Note: enfin, 3 ans après ma rouspétance à ce sujet, en mars 2007, le site web du CNES s'est décidé a offrit un premier lot de documents. Tandis que la liste ci-dessous est ma propre liste démarrée avant ces publications de 2007 et qu'elle sera encore augmentée, je vais effectuer une revue des documents publiés par le GEIPAN au CNES à partir de 2007 ici.
Je vous engage à réfléchir à partir de ce qui suit. (Les parties en gras sont de mon fait.)
Quotidien La Dépêche du Midi, le 8 juin 2004::
"L'ensemble de ces faits, expliqués ou non, figure désormais parmi les archives du Sepra que les ovnimaniaques espèrent consulter au plus tôt puisqu'officiellement, le service n'existe plus."
L'ovnimaniaque, c'est moi, et c'est eux: http://www.ovniland.com/article.php3?id_article=1.
Thierry Pinvidic a signé la pétition ci-dessus et a commenté:
"J'ai travaillé avec le GEPAN et j'ai eu l'occasion de consulter des documents scientifiques qui n'étaient pas mis, contrairement aux notes techniques, à la disposition du public. Parmi ces documents très intéressants figuraient les comptes rendus annuels du conseil scientifique du GEPAN. ... Rien que cette littérature-là mériterait à elle seule de ne pas être détruite. Mais en tant que vice-président du SCEAU, et accessoirement aussi, pauvre con de contribuable, je souhaiterais que TOUT soit préservé et placé dans une structure à vocation conservatoire. ... Je me suis renseigné à propos des ces comptes rendus annuels du conseil scientifique du GEPAN: il y en a pour 5 ou 6 volumes, totalisant environ 500 pages chacun. Soit en tout 2500 à 3000 pages!"
Claude Poher explique à propos d'un cas sur lequel il a enquêté quand il dirigeait le GEPAN (http://www.premiumwanadoo.com/universons/ovni_gbFr/cussac_fr.html):
"Ainsi, mon objectif est-il bien ici "d'aider nos contemporains à se faire une opinion par eux-mêmes sur les faits de Cussac". Parce que j'estime que l'enjeu est important. Il me semble en effet avoir quelques raisons de pouvoir donner un point de vue éclairé, parce que c'est bien moi qui ai fondé le GEPAN au CNES en 1977. C'est bien moi qui ait mené l'enquête officiellement sur place, à Cussac, en 1978, pendant deux jours, avec trois autres personnes. C'est bien moi qui ai fait présenter l'analyse des témoignages de Cussac à un Comité scientifique officiel composé de huit personnes, en 1978. Enfin c'est bien moi qui ai décidé de quitter la direction du GEPAN en 1979, tout simplement parce que le CNES entendait nous "empêcher de publier nos travaux", pour des raisons "manifestement scientifiques", comme le dira publiquement Monsieur Curien 25 ans plus tard, à un journaliste de "Ciel et espace" en 2004, "Cela faisait partie du contrat. Nous ne souhaitions pas publier pour ne pas entrer dans des polémiques publiques."
Plus que contre l'absence de publication des témoignages, dont beaucoup sont bien entendu expliqués par des causes triviales, Claude Poher s'élève contre le refus de publication des travaux qui avaient été réalisés à ce moment.
Jean-Jacques Vélasco, de l'ex-SEPRA officiel, déplore que l'armée de l'air mexicaine "dissimule" des données radars (alors même que c'est eux qui ont fait connaître l'affaire en question). Quelques paragraphes plus loin, il trouve parfaitement normal que des documents militaires français sur les OVNIS restent secrets, motif: il ne faut pas que nos ennemis sachent quoi que ce soit sur nos radars. Voir www.lejdu.com/archives/2004/aout/jjv-interview/index.htm Pour le reste, il reconnait être retenu par des règles très strictes de son organisme employeur le CNES, qui empêche la publication des dossiers.
Dans les années 80, feu Pierre Guérin, astrophysicien et ufologue, dit au journaliste Robert Roussel:
"Vous me dites que, d'après Alain Esterle [dirigeait le GEPAN après le départ de Claude Poher], il n'est pas dans les intentions du GEPAN de garder secrètes des conclusions ou des découvertes. Faux! Il y a déjà des choses que l'on tient secrètes, en particulier les études effectuées par Claude Poher, cosignées par tous les enquêteurs, y compris Alain Esterle et dans lesquelles on arrive déjà à la conclusion de l'artificialité. Je dis qu'à une moindre échelle - moindre, car la Défense nationale n'est pas impliquée et il y a des indiscrétions comme cette lettre - le GEPAN est soumis au secret, ce qui me paraît insupportable et m'avait fait hésiter à y entrer. J'ai dû signer, pour ma part, un papier m'obligeant à ne pas diffuser de documents et à tout faire passer par le service de presse du CNES. Esterle se moque du monde s'il parle d'une maison de verre. "Ils" ont bien trop peur que ça débouche sur des engins non humains pour ne pas avoir décrété le secret."
En France, il y a des gens qui pensent que vous, public, n'avez pas besoin de juger par vous-même de ce qu'il en est du phénomène OVNI. Ils préfèrent tout garder secret, que c'est mieux, que c'est plus "scientifique" comme cela. Ils pensent qu'ils savent mieux que vous. ILS PENSENT QUE VOUS N'AVEZ PAS BESOIN DE SAVOIR.