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ALSACAT:

ALSACAT est mon catalogue exhaustif à terme des affaires d'OVNIS en Alsace, qu'elles soient "expliquées" ou "inexpliquées".

Le catalogue ALSACAT donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier. Un index général et des sous-catalogues thématiques donnent accès à ces dossiers Alsaciens.

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Cas de la région de Saverne, le 23 novembre 1944:

Numéro de cas:

ALSACAT-1944-11-23-SAVERNE-1

Résumé:

La première observation alsacienne largement rapportée - mais pas réellement la première - de ce que l'on a vite appelé les «Foo-Fighters» a eu lieu le 23 novembre 1944, vers les 22 heures.

Un avion de chasse de nuit du 415ème Escadron de Chasseurs de Nuit de la 8ème Armée Aérienne de l'Armée des Etats-Unis était parti de leur base à Dijon, France. Le pilote était le lieutenant Edward Schlueter, d'Oshkosh, Wisconsin, USA, déjà décoré pour des missions de chasse de nuit. L'opérateur du radar de l'avion était le lieutenant Donald J. Meiers. Avec eux se trouvait le lieutenant Fred B. Ringwald, 33 ans, de Saint Louis, Missouri, USA, officier de renseignement de l'unité, qui volait en tant qu'observateur.

L'avion explorait les deux côtés du Rhin au nord de Strasbourg, avec une bonne visibilité, dans une nuit assez claire, avec quelques nuages et un quartier de lune. Le lieutenant Schlueter volait assez bas, cherchant la vapeur blanche d'une locomotive aux feux éteints ou la silhouette d'un convoi motorisé, mais il devait éviter les cheminées, ballons de barrage, les projecteurs de l'ennemi, et les batteries de DCA. Lui et Ringwald et étaient sur le qui-vive, car il y avait des montagnes à proximité. L'éclairage du cockpit avait été éteint pour assurer une bonne vision nocturne.

A un moment, Ringwald a fait part de son interrogation au sujet de «lumières», au large de leur avion et sur la droite. Schlueter lui a répondu que c'était probablement des lumières sur des collines; il savait de longue expérience que la taille et la nature de lumières sont difficiles à estimer la nuit.

Ringwald a exprimé ses doutes.

Il avait regardé dans cette direction pendant quelques minutes, puis pour indiquer que les lumières se rapprochaient, a plaisanté à l'attention de Schlueter «Eh bien, cette colline est beaucoup plus près de nous maintenant.»

Schlueter lui a alors suggéré que cela pourrait être un reflet de leur avion ou dans leur avion, mais Ringwald ne le pensait pas. Il s'est alors rappelé qu'il n'y avait pas de collines là où se trouvaient les lumières.

Les lumières étaient au nombre de huit ou dix, en une rangée, des boules de feu orange se déplaçant dans l'air à «une vitesse fantastique.»

Ensuite, Schlueter les a vues au large de son aile gauche. Pour vérifier si c'était des avions de chasse ennemis à sa poursuite, il a immédiatement contacté par radio la station de radar au sol, qui lui a répondu qu'il était le seul à voler dans le secteur. Le radar de bord du lieutenant Meiers ne montrait aucune détection non plus.

Schlueter ne savait pas à quoi il avait affaire, soupçonnant une arme nouvelle des Allemands, et s'est dirigé vers les lumières, prêt à l'action. Elles ont alors disparu, puis ont reparu au loin. Cinq minutes plus tard, elles ont volé au loin et disparu.

L'équipage a poursuivi sa mission, détruisant sept trains de marchandises derrière les lignes allemandes. Quand ils se sont posé de nouveau à Dijon, ils ont décidé de ne rien dire sur les lumières, ne voulant pas risquer d'être mis à pied par quelque médecin de l'Armée pour «fatigue du combattant.»

En janvier 1945, Meiers avait raconté à l'Associated Press:

«Il y a trois sortes de ces lumières que nous appelons 'Foo-Fighters'».

«L'un est des boules de feu rouges qui apparaissent sur les extrémités des ailes et volent avec nous, la seconde est une rangée verticale de trois boules de feu qui volent devant nous et le troisième est un groupe d'environ 15 lumières qui apparaissent dans la distance - comme un arbre de Noël dans les airs - et clignotent de temps en temps.»

«Un 'Foo-Fighter' m'a pris récemment à 700 pieds et m'a pourchassé sur 20 miles dans la vallée du Rhin. Je me suis tourné vers tribord et deux boules de feu ont tourné avec moi, j'ai viré vers bâbord et elles ont tourné avec moi, nous volions à 260 mph et les boules restaient bien avec nous.»

«A une autre occasion, quand un 'Foo-fighter' est venu nous chercher, j'ai plongé à 360 miles à l'heure. Il est resté pendant un moment au bouts de nos ailes et a ensuite filé dans le ciel.»

«Quand j'ai vu la chose pour la première fois, j'ai eu l'horrible pensée qu'un Allemand au sol était prêt à appuyer sur un bouton et à les faire exploser, mais ils n'ont pas explosés et ne nous ont pas attaqués. Ils semble nous suivre tout comme des feu-follets.»

C'est seulement après que d'autres équipages de l'unité aient rapporté des observations de lumières anormales dans le ciel de nuit que cette observation a été connue: Robert C. Wilson, un journaliste était venu interviewer avec sérieux les pilotes témoins de cette observation et d'observations ultérieures, et ce sont ces interviews qui constituent la base du récit de cette observation. Il en a été question dans la presse, et elle est devenue des ufologues quand elle a été trouvée dans le fameux article de décembre 1945 par Jo Chamberlin sur les «Foo-Fighters».

L'observation n'a pas eu d'explication certaine de l'Armée à l'époque, et n'a toujours pas d'explication prosaïque convaincante à ce jour. L'Armée envisageait que globalement, les récits de Foo-Fighters soient causés par des illusions, des feux de Saint-Elme, des lumières au sol, ou des avions à réaction allemands Messerschmitt Me-262 ou avions-fusées Messerschmitt Me-163. Dans les décennies qui ont suivies, le récit de l'observation a été repris dans des livres et sites web sur les OVNIS, avec plus ou moins d'exactitude. L'un a cru que l'avion était un P-61, l'autre parle de «sphères clignotantes», encore un autre met Strasbourg en Allemagne, etc.

Elle a alors été interprétée selon les uns et les autres comme engins extraterrestres, armes secrètes plus ou moins vraisemblables des nazis, feu de Saint-Elme, plasma, foudre en boule, illusions dues à des «vertiges de l'aviateur», etc.

Données:

Données temporelles:

Date: 23 novembre 1944
Heure: ~22:00
Durée: Plusieurs minutes ou plus.
Date du premier rapport connu: 2 janvier 1945
Délai de rapport: 2 mois.

Données géographiques:

Département: Bas-Rhin
Commune: Saverne
Lieu: Depuis un avion de chasse de nuit Bristol Beaufighter au nord de Strasbourg, OVNI dans le ciel.
Latitude: 48.741
Longitude: 7.360
Rayon d'incertitude: 100 km

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 3
Nombre de témoins connus: 3
Nombre de témoins nommés: 3
Ages des témoins: 33, adultes.
Types de témoins: Un pilote militaire, un opérateur de radar aéroporté, un officier du Renseignement et pilote.

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Article par Jo Chamberlin.
Type de lieu: Depuis un avion de chasse Bristol Beaufighter en vol, OVNI dans le ciel.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: ?
Arrivée OVNI observée: Non
Départ OVNI observé: Oui
Entité(s): Non
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: Etonnés.
Interprétations des témoins: Inconnu, peut-être nouvelle arme allemande.

Classifications:

Hynek: LN
ALSACAT: Non identifié.

Sources:

[Ref. mcl1:] JOURNAL "THE MORNING CALL":

Scan.

De Mystérieuses Boules de Feu Suivent les Aviateurs Yankees

Par ROBERT WILSON

UNE BASE AMERICAINE DE CHASSE DE NUIT, France, 1 jan. (AP) - Les nazis ont quelque chose de nouveau dans le ciel nocturne sur l'Allemagne - l'étrange, mystérieux «Foo-fighter», des boules de feu qui foncent le long des ailes des Beaufighters américains effectuant des missions d'intrusion au-dessus du Reich.

Les pilotes des Etats-Unis rencontrent l'étrange «Foo-Fighter» depuis plus d'un mois dans leurs vols de nuit. Personne ne sait apparemment exactement ce qu'est cette arme céleste.

Les boules de feu apparaissent soudainement et accompagnent les avions sur des kilomètres. Ils semblent être radiocommandés à partir du sol et parviennent à suivre des avions volant à 300 miles à l'heure, révèlent les rapports officiels.

«Il y a trois sortes de ces lumières que nous appelons 'Foo-Fighters', a déclaré le Lieutenant Donald Meiers, de Chicago, Illinois.

«L'un est des boules de feu rouges qui apparaissent sur les extrémités des ailes et volent avec nous, la seconde est une rangée verticale de trois boules de feu qui volent devant nous et le troisième est un groupe d'environ 15 lumières qui apparaissent dans la distance - comme un arbre de Noêl dans les airs - et clignotent de temps en temps.»

Les pilotes de cette escadrille de chasseurs de nuit, en opération depuis septembre 1943, trouvent que ces balles enflammées sont la chose la plus étrange qu'ils aient jamais rencontrée.

Ils sont convaincus que le «Foo-Fighter» est conçu pour être une arme psychologique aussi bien que militaire, même si «il n'est pas dans la nature des boules de feu d'attaquer des avions».

«Un 'Foo-Fighter' m'a pris récemment à 700 pieds et m'a pourchassé sur 20 miles dans la vallée du Rhin», a déclaré Meiers. Je me suis tourné vers tribord et deux boules de feu ont tourné avec moi, j'ai viré vers bâbord et elles ont tourné avec moi, nous volions à 260 mph et les boules restaient bien avec nous.»

«A une autre occasion, quand un 'Foo-fighter' est venu nous chercher, j'ai plongé à 360 miles à l'heure. Il est resté pendant un moment au bouts de nos ailes et a ensuite filé dans le ciel.»

«Quand j'ai vu la chose pour la première fois, j'ai eu l'horrible pensée qu'un Allemand au sol était prêt à appuyer sur un bouton et à les faire exploser, mais ils n'ont pas explosés et ne nous ont pas attaqués. Ils semble nous suivre tout comme des feu-follets.»

(Un rapport de l'Associated Press de Paris le 13 décembre a dit que les Allemands avaient lancé des boules argentées dans l'air contre les pilotes de jour. «Les pilotes ont alors rapporté avoir vu ces objets, individuellement et en groupes, pendant les incursions sur le Reich.

[Ref. pdh1:] JOURNAL "POST-DISPATCH":

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De mystérieux «Foo Fighters», des Boules de Feu, suivent les Pilotes de Nuit américains

Pensé d'abord être explosifs, mais aucun n'a encore endommagé un avion

UNE BASE D'UNE UNITE DE CHASSE DE NUIT, France, 2 janvier (AP). -- Des pilotes de chasse américains engagés dans des missions de nuit sur l'Allemagne signalent que les nazis ont mis au point une nouvelle «arme secrète» - de mystérieuses boules de feu qui coursent leurs avions sur des milles.

Les pilotes Yankees les ont surnommé «foo fighters», et ont d'abord pensé qu'ils pourraient exploser, mais jusqu'à présent, rien n'indique qu'ils aient endommagé d'avions.

Certains pilotes ont exprimé la conviction que les «foo fighters» ont été conçus uniquement comme une arme psychologique. Des rapports du renseignement semblent indiquer qu'ils sont radiocommandés et peuvent suivre le rythme des avions qui volent à quelque 300 miles à l'heure.

Le Lieutenant Donald Meiers de Chicago, a dit qu'il y a trois types de «foo fighters» - des boules rouges de feu qui volent le long de l'extrémité de l'aile; une rangée verticale de trois boules de feu qui volent devant les avions, et un groupe d'environ 15 lumières qui apparaissent au loin - comme un arbre de Noêl en l'air - et s'allument et s'éteignent tout à tour.

Les pilotes de cet escadron de Beaufighters - en activité depuis septembre 1943 - trouvent que ces boules de feu sont la chose la plus étrange qu'ils aient jamais rencontré.

«Un 'foo fighter' est venu me chercher récemment à 700 pieds et m'a poursuivi sur 20 miles sur la vallée du Rhin», a déclaré Meiers. «Je tournai vers tribord et deux boules de feu ont tourné avec moi. J'ai tourné vers le côté bâbord et elles ont tourné avec moi. Nous allions à 260 miles à l'heure et les boules arrivaient à suivre».

«Une autre fois un 'Foo-Fighter' est venu nous chercher, j'ai plongé à 360 miles à l'heure. Il est resté juste à côté de nos bouts d'aile pendant un certain temps, puis a filé dans le ciel«.

«La première fois que j'ai vu ces choses, j'ai eu l'horrible pensée qu'un Allemand au sol était prêt à appuyer sur un bouton et les faire exploser. Mais elles n'ont pas explosé et ne nous ont pas attaqué. Elles semblent juste pour nous suivre comme des feux-follets».

Le Lieutenant Wallace Gould de Silver Creek, Etat de New York, a déclaré que les lumières ont suivi ses bouts d'aile pendant un moment et puis, en quelques secondes, ont filé à 20.000 pieds en l'air et hors de la vue.

Nombreux au-dessus des grandes villes

Les pilotes ont convenu que les boules de feu étaient plus nombreuses sur les grandes villes allemandes.

De sa première expérience avec elles, Gould a dit: «Je pensais que c'était une nouvelle forme d'avion à propulsion à réaction qui en avait après nous. Mais nous étions très près d'elles et aucun d'entre nous n'a vu la moindre structure sur ces boules de feu».

Le Capitaine Fritz Ringwald, directeur du personnel d'East St. Louis, dans l'Illinois., a accompagné un vol après avoir entendu les nombreux rapports de «foo-fighters.»

«J'ai vu des lumières au large à droite et l'ai dit au pilote, qui a répondu: «Oh, ce sont des lumières sur une colline», a indiqué Ringwald, ajoutant: «J'ai regardé dans cette direction quelques minutes plus tard, puis lui ai dit: «Eh bien, cette colline est beaucoup plus près de nous maintenant.»

Un «Foo-Fighter» vu par un habitant de l'Est de St. Louis

Parmi ceux qui ont rapporté l'apparition du «Foo-Fighter» était le capitaine. Fred B. Ringwald, fils de 33 ans de M. et Mme A. F. Ringwald, Woodcrest, East St. Louis.

Officier du Personnel des «Chasseurs de Nuit», un groupe de volontaires de l'Army Air Corps organisé pour effectuer des raids de bombardement sur l'Allemagne, Ringwald a écrit à ses parents la semaine dernière qu'il opérait à partir d'une base aérienne française. Il était un pilote privé avant de rejoindre l'armée en septembre 1943, et l'opérateur de la station-service Crescent, Dixième rue et rue de l'Etat.

Il a pris part à l'invasion de l'Afrique et a passé un total de 21 mois de combat sur le théâtre européen.

Son épouse, Mme Emily Ringwald, a rejoint les Waves en septembre dernier et est stationnée à Stillwater, Oklahoma.

Scan.

DES BOULES DE FEU qui volent avec les chasseurs de nuit américains sur l'Allemagne, dont on pense que c'est une nouvelle arme psychologique allemande ont été signalés par le capitaine. Fred B. Ringwald, (ci-dessus), fils de M. et Mme A. F. Ringwald, Woodcrest, East St. Louis.

[Ref. ssn1:] JOURNAL "THE SIDNEY SUN":

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Fii Fi 'Foo' Foum!

Représentant spécial du «Sun»

WASHINGTON, mardi. - Des pilotes survolant l'Allemagne de nuit rapportent que «d'étranges boules de feu les suivent» pendant leurs missions et ils ont baptisé ces étranges phénomènes «Foo Fighters».

Un pilote a rapporté: «Un Foo fighter m'a récemment récupéré à 700 pieds et m'a poursuivi dans la vallée du Rhin».

«Je me suis tourné vers tribord et deux boules de feu rouges ont tourné avec moi.»

«Je me suis tourné vers bâbord et elles ont tourné aussi.»

«Je volais à 260 miles à l'heure, mais elles m'ont suivi.»

«J'ai eu l'horrible pensée que les Allemands au sol pourraient appuyer sur un bouton et les faire exploser, mais elles n'explosent pas et ne nous attaquent pas - elles nous suivent simplement comme des feux follets.»

Les physiciens suggèrent que ce qui a été vu était le feu de Saint-Elme qui, par temps de tempête, apparaît parfois en tête de mât des navires et, sur terre, au sommet des arbres ou des clochers.

C'est une sorte de décharge électrique, rouge lorsqu'elle est positive et bleue lorsqu'elle est négative.

Une autre suggestion est qu'il pourrait s'agir de boules de feu gazeuses contrôlées par radio depuis le sol et conçues pour interférer avec les signaux radar.

[Ref. dan1:] JOURNAL "DARWIN ARMY NEWS":

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DES «BOULES DE FEU»
ONT POURSUIVI LES AVIONS DE CHASSE

WASHINGTON. -- Les pilotes survolant l'Allemagne la nuit rapportent que «d'étranges boules de feu les suivent» pendant leurs missions et ils ont baptisé ces étranges phénomènes «Foo Fighters».

Un pilote a rapporté: «Un Foo fighter m'a récupéré à 700 pieds et m'a poursuivi dans la vallée du Rhin.»

«J'ai tourné vers tribord et deux boules de feu rouges ont tourné avec moi.»

"J'ai tourné vers bâbord et elles ont tourné aussi. Je volais à 260 miles à l'heure, mais elles m'ont suivi.»

«J'ai eu l'horrible pensée que les Allemands au sol pourraient appuyer sur un bouton et les faire exploser, mais elles n'explosent pas et ne nous attaquent pas - elles nous suivent simplement comme des feux follets.»

Des physiciens suggèrent que ce qui a été vu était le feu de Saint-Elme qui, par temps de tempête, apparaît parfois en tête de mât des navires et, sur terre, au sommet des arbres ou des clochers.

C'est une sorte de décharge électrique, rouge lorsqu'elle est positive et bleue lorsqu'elle est négative.

Une autre suggestion est qu'il pourrait s'agir de boules de feu gazeuses contrôlées par radio depuis le sol et conçues pour interférer avec les signaux radar.

[Ref. kap1:] KENNETH ARNOLD ET RAY PALMER:

Ces boules étranges aux vitesses fantastiques et variables, brillaient de l'orange au rouge et au blanc et revenaient à l'orange et semblaient avoir été aperçues pour la première fois à 22 heures le 23 novembre 1944, par un pilote américain dans la zone située au nord de Strasbourg en Alsace-Lorraine.

[...]

Il était 22 heures le 23 novembre 1944, lorsque le lieutenant Edward Schlüter, pilote américain du 415th Night Fighter Squadron, stationné à Dijon, dans le centre-sud de la France, décollait de Dijon pour une patrouille de routine visant à intercepter des avions allemands à l'ouest du Rhin, entre Strasbourg et Mannheim. A vol d'oiseau, il devait parcourir 150 miles en patrouille qui le mènerait à l'est au-dessus des montagnes des Vosges, une chaîne très solitaire, sombre et isolée soutenant les approches ouest du Rhin. Schluter est un homme finement bâti, le nec plus ultra en matière d'efficacité aéronautique et un chasseur de nuit très expérimenté de la Seconde Guerre mondiale. Il est originaire d'Oshkosh, dans le Wisconsin. Avec lui, dans le cockpit sombre de l'avion, se trouvaient l'observateur radar, le lieutenant David J. Meiers, et un officier du renseignement, le lieutenant F. Ringwald. Rien ne se produisit jusqu'à ce que leur avion ait traversé les Vosges et qu'ils aient aperçu les eaux brillantes du Rhin, roulant rapidement vers Mayence. Le ciel cette nuit-là était dégagé, avec de légers nuages. La visibilité était bonne et la lune était au premier quartier. Les stations radar américaines, couvrant tous les pilotes américains dans cette zone, n'avaient averti l'équipage d'aucun autre avion dans le ciel. Quelque part à l'est, Schluter pouvait voir la vapeur blanche jaillir de la cheminée d'une locomotive de fret allemande, circulant dans des conditions d'obscurité totale, avec la porte du foyer fermée et aveuglée.

A cette époque, en 1944, l'Allemagne était aux abois et les Alliés se rapprochaient d'elle. A environ 20 miles au nord de Strasbourg, le lieutenant Ringwald, l'officier du renseignement américain, jeta un coup d'œil vers l'ouest et remarqua huit ou dix boules de feu rouges se déplaçant à une vitesse étonnante. Elles semblaient être en formation et pouvaient être clairement vues depuis le cockpit sombre du chasseur de nuit américain. «Dis,» dit Ringwald à Schluter, «regarde là-bas les lumières brillantes sur ces collines là-bas. Qu'est-ce que c'est?»

Schluter: «Bon sang, mon pote, il n'y a pas de collines là-bas! Je dirais que c'est des étoiles. Tu n'as pas besoin que je te dise qu'il n'est pas évident de deviner la nature de lumières sur les vols de nuit. Pas quand elles sont éloignés, comme c'est le cas pour celles-là.»

Ringwald: «Des étoiles, tu dis? Je ne pense pas que ce soient des étoiles. Eh bien, leur vitesse est formidable!»

Schluter: «Peut-être que ce sont juste des reflets de notre propre avion. Nous allons assez vite.»

Ringwald: «Je suis certain, absolument sûr, que ces lumières ne sont pas no reflets.»

Schluter regardait attentivement les lumières. Elles étaient maintenant au large de son aile bâbord. Il a communiqué par radio avec l'une des stations radar au sol.

«Il y a environ dix chasseurs de nuit Heinie ici dans le ciel. On dirait qu'ils nous poursuivent et leur vitesse est élevée. Je dirai que c'est le cas!» Station radar américaine: «Vous devez être fous, les gars! Il n'y a personne là-haut à part votre propre avion. Vous ne voyez rien, n'est-ce pas?» Meiers dans l'avion a jeté un coup d'œil au radar. Aucun avion ennemi n'est apparu à l'écran! Schluter a maintenant manœuvré le chasseur pour l'action et s'est dirigé vers les lumières. Elles étaient d'un rouge flamboyant. Soudain, elles semblèrent disparaître dans les airs! Deux minutes plus tard, elles réapparurent, mais maintenant très loin. On aurait dit qu'elles étaient conscientes d'être pourchassées. Six minutes plus tard, les boules glissèrent, se stabilisèrent et disparurent. Aucun des occupants du chasseur de nuit américain n'a pu comprendre ce qu'étaient les boules rouges. Schluter a envisagé qu'il pourrait s'agir d'appareils expérimentaux allemands comme les fusées rouges, vertes, bleues, blanches et jaunes qui jaillissaient au milieu de la flak des batteries antiaériennes lorsqu'un grand raid ennemi était en cours. Mais les pilotes de chasse de nuit, déconcertés, n'ont pas laissé ce mystère gâcher leur mission. Cette nuit-là, le lieutenant Schluter a bombardé huit trains de marchandises allemands rapides sur les chemins de fer du Rhin. De retour à la base de Dijon, sachant qu'ils ne seraient pas crus par les services de renseignement supérieurs et qu'ils pourraient être accusés d'hallucinations et de névrose de guerre, Schluter et ses deux compagnons ne dirent rien. Ils n'ont fait aucun rapport à la base de Dijon.

[Ref. dfp1:] JOURNAL "DETROIT FREE PRESS":

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LES PILOTES LES APPELENT «FOO FIGHTERS»

Les raiders sur le Reich poursuivis par d'étranges boules de feu

PAR ROBERT WILSON

UNE BASE DE CHASSE DE NUIT AMERICAINE, FRANCE. --(AP)-- Les nazis ont lancé quelque chose de neuf dans le ciel nocturne au-dessus de l'Allemagne -- Les étranges et mystérieux «foo-fighters», des boules de feu qui filent le long des ailes des Beaufighters américains qui effectuent des missions d'intrusion au-dessus du Reich.

Des pilotes américains rencontrent l'étrange «foo-fighter» depuis plus d'un mois lors de leurs vols de nuit. Apparemment, personne ne sait exactement ce qu'est cette arme aérienne.

Les boules de feu apparaissent soudainement et accompagnent les avions sur des kilomètres. Elles semblent être radiocommandées depuis le sol et parviennent à suivre les avions volant à 300 miles à l'heure, révèlent les rapports de renseignement officiels.

«Il existe trois types de ces lumières que nous appelons des 'foo-fighters', a déclaré le lieutenant Donald Meiers, de Chicago.

«L'UNE EST DES boules de feu rouges qui apparaissent au bout de nos ailes et volent avec nous, la seconde est une rangée verticale de trois boules de feu qui volent devant nous et la troisième un groupe d'environ 15 lumières qui apparaissent au loin - comme un sapin de Noêl dans les airs - et s'allume et s'éteint.»

Les pilotes de cet escadron de chasseurs de nuit - en opération depuis septembre 1943 - trouvent que ces boules de feu sont la chose la plus étrange qu'ils aient jamais rencontrée. Ils sont convaincus que les «foo-fighters» sont conçus pour être une arme psychologique autant que militaire bien que ce ne soit pas la nature des boules de feu d'attaquer les avions.

* * *

«UN FOO FIGHTER» m'a récupéré récemment à 700 pieds et m'a poursuivi sur 20 miles dans la vallée du Rhin», a déclaré Meiers. «J'ai viré vers tribord et deux boules de feu ont tourné avec moi. J'ai viré vers bâbord et elles ont tourné avec moi. Nous volions à 250 miles à l'heure et les boules nous suivaient.»

«A une autre occasion, lorsqu'un 'foo-fighter' est venu me chercher, j'ai plongé à 360 miles par heure. Il est resté juste à côté de nos bouts d'ailes pendant un moment, puis a filé vers le haut dans le ciel.

«Quand j'ai vu les choses sur mon bout d'aile pour la première fois, j'ai eu l'horrible pensée qu'un Allemand au sol était prêt à appuyer sur un bouton et à les faire exploser. Mais ils n'explosent pas et ne nous attaquent pas. Ils semblent juste nous suivre comme des feux follets».

(Un rapport de l'Associated Press de Paris le 13 décembre a déclaré que les Allemands avaient lancé des boules argentées en l'air contre des raiders diurnes. Les pilotes ont ensuite rapporté qu'ils avaient vu ces objets, à la fois individuellement et en grappes, lors d'incursions au-dessus du Reich.)

[Ref. jck1:] JO CHAMBERLIN:

[... autres cas ...]

A dix heures du soir, un soir de Novembre à la fin de 1944, le lieutenant Ed Schlueter a fait décoller son chasseur de nuit de Dijon, en France, pour ce qu'il pensait devoir être une mission de routine pour le 415ème escadron de chasse de nuit.

Le Lt. Schlueter est un grand jeune pilote compétent d'Oshkosh, dans le Wisconsin, dont le travail dangereux était de fouiller le ciel nocturne pour trouver les avions allemands et les abattre. Il l'avait fait à plusieurs reprises et avait été décoré pour cela. Comme un de nos meilleurs combattants de la nuit, il a été amené à traiter toutes sortes de situations d'urgence. Avec lui, comme observateur radar, il y avait le lieutenant Donald J. Meiers, et le lieutenant Fred Ringwald, officier de renseignement du 415ème, qui volait en tant qu'observateur.

Le trio a commencé leur tournée de recherche, errant dans les cieux nocturnes des deux côtés du Rhin au nord de Strasbourg - qui avait été pendant des siècles la demeure des sirènes, nains, gnomes, et autres personnages surnaturels qui avaient fortement attiré le sens du dramatique de feu A. Hitler. Toutefois, à ce stade de la guerre en Europe, le Rhin n'était pas une scène de théâtre mais un sinistre champ de bataille, où les Allemands menaient leur dernier round.

La nuit était assez claire, avec quelques nuages et un quart de lune. Il y avait une bonne visibilité.

A certains égards, un avion de chasse de nuit fonctionne comme un champion de boxe dont la vue n'est pas très bonne, il doit compter sur d'autres sens pour le guider vers son adversaire. L'armée américaine avait des stations de radar au sol, qui suivaient tous les avions dans le ciel, et signalaient aux avions de chasse de nuit n'importe quelle présence. Le chasseur de nuit y vole, emportant pour l'aider son propre radar jusqu'à ce que généralement il puisse voir l'ennemi, et si l'avion ne s'identifier pas lui-même comme ami, il le descend.

Où bien, c'est lui qui est descendu, puisque les Allemands exploitent leurs aéronefs globalement de la même manière que nous le faisons, comme les japonais également.

Le Lt. Schlueter volait assez bas pour pouvoir détecter la vapeur blanche d'une locomotive aux feux éteints ou la silhouette sinistre d'un convoi motorisé, mais il devait éviter les cheminées, ballons de barrage, les projecteurs de l'ennemi, et les batteries de DCA. Lui et Ringwald et étaient sur le qui-vive, car il y avait des montagnes à proximité. L'intérieur de l'avion était sombre, pour assurer une bonne vision nocturne.

Le lieutenant Ringwald a dit: «Je me demande ce que sont ces lumières, là-bas dans les collines.»

«Probablement des étoiles», a déclaré Schlueter, sachant de longue expérience que la taille et la nature de lumières sont difficiles à estimer la nuit.

«Non, je ne le pense pas.»

«Etes-vous sûr que ce n'est pas notre propre reflet?»

«J'en suis certain.»

Alors, Ringwald s'est rappelé qu'il n'y avait pas de collines là-bas. Pourtant, les «lumières» étaient encore incandescents, il y en avait huit ou dix d'entre en une rangée, des boules de feu orange se déplaçant dans l'air à une vitesse fantastique.

Puis Schlueter les vit au large de son aile gauche. Est-ce que des avions de chasse ennemis étaient à sa poursuite? Il a immédiatement vérifié par radio auprès des stations de radar alliées au sol.

«Personne là-haut, à part vous-même,» ont-ils ont signalé. «Etes-vous fou?»

Et aucun avion ennemi ne s'est montré dans le radar du lieutenant Meiers.

Le Lt. Schlueter ne savait pas à quoi il faisait face - peut-être une arme nouvelle et mortelle des Allemands - mais il s'est dirigé vers les lumières, prêt à l'action. Les lumières ont disparu, et ont ensuite reparu au loin . Cinq minutes plus tard, elles glissèrent au loin et disparurent.

Les aviateurs perplexes ont poursuivi leur mission, et détruit sept trains de marchandises derrière les lignes allemandes. Quand ils se sont posé de nouveau à Dijon, ils ont décidé de faire ce que n'importe quel autre soldat prudent ferait: se taire pour le moment. Si vous tentiez de raconter toutes les choses étranges qui arrivent dans une guerre, vous ne feriez plus que cela. En outre, Schlueter et Meiers avaient pratiquement achevé leurs missions, et ne voulait pas risquer d'être mis à pied par quelque médecin de l'aviation pour «fatigue du combattant.»

Peut-être qu'ils avaient «imaginé des choses.»

Mais quelques nuits plus tard, [... autres cas ...]

[Ref. dke1:] DONALD KEYHOE:

Donald Keyhoe a expliqué que lorsqu'il s'interrogeait sur les rapports des «Foo Fighters» de la Première Guerre mondiale, il avait pu lire un article de The Star daté du 6 juillet 1947, qui avait été inspiré par l'épidémie de la peur des soucoupes. Il a indiqué qu'il l'avait copié pour une utilisation ultérieure et qu'il l'avait inclus dans son livre:

Pendant la dernière partie de la Seconde Guerre mondiale, les pilotes de chasse en Angleterre étaient convaincus qu'Hitler possédait une nouvelle arme secrète. Les Yankees ont surnommé ces appareils «foofighters» ou «boules de feu Kraut».

L'un des hommes du renseignement de l'Air Force désormais chargé de vérifier l'alerte aux soucoupes était un officier qui enquêtait sur les déclarations d'aviateurs militaires selon lesquelles des chasseurs foo circulaires avaient été vus au-dessus de l'Europe et également sur la route des bombardements vers le Japon.

Il a été rapporté que les agents du renseignement n'ont jamais obtenu d'explication satisfaisante sur les informations faisant état de boules et de disques d'argent volant au-dessus de l'Europe occupée par les nazis au cours de l'hiver 1944-45. Plus tard, des équipages de B-29's lors de bombardements vers le Japon ont rapporté avoir vu des objets quelque peu similaires.

En Europe, certains foofighters dansaient juste à côté des chasseurs alliés' aux bouts de leurs ailes et jouaient au chat et à la souris avec eux lors de piqués vertigineux. D'autres sont apparus dans des formations précises et, à une occasion, un équipage entier de bombardiers en a vu une quinzaine les suivre à distance, leur étrange lueur clignotant de temps en temps. Un foo fighter avait poursuivi le lieutenant Meiers de Chicago à environ 20 milles dans la vallée du Rhin, à 300 mph, a rapporté un correspondant de guerre de l'AP. Les agents du renseignement pensaient à l'époque que ces boules pourraient être des objets contrôlés par radar envoyés pour déranger les systèmes d'allumage des moteurs ou contrecarrer les réseaux radar alliés.

Il n'y a aucune explication sur leur apparition ici, à moins que les objets aient pu être importés pour des tests secrets dans notre pays.

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

L'étrange mystère des FOO FIGHTERS

Pendant les derniers mois de la guerre, nos avions de chasse ont poursuivi des boules de feu aux couleurs étranges qui ont soudainement disparu.

Par Harold T. Wilkins

[...]

Ces boules étranges avaient des vitesses fantastiques et variables, brillaient de l'orange au rouge et blanc et revenaient à l'orange, et semblaient avoir été aperçues pour la première fois à 22 heures le 23 novembre 1944, par un pilote américain dans la zone nord de Strasbourg en Alsace Lorraine. [...]

Il était 22 heures, le 23 novembre 1944, lorsque le lieutenant Edward Schlüter, pilote américain du 415th Night Fighter Squadron, stationné à Dijon, dans le centre-sud de la France, a décollé de Dijon pour une patrouille de routine visant à intercepter des avions allemands à l'ouest du Rhin, entre Strasbourg et Mannheim. A vol d'oiseau, il devait parcourir 150 miles dans le cadre d'une patrouille qui le mènerait à l'est au-dessus des montagnes des Vosges, une chaîne très solitaire, sinistre et isolée soutenant les approches ouest du Rhin.

Schlüter est un homme finement bâti, le nec plus ultra en matière d'efficacité aéronautique, et un chasseur de nuit très expérimenté de la Seconde Guerre mondiale. Il est originaire d'Oshkosh, dans le Wisconsin. Avec lui, dans le cockpit sombre de l'avion, se trouvaient l'observateur radar, le lieutenant Donald J. Meiers et un officier du renseignement, le lieutenant. F. Ringwald. Rien ne se passa jusqu'à ce que leur avion ait traversé les Vosges et qu'ils aient aperçu les eaux brillantes du Rhin, volant rapidement vers Mayence.

Cette nuit-là, le ciel était clair, avec de légers nuages. La visibilité était bonne et la lune était au premier quartier. Les stations radar américaines, couvrant tous les pilotes américains dans cette zone, n'avaient averti l'équipage d'aucun autre avion dans le ciel. Quelque part à l'est, Schlüter pouvait voir de la vapeur blanche jaillir de la cheminée d'une locomotive de fret allemande, circulant dans des conditions de black-out, avec la porte du foyer fermée et aveuglée.

A cette époque, en 1944, l'Allemagne était aux abois et les Alliés se rapprochaient d'elle. A environ 20 miles au nord de Strasbourg, le lieutenant Ringwald, l'officier du renseignement américain, jeta un coup d'œil vers l'ouest et remarqua huit ou dix boules de feu rouges se déplaçant à une vitesse étonnante. Elles semblaient être en formation et pouvaient être clairement vus depuis le cockpit sombre du chasseur de nuit américain.

«Dis», dit Ringwald à Schlüter, «regarde là-bas les lumières vives sur ces collines là-bas. Qu'est-ce que c'est?»

Schlüter: «Bon sang, mon pote, il n'y a pas de collines là-bas! Je dirais que c'est des étoiles. Tu n'as pas besoin de moi pour te dire qu'il n'est pas facile de deviner la nature des lumières que l'on voit sur les vols de nuit. Pas quand ils sont éloignés, comme celles-là.

Ringwald: «Des étoiles, tu dis? Je ne pense pas que ce soient des étoiles. Eh bien, leur vitesse est formidable!»

Schlüter: «Peut-être que ce sont juste des reflets de notre propre avion. Nous allons assez vite.»

Ringwald: «Je suis certain, absolument sûr, que ces lumières ne sont pas nos reflets.»

Schlüter regardait maintenant attentivement les lumières. Elless étaient maintenant au large de son aile bâbord. Il est entré en contact radiotéléphonique avec l'une des stations radar au sol.

«Il y a environ dix chasseurs de nuit des Huns ici dans le ciel. On dirait qu'ils nous poursuivent et leur vitesse est élevée. Je dirai que oui!»

Station radar US: «Vous devez être fous les gars! Il n'y a personne là-haut à part votre propre avion. Vous imaginez des trucs, hein?»

Meiers dans l'avion a jeté un coup d'œil au radar. Aucun avion ennemi n'est apparu à l'écran! Schlüter a alors manœuvré le chasseur pour entrer en action et s'est dirigé vers les lumières. Elles étaient d'un rouge flamboyant. Soudain, elles semblèrent disparaître dans les airs! Deux minutes plus tard, elles réapparurent, mais maintenant très loin. On aurait dit qu'elles étaient conscientes d'être pourchassés. Six minutes plus tard, les boules ont plané, se sont stabilisées et ont disparu.

Aucun des occupants du chasseur de nuit américain n'a pu comprendre ce qu'étaient les boules rouges. Schlüter a deviné qu'il pourrait s'agir d'appareils expérimentaux allemands comme les fusées rouges, vertes, bleues, blanches et jaunes qui jaillissaient au milieu de la flak des batteries antiaériennes lors d'un grand raid de bombardiers nocturnes ennemis. J'ai moi-même vu de telles fusées lors d'une patrouille de nuit aux abords de Londres lors des grands raids de bombardiers allemands en 1942 et 1943. Les Allemands semblent avoir eu ces mystérieux engins, tout comme les Britanniques, mais je n'ai jamais pu pour découvrir à quoi ils servaient.

Mais les pilotes de chasse de nuit, déconcertés, n'ont pas laissé ce mystère gâcher leur mission. Cette nuit-là, le lieutenant Schlüter a bombardé huit trains de marchandises allemands rapides sur les chemins de fer du Rhin. De retour à la base de Dijon, sachant qu'ils ne seraient pas crus par les services de renseignement et qu'ils pourraient être accusés d'hallucinations et de névrose de guerre, Schlüter et ses deux compagnons ne dirent rien. Ils n'ont fait aucun rapport à la base de Dijon.

[Ref. kad1:] KENNETH ARNORLD:

L'un des mystères les plus déroutants de la Seconde Guerre mondiale a été d'étranges apparitions aériennes sous la forme de boules flamboyantes rencontrées au-dessus de la lagune de Truk, dans le ciel du Japon, dans la région du Rhin occidental en Alsace-Lorraine et au-dessus du Palatinat bavarois. Ils ont été accueillis par des pilotes de chasseurs de nuit américains la nuit, par des escadrons de bombardiers de jour américains et par des pilotes aériens britanniques.

Ces boules étranges de vitesses fantastiques et variables, ont brillé de l'orange au rouge et au blanc et de nouveau à l'orange et semblent avoir été aperçues pour la première fois à 22 heures, le 23 novembre 1944, par un pilote américain dans la région au nord de Strasbourg en Alsace-Lorraine. Trois nuits plus tard, ils ont de nouveau été vus par un pilote américain volant dans la même zone.

[Ref. hws2:] HAROLD T. WILKINS:

[... Autres cas ...]

Un pilote, bavardant au mess du 415ème Escadron de Chasse de Nuit U.S., stationné à Dijon, en France, a parlé à d'autres pilotes qui avaient rencontré ces boules, et a été tourné en dérision par le Renseignement après que leurs rapports aient été faits. Ce pilote a eu une idée de génie.

«Appelons ces trucs des Foo Fighters!» a-t-il dit. Ce surnom a été repris et adopté. Il semble qu'il a été suggéré par une bande dessinée dans un journal de New York, à l'époque. Un «Smokey Stover» y disait: «Quand il y a du foo, c'est moi.» Probablement que le mot d'argot foo est une déformation du français «feu», ou incendie.

Les Foo-Fighters semblent avoir été d'abord rencontrés par les pilotes de vol de nuit sur le Rhin, au nord de Strasbourg, et en 1944 et 1945. On observera qu'ils ont été rencontrés dans le secteur du front en temps de guerre entre Haguenau et Neustadt. Haguenau est en Alsace-Lorraine, à 35 miles au nord de Strasbourg, Tandis que Neustadt est dans le Palatinat bavarois, à 55 miles au nord de Strasbourg. Les deux endroits sont à l'ouest du Rhin.

C'était à 22 heures le 23 novembre 1944, lorsque le lieutenant Edward Schlüter, pilote du 415ème Escadron de Chasse de Nuit américain, à Dijon, dans le sud-centre de la France, a décollé pour une patrouille de routine pour intercepter les avions allemands dans le ciel, à l'ouest du Rhin, entre Strasbourg et Mannheim. A vol d'oiseau, il a dû faire 150 miles sur une patrouille qui l'amènerait au-dessus des montagnes des Vosges, une chaîne de montagne très isolée et sombre longeant les approches occidentales du Rhin. Schlüter est un homme finement construit, le meilleur en matière d'efficacité aéronautique, et un pilote de chasse de nuit très expérimenté de la seconde guerre mondiale. Il est originaire d'Oshkosh, dans le Wisconsin.

Avec lui dans le cockpit sombre se trouvait l'observateur radar, le lieutenant Donald J. Meiers, et un officier du Renseignement, le lieutenant. F. Ringwald. Rien ne s'est passé jusqu'à ce que leur avion ait traversé les Vosges, et qu'ils ont aperçu les eaux brillantes du Rhin roulant rapidement vers Mayence.

Le ciel, ce soir-là, était clair, avec de légers nuages, la visibilité était bonne, et la lune était dans le premier quartier. Les stations radar américaines couvrant tous les pilotes américains dans ce domaine, ne les avaient pas remarqué ni tout autre avion dans le ciel. Quelque part vers l'Est Schlüter pouvait voir la vapeur blanche jetée de la cheminée d'une locomotive de fret allemand, roulant sous le régime du couvre-feu avec la porte de son foyer fermée, et aveuglée, sur l'un des chemins de fer stratégiques, construit, il y a de nombreuses années, sur les deux rives du Rhin, par ordre du célèbre Graf von Bismarck, le vieux chancelier de fer de l'ancien Reich allemand. (Je connais moi-même bien cette région, m'y étant rendu plus d'une fois pour des missions de journalisme.)

A cette époque, en 1944, l'Allemagne était aux abois, et les Alliés se rapprochaient d'elle. A quelque 20 miles au nord de Strasbourg, le Lieut. Ringwald, l'officier américain du Renseignement, regarda à l'ouest et remarqua huit ou dix boules de feu rouges, se déplaçant à une vitesse incroyable. Elles semblaient être en formation et elles pouvaient être vues clairement dans le cockpit de l'avion de chasse de nuit américain, parce que le poste de pilotage était éteint, pour éviter les éblouissements.

«Dites», a déclaré Ringwald à Schlüter, «Regardez là-bas les lumières sur ces collines, là-bas. Qu'est-ce que c'est?»

Schlüter: «Allons, mon ami, il n'y a pas de collines là-bas! Je pense que c'est des étoiles. Je n'ai pas besoin de vous dire que ce n'est pas facile de deviner la nature de lumières que vous voyez sur les vols de nuit... Pas quand elles sont éloignées, comme celles-là.»

Ringwald: «Des étoiles, vous dites? je suis sûr que ce ne sont pas des étoiles. Voyons, Pourquoi, leur vitesse est formidable.»

Schlüter: «Peut-être que ce ne sont que des reflets de notre propre avion, puisque nous allons très vite.»

Ringwald: «Je suis certain, absolument certain, que ces lumières ne sont pas nos reflets.»

Schlüter, maintenant, regardait sérieusement les lumières. Elles étaient, à ce moment-là, au large de son aile gauche. Il est a pris contact par radio avec l'une des stations de radar au sol.

«Il y a une dizaine de chasseurs de nuit Boches ici, dans le ciel. On dirait qu'ils nous poursuivent, et leur vitesse est élevée.»

Station de radar américaine: «Les gars vous devez être fous. Il n'y a personne là à part votre propre avion. vous imaginez des choses ou quoi?»

Meiers, dans l'avion, regarda l'écran radar: «Bien sûr, aucun avion ennemi n'apparaissait sur l'écran!» Schlüter manœuvrait maintenant l'avion pour entrer en action; et se dirigeait vers les lumières. Elles étaient rouge flamboyant. Mais elles ont semblé disparaître dans l'invisibilité! Deux minutes plus tard, elles ont réapparu, mais maintenant au loin. C'était comme si elles étaient conscientes du fait qu'elles allaient être attaquées. Six minutes plus tard, les boules ont fait un vol plané, se sont stabilisées, et ont disparu.

Aucun des occupants de l'avion de chasse de nuit U.S. n'a pu déterminer ce que diable ces boules rouges étaient. Schlueter a envisagé qu'ils pourraient être des engins expérimentaux allemands, comme les fusées rouges, vertes, bleues, et blanches et jaunes qui passaient au milieu de la flak des batteries anti-aériennes quand un raid de bombardier de nuit ennemi se faisait à grande échelle, et qu'on pouvait l'entendre approcher d'assez loin. J'ai vu, moi-même, ces roquettes quand je faisais des patrouilles de nuit dans la périphérie de Londres, ou les chantiers navals des bords de la Tamise, en 1942, et 1943. Les Allemands semblaient avoir eu ces engins mystérieux, comme en avaient les Britanniques; mais je n'ai jamais été en mesure de savoir dans quel but.

Mais les pilotes de chasse de nuit du 415th de l'US Air Force perplexes n'ont pas laissé ce mystère gâcher leur mission. Le Lieut. Schlüter, cette nuit-là, a lourdement bombardé huit trains rapides de marchandises allemands sur les chemins de fer du Rhin.

Mais, de retour à la base, à Dijon, sachant qu'ils ne seraient pas considérées par les gradés du Renseignement, et pourraient être accusés d'hallucinations et de névrose de guerre, Schlüter et les deux autres n'ont pas discuter de la question. Ils ne voulaient pas être mis à pied, et retirés des missions de combat. Donc, ils n'ont pas fait de rapport à la base de Dijon.

[... Autres cas ...]

[Ref. gcn1:] GORDON CREIGHTON:

Scan.

Wilkins continue ensuite en décrivant en détail la première observation des «Foo Fighters» par des pilotes de nuit américains survolant le Rhin, dans la zone au nord de Strasbourg, et en particulier sur le secteur du front d'invasion allié entre Haguenau et Neustadt, ces deux endroits se trouvent à l'ouest du Rhin.

Il semble que la première rencontre a eu lieu à 22 heures le 23 novembre 1944, sur le Rhin, près de Mayence, lorsque le Lieut. Edward Schluter, un pilote de chasse du 415th Night-Fighter Squadron US basé à Dijon, a remarqué quelques huit ou dix boules de feu, volant en formation à une vitesse énorme. Le ciel était dégagé, avec de légers nuages, la lune était dans son premier quartier, et la visibilité était bonne. Schluter et ses compagnons, l'Officier Radar Lieut. Donald J. Meiers et l'Agent de Renseignement Lieut. F. Ringwald, ont pu les voir avec

Scan.

grande facilité, en particulier parce qu'ils volaient avec le cockpit non éclairé afin d'éliminer l'éblouissement. Entrant en contact tout de suite avec l'une des stations de radar au sol américaine, Schluter a rapporté qu'il semblait y avoir environ dix avions de chasse de nuit allemands à sa poursuite. Mais le radar US a répondu: «Vous devez être fous les gars! Il n'y a personne là-haut, seulement votre propre avion. Vous rêvez ou quoi?»

Le Lieut. Schluter et ses compagnons ont réalisé que leur histoire ne serait pas crue, mais serait attribué à des hallucinations ou de la névrose, et donc ils ont fait pas de rapport officiel à ce sujet lors de leur retour à leur base à Dijon.

[Ref. nip1:] NICAP - RICHARD HALL - "THE UFO EVIDENCE":

Dans une liste d'observations d'OVNIS par du personnel de l'U.S. Air Force, documentées dans les archives du NICAP, on trouve:

Date & Lieu Témoins Description
11-44
France
Lt. Ed Schlueter, pilote, 415th Night Fighter Sqadron Huit à dix objets ressemblant à des boules oranges en formation en file indienne, se déplaçant parfois à haute vitesse. (3)

La source (3.) est notée comme American Legion Magazine de décembre 1945.

[Ref. nip2:] NICAP - RICHARD HALL - "THE UFO EVIDENCE":

Dans une liste d'observations d'OVNIS par du personnel de l'U.S. Air Force, documentées dans les archives du NICAP, on trouve:

Date & Lieu Témoins Description
Vers le 1-2-45 Lt. Donald Meiers, pilote Deux observations d'OVNIS rapportées, un objet a suivi l'avion à 260 mph., “puis a filé vers le haut dans le ciel.” (5.)

La source (5.) est dite être le New York Times du 2 janvier 1945.

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Le lieutenant E. Schulter [sic], du 415e Escadron de chasse de nuit américain, rencontra huit à dix boules de feu rouges volant à grande vitesse à vingt miles au nord de Strasbourg, en France, le 23 novembre 1944.

[Ref. bph1:] BRINSLEY LE POER TRENCH:

1944

Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux pilotes des deux camps ont été touchés par des boules lumineuses, qui semblaient intelligemment contrôlées et dansaient presque sur le bout des ailes de leurs avions. On les appelait des «foo-fighters».

Le 23 novembre 1944, le lieutenant Edward Schluter du 415th Nightfighter Squadron américain a vu huit à dix boules de feu voler en formation à une vitesse énorme. Les autres témoins étaient le lieutenant Donald J. Meiers, officier radar, et le lieutenant F. Ringwald, officier du renseignement.» 74.

La source «74» est décrite comme "Creighton, Gordon W., «Foo Fighters», FSR Vol 8 N 2, (mars-avril 192) pp. 11-15."

[Ref. gle1:] GORDON LORE ET HAROLD DENNEAULT:

Les «foo-fighters»

UNE NUIT DE novembre 1944, le lieutenant Ed Schlueter, son observateur radar, le lieutenant Donald J. Meiers, et le lieutenant Fred Ringwald, un officier du renseignement, tous membres du 415e Escadron de chasse de nuit, ont parcouru la région du Rhin au nord de Strasbourg à la recherche des avions nazis. Naviguant suffisamment bas pour détecter les convois ennemis ou les trains de troupes dans l'obscurité, ils accordèrent une attention particulière aux montagnes devant eux.

Peu de temps après leur décollage, à 22 heures, l'officier du renseignement a regardé à travers le cockpit sombre, complètement déconcerté. Au loin, plusieurs lumières semblaient se déplacer dans les airs. Il a alerté le pilote.

Les objets, huit à dix, brillaient en orange vif.

Ils ont vérifié les reflets dans le cockpit. Ce n'était pas une illusion. Quelques instants plus tard, Schlueter les aperçut au large de son aile gauche, incapable d'estimer leur taille et leur distance. Les «boules de feu» traversaient le ciel à une vitesse fulgurante.

Schlueter a averti son opérateur radar et le radar au sol.

Il n'y avait aucun signe d'objets étranges sur les télescopes au sol ni sur le radar de l'avion. Schlueter se dirigea vers les lumières, anticipant un combat aérien. En une fraction de seconde, elles disparurent complètement, réapparaissant quelques secondes plus tard plus loin. Le spectacle déroutant s'est poursuivi. Cinq minutes plus tard, la rangée de lumières a filé à plat et a disparu.

Les «boules de feu» n'ont pas été revues ce soir-là, et Schlueter et son équipage ont accompli leur mission derrière les lignes allemandes, détruisant sept trains de marchandises. De retour à Dijon, leur base dans le centre-est de la France, les aviateurs ont gardé le silence sur cette expérience, craignant d'être cloués au sol pour cause de fatigue au combat. Convaincre leurs supérieurs qu'une formation de globes de lumière fantomatiques avait été observée prendrait beaucoup de temps.

Les auteurs ont indiqué que la source est l'American Legion Magazine de décembre 1945, dans l'article «The Foo Fighters Mystery» de Joe Chamberlain.

[Ref. hdt1:] "HENRI DURRANT":

- 23 novembre 1944 - 22 h: Autre histoire de «Kraut-Bolid». Le lieutenant pilote Edward Schluter, de la 415e escadrille des chasseurs de nuit de l'armée de l'air américaine basée en Angleterre, observa une véritable formation d'une dizaine de disques lumineux se déplaçant ensemble à une vitesse effrayante. La formation, signalée au sol, fut suivie au radar par le lieutenant radariste Donald J. Meiers, et à bord par le lieutenant du service de renseignement F. Ringwald, observateur. Ces «chasseurs fantômes» se sont souvent manifestés au cours de la dernière guerre entre Haguenau (Alsace) et Neustadt an der Weinstrasse (Rhénanie); les pilotes alliés les baptisèrent «foo-fighters» ou «Kraut-bolids»; les bombardiers américains, opérant au-dessus de l'archipel japonais, en virent aussi et les signalèrent.

[Ref. tfo1:] GIANFRANCO DE TURRIS ET SEBASTIANO FUSCO:

Ces auteurs disent que le 23 novembre 1944 à Strasbourg en France, le lieutenant Edward Schlueter, pilote du 415th Fighter Squadron de l'US Air Force, a observé une dizaine de lumières volantes en formation et en se rapprochant, il a remarqué que ce sont des globes phosphorescents se déplaçant à très grande vitesse. Les objets ont disparu mystérieusement. Les témoins de l'observation étaient également l'opérateur radar Donald Meiers et le lieutenant F. Ringwald des services d'information, qui participait à la mission en tant qu'observateur.

[Ref. cfh1:] JEROME CLARK ET LUCIUS FARISH:

Environ huit ou 10 lumières de couleur orange vive ont étonné l'équipage d'un avion américain lié au 415ème Escadron de Chasse de Nuit alors que l'avion croisait dans la zone du Rhin au nord de Strasbourg une nuit de novembre. Curieusement, les lumières, qui se déplaçaient dans le ciel à une vitesse énorme, ne se présentaient ni au radar aérien ni au radar au sol. Le pilote, le lieutenant Ed Schlueter, a viré vers eux en espérant un combat aérien, mais à son grand étonnement les objets ont complètement disparu, pour réapparaître quelques secondes plus tard. Après cinq minutes, les lumières ont disparu.

[Ref. mbd1:] MICHEL BOUGARD:

L'auteur indique que le 23 décembre 1944 le Lieutenant Edward Schlüter, pilote de la 415e Escadrille de chasse de l'US Air Force stationnée à Dijon, a décollé pour une mission de routine au-dessus des Vosges. Il était natif d'Oshkosh dans le Wisconsin et avait l'expérience de ces vols de nuit.

Il y avait avec lui dans le cockpit le lieutenant Donald J. Meiers, contrôleur radar, et un officier de renseignement, le lieutenant F. Ringwald.

Le ciel était pur et les radars américains n'avaient décelé aucune présence ennemie dans le ciel des Vosges qu'ils survolaient pour l'instant.

A environ 30 kilomètres de Strasbourg, Ringwald a aperçu vers l'ouest une formation linéaire de 8 ou 10 boules de feu rouges qui se déplaçaient à grande vitesse.

[Ref. cgu1:] CHARLES GARREAU:

POURSUITES DANS LE CIEL

Les «chasseurs-fantômes» - ou «foo-fighters» - de la Seconde Guerre mondiale furent les premiers «escorteurs célestes» de nos propres «objets volants», tant en Europe qu'en Extrême-Orient.

Boules de lumière, que les aviateurs voyaient surgir de nuit, les «chasseurs-fantômes» avaient un diamètre d'un cinquantaine de centimètres. Vraisemblablement téléguidés depuis un astronef de commandement évoluant à très haute altitude, ils calquaient strictement leurs évolutions sur celles des avions.

On les vit pour la première fois, semble-t-il, le 23 novembre 1944, entre Hagenau [sic] et la ville allemande de Neustadt. Un pilote de la 2e escadre de chasse de l'U.S. Air Force, le lieutenant Schlûter [sic], en patrouille de nuit au-dessus du Rhin, vit apparaître une dizaine de sphères rouges volant à une vitesse stupéfiante. Elles vinrent se placer à l'arrière de l'appareil.

Le lieutenant prit immédiatement contact avec l'une des stations radar qui contrôlait cette zone, et annonça:

«J'ai une dizaine d'engins de chasse nocturne aux fesses. Et ils vont vite! Qu'est-ce que c'est?

- C'est tes anges gardiens! On n'a rien sur nos écrans!»

Schlüter décide de se rendre compte. Il amorce un vira cabré très serré et pique sur les lumières. Celles-ci disparaissent aussitôt, mais sont de nouveau visibles, deux minutes plus tard se maintenant à distance respectueuse. Pendant six minutes, elles restent ainsi, puis descendent à une altitude inférieure à celle de l'avion, reprennent leur vol horizontal, et disparaissent définitivement.

[Ref. lwr1:] DR. LOUIS WINKLER:

Scan.

23 novembre 1944; 22h00/Alsace Lorraine, Allemagne/Arnold-Palmer

Des objets lumineux ont été observés se déplaçant à des vitesses fantastiques et variables. Leur couleur passait de l'orange au rouge, puis du blanc à l'orange.

[Ref. odb1:] "OVNIS UN DOSSIER BRULANT":

Le lieutenant Edward du 415° US Night Fighter Squadron, a rapporté que son unité avait été harcelée par «dix petits ballons d'un rouge flamboyant» dans la nuit du 23 novembre 1944, alors qu'elle survolait le Rhin.

[Ref. aldl:] MME GUEUDELOT, ARCHIVES "LUMIERES DANS LA NUIT":

Scan.

23 NOVEMBRE 1944.-

DANS LE CIEL DES VOSGES. - (88)

Heure: 22 H

Le lieutenant Eduard SCHLUTER, pilote de la 415è Escadrille de chasse de l'U.S. AIR FORCE, stationnée à DIJON, décollait pour une mission de routine devant le conduire au-dessus des Vosges. Natif d'OSCHLOSCH (Wisconsin) WCHLUTER avait l'expérience des vols de nuit. Avec lui le dans le cockpit, avaient pris place le lieutenant Donald J. MEIERS, contrôleur radar et un officier de renseignement, le lieutenant F. RINGWALD.

Le ciel était pur ce soir-là, et les radars américains n'avaient décelé aucune présence ennemie dans le ciel des Vosges qu'il survolait pour l'instant. A environ 30 km de Strasbourg, le lieutenant RINGWALD aperçut vers l'Ouest une formation linéaire de 8 à 10 boules de feu rouges qui se déplaçaient à grande vitesse.

EXTRAIT DU LIVRE DE MICHEL BOUGARD (Delarge) «LA CHRONIQUE DES OVNI» P. 271

[Ref. ldl1:] MAGAZINE "LUMIERES DANS LA NUIT":

23.11.44 au nord de Strasbourg (France)

Un chasseur de nuit américain du 415th Night Fighter Squadron patrouille, vers 22h00, à une trentaine de kilomètres au nord de Strasbourg.

Il a décollé de Dijon-Longvic, et l'équipage se compose des lieutenants Edward Schlüter (pilote), Donald Meiers (radariste) et F. Ringwald (cet avion était probablement un P 70, le 415th NFS n'ayant reçu ses premiers P-61 que 4 mois plus tard à Saint-Dizier).

Regardant vers l'ouest, Ringwald remarque un certain nombre de sources lumineuses qu'il ne peut identifier. Il signale leur présence à Schlüter et Meiers, et une conversation s'engage entre eux, concernant la nature de ces lumières.

Par radio, le pilote demande à la station radar au sol si elle a un écho du phénomène. La réponse est négative, et Meiers n'obtient aucun écho non plus sur le scope du radar du bord.

L'avion vire pour se rapprocher du phénomène et l'équipage peut distinguer de plus en plus nettement ces globes lumineux dont la phosphorescence pulsante est complètement incompréhensible. Il se rapproche très vite d'eux, lorsque le phénomène s'éteint brusquement, pour réapparaître quelques instants plus tard, dans une tout autre direction, avant de s'effacer définitivement.

[Ref. ivl1:] ILLOBRAND VON LUDWIGER:

Cet ufologue allemand a rapporté que le 23 novembre 1944, à 22 heures, le lieutenant Stiller, pilote du 415th Night-Fighter Squadron américain basé à Dijon, en France, a décollé pour une mission de routine au-dessus des montagnes du Visage [sic, Vosges]. Le radar de zone n'avait détecté aucune présence ennemie dans la zone. Le ciel était clair. Près de Strasbourg, l'officier de renseignement, le lieutenant. F. Ringwald, observa vers l'ouest une formation linéaire de huit à dix boules de feu volant à grande vitesse. La formation a disparu et est apparue ailleurs. Les pilotes n'ont fait aucun rapport.

L'auteur indique que la source est «Chamberlin 1945».

[Ref. gvo1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

1944, 23 novembre

Allemagne, entre Hagenau [sic] et Neustadt

Le lieutenant-pilote Edward Schluter, de la 415e escadrille des chasseurs de nuit de l'armée de l'air américaine avait décollé de la base de Dijon et observa (en patrouille de nuit au-dessus du Rhin) une véritable formation d'une dizaine de disques lumineux se déplaçant ensemble à une vitesse effrayante. La formation, signalée au sol, fut suivie au radar par le lieutenant radariste Donald J. Meiers, et à bord par le lieutenant du service de renseignement F. Ringwald, observateur. (Henry DURRANT: «Le livre noir des S.V.» - Laffont 1970 - p.76)

FRANCE, Vosges: Le ciel était pur ce soir-là et les radars américains n'avaient décelé aucune présence ennemie dans le ciel des Vosges qu'ils survolaient pour l'instant. A environ 30 km de Strassbourg, le lieutenant Ringwald aperçut vers l'ouest une formation linéaire de 8 ou 10 boules de feu rouges qui se déplaçaient à grande vitesse. (Michel BOUGARD: «La chronique des OVNI» - Delarge 1977- p. 271) Charles GARREAU: «Alerte dans le ciel: le dossier des enlèvements» éd. Alain Lefeuvre 1981, p.188)

AUTRE VERSION: (...) plusieurs sphères lumineuses avec une lumière pulsante (PROJECT ACUFOE, Catalogue 1999, Dominique Weinstein)

[Ref. dwn1:] DOMINIQUE WEINSTEIN:

DATE HEURE PAYS LIEU TYPE D'AVION ET DE TEMOINS DESCRIPTION DE L'OVNI Radar CODES SOURCES
G X E
23.11.44 22:00 France 30 km nord-est de Strasbourg M l'équipage d'un chasseur P-70 de l'USAAF (415ème NFS) plusieurs sphères lumineuse avec des lumières pulsantes 303/352/357 405/03
03/352/357

Les codes de sources semblent renvoyer à:

[Ref. rsy1:] RONALD STORY:

Le premier rapport fiable des apparitions fantomatiques est venu d'un pilote et d'un équipage appartenant au 415th Nuit Fighter Squadron basé à Dijon, France. Le 415th surveillait les deux côtés du Rhin, au nord de Strasbourg, en Allemagne de l'Est [sic], à la recherche d'avions allemands de la région avec l'aide de stations de radar au sol de l'armée américaine. Le lieutenant Ed Schlueter (pilote), le lieutenant Donald J. Meiers (observateur radar) étaient sur une telle mission dans la nuit du 23 novembre 1944, quand Ringwald a aperçu en premier ce qui semblait être des étoiles dans la distance. Au bout de quelques minutes, les points ressemblant à des étoiles sont devenus des boules de lumière orange (huit ou dix d'entre elles) «se déplaçant dans l'air à une vitesse fantastique.» Les «objets» n'ont pas pu être captés par radar, ni au sol ni depuis l'avion. Les lumières ont ensuite disparu, reparaissant plus loin, et en quelques minutes ont disparu de la vue.

[Ref. rsy2:] RONALD D. STORY:

Le premier rapport fiable de ces apparitions spectrales provenait d'un pilote et d'un équipage appartenant au 415th Night Fighter Squadron basé à Dijon, en France. Le 415th a patrouillé des deux côtés du Rhin, au nord de Strasbourg, dans l'est de l'Allemagne, à la recherche d'éventuels avions allemands dans la zone avec l'aide des stations radar au sol de l'armée américaine. Le lieutenant Ed Schlueter (pilote), le lieutenant Donald J. Meiers (observateur radar) et le lieutenant Fred Ringwald (officier du renseignement, volant en tant qu'observateur) effectuaient une telle mission dans la nuit du 23 novembre 1944, lorsque Ringwald repéra pour la première fois ce qui paraissait être des étoiles à distance. En quelques minutes, les points ressemblant à des étoiles sont devenus des boules de lumière orange (huit ou dix d'entre elles) «se déplaçant dans les airs à une vitesse formidable». Les «objets» n'ont pas pu être captés par les radars, que ce soit au sol ou depuis l'avion. Les lumières disparurent alors, réapparurent plus loin et, en quelques minutes, disparurent de la vue.

[Ref. jgr1:] JAMES EDWARD GILMER:

Cet auteur dit que le lieutenant Donald Meiers, originaire de Chicago, volant à bord d'un chasseur de nuit bimoteur britannique au-dessus de la vallée du Rhin à la fin de 1944, pensait que le globe couleur flamme qui faisait le tour de son Beaufighter était une arme allemande de dernière génération prête à exploser lorsqu'elle arriverait assez près d'eux. Mais ce n'était pas le cas. Cela les a simplement harcelés, comme cela serait été le cas pour d'innombrables autres pilotes.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH:

518: 1944/11/23 22:00 10 7:49:00 E 48:53:00 N 3333 WEU FRN BRH 5:9

20mi NE/STRASBOURG,FR:AVIONS US SUIVIS/8-10 FOO-FIGHTERS ROUGES RAPIDES:/LDLN#330p13

Ref#150 WEINSTEIN,D; UFO/AIRCRAFT ENCOUNTERS Page No. 6: EN VOL

[Ref. nck1] NICK COOK:

L'histoire ne dit pas l'état d'esprit des membres de l'équipage du Northrop P-61 Black Widow qui patrouillait le ciel au-dessus de la Rhénanie cette nuit-là, mais les indices disponibles suggèrent qu'ils étaient tout sauf heureux. Un équipage de chasse de nuit était une unité des plus soudées que vous pourriez trouver au sein des escadrons du front qui se lançaient contre l'Allemagne à la fin de 1944. Le succès - leur survie même quand on y pense - dépend d'un haut niveau de confiance, d'une formation intense, et aussi de la fiabilité d'une pièce d'équipement encore dans ses balbutiements - le radar - et d'une concentration sans failles.

La dernière chose que le lieutenant Ed Schlueter de l'Armée de l'Air de l'armée américaine aurait voulu cette nuit était être un passager. Pire, Ringwald n'était même pas un membre des équipages, mais un officier de renseignement.

Le lieutenant Fred Ringwald était assis derrière et au-dessus de Schlueter, le pilote du P-61, dans la position normalement occupée par le tireur. L'unité de Schlueter, le 415ème escadron de chasse de nuit de la 9ème Armée de l'Air des Etats-Unis, avait récemment remplacé leurs Bristol Beaufighters britanniques par des Black Widows. Ils venaient aussi d'être transférés du théâtre des opérations italien en Angleterre et de là de l'autre côté de la Manche, se déployant vers l'est, dans les courts trajets à travers Nord de la France alors que les Alliés repoussaient les nazis vers le Rhin et en Allemagne même.

Schlueter pilotait son aéronef au sud le long du Rhin, à la recherche de la «bagarre». Le Black Widow était un chasseur lourd; plus grand que le Beaufighter et beaucoup plus menaçant en apparence. Alors que ses principales cibles étaient les chasseurs de nuit allemands envoyés pour intercepter les vagues de bombardiers britanniques se allant et repartant d'Allemagne, il y avait toujours la possibilité, à condition que Schlueter ait de bons yeux, de frapper un train ou un convoi de véhicules nazi, d'autant que les Allemands déplaçaient hommes et matériel sous le couvert de l'obscurité à cause de la supériorité aérienne écrasante des Alliés. Cela a été à peu près incontestable depuis le débarquement cinq mois plus tôt.

Mais les opérations de mitraillage nocturne avaient apporté leurs propres risques. Sur le territoire incertain de la Rhénanie, pris en sandwich entre les falaises du fleuve large et sinueux et les hautes terres accidentées de la Forêt-Noire, il y avait des chances élevées de suivre la trajectoire de ses obus et de s'écraser au sol.

Il n'y avait aucune trace officielle expliquant pourquoi l'officier du renseignement Ringwald était à bord de ce vol, mais sachant comment les mystères ont l'habitude de défier l'intelligence de ceux qui en ont le plus besoin, j'ai eu le sentiment que Schlueter et son opérateur radar auraient été laissé tout autant dans le noir.

Dans le ciel noir au-dessus de la Rhénanie, après une longue période d'activité de routine, ce fut Ringwald qui rompit le silence. «Que sont ces lumières là-bas?» a-t-il demandé par la radio. «Probablement des étoiles,» a dit Schlueter, en se concentrant sur ses instruments. «Je ne pense pas,» répondit Ringwald. «Elle viennent droit sur nous.»

Maintenant, Schlueter leva les yeux et regarda hors du cockpit. Dans la nuit noire de son environnement, la formation d'aéronefs au large de son aile droite se présentait comme un constellation de petits soleils brillants. Instinctivement, il tordit le manche, ce qui porta les quatre canons du Black Widow et les quatre mitrailleuses de calibre .50 vers eux. En même temps, il a appelé radar au sol.

La station au sol était censée être les yeux et les oreilles de Schlueter, à tout moment, mais si chaque point de la lumière pulsante représentait les panaches de gaz d'échappement d'un chasseur de nuit allemand, il n'y avait pas moins de dix avions se rapprochant de lui et il n'avait pas entendu un murmure venant d'eux. Quelqu'un avait dû foirer. Plus tard, il serait en colère. Maintenant, il était tout simplement effrayé et dans la confusion. Il a instamment demandé des informations. «Négatif», fut la réponse. «Il n'y a pas de bogies dans votre secteur. Vous êtes seuls.»

L'opérateur de radar de Schlüter, le lieutenant Don Meiers, qui était accroupi sur l'écran radar d'interception aéroportée (AI) SCR540 dans un puits derrière Ringwald, lui dit la même chose. Le ciel devant eux était dépourvu de toute activité aérienne.

Mais les lumières étaient toujours là et elles ont continué à venir. Au lieu de courir, Schlueter a stimulé les manettes des gaz et a mis le nez du Black Widow vers l'aéronef en tête de la formation.

Comme les moteurs jumeaux refroidis par air de chaque côté de lui grondaient, la lueur des échappements de ses adversaires s'est estompée; et puis ils se sont éteints.

Perplexe et inquiet d'avoir perdu les contacts, et sans l'aide de Meiers et de son radar de bord, du Black Widow, Schlueter a maintenu l'appareil stable et l'équipage s'est préparé à un engagement.

Schlueter a lancé le chasseur de nuit dans le noir du ciel où il avait vu la dernière fois les contacts. Il tendit le cou pour avoir un aperçu de quelque chose, n'importe quoi, qui aurait signalé la présence d'un autre aéronef, inclinant ses ailes gauche et droite pour vérifier ses angles morts.

Toujours rien.

Ce n'est que quand il a commencé à exécuter un demi-tour vers la base que Ringwald lui a dit que les lumières étaient de retour.

Schlueter a suivi la ligne indiquée par Ringwald et les vit au loin. Impossiblement loin, en fait, mais encore à la portée du radar. Il a appelé Meiers, mais l'opérateur de radar avait maintenant des problèmes techniques avec son ensemble AI.

Schlueter se préparait nouveau à engager l'ennemi, mais les lumières avait déjà commencé à glisser au loin au nord, faisant ensuite retraite loin derrière les lignes allemandes et disparaissant.

Personne ne dit rien jusqu'à peu de temps avant que le Black Widow n'atterrisse. Bien Schlueter et Meiers ont convenu que les Allemands devaient avoir fait des expériences avec une nouvelle sorte d'arme secrète, ils n'ont pas voulu hasarder une hypothèse quant à ce que cette arme aurait pu être. Ils ne connaissaient rien dans leur propre arsenal qui a approchait les performances étranges de l'aéronef qu'ils venaient juste de voir.

Craignant de devenir la cible de l'humour peu désiré de l'escadron sur le sujet prévisible qu'ils étaient «en train de perdre les pédales», ils ont décidé de ne pas signaler l'incident. Et Ringwald, l'espion, a fait de même.

Des rapports de cet incident existent dans un certain nombre de livres sur les OVNIS, livres que je n'avais pas rencontré avant parce que pour quelqu'un imprégné du reportage sobre du journalisme technique «écrous et boulons», ils n'étaient jamais entrés dans mes centres d'intérêts. Le rapport montre que presque trois ans avant la note du général Twining au général Schulgen, des objets aériens non conventionnels étaient apparus dans le ciel allemand avant leur manifestation à travers les Etats-Unis en 1947.

Les jours d'arrêt de travail et le week-end, j'avais commencé a pêcher dans les archives publiques pour trouver des preuves corroborant cette observation. Ce que j'ai trouvé était plus de détails sur le 415ème Escadron de chasse de nuit et l'avion qu'avait piloté Schlueter au moment de la rencontre; détails qui m'ont permis de remplir les lacunes du compte rendu publié et de visualiser le sens d'égarement et la crainte que Schlueter et son équipage auraient connu cette nuit-là. Mais en chemin, j'ai découvert que l'observation de Schlueter était loin d'être unique. Tout cet hiver de 1944-1945, des équipages alliés rapporté de petits aéronefs en forme de boules oranges éclatantes, rouge et blanche, sur le territoire du Troisième Reich. Alors que certains attribuaient les lumières à des phénomènes naturels tels que la foudre en boule ou le feu de Saint-Elme, d'autres ne pouvaient pas rejeter les observations si facilement. Les engins semblaient être en mesure de se rapprocher des avions alliés comme s'ils étaient téléguidés ou avaient un système de pilotage intégré.

[Ref. jge1:] JEAN GABRIEL GRESLE:

Le 415e escadron de nuit de la RAF [sic] représente une source intéressante d'informations. Entre novembre 1944 et janvier 1945, tous ses pilotes ont rencontré au moins une fois ces mystérieuses apparitions. En décembre 1944, deux grandes taches de lumière orangée avaient poursuivi l'un des avions de chasse dans une série de manœuvres violentes, que le pilote avait effectuées pour tenter de s'en débarrasser... sans réussir à les semer!

[Ref. kml1:] KEVIN MCCLURE:

Cet ufologue cite un article de l'American Legion Magazine de décembre 1945, «intitulé «Le mystère Foo Fighter», et écrit «par un certain Jo Chamberlin»:

A dix heures d'un soir de novembre, fin 1944, le lieutenant Ed Schlueter décollait à bord de son chasseur de nuit de Dijon, en France, pour ce qu'il pensait être une mission de routine pour le 415th Night Fighter Squadron. Le lieutenant Schlueter est un jeune pilote grand et compétent originaire d'Oshkosh, dans le Wisconsin, dont le travail dangereux consistait à rechercher dans le ciel nocturne des avions allemands et à les abattre. Il l'avait fait plusieurs fois et avait été décoré pour cela. En tant que l’un de nos meilleurs combattants de nuit, il était habitué à gérer toutes sortes d’urgences. Avec lui comme observateur radar se trouvaient le lieutenant Donald J. Meiers et le lieutenant Fred Ringwald, officier du renseignement du 415e, qui volait en tant qu'observateur.

Le trio a commencé ses recherches en parcourant le ciel nocturne de chaque côté du Rhin au nord de Strasbourg - pendant des siècles la demeure des sirènes, des nains, des gnomes et d'autres personnages surnaturels qui faisaient fortement appel au sens dramatique du défunt A. Hitler. Cependant, à ce stade de la guerre européenne, le Rhin n’était qu’un sinistre champ de bataille, où les Allemands menaient leur dernière grande bataille. La nuit était raisonnablement claire, avec quelques nuages et un quart de lune. La visibilité était bonne. à certains égards, un avion de combat de nuit se comporte comme un champion de boxe dont la vue n'est pas très bonne; il doit s'appuyer sur d'autres sens pour le guider vers son adversaire. L'armée américaine dispose de stations radar au sol, qui suivent tous les avions dans le ciel et indiquent aux chasseurs de nuit où se trouve n'importe quel avion. Le chasseur de nuit y vole, se rapproche grâce à son propre radar jusqu'à ce qu'il puisse généralement voir l'ennemi, et si l'avion ne s'identifie pas comme ami, il l'abat. Ou bien, il est lui-même abattu, car les Allemands exploitent leurs avions de la même manière que nous, tout comme les Japonais.

Le lieutenant Schlueter volait suffisamment bas pour pouvoir détecter la vapeur blanche d'une locomotive plongée dans le noir ou la masse sinistre d'un convoi automobile, mais il devait éviter les cheminées industrielles, les ballons de barrage, les projecteurs ennemis et les batteries anti-aériennes. Lui et Ringwald étaient en alerte, car il y avait des montagnes à proximité. L’intérieur de l’avion était sombre, pour une bonne vision nocturne. Le lieutenant Ringwald a déclaré:

«Je me demande ce que sont ces lumières, là-bas dans les collines.»

«Probablement des étoiles» a dit Schlueter, sachant par expérience que la taille et le caractère des lumières sont difficiles à estimer la nuit.

«Non, je ne pense pas.»

«Etes-vous sûr que ce n'est pas une réflexion de notre avion?»

«J'en suis certain.»

Puis Ringwald s'est rappelé: il n'y avait pas de collines là-bas. Pourtant, les «lumières» brillaient toujours - huit ou dix en une file - des boules de feu orange se déplaçant dans l'air à une vitesse effrayante. Puis Schlueter les aperçut au loin sur son aile gauche. Des chasseurs ennemis le poursuivaient-ils? Il a immédiatement vérifié par radio auprès des stations radar au sol alliées.

«Personne là-haut à part vous-même» ont-ils rapporté. «Etes-vous fou?»

Et aucun avion ennemi n'est apparu sur le radar du lieutenant Meiers.

Le lieutenant Schlueter ne savait pas à quoi il faisait face - peut-être une nouvelle arme allemande mortelle - mais il s'est tourné vers les lumières, prêt à l'action. Les lumières disparurent - puis réapparurent au loin. Cinq minutes plus tard, ils glissèrent à plat et disparurent. Les aviateurs perplexes poursuivirent leur mission et détruisirent sept trains de marchandises derrière les lignes allemandes. Lorsqu'ils atterrirent à Dijon, ils décidèrent de faire ce que tout autre soldat prudent ferait: se taire pour le moment. Si vous essayiez d'expliquer tout ce qui se passe d'étrange lors d'une guerre, vous ne feriez rien d'autre. De plus, Schlueter et Meiers avaient presque terminé leurs missions requises et ne voulaient pas risquer d'être cloués au sol par un chirurgien de l'air sceptique pour «fatigue de combat». Peut-être qu'ils avaient «imaginé des choses».

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN - "BASE OVNI FRANCE":

Saverne (67) le 23 novembre 1944

Caractéristiques générales

Num Base: 1205
Département: Bas Rhin (67)
Lieu d'observation: Saverne
Latitude: 48.733
Longitude: +7.366
Date d'observation: 23 novembre 1944
Heure: 22:00 heures
Durée (HH:MM:SS): N.C.
Météo: Pas d'indication météo
Type d'observation: Visuel: proche
Nbre de témoin(s): 1
Enquète officielle: Non

Caractéristiques de l'objet

Nbre d'objet: nombre indéterminé
Type d'objet: Sphère
Taille: Non précisée
Couleur: non définie
Luminosité: Brillant
Caractéristique visuelle: feux clignotants
Vitesse: non définie
Mouvement/Déplacement: Non précisée
Objet au sol: Non
Disparition instantanée: Non

Observation

Le mécanicien d'un P70 Fighter de l'USAAF à [sic] observé plusieurs sphères lumineuses ayant des lumières pulsantes.

Sources

UNIDENTIFIED AERIAL PHENOMENA EIGHTY YEARS OF PILO [sic] par Weinstein Dominique

[Ref. jrr1:] JOHN B. RINGER:

Des lumières étranges poursuivent nos pilotes.

Un rapport typique de boules de lumière venait de l'équipage d'un bombardier B-29 appartenant au 415ème Escadron de Chasse de Nuit basé à Dijon, France. Le 23 novembre 1944, les lieutenants Ed Schlueter, pilote; Donald J. Meiers, observateur radar; et Fred Ringwald, officier de renseignement, ont vu ce qui semblait être des étoiles, mais ces étoiles sont vite devenues des boules de lumière orange. «Il y en avait huit à dix se déplaçant dans l'air à grande vitesse.» Ces objets n'ont pas pu être captés par le radar, ni au sol ni de l'avion. Les lumières ont ensuite disparu, pour réapparaître plus loin.

La source est indiquée comme "Story, Ronald D. (Editeur), The Encyclopedia of UFOs. Dolphin Books - Doubleday & Company, Inc., Garden City, NY. 1980".

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Novembre - undefined 23 Le lieutenant Ed Schlueter, un jeune, grand et compétent pilote de Oshkosh (Wisconsin), décolle dans son chasseur depuis Dijon (France) pour une mission de routine du 415ème Escadron de Chasseurs Nocturnes: scruter les ciel à la recherche d'avions allemands à abattre (il a déjà fait cela quelques fois et a été décoré pour cela). Avec lui se trouve le lieutenant observateur radar Donald J. Meiers, ainsi que le lieutenant Fred Ringwald, officier de renseignement de l'escadron, volant en tant qu'observateur. Le trio comme sa recherche, parcourant le ciel nocturne plutôt dégagé, avec seulement quelques nuages et un quart de Lune, allant de chaque côté du Rhin au Nord de Strasbourg. A un moment Ringwald dit: «Je me demande ce que sont ces lumières, là-bas au-dessus des collines». «Probablement des étoiles» répond Schlueter. «Non, je ne pense pas, répond Ringwald. Es-tu sûr que ce n'est pas un reflet chez nous? Tout à fait.» Ringwald se souvient -- il n'y a pas de collines à cet endroit. Mais les «lumières» brillent toujours - 8 ou 10 alignées - des boules de feu orange traversant l'air à une vitesse ahurissante. Schlueter les voit alors loin au bout de son aile gauche. Il vérifie immédiatement par radio avec les stations radar alliées. «Il n'y a là personne d'autre que vous», répondent-elles. «Vous êtes fous?» Et aucun avion ennemi n'est non plus visible sur le radar de Meiers. Schlueter vire vers les lumières, prêt à l'action. Celles-ci disparaissent, puis réapparaissent plus loin. 5 minutes plus tard elles semblent s'amincir et disparaissent pour de bon. Les aviateurs poursuivent leur mission, et détruisent 7 trains de fret derrière les lignes allemandes. Lorsqu'ils reviennent à Dijon, ils décident de garder l'histoire pour eux pour le moment. Une observation typique de foo-fighters.

La source est indiquée comme «McClure, K.: Fortean Studies 7, 2001».

[Ref. dwn2:] DOMINIQUE WEINSTEIN:

Cas 59

23 novembre 1944

Nord de Strasbourg, France

Vers 22h00, le Capt. Edward Schlueter (pilote) et le Lt. Donald Myers (observateur radar) du 415th Night Fighter Squadron de l'USAAF décollent de Dijon. A 30 km de Strasbourg, ils ont remarqué plusieurs sources lumineuses. 8 à 10 objets orange vif ont filé dans le ciel à une vitesse fulgurante. Le pilote a prévenu l'opérateur radar qui n'avait aucun signe des objets étranges sur le radar de l'avion. La station radar au sol n'avait aucun écho. Le pilote s'est incliné vers les premières lumières, anticipant un combat aérien. Elles disparurent complètement, réapparaissant quelques secondes plus tard plus loin. Cinq minutes plus tard, la ligne de lumière glissa à plat et disparut. Lorsque le pilote s'est approché du phénomène, ils sont apparus comme des globes lumineux de lumière phosphorescente pulsée.

Sources: The American Legion, décembre 1945 / The UFO Evidence, Richard Hall, NICAP 1964 / Mysteries of I the sky, Gordon Lore &Harold Deneault, NICAP, 1968 / Liste des cas antérieurs à 1947, Jan Aldrich / UFO Encyclopedia volume 2, Jerome Clark / Lumières Dans La Nuit #330.

[Ref. dwn3:] DOMINIQUE WEINSTEIN:

Cas 63

Fin novembre 1944

Rhin, proche de Strasbourg, France / Allemagne

Quelques jours plus tard [que le 26 november 1944], le lieutenant Schlueter et son opérateur radar effectuaient une autre mission et l'officier de renseignement, le capitaine Fred Ringwald, les accompagnait. Ils virent huit à dix lumières alignées, rougeoyantes en orange et se déplaçant à une vitesse époustouflante. Schlueter pensait qu'il s'agissait de chasseurs ennemis mais a reçu la confirmation du GCI qu'aucun autre avion n'était là-haut avec eux. Schlueter a orienté son avion vers les phares, mais alors qu'il se dirigeait vers eux, les phares se sont éteints. Ils sont réapparus au loin, puis après environ cinq minutes, ils «ont plongé d'un coup et ont disparu». Les trois hommes ont décidé de ne pas signaler l'observation, qui était trop étrange pour eux, même pour Ringwald, l'officier des renseignements.

Sources: Journal du 415e Escadron de chasse de nuit de l'USAAF, novembre 1944, page 2 (classifié secrète) / Projet 1947, Jan Aldrich / Strange Company, Keith Chester, 2007

[Ref. sua1:] SITE WEB "SATURDAY NIGHT UFORIA":

Ce fut plus tard ce mois-là qu'un équipage aérien du 415ème ferait la première observation de «foo fighters» selon l'article de décembre 1945 par Jo Chamberlin. Le vol comprenait le Lt. Ed Schlueter, pilote, le lieutenant Donald J. Meiers, opérateur radar, et le lieutenant Fred Ringwald, officier de renseignement du 415e, qui volait à titre d'observateur...

Le Lt. Schlueter volait assez bas pour pouvoir détecter la vapeur blanche d'une locomotive dans le black-out ou la grosse masse d'un convoi motorisé, mais il devait éviter les cheminées, ballons de barrage, projecteurs de l'ennemi, et les batteries de DCA. Lui et Ringwald étaient en état d'alerte, car il y avait des montagnes à proximité. L'intérieur de l'avion était sombre, pour une bonne vision de nuit.

Le Lt. Ringwald a dit: «Je me demande ce que ces sont ces lumières, là-bas dans les collines.»

«Probablement des étoiles», a déclaré Schlueter, sachant de longue expérience que la taille et la nature des lumières sont difficiles à estimer, la nuit.

«Non, je ne pense pas.»

«Etes-vous sûr que ce n'est pas un reflet de nous?»

«J'en suis certain.»

Puis Ringwald s'est rappelé - il n'y avait pas de collines là-bas. Pourtant, les «lumières» étaient encore incandescentes - huit ou dix d'entre elles dans une rangée - des boules de feu orange se déplaçant à travers l'air à une vitesse fantastique.

Puis Schlueter les vit au large de son aile gauche. Etaient-ce des combattants ennemis qui le poursuivaient? Il a immédiatement vérifié par radio auprès des stations de radar au sol alliées.

«Personne là-bas, à part vous-même.» ont-ils signalé. «Etes-vous fou?»

Et aucun avion ennemi ne s'est montré sur le radar du lieutenant Meiers.

La version de Chamberlin variait légèrement du rapport original de janvier 1945 rapports par Robert C. Wilson, qui indiquait que c'était le lieutenant Schlueter qui avait pensé que les lumières étaient sur une colline. Dans l'édition du 2 janvier 1945 de l'Evening Telegraph de Dixon, Illinois...

«J'ai vu les lumières sur la droite et l'ai dit au pilote, qui a dit: 'Oh, ce sont des lumières sur une colline,» rapportait Ringwald. Il a ajouté: «Je regardais dans cette direction quelques minutes plus tard, puis, lui ai dit: 'Eh bien, cette colline est beaucoup plus près de nous maintenant'.»

[Ref. cci1:] CHRISTOPHE CANIONI:

L'auteur dit que le 23 novembre 1944, le lieutenant Edward Chluter [sic] de la 415e escadrille des chasseurs de nuit de l'US Air Force basée en Angleterre observe une formation d'une dizaine de disques lumineux se déplaçant selon ses termes à une vitesse effrayante, et que cette formation sera suivi depuis le sol par le radariste Donald Meiers.

[Ref. cvn2:] CHRISTIAN VALENTIN:

L'ancien journaliste Christian Valentin a publié en 2012 un très intéressant livre retraçant l'histoire des observations d'OVNIS et autres soucoupes volantes en Alsace, des origines jusqu'en 1980.

Dans ce livre, il écrit un chapitre concernant les «Foo Fighters» avec une présentation générale de la question, puis une chronologie de cas.

Il indique que de fin septembre à fin novembre 1944, le 415ème escadron de chasse de nuit (415th NFS) américain était stationné sur la base de Dijon Longvic, avant de se déplacer sur l'ancienne base aérienne de Toul sur le plateau d'Ochey, réaménagée par le Génie américain avec une piste artificielle de 1200 mètres.

Une première observation rapportée était au 23 novembre 1944 vers 22h00, et il cite:

Au nord de Strasbourg, une patrouille composée des Lieutenants Schlüter, Meyer et Ringwald survole le Rhin en fouillant systématiquement des yeux chacune des rives. La visibilité est bonne, avec une nuit relativement claire, quelques nuages épars et une lune au quart.

C'est le Lt Ringwald qui aperçoit le premier un alignement d'une dizaine de lumières rougeoyantes, pareilles à des boules de feu. Le Lt Schlüter les voit se déplacer au loin sur son aile gauche, à très grande vitesse. Malgré son expérience, l'équipage n'est pas en mesure d'identifier le phénomène. Le radar au sol ne détecte rien et le Lt Meyer n'a aucun écho sur son radar de bord. La patrouille se dirige donc vers ces singulières lumières, qui disparaissent subitement à leur approche pour réapparaître plus loin, avant de s'évanouir définitivement.

Il indique que ceci est un extrait traduit et résumé de Jo Chamberlin: the Foo Fighter Mystery - The American Legion Magazine - décembre 1945.

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Date: Fin novembre (peut-être le 28-30), 1944

Lieu: Strasbourg, Allemagne

Heure:

Résumé: Huit à dix lumières en une file, oranges luminescentes, et se déplaçant à une vitesse terrifiante..

Source:

[Ref. spa1:] ASSOCIATION UFOLOGIQUE "SPICA":

Commune Date et heure d'observation Forme générale
Identification
Couleur générale
Hypothèse
Conclusion
SAVERNE jeudi 23 novembre 1944 à 22h00 boule, balle ou melon (3D)
Non Identifié
information non communiquée
Néant
Non résolu -manque d'info

[Ref. smm1:] SITE WEB "SMITHSONIAN MAGAZINE":

Qu'étaient les mystérieux «Foo Fighters» aperçus par les Pilotes de Nuit de la Seconde Guerre mondiale?

Quelque chose d'étrange suivait les équipages de Beaufighter du 415th Night Fighter Squadron.

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les journaux de missions du 415th Night Fighter Squadron ont pris une tournure mystérieuse. En plus des détails des combats aériens au-dessus de la vallée du Rhin occupée par les Allemands, les pilotes ont commencé à signaler des lumières inexplicables suivant leur avion.

Une nuit de novembre 1944, un équipage d'un Bristol Beaufighter composé du pilote Edward Schlueter, de l'observateur radar Donald J. Meiers et de l'officier de renseignement Fred Ringwald volait le long du Rhin au nord de Strasbourg. Ils ont décrit avoir vu «huit à 10 lumières orange vif sur l'aile gauche... volant dans les airs à grande vitesse». Ni le radar aéroporté ni le contrôle au sol n'ont enregistré quoi que ce soit à proximité. «Schlueter s'est tourné vers les lumières et elles ont disparu», poursuit le rapport. «Plus tard, ils sont apparus plus loin. Le spectacle a continué pendant plusieurs minutes puis cela a disparu. Meiers a donné un nom à ces objets, en prenant un mot absurde utilisé par les personnages du dessin animé populaire «Smokey Stover»: «foo fighters».

[Ref. ubk1:] "UFODATENBANK":

ID-cas:19441123
Numéro de cas global:19441123-0008-UDB
Date d'observation (Jour)23
Date d'observation (Mois)11
Date d'observation(Année)1944
Heure d'observation22.00
Code Postal
Lieu d'observationStrasbourg
Canton
Etat fédéral
PaysFrance
Témoins
Classification HynekCE I
Classification Vallee
Classification Ruthledge
Classification Henke
Evaluation
Identification
Enquêtes
Etat de l'enquête
DomaineUFO-Datenbank
Cas entré par
Dernière modification par:
Enquêteur assigné au cas
SourceDUFOA-Deutschland - SiDat - 1996-2002
Etat des informations25.04.2015 22:16
Accès à cette fiche2
Lien vers Openmaphttp://nominatim.openstreetmap.org/search?q=Strasbourg%20,France
Lien vers l'observationhttp://www.ufo-db.com/WfrmSetupSichtung.aspx?uid_Sichtung=5be8338a-28d5-494b-a6dd-7f94ae46ea85
Résumé pour invitésLes faits et éventuellement d'autres documents seront publiés au fur et à mesure. Merci pour votre patience.
Image d'aperçu

[Ref. nip3:] "THE NICAP WEBSITE":

(1944) Fin novembre (peut-être du 28 au 30), 1944; Strasbourg, Allemagne

Huit à dix lumières en une rangée, incandescents en orange et se déplaçant à une vitesse époustouflante. (Page 95 Réf.1)

La référence 1 est décrite en fin de document comme «Strange Company (2007), Keith Chester».

[Ref. nip4:] "THE NICAP WEBSITE":

(1944) novembre 1944; France

Le pilote du 415th Night Fighter Squadron a vu une formation d'objets ronds. (NICAP UFO Evidence, 1964, Hall, III)

La référence 1 est décrite en fin de document comme «Strange Company (2007), Keith Chester».

[Ref. sua2:] SITE WEB "SATURDAY NIGHT UFORIA":

Mais juste une semaine avant [avant le 13 novembre 1944], les journaux américains ont publié un article disant que de tels avions de chasse de nuit étaient vus en grand nombre par les pilotes américains. De l'éédition du 7 novembre 1944 de l'Albert Lea, Minnesota, Evening Tribune, vient ce récit qui, en décrivant une «arme piège»; peut également inclure par inadvertance les premières observations américaines signalées de ce qui serait connu sous le nom de «foofighters»...

Les nazis utilisent des avions à réaction et des avions-fusées
Autres nouveaux gadgets lancés contre les chasseurs nocturnes alliés

Paris, 7 novembre (AP) -- [...]

[...]

C'est plus tard ce mois-là qu'un équipage aérien avait eu la première observation de «foofighters» par le 415th, selon l'article de décembre 1945 de Jo Chamberlin. Le vol était composé du lieutenant Ed Schlueter, pilote, du lieutenant Donald J. Meiers, opérateur radar, et du lieutenant Fred Ringwald, officier de renseignement du 415e, qui volait en tant qu'observateur...

Le lieutenant Schlueter volait suffisamment bas pour pouvoir détecter la vapeur blanche d'une locomotive dans le noir ou la masse sinistre d'un convoi automobile, mais il devait éviter les cheminées industrielles, les ballons de barrage, les projecteurs ennemis et les batteries anti-aériennes. Lui et Ringwald étaient en alerte, car il y avait des montagnes à proximité. L'intérieur de l'avion était sombre, pour une bonne vision nocturne.

Le lieutenant Ringwald a déclaré: «Je me demande ce que sont ces lumières, là-bas dans les collines.»

«Probablement des étoiles», a déclaré Schlueter, sachant par expérience que la taille et le caractère des lumières sont difficiles à estimer la nuit.

«Non, je ne pense pas.»

«Etes-vous sûr que ce n'est pas un reflet de notre avion?»

«J'en suis certain.»

Puis Ringwald s'est souvenu: il n'y avait pas de collines là-bas. Pourtant, les «lumières» brillaient toujours - huit ou dix d'affilée - des boules de feu orange se déplaçant dans l'air à une vitesse effrayante.

Puis Schlueter les a vus au large de son aile gauche. Des avions de chasse ennemis le poursuivaient-ils? Il a immédiatement vérifié par radio auprès des stations radar au sol alliées.

«Personne là-haut à part vous-même.» ils ont rapporté, «Es-tu fou?»

Et aucun avion ennemi n'est apparu sur le radar du lieutenant Meiers.

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Date: Fin novembre (possiblement 28-30), 1944

Lieu: Strasbourg, Allemagne

Heure:

Résumé: Huit à dix lumières en une rangée, rougeoyantes en orange et se déplaçant à une vitesse terrifiante.

Source:

[Ref. who1:] "WAR HISTORY ONLINE":

ACTUALITES DE GUERRE | HISTOIRE MILITAIRE | NOUVELLES MILITAIRES

Les Foo Fighters apprennent à voler: les ovnis de la Seconde Guerre mondiale

23 mars 2019 Jay Hemmings, auteur invité

Certains chercheurs sont devenus plus convaincus que les foofighters n'étaient alors que de simples hallucinations.

Le nom «Foo Fighters» est devenu synonyme du groupe de rock de Dave Grohl portant ce nom, mais avant la fin des années 1990, lorsque le groupe Foo Fighters a acquis une renommée mondiale, le nom «Foo Fighter» n'était principalement connu que dans les cercles des théoriciens du complot ou groupes de recherche sur les OVNIS.

[...]

Les premières observations de Foo Fighters ont été signalées en novembre 1944 par des pilotes américains du 415th Night Fighter Squadron. Le premier avion à signaler une observation de Foo Fighter était piloté par le lieutenant Edward Schlueter. Le lieutenant Donald Meiers était l'observateur radar et le lieutenant Fred Ringwald était l'officier du renseignement à bord.

Ils survolaient la frontière franco-allemande lorsque Ringwald a repéré une rangée de huit à dix lumières orange. Il a appelé le radar au sol pour voir s’il s’agissait d’avions ennemis, mais ils n’ont rien pu détecter. Soupçonnant que les lumières étaient une sorte de nouvelle arme allemande, ils se préparèrent à les engager - mais ensuite les lumières disparurent.

C'est Meiers qui a donné un nom à ces lumières étranges: foofighters. Le terme «foo» est tiré d’une bande dessinée populaire de l’époque, appelée Smokey Stover. Dans la bande dessinée, le personnage de Smokey (un pompier) disait «là où il y a du foo, il y a du feu». L'utilisation par Meier du nom «foofighters» est restée, et après cela, c'est le terme utilisé pour décrire ces phénomènes étranges.

Au cours des mois suivants, des rapports ont continué à affluer sur des observations de Foo Fighter, dont beaucoup ont été vus par des pilotes du 415th.

Bien que la description de leur apparence variait parfois, ce qui était toujours cohérent dans les observations était que les foofighters semblaient être sous une sorte de contrôle intelligent, étaient incroyablement maniables, impossibles à abattre ou à déjouer, pas hostiles (ils n'ont jamais attaqué ni tenté d'attaquer ou d'endommager l'avion qui les apercevait), et qu'ils sont toujours apparus de nulle part puis ont disparu dans les airs.

[...]

Jay Hemmings

Jay Hemmings est l'un des auteurs écrivant pour WAR HISTORY ONLINE

Remarque: il est intéressant de noter que dans le seul cas avec quelques détails dans l'article, trois aviateurs ont vu la même chose en même temps depuis le même avion, alors que l'article commence par affirmer que certains «chercheurs sont devenus plus convaincu que les foofighters n'étaient alors que de simples hallucinations.»

[Ref. get1:] GEORGE M. EBERHART:

1944

[... autres cas...]

29 novembre [1944]

Nuit. Un équipage de Bristol Beaufighter (le lieutenant pilote Edward A. Schlueter et l'observateur radar, le lieutenant Donald J. Meiers du 415th Night Fighter Squadron, et l'officier du renseignement, le capitaine Fred B. Ringwald en tant qu'observateur) est en mission de bombardement et survole le fleuve Rhin au nord de Strasbourg, Bas-Rhin, France. Ils voient «huit à dix lumières orange vif sur l'aile gauche... volant dans les airs à grande vitesse». Ni le radar aéroporté ni le contrôle au sol n'enregistrent quoi que ce soit à proximité. Schlueter et Meiers voient également des feux rouges le 26 novembre au-dessus de Mannheim, en Allemagne. (Zoe Crasney, «What Were the Mysterious 'Foo Fighters' Sighted by WWII Night Flyers?» Smithsonian Air and Space Magazine, août 2016; Strange Company 93 - 95)

[... autres cas...]

[Ref. twf1:] SITE WEB "THE WHY FILES":

Le 23 novembre 1944, le lieutenant Ed Schlueter pilotait une mission en France lorsqu'il observa, avec son équipage, environ neuf boules de lumière se déplaçant à grande vitesse. Ces «Foo Fighters» n'ont pas été détectés par Radar et ont disparu pour réapparaître peu de temps après avant de disparaître complètement. Des rapports similaires sur ces objets étranges ont été faits par de nombreux pilotes tout au long de la guerre et il a été supposé que les objets anormaux étaient un dispositif militaire secret développé par l'ennemi.

[Ref. mse1:] MARCELLO SOAVE:

[...autre cas...]

- Le 23/11/1944, le pilote d'un avion de reconnaissance américain est choqué lorsqu'il détecte une formation de boules de feu volant au nord de Strasbourg, au-dessus de l'Alsace-Lorraine.

[...autre cas...]

Discussion:

Carte.

Sur l'avion:

Le Northrop P-61 «Black Widow» était un avion de combat de nuit américain haute performance utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il était bimoteur, bipoutre, vitesse maximale de 589 km/h, 3 060 km de rayon d'action. L'équipage était de trois hommes.

Il était équipé d'un radar et de armé de 4 canons Hispano de 20 mm dans le fuselage et 4 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm en tourelle supérieure télécommandée.

Normalement, à cette époque, le 415th Night Fighter Squadron utilisait des Bristol Beaufighter de construction britannique. Le P-61, selon des sources historiques, n'était arrivé que le 20 mars 1945.

Cependant, dans ce cas, il y avait un équipage de 3 personnes; ceci n'est pas possible avec le Beaufighter, et indique qu'un P-61 a été utilisé par cet équipage.

Carte.
Insigne de veste du 415th NFS.

Ci-dessus: insigne de veste du 415th NFS montrant l'avion britannique Bristol Beaufighter qu'ils utilisaient à ce moment.

Des équipages du 415th Night Fighter Squadron de l'U.S. Army Air Force ont rapporté leurs observations nocturnes de ce qu'ils ont appelé des "Foo Fighters" au-dessus de la vallée du Rhin alors occupée par les allemands, entre novembre 1944 et avril 1945, leur base étant à Dijon et à Ochey en France.

Leurs observations ont apparemment cessées lorsque les allemands ont perdu l'Alsace.

Bristol Beaufighter du 415th NFS.

Ci-dessus: Un Bristol Beaufighter du 415th NFS.

Le lieu ou les lieux sont assez mal définis. Selon les sources, on parle de Saverne, du Nord de Strasbourg, de l'Ouest de la vallée du Rhin. Comme première observation de "Foo-Fighters", apparemment passée sous silence par l'équipage jusqu'à ce que d'autres aient parlé des observations ultérieures, elle semble ne figurer dans aucun rapport officiel. On peut considérer que cela a eu lieu dans la zone montrée par la carte ci-dessous. La frontière avec l'Allemagne est en jaune, la frontière Est longe le Rhin.

Scan.

Nick Cook [Ref. nck1] et LDLN [Ref. ldl1] se trompent quand ils affirment que l'Escadron volait sur P-61 Black Widow lors de cette opération. Le 415th NFS a reçu ses premiers P-61 le 20 mars 1945 seulement. On peut donc sourire à l'évocation par Nick Cook, de fait entièrement imaginaire, de la position de Ringwald derrière et au-dessus du pilote, réaliste pour un P-61, mais pas pour le Beaufighter lors de l'observation.

L'officier de renseignement Ringwald, l'un des témoins de cette observation, jouera un rôle essentiel dans l'affaire Foo-Fighters, puisqu'il recueillera et enregistrera de prochains rapports d'observation d'autres équipages du 415ème NFS.

C'est le major en retraite Donald Keyhoe des U.S. Marines qui a été le premier ufologue à voir un lien entre les "foo fighters" et la question des OVNIS ou soucoupes volantes telle qu'elle s'est posée après 1947. Les "Foo Fighters" sont maintenant diversement considérés: soit ce seraient de "véritables OVNIS" avec les explications diverses qu'on leur donne (extraterrestres, méprises, soit ce serait des "engins secrets" fantasmés de la Luftwaffe, thèse qui a court dans les milieux conspirationnistes et néo-nazi depuis des décennies. En 1944 et 1945, il n'était nullement question de voir en ces choses des engins extraterrestres; on pensait à quelque nouvelle arme allemande, tout en notant que son "efficacité" a semblé tout à fait nulle, puisqu'aucun avion allié n'a jamais été "descendu" par un "Foo Fighter" pour autant qu'on le sache.

Le "Panel Robertson" mis en place en janvier 1953 par la CIA pour donner une explication définitive aux observations d'OVNIS, a spéculé que cela pourrait être un phénomène électrostatique semblables aux feux de Saint-Elme, ou quelque phénomène électromagnétiques non précisé, ou tout simplement des réflexions de lumière sur des cristaux de glace. Beaucoup de "sceptiques" disent que c'étaient des méprises causées par Vénus, par exemple.

Force m'est de constater que dans la plupart des affaires de "Foo Fighters", le caractère d'étrangeté est plutôt modéré, voir presque absent; il n'a généralement pas de "manœuvres impossibles", il n'y a généralement aucune autre description que celle de "boules lumineuses". Pour certaines de ces affaires en Alsace, j'ai pu envisager un temps, comme l'Armée US l'avait fait à l'époque, que les pilotes auraient bien vu des engins allemands, mais guère "secrets", comme le Messerschmitt Me-163 "Komet", un avion fusée, conçu tardivement par les allemands et avec peu de succès opérationnel, qui pourrait bien produire visuellement l'apparence d'une "boule lumineuse".

Ainsi par exemple ce rapport:

"Observé un objet rouge brillant filant droit vers le haut. Il a changé soudainement à une vue de plan de l'avion faisant une passe au-dessus et partant en piqué et disparaissant."

Mais pour d'autres observations, il est moins probable que cela soit une observation d'un Me-163 ennemi:

"La 1ère patrouille a vu 2 séries de 3 lumières rouges et blanches. L'une est apparue sur le côté bâbord, l'autre sur le côté tribord à 1.000 à 2.000 pieds à l'arrière et se rapprochant. Le Beau [l'avion Bristol Beaufighter de pilote] a accéléré et les lumières se sont éteintes, rien sur le GCI [station de radar au sol] à ce moment."

(Citations du War Diary du 415th NFS, pages 1 et 2 de décembre 1944, retrouvés dans les National Archives, USA, par Barry Greenwood et publiées sur le web par le CUFON (Computer UFO Network), Seattle Washington, USA.)

La raison d'être de ce dossier est que le cas est en Alsace, donc il intègre ce catalogue Alsacien. Mais il va de soi qu'il y a eu d'autres rapports de "Foo Fighters", plus ou moins semblables, dans la même période, de l'autre côté du Rhin, hors Alsace, voir ailleurs dans le monde. De ce fait, mes commentaires sur les cas Alsaciens tels celui-ci ne sauraient être interprétés comme des commentaires sur la question des "Foo-Fighters" dans leur totalité. Je commente et évalue autant que faire se peut pour moi ici un des cas, et n'entends pas prétendre à une explication générale.

Le Messerschmitt Me-163 "Komet", conçu par Alexander Lippisch, a été le seul avion-fusée de chasse opérationnel pendant la seconde guerre mondiale. Il a fait son premier vol le 13 août 1941 mais n'a été en service que de mai 1944 à février 1945, officiellement. Il était capable d'atteindre les 960 km/h, avec une vitesse ascensionnelle de 3666 mètres par minutes, mais avec un rayon d'action très réduit, un temps de vol de seulement 8 minutes. Son bilan opérationnel est mince: il aurait abattu 16 bombardiers américains, mais encore plus de Me-163 ont été détruits dans des accidents - il était particulièrement dangereux de le mettre en œuvre, son carburant à base de peroxyde d'hydrogène le rendait explosif. Il était également corrosif, causant des brûlures sévères et décès de pilotes et d'homme d'entretien. Sa haute vitesse le rendait pratiquement invulnérable, mais était aussi un handicap: il allait si vite qu'il n'avait pas vraiment le temps d'ajuster ses cibles, les bombardiers américains. Les avions de chasse alliés attendaient l'extinction de son moteur fusée et son vol plané de retour, plus lent quoiqu'encore rapide, pour l'attaquer.

Le Heinkel He-162 "Volksjäger" ou "Salamander" avait fait son premier vol en 6 décembre 1944, 320 exemplaires ont été construits. C'était un avion à réaction à turboréacteur BMW 003E-1 ou E-2 (dont dérivera le SNECMA Atar français), monoplace, dont la vitesse maximale de 840 km/h surclassait largement celle de ses adversaires. Il était destiné à pouvoir être piloté par des pilotes inexpérimentés, il pouvait décoller depuis les autoroutes allemandes. Quelques unités en ont été équipées, mais seulement en avril 1945. Son bilan opérationnel a été nul: pas un seul avion allié n'aurait été abattu par cet engin.

D'autres "candidats" peuvent être cités, et généralement éliminés, dont:

Il ne manque donc pas de projets plus ou moins abouti d'engins volants allemands qui par leur réacteur ou fusée pourraient être visible comme "boule de lumière", ou même intriguer par leurs performances, mais on voit que dans la pratique, presque aucun n'aurait été susceptible d'être en opération de nuit le long du Rhin sur la frontière entre l'Alsace et l'Allemagne.

Pour tous ces engins, les questions à se poser sont: ont-ils volé là à cette période? Y ont-ils volé de nuit? Quelle était couleur de la flamme de leur fusée ou réacteur? Les services de l'US Army Air Force ont-ils envisagé, nié ou confirmé l'un ou l'autre de ces avions comme explication de l'une ou l'autre observation?

Reste encore d'autres affirmations relatives à des engins secrets allemands: dès les années 1950, divers auteurs aux titres souvent invérifiés ou même usurpés, souvent allemands, ou italiens, avaient écrit au sujet d'engins bien plus avancés encore, de véritables "soucoupes volantes" à réaction, aux noms tels que "V-7", "Vril", "Haunebu" etc. Rien de tout cela n'a existé. Ce n'est pas ici le lieu pour l'exposer, mais on pourra se référer à l'un ou l'autre de mes essais critique de telles affirmations.

Pour le Me-163, le 2ème Escadron du Jagdgeschwader (JG) 400, première et seule unité de combat utilisant le Me-163, était basé sur le terrain de Venlo en Hollande et n'a mené que peu d'action avant d'être déplacé vers Brandis, près de Leipzig en juillet 1944. A Brandis, le JG 400 a connu sa plus forte activité opérationnelle le 28 septembre 1944 quand il a été capable de faire décoller 9 Me-163 pour intercepter des bombardiers américains. C'était de jour, et l'histoire montre qu'il ne semble y avoir eu aucun essai de cet avion de nuit. Le seul terrain d'essais de nuit de la Luftwaffe était Estelle Retime.

Mano Ziegler, pilote d'essai puis pilote de Me-163 au JG 400 avait été interrogé sur la possibilité de vols de nuit du Me-163 et avait répondu: "Essayer d'atterrir dans la nuit vous mettrait en petit morceaux dans toutes la campagne!" (Ziegler p.113) De fait le "Komet" n'a aucun phare d'atterrissage, ce qui équivaut, compte tenu de ses caractéristiques, à une mort certaine dans le cas d'une tentative d'atterrissage de nuit.

De plus, le rayon d'action du Me-163 était de seulement 25 miles dans de bonnes conditions, et le JG 400 ne volait donc que dans la région de Leipzig.

Un chasseur de nuit allemand "moins pire candidat" serait le Me-262 "Schwalbe" dans sa version chasseur de nuit, équipée d'un radar "Neptun", biplace dérivé de la version biplace d'entraînement du Me-262. Il a été évoqué par l'Armée US comme possible explication des "Foo-Fighters":

Scan.

SECRET

QUARTIER GENERAUX DU PERSONNEL AERIEN
FORCE EXPEDITIONNAIRE ALLIEE

REF: - SHAEF / A / TS.37153 / A.2.

18 mars 1945

SUJ: - Phénomènes de nuit.

A: - Première Force aérienne tactique (Prov.), APO 374, US ARMY.

1. En ce qui concerne les rapports transmis par le XIIe Commandement aérien tactique par l'intermédiaire de votre Siège au sujet des phénomènes nocturnes et à la suite de la lettre de ce Siège datée du 11 février, une réponse a été reçue du Ministère de l'Air qui disent que les équipes du Commandement de bombardiers ont signalé depuis quelque temps un phénomène semblable.

2. Selon le ministère de l'Air, quelques-uns des avions allégués auraient pu être des Me.262 et pour le reste, des fusées de la flak sont suggérées comme l'explication la plus probable.

3. On regrette qu'aucune information plus précise ou plus précise ne puisse être donnée.

Pour le commandant suprême

[Signé]

CM. GRIERSON,
Commodore aérien
A.C. de S., A-2

SECRET

Mais il y a plusieurs problèmes avec cette explication. J'ai visionné nombre de vidéos de vols de Me-262 en temps de guerre ou après, et il apparaît que ses turbines à gaz ne dégageaient aucune lumière visible. Je pense qu'il y avait certainement une très faible lueur blanc-bleutée visible exactement dans l'axe et de près de la turbine, certainement pas rouge ou orange. Au mieux visible avec une vue de l'arrière dans l'axe de l'avion, la lueur éventuelle ne peut en aucun cas faire voir un groupe de Me-262 se rapprochant d'observateurs comme des boules orangées ou rouge.

Il n'y aurait également aucun sens à ce que plusieurs Me-262 en opération, s'approchant guidé par leur radar Neptun d'une cible aussi facile pour eux qu'un Beaufighter, n'aient pas ouvert le feu.

Le 10/NJG11 (10e Gruppe) a débuté sa carrière sous le nom de Kommando Welter comme unité d'évaluation de Me-262 dans le rôle de "Nachtjäger", chasseur de nuit. Mais, à partir de novembre 1944, l'unité juste formée opérait depuis la base de Lärz sur la région de Berlin, défendant la ville contre les attaques de "Mosquitos". Elle y reste jusqu'à fin janvier 1945. Il n'y a pas la moindre trace d'opérations de nuit du Me-262 dans la vallée du Rhin le long de la France.

(On peut oublier le "Kommando Nowotny" et ses Me-262 (ci-dessous) basés dans le nord-ouest de l'Allemagne à cette époque: ses appareils ne volaient pas de nuit et n'opéraient pas dans la partie française de la vallée du Rhin).

Me-262 en version de chasse de nuit.

On notera que la première source ufologique pour cette affaire est, en 1952, le livre de Kenneth Arnold [kad1]. Kenneth Arnold est le témoin d'une observation vers le Mont Rainier aux USA en 1947 qui a changé la donne, parce qu'elle a été la première à recevoir un écho journalistique mondial. Ce que l'on sait moins est que Kenneth Arnold est devenu, suite à son observation, le premier ufologue, le premier à réfléchir sérieusement à la question et à entreprendre des enquêtes auprès des témoins d'observation d'objets volants non identifiés. Ce qui est ainsi remarquable, au moins pour un Alsacien, est que le "premier témoin" de la "première observation" est aussi le premier à rapprocher les "foo fighters" de la question des OVNIS, et que le cas "moderne" le plus ancien qu'il aborde est un cas alsacien...

Evaluation:

Non identifié.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 24 mars 2017 Création, [pdh1], [rwn1], [jcn1], [mbd1], [hws2], [gcn1], [gle1], [hdt1], [cfh1], [jp41], [jck1], [dwn1], [rsy1], [kme1], [nck1], [nip1], [lcn1], [jrr1], [jbu1], [sua1], [cci1], [cvn2], [tai1], [spa1].
1.0 Patrick Gross 24 mars 2017 Première publication.
1.1 Patrick Gross 25 janvier 2018 Additions [mcl1], [ubk1].
1.2 Patrick Gross 20 mai 2021 Addition [lhh1].
1.3 Patrick Gross 22 juillet 2022 Additions [kad1], [smm1], [who1]. Dans la Discussion, ajout du paragraphe "On notera que la première source ufologique..."
1.4 Patrick Gross 5 septembre 2022 Addition [dfb1].
1.5 Patrick Gross 9 septembre 2023 Addition [ald1].
1.6 Patrick Gross 5 ovtobre 2023 Additions [lwr1], [twf1], [dwn2].
1.7 Patrick Gross 21 avril 2024 Addition [hws1].
1.8 Patrick Gross 19 juin 2024 Additions [dke1], [tfo1], [jgr1], [jge1], [kml1], [who1], [mse1].
1.9 Patrick Gross 11 juillet 2024 Additions [ssn1], [dan1].

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Cette page a été mise à jour le 11 juillet 2024.