils lui racontèrent l'effrayante apparition.

Or, nul doute que si on avait enquêté sur les observateurs des journalistes-scaphandriers ou du cheminot au rayon vert, on aurait conclu à la sincérité et au parfait équilibre des témoins.

[Ref. mbd1:] MICHEL BOUGARD:

L'auteur reprend le texte d'Aimé Michel pour ce cas, le créditant par une référence précise de la source.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

A NOTER. A cette époque, deux journalistes de "Samedi-Soir", partis de Paris, se rendirent dans la région de Cahors, Montauban et Toulouse. Ils étaient munis d'accessoires tels que costumes de scaphandriers, feux de bengale et divers produits artificiers pour jouer aux "extra-terrestres". Mais il ne semble pas que les journalistes de "Samedi-soir" aient poussé leur randonnée sur la N631.

Par contre, leur route, citée dans le livre de Michel Carrouges: Les apparitions de Martiens p. 164, passe bien à Briatexte. En effet, il semble qu'après avoir suivi la route de Brive, Cahors, Montauban, Toulouse, ils aient joué à l'atterrissage aux endroits suivants: Pouzergues (au sud de Cahors), Varreye (sur la route de Montpezat du Quercy), Montalzet (sur la N20), Saint-Gombiez (entre Fronton et Bouloc, sur la D4), de là, ou aux environs, ils ont fait un crochet par Graulhet, puis retour vers Toulouse en empruntant la N631 et passant par Briatexte.

Mais l'observation de Briatexte se situe bien le 9 octobre (Dauphiné Libéré du 12 octobre 1954).

Les journalistes, MM. Michel Agnellet et Pierre Laforet, après avoir lancé quelques fusées dans la région de Graulhet le 13, à 16 h 30, mirent le cap vers Toulouse. A l'orée de la ville, et à proximité de l'aérodrome de Blagnac, sur un terrain de sport, ils recommencèrent leur manège: fusée éclairantes, promenade à la lueur de torches, etc. Les victimes de ce canular furent MM. Olivier et Pérano de Toulouse Bourrasole, il était 19 h 35. (Cas Vallée, n° 249.)

Vers Graulhet à 16 h 30, M. Carcenac, mégissier dans cette ville, vit une des fusées lancée par les journalistes de "Samedi-Soir", de nombreux témoins purent récupérer des filaments argentés qui se sublimaient au contact de la chaleur. Ces fragments de matière lurent analysés par un chimiste de Graulhet. Ils seront comparés aux "fils de la vierge" si souvent observés ou récupérés aux passages d'OVNI.

Voir l'observation de Gaillac le 27 octobre 1952 et Oloron le 17 octobre de la même année, Saint-Père-de-Retz le 20 septembre 1954, Méral le 14 octobre et Vienne le 18.

"Les Fils de la Vierge" LDLN N° 99 pages supplémentaires. Donc dans le cas de Graulhet, il ne s’agissait que de déchets de fusée d’artifice.

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

Scan.

13/10/1954 Grulhet [sic] (Tarn)

Vers 16h30, le témoin, Monsieur Carcenac observa aux jumelles un vaste disque flexible et mou de couleur blanche qui ondulait en se déplaçant à grande vitesse. La chose explosa en plein vol et un disque argenté plus petit s'en détacha. Les éclats du disque mou, brusquement stoppés, s'éparpillèrent en plein ciel et tombèrent doucement comme des morceaux de papier. Une fois au sol, la matière se présenta sous la forme de filaments agglomérés s'effritant sous les doigts. Un chimiste en tenta l'analyse, il n'aboutit à rien. A la chaleur l'étrange matière se sublimait. Approchée d'une flamme, la disparition était quasi instantanée, sans flamme ni fumée. Personne ne songea à conserver cette matière au réfrigérateur. Ce mode de conservation permettrait peut-être une analyse plus poussée.

Ce cas diffère nettement de celui d'Oloron. A Oloron, la substance s'échappait librement comme une fumée, à Graulhet, elle formait un véritable cocon autour de la «Soucoupe Volante». Tout se passait comme si elle était prisonnière du champ de force produit par l'engin ou plaquée contre lui, d'où l'apparence d'un disque ondulant. On peut supposer que l'occupant de l'engin, gêné par ce cocon, ait décidé de s'en débarrasser en interrompant brièvement son champ de force. Ainsi, l'engin continuait sur sa lancée mais le cocon venait littéralement éclater contre l'air ambiant.

Ceci confirmerait une hypothèse que nous développerons plus loin selon laquelle les "Soucoupes Volantes" serait enveloppée d'un champ de force moulant, mais elle n'explique ni la nature ni l'origine de cette rare substance. Elle démontrerait également que les "Soucoupes Volantes" ne sont pas chaudes (pas cette dernière en tous cas) car les expériences tentées au sol sur la substance montrèrent qu'elle se volatilisait en présence de chaleur.

Les particularités de ce cocon de filaments éphémères nous amènent à la conclusion que les «Soucoupes Volantes» seraient capables de truquer la matière. Tous ces résidus éphémères demeurent actuellement hors d'atteinte de nos analyses et de notre compréhension. Ils ont littéralement un caractère «in-humain», ce qui nous renforce dans notre conviction que le problème des «Soucoupes Volantes» ne sera peut-être jamais résolu par l'homme.

[Ref. bbn1:] BRIAN BOLDMAN:

PREMIERES ANALYSES

Les cheveux d'ange ont dérouté beaucoup de ceux qui ont essayé de les analyser. Les entomologistes disent que c'est une fibre, mais lorsque le même échantillon est examiné par un technicien des fibres qui dit, non, cest [sic] de la toile d'araignée. Et parfois l'échantillon se sublime avant que toute analyse peut être faite. Voici quelques exemples de ces mystères:

"De nombreux témoins ont ramassé les fragments de matière, qui ressemblait à des filaments argentés accrochés ensemble comme des toiles d'araignée, et "fondaient" lorsqu'elle était manipulée. Un échantillon a été emmené à la police, et un chimiste à Graulhet essayé de l'analyser, mais sans succès." 6

6. Aime Michel, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery (New York: Criterion, 1958), p. 170.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4093: 1954/10/13 16:30 5 1:59:00 E 43:46:00 N 3333 WEU FRN TRN 7:A

GRAULHET,FR:NMRS OBS:IMMENSE DISQUE >S:BOUM!:CHEVEUX D'ANGES:SCP SML >S:/r138N°9

RefN° 49 MICHEL,Aime: FS & STRAIGHT LINE TH: Page No. 170 : PATURAGE

[Ref. hct1:] HERVE CLERGOT:

Moins d'un mois plus tard, le 10 octobre 1954 vers 16h00, une nouvelle chute de cette mystérieuse substance [cheveux d'ange] est rapportée dans le Tarn, à Graulhet. Il y eut auparavant un "boum" retentissant dans le ciel, lequel "boum" fut suivi de la chute de cette matière.

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique que le 13 octobre 1954 en France à Graulhet dans le Tarn, M. Carcenac observe à haute altitude un objet blanc bizarre. Il le regarde aux jumelles et vit une sorte de disque flexible mou qui ondulait tout en se déplaçant très vite. Cette chose explosa en plein vol tandis qu'un autre objet beaucoup plus petit sembla jaillir de la masse, pour suivant sa trajectoire vers le sud. Les éclats du disque mou s'éparpillaient dans le ciel et commençaient à tomber doucement comme des lambeaux de tissus ou de papier. Tous les témoins de cette étrange explosion se précipitèrent pour recueillir les filaments argentés agglomérés comme de la toile d'araignée et s'effritant sous les doigts. Une partie en fut déposée à la gendarmerie. Cette étrange matière se sublimait sans laisser de traces.

La source est indiquée comme Michel Bougard dans "Des S.V. aux OVNI" - SOBEPS 1976 - p. 223,224."

L'ufologue ajoute que l'autre version est qu'en réalité les journalistes de "Samedi-Soir" avaient lancé une fusée qui, en, retombant, avait fait croire aux témoins à la chute de "fils de la Vierge".

La source pour ceci est donnée comme M. Figuet et J.L. Ruchon: "Ovni, premier dossier complet..." - éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 669.

[Note: En réalité, Figuet et Ruchon disent seulement que les journalistes de Samedi-Soir revenaient de Graulhet quand ils ont fait leur farce à Bourrasole, et ne disent aucunement que les "fils de la vierge" à Graulhet sont causés par une de leurs fusées.]

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

13 octobre. Graulhet, France. (16:30)

"Cheveux d'ange."

Michel a écrit:

"A 16h30. (M. Carcenac, un tanneur qui travaillait à Graulhet) a remarqué à haute altitude vers le nord-ouest, se déplaçant vers le sud à pleine vitesse, un objet blanc qui semblait avoir une forme curieuse. J'ai d'abord pensé que cela devait être un avion d'un type inconnu. Ne pouvant distinguer aucune traînée de vapeur, je suis allé chercher mes jumelles de théâtre. J'ai pu alors voir très distinctement une sorte de grand disque, souple, doux, blanc, qui se balançait tandis qu'il se déplaçait à une vitesse énorme.

"J'avais suivi l'engin bizarre pendant quelques secondes quand il a explosé en plein vol. Dans le même temps un objet circulaire, beaucoup plus petit et argenté, a semblé jaillir de la masse et a continué tout droit vers le sud, où il disparut bientôt, tandis que les fragments éclatés du disque doux se dispersaient à travers le ciel en une multitude de fragments informes qui ont commencé à tomber doucement comme des lambeaux de tissu ou de papier.

"Tout ceux qui avaient vu cette étrange explosion se précipitèrent vers l'endroit au-dessus duquel il était passé, ils ont pu voir les débris atteindre, s'accrochant parfois sur des arbres ou des fils télégraphiques. De nombreux témoins ont ramassé des fragments de matière, qui ressemblaient à des filaments argentés accrochés ensemble comme des toiles d'araignée, et ils se sont "dissout" lorsqu'il ont été manipulés. Un échantillon a été prélevé par la police, et un chimiste à Graulhet a essayé de l'analyser, mais sans succès. Dans la chaleur, le matériau étrange s'évaporait sans laisser de traces. Approché d'une flamme, il disparaissait presque instantanément et ne produisait ni feu ni fumée". (xx).

(xx.) Michel, Aime. Flying Saucers and the Straight-Line Mystery. p.170.

[Ref. dgz3:] DIDIER GOMEZ:

Didier Gomez liste ce cas en indiquant que le 13 octobre 1954 vers 16 h. 30, à Graulhet dans le Tarn, 15 témoins ont vu un disque mou exploser en plein ciel, pendant plusieurs secondes.

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Donald Johnson indique que le 13 octobre 1954, à 16:30 à Graulhet, département du Tarn, France, de nombreux témoins ont uniformément rendu compte qu'un objet blanc a volé vers le sud à la pleine vitesse sans laisser de traînée de vapeur et a ensuite éclaté. En même temps un objet circulaire, beaucoup plus petit et argenté, semble gicler hors de la masse des débris et continuer directement vers le sud. L'éclat des fragments dispersés dans tout le ciel et est tombé doucement vers le bas comme des lambeaux de papier ou de tissu. Les débris, qui ont ressemblé à des filaments argentés s'accrochant ensemble comme de la toile d'araignée, se sont "dissout" une fois manipulés. Ces "cheveux d'ange" volatils lâchés par les OVNIS, habituellement en octobre, ont été décrits souvent fois depuis 1947.

La source est indiquée comme Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 170.

[Ref. dgz1:] DIDIER GOMEZ:

Didier Gomez discute le cas du 13 octobre 1954, dans lequel une soucoupe explosant à Graulhet pourrait être de l'info ou de l'intox.

Il donne ce résumé:

"Vers 16 h 30, monsieur Carcenac, mégissier à Graulhet, observa aux jumelles un vaste disque flexible et mou de couleur blanche qui ondulait en se déplaçant à grande vitesse. La chose explosa en plein vol et un disque argenté plus petit s'en détacha. Les éclats du disque mou, brusquement stoppés, s'éparpillèrent en plein ciel et tombèrent doucement comme des morceaux de papier. Une fois au sol, la matière se présenta sous la forme de filaments agglomérés s'effritant sous les doigts."

"Un chimiste en tenta l'analyse, il n'aboutit à rien. A la chaleur l'étrange matière se sublimait. Approchée d'une flamme, la disparition était quasi instantanée, sans flamme ni fumée. Personne ne songea à conserver cette matière au réfrigérateur. Ce mode de conservation aurait peut-être permis une analyse plus poussée. Tout se passait comme si la substance était prisonnière du champ de force produit par l'engin ou plaquée contre lui, d'où l'apparence d'un disque ondulant. On peut supposer que l'occupant de l'engin, gêné par ce cocon, ait décidé de s'en débarrasser en interrompant brièvement son champ de force. Ainsi, l'engin continuait sur sa lancée mais le cocon venait littéralement éclater contre l'air ambiant."

"Ceci confirmerait une hypothèse que nous développerons en fin de livre selon laquelle les " soucoupes volantes " seraient enveloppées d'un champ de force moulant, sans toutefois expliquer ni la nature ni l'origine de cette rare substance. Elle démontrerait également que les "soucoupes volantes" ne sont pas chaudes (pas cette dernière en tous cas) car les expériences tentées au sol sur la substance montrèrent qu'elle se volatilisait en présence de chaleur."

Il indique qu'Aimé Michel propose un compte-rendu très documenté sur cette affaire dont les témoins sont nombreux, et leur récit aussi précis que concordant, dont celui de Mr Carcenac, mégissier à Graulhet:

"A 16 h 30, j'aperçus à haute altitude vers le nord-ouest, filant vers le sud à toute allure, un objet blanc dont la forme me parut curieuse. Je crus d'abord à un avion à réaction d'un type inédit. Puis, ne distinguant aucune traînée de condensation, j'allai chercher mes jumelles. J'aperçus alors très distinctement une sorte de vaste disque flexible et mou, de couleur blanche, qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à grande vitesse. Je le suivais depuis quelques secondes lorsque le bizarre engin explosa en plein vol. En même temps un objet circulaire de beaucoup plus petites dimensions et de couleur argentée sembla jaillir de la masse et poursuivit sa trajectoire rectiligne vers le sud, où il disparut bientôt, tandis que les éclats du disque mou, subitement stoppés, s'éparpillaient dans le ciel en une multitude de fragments informes qui commencèrent à tomber doucement comme des lambeaux de tissu ou de papier. Tous les témoins de cette étrange explosion et de nombreuses personnes se précipitèrent alors vers l'endroit au-dessus duquel elle s'était produite et purent voir les débris arriver au sol."

L'enquête de Didier Gomez indique que Mr Carcenac est aujourd'hui décédé, qu'il n'a malheureusement pas trouvé trace du résultat des analyses chimiques effectuées à l'époque sur ces débris célestes malgré son enquête sur place, mais que l'on retrouve néanmoins dans le livre de Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, une explication possible:

"Deux journalistes du journal " Samedi Soir " descendus de Paris, ont mis le cap vers Toulouse, après avoir lancé quelques fusées dans la région de Graulhet le 13 à 16 h 30. M. Carcenac, mégissier à Graulhet, vit une des fusées lancée par les journalistes. De nombreux témoins purent récupérer des filaments argentés qui se sublimaient au contact de la chaleur. Ces fragments de matière furent analysés par un chimiste de Graulhet."

Didier Gomez a contacté par téléphone Henri Manavit, spécialiste de l'histoire graulhétoise, qui lui a indiqué les coordonnées d'un parent de Mr Carcenac encore en vie aujourd'hui et résidant toujours à Graulhet, tout près du lieu de l'incident. Il s'est rendu à son domicile dès le lendemain afin d'éclaircir ces points du récit, et cette personne lui a alors confirmé les faits suivants:

"Monsieur Carcenac dirigeait à cette époque une mégisserie au lieu-dit La Ventenayé, sur la route allant de Graulhet à Réalmont. C'était mon oncle, il avait à l'époque des faits 35 ans mais n'a pas observé, me semble-t-il, directement de soucoupe volante. Je me souviens de cette histoire malgré le fait que j'étais moi-même très jeune à l'époque. Mon oncle a simplement analysé une substance que l'on appelle "les fils de la vierge" sans pour autant trouver quoi ce soit d'intéressant"."

Didier Gomez se demande s'il se pourrait alors que la substance analysée ne soit que des résidus tombés des fusées tirées par les deux reporters parisiens, ce qui viendrait confirmer d'une certaine manière ce qui est écrit page 140 dans le livre de Figuet et Ruchon: "Dans le cas de Graulhet, il ne s'agit que de déchets de fusée d'artifice."

Il estime que c'est probable sans être certain même si l'horaire correspond admirablement bien aux agissements des deux journalistes qui se sont effectivement arrêtés à Graulhet ce 13 octobre 1954.

Il indique que Michel Carrouges précise:

"Le témoignage de M. Carcenac, du côté de Graulhet est nettement mis en cause. Il date du 13 octobre vers 16 h 30. Or, les reporters ont circulé de ce côté, disent-ils, et lâché quelques fusées. D'autre part, on a évidemment remarqué à quel point les détails indiqués par le témoin font penser à un effet de feu d'artifice, avec ce " disque flexible et mou " qui ondule et disperse en tous sens des filaments qui tombent à terre, tandis qu'un petit disque brillant continue ou paraît continuer sa trajectoire. M. Carcenac était loin puisqu'il a regardé à la jumelle. " et de conclure ainsi : " La présence de mystificateurs n'exclut d'ailleurs pas l'apparition d'authentiques soucoupes. Il n'y a aucune sorte d'incompatibilité entre les deux genres de phénomènes".

Didier Gomez ajoute que le cas a été rapporté de manière plus succincte dans certaines éditions régionales comme "La Liberté de l'Est " du 16/17 octobre 1954 dans un article titré "parachutage" où l'on apprend en particulier qu'il s'agissait d'un engin argenté.

Didier Gomez indique les références des sources:

" Le Tarn Libre " édition du 22/10/1954.
"Mystérieux Objets Célestes" Aimé Michel, éditions Arthaud 1958.
"Les soucoupes volantes: le grand refus?" par l'équipe G.A.B.R.I.E.L paru chez Michel Moutet éditeur, en 1979, page 20. "Les Apparitions de Martiens " Michel Carrouges, Fayard, 1963.

[Ref. amu1:] ALAIN MOREAU:

Le 13 octobre 1954 au-dessus de Graulhet (Tarn), et le 18 octobre 1954 à Vienne (Isère), il y eut la même pluie évoquant de la laine de verre ou des fils de toile d'araignée.

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site indique que 13 octobre 1954 à 16:30 dans Graulhet, France, il y avait eu des cheveux d'ange, et l'explication est: Naturelle.

"On a observé un aérolithe vert avant qu'il ait éclaté. Un témoin masculin expérimenté (Carcenac) a observé un disque, d'environ 1 pied de large, pendant plusieurs minutes."

Les sources sont indiquées comme: "Michel, Aime, Flying Saucers and the Straight-Line Mystery, S. G. Phillips, New York, 1958; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073); Cramp, Leonard G., Piece for a Jig-Saw, Somerton, Isle of Wight, 1966; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Carrouges, Michel, Les Apparitions de Martiens, Fayard, Paris, 1963; Olsen, Thomas M., The Reference for Outstanding UFO Sighting Reports, UFOIRC, Riderwood, 1966; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Haines, Richard F., Project Delta: A Study of Multiple UFO, L.D.A. Press, Los Altos, 1994, ISBN:0-9618082-4-1; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002."

[Ref. dms1:] DISCK MOSS:

Le 13 octobre 1954 au-dessus de Tarn et Graulhet, France, en fin de journée un disque volant blanc a explosé en vol. Un objet d'argent plus petit est parti de la masse blanche et a disparu vers le sud. Des masses informes de fibres ont doucement chut et se sont prises dans des arbres et des câbles. La substance semblait être des filaments argentés accrochés ensemble comme des toiles d'araignée qui ont fondu lorsqu'ils étaient manipulés. Ils ont disparu sans laisser de trace ou d'odeur.

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*13 oct. 1954 - A 16h30 à Graulhet, Tarn, France, de nombreux témoins ont rapporté de façon concordante qu'un objet blanc a volé vers le sud à pleine vitesse sans laisser de traînée de vapeur, puis a explosé. Dans le même temps, un objet circulaire, beaucoup plus petit et argenté, a semblé jaillir de la masse de débris et a continué tout droit vers le sud. L'éclatement de fragments s'est dispersé dans le ciel et tomba doucement comme des lambeaux de papier ou de tissu. Les débris, qui ressemblait à des filaments argentés accrochés ensemble comme des toiles d'araignée, se "liquéfiait" quand on le manipulait. Ces "cheveux d'ange" volatiles lâchés par des ovnis, généralement dans le mois d'octobre, ont été décrits à plusieurs reprises depuis 1947. (Source: Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 170).

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas 8 fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541013 13.10.1954 Graulhet France
19541013 13.10.1954 Graulhet France CE III
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30 DD
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30 DD
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30 DD
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30 DD
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30
19541013 13.10.1954 Graulhet France 16.30

Photo de presse:

Ci-dessous, photo parue dans la presse, source inconnue:

Explications:

Carte.

L'affaire est complexe et montre quelques éléments d'intérêt:

  1. On ne peut pas faire totalement confiance à la presse quant aux dates et heures d'une observation. On voit ici un certain "consensus" pour le 13 octobre 1954, à 16:3. mais si par exemple, on ne disposait que du Rouergue Républicain, le cas serait daté du 15 octobre 1954. Ave L'Est Républicain, ce serait bien le 13 octobre 1954 mais "le soir", au lieu de 16:30.
  2. Des cas peuvent paraître comme étant "anonymes" dans un journal alors que le nom du ou des témoins est publié dans un autre journal.
  3. Les noms de témoins peuvent être écorchés dans les sources d'époques ou anciennes. Ici nous avons Cardenac, Carnénac, Carcenac ou Carcénac.

    Il est souvent possible de trouver le nom correct, car certains noms d'existent tout simplement pas. Parfois, l'annuaire de la localité donnera la solution. Ici, c'est "Carcenac".
  4. Les farces attribuées aux ou revendiquées par journalistes de Samedi-Soir sont parfois sujettes à caution, car il ne semble pas y avoir eu de leur part une documentation sérieuse des emplacements concernés. Et, pour citer un exemple, provenant de Michel Carrouges, il est dit que Mr. Ott à "Toulouse" a été leur victime. Mais l'observation de Mr. Ott a eu lieu près de Mulhouse, très loin de Toulouse, en aucun cas explicable ainsi.

Je partage l'avis de Didier Gomez sur l'affaire: les activités des deux journalistes de Samedi-Soir sont l'explication probable, sans être non plus prouvée de façon certaine.

Le récit semble seulement partiellement compatible avec cette explication; mais j'établis le scénario probable ainsi:

Les journalistes passent par Graulhet, tirent une ou plusieurs fusées presque à l'horizontale, et s'en vont. Ils ne jouent pas au Martiens atterris, c'est le début de leur tournée, ils veulent procéder pas à pas, ils ne sont pas sûr que leur tenue de Martien soit bien crédible.

Des gens, se trouvant là, voient au moins une de ces fusées: elle passe sans le ciel, explose en créant un petit nuage blanc qui flotte, qui semble "onduler", alors qu'une partie de la fusée poursuit sa trajectoire. Des débris tombent.

Mr. Carcénac était probablement parmi les témoins, même si son neveu n'en pas entendu parler. Il y a peut-être eu plusieurs tirs, permettant à un des témoins de chercher des jumelles. Ou peut-être quelqu'un là, Mr. Carcenac par exemple, avait par hasard des jumelles sur lui. Mr. Carcenac, et d'autres, ont ramassé des débris, il y a eu examen de ces débris, mais on n'a rien su en conclure ce qui n'est guère étonnant vu les moyens de l'époque (on croit souvent qu'une "analyse" va des soi, mais c'est faux; elle va de soi lorsquel'on sait quelle composants chercher dans un échantillon, elle ne va pas de soi si l'on n'a à tort ou à raison aucune idée de ce que l'échantillon est sensé contenir. Et ceci est très vrai en 1954.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Graulhet, Tarn, cheveux d'anges, fils de la vierge, disque, blanc, explosion, multiple, jour, flexible, mou, blanc, ondulant, jumelles, rapide, argenté, Cardénac, Carcénac, multiple, fragments, analyse, gendarmerie

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 19 septembre 2004 Première publication.
1.0 Patrick Gross 29 décembre 2008 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [mbd1], [goe1], [djn1].
1.1 Patrick Gross 7 mars 2010 Addition [dgz1].
1.2 Patrick Gross 15 août 2010 Addition [ler1].
1.3 Patrick Gross 25 septembre 2014 Addition [lrr1], [hia1], [nip1].
1.4 Patrick Gross 25 novembre 2014 Additions [fcc1], [fcc1], [bbn1], [lgs1], [amu1], [dms1].
1.5 Patrick Gross 26 octobre 2016 Addition [cmn1].
1.6 Patrick Gross 23 février 2017 Addition [ubk1].
1.7 Patrick Gross 25 juillet 2019 Additions [gab1], [lhh1], [dgz3], Résumé. Explications chanées, étaient "La farce des journalistes de Samedi-Soir."
1.8 Patrick Gross 28 août 2019 Addition [hdt1].
1.9 Patrick Gross 14 décembre 2019 Addition [ton1].
2.0 Patrick Gross 5 avril 2020 Addition [nmn1].
2.1 Patrick Gross 14 mai 2020 Addition [ipc1].
2.2 Patrick Gross 12 juin 2020 Addition [las1].
2.3 Patrick Gross 1 novembre 2020 Addition [cdn1].
2.4 Patrick Gross 6 novembre 2020 Addition [nnm1].
2.5 Patrick Gross 13 mai 2021 Addition [lon1].
2.6 Patrick Gross 11 mars 2022 Addition [jps1]. Dans le Résumé, addition de "Le journal régional Le Journal du Pas-de-Calais et de la Somme du 15 octobre 1954 avait rapporté l'affaire de manière résumée; d'autres donneront plus de détails le lendemain."
2.7 Patrick Gross 9 mai 2022 Additions [gqy1], [tps1].
2.8 Patrick Gross 3 juillet 2022 Addition [hct1].

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