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ALSACAT:

ALSACAT est mon catalogue exhaustif à terme des affaires d'OVNIS en Alsace, qu'elles soient "expliquées" ou "inexpliquées".

Le catalogue ALSACAT donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier. Un index général et des sous-catalogues thématiques donnent accès à ces dossiers Alsaciens.

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Cas de Strasbourg, le 12 octobre 1944:

Numéro de cas:

ALSACAT-1944-10-12-STRASBOURG-1

Résumé:

Un message "Top Secret Urgent" envoyé au ministère de la guerre le 26 octobre 1944 aurait rapporté un incident du 12 octobre 1944, concernant quatre avions du 358e Groupe de Chasseurs-Bombardiers de la Neuvième Air Force des USA qui se trouvaient près de Strasbourg.

Le premier pilote a signalé des ratés du moteur et du bruit sur la radio alors qu'il volait du nord au sud à 11.000 à 13.000 pieds.

Le deuxième pilote s'est plaint de ratés du moteur et de fortes interférences sur la radio, et a également signalé que son ampèremètre affichait 50 ampères lorsque le bruit et les difficultés du moteur étaient présents. A un moment quand les bruits de la radio ont été excessifs, la radio a été éteinte et l'ampèremètre est revenu à la normale.

Le troisième pilote a signalé du bruit excessif de la radio et des difficultés du moteur en même temps.

Le quatrième pilote a d'abord remarqué des difficultés du moteur, et ensuite des parasites sur la radio.

Toutes les radios étaient sur le même canal au moment de ces incidents. Les quatre pilotes ont tenté de réguler le moteur par la manipulation du mélange de propulsion et la commande des gaz, mais en vain.

Rien d'étrange ne semble avoir été observé dans le ciel par ces pilotes au moment de ces incidents. Mais parce que cela s'est passé à une période où d'autres pilotes rapporteraient des boules de lumière mystérieuses, vite appelées "Foo-Fighters", et que des incidents de moteurs et de radios sont présents dans des rapports d'observations d'OVNIS ultérieures, l'affaire a été signalée dans un livre sur les OVNIS de la deuxième guerre mondiale, comme pouvant avoir un rapport avec les OVNIS.

Données:

Données temporelles:

Date: 12 octobre 1944
Heure: ?
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 1944
Délai de rapport: Minutes, jours?

Données géographiques:

Département: Bas-Rhin
Commune: Strasbourg
Lieu: En avions.
Latitude: 48.581
Longitude: 7.747
Rayon d'incertitude: 20 km

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 4
Nombre de témoins connus: ?
Nombre de témoins nommés: 0
Ages des témoins: Adultes.
Types de témoins: Pilotes militaires.

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Rapport de mission militaire?
Type de lieu: En avions en vol.
Conditions d'éclairage: ?
OVNI observé: Non
Arrivée OVNI observée: N/A
Départ OVNI observé: N/A
Entité(s): Non
Photographies: N/A.
Dessins par témoins: N/A.
Dessins approuvé par témoins: N/A.
Sentiments des témoins: ?
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Hynek: ?
ALSACAT: Inexpliqué. Non nécessairement lié à la question OVNI.

Sources:

[Ref. jdy1:] JAMES E. DELEHANTY:

Un incident le 12 octobre 1944 à proximité de Strasbourg, France, a causé des difficultés de moteurs d'avions et des bruits excessifs de la radio. Ce fut une expérience étrange qui a grandement troublé le ministère de la Guerre.

La source est indiquée comme "STRANGE COMPANY Military Encounters with UFOs in World War II" par Keith Chester, Anomalist Books, 2007.

[Ref. snu1:] "SATURDAY NIGHT UFORIA" WEBSITE:

Le site Web propose l'article suivant tiré de l'édition du 6 septembre 1944 du journal Signal de Zanesville, Ohio, USA, écrit par le major Alexander P. de Seversky, aviateur renommé, auteur et expert en matière de bombardement aérien stratégique.

La puissance aérienne et la guerre

Par le major Alexander P. de Seversky

Les nazis parlent à grand bruit de nouvelles armes secrètes encore plus dévastatrices. Leurs affirmations sur la puissance d'armes non encore révélées sont en fait directement proportionnelles à la vitesse et à l'ampleur de leurs défaites.

Ces menaces, bien entendu, sont la conséquence de deux faits: (1) une nécessité militaire impérieuse – c'est-à-dire la nécessité de faire face aux quantités écrasantes de forces alliées par une innovation surprise; et (2) l'importance de renforcer le moral des Allemands chez eux et sur le terrain.

De nombreuses directions évoquent même la possibilité que les nazis se préparent à utiliser des gaz toxiques contre nous comme "arme du désespoir". Si cela était vrai, ils flirteraient avec l’extermination massive. Car si jamais une nation pouvait se permettre d’invoquer cette arme, c’est bien l’Allemagne aujourd’hui.

Avec notre supériorité décisive actuelle dans le ciel au-dessus de l'Allemagne, nous sommes dans la position la plus avantageuse pour tirer le maximum de résultats de l'utilisation de gaz toxiques en représailles. A moins qu’ils n’aient perdu le dernier fragment de leur instinct de conservation, il est difficile de croire que les Allemands mettraient en oeuvre une méthode de destruction qui ne pourrait que résulter en un effet de boomerang contre eux.

Comme pour toute autre arme nouvelle ou secrète, l’élément vital de l’équation est le manque de capacité industrielle allemande, résultat de notre bombardement stratégique. Aussi remarquable que puisse être une nouvelle arme, son efficacité dépendra du volume dans lequel elle pourra être produite. La rapidité avec laquelle le potentiel industriel allemand a diminué, ainsi que notre capacité à continuer de le réduire, constituent la meilleure garantie que nous ayons contre les armes secrètes d'Hitler, aussi meurtrières soient-elles.

Il y a matière à spéculation quant à la nature des nouvelles armes que les Allemands pourraient expérimenter. La principale menace pour l’Allemagne, alors qu’elle regroupe ses forces à l’intérieur de ses propres frontières, est sans aucun doute représentée par les bombardements aériens alliés. C'est le facteur qui annule toute possibilité réelle de transformer l'Allemagne en une "forteresse", au sein de laquelle elle pourrait produire ces armes merveilleuses pour repousser l'assaut allié avec des pertes terribles pour nos forces.

Par conséquent, du point de vue allemand, le bombardier stratégique doit être détruit. Et il est raisonnable de supposer qu’ils réfléchissent et recherchent des moyens d’y parvenir. Une tentative dans ce sens a déjà fait ses débuts, avec le chasseur allemand à réaction utilisant des munitions de fusée. Pendant un certain temps, cette innovation menaçait dangereusement. Il a réussi à échapper à nos escortes de chasseurs et à infliger de sérieux dégâts à nos forces de bombardement. Mais les dégâts n’ont pas été décisifs et ne sauraient gêner nos opérations. Encore une fois, c'est une capacité industrielle insuffisante, limitant le nombre de ces avions qu'ils pouvaient mettre dans le ciel, qui a joué en notre faveur.

Une autre solution, dont les scientifiques militaires savent qu'elle est toujours possible parce qu'elle a si souvent été discutée et expérimentée, me vient à l'esprit. Nous devons supposer que les Allemands ont cherché une méthode quelconque pour faire exploser des explosifs alors qu'ils sont encore dans leurs chargeurs, c'est-à-dire faire exploser les bombardiers avant qu'ils ne soient largués et ainsi détruire les avions qui les transportent.

En tant que problème militaire, cela n’a rien de nouveau, mais, à notre connaissance, aucune solution n’a encore été trouvée. Si une méthode pouvait être trouvée pour faire exploser le T.N.T., disons, par des moyens à distance, la situation aérienne dans son ensemble changerait - au moins jusqu'à ce qu'une contre-mesure puisse être développée.

Un jour, bien sûr, on trouvera une méthode, soit en tirant des obus contenant la charge détonante appropriée, soit en utilisant une forme de force électronique. Mais même en supposant le pire, que l'Allemagne ait une telle solution dans sa manche, notre bombardement stratégique ne serait contrecarré que temporairement, et certainement pas assez longtemps pour modifier le cours de la guerre.

Le répit accordé à l’industrie allemande et le regain de moral nazi ne dureraient que le temps qu’il nous faudrait pour perfectionner les contre-mesures. En premier lieu, l'explosif lui-même pourrait être remplacé par de nouveaux explosifs déjà en cours de développement, et les détonateurs ennemis seraient inefficaces. Les Allemands seraient alors confrontés au problème de découvrir une nouvelle méthode. De plus, les soutes à bombes pourraient être blindées de manière appropriée et, si nous devions faire face à un appareil électronique, un rayon ou une autre méthode de détonation à distance, elles pourraient être protégées en conséquence. Quelle que soit la menace, un remède serait trouvé. Compte tenu de nos ressources largement supérieures et de notre capacité industrielle intacte, ce ne serait encore une fois qu'une question de temps avant que nous rétablissions notre supériorité.

Tout cela, bien entendu, relève du domaine de la spéculation. Le mieux que les Allemands puissent espérer des armes les plus miraculeuses serait un retard. Puisqu’ils n’ont pas réussi à se doter d’une force aérienne stratégique qui leur assurerait la supériorité aérienne au-dessus des îles britanniques afin de détruire sa capacité industrielle et de l’isoler du reste du monde, leur destin est scellé.

Et ce sont peut-être de telles expériences allemandes consistant à neutraliser des avions ou à faire exploser leurs bombes en vol qui ont abouti à une expérience déconcertante pour quatre pilotes du 358e groupe de chasseurs-bombardiers de la Neuvième Air Force le 12 octobre 1944 près de Strasbourg, à la frontière allemande avec la France, comme le relate un message "Top Secret Urgent" envoyé au Département de la Guerre le 26 octobre 1944...

Le premier pilote a signalé un moteur crachotant et du bruit à la radio alors qu'il volait du nord au sud entre 11 000 et 13 000 pieds, le pilote deux s'est plaint d'un moteur crachotant et d'interférences radio excessives. L'ampèremètre indiquait également cinquante ampères lorsque le bruit et les crachotements du moteur étaient présents, à un moment donné. Lorsque le bruit de la radio a été excessif, la radio a été éteinte et l'ampèremètre est revenu à la normale, le pilote trois a mentionné simultanément un bruit de radio excessif et les crachotements du moteur, le pilote quatre a d'abord remarqué les crachotements du moteur, puis l'électricité statique qui l'accompagnait sur la radio.

Les radios de tous ici étaient sur le canal "C" au moment des observations. Les quatre pilotes ont tenté de calmer le moteur en manipulant le mélange d'hélice et la commande des gaz, en vain.

Discussion:

Carte.

Le 358e Groupe de Chasseurs (358th Fighter Group) de l'US Army Air Force se trouvait alors sur la France, à Vitry-le-Francois depuis le 14 septembre 1944, et menait des opérations d'escorte, d'interdiction, et d'attaque au sol sur l'Est de la France et sur l'Allemagne.

Ils utilisaient le puissant chasseur monoplace Republic P-47 "Thunderbolt".

Scan.

Ci-dessus: un P-47D du 358th en France après un atterrissage d'urgence causé par les dégâts de la Flak allemande.

Je n'ai pas trouvé l'ampérage du circuit électrique du P-47, mais il utilisait un courant de 24 volts délivré par une batterie ("P-47 Thunderbolt at War", page 32). J'ai trouvé une photographie où l'on constate que l'ampèremètre montre de 0 à 100 ampères, 50 ampères correspondant à la mi-course:

Scan.

Dans les 16 rapports de "Foo-Fighters" au-dessus de l'Alsace dans les mois qui suivent que j'ai recensé, il n'y a pas un seul exemple de problèmes de moteurs ou de radio au moment de l'observation.

Les allemands utilisaient pour leurs chasseurs de nuit des radars aéroportés tels la série "Lichtenstein" fonctionnant sur la bande UHF comme la radio des P-47; on pourrait supposer que les interférences radio simultanées aient été causées par de tels radars, ou les contre-mesures correspondantes. Toutefois les problèmes de moteurs simultanés ne peuvent évidemment pas s'expliquer ainsi. Contrairement à certaines affirmations d'ailleurs jamais documentées, ou spéculations comme en [suf1], les allemands n'avaient eu aucun dispositif capable de perturber les moteurs d'avions ennemis.

Pour moi l'incident reste inexpliqué mais pas forcément inexplicable en termes triviaux. Il méritait d'être signalé, mais il ne me semble pas devoir être à tout prix lié aux OVNIS. Ces pannes de moteurs inexpliqués pourraient-elles avoir été causées par un mauvais carburant?

Evaluation:

Inexpliqué. Non nécessairement lié à la question OVNI.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 3 septembre 2014 Création, [kcr1], [jdy1], [snu1].
1.0 Patrick Gross 3 septembre 2014 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 3 septembre 2014.