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La vague française de 1954:

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9 janvier 1954, Dole, Jura:

Référence pour ce cas: 9-jan-54-Dole.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional La Bourgogne Républicaine du 12 janvier 1954 avait rapporté les nombreuses observations faites dans la région le 9 janvier 1954.

L'une d'elles avait eu lieu à Dole vers 7:50 du matin:

Un entrepreneur de cette ville, Mr. Marcel Girard, se trouvait à l'intersection de l'avenue de la paix et du boulevard Wilson, quand il a levé les yeux et a distingué dans le ciel "un engin de forme bizarre qui se déplaçait à une grande vitesse dans une direction dit-il, du mont Roland vers Salins-le-Bains. L'engin coupait donc le boulevard Wilson à peu près à la hauteur de l'école."

Il ne l'a vu que trois ou quatre secondes, et il déclare que "l'engin" avait effectué un ralentissement très net au-dessus du boulevard Wilson, "comme si les occupants (?) avaient l'intention de regarder de plus près."

Il a dit:

"C'est un objet dont la forme générale rappelle un cigare dont la pointe revêt une couleur bleue éblouissante; par contre la partie inférieure est de couleur orange ou rouge comme s'il y avait des étincelles à l'arrière: il se déplaçait à une vitesse très grande mais faute de moyen de repère ni la vitesse de l'engin ni sa hauteur n'ont pu être évaluées. D'abord ces mensurations sont très difficiles à faire même par des techniciens; ensuite la lumière était très déficiente."

Le journal signale aussi qu'un employé de la S.N.C.F., M. Maillot, qui se trouvait sur le "Pont de Mouchard" avait vu l'engin au même instant. D'après lui, c'était un objet de forme circulaire, qui aurait évolué à une hauteur de 3000 m. (?), sans aucune bruit, et qu'il a pu suivre des yeux pendant 4 secondes.

Le 13 janvier 1954, le journal régional Le Bien Public indiquait pour cette même observation que c'était "une grosse boule de feu qui semblait raser les toits et qui disparut en un temps record" aux yeux des témoins. Les mieux placés avaient été des marchands qui se trouvaient sur la place nationale et qui colportèrent la nouvelle.. D'autre part, une Mlle Jeanne Perrin demeurant rue des Noches, leur a raconté que ce "samedi matin 9 janvier à 7h50, me rendant à mon travail à bicyclette, mon regard fut attiré vers le ciel par une lumière. Je vis une énorme étoile, grosse comme une orange qui filait Nord Sud. Elle avait une queue lumineuse, étincelante, courte, 25 à 30cm, étroite du côté de l'étoile, allant en s'élargissant et semblant formée de multitudes de petites étoiles aux couleurs arc-en-ciel. Pas très haute dans le ciel. Je l'ai vue pendant 5 à 7 secondes".

Charles Garreau, alors journaliste de La Bourgogne Républicaine et déjà passionné par la question des soucoupes volantes, avait mis les observations de ce jour sur une carte pour montrer que puisque la chose avait zigzaguée, elle n'était pas un météore. Il avait naïvement pris pour argent comptant les heures citées, donnant 07:50 du matin pour celle de Dole, alors qu'elles n'étaient pour la plupart, évidemment, que des heures approximatives. C'est à cause de cela que certains parlent encore d'un "brusque changement de cap" du phénomène, alors qu'il n'en était rien.

Cet évident météore a été expliqué comme tel par les ufologues "sceptiques" Gérard Barthel et Jacques Brucker dans leur livre de 1979, mais certains ont continué à citer l'observation comme si elle était "inexpliquée".

Rapports:

[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

QUEL ETAIT CET ETRANGE RODEUR DU CIEL?

Nouveau témoignages sur le passage d'un bolide flamboyant au-dessus de notre région

CERTAINES OBSERVATIONS SEMBLERAIENT EXCLURE
L'HYPOTHESE METEORE. ALORS?...

(De nos correspondants particuliers).

- Météorite géant ou "soucoupe"?

La question reste posée. En tout cas, de nombreux témoins penchent pour cette seconde hypothèse. En Haute-Marne, dans le Jura, et aussi dans la région dijonnaise, voici ce qu'ils ont vu:

EN HAUTE-MARNE

On a vu le bolide flamboyant à Montigny-le-Roy, où plusieurs personnes l'ont aperçu vers 7 h. 45.

Elles en ont donné une description identique aux autres.

A Chaumont, un chauffeur routier, M. Bourgeois, et M. Thibault, à qui "était apparue une tâche lumineuse dans le ciel. Je l'ai suivi des yeux de 10 à quinze secondes, avant qu'elle disparaisse. A sa base, j'ai reconnu la forme d'un disque."

A Langres, des employés de la trésorerie, et M. Mache, conseiller municipal et directeur d'école.

Ayant aperçu l'objet, il appela Mme Hunion, femme de service à l'Ecole, qui eut le temps d'accourir et d'apercevoir un engin extrêmement lumineux, suivie d'une mince traîner brillante.

EN COTE-D'OR

"Samedi matin, un habitant d'Auxonne, qui circulait sur le Pont de France, a vu, en direction du nord-est, un engin allongé qui se déplaçait vers l'Est.

A un certain moment une partie du "cigare" ? qui jusqu'alors paraissait d'un jaune orange s'est éteinte, puis toutes lumière disparut.

Notre compatriote qui a observé ce phénomène pendant quelques secondes, a aussitôt regarder l'heure. Il était 7 h. 49.

D'autres personnes ont-elles vu ce phénomène? Jusqu'ici, il ne nous a pas été permis d'obtenir d'autres renseignements."

A DOLE

Vers 7 h. 50, samedi matin, un entrepreneur dolois, M. Marcel Girard, se trouvait à l'intersection de l'avenue de la Paix et du boulevard Wilson.

Levant les yeux, il distingua dans le ciel un engin de forme bizarre, qui se déplaçait à une grande vitesse, dans la direction, dit-il, du mont Roland vers Salins-le-Bains.

L'engin coupait donc le boulevard Wilson à peu près à la hauteur de l'école.

La vision a été très courte. M. Girard l'estime à environ trois ou quatre secondes; l'engin ayant effectué un ralentissement très net au-dessus du boulevard Wilson, comme si les occupants (?) avaient l'intention de regarder de plus près.

Voici comment M. Girard décrit l'engin: "C'est un objet dont la forme générale rappelle un cigare, dont la pointe revêt une couleur bleue éblouissante; par contre la partie inférieure est de couleur orange ou rouge, comme s'il y avait des étincelles à l'arrière; il se déplaçait à une vitesse très grande, mais, faute de repères, ni la vitesse de l'engin ni sa hauteur supposée n'ont pu être évalué. D'abord, ces mensurations sont très difficiles à faire, même par des techniciens; ensuite, la lumière était trop distante."

D'autre part, un employé de la S.N.C.F., M. Maillot, qui se trouvait sur le "Pont de Mouchard", a vu l'engin au même instant.

D'après lui, il s'agissait d'un objet de forme circulaire, qui aurait évolué à une hauteur de 3000 m. (?).

L'engin se déplaçait sans aucun bruit, et M. Maillot put le suivre des yeux pendant quatre secondes.

A LONS-LE-SAUNIER

Plusieurs lédoniens nous ont fait savoir qu'ils furent, eux aussi, les témoins oculaires de l'étrange phénomène. C'est ainsi que deux personnes dignes de foi: un employé des P.T.T. et la jeune fille d'un buraliste Lédonien, nous affirment avoir vu et observée avec un étonnement bien compréhensible, samedi matin, à 7 h. 50 exactement, une boule qui semblait évoluer lentement à la verticale des monts de Pannessières.

"Cet engin, "une grosse mandarine", nous dira la jeune fille, laissa derrière lui, au moment de son accélération, un énorme panache rougeoyant."

D'autres informations reçues de La Marre, Mirebel, Crançot, viennent encore corroborer les affirmations de nos Lédoniens.

Tous les témoins sont également d'accord pour signaler l'immobilité presque complète de l'engin pendant quelques dizaines de secondes et son rapide démarrage en direction de la Suisse.

QUE CONCLURE?

De toutes ces informations, que conclure? Il manque encore bien des renseignements, notamment sur l'heure exacte du passage, la direction de l'objet, ses changements d'allure et de direction, pour être affirmatif en un sens ou dans l'autre.

Espérons que des lecteurs se seront révélés observateurs précis, et nous communiqueront leurs remarques.

En attendant le mystère reste entier...

[Ref. bre2:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

CHANGEMENTS DE DIRECTION, VARIATIONS D'ALLURE,
ASPECTS DIFFERENTS SELON L'ANGLE D'OBSERVATION

L'objet aérien observé le 9 janvier n'est pas un météore

Serait-ce effectivement une soucoupe volante
qui a longuement survolé notre région?

DES REMARQUES PRECISES, DES ARGUMENTS SERIEUX LE LAISSERAIENT SUPPOSER...

Après le phénomène céleste du 12 août qui, du Jura aux Morvan, eut des milliers de témoins, l'apparition du 9 novembre [sic] semble devoir faire date, à son tour, dans le volumineux dossier des "objets aériens non-identifié".

De tous les points de la région, les renseignements ont afflué.

Nos correspondants, nos lecteurs nous ont communiqué les observations qu'ils ont recueillies.

Observations qui jettent un jour étrange sur l'extraordinaire objet qui, samedi matin, a évolué pendant près de deux heures au-dessus de l'Est de la France.

Les premiers rapports laissaient la porte ouverte à toutes les hypothèses: météore, ballon, avion à réaction... ou soucoupe!

Ceux que nous avons recueillis depuis, permettent de rejeter carrément l'hypothèse d'un météorite [sic], dont la trajectoire est parfaitement régulière en direction et en vitesse, toujours très élevé: environ 40.000 km. à l'heure.

Ils permettent de rejeter également l'hypothèse du ballon, dans la vitesse apparente ne peut dépasser celles des courants les plus violents: 300 km.-heure.

En effet, qu'a-t-on vu samedi?

A LA VITESSE D'UN ESCARGOT...
DE BOURGOGNE
PUIS COMME UN BOLIDE
L'OBJET DECRIT
UN EXTRAORDINAIRE PERIPLE

Samedi matin, 6 h. 15. D'un trait de lumière aveuglante, un engin de forme ronde déchire le ciel de Lunéville. Il vole du Nord vers le Sud. Aucun bruit.

7 h. 20: à Neuvelle-les-Champlitte, une lueur rouge jette un reflet de sang sur la campagne enneigée. Très haut, un objet assez long, suivi d'une traînée incandescente, décrit un immense arc de cercle et file vers le nord.

De Lunéville à Neuvelle: 130 km, à vol d'oiseau, que l'engin a parcouru en une heure.

7 h. 40: à Nancy, un disque jaunâtre file dans le ciel bas, traînant derrière lui, un faisceau lumineux. Sa grosseur semble approximativement celle du quart de la lune.

De Neuvelle à Nancy: 125 kilomètres, couverts en 20': l'allure, quoique toujours réduite, augmente 375: km.heure.

7 h. 45: Chaumont-Montigny-le-Roy-Langres-Gemeaux. En quelques dizaines de secondes, à une altitude qui semble relativement basse aux témoins, un engin fulgurant, à la trajectoire capricieuse, zèbre le jour naissant de sa lumière intense, rouge à l'avant, plus clair à l'arrière, avec des reflets verdâtres formant comme un faisceau triangulaire.

A Gemeaux, changement de direction: l'engin oblique franchement vers l'est. On le voit à à Oisilly, Vesoul, où un témoin a donné l'heure exacte de son passage: 7 h. 46.

Discordance des montres ou ralentissement temporaire? On ne le voit à Besançon que 4 minutes plus tard.

Nouveau changement de direction, moins accentué: Dole est survolée. Depuis Chaumont, l'objet a parcouru environ 250 kilomètres, en 5 minutes. L'escargot du matin a fait place à un véritable bolide: 3.000 km.heure! (approximativement).

Et l'extraordinaire périple se poursuit: Poligny, où on le voit comme un disque de couleur rouge jaune, semblant tourner sur lui-même, et suivi d'une traînée bleuâtre. Lons-le-Saulnier, où il évolue lentement, s'arrêtant presque complètement pendant une dizaine de secondes, avant de démarrer brutalement vers la Suisse, laissant derrière lui, au moment de son accélération, un énorme panache rougeoyant.

Quel météorite, quel ballon se serait livré à de si ahurissantes évolutions, et, pour un ballon, à de telles vitesses?

Pourtant, pour ne laisser subsister aucun doute, nous avons interrogé les différentes station de météo de la région.

"Aucun ballon n'a été lâché" nous a-t-on répondu.

Même réponse à la base américaine de Semoutiers: ce n'était ni un appareil de chez nous, ni un ballon lancé par nous!".

L'observatoire de Besançon n'a rien vu, et pour cause: les employés ne prennent le service qu'à partir de 8 h. 30!

Donc, pas question de ballons, même si on cherchait à admettre une erreur d'approximation de vitesse, vitesse ailleurs confirmée par les chiffres.

LES AUTRES HYPOTHESES

Ces deux hypothèses éliminées, que reste-t-il?

Il ne reste plus en présence que deux explications possibles: engin terrestre téléguidé... ou soucoupe.

Or, à notre connaissance, depuis la suppression de la station s'essai de Mailly, il n'y a plus ni en France, ni en Europe de l'Ouest, aucune base de lancement de tels engins.

Nous voici donc, une fois de plus, devant un beau point d'interrogation: qu'était-ce alors?

UNE FORMATION
DE SOUCOUPES VOLANTES
A-T-ELLE SURVOLE LA REGION?

Un autre point troublant, vient s'ajouter au problème. En même temps que la Haute-Marne, le Doubs, la Côte-d'Or, le Jura étaient survolés, la région de Beaujeu et de Mâcon voyaient également passer un objet circulaire, jaunâtre, se déplaçant rapidement dans la direction N.N.O-S.S.E., et semblant évoluer à assez faible altitude.

Il semble peu probable que ce soit le même objet. En effet, une triangulation simplifiée détermine assez approximativement les conditions "nécessaires et suffisantes" pour que l'engin ait été vu à la fois de Nancy et de Beaujeu, distant de 350 kilomètres à vol d'oiseau!

Altitude requise: 30.000 mètres, en contradiction formelle avec les estimations données par les témoins, et qui varient entre 1.500 et 3.000 mètres.

Diamètre minimum pour que l'objet ait été aperçu comme un simple point (en supposant que le pouvoir séparateur de l'oeil soit égal à 1°) et non comme "une grosse mandarine" ou un disque gros comme le quart de la lune: une centaine de mètres.

Et ces conditions sont toutes théoriques. Elles requièrent, en effet, une visibilité parfaite, ce qui n'était pas le cas, de nombreux amas nébuleux couvrant certains points de la région.

Sur Dijon, et ses environs, par exemple, on notait deux huitièmes couverts, à 1.000 mètres, au moment de l'observation. A Besançon: cinq huitièmes à 400 mètre. A Nancy, pas de plafond. Partout, le vent était calme.

On peut donc raisonnablement supposer que ce n'est pas un seul, mais plusieurs objets non identifiés, qui ont sillonné le ciel samedi matin.

[Légende carte:] De Lunéville (en haut, à droite) à Lons-le-Saulnier, voici, reconstitué approximativement d'après les témoignages recueillis, l'extraordinaire périple qu'aurait accompli, samedi matin, l'étrange "objet non identifié". Mieux que de longs commentaires, ce croquis fait ressortir les changements de direction et les variations d'allure notée par les témoins. Un point d'interrogation: était-ce un autre engin qui a été vu à la même heure en Saône-et-Loire?

Et ces objets n'étaient pas des illusions d'optique. Trop de témoins dignes de foi (parmi eux des professeurs, des directeurs d'écoles, des ingénieurs) en trop d'endroits différents, ont donné des détails qui situent nettement un objet matériel:

Que reste-t-il alors comme explication?

Ceux qui ont vu ont leur opinion à peu près arrêtée: ils ont aperçu l'une de ces mystérieuses soucoupes, dont les apparitions en tous les points du globe, ont déchaîné les controverses les plus passionnées.

Aux autres, je laisse le soin de tirer les conclusions qui leur sembleront les plus satisfaisantes.

De toute façon, voilà une belle pièce supplémentaire au volumineux dossier des "objets aériens non identifiés!".

Ch. GARREAU.


Que sait
l'U.S. Air Force?

Après l'Amérique, la France voit de plus en plus fréquemment apparaître dans son ciel d'étranges objets...

Que sont-ils? D'où viennent-ils? La question, jusqu'ici, est restée sans réponse.

Mais l'Armée de l'air des Etats-Unis, la première, a ouvert une enquête qui se prolonge depuis sept ans.

Très prochainement, sous la signature d'un expert américain [Donald Keyhoe] notre journal commencera la publication d'une passionnante série d'articles, qui révèleront à nos lecteurs quelques-uns des dossiers secrets de l'U.S. Air Force.

[Ref. cgu1:] CHARLES GARREAU:

Le journaliste et pionnier de l'ufologie française Charles Garreau a dessiné la carte ci-dessous pour tracer des observations qui se sont toutes produites le 9 janvier 1954, entre 06:15 du matin et 7:50 du matin dans l'Est de la France.

Bien qu'aucune narration ne soit jointe, il est évident par la carte que selon Garreau une observation d'une certaine sorte s'est produite le 9 janvier 1954, à 07:50 du matin, à Dole.

[Ref. cgu2:] CHARLES GARREAU:

Le journaliste, auteur et ufologue pionnier indiquait que samedi le 9 janvier 1954 à l'aube, il y a eu une "incursion fulgurante" sur l'est de la France, qui selon lui "semble devoir faire date dans le volumineux dossier des 'soucoupes volantes'".

Garreau indiquait que de "tous les points" de la région, les renseignements ont afflué à sa rédaction, sur un objet qui "évolua pendant près de deux heures au-dessus de l'Est."

Il disait que les premiers rapports laissaient la porte ouverte à toutes les hypothèses, météore, ballon, avion à réaction, "ou soucoupe!", mais que les rapports qui lui sont parvenus par la suite élimineraient toutes les hypothèses sauf celle de la soucoupe volante.

Il rappelait que les météores ont toujours une trajectoire parfaitement rectiligne, une vitesse constante relativement élevée de 30 à 40000 km/h, et que les ballons, ont une vitesse apparente qui ne peut dépasser celle des courants stratosphériques les plus violents, de 3 à 400 km/h.

Il indiquait que "l'engin" avait survolé Dole.

Il expliquait qu'aucun météore ou ballon n'aurait pu se livrer au "zigzag" montré selon lui par les observations de ce matin, et qu'aucun avion du moment n'aurait été capable "de s'immobiliser puis de foncer à plus de 3 000 à l'heure", performances qu'il déduit de certaine des observations et des distances entre points d'observations en se basant sur les heures d'observations rapportée.

Garreau ajoutait que "pour ne laisser subsister aucun doute", il avait interrogé les différentes stations de météo régionales, et qu'on lui avait dit qu'aucun ballon n'avait lâché.

A la base américaine de Semoutiers, près de Chaumont, on lui avait dit "Ce n'était ni un ballon, ni un avion, de chez nous."

Il ajoutait que l'observatoire de Besançon n'avait rien vu, et que les radars de Contrexéville et de Dijon ainsi que le goniomètre de Perrogney en Haute-Saône n'avaient rien vu, puisque leurs spécialistes ne prenaient leur service qu'à huit heures.

Il ajoutait que le "Bureau scientifique" avait hésité à prendre position, disant que la seule explication "naturelle" possible serait celle d'un météore, mais "le périple décrit par l'objet est tel qu'il ne pourrait s'agir d'un seul météore. Il faudrait donc admettre que c'est un essaim de météorites qui a traversé "(sous les nuages!!!)" le ciel de l'Est de la France en suivant des trajectoires différentes."

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les auteurs donnent deux schémas, celui de gauche est le trajet de la soucoupe volante selon Charles Garreau, celui de droite est la trajectoire du météore selon eux:

Les auteurs fustigent [à juste titre] les ufologues qui comme Charles Garreau ont pris littéralement les heures d'observations données dans les journaux [comme si les gens étaient alors munis de chronomètres! Ces heures ne sont généralement qu'approximations faites a postériori] et ont alors cru à un trajet compliqué de soucoupe volante là où un météore était passé.

Barthel et Brucker précisent que la trajectoire Nord-Ouest - Sud-Est du météore de 7:50 est confirmée par des témoignages venant de l'étranger.

[Ref. via1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "VIMANA 21":

MERCREDI 13 JANVIER : DES SOUCOUPES VOLANTES AURAIENT ETE APERCUES A DOLE -

Samedi matin, plusieurs dôlois apercevaient dans le ciel, une grosse boule de feu qui semblait raser les toits et qui disparut en un temps record à leurs yeux. Les mieux placés furent les marchands qui se trouvaient sur la place nationale et qui colportèrent la nouvelle. Mais déjà, quelques jours auparavant, Monsieur Roger Bouhan, qui se trouvait accoudé à une fenêtre de son appartement, dans la soirée, voyait cette même boule de feu. Pendant quelques secondes. S'agit-il du même météore que celui qui traversa les localités avoisinantes? On peut le supposer. D'autre part, Mlle Jeanne Perrin demeurant rue des Noches, nous confirme: "samedi matin 9 janvier à 7h50, me rendant à mon travail à bicyclette, mon regard fut attiré vers le ciel par une lumière. Je vis une énorme étoile, grosse comme une orange qui filait Nord Sud. Elle avait une queue lumineuse, étincelante, courte, 25 à 30cm, étroite du côté de l'étoile, allant en s'élargissant et semblant formée de multitudes de petites étoiles aux couleurs arc-en-ciel. Pas très haute dans le ciel. Je l'ai vue pendant 5 à 7 secondes".

La source est indiquée être le journal Le Bien Public.

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans le Jura à Dôle le 9 janvier 1954 à 07:50 heures "Observation d'un objet discoïdal d'une luminosité aveuglante rouge avec trainée. Venant du nord ouest et s'oriente vers le sud."

La source est indiquée comme "Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde par Guieu Jimmy ** Fleuve Noir 1954".

Explications:

Le météore du 9 janvier 1954 à 07:48.

Carte.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Dole, Dôle, Jura, Marcel Girard, Jeanne Perrin, Maillot, cigare, rond, allongé, rapide, étincelles, haut, silencieux, rouge, orange

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 9 août 2004 Première publication.
1.0 Patrick Gross 10 janvier 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Addition [lcn1].
1.1 Patrick Gross 2 novembre 2016 Addition du scan de l'article [bre2].
1.2 Patrick Gross 26 janvier 2019 Addition du Résumé.
1.3 Patrick Gross 29 janvier 2019 Addition [via1]. Dans le Résumé, addition du paragraphe "Le 13 janvier 1954..."
1.4 Patrick Gross 5 février 2020 Addition [cgu2].
1.5 Patrick Gross 9 janvier 2021 Addition [bre2].

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Cette page a été mise à jour le 9 janvier 2021.