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Colares 1977:

En fin de 1977 et pendant des mois, l'île brésilienne de Colares et la région du delta de l'Amazone ont la visite d'objets volants inconnus. On en voit tous les jours de toutes sortes, de toutes tailles, toutes formes, soucoupes, cigares, cylindres, arrivant généralement par le Nord, depuis le ciel, voir sortant des eaux. Trente-cinq habitants de l'île sont blessés par des rayons dirigés sur eux par les objets. L'Armée de l'Air intervient, voit aussi, filme, photographie, interroge, la presse est là. Finalement, devant la menace, des habitants évacuent des villages entiers. Vous n'en avez jamais entendu parler? Et bien lisez ce dossier, tout simplement.

Dans ce dossier:

Cliquez! Les événements de Colares, 1977.
Cliquez! Le rapport secret de 200 pages des militaires brésiliens.
Cliquez! Un dossier d'enquête complet par Daniel Rebisso Gliese.
Cliquez! L'enquête par Jacques Vallée.
Cliquez! L'expérience des journalistes.
Cliquez! Le Colonel Hollanda de l'Armée Brézilienne parle.
Cliquez! Le docteur Wellaide Cecim de Colares parle.
Cliquez! L'implication des autorités militaires.
Cliquez! L'implication des autorités militaires, témoignage.
Cliquez! Dans un rapport de la défense française.
Cliquez! Photographies.
Cliquez! Articles de la presse.
Cliquez! 2004: des rapports de l'armée brésilienne sont disponibles.
Cliquez! Références.

Les événements de Colares en 1977:

Les événements se sont principalement concentrés sur la ville de Colares, environ 2000 habitants, sur l'île du même nom, qui se trouve dans l'Etat du Pará, dans le delta du fleuve Amazone sur la côte Nord-Est du Brésil. Mais la région entière a été visitée par le même phénomène.

En août 1977 sur l'île de Colares, une phénomène étrange à commencé à se produire, que autochtones nommaient Chupa-chupa. Des objets lumineux étranges sont apparus au-dessus des quelques villes de la région. Ces objets projetaient souvent de minces rayons, apparemment de lumière, dirigés vers les gens. Les personnes touchées s'évanouissaient et se sont réveillaient avec une anémie étrange. Elles témoignent qu'elles se sentaient comme si une partie de leur sang a été prélevée par les rayons étranges.

Par exemple, le pêcheur Manoel João de Oliveira Filho, âgé de 44 ans, marié et résidant au 64 de la rue Carneiro de Mendonça, flânait vers la plage tôt pendant un matin avec quelques compagnons, avant de passer une journé de pêche en mer. Avant qu'ils aient rejoint leurs bateaux, ils ont vu - au-dessus de la plage de Rio Novo - un objet formé "comme un parapluie" stationnaire à environ 4m du sol. De sa partie la plus basse, une lumière blanche vive était émise. Aucun bruit n'était audible depuis l'endroit où ils se tenaient. L'objet s'est alors écarté toujours en silence vers Machadinho, éteignant sa lumière quand il commença à s'éloigner.

Un charpentier du nom de João Dias Costa âgé de 44 ans et un pêcheur nommé João Da Cruz Silva de 54 ans, tous les deux de la ville de Colares, virent des "sphères lumineuses" et ont été très effrayés car celles ci étaient près de balayer leurs embarcations.

Un autre homme de la ville de Colares, Zarcarias Dos Santos Barata, 74ans, a vu des boules incandescantes pendant deux nuits. La première fois, l'objet est venu de la direction du comté de Marajó, et a rapidement disparu vers l'intérieur de l'île de Colares. La deuxième nuit une autre boule, de couleurs bleues, a volé au-dessus du terrain de football local. "Elle a éclairé tous les arbres autour du terrain et puis a filée vers le centre de la ville," a indiqué le Sr Zacarias.

Le Senor Sebastião Vernek "Zizi" Miranda a décrit son expérience comme suit:

"J'étais là avec mon épouse, Palmira, devant l'église sur le front de mer, quand vers environ 20:00, nous ont vu une lumière intense, orangée, arriver de la mer vers la ville. Pendant qu'elle s'approchait, elle s'est élevée, et puis, se déplaçant rapidement, a disparu vers la partie intérieure de l'île."

Le coiffeur Carlos Cardoso de Paula, âgé de 49 ans, vivant au numéro 231 de la Travessa Deodora Da Fonseca, a eu une rencontre plus encore plus rapprochée avec des "lumières", comme il le rapporte lui-même:

"Tout le monde était à part moi était endormi. J'étais en train de funer une dernière cigarette quand soudain une boule de feu est entrée dans notre maison vers le haut près du pignon. Elle a commencé à tourner en rond dans la salle et puis est finalement venue très près de mon hamac. Elle est remontée le haut de ma jambe droite jusqu'à mon genou (sans toucher ma peau). J'ai observé avec beaucoup de curiosité pendant qu'elle se déplaçait vers mon autre jambe. Alors j'ai commencé à me sentir faible et somnolent. Ma cigarette est tombée de ma main et je suis sorti en criant. L'aérolithe a rapidement disparu et tout le monde s'est réveillé. Je pense qu'elle avait recherché une veine dans mon corps mais n'est pas parvenu à le faire. Pendant que son éclat croissait j'ai senti une sorte de chaleur venir d'elle."

L'ouvrier Raimundo Costa Leite, très bien connu dans la ville de Colares pour sa compétence dans les réparations des filets de pêche, décrit sa propre expérience:

"A environ 4,00 en matin tôt, je suis allé pêcher avec mon amo "Baixinho" (Orivaldo Malaquias Pinheiro) au large de la plage de Cajueiro. Je me rappelle que "Baixinho" a crié "regarde! Il est là" et a pris à ses jambes à son cou, me laissant seul sur la plage. L'engin était de la taille et de la forme d'un hélicoptère, ne faisait aucun bruit, et volait très haut. J'aurais pu tirer jusqu'à lui si j'avais eu un pistolet avec moi. J'ai été terrifié quand la machine a émit une sorte de rayon lumineux vers le bas sur la plage. Cette lumière balayait le sol, illuminant tout! C'était une lumière bleuâtre (une sorte de "lumière froide"). C'était asset facile pour moi de le voir parce que l'engin avait plusieurs petites lumières rougeâtres sous sa cloison avant. L'engin semblait chercher quelque chose au sol. J'avais peur qu'il puisse me toucher et, en dépit de mon état physique faible je suis parvenu à courir sur une grande distance, et alors "Baixinho" m'a retrouvé et m'a aidé. L'objet était venu de la direction de la mer et il se dirigeait au loin dans la partie intérieure de l'île."

En fait, tellement de gens ont rapportés avoir été attaqué par des faisceaux de lumière sortis de petits moyens ou grands OVNIS dans ce secteur que seulement quelques-uns sont mentionnés ici.

Le 20 octobre, trois femmes ont été frappées sur leur poitrine par les faisceaux de lumière: "chacune des trois a été atteinte d'une tension nerveuse énorme et d'une sorte inconnue de lassitude" comme si elles recevaient des décharges électriques constantes" écrivit un journal.

Dans la soirée du 29 octobre, Benedito Campos et son épouse de dix-sept ans Silvia Mara étaient à leur domicile quand "ils ont repèré un objet ovale et argenté émettant un faisceau verdâtre comme un phare, vers la salle où ils se trouvaient. Très étonnés, ils se sont rapproché d'une petite fenêtre et, au moment ou ils faisaient cela, un rayon se projeta à travers la fenêtre et atteignit directement Silvia, la jetant dans une sorte d'état de transe." Silvia, qui était alors enceinte, s'est évanouie, sur quoi deux entités sont apparemment entrées dans la maison portant quelque chose ressemblant à une torche dorée et "le faisceau a de nouveau frappé Silvia, cette fois dans le bras gauche au niveau du poignet. Ses veines ont semblé "se soulever" comme gonflées par le faisceau qui les frappaient." Plus tard, alors qu'il s'était rendu chez un voisin, Benedito a été également brièvement paralysé par un rayon lumineux. Craignant la perte du bébé à naître, le mari et l'épouse ont été transportés de nuit par bateau à la clinique médicale de Mosqueiro, suivis pendant tout le trajet par l'OVNI, qui n'a plus fait d'autre tentative de leur nuire. Ils sont restés là pendant trois jours, où l'épouse put récupérer, mais Benedito "était dans un état de dépression grave pendant quelques jours, ses fonctions motrices perturbées et, selon les propos de sa mère, "pleurant fréquemment."

L'activité des OVNIS au-dessus de l'île de Colares était si intense que les gens ont commencé à penser que les "Chupa-chupas" essayaient d'établir une sorte de contact avec eux. Telle était l'opinion exprimée par le Sr Raimundo Ferreira "Mimi" Monteiro. Il pense toujours que les engins provenaient des fonds de la la mer ou d'une sorte de base sous-marine située dans le comté de Marajó ou peut-être dans la région du Caldeirão.

Alfredo Bastos Filho, un ancien maire de ville, a confirmé ceci et a indiqué: "oui, en effet je puis vous dire qu'il n'y avait alors pas un instant de tranquilité. La population était terrifiée par cette affaire de "Chupa-chupa". Je suis même parvenu à voir en personne "Mirota", une des femmes victimes des rayons qui était en traitement médical à la clinique de santé."

Les autochtones ont été tellement effrayés que plusieurs des femmes et des enfants ont quitté la ville. Les hommes qui sont restés allumaient des feux pour monter la garde la nuit, faisant en outre éclater des feux d'artifice et frappant des bidons à chaque fois qu'ils ont vu l'approche des Chupa-chupas. D'autres s'enfermaient dans leurs maisons par crainte du phénomène. On a mentionné plus tard que plus les gens faisaient de vacarme et de feux d'artifice pour les éloigner, plus ces engins s'approchaient d'eux.

Des blessés et un décès:

En Novembre 1977 le médecin en charge de la santé publique dans l'île, le docteur Wellaide Cecim Carvalho, a pris soin d'environ 35 personnes prétendant avoir été touché par l'étrange rayon. Elle a pris des échantillons de sang, et a conclu que les victimes ont souffert d'hyperémie généralisée, de maux de tête chroniques superficiels, de brûlures, de fièvres intenses, de nausées, tremblements dans le corps, raideurs, asthénie et présentaient des très petits trous dans la peau là où ils avaient été frappés par les rayons.

Elle a écrit: "tous avaient souffert de lésions au visage ou dans la région thoracique." Les lésions, ressemblant à des dommages de radiations, "ont commencé par le rougissement intense de la peau dans le secteur affecté. Plus tard les poils tombaient et la peau tournait au noir. Il n'y avait aucune douleur, seulement une légère chaleur. Des marques de petites piqûre dans la peau pouvaient également être notées. Les victimes étaient des hommes et des femmes d'âges variables, sans liens entre eux."

En décrivant leurs expériences avec ces faisceaux lumineux, la plupart des victimes ont affirmé qu'elles ont été "immédiatement immobilisées, comme si un poids très fort a poussait contre leur poitrine. Le faisceau avait environ sept ou huit centimètres de diamètre et était de couleur blanche. Il ne les traquait pas mais les frappaients soudainement. Quand ils ont essayé de crier aucun son ne sortait, mais leurs yeux sont restés ouverts. Le faisceau était ressenti comme chaud, "presque aussi chaud qu'une brûlure de cigarette," à peine tolérable. Après quelques minutes la colonne de lumière se rétractait lentement et disparaîssait." La plupart des symptômes ont disparu en général après une semaine.

A Agulhas Fincadas, Mme Maria Lopes, habitante de Vila Gorete, aux confins du Rio Tapajós, dans le voisinages de Santarém (Pará), raconte son cas impliquant des engins étranges qui absorbent l'énergie des être humains, connus sous le nom de Chupa-Chupa. "J'ai vu un objet se poser tranquillement dans les buissons ici tout près... Il avait attaqué deux hommes et une femme, qui avaient commencé à se déplacer avec deux pêcheurs", racontent Maria. D'autres gens de l'endroit avaient été paralysés en observant la scène et des hommes ont été tués dans des circonstances identiques. Au coeur de chacun des décédées il y avaient au des ensembles de petits trous comme des dizaines d'aiguilles."

Beaucoup s'étaient blessés en essayant d'échapper à un de ces objets étranges. Dans de nombreux cas, les marques laissées par les rayons sur la peau de victimes étaient des marques qui pouvaient avoir jusqu'à huit petits trous. Dans ces occurrences, l'appelation de Chupa-Chupa semblait bien appropriée car elles avait perdu jusqu'à approximativement 300 ml de sang par ces blessures.

Ce fut le cas pour Claudomira, une habitante de l'île de Colares. Elle affirme que sa famille ne trouvait déjà plus un sommeil normal à cause de la crainte de ces engins. "En un de ces jours, après minuit, je me suis réveillée en raison d'un flash puissant, une sorte de rayon de lumière verte claire focalisée qui est descendue du haut du toit vers ma poitrine gauche. J'ai essayé de crier, mais ma voix n'a pas fonctionné. J'ai senti une agréable chaleur... Plus tard, ce faisceau de lumière a diminué et j'ai vu que j'ai été brûlée." Claudomira a indiqué qu'elle a aperçu un objet étrange, ressemblablant à un parapluie, duquel un être de peau claire, avec des yeux "orientaux" et de grandes oreilles sortit. Selon elle, la créature était habillée d'un vêtement verts serrés et avait eu une sorte de pistolet dans la main, qui a émis le faisceau lumineux. A ce moment, Claudomira s'est senti perforé comme par des aiguilles sur son sein. "Après cela, j'ai ressenti une migraine et une grande faiblesse, qui m'a laissée prostrée pendant plusieurs jours." Le lendemain de l'événement, elle avait été dirigée vers l'unité sanitaire de la ville, où elle a été prise en charge par le docteur Wellaide Cecim Carvalho, qui l'a envoyée à l'institut médical Renato Chaves, à Belém, pour des examens de complément. Son malaise et ses migraines constantes ont duré de nombreux jours, suivis de fatigue et de faiblesse. Des années après, Claudomira ne se sent toujours pas complètement remise. "Ma santé n'est jamais redevenue la même depuis cette nuit." Elle n'est pas la seule avoir vécu une telle situation. Une estimation dit que des milliers de gens, également des hommes, avaient souffert les attaques du Chupa-Chupa dans les années de 1970 à 1980, et ces incidents se produisent toujours aujourd'hui, bien que moins fréquemment.

"Les séquelles émotives et physiques sont très communes dans ces cas," affirme le docteur Wellaide Cecim Carvalho, qui a pris soin de Claudomira. Bien qu'elle ait été sceptique et qu'elle ait d'abord cru que les histoires de Chupa-Chupa étaient des croyances populaires ou de la sorcellerie, le Dr Wellaide a fini par être convaincue de la véracité des cas quand elle a été confrontée à leur fréquence croissante. "Avec l'augmentation du nombre des personnes blessées, j'ai commencé à accorder plus d'attention aux dommages existants. J'ai vu les choses qui n'existent pas dans mes livres médicaux," dit-elle. Selon elle, les victimes de Chupa-Chupa présentaient des brûlures des plus étranges, pas comme celles provoquées par le feu ou l'eau chaude, comme on pourrait le penser, mais très semblables à celles produites par des irradiation de cobalt. "Les dommages changeaient avec le temps. D'abord cela commençait par une raideur intense dans le secteur touché, ce que l'on appelle une hyperémie. Plus tard, la peau de la région affectée commençait à tomber (alopécie) et des jours plus tard la peau pelait. "Dans cette période de developpment," a dit Wellaide, "il était possible de noter des trous, semblables aux perforations par des aiguilles." Un des cas les plus intéressants dont elle a assuré les soins s'est produit avec une dame qui avait des problèmes cardiaques. Elle est arrivée au bureau du docteur très nerveuse et immédiatement elle a montré son sein gauche, sur lequel il y avait deux trous étranges. Elle s'est plainte de nausée, de soufle court et de faiblesse, symptômes caractéristiques déjà connus par les personnes frappés par le phénomène. Le docteur a essayé de la calmer et elle est rentrée à son domicile. Mais vers environ 15:00, cependant, le Dr. Wellaide a été appelée au chevet de cette femme, qui était tombée très malade. Son corps entier était immobile et elle avait du mal à respirer mais elle n'avait ni fièvre ni vomissements. Voyant le sérieux de la situation, le docteur l'a transportée à un hôpital de Belém. Des heures plus tard, elle a reçu les papiers médicaux et l'extrait d'acte de décès expédiés par l'institut médico-légal Renato Chaves, qui a énoncé qu'une crise cardiaque comme cause de la mort. Le fait intrigant est qu'à aucun moment les médecins de Belém n'aient seulement mentionné les dommages sur son corps et n'ont pas même dit s'ils avaient effectué des examens de compléments.

Electricité:

Concernant les effets possibles des OVNIS sur l'approvisionnement en électricité, le Senor Geraldo Aranha de Oliveira du C.E.I.P.A. (centrale électrique de Pará) a expliqué:

"En 1977 la sous-station du C.E.I.P.A. se composait de trois moteurs Scania de 125 kilowatts, assurant l'éclirage de la ville à partir de 18:00 jusqu'à minuit. Je ne me rappelle pas avoir vu le moindre OVNI au-dessus de l'usine. Je me rappelle simplement que pendant cette période, un bon nombre de tiges de paratonerre ont été brûlés et, parfois, également des fusibles."

Les forces aériennes alertées:

La COMAR (Comando Aéreo régional, le commandement régional de l'Armée de l'Air Brésilienne), est arrivé à Belém, et fait une série de recherches dans la région, sous le nom d'opération "Prato" (assiette, ou soucoupe"). Le Capitaine Uyrangê Bolivar Soares Nogueira De Hollanda Lima a dirigé toutes les opérations dans la région. Pendant les investigations, l'Armée de l'Air a tourné quatre films et pris des centaines de photographies des soucoupes volantes dans le bassin de Marajó. Ils ont également été d'un grand secours pour la population, fournissant l'aide de psychologues, pour éliminer la panique qui s'était emparée de toute la région.

Les rayons de lumière des engins ont été décrits comme étant si lumineux qu'ils ressemblaient à ceux employés pour éclairer les stades sportifs la nuit. Ils ont "toujours été nettement définis, dirigés avec une précision parfaite vers toutes leurs cibles - les maisons, les gens, bateaux, arbres, et même les hélicoptères de la force aérienne Brésilienne déployés au-dessus de l'île pendant les investigations. En une occasion on rapporta qu'un de ces puissants faisceaux obligea un des hélicoptères à atterrir, cependant la raison technique exacte ne fut pas communiquée.

Selon une déclaration du Senor Sebastião V. Miranda, ancien résidant de Colares, "l'Armée de l'Air Brésilienne a passé plus de 35 jours dans la ville, et a installé divers dispositifs près de la plage de Bacurí."

La Senora Alba Câmara Vilhena, une femme mariée habitant au 683 rue du 15 novembre, ajouta: "A l'époque des Chupa-chupa tout le monde était trop effrayé pour dormir la nuit, et presque tous les soir nous partions pour être avec des parents. En une occasion certains ont vu un engin. Il était rond, et très lumineux. Juste à ce moment un hélicoptère de la F.A.B. (l'Armée de l'Air Brésilienne) volait presque vers notre maison. Alors nous avons vu que l'OVNI dirigeait un rayon très puissant droit vers l'hélicoptère, l'obligeant à atterrir sur le terrain d'aviation de São Pedro. Cela s'est produit à environ 20:00 un soir."

Le Professeur Raimundo Sebastião Aranha a déclaré: "A cette période j'ai été en liasion étroite avec certaines des enquêtes des forces aériennes. Ils cherchaient plus d'informations sur les Chupa-chupa."

Il a déclaré que l'Armée de l'Air avait apporté des masses d'équipements: des voitures, des hélicoptères, des émetteurs radio, des appareils-photo, des téléobjectifs etc. Il se rappelle en outre qu'en plus des recrues des troupes de l'Armée de l'Air, il y avait un groupe entier d'officiers et il a eu l'impression qu'il y avait un étranger parmi eux. Les hélicoptères qui sont apparus de temps en temps, apportant des matériaux et le personnel, ont essayé de chasser les OVNIS mais sans grand succès. En effet, au contraire, c'était les OVNIS qui les ont chassés!"

Du rapport de la mission militaire.

Une nuit plusieurs mois plus tard, le 24 mai 1978, un journaliste et un photographe, qui avaient été envoyés pour couvrir les rencontres avec les OVNIS dans la région, étaient dans leur voiture quand en dépit de la pluie lourde ils ont été réveillés "par un faisceau de lumière puissant qui – aussi incroyable que cela puisse paraître – a traversé la structure métallique du toit du véhicule." Evidemment, ils ont sauté hors de la voiture pour voir "un faisceau lumineux en forme de tube, d'environ vingt-cinq centimètres de diamètre, qui descendait sur le toit de la voiture et traversait le panneautage en métal." En d'autres occasions ils sont parvenus à prendre de nombreuses photographies dont ils affirment que leur journal a plus tard vendu les négatifs a "un groupe de Nord-Américains."

Une autre nuit alors qu'ils essayaient d'employer leur équipement de photo instantané l'un de ces OVNIS "a émis un faisceau de lumière si vif qu'il a cassé le pare-brise" de leur voiture.

Plusieurs journaux ont commencé à écrire que les OVNIS allégués étaient des ballons météo, ou des satellites secrets, bien qu'il n'y ait eu aucune raison possible de penser cela. Les autorités locales étaient naturellement extrêmement fâchées en raison de tels articles. Elói Santos, du conseil de l'enclôt de tauromachie indiqua: "il n'est pas possible de nier que Belém est, aujourd'hui, une ville effrayée. Nous ne sommes pas techniciens ni ne voulons discuter des conclusions des autorités. Mais nous les avons étonnées avec des déclarations des témoins qui ont vu des lumières traverser leurs toits pour pénétrer dans leur peau, prélevant du sang et laissant les marques visibles de piqures et des brûlures sur leur épiderme."

Séquelles:

Pendant la vague des Chupa-chupa de nombreux nouveaux "sites d'observation" apparurent, comme Pinheiro et São Bento dans l'état du Maranhão, et Viseu et Bragança dans l'état de Pará. Quelques secteurs ont en effet atteint un tel "niveau de saturation" qu'il était rare que pass une nuit sans que des OVNIS ne soient observés.

L'un de ces "épicentres OVNI" était au Nord du comté de Baía Do Sol (la Baie du Soleil) et il y eut des effets directs sur l'île de Mosqueiro. Mosqueiro est un des plus importante des îles, et elle est la plus grande de celles qui appartiennent à la municipalité de Belém.

L'inquiétude du public était immense, tous les hommes se réunissant la nuit pour organiser une surveillance, avec des feux et des feux d'artifice, pensant ainsi éloigner les engins. Mais rien n'a semblé faire cesser les vols des OVNIS, même pas les gens des forces aériennes avec leurs caméras et leurs appareils photo - et encore moins la présence de journalistes de l'Estado Do Pará.

Il y eut des observations fréquentes et régulieres de grands engins et de sondes ou de soucoupes volantes, effectuant tous des manoeuvres incroyables au-dessus du comté.

Une veuve de 61 ans, Elisa Da Silva habitant rue Do Bacari, fut un des témoins de cette année 1977. Une nuit, depuis sa maison, elle a vu une soucoupe volante apparaître. Une lumière blanche vive provenait de petites fenêtres ou ouvertures sur le dessus. Vu du dessous, dit-elle, elle semblait tout à fait foncée et tout à fait plate. Elle a disparu vers le sud, dans un silence total.

Selon l'opinion de certains des membres du GUA (groupe ufologique d'Amazonie) basé à Belém, il existe, ou il a existé pendant un temps considérable, à un certain endroit sous Baía Do Sol une base cachée utilisée par des engins extraterrestre. Une telle idée expliquerait la constance pendant plusieurs années, des objets volants non identifiés au-dessus de la région.

En 1981, une femme qui avait été exposée au rayons des OVNIS à Colares est décédée, il n'est cependant pas clairement établi que ce décès soit clairement lié à l'attaque qu'elle avait subie.

En 1986, non loin de Colares, deux personnes sur l'Ile du Crabe ont été découvertes "dans un état de décomposition par la chaleur" à une période ou il y avait de nombreuses observation de boules de feu dans le ciel; la cause de leur décès est "inconnue" de toute façon. Dans le même secteur, à un autre moment une "boule de feu" a sérieusement brûlé trois hommes qui faisaient du bucheronage sur l'Ile du Crabe; l'un d'entre eux est décédé. L'un des deux survivants, Edmundo, a eu des blessures ouvertes de brûlure de type électrique sur le côté de son thorax, une reproduction presque parfaite de la brûlure du thorax dont avait souffert Jack Angel en Géorgie en 1974.

En 1993, à Colares, encore, une missionnaire de 32 ans et une femme de maison de 40 ans habitant l'île ont été tués, a un mois l'un de l'autre, en raison de la rencontre rapprochée avec des OVNIS; selon l'ufologue Pratt, ces femmes "ont été brûlées sur la gorge et le thorax, de même que la majeure partie des autres personnes que le docteur a traité."

Dixit Pratt: "je connais environ dix décès qui ont un rapport certain avec des rencontres rapprochées avec des OVNIS."

Selon l'US Air Force, il n'y a jamais eu de preuves de la réalité des OVNIS ou de quelconques indications de dangers liés aux OVNIS. Selon les sceptiques... selon les sceptiques? En l'occurence les sceptiques ne disent jamais rien de ce genre d'affaires. Quant au grand public, essentiellement, il n'en a aucunement connaissance.

Articles de journaux:

Cliquez! Jornal Do Bahia, 12 juillet 1977.
Cliquez! O Liberal, 16 juillet 1977.
Cliquez! O Liberal, 8 octobre 1977.
Cliquez! O Liberal, 16 octobre 1977.
Cliquez! O Estado do Pará, "Les soucoupes volantes attaquent une femme: terror dans l'île de Mosqueiro," Belém, 2 Novembre 1977.
Cliquez! A Provincia Do Parà, 19 novembre 1977.

Références:

Pour en savoir plus:

Cliquez! Le rapport secret de 200 pages des militaires brésiliens.
Cliquez! Un dossier d'enquête complet par Daniel Rebisso Gliese.
Cliquez! L'enquête par Jacques Vallée.
Cliquez! L'expérience des journalistes.
Cliquez! Le Colonel Hollanda de l'Armée Brézilienne parle.
Cliquez! Le docteur Wellaide Cecim de Colares parle.
Cliquez! L'implication des autorités militaires.
Cliquez! L'implication des autorités militaires, témoignage.
Cliquez! L'Armée de l'Air Française.
Cliquez! Photographies.
Cliquez! Articles de la presse.
Cliquez! 2004: des rapports de l'armée brésilienne sont disponibles.
Cliquez! Références.

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Cette page a été mise à jour le 10 janvier 2008.