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Colares 1977:

En fin de 1977 et pendant des mois, l'île brésilienne de Colares et la région du delta de l'Amazone ont la visite d'objets volants inconnus. On en voit tous les jours de toutes sortes, de toutes tailles, toutes formes, soucoupes, cigares, cylindres, arrivant généralement par le Nord, depuis le ciel, voir sortant des eaux. Trente-cinq habitants de l'île sont blessés par des rayons dirigés sur eux par les objets. L'Armée de l'Air intervient, voit aussi, filme, photographie, interroge, la presse est là. Finalement, devant la menace, des habitants évacuent des villages entiers. Vous n'en avez jamais entendu parler? Et bien lisez ce dossier, tout simplement.

Dans ce dossier:

Cliquez! Les événements de Colares, 1977.
Cliquez! Le rapport secret de 200 pages des militaires brésiliens.
Cliquez! Un dossier d'enquête complet par Daniel Rebisso Gliese.
Cliquez! L'enquête par Jacques Vallée.
Cliquez! L'expérience des journalistes.
Cette page Le Colonel Hollanda de l'Armée Brézilienne parle (Cette page).
Cliquez! Le docteur Wellaide Cecim de Colares parle.
Cliquez! L'implication des autorités militaires.
Cliquez! L'implication des autorités militaires, témoignage.
Cliquez! Dans un rapport de la défense française.
Cliquez! Photographies.
Cliquez! Articles de la presse.
Cliquez! 2004: des rapports de l'armée brésilienne sont disponibles.
Cliquez! Références.

Une interview du colonel Hollanda:

Quand la terreur provoquée par les OVNIS à Colares eut gagné les villes voisines, les forces aériennes Brésiliennes ont envoyé une équipe militaire pour découvrir ce qui se produisait. Cette opération a été appelée Opération Prato (assiette, ou soucoupe) et a été commandée par le Capitaine Uyrangê Bolivar Soares Nogueira de Hollanda Lima, maintenant Colonel en retraite. Son équipe a fit des centaines des photos et quatre films. Quand le phénomène a cessé, les militaires ont clôt le dossier. Malheureusement, aucune des photos et aucun des films n'ont été montrés au public. Mais à la grande surprise des ufologues, en octobre 1997, le Colonel Hollanda a donné une interview détaillée aux chercheurs Jose Gevaerd et Marco Antonio Petit, respectivement éditeur et co-éditeur du magazine Brésilien "Revista UFO" (OVNI Magazine). Voici le texte intégral de cette interview importante.

Note: parce que ma compréhension de la langue portugaise est quelque peu limitée, j'ai gardé la version originale non traduite à la fin de cette page. N'hésitez à me contacter si vous trouvez une erreur de traduction.

UFO Magazine - Si vous avez créé un dossier, nous indique-t-il alors qu'il y aurait eu quelque progrès dans la recherche?

Hollanda - Oui, quand je suis arrivé de Brasilia que j'avais déjà des agents qui ont été envoyés sur place pour étudier les observations d'OVNIS, parce que cela se produisait déjà tellement souvent dans le secteur de Colares, qui est sous la juridiction de la ville de Vigia, sur la côte du Pará.

Le maire de la ville a envoyé un officiel au Commandant de la COMAR pour l'informer que les OVNIS tracassaient beaucoup les pêcheurs. Certains d'entre eux ne pouvaient plus exercer cette activité, parce que les objets passaient sous leurs bateaux. Parfois, quelques objets ont même plongé près d'eux, dans les fleuves et dans la mer. La population locale passait la nuit dehors. Les gens faisaient des feux et utilisait des feux d'artifices pour essayer d'éloigner les envahisseurs. C'était la panique qui a incité le maire à entrer en contact avec le commandement de la COMAR, demandant des instructions, et le Général de Brigade m'a ordonné d'aller étudier les observations.

UFO Magazine - Y avait-il eu à un moment quelconque une participation ou des instructions de Brasilia (NdT: la capitale, c.-à-d. le gouvernement) de sorte que la situation soit examinée?

Hollanda - A ce moment ils n'ont pas participé aux discussions. Il y avait seulement un capitaine et il a reçu seulement des ordres. Je n'étais pas partie prenante de cette démarche et je ne sais pas avec certitude quelles décisions avaient été prises. Mais, pour le peu que je sais, la décision était entre les mains du commandement de la COMAR. Si il y avait une participation de Brasilia, je ne sais pas laquelle.

UFO Magazine - Comment avez-vous organisé l'Opération Prato? Combien de sections, combien de personnes, combien de missions etc..? Et avez-vous organisé toutes les tâches personnellement?

Hollanda - Eh bien, nous étions une équipe. J'étais à sa tête. Nous avions cinq agents, tous des sergents, qui travaillaient dans la deuxième division de la COMAR. Par ailleurs, nous avions des informateurs sur place, des gens dans les endroits où les lumières sont apparues, sur le terrain, qui nous aidaient. Alors j'ai divisé l'équipe en deux ou trois positions différentes dans le pays. Clairement, nous étions constamment en contact les uns avec les autres, par la radio.

UFO Magazine - Quel était l'objectif immédiat de l'opération Prato? Observer des disques volants, les photographier, et entrer en contact avec eux?

Hollanda - En fait j'ai voulu expliquer ces choses exactement et complètement. J'ai voulu trouver une explication claire. Parce que tout le monde parlait de ces lumières et ces objets et les avaient même surnommés avec des noms populaires, tels que "Chupa-Chupa" (NdT: "sucer-sucer" ou "absorber-absorber"). Et l'Armée de l'Air Brésilienne devait savoir ce qui se produisait vraiment, puisque ceci se produisait dans l'espace aérien Brésilien. Il était de notre responsabilité de s'en enquérir. Mais au commencement de l'opération Prato, ce que je voulais exactement était d'abord une confirmation des événements qui se produisaient.

UFO Magazine - Quelle était la raison qui motivait la population locale à appeler les lumières "Chupa-Chupa?"

Hollanda - Il y avait des séries d'histoires de gens qui avaient été touchées par un rayon de lumière. Tous ont jugé que l'effet du rayon était d'absorber du sang hors d'eux. Et nous avons réellement vérifié quelques cas et nous avons découvert que plusieurs d'entre eux, principalement des femmes, avaient eu des marques des plus étranges sur leur sein gauche, et il y avait deux piqûres d'aiguille autour d'une tache brune. Cela ressemblait à des brûlures à l'iode. Et ces personnes ont eu leur sang retiré au dehors, en faible quantité, par ces lumières.

Par conséquent ils avaient commencé à les surnommer "Chupa-Chupa." C'était toujours la même chose: une lumière sortait de nulle part et suivait quelqu'un, généralement une femme, qui était atteinte sur le sein gauche. Quelques fois c'étaient des hommes qui étaient frappés, avec des marques dans les bras et (les pemas.) A dire vrai, dans dix cas, il y avait plus ou moins huit femmes et deux hommes.

UFO Magazine - Et vous avez enregistré et avez vérifié les marques qu'avaient les gens?

Hollanda - Oui, tout a été vérifié et analysé par les médecins, qui sont venus avec nous sur place à ce moment. Sincèrement, je suis entré dans tout cela en tant qu'avocat du diable. Ce que je voulais exactement était de démystifier cette histoire afin de dire à mon commandant que ces choses n'existent pas, que c'était une hallucination collective. Je voulais constater (NdT: ou "j'ai constaté"? -ce qui est très différent) que quelques choses étaient vues, mais que ce n'était pas extraterrestre.

UFO Magazine - Alors selon vous, qu'est ce qui attaquait les gens?

Hollanda - Je ne sais pas. Peut-être le plumage d'un hibou réfléchissant la lumière de la lune ou une autre chose de cette sorte. On a pensé que cela pouvait être extraterrestre, mais je ne le pensais pas. Je suis allé là pour vérifier que ces chose se produisent vraiment. J'ai passé au moins deux mois pour obtenir une explication pour mon commandant, quand je suis revenu de la mission, je n'avais rien découvert.

Le premier des deux mois de l'opération Prato, je n'ai rien vu qui aurait pu me faire changer d'avis. A un point nous avons passé une semaine dans les mauvaises herbes et sommes revenus seulement le dimanche, nous avons vécu un petit peu comme une famille. A chaque rapport, mon commandant demandait:

"Avez-vous vu quelque chose?" Et ma réponse était toujours: "nous avons vu des lumières étranges, pour le moins, mais rien d'extraterrestre." En fait, nous avons vu des lumières qui n'ont jamais clignoté, qui passaient à basse altitude, mais rien de très étrange.

UFO Magazine - Cela avait lieu pendant la nuit. Que s'est produit pendant le jour? Y avait-il d'autres activités lors de l'opération Prato?

Hollanda - Oui, nous avons eu d'autres choses à faire, qui faisaient partie des objectifs de l'opération. Nous avons fait des interview avec les personnes qui avaient eu des expériences, nous avons préparé les endroits pour passer la nuit et avons recherché les "points chauds" pour les observations nocturnes. Quand nous avons découvert que quelque chose est apparue a un tel endroit, nous (...) Nous avons fait un tour complet de la situation, et nous avons toujours inscrit les noms des gens impliquées sous une forme précise.

UFO Magazine - Quelle procédure ou méthodologie était utilisée pour collecter l'information?

Hollanda - Nous avons toujours enregistré le nom de la personne qui a eu l'expérience, le lieu où elle s'est produite, la date et l'heure etc... Nous avons fait une description de chaque fait qui s'est produit dans la même localité. Ainsi, si trois cas dans une nuit se produisaient, les gens ont entendu trois témoins. Certaines des descriptions étaient communes, d'autres avaient plus d'étrangeté. Parfois nous avons reçu des histoires des choses dont nous ne pouvions pas vérifier qu'elles étaient authentiques, comme des dématérialisations de murs ou de toits entiers, par exemple.

UFO Magazine - Que voulez-vous dire? Avez-vous un certain exemple pour illustrer ce type d'événements?

Hollanda - Oui. La première dame que j'ai interviewée à Colares, par exemple, m'a dit des choses absurdes. Nous sommes venus en hélicoptère depuis Belém juste pour entendre une femme qui avait été attaquée par le Chupa-Chupa. Nous avons vu qu'elle avait vraiment eu une marque sur le sein gauche. C'était brun, comme si c'était une brûlure, et cela avait une série de trous alignés. Quand nous avons parlé, elle m'a dit qu'elle essayait de faire dormir un enfant dans un hamac quand, soudainement, l'environnement a commencé à changer de température. Elle a trouvé cela plutôt plaisant, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait se produire ensuite. Puis, dans son hamac, elle a vu que les tuiles de toiture avaient pris des coloration, des couleurs de braise de charbon. Après cela, les tuiles changèrent et devinrent transparentes et elle put voir le ciel par le toit. C'était comme si les tuiles de toiture s'étaient transformées en verre. Elle a vu le ciel et même les étoiles.

UFO Magazine - Les histoires étranges de ce type étaient-elles très communes lors de l'opération Prato?

Hollanda - Très courantes, et cela m'a beaucoup effrayé beaucoup, parce que je n'avais jamais entendu quiconque parler de choses pareilles. Quand j'ai entendu parler de tels cas, j'ai été inquiet et bien plus curieux. Ces gens semblaient être sincères. Par exemple, par le trou que la femme a décrit elle a vu un feu vert briller dans le ciel. La dame était à moitié endormie, jusque là, après cela, un rayon rouge tiré depuis l'OVNI a atteint son sein gauche. C'était étrange que dans la majorité des cas les gens aient été frappés sur leur côté gauche. Et ce n'était pas fini: exactement au moment ou nous étions en train de parler de ceci, une fille est venue vers nous et a dit:

"Regardez la chose qui passe là-haut." Quand je suis sorti de la maison, j'ai vu la lumière que la jeune fille pointait du doigt, volant à une vitesse raisonnable, bien que le ciel ait été suffisamment couvert. Elle n'était pas très rapide et elle clignotait alors qu'elle se dirigeait vers le Nord. Cela ressemblait à un satellite, sauf que cette lumière a fait demi-tour; et les satellites ne font pas cela!

Peu après, il y avait eu quelque chose d'encore plus étrange. Mais je ne pouvais pas exactement dire si c'était un vaisseau extraterrestre. Soit dit en passant, je n'étais pas envoyé là bas pour dissimuler quelque chose au sujet de soucoupes volantes.

UFO Magazine - Avez-vous employé un équipement de radar quelconque qui pouvait confirmer ou suivre ces phénomènes?

Hollanda - Non. Tous les aéroports ont des radars fixes. Nous n'avions rien emporté de ce genre.

UFO Magazine - Les attaques qui se produisaient avec certaine fréquence ont-elles été communiquées au gouvernement, à l'état ou aux autorités municipales?

Hollanda - Oui, clairement. Quelques médecins du Ministère de la Santé Publique de Pará avaient été envoyés par le gouvernement pour examiner les gens. Ils ont analysé les peaux brûlées et ont pris les dépositions des patients, mais ils n'ont rien fait de plus que cela, en aucun cas. Quelques victimes ont récupéré facilement. D'autres étaient absolument terrifiées. Certains souffraient de nausées, ou sont tombés dans un sommeil qui a duré des jours. Un citoyen est par le passé venu pour me trouver et a dit qu'à côté de sa maison une lumière était apparue, qui avait focalisé un rayon brillant vers lui. Il m'a dit qu'il a été tellement terrorisé qu'il a couru à l'intérieur de sa maison, a attrapé une arme et l'a dirigée vers la lumière. Alors des rayons plus puissants l'ont fait tomber. Le pauvre homme a passé deux semaines avec des problèmes de locomotion (NdT: dus à sa chute), mais n'a rien eu de plus sérieux.

Il n'a pas été frappé par quelque chose de solide, comme un projectile, par exemple. Il semble que la nature de cette lumière était celle d'une énergie très forte qui laissait les gens paralysés. Je crois que les autorités fédérales étaient au courant de ce type d'attaques sur les êtres humains qui se produisaient dans la région, mais je suis ignorant en ce qui concerne des tests éventuels. J'ai seulement reçu des commandes de mon commandant, rien de plus.

UFO Magazine - Si ces dépositions avaient été rassemblés depuis le commencement de l'opération Prato quand eu lieu la première rencontre rapprochée avec des OVNIS dans la région?

Hollanda - C'était suffisamment significatif. Certaines nuits, notre équipe faisait ses recherches dans l'île de Mosqueiro, dans un endroit appelé Bahia Del Sol (NdT: la Baie du Soleil, une station médico-balnéaire bien connue de Belém, près de Colares), donc nous avons eu l'information que ces choses se produisaient là. Et puisque nous étudiions toutes les indications et occurrences ufologiques quelles qu'elles soient, nous nous sommes installés dans l'endroit. Dans cette période, les agents qui avaient plus de temps que moi à consacrer à cette opération - puisque j'ai pris le train en marche, m'interrogeaient tout le temps, après qu'ils aient vu quelques lumières, comme si j'avais déjà été convaincu de l'existence du phénomène. Alors que j'étais encore irrésolu, ils m'ont dit: "mais enfin, Capitaine, vous n'y croyez toujours pas" J'ai répondu que je n'étais pas convaincu, que nous avions besoin de plus de test pour croire que ces choses étaient des soucoupes volantes. Je n'avais vu aucun vaisseau spatial à ce moment-là. Seulement des lumières, nombreuses et variées. Je n'étais toujours pas satisfait.

Version originale:

Revista UFO - Se o senhor recebeu uma pasta de seu chefe, então quer dizer que já havia em andamento alguma investigação a respeito?

Hollanda - Sim, quando eu cheguei de Brasília já havia agentes sendo enviados para investigar as ocorrências de UFOS, porque essa coisa já estava acontecendo há muito tempo na região de Colares, que é uma ilha pertencente ao município de Vigia, no litoral do Pará.

O prefeito da cidade mandou um oficio para o comandante do Comar avisando que os UFOS estavam incomodando muito os pescadores. Alguns deles não conseguiam mais exercer sua atividade, pois os objetos sobrevoavam suas embarcações. Às vezes, alguns até mergulhavam ao lado delas, nos rios e mares. E a população local passava a noite em claro. As pessoas acendiam fogueiras e soltavam fogos para tentar afugentar os invasores. Foi o pavor que fez com que o prefeito se dirigisse ao comando do Comar pedindo providências, e o brigadeiro mandou que eu fosse investigar as ocorrências.

Revista UFO - Em algum momento houve a participação ou instrução de Brasília para que a situação fosse averiguada?

Hollanda - Na época, não participava das discussões. Era apenas um capitão e recebia ordens, somente. Eu não fiz pane desse trâmite e não sei como as decisões foram tomadas ao certo. Mas, pelo pouco que sei, a decisão foi do comando do Comar. Se houve envolvimento de Brasília, eu não tomei conhecimento.

Revista UFO - como é que o senhor estruturou a Operação Prato? Quantas divisões, quantas pessoas, quantas missões etc? Enfim, como o senhor organizou todas as tarefas?

Hollanda - Bem, nós éramos uma equipe. Eu era o chefe dela. E tínhamos cinco agentes, todos sargentos, que trabalhavam na segunda seção do Comar. Além disso, tínhamos informantes aos montes, gente nos locais de aparição das luzes, em campo, que nos ajudava. Às vezes eu dividia a equipe em duas ou três posições de observação diferentes na mata. Claro que ficávamos constantemente em contato uns com os outros, através de rádio.

Revista UFO - Qual era o objetivo imediato da Operação Prato? Observar discos voadores, fotografá-los e contatá-los?

Hollanda - Olha, eu queria mesmo é tirar à prova essa coisa toda. Queria botar isso às claras. Porque todo mundo falava nas luzes e objetos e até os apelidaram com nomes populares, tais como Chupa-Chupa. E a, a FAB precisava saber o que estava realmente acontecendo, já que isso se dava no espaço aéreo brasileiro. Era nossa a responsabilidade de averiguar. Mas no início da Operação Prato, eu queria mesmo era uma confirmação do que estava acontecendo.

Revista UFO - O que motivou a população local a chamar as luzes de Chupa-Chupa?

Hollanda - Havia uma série de relatos de pessoas que tinham sido atingidas por um raio de luz. Todas julgavam que o efeito sugava-lhes o sangue. E realmente verificamos alguns casos e descobrimos que várias delas, principalmente mulheres, tinham estranhas marcas em seus seios esquerdos, como se fossem dois furos de agulha em torno de uma mancha marrom. Parecia queimadura de iodo. Então as pessoas tinham o sangue sugado, em pequena quantidade, por aquelas luzes.

Por isso passaram a apelidá-los de Chupa-Chupa. Era sempre a mesma coisa: uma luz vinha do nada e seguia alguém, geralmente uma mulher, que era atingida no seio esquerdo. Às vezes eram homens que ficavam com marcas nos braços e nas pemas. Na verdade, a cada dez casos, eram mais ou menos oito mulheres e dois homens.

Revista UFO - E vocês documentaram as marcas verificadas nas pessoas?

Hollanda - Sim, foi tudo visto e analisado por médicos, que às vezes iam conosco aos locais. Sinceramente, eu entrei nessa como advogado do diabo. Queria mesmo era desmistificar essa estória e dizer ao meu comandante que essa coisa não existia, que era alucinação coletiva, sei lá. Achava que alguma coisa estava sendo vista, mas que não era extraterrestre.

Revista UFO - O senhor imaginava que fosse o que, então, que estava sendo visto e até atacando as pessoas?

Hollanda - Não sei bem. Talvez a plumagem de uma coruja refletindo a luz da lua ou alguma outra coisa dessa natureza. Até acreditava em extraterrestres, mas não que as pessoas os estivessem vendo. E eu fui para lá verificar se era realmente isso. Passei pelo menos dois meses respondendo ao meu comandante, quando voltava das missões, que nada havíamos descoberto.

Eram os primeiros dois meses da Operação Prato, nos quais nada vi que pudesse mudar minha opinião. Às vezes passava uma semana no mato e voltava apenas no domingo, para conviver um pouquinho com a família. A cada retorno, meu comandante perguntava:

"Viu alguma coisa? E eu sempre respond ia: Vi luzes estranhas, ao longe, mas nada extraterrestre". De fato, víamos luzes que piscavam, que passavam à baixa altitude, mas nunca nada de muito estranho.

Revista UFO - Isso era durante a noite. E o que acontecia durante o dia? Vocês tinham alguma outra atividade incorporada à Operação Prato?

Hollanda - Sim, tínhamos outras coisas a fazer, que eram parte dos objetivos da operação. Fazíamos entrevistas com pessoas que tiveram experiências, preparávamos os locais para passar a noite e buscávamos lugares "quentes" para fazer vigílias. Quando descobríamos que algo aparecera em tal lugar, para lá nos deslocávamos. Fazíamos um levantamento da situação, e sempre cadastrávamos os nomes dos envolvidos em um formulário próprio.

Revista UFO - Que procedimento ou metodologia era utilizado na colela de informações?

Hollanda - Sempre colocávamos o nome da pessoa que teve a experiência, o local onde ocorreu, horário etc. Fazíamos uma descrição de cada fato ocorrido na mesma localidade. Assim, se acontecessem três casos numa noite, a gente ouvia três testemunhas. Algumas das descrições eram comuns, outras mais estranhas. Às vezes recebíamos relatos de coisas que não podíamos comprovar a autenticidade, como desmaterialização de paredes inteiras ou de telhados, por exemplo.

Revista UFO - Como assim? O senhor tem algum caso para ilustrar esse tipo de ocorrência?

Hollanda - Sim. A primeira senhora que entrevistei em Colares, por exemplo, disse-me coisas absurdas. Tínhamos saído de helicóptero de Belém só para ouvirmos uma mulher que tinha sido atacada pelo Chupa-Chupa. Vi que ela tinha realmente uma marca no seio esquerdo. Era marrom, como se fosse uma queimadura, e tinha dois pontos de perfuração. Quando conversamos, relatou-me que estava sentada numa rede fazendo uma criança dormir quando, de repente, o ambiente começou a mudar de temperatura. A senhora achou aquilo esquisito, mas nem imaginava o que iria ocorrer a seguir. Então, deitada na rede, viu que as telhas começaram a ficar avermelhadas, em cor de brasa. Em seguida, ficaram transparentes e ela pôde ver o céu através do telhado. Era como se as telhas tivessem se transformado em vidro. Ela via o céu e até as estrelas.

Revista UFO - Histórias bizarras como essa eram muito comuns durante a execução da operação Prato?

Hollanda - Muito, e me assustavam bastante, porque nunca tinha ouvido falar nessas coisas. Quando ouvia casos assim, ficava cada vez mais preocupado e curioso. Essa gente parecia ser sincera. Por exemplo, através do buraco que a mulher descreveu ela viu uma luz verde brilhando no céu. A senhora então ficou meio dormente, até que, em seguida, um raio vermelho que saiu do UFO atingiu seu seio esquerdo. Era curioso que na maioria das vezes as pessoas eram atingidas do lado esquerdo. E tem mais: exatamente na hora em que estávamos falando disso, uma menina chegou perto e disse:

"Olha, aquilo está passando aqui em cima ". Quando saí da casa, vi cruzar a luz que a moça estava apontando, numa velocidade razoável, ainda que o céu estivesse bastante encoberto. Não era muito veloz e piscava a cada segundo, dirigindo-se ao norte. Parecia até um satélite, só que essa luz voltou em nossa direção - e satélites não fazem isso!

Logo em seguida, aquilo ficou mais estranho ainda. Mesmo assim, não poderia dizer se era uma nave extraterrestre. Aliás, eu não estava lá para classificar qualquer coisa que surgisse como sendo disco voador.

Revista UFO - vocês utilizavam algum tipo de equipamento de radar que pudesse confirmar ou fazer acompanhamento desses fenômenos?

Hollanda - Não. Todos os aeroportos têm radares fixos. Nós não portávamos nada desse tipo.

Revista UFO - Os ataques que estavam acontecendo com certa freqüência eram comunicados ao Governo, às autoridades estaduais ou municipais?

Hollanda - Sim, claro. Vários médicos da Secretaria de Saúde do Pará foram enviados pelo governo para examinar as pessoas. Eles analisavam o lugar queimado e tomavam depoimentos dos pacientes, mas não faziam mais nada - nem tinham como. Algumas vítimas se recuperavam facilmente. Outras ficavam muito apavoradas. Havia umas que diziam ficar enjoadas, com o corpo dormente por vários dias. Um cidadão uma vez veio me procurar para dizer que próximo à sua casa tinha surgido uma luz, que focou um raio brilhante em sua direção. Ele me relatou ter ficado tão apavorado que correu para dentro da casa, pegou uma arma e apontou para a luz. Aí veio outra ainda mais forte que fez com que ele caísse. O pobre coitado passou uns quinze dias com problemas de locomoção, mas não houve nada mais sério.

Ele não foi atingido por nada sólido, como um tiro, por exemplo. Parece que a natureza dessa luz é uma energia muito forte que deixa as pessoas sem movimento. Acredito que as autoridades federais estavam informadas de que esse tipo de ataque a humanos estava acontecendo na região, mas desconheço provas. Eu apenas recebia ordens de meu comandante, mais nada.

Revista UFO - se esses depoimentos foram coletados desde o início da Operação Prato, quando foi que o senhor teve seu primeiro contato frente a frente com UFOS naquela região?

Hollanda - Foi bastante significativo. Certa noite, nossa equipe estava pesquisando na Ilha do Mosqueiro, num lugar chamado Baía de Sol (Editor: um balneário conhecido de Belém, bem próximo a Colares), pois havia informações de que lá estavam acontecendo coisas. E como estávamos investigando todo e qualquer indício de ocorrências ufológicas, fixamo-nos no local. Nesse período, os agentes que tinham mais tempo do que eu nessa operação - já que "peguei o bonde andando" -, questionavam-me o tempo todo, após vermos algumas luzinhas, se eu já estava convencido da existência do fenômeno. Como eu ainda estava indeciso, diziam-me: "Mas capitão, o senhor ainda não acredita?" Eu respondia que não, que precisava de mais provas para crer que aquelas coisas eram discos voadores. Eu não tinha visto, até então, nave alguma. Somente luzes, muitas e variadas. E não estava satisfeito ainda.

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Cette page a été mise à jour le 3 mars 2001.