L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest, France, le 3 août 1995.
Une "soucoupe volante de couleur blanche", se déplaçant "à grande vitesse en défiant les lois de la physique", a perturbé pendant une quinzaine de minutes, dans la nuit de lundi â mardi, le trafic de l'aéroport de San Carlos de Bariloche, à 1.800 kilomètres au sud-ouest de Buenos Aires, selon une dizaine de témoins oculaires. A tel point qu'une enquête a été ouverte pour essayer de déterminer la provenance du mystérieux objet.
Tout a débuté alors qu'un vol de la compagnie Aerolinas Argentinas en provenance de Buenos Aires avec une centaine de personnes â bord terminait ses manœuvres d'approche pour se poser sur la piste de Bariloche, une station de sports d'hiver située sur les premiers contreforts de la Cordillère des Andes.
"Le pilote a dû faire une manœuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec un objet volant non identifié", affirment plusieurs membres des forces aériennes argentines. Selon un officier, qui lui aussi a vu l'OVNI, "au même moment, une coupure de courant s'est produite dans toute la ville et les appareils de mesure de l'aéroport sont devenus fous". Plusieurs habitants déclarent également avoir aperçu l'engin, juste avant la coupure de courant.
"A quinze minutes de vol de Bariloche, la tour de contrôle nous a autorisés normalement à entamer nos manoeuvres d'approche aux instruments", explique le pilote, Jorge Polanco, qui poursuit: "Au moment où j'entamais la dernière descente, j'ai soudain vu en face une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse, avant de s'arrêter d'un coup à une centaine de mètres. Quand j'ai repris les manœuvres, l'objet a fait un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle â une centaine de mètres".
Le pilote témoigne toujours: "Au bout d'un moment, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une lueur orange dans le centre qui s'allumait par intermittence. Au moment où j'amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes d'un coup. J'ai dû remonter, en faisant une manoeuvre, toujours accompagné par l'OVNI qui est remonté à une vitesse surnaturelle. Je n'en croyais pas mes yeux et j'étais très préoccupé, comme mes deux co-équipiers". Selon Jorge Polanco, cet OVNI "ne se déplaçait pas selon les lois physiques et naturelles connues".
"Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, l'OVNI est alors disparu à grande vitesse en direction du Cerro Otto (une montagne de la région)", conclut le pilote qui reconnaît être resté après l'atterrissage "cinq minutes dans la cabine le cœur au bord des lèvres".
