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La vague française de 1954:

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4 octobre 1954, Poncey-sur-l'Ignon, Côte-d'Or:

Référence pour ce cas: 4-oct-54-Poncey.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. bre1:] JOURNAL "LA BOURGOGNE REPUBLICAINE":

Scan.

UN ENGIN MYSTERIEUX
s'est posé, lundi soir
à Poncey-sur-L'Ignon (Côte-d'Or)

L'un des témoins lui assigne la forme d'un cigare

Des traces très nettes d'atterrissage
ont été relevées

(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL CHARLES GARREAU)

De la fenêtre de sa chambre à coucher, Mme Thérèse Fourneret me montre le pré qui s'étend au fond d'un vallon.

"C'est là, à droite du prunier que j'ai vu la chose. Affolée, je me suis enfuie chez ma voisine, Mme Bouiller, en emmenant mon petit Yves..."

Dans sa précipitation, Mme Fourneret a laissé grands ouverts volets et fenêtres; à peine a-t-elle pris soin de fermer la porte à clé derrière elle.

La "chose", c'est en effet une étrange apparition qui a surpris Mme Fourneret, une sympathique jeune femme de 23 ans, au moment où elle fermait ses volets, lundi soir, vers 8 heures.

Elle habite avec son mari, une maison attenante à l'usine d'amiante de Poncey-sur-l'Ignon, où travaille M. Fourneret. L'usine s'étend

Suite page 10, sous le titre
ENGIN

[Légende photo 1:] "C'est au-dessus du bois que j'ai aperçu l'étrange phénomène", explique Mme Gainet, qui, avec son mari, sa fille et de nombreux voisins, avait aperçu, samedi, un objet lumineux cylindrique.

En médaillon: M. François Bouiller, qui aperçut, lundi, le "cigare" au moment où il s'envolait.

[Légende photo 2:] Mme Thérèse Fourneret montre les traces laissées par l'engin à l'endroit où il s'est posé. Une surface d'un mètre carré a été décapée. Sur les bords de l'empreinte, la terre a été comme aspirée sous l'herbe, ainsi que le montre la position de la main de notre collaborateur. (Photo B. R.)

Scan.

ENGIN

entre les deux versants boisés des collines, à quelques centaines de mètres du village.

Lundi soir, Mme Fourneret était seule. Elle s'apprêtait à coucher son bambin, et ouvrit la fenêtre.

Ce qu'elle vit la cloua sur place.

A une vingtaine de mètres un corps lumineux se balançait doucement en l'air à hauteur du prunier, comme s'il se préparait à se poser.

Ses dimensions? "A peu près trois mètres de diamètre", me précise Mme Fourneret.

C'est tout ce qu'elle peut donner comme précision. A peine se souvient-elle que l'objet était de couleur jaune orange, éclairant faiblement le feuillage du prunier voisin.

Pendant une heure, Mme Fourneret et Mme Bouiller restent bouclées chez elles à double tour.

C'est alors que deux voisins arrivent, MM. Girardot et Vincent. Mis au courant, ils s'arment de leurs fusils et se dirigent vers le pré.

DES TRACES DANS LA TERRE

Il n'y a plus rien, ni engin, ni "Martien" en maraude. Mais, à moins de trois mètres du tronc de l'arbre, une empreinte toute fraîche atteste que Mme Fourneret n'a pas rêvé.

Formant un trapèze, au côté assez irréguliers, de 1 m. 50 environ de hauteur, 0 m. 50 à sa petite base et 0 m. 70 à la grande, toute une surface du pré a été comme décapée, mettant la terre à nu. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitent encore, coupés en deux.

L'herbe est retombée en mottes dans un rayon de trois à quatre mètres, suivant une ligne vaguement ovoïde, qui épouse "grosso modo" la forme de la déchirure.

Sur les bords de celle-ci, la terre est "fouillée" sous l'herbe. Il semblerait que cette partie de pré a été aspirée avec une violence extraordinaire, au moment du départ de l'engin, et que les motte soulevée sont retombées en gerbes, comme les gouttes d'un jet d'eau. Détail curieux: une plante à racines profondes est restée, seule, au centre de la terre nue.

Pas de traces de brûlures. Pas d'empreintes aux alentours.

UN SECOND TEMOIN
A VU L'ENGIN S'ELOIGNER

Pourtant l'engin est resté au moins une demi-heure à la même place. En effet, rentrant de son travail, un jeune homme de 18 ans, François Bouiller l'a aperçu alors qu'il prenait de l'altitude, s'en allant en direction du sud.

"J'ai eu une frousse terrible, me dit le jeune François. J'ai vu cet engin qui filait dans la nuit, prenant une teinte jaune verdâtre à mesure qu'il s'éloigner. On aurait dit un fuselage d'avion sans ailes."

François est rentré chez lui, la mine défaite. Ce qu'il a vu vient confirmer les déclarations de Mme Fourneret.

D'autres personnes de la région ont, elles aussi, aperçu le cigare lorsqu'il est reparti.

Prévenus, les gendarmes de la brigade de Saint-Seine sont venus effectuer une enquête sous la direction du capitaine Millet, commandant de la section de Semur.

Photo et prélèvements ont été faits.

Mais permettront-ils d'identifier l'objet qui selon toute vraisemblance, s'est posé lundi soir dans le pré de l'usine?

UN PRECEDENT
SAMEDI SOIR

La région serait-elle à son tour l'objectif des étranges rôdeurs du ciel, qui sont signalés chaque jour un peu partout?

Nous avons appris, au cours de notre enquête, que plusieurs personnes dignes de foi, dont l'ancien maire, M. Guainet avait aperçu, samedi soir, une étrange apparition lumineuse.

"Je finissais de traire les vaches, me raconte Mme Guainet. Les chiens qui, habituellement, reste auprès de moi, était sorti quelques secondes plus tôt en aboyer en en direction du bois. L'un d'eux, Grignousse, revint vers moi, "tout capon", au moment où je sortais dans la cour.

"Un fait bizarre me frappa: la cours était doucement éclairée comme par la lune à son déclin.

"La lune est bien drôle, ce soir, pensais-je. Levant les yeux, j'ai aperçu alors, au-dessus du bois, un étrange engin lumineux, une sorte de cylindre se déplaçant verticalement et paraissant voler à basse altitude. Il se déplaçait vers l'est, à peu près à la vitesse d'un gros avion.

"Terrorisée, j'ai appelé mon mari et ma fille Yvette. Une voisine s'est jointe à nous".

Tous ont vu l'extraordinaire apparition, dont la masse orange et était cerclé de vert, disparaître lentement derrière la colline.

Plusieurs autres habitants furent témoins du phénomène, ainsi que M. Boucherot, qui se trouvait, lui, à Pelbrey.

***

Mme Fourneret, qui ne croyait pas aux "soucoupes volantes", ne s'explique pas ce qu'elle a vu.

Mais elle n'a pas changé d'avis.

M. et Mme Guainet, par contre, qui n'y croyaient pas non plus, sont maintenant persuadés de leur existence.

Chacun sa vérité!

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

Une petite "soucoupe" atterrit en Côte-d'Or

Dijon. -- Une habitante de Poncey-sur-l'Ignon (Côte d'Or), Mme Thérèse Fourneret, âgée de 23 ans, est venue déclarer à la gendarmerie de Saint-Seine-l'Abbaye que, lundi soir, vers 19h30, elle avait vu atterrir dans un pré près de l'usine d'amiante où elle habite, une sorte d'engin sphérique de couleur orange et qu'il lui parut être "de la grosseur d'une forte cuisinière". Affolée, elle alla se réfugier chez des voisins qui, eux aussi apeurés, restèrent calfeutrés pendant près d'une heure avant d'oser montrer son nez à la fenêtre. Lorsqu'ils le firent, l'engin avait disparu.

Les gendarmes se sont rendus sur les lieux et ont constaté à l'endroit indiqué par Mme Fourneret comme étant celui de l'atterrissage, des traces nettes sur un rayon de 1m50 ; le gazon du pré avait nettement été arraché en certains endroits et des mottes projetées à une distance d'environ 4 mètres. Des photographies ont été prises par les gendarmes.

[Ref. ppe1:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

Il y a les fausses soucoupes, mais

UN "CIGARE DE POCHE"
qui a atterri en Côte-d'Or
intrigue les enquêteurs

[Légende photo:] Ces trois soucoupes ont valu à Garret Cashman (ci-dessus) de légers ennuis avec la justice américaine. Il lançait des ballons-sondes qu'il attachait ensemble à un panier. On les a pris pour de "vraies" soucoupes. Garret devra répondre de sa fumisterie. Et de la façon dont il s'est procuré les ballons.

On a beaucoup rit des marmites et tonneaux volants, des cigares plus ou moins *fumeux" qui sillonaient le ciel, des Martiens plus ou moins velus qui montrent aux paysans de la Corrèze et aux mitrons bretons une affection émouvante mais difficilement explicable.

Cependant, un simple "cigare de poche" d'un mètre de diamètre qui s'est posé en Bour-

[Légende photo:] "Quel dommage, dit-il, mes soucoupes étaient si belles!" De son propre aveu, M. D'Oliveira, "Martien" d'origine portugaise, en a lancé plus d'un millier dans le ciel du Nord. C'étaient des montgolfières de papier avec une étoupe enflammée à l'intérieur. L'illusion était parfaite. Mais l'une des soucoupes en atterrissant. a failli mettre le feu à une meule de paille. Ce qui vaut au fabricant d'être poursuivi en justice.

gogne et dont n'est pas sorti le moindre Martien, ébranle un peu le scepticisme des enquêteurs officiels. S'ils ne sont pas convaincus, ils sont troublés. Sans plus. On a pris des photographies. Il reste à les examiner. Troublant aussi le témoignage de cet ingénieur qui assure avoir vu un disque volant. Il a été aviateur et se déclare sûr de ne pas confondre un ballon sonde avec l'"aile planante" qu'il a observée...

Le dossier "soucoupes" reste ouvert.

*

(Lire nos informations, en p. 7.)

Scan.

Ceux qui y croient "triomphent"

UN "CIGARE VOLANT" AURAIT LAISSÉ DES TRACES
dans un pré en Côte d'Or

SI les habitants de Poncey-sur-l'Ignon, en Bourgogne, n'ont pas eu la berlue, leur témoignage, étayé des constatations troublantes de la police de l'air et de la gendarmerie de Semur-en-Auxois, apporte aujourd'hui aux partisans des soucoupes volantes un argument moins sujet à caution que les conversations avec des Martiens plus ou moins velus.

Il ne s'agit pas, cette fois, d'une soucoupe, mais d'un "cigare de poche". Il avait environ un mètre de diamètre.

C'est une jeune femme, Mme Fourneret, qui l'a vu la première, lundi, à 20 h. 30, en fermant ses volets. L'engin était posé dans un pré à moins de vingt-cinq mètres de sa maison. Affolée, elle prit son bébé et s'en fut se réfugier chez une voisine.

La nouvelle se répandit. Dix minutes plus tard, tous les villageois, armés de fusils, partaient à la "chasse au cigare". L'engin était toujours là. Quand les chasseurs arrivèrent dans le pré, le cigare avait disparu sans aucun bruit. Un jeune homme de dix-huit ans, François Bouillet, l'a vu décoller.

- Il est passé, dit-il, de l'orange au vert...

Traces photographiées

La police a relevé des traces dans le pré. Sur deux mètres carrés, les mottes de gazon avaient été arrachées et projetées à plusieurs mètres de distance. Ces traces ont été photographiées.

Les enquêteurs ne cachent pas qu'ils sont surpris. Il ne peut être question d'un hélicoptère: l'engin était posé à deux mètres d'un prunier ; en s'envolant, il aurait animé les branches avec les pales du rotor. D'autre part, un avion ne disposait pas d'un espace suffisant pour atterrir.

Le témoignage que reproduit notre confrère de Coulommiers, "Le Pays Briard", est également troublant. Il s'agit d'une lettre d'un de ses lecteurs, M. Farnier, ancien commissaire de l'Aéro Club de France, aviateur, membre de la Société des Ingénieurs civils.

M. Farnier déclare qu'il a aperçu au-dessus de sa proprieté "Les Cailles", à Jouy-sur-Morin, un gros disque de huit à dix mètres de diamètre, qui tournait sur place, en laissant échapper des lueurs rouge violet.

Une aile volante circulaire

"Il était, précise M. Farnier, à environ 400 mètres de hauteur et il plana plus de vingt minutes au-dessus de moi. Il disparut ensuite en direction de Coulommiers."

M. Farnier ajoute : "Je n'ai pas été victime d'une hallucination et cet engin n'était pas un ballon sonde, mais exactement une aile épaisse, circulaire, planant sur place et ensuite se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur".

"Mon gendre, polytechnicien, conclut M. Farnier, a vu, m'a-t-il dit, dans la région de Grenoble, un engin identique."

Que penser enfin de la "soupière volante" qui s'est posée - à l'heure du dîner sans doute - dans la propriété de M. Garreau. cultivateur à Chaleix (Dordogne)?

Il en est descendu deux hommes qui ont serré la main à M. Garreau, lui ont adressé la parole dans un langage inconnu et ont caressé son chien avant de remonter dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. A l'endroit indiqué par M. Garreau, l'herbe a été foulée.

Nous commençons à être un peu blasés sur les apparitions de Martiens plus ou moins biscornus, géants ou paumés, casqués ou enveloppés de cellophane. Mais ceux-ci étaient, selon le témoin, des hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki...

Hallucinations, fumisteries, phénomènes d'optique ou réalité, les soucoupes volantes, sphères lumineuses cigares et autres marmites continuent d'ailleurs à "patrouiller" un peu partout: dans la Loire, l'Eure-et-Loir, l'Isère, les Côtes-du-Nord, le Calvados.

A la frontière espagnole

La frontière espagnole a été, hier, particulièrement surveillée par les mystérieux engins. Un douanier de Béhobie en a distingué un d'où s'échappait une longue traînée verte. Un agent ce police de Biarritz en avait observé un deux heures plus tôt (4 heures du matin); c'était une machine de forme ronde comportant deux tuyères d'où s'échappaient une lueur jaune et une lueur rose; enfin, à 9 h. 30, un peintre de Biarritz, M. Dimitri Ziko et deux de ses amis ont aperçu un engin de forme ovale qui laissait dans le ciel un sillage de fumée brune...

A Hong-Kong des milliers de Chinois, massés sur les toits ont épié une soucoupe volante qui survolait la ville. Ce n'était qu'un ballon sonde.

[Ref. ppe2:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

UNE "CLOCHE VOLANTE" A FAIT FUIR CETTE FEMME AVEC SON BÉBÉ...

"J'ai vu la soucoupe, dit Mme Fourneret. On aurait dit une cloche! Elle brillait dans le pré au "Natole". J'ai eu si peur que je me suis sauvée avec le petit." Tout Poncey-sur-Lignon croit à la soucoupe qui a, l'autre soir, atterri dans le pré du maire, M. Anatole Cazet. La "cloche-soucoupe" - ou le cigare - a laissé des traces. Et devant ces traces, inexplicables jusqu'ici, les enquêteurs s'interrogent. Aux premières heures, les policiers souriaient avec scepticisme. Mais après avoir fait un certain nombre de constatations, ils perdirent leur belle assurance. C'est la première fois, en France, que les "soucoupes" - si ce sont elles - laissent des traces.

(Lire en page 5 l'article de notre envoyé spécial Charles DAUZATS.) (Photos Dorka.)

Scan.

SOUS LE PRUNIER "DU NATOLE", LE MAIRE...

J'AI VU LES TRACES LAISSEES PAR
LA "CLOCHE-SOUCOUPE" DE PONCEY

A moins d'admettre la complicité de tout un village, la police doit reconnaître l'étrangeté du phénomène

(De notre envoyé spécial Charles DAUZATS.)

DIJON, 8 octobre.

QUAND le "Natole", le maire de Poncey-sur-Lignon, avait, mardi, vers les 19 heures, appelé au téléphone la gendarmerie de St-Seine-l'Abbaye pour lui parler de "sa" soucoupe, le chef, à l'autre bout du fil. n'avait pas paru prendre l'histoire très au sérieux. Il avait dit pourtant: "On ira..."

Sur le tard, il était venu en effet. Et les 140 habitants de Poncey, à l'exception de Mme Deschamps, qui tient le café et le téléphone public, et doit, par conséquent, assurer la permanence de sa cabine, tout le monde, en le voyant arriver, avait poussé un soupir de soulagement.

Il ne semblait pas y croire, à la soucoupe de Poncey! On l'avait amené au pré du "Natole", à côté du prunier, là où Mme Fourneret, la première, avait vu dans la nuit un engin mystérieux qui avait laissé des traces... Lorsqu'il était arrivé devant le rectangle de terre vive - un creux de 1 m. 50 sur 0 m. 60 régulièrement désherbé, comme scalpé - lorsqu'il avait vu, enfin, dans un rayon de quatre mètres, des plaques d'herbe de 30 centimètres de diamètre, qui semblaient avoir été happées par un aspirateur géant, puis rejetées, il avait laissé tomber, en se grattant le bord du képi:

"Il y a quand même là quelque chose de pas ordinaire".

Et les 140 de Poncey s'étaient observés avec un regard de victoire:

- Hein! Nous, on savait bien... Peu après le chef téléphonait au capitaine Millet, de Semur-en-Auxois:

- Mon capitaine, des choses étranges se sont passées à Poncey... Une soucoupe...

Un rire jovial avait accueilli sa déclaration... Mais quand le capitaine était arrivé lui aussi dans le pré au "Natole", il avait à son tour, appelé à Dijon le commandant Viala. Et le commandant à son tour s'était esclaffé...

Aujourd'hui, le commandant Viala attend les rapports de ses enquêteurs. Ces rapports retracent l'histoire avec minutie. Ils se complètent de photos prises par la gendarmerie.

L'affaire commence samedi soir. Mme Gainait, dans son étable, trait les vaches. Lorsqu'elle sort, en pleine nuit, un seau de lait au bout du bras, elle aperçoit dans le ciel "quelque chose de rond et de rouge au-dessus des bois, dans une auréole vert tendre:

- J'ai pensé à la lune d'abord, nous a confié hier Mme Gainait. Je trouvais ça drôle, pourtant, ce bâton droit enveloppé de lumière, alors j'ai appelé mon mari...

Et le mari vint, puis la fille, puis le fils, puis une voisine. La "chose" brillait toujours là-bas...

- C'était comme un tonneau de cent litres, précise M. Gainait. Une boule de feu sur une voile rectangulaire avec des reflets verts et parfois arc-en-ciel. Ça marchait sans aucun bruit à la vitesse d'un gros avion... Y'a pas à dire: c'était chic...

Le dimanche, on ne parlait plus, dans Poncey, que de "la soucoupe à Gainait". Elle donnait même des idées à certains... A l'autre bout du pays, le gendre de Bouiller, un militaire un peu blagueur, racontait à toutes les femmes des environs de l'usine d'amiante, qui restent seules, au crépuscule, dans le grand silence du vallon:

"Vous verrez les Martiens!

Vous verrez les Martiens! Ils viendront peut-être un jour!..

Cette histoire de Martiens, dans un village au fond de sa cuvette, finissait par impressionner tout le monde. Mme Fourneret, en particulier, dont le mari, après son travail à l'usine, s'en va régulièrement donner un coup de main aux cultivateurs jusqu'à la nuit. Mais elle ne voulait rien laisser paraître de ses appréhensions.

Lundi, on pensait que tout serait oublié. Seulement voilà... Sur le coup de huit heures du soir, au moment où Fourneret et les arracheurs de patates dînaient chez le maire, M. Anatole Cazet, le gendre de Bouiller était arrivé, haletant, à vélo: "Fourneret. viens vite, l'Yvette, ta femme, a peur..."

- Tu lui as encore raconté des bêtises!

Non! Elle a vu "quelque chose de lumineux" sous le prunier... Je voulais entrer chez vous avec mon petit beau-père en disant: "On est les Martiens!..." Et, dans ta maison, plus personne! L'Yvette, terrorisée par un engin - un vrai engin, tu sais - est chez une voisine: elle pleure... Et je ne suis pas tranquille non plus!

Une cloche ou un cigare?

- C'est vrai, nous a dit Mme Fourneret: en fermant les volets, j'ai vu, tout à coup quelques chose briller dans le pré au "Natole": c'était comme ma cuisinière; ça avait un peu la forme d'une cloche... J'ai pris mon gars en je m'en suis allée en laissant tout ouvert!

Dix minutes plus tard, chez les Bouiller, à cent mètres de là, le fils, un garçon fort et rouquin de 18 ans, revenait lui aussi, chaviré:

- Là-haut: un cigare... comme un fuselage d'avion... vert, avec des reflets jaunâtres... Venez voir!...

Il tremblait... Tout cela, bien sûr, pouvait n'être que des hallucinations, bêtises de femmes et de gosses. Dans la nuit, les cultivateurs de Poncey n'en prirent pas moins leurs fusils, pour savoir...

- Où l'as-tu vu, l'Yvette, ta soucoupe?

[Légende photo] Voilà les traces laissées par la cloche-soucoupe: deux mètres carrés de pré où l'herbe semble avoir été arrachée par une pompe aspirante. Les mottes de terre (ci-dessous) ont été découpées avec une parfaite régularité.

Elle montrait, là-bas, le prunier. Et, sous le prunier, on allait relever les fameuses traces qui, aujourd'hui, intriguent les enquêteurs: un rectangle régulier, creusé dans le pré comme par une sorte de formidable aspiration, qui aurait "scalpé" des plaques entières d'herbe, rejetées ensuite dans un rayon de quatre mètres.

Aucun instrument aratoire ne pourrait exécuter ce travail de raclage. Des sangliers ou autres bêtes n'auraient pas scalpé le sol aussi régulièrement.

3 TÉMOINS
3 VERSIONS.

[Légende photo:] UNE CLOCHE-SOUCOUPE dit Mme Fourneret

[Légende photo:] "CIGARE VOLANT" affirme M. Bouiller

[Légende photo:] UN TONNEAU LUMINEUX assure Mme Gainait

S'agit-il d'une mystification? Plusieurs joyeux lurons du pays ont été entendus. Ils étaient loin du point d'atterrissage, c'est prouvé.

- Enfin, nous précise M. Fourneret, un détail m'a frappé: nous sommes arrivés sur le terrain après le départ de l'engin. Sur le sol, il y avait partout des vers blancs qui se tordaient. Le temps était froid: les vers blancs n'auraient pas longtemps résisté à la température. Le rectangle venait donc d'être fait, d'un seul coup, avant notre arrivée, comme par une ventouse géante...

S'agit-il d'un phénomène naturel, d'une sorte de feu follet éclatant dans les premières brumes de l'automne?

- Le terrain ne s'y prête pas, nous répond M. Fourneret. Et d'ailleurs un feu follet ne laisse pas de trace...

C'est logique. Alors? Devant le rectangle, comme devant le panier de mottes d'herbe arrachées par le mystérieux engin de Poncey et retenues comme pièces à conviction, tout le monde, aujourd'hui, perd son latin, y compris un médecin de Dijon venu, cette nuit, prélever, aux fins d'analyse, un peu de terre du champ au "Natole" et un jeune ingénieur de l'Aéronautique, auquel un examen a été commandé.

Disques, globes, cigares sur toute la France

On a vu, hier encore, un peu partout en France, des escadrilles de soucoupes, de cigares, de globes lumineux et de disques volants: à Corbigny (Nièvre), à Montlevicq et Saint-Plautavie [sic], près de Châteauroux, à Orthez, à Saint-Bihy (Côtes-du-Nord), à Chalette et Dordives (Seine-et-Marne). A Puymoyen (Charente) on a découvert, à l'endroit où avait atterri une soucoupe, douze petits tas de cendre au milieu d'un cercle d'un mètre cinquante de diamètre et, parmi les cendres, des bâtonnets. Les gendarmes d'Angoulême pensent que ces bâtonnets sont des lamelles de poudre tubulaire employées dans l'artillerie.

[Ref. ppe3:] JOURNAL "PARIS-PRESSE":

Scan.

LA "CLOCHE VOLANTE" DE PONCEY

Trois hypothèses:
soucoupe, blague ou
phénomène naturel

"Il faudra éclaircir cette affaire-là..." dit le commandant de gendarmerie

(De notre envoyé spécial Charles DAUZATS.)

DIJON, 9 octobre

"ENVOYEZ à Dijon, de toute urgence, les procès-verbaux relatifs aux traces mystérieuses du phénomène de Poncey-sur-l'Ignon": tel est l'ordre adressé hier par le commandant Viala aux enquêteurs chargés d'éclaircir l'énigme de la "cloche volante" de la Côte-d'Or.

- Il faut tirer cette affaire-là au clair, nous dit le commandant. Les rapports des brigades seront transmis à diverses autorités la solution dépend peut-être d'elles. Si l'on considère raisonnablement les faits, si l'on s'en rapporte aux témoignages de braves gens qui, malheureusement, pèchent par leur imprécision, ou qui, au contraire, se sont forgé une opinion après coup, et d'une vessie ont fait des lanternes, on doit, en effet, envisager trois possibilités:

"La première est celle-ci: on a vu réellement des objets dans le ciel, mais il pourrait s'agir d'hélicoptères. Dans notre région, les déplacements de tels appareils ne sont pas rares.

"Seconde possibilité: la cloche volante de Poncey, et ses traces, sont l'oeuvre de plaisantins. Cette hypothèse, je l'avoue, ne me satisfait guère.

"Enfin, il faut envisager l'hypothèse d'une apparition d'engin extraterrestre."

A la Météo de Dijon, les techniciens n'ont rien vu que de très normal dans le ciel durant les nuits de samedi et lundi.

Examens scientifiques négatifs

A la Faculté des sciences de Dijon, on a soumis au Jaeger [sic, Geiger] une motte d'herbe prélevée dans le pré de Poncey-sur-l'Ignon où s'est posée la cloche-soucoupe. Aucune trace de radioactivité. Aucune trace de métaux non plus dans une autre motte confiée à l'Institut de géophysique.

Le dernier mot pouvait rester aux aviateurs. Le général de Chassey, qui commande la base de Dijon, nous a reçu.

"Je n'ai jamais vu de soucoupe volante, nous dit-il. Mais je sais, pour avoir tenté l'expérience, qu'il est possible de faire croire à des hommes très entraînés à la présence de choses célestes mystérieuses. Un jour, revenant de Paris en avion, j'avais aperçu au-dessous de mon appareil un phénomène optique très curieux, dû a la réfraction d'un étang sur un nuage de brume. Ce mirage ressemblait tellement à une soucoupe tournant dans l'atmosphère à 400 mètres de hauteur que j'avertis mon mécanicien qui, lui, n'avait encore rien vu: "Regardez, légèrement au-dessous de nous..." Il resta un moment médusé, mais, l'avion passant à la verticale, il se rendit compte qu'il avait été le jouet d'une illusion...

"Revenons aux faits. S'agit-il d'engins extraterrestres? S'ils sont pilotés par des êtres issus d'un autre monde, ces individus sont bien peu curieux de savoir ce qui se passe chez nous: chaque fois que nous arrivons, ils s'en vont. Leur voyage, alors, ne se comprend plus!

"Des appareils nouveaux?... J'affirme que si des ingénieurs avaient réussi à les mettre au point, cela se saurait dans certaines sphères tout au moins.

Psychose des soucoupes

"En ce qui concerne les objets étranges signalés ces jours-ci, je ne veux porter aucun jugement définitif.

"Je crois qu'il y a en Côte-d'Or aujourd'hui une psychose des soucoupes, comme en 39-40 il y avait, en France, une psychose des fusées.

"Certes, il y a des faits assez troublants, notamment le cas de trois aviateurs de la 5e brigade, à Orange, qui ont vu tous trois une soucoupe, l'ont prise en chasse jusqu'au moment où elle a disparu derrière la montagne.

*

Près de Mulhouse, un employé de la S.N.C.F., M. René Ott, qui se rendait à son travail, au petit matin, affirme avoir aperçu dans un champ une coupole hémisphérique éclairée à l'intérieur. Elle se trouvait à trois mètres de la route et à un mètre du sol, M. Ott, en s'éloignant - il n'était qu'à demi-rassuré - eut le temps de voir une porte s'ouvrir dans la "cloche" qui le suivit pendant huit cents mètres.

Les gendarmes n'ont pas retrouve de traces dans le champ. Ils en ont découvert, par contre, près de Reims où un mécanicien, M. Joseph Roi, a vu un "cigare" ou un obus volant. Il rentrait chez lui dans la nuit de mercredi à jeudi lorsqu'il vit devant lui une vive lueur; il crut qu'il s'agissait de phares d'auto. Soudain, la lueur s'éteignit et au point où il l'avait aperçue M. Roi distingua au bord de la route un objet bizarre de plus de 3 mètres de long ayant la forme d'un gros obus percé de hublots; à l'avant se tenait une vague silhouette qu'il ne put définir. Les traces relevées par les gendarmes vont être examinées.

On a vu des globes lumineux hier à Bournel (Lot-et-Garonne), à Montpezat-d'Agenais, à Cherbourg, à Orthez. Un boulanger de Marcillac-de-Blaye a vu un entonnoir renversé qui volait à 70 mètres.

[Ref. nnm1:] JOURNAL "LE NOUVEAU NORD MARITIME":

Scan.

Les Martiens sont des hommes normaux:
ils caressent les chiens...

Limoges, 7. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau a affirmé sur l'honneur avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé en langue inconnue. M. Garreau stupéfait n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil, qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

... et s'amusent à se balancer...

La Rochelle, 7. -- Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simonetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu, et s'est élevée très rapidement à la verticale.

Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène.

Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

... et arrachent le gazon

Dijon, 7. -- Mme Thérèse Fourneret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte d'Or), a vu, lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée elle s'était bien gardé d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a révélé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de terre auraient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

Rayon fantastique

Rouen, 7. -- M. Landrin, préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure) qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il ouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Il en vole des choses...

Enfin des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure et Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvallon (Côtes du Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.

Un démenti pour
certains observateurs
officiels

La soucoupe volante n'est pas (toujours) un ballon-sonde

Melun, 7. -- M. E. Farnier, membre de la Société des Ingénieurs civils de France déclare avoir vu, au-dessus de sa propritété à Jouy-sur-Morin, un gros disque de 8 à 10 mètres de diamètre "tournant sur place en laissant échapper des lueurs rouges-violettes, avec un sifflement rappelant un peu l'arrivée d'un avion à réaction. L'engin était à environ 400 mètres de hauteur et plana plus de 20 minutes au-dessus de moi. J'ai donc, dit M. Farnier, eu loisir de bien l'examiner. L'engin disparut ensuite en direction de Coulommier".

M. Farnier précise: "Ancien commissaire après de l'Aéro-Club de France, ayant servi dans l'aviation, je n'ai pas été la victime d'une hallucination et cet engin n'était pas un ballon-sonde mais une aile épaisse circulaire planant sur place et se déplaçant à très grande vitesse en prenant progressivement de la hauteur".

[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

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Dans le ciel de l'Oise

SOUCOUPES EN
TECHNICOLOR

et apparitions nombreuses
dans toute la France

S'il comportent parfois des démentis cinglants pour ceux qui croient à l'existence des "soucoupes" - tel ce farceur du Nord qui a avoué en avoir lancé plus d'un millier... en papier - le dossier des engins inconnus se grossit, par contre de nouveaux et troublants témoignages, tant en ce qui concerne notre département que le reste de la France.

C'est ainsi qu'à Bethisy-Saint-Martin M. Etienne Docolo, a déclaré avoir aperçu dans le ciel un disque lumineux et rougeoyant se déplaçant lentement dans l'espace et à La Chapelle-aux-Pots, ce sont douzes personnes qui affirment avoir aperçu des soucoupes, dimanche dernier, vers 23 h. 30.

L'accord ne s'est pas fait cependant en ce qui concerne la couleur des engins qui se déplaçaient disent-ils sans bruit en direction Nord-Ouest. M. Yves Quelcelin, demeurant à Marivaux, hameau d'Hodenc-en-Bray affirme en effet, que les soucoupes étaient rouges tandis que la personne qui l'accompagnait a déclaré aux gendarmes de la brigade du Coudray-St-Germer, que les engins étaient verts.

Autre part, dans notre département, on signale une ruée des habitants - armés - de Sainte-Aubin-sur-Erquery vers un endroit où les soucoupes semblaient évoluer. Mais il ne s'agissait que du reflet des phares d'un tracteur.

Suite en page 10

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NOMBREUSES
SOUCOUPES
SIGNALEES

Suite de la 1re page

Enfin hier, jeudi à 20 h. 30, à Crépy-en-Valois, quatre personnes ont aperçu une soucoupe qui se dirigeait vers Duvy.

Dans le reste du pays, ont déclaré avoir aperçu des soucoupes ou autres "cigares, tonneaux, ou croissants volants": Un maçon, M. Simonnetti, à l'île de Ré, ainsi que deux autres habitants de l'île; deux parisiens en vacances dans la commune proche de Mouchamps; M. et Mme Landrin, à Duclair (Seine-inférieure) et divers témoins à Saint-Etienne, dans plusieurs villages de l'Eure-et-Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côtes-du-Nord), à Ajort (Calvados) et Biarritz.

A Poncey-sur-l'Ignon (Côte-d'Or), Mme Thérèse Fourmeret a affirmé avoir vu lundi soir, un engin inconnu se poser dans son pré. L'enquête de la gendarmerie a révélé qu'à cet endroit des mottes de gazon avait été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres. Quant à M. Garreau, un cultivateur de Chaleix, il a affirmé avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété à Chaleix (Dordogne).

Deux êtres revêtus de combinaisons kaki en sont descendus m'ont serré la main et m'ont parlé dans une langue inconnue, ajoute M. Garreau, qui précise qu'après avoir caressé son chien ils sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

Les récits de rencontres avec les passagers de soucoupes sont légion, actuellement, mais celui de M. Garreau présente une originalité imprévue : les passagers, dit-il, ressemblait à n'importe quel être humain.

[Ref. nll1:] JOURNAL "NORD LITTORAL":

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LA CHRONIQUE DU CIEL

LIMOGES, 7 octobre.

Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau, a affirmé sur l'honneur avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé en langue inconnue. M. Garreau stupéfait n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil, qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

LA ROCHELLE, 7 octobre.

Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simonnetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu, et s'est élevée très rapidement à la verticale.

Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène.

Deux Parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

DIJON, 7 octobre.

Mme Thérèse Fourneret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte d'Or), a vu, lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée elle s'était bien gardé d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a rélevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de terre avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

ROUEN, 7 octobre.

M. Landrin, préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure) qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il ouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

***

Enfin, des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure et Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvallon (Côtes du Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.

[Ref. ads1:] JOURNAL "L'ARDENNAIS":

La Chronique des Soucoupes

Si l'on devait tirer des conclusions des apparitions de soucoupes qui se sont multipliées depuis quelques temps, une au moins apparaitrait avec évidence: c'est que les "Uranides" semblent ignorer la fabrication en série!

De toutes les nacelles utilisées par eux et qui se sont posées sur Terre à la vue de divers témoins, pas une ne ressemble aux autres. Les unes sont montées sur béquilles, d'autres

(Voir la suite en 5e page)

La chronique des 'soucoupes volantes'

(Suite de la première page)

n'ont pas de train d'atterrissage. Leur forme varie, passant de la marmite au cigare, en passant par la traditionnelle soucoupe, et leur diametre n'est jamais le même, allant de 1 m 50 à 12 et 15 mètres.

Quant aux occupants de ces nacelles, ils sont d'aspect souvent très différent: couverts de poils disent certains, minuscules, très grands, semblables à des humaans. De quoi se perdre!

Voici une nouvelle liste d'apparitions qui montrera une fois de plus à nos lecteurs la diversité des engins interstellaires et la multiplicité des visages de leurs passagers.

PERIGUEUX. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau, a affirmé sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

LA ROCHELLE. -- Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simmonetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement â la verticale. Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène.

Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirme avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

DIJON. -- Mme Thérèse Fourneret, 23 ans, habitant Poncey-sur-Lignon (Côte d'Or), a vu, lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a révélé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

ROUEN. -- M. Landrin, préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure), qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

CHAUMONT. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne) se rendait mercredi matin â son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ au lieu dit "la Vieille Tuile", un objet de couleur orange. En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu.

Le cantonnier arrêta sa machine, et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet. C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils.

M. Narcy eut très peur et se coucha sur Je sol. puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.

D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.

M. Narcy se rendit aussitôt il son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface.

L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de soubresauts.

Enfin les soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets volants ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côte du Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.

[Ref. jps1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":

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Un cantonnier de la Haute-Marne
aurait aperçu une "soucoupe
volante" et son pilote

Chaumont, 7. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. là il remarqua dans un chemin, au lieu-dit "la Vieille Tuileries", un objet de couleur orange.

En se rapprochant, il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu. Le cantonnier arrêta sa machine et à pied arriva à une centaine de mètres de l'objet.

C'est alors qu'il aperçut à proximité un petit être ayant environ 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houppelande couverte de poils. M. Narcy eut très peur et se couche à sur le sol, puis il appela l'individu. Celui –ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.

D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisaient sous l'engin.

M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il compta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre 12 traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une série de petits soubresauts.

Limoges. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Arreau, a affirmé sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Arreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

La Rochelle. -- Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simonetti, a vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ, qui oscillaient à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement la verticale.

Deux autres habitants de l'île de Ré ont été témoins du même phénomène.

Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

Dijon, 7. -- Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte d'Or), a vu un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugié chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetés dans un rayon de quatre mètres.

Rouen. -- M. Landrin, préposé auy Eaux à Duclair (Seine-Inférieure), qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglés par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Enfin des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueur, traînée lumineuse de couleur diverses et tout autre objets volants ont été vus à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côtes du Nord), à Ajort (Calvados) et à Biarritz.

[Ref. cpd1:] JOURNAL "LE COURRIER PICARD":

Scan.

En Dordogne, un cultivateur
affirme avoir été abordé
par deux passagers
d'une "soupière volante"

LIMOGES, 7 octobre. -- Un cultivateur de Chaleix (Dordogne), M. Garreau, a affirmé, sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus. Ils lui ont serré la main et lui ont parlé dans une langue inconnue. M. Garreau, stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

Une "soucoupe" et son pilote aperçu en Haute-Marne

CHAUMONT, 7 octobre. -- M. André Narcy, 48 ans, cantonnier à Mertrud (Haute-Marne), se rendait, hier matin, à son travail à motocyclette lorsqu'à proximité de Voillecomte, à 7 h. 15, il remarqua dans un champ, au lieudit "La Vieille Tuilerie", un objet de couleur orange. En se rapprochant il constata qu'il se trouvait en présence d'un engin pour lui inconnu.

Le cantonnier arrêta sa machine et, à pied, arriva à une centaine de mètres de l'objet. Cette alors qu'il aperçut à proximité, un petit être ayant 1 m. 20 de hauteur et vêtu d'une houpellande couverte de poils.

M. Narcy eut très peur et se coucha sur le sol, puis il appela l'individu. Celui-ci, après s'être tourné vers lui, s'engouffra dans sa machine qui s'envola immédiatement à la verticale pour se perdre dans les nuages.

D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel être rentra dans l'engin se trouvait entre le fuseau et le corps de l'appareil.

Suite en deuxième page sous le titre:
LES SOUCOUPES

Scan.

LES SOUCOUPES

(Suite de la 1re page)

Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau, tandis qu'un grand remous vaporeux se produisait sous l'engin.

M. Narcy se rendit aussitôt à son travail où il conta son aventure à ses camarades. Avec deux d'entre eux, MM. Riel et Henry, il retourna sur les lieux où il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds, se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de petits soubresauts.

Autres "apparitions"

Un maçon habitant l'île de Ré M. Simonnetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillaient à une cinquantaine de mètres du sol.

"La sphère, a-t-il dit, est devenu rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale".

Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène.

Deux Parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte-d'Or), a vu, lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré, qu'effrayé, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomènes et s'était réfugiée chez des voisins.

La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol, à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

M. Landrin, préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure), qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Enfin des soucoupes, cigare, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets volants ont été vue à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loir, a Heyrieux (Isère), Dieulanvollon (Côtes-du-Nord), Ajort (Calvados) et à Biarritz.

[Ref. vmr1:] JOURNAL "VAR-MATIN REPUBLIQUE":

Après les cigares et les soucoupes...

La soupière volante fait son apparition

Limoges, 7 octobre. -- Un cultivateur de Chalaix (Dordogne), M. Gareau, a affirmé sur l'honneur, avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété. M. Gareau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnu. M. Gareau stupéfait, n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. A l'endroit indiqué par M. Gareau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

Une sphère rouge

Un maçon, habitant l'Ile de Ré, M. Simonetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ, qui scintillait à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale.

Deux habitants de l'Ile de Ré ont déclaré avoir été témoins du même phénomène. Deux parisiens en vacances dans la commune de Mouchamp, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

Aveuglé par un faisceau lumineux

Mme Thérèse Fourneret, 23 ans, habitant Poncey-sur-Lignon (Cote d'or) a vu lundi soir, un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré, qu'effrayée, elle s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de 4 mètres.

M. Landrin, préposé aux Eaux à Duclair (Seine Inférieure) qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, déclare-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Enfin, des soucoupes, cigares, couronnes et tous autres objets volants ont été vu à St Etienne, dans plusieurs villages d'Eure et Loir, à Heyrieux (Isère), Dieulanvallon (Cotes du Nord), Ajot (Calvados) et à Biarritz.

[Ref. lqh1:] JOURNAL "LE QUOTIDIEN DE LA HAUTE-LOIRE":

PLUIE DE SOUCOUPES VOLANTES EN FRANCE

Les témoignages sur les soucoupes volantes semblent devenir de plus en plus précis. Diverses personnes dans une même région signalent le même phénomène et l'on peut dire que l'on assiste depuis quelques jours à une véritable pluie de soucoupes volantes, de cigares ou de disques sur la France entière. Un cultivateur de Chaleix (Dordogne) M. Garreau a affirmé sur l'honneur avoir vu une soupière volante se poser dans sa propriété. M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux revêtus d'une combinaison kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau stupéfait n'a pas répondu, les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse. Une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre a été aperçue à l'Ile de Ré par un maçon, M. Simonetin. La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge après avoir plané à 50 mètres du sol, elle a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale. L'engin a été également observé par deux parisiens en vacances. Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-L'Ignon (Côte d'Or) a vu lundi soir un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée, elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

A Duclair (Seine-Inférieure) M. Laudrin, préposé aux eaux qui se promenait avec sa femme, fut aveuglé par un faisceau lumineux, lorsqu'il rouvrit les yeux, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Un cantonnier de Mertrud (Haute-Marne), M. André Narcy, assure s'être approché à moins de cent mètres d'une soucoupe volante posée dans un champ près de Voillecomte. Il aperçut à proximité de l'engin un petit être, haut d'environ 1,20 mètres qui était vêtu d'une sorte de houppelande couverte de poils. M. Narcy interpella l'étrange personnage qui ne lui répondit pas et s'engouffra dans sa machine qui s'envola à la verticale. D'après M. Narcy, l'engin était de forme sphérique, d'un diamètre de dix mètres environ. Sous la sphère se trouvait une sorte de fuseau et le hublot par lequel l'être rentra dans l'engin se trouvait juste entre le fuseau et le corps de l'appareil. Au départ de ce dernier, une sorte de flamme sortit du fuseau tandis qu'un grand remous vaporeux se produisit sous l'engin. Sur les lieux il constata que la rosée n'existait plus sur une certaine surface. L'herbe avait une teinte légèrement laiteuse et se trouvait écrasée sur un carré d'environ trois mètres de côté. En outre douze traces parallèles ressemblant à des empreintes de pieds ronds se trouvaient réparties sur une certaine distance, laissant à penser que l'appareil s'était posé par une suite de petit soubresauts...

[Ref. fas1:] JOURNAL "FEUILLE D'AVIS":

Des traces d'atterrissage ont été relevées en France

LA ROCHELLE, 8. - Un maçon habitant l'île de Ré, M. Simonnetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre environ qui oscillait à une cinquantaine de mètres du sol.

La sphère, a-t-il dit, est devenue rouge, a viré au bleu et s'est élevée très rapidement à la verticale.

Deux autres habitants de l'île de Ré ont déclaré avoir été les témoins du même phénomène.

Deux Parisiens en vacances dans la commune de Mouchamps, M. et Mme Laroche, ont affirmé avoir vu, à la tombée de la nuit, une sphère incandescente.

Mme Thérèse Fourmeret, 23 ans, habitant Poncey-sur-l'Ignon (Côte-d'or), a vu un engin se poser dans un pré non loin de son domicile. Elle a déclaré qu'effrayée elle s'était bien gardée d'observer plus longtemps ce phénomène et s'était réfugiée chez des voisins. La gendarmerie a relevé des traces très nettes sur le sol à l'endroit indiqué. Des mottes de gazon avaient été arrachées et projetées dans un rayon de quatre mètres.

A Duclair, près de Rouen, M. Landrin, préposé aux eaux, qui se promenait en compagnie de sa femme, a été aveuglé par un faisceau lumineux. Lorsqu'il rouvrit les yeux, déclara-t-il, il vit une boule qui disparut quelques minutes plus tard.

Enfin des soucoupes, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses et tous autres objets volants on été vu à Saint-Etienne, dans plusieurs villages d'Eure-et-Loire, à Dieulanvollon (Côtes-du-Nord), à Heyrieux (Isère), à Ajort (Calvados) et à Biarritz.

Un cultivateur de Chaleix (Dordogne). M. Garreau a affirmé sur l'honneur, avoir vu une «soupière volante» se poser dans sa propriété, M. Garreau a déclaré que deux hommes parfaitement normaux, revêtus de combinaisons kaki, en sont descendus, lui ont serré la main et lui ont parlé une langue inconnue. M. Garreau stupéfait n'a pas répondu. Les deux hommes ont caressé son chien et sont remontés dans leur appareil qui s'est envolé sans bruit à une allure vertigineuse.

A l'endroit indiqué par M. Garreau, on a constaté que l'herbe avait été foulée.

[Ref. pmh1:] MAGAZINE "PARIS-MATCH":

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TRACE D'UN ATTERRISSAGE.

[Ref. rdr1:] MAGAZINE "RADAR":

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PONCEY-SUR-L'IGNON (Doubs)

Mme FOURNERET: -- Elle s'est posée là! Mme Fourneret ne riait pas [?] l'autre soir. Elle tremblait de peur! Fermant ses persiennes, elle avait aperçu dans le pré, sous ses fenêtres, une "boule" jaune-orange. Le temps d'alerter ses voisins et que les hommes de retour des champs, partent en battue, l'engin avait disparu. Mais à sa place, cette large [?] dans l'herbe! Carte de visite de la soucoupe.

[Ref. ous1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

Dans ce magazine d'ufologie du 4ème trimestre de 1954, figure une bilbiographie d'articles concernant les récentes soucoupes volantes, dont:

La Bourgogne Républicaine (Dijon), 7 Octobre: L'atterrissage de Poncey (Côte - d'Or), enquête (avec photos) par Charles Garreau, correspondant régional de la C.I.E. OURANOS.

[Ref. cgu1:] OURANOS, CHARLES GARREAU:

L'ufologue français Charles Garreau écrit en 1955:

Scan.

RAPPORTS D'ENQUETES

Poncey-sur-L'Ignon (C. d'Or. - France) - 4 octo. 1954 - Atterrissage.

Enquêteur: M. Charles GARREAU, Membre du Comité d'Etude, Correspondant régional C.I.E.O.

Il était environ 8 heures du soir. Depuis une heure la nuit était tombée. Une habitant de PONCEY-sur-l'Ignon, Mme FOURNERET, jeune femme de 23 ans, s'apprêtait à fermer les volets de sa chambre.

Elle habite, avec son mari, une maison attenante à l'usine d'amiante de Poncey, où travaille son mari. L'usine s'étend entre deux versants boisés des collines, à quelques centaines de mètres du village.

Le Lundi soir, Mme Fourneret était seule. Elle s'apprêtait à coucher son bambin, et ouvrit la fenêtre.

Ce qu'elle vit la cloua sur place. A une vingtaine de mètres, un corps lumineux se balançait doucement en l'air à hauteur du prunier, comme s'il se préparait à se poser.

Ses dimensions? "A peu près trois mètres de diamètre", me précise Mme Fourneret.

C'est tout ce qu'elle peut donner comme précision. A peine se souvient-elle que l'objet était de couleur jaune orange éclairant faiblement le feuillage du prunier voisin.

Pendant une heure, Mme Fourneret et Mme Bouiller restent bouclées chez elle à double tour.

C'est alors que deux voisins arrivent, MM. Girardot et Vincent. Mis au courant, ils s'arment de leurs fusils et se dirigent vers le pré.

Il n'y a plus rien, ni engin ni "Martien" en maraude. Mais, à moins de trois mètres du tronc de l'arbre, une empreinte toute fraîche atteste que Mme Fourneret n'a pas rêvé.

Formant un trapèze, aux côtés assez irréguliers, de 1 m 50 environ de hauteur, 0 m 50 à sa petite base et 0 m 70 à la grande, toute une surface du pré a été comme décapée, mettant la terre à nu. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitent encore, coupés en deux.

L'herbe est retombée en mottes, dans un rayon de 3 à 4 mètres suivant une ligne vaguement ovoïde, qui épouse "grosso modo" la forme de la déchirure.

Sur les bords de celle-ci, la terre est "fouillée" sous l'herbe. Il semblerait que cette partie du pré a été aspirée avec une violence extraordinaire, au moment du départ de l'engin, et que les mottes soulevées soient retombées en gerbe, comme les gouttes d'un jet d'eau. Détail curieux: une plante a racines profondes est restée, seule au centre de la terre nue.

Pas de traces de brûlures. Pas d'empreintes aux alentours.

Pourtant l'engin est resté au moins une demi heure à la même place. En effet, rentrant de son travail, un jeune homme de 18 ans, François Bouiller l'a aperçu alors qu'il prenait de l'altitude, s'en allant en direction du sud.

"J'ai eu une frousse terrible, me dit le jeune François. J'ai vu cet engin qui filait dans la nuit, prenant une teinte jaune verdâtre à mesure qu'il s'éloignait. On aurait dit un fuselage d'avion sans ailes."

François est rentré chez lui, la mine défaite. Ce qu'il a vu vient confirmer les déclarations de Mme Fourneret.

D'autres personnes de la région ont elles aussi, aperçu le cigare lorsqu'il est reparti.

Prévenue, les gendarmes de la brigade de Saint-Seine sont venus effectuer une enquête sous la direction du capitaine Millet, commandant de la section de Semur.

Photos et prélèvements ont été faits.

J'ai moi-même effectué un prélèvement de terre, que j'ai soumis à différents organismes scientifiques de Dijon et de Paris. Résultats négatifs au compteur de Geiger.

L'enquête menée par la gendarmerie de Dijon et par la police de l'air ne put établir formellement la nature de ce qui avait atterri. Mais elle conclut à la réalité d'un atterrissage après avoir écarté toute possibilité de mise en scène ou mystification.

Le lendemain même, je vis, à Paris, M. Decker ingénieur en chef, directeur du service des Engins spéciaux de l'armée de l'air. Je lui contais l'étrange histoire. Très troublé, et sans pouvoir se prononcer, il écarta, lui aussi, toute idée de supercherie, admettant comme "hautement probable" l'atterrissage d'un engin inconnu.

Charles GARREAU

[Ref. jgu1:] JIMMY GUIEU:

Le 4 octobre 1954 à 20 heures, un astronef atterrit à Poncey-sur-Lignon (Côte-d'Or). Notre enquêteur Charles Garreau se rendit sur les lieux et se livra à de minutieuses investigations qui permirent d'établir d'une manière formelle qu'un atterrissage s'était bien produit. Son rapport d'enquête, net, précis, sans fioritures, ne laissa pas d'impressionner les autorités auxquelles il fut soumis:

- Il était environ 8 heures du soir. Depuis une heure, la nuit était tombée. Une habitante de Poncey-sur-Lignon, Mme Fourneret, jeune femme de 23 ans, s'apprêtait à fermer les volets de sa chambre. (Elle habite, avec son mari, une maison attenante à l'usine d'amiante de Poncey, où travaille son époux. L'usine s'étend entre les deux versants boisés des collines, à quelques centaines de mètres du village). Ce qu'elle vit la cloua sur place: à une vingtaine de mètres, un corps lumineux se balançait doucement en l'air à hauteur d'un prunier, comme s'il se préparait à se poser.

- Ses dimensions? A peu près trois mètres de diamètre, me précisa Mme Fourneret. C'est tout ce qu'elle put donner comme précision. A peine se souvint-elle que l'objet était de couleur orange, (1) éclairant faiblement le feuillage du prunier voisin. Affolée, Mme Fourneret se réfugia, avec son enfant, chez Mme Bouiller, laquelle referma soigneusement la porte à double tour ! C'est alors que deux voisins arrivèrent: MM. Girardot et Vincent. Mis au courant, ils s'armèrent de leurs fusils et se dirigèrent vers le pré: l'engin avait décollé. Mais à moins de 3 mètres du tronc de l'arbre, une empreinte toute fraîche attestait que Mme Fourneret n'avait pas rêvé.

"Formant un trapèze, aux côtés assez irréguliers, de l m. 50 environ de hauteur, 0 m. 50 à sa petite base et 0 m. 70 à la grande, toute une surface du pré a été comme décapée, mettant la terre à nu. Sur "l'écorchure" toute fraîche, des vers blancs s'agitaient encore, coupés en deux! L'herbe est retombée en motte dans un rayon de 3 à 4 mètres suivant une ligne vaguement ovoïde, qui épouse grosso modo la forme de la déchirure. Sur les bords de celle-ci, la terre est fouillée sous l'herbe. Il semblerait que cette partie du pré a été aspirée avec une violence extraordinaire, au moment du départ de l'engin, et que les mottes soulevées sont retombées en gerbes, comme les gouttes d'un jet d'eau. (2) Détail curieux: une plante à racine profonde est restée seule, au centre de la terre nue. Pas de trace de brûlure; pas d'empreintes aux alentours. Pourtant l'engin est resté au moins une demi-heure à la même place. En effet, rentrant de son travail, un jeune homme de 18 ans, François Bouiller, l'a aperçu alors qu'il prenait de l'altitude, s'en allant en direction du Sud-Est.

- J'ai eu une "frousse" terrible! me dit le jeune François. J'ai vu cet engin qui filait dans la nuit, prenant une teinte verdâtre à mesure qu'il s'éloignait. On aurait dit un fuselage d'avion sans ailes.

"François rentra chez lui la mine défaite. Ce qu'il vit confirme les déclarations de Mme Fourneret. D'autres personnes de la région, elles aussi, aperçurent l'engin lorsqu'il repartit. Prévenus, les gendarmes de la Brigade de Saint-Seine effectuèrent une enquête sous la direction du Capitaine Millet, Commandant de la Section de Semur-en-Auxois. (1) Photos et prélèvements ont été faits. J'ai moi-même effectué un prélèvement de terre, que j'ai soumis à divers organismes scientifiques de Dijon et de Paris. Résultat négatif au compteur Geiger. (Précisons en outre qu'aucune rémanence magnétique n'a été enregistrée après cet atterrissage. Mon confrère Aimé Michel, auteur de Lueurs sur les Soucoupes Volantes (Mame), a cependant constaté une telle rémanence à l'emplacement où un astronef lenticulaire s'était posé. Rémanence - faisant dévier de 20° l'aiguille d'une boussole ! - engendrée par le puissant champ magnétique de l'astronef !)

(1) Couleur fréquemment observée chez ces astronefs au sol.

(2) Voir (chapitre 6) l'explication précise de ces effets qu'en donne le Capitaine Jean Plantier.

- L'enquête, poursuit Charles Garreau, menée par la gendarmerie de Dijon et par la Police de l'Air ne put établir formellement la nature de ce qui avait atterri. Mais elle conclut à la réalité d'un atterrissage après avoir écarté toute possibilité de mise en scène ou mystification. Le lendemain même je vis, à Paris, M. Decker, ingénieur en chef et Directeur du service des Engins Spéciaux de l'Armée de l'Air. Je lui contai l'étrange histoire. Très troublé, et sans pouvoir se prononcer, il écarta lui aussi toute idée de supercherie, admettant comme "hautement probable" l'atterrissage d'un engin inconnu".

Signé: Charles Garreau.

Cette "haute probabilité" équivaut pour nous à une certitude. Nous avons, au cours de nos enquêtes, recueilli un tel nombre de témoignages relatifs à des atterrissages que le doute le plus infime ne nous est plus permis. Un jour viendra où ces astronefs se poseront dans une ville, sur une grande place publique, afin de tester non plus les réactions d'un témoin isolé mais pour observer les réactions d'un grand nombre de personnes. L'expérience effectuée, l'astronef décollera, pour recommencer son ."test" dans une autre ville. Il n'est pas ridicule de dépeindre ainsi la prochaine phase d'activité des Ouraniens. Cette nouvelle série "d'épreuves" précèdera vraisemblablement le contact officiel et public tant attendu.

(1) J'ai eu personnellement un long entretien avec le Capitaine Millet qui me fit prendre connaissance du rapport d'enquête de la gendarmerie et me montra les photographies des traces révélatrices. Le Capitaine Millet ne me cacha point que les témoins, encore fort impressionnés lors de son enquête, lui parurent sincères.

[Ref. aml1:] AIME MICHEL:

L'ufologue français Aimé Michel a donné un compte rendu détaillé et vivant de cette affaire. En voici la teneur.

Le 4 octobre 1954, vers 20:00, Mme Fourneret de Poncey-Sur-L'Ignon est a l'intérieur de son domicile. La nuit étant tombée depuis quelque temps, elle se dirige vers une fenêtre pour en fermer les volets, elle fait alors l'observation d'un corps lumineux qui se balance doucement dans l'air à une vingtaine de mètres de la maison à droite du prunier sur le pré d'un voisin, M. Cazet. Elle dira que le corps lumineux avait l'air de se préparer à atterrir.

Elle décrira le corps lumineux comme ayant environ trois mètres de diamètre et une forme allongée, horizontale, et de couleur orange, avec une luminosité qui éclairait faiblement les branches et les feuilles du prunier.

Saisie d'affolement, elle prend son petit enfant et se réfugie avec lui chez une voisine, Mme Bouiller, et les deux femmes ferment soigneusement la porte d'entrée. A ce moment, deux voisins, M. Girardot et M. Vincent arrivent, constatent l'affolement des deux femmes et demande ce qui se passe. Une fois mis au courant, ils s'arment de leurs fusils et courent vers le pré, où l'objet ne se trouve plus.

Cependant en examinant le sol, ils découvrent une trace toute fraîche, ce qui permet à Mme Fourneret de les convaincre qu'elle n'a pas rêvé. Les deux hommes examinent la trace. Aimé Michel en donnera la description suivante:

"Sur une surface longue de 1,50m. large à sa base de 70 centimètres et à son extrémité de 50, le sol avait été comme aspiré. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitaient encore. La terre arrachée était répandue tout autour du trou en mottes de 30 centimètres de diamètre sur un rayon de 4 mètres environ. Sur le bord interne du trou, des mottes pendaient vers l'intérieur: la terre avait été affouillée par-dessous, de sorte qu'à mi hauteur de sa profondeur moyenne, la surface du trou était plus vaste qu'au niveau du sol. Mais le plus étonnant est qu'aucune trace d'instrument n'expliquait l'extraction de cette masse de terre. Bien mieux (et c'est cela surtout qui ne put jamais être expliqué): les petites racines et radicelles de cette fertile terre bourguignonne étaient intactes sur toute la surface interne du trou; aucune n'était tranchée, comme cela eut été le cas si l'on avait creusé l'excavation avec n'importe quel moyen connu. Détail qui frappa tout le monde: au milieu du trou, une plante à racine profonde était couchée, attachée à la terre du fond par l'extrémité de sa racine, radicelles à l'air, sans une éraflure. Bref, tout se passait comme si la masse de terre répandue dans l'herbe autour du trou avait été sucée par un gigantesque aspirateur. Même observation sur les mottes éparpillées autour de l'herbe: ni racines coupées, ni traces d'instrument, aucune brûlure, aucune empreinte. De nombreuses personnes ont essayé depuis de reproduire le phénomène. En vain."

Le 4 Octobre 1954, vers 20:00, M. Fourneret et quelques arracheurs de pommes de terre étaient réunis chez M. Cazet, le Maire de Poncey-Sur-L'Ignon, quand un villageois arriva en vélo, haletant, et interpella M. Fourneret en lui criant de venir vite, car Yvette, la femme de M. Fourneret, "a vu quelque chose dans le pré" devant la maison de M. Fourneret, a été effrayée et s'est réfugiée au domicile de M. Bouiller, voisin de M. Fourneret.

Tout le groupe se rend chez M. Fourneret en quelques minutes et trouvent là Mme Yvette Fourneret, son jeune fils, M. et Mme Bouiller, et deux autres voisins, Messieurs Girardot et Vincent. Tout le monde entend le récit de Mme Fourneret, et se presse autour du trou.

A ce moment, François Bouiller, 18 ans, arrive, rentrant du travail, et avant que quelqu'un ne puisse le mettre au courant des raisons du rassemblement, il explique avec excitation qu'il vient d'avoir la peur de sa vie, car il venait de voir une sorte d'engin lumineux qui volait à grande vitesse vers le Sud-Est en prenant de l'altitude. Il décrit l'engin comme un avion sans ailes réduit à son seul fuselage, qui prenait une couleur de plus en plus verdâtre au fur et à mesure qu'il accélérait.

Le 5 octobre 1954, vers 19:00, le Maire de Poncey-Sur-L'Ignon, M. Anatole Cazet, contacté par téléphone le poste de Gendarmerie de Saint-Seine l'Abbaye et les informe qu'une soucoupe volante s'est posée dans un pré la veille le 4 Octobre et que plusieurs personnes l'ont vue. Il ajoute que l'engin a laissé des traces inexplicables. Le Brigadier est assez sceptique mais indique qu'il va se rendre sur les lieux pour examen.

Entre temps, de nombreux habitants se sont rendus sur les lieux de l'atterrissage et ont contemplé la trace. Tous étaient très excités par l'événement.

Les gendarmes qui mènent l'enquête recueillent le témoignage de plusieurs autres personnes de la région qui déclarent avoir vu peu après 20:00 le 4 Octobre, un objet lumineux qui s'était élevé du côté de Poncey et avait filé dans la direction du Sud-Est.

Le récit de Mme Fourneret a été recueilli par l'ufologue Charles Garreau, par le Brigadier de la Gendarmerie de Saint-Seine-l'Abbaye, par le supérieur de ce dernier le Capitaine Millet de Sémur-en-Auxois, par le supérieur de ce dernier le Commandant Viala de Dijon.

Des enquêtes sur le terrain ont été effectuées par Charles Garreau, par le Brigadier de la Gendarmerie de Saint-Seine-l'Abbaye, lequel pensa d'abord qu'il allait trouver là un simple canular, changea d'avis par suite de l'enquête, et contacta alors son supérieur, le Capitaine Millet de Sémur-en-Auxois. Celui-ci se rendit sur place, avec la ferme idée que son subordonnée avait été trompé par un canular, mais après avoir dialogué avec les habitants et examiné la trace, il changea d'avis et contacta son propre supérieur, le Commandant Viala de Dijon. Celui-ci fit poursuivre l'enquête par les services de l'Aéronautique de Dijon, par l'Armée de l'Air, par un professeur non nommé de l'Université de Dijon qui tenta de vérifier si la terre était radio-active et détermina qu'elle ne l'était pas. Des photographies et des prélèvements sur la trace furent effectués. Des traces de rémanences magnétiques furent recherchées dans des objets métalliques des alentours mais rien ne put être trouvé. L'affaire a également intéressé le Général de Chassey, commandant de la base aérienne de Dijon. La remontée de l'affaire vers les plus hautes instances officielles ne prit que deux jours. La totalité des personnes ayant participé à l'enquête, gendarmes, militaires, scientifiques, ufologues furent tous convaincus de ce que l'affaire n'était absolument pas un canular.

Aimé Michel effectua des vérifications sur les échantillons de terrain à l'Institut du Radium, à Paris, il ne put détecter aucune radio-activité. Il regretta plus tard qu'à cette époque lui ni personne n'avait pensé à réaliser ce qui devint des décennies plus tard la pratique en ces cas: la recherche d'altérations dans les racines et les plantes elle-même.

Michel fera le rapprochement entre la théorie du Lieutenant Plantier, de l'armée de l'air, qui avait quelques années auparavant réfléchit au problème de la propulsion des soucoupes volantes et émis l'idée alors neuve et audacieuse que ces engins se propulseraient en créant leur propre champ de gravité modulable à volonté. Il imagine que le départ rapide de l'engin aurait tout simplement entraîné la chute vers le haut de la terre sous l'engin, ce qui semble être la seule hypothèse sensée qui s'adapte au caractéristiques si particulières de la trace, où tout apparaît en effet être comme si la gravité avait été renversée en ce lieu, la terre "tombant" dans un premier temps vers le ciel en découvrant les racines des plantes laissées intactes, puis retombant à terre sur les côtés du trou une fois l'engin et son effet gravitationnel partis.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

OBSERVATIONS 1954

4 octobre

[... autres cas...]

20 h 00: Poncey-sur-L'Ignon (Côte-d'Or): Obj.lum.lenticulaire/marque/sol

[... autres cas...]

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

4 octobre 1954: Poncey-sur-L'Ignon (6 km AVDO au NNO de Saint-Seine-l'Abbaye--Côte-d'Or): Mme Yvette Fourneret et François Bouillet (ESPI lenticulaire + terre arrachée dans un rectangle de 1,50 x 0,50 m)

[Ref. aml2:] AIME MICHEL:

A Poncey-sur-l'Ignon, en 1954, le sol lui-même fut comme sucé. Ce "trou impossible" fut contemplé avec stupeur par la maréchaussée, la gendarmerie de l'air et de nombreux enquêteurs.

[Ref. mcs1:] "MICHEL CARROUGES":

Michel Carrouges indique que l'observation Fourneret a été faite à une distance de 20 mètres.

[Ref. lcp1:] LEONARD G. CRAMP:

Il était environ 20 heures le 4 octobre, 1954. L'endroit Poncey-sur-Lignon, France. "A environ vingt yards de la maison, dans le pré de M. Cazet, un corps lumineux se balançait légèrement dans le ciel, à la droite du prunier, comme s'il se préparait à atterrir. Pour autant que j'ai pu en juger, cet objet était d'environ trois yards de diamètre, semblait ovale, horizontal, et de couleur orange. Sa luminosité a jeté une lumière pâle sur les branches et les feuilles de l'arbre". Le témoin avait fait un bruit qui a semblé déranger le véhicule étrange, parce qu'il avait immédiatement décollé "en avant et vers le haut à une vitesse prodigieuse, laissant un trou béant dans le sol au-dessus duquel il avait plané". Sur une surface d'environ un yard et demi de long, de 27 pouces de large à une extrémité, 20 pouces à l'autre, la terre a semblé "avoir été aspirée vers le haut."

"Sur le sol frais de ce trou, les vers blancs se tortillaient. La terre qui avait été arrachée avait été dispersée tout autour du trou, en des mottes de dix ou douze pouces de large, sur un rayon d'environ quatre yards. Sur le bord intérieur du trou, des mottes semblables pendaient; la terre avait été retirée d'une telle manière qu'environ à sa moitié vers le bas, le trou était plus large qu'au niveau du sol. En bref, il semblait que c'était comme si la masse de la terre répartie sur l'herbe environnante avait été aspirée par un vide colossal."

[Ref. jve5:] JACQUES VALLEE:

236 -004.76181 47.49550 04 10 1954 20 00 1 *PONCEY/L IGNON F 0012221 C** 224

[Ref. lor1:] CORAL ET JIM LORENZEN:

Un autre atterrissage qui ne fait pas participer des occupants de quelque sorte que ce soit mais qui, néanmoins, est une des plus intéressante de tout ceux enregistrés dans les dossiers des fans d'OVNIS, a eu lieu à 20 heures le 4 octobre au village de Poncey-sur-l'Ignon. Dans la soirée du 5, le maire a appelé St.-Seine et a rendu compte qu'une soucoupe volante avait atterri la nuit précédente, que beaucoup de gens l'avaient vu, et que de plus, elle avait laissé des traces inexplicables.

Cette sorte de cas, aussi bien que l'incident de la "balance volante", est du type avec lequel les fans d'OVNIS aiment confronter les sceptiques, parce qu'ils ne sont pas facilement explicable même en faisant preuve d'une imagination des plus agiles.

Mais revenons à Poncey-sur-I'Ignon. A 20 heures Mr. Fourneret et quelques récolteurs de pomme de terre étaient à la maison du maire Mr. Cazet quand un villageois est arrivé sur sa bicyclette, évidemment agité et à bout de souffle. Il a dit à Fourneret que son épouse Yvette avait vu quelque chose dans le champ devant la maison et qu'elle était devenue terrifiée et avait couru à la prochaine porte, à la maison des Bouiller. En quelques minutes une foule d'une certaine importance a été rassemblée au domicile Fourneret à l'endroit où Yvette Fourneret, son jeune fils, les Bouiller, et deux autres voisins, M. Girardot et M. Vincent, parlaient avec excitation de ce qui s'était produit.

Mme. Fourneret a raconté son histoire au chef de la police de St.-Seine, le capitaine Millet de Semur-en-Auxois, le commandant Viala de Dijon, et Mr. Charles Garreau, aussi de Dijon, qui est un collaborateur d'Aimé Michel. Les autorités civiles de l'air de Dijon, éléments de l'Armée de l'Air française, un professeur à l'université de Dijon, et le General de Chassey, officier commandant du contingent de l'Armée de l'Air à Dijon, ont tous été impliquées dans la recherche. Michel lui-même a fait des essais à l'institut du radium à Paris.

Brièvement, l'histoire est comme suit: Mme. Fourneret avait été dans la maison et s'était rendue à la fenêtre pour la fermer quand elle a vu un corps lumineux oscillant dans le ciel près d'un prunier et qui semblait sur le point d'atterrir. Elle a estimé son diamètre comme d'environ trois mètres, il était ovale et orange. La lumière de l'objet a illuminé les branches et les feuilles de l'arbre.

Frappée de terreur, Mme. Foumeret a saisi son fils, a couru à la maison des Bouiller où elle et Mme. Bouiller ont fermé la porte. Girardot et Vincent sont arrivés, et après avoir entendu l'histoire, ont pris leurs fusils de chasse et ont couru vers le pré, mais quand ils y sont arrivés l'objet était parti.

Mais il avait laissé des traces. Une parcelle de vingt-sept pouces de large à une extrémité, vingt pouces à l'autre, et prolongé d'environ un mètre et demi, semblait "avoir été aspiré vers le haut" hors du sol. Des vers blancs s'agitant ont été trouvés dans le sol frais, et la terre qui avait été prise était dispersée autour du trou, en mottes de dix ou douze pouces de large et répartiies sur un rayon d'environ quatre mètres. Sur le bord intérieur de ce trou d'autres mottes pendaient vers le bas; il s'est avéré que la terre avait été aspirée dehors de façon qu'environ à mi-chemin vers le bas dans le trou, le trou ait été plus large qu'il ne l'était au-dessus.

Personne ne pouvait expliquer comment le trou avait été fait. Des tentatives ont été effectuées plus tard pour reproduire le trou mais en vain. Des tests de radiation n'ont rien indiqué, et l'examen de la terre elle-même n'a rien révélé d'inhabituel.

Michel, comme partie de son rapport sur l'incident de Poncey-sur-l'Ignon, a théorisé ce qui pourrait avoir été la cause de la configuration si particulière du trou, et le relie à la théorie de Jean Plantier (La propulsion de La Soucoupes Volantes, Paris, 1955), qui avait été en partie inclus dans le premier livre de Michel, La vérité sur les soucoupes volantes.

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

Scan.

194) 4 Octobre 1954, 20:00, Poncey-Sur-l'Ignon (France):

Mme Fourneret, ménagère, s'enfuit à la vue d'un objet orange circulaire de 3 mètres de diamètres, se balançant dans les airs et qui atterrit près de sa ferme. Lorsque MM. Girardot et Vincent arrivèrent avec leurs fusils, ils trouvèrent que la terre avait été "aspirée" sur la surface d'un quadrilatère. M. François Bouillier confirma avoir vu un objet lumineux en vol. Une enquête fut effectuée par la Gendarmerie et l'Armée de l'Air Française. (Franc-Tireur, l'Aurore, Libération, 7 Oct,; France-Soir, Paris-Presse, 8 oct. 1954. Anatomy 71)

[Légende dessins:] (Enquête de J. TYRODE - Dessin d'après documents photographiques pris le 6 octobre 1954. Objet dessiné par le témoin, qui le voyait de sa fenêtre, de l'autre côté du prumier).

[Ref. jve2:] JACQUES VALLEE:

L'auteur indique que le 4 octobre 1954, à Poncey-sur-Lignon, une ménagère s'est enfuie lorsqu'un objet orange, circulaire et d'environ 3 mètres de diamètre s'est balancé dans les airs et a atterri près de sa ferme. Quand ses voisins sont arrivés, armés de fusils, ils ont observé que la terre avait été "aspirée" sur une surface carrée, de telle sorte que l'idée d'une blague dut être abandonnée. Des recherches extensives et des analyses furent faites par la police et l'Armée de l'Air françaises. La nature de l'objet, de même que les traces qu'il avait laissées, est restée inexpliquée.

[Ref. gcn1:] GORDON CREIGHTON:

Poncey-sur-l'Ignon, France (20.00, 2 octobre 1954

Mme. Guainet trayait des vaches dans le pré, quand ses chiens, qui habituellement restaient près d'elle tandis qu'elle trayait, se sont précipités dehors vers les bois, aboyant, elle les a suivis, et a vu un vaste engin en "cigare" lumineux volant bas.

Aimé Michel: Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 109.

[Ref. jve3] JACQUES VALLEE:

The author indicates that on October 4 in Poncey: "It was about 8:00 P.M.," Mrs. Fourneret said...

"... et il faisait déjà sombre depuis un certain temps. A environ vingt yards de la maison, dans le pré, un corps lumineux se blalnçait légèrement dans le ciel, à la droite du prunier, comme s'il se préparait à atterrir. Pour autant que je puisse en juger, l'objet était d'environ trois yards de diamètre et semblait allongé, horizontal et de couleur orange. J'étais dans tout mes états à cause de la peur et ai saisi le garçon, courant avec lui à la maison de Mme Bouillier, où nous avons fortement fermé la porte."

L'auteur indique que les voisins se sont armés et sont sortis pour se rendre compte. Il n'y avait rien, mais ils ont dit qu'ils ont trouvé un secteur à peu près d'un yard et demi de long, de vingt sept pouces de large à une extrémité, vingt à l'autre, où la terre a semblé avoir été aprirée vers le haut. Sur le sol frais de ce trou, ils ont dit, des vers blancs s'agitaient, et la terre qui avait été arrachée était dispersés tout autour du trou en mottes de dix ou douze pouces de large, sur un rayon d'environ quatre yards. Sur le bord intérieur du trou des mottes semblables étaient accrochées. La terre avait été retirée de telle manière qu'à peu près à mi-profondeur le trou était plus large qu'au niveau du sol.

Ils ont rapporté en outre que les petites racines et radicelles dans ce sol fertile étaient intactes partout sur la surface intérieure du trou et que pas une n'avait été coupée, comme cela aurait aurait été le cas si l'excavation avait été faite de la manière normale. Au centre du trou, ils ont dit, s'étendait une plante avec une longue racine, toujours attachée par le bout de la racine au sol au fond du trou, avec toutes ses radicelles exposées à l'air, complètement intacte. En bref, si nous devons accepter ce rapport... cela semblait exactement comme si la masse de la terre répartie dans l'herbe environnante avait été aspirée par un aspirateur colossal.

[Ref. cpr1:] CLAUDE POHER, GROUPE DE RECHERCHE SUR LES OVNI "GEPA":

En 1968-1969, avant que l'effort d'ufologie officielle du GEPAN ne soit mis en place, son futur dirigeant le Dr Claude Poher avait été un membre du groupe officieux d'ufologie GEPA, et a rassemblé et encodé sur ordinateur plus de 700 rapports d'OVNIS sur lesquels des calculs statistiques sur des facteurs multiples pouvaient être menés. Dans le fichier se trouvaient un certain nombre de rapports français d'OVNIS pour 1954, dont celui-ci.

Pour la lisibilité, une interprétation décodée des données est fournie ici après le code original qui était une chaîne de 80 caractères. Le décodage a été fait selon les indications originales, le numéro de code et sa signification générique sont données. N'oubliez pas que la signification générique de chaque code est une catégorie prédéfinie, et non pas le détail spécifique effectif. Par exemple, si l'âge du témoin principal était de 33 ans, le codage aurait alloué le nombre "3" qui correspond à la catégorie "adulte de 21 à 59 ans."

Code original:0621550410195419301JA213301023101401000430B0019000100000000000000000000800000010
Lieu:Poncey sur l'Ignon (Cote dor) - France
N. de cas:0621
Code source:55
Nature source:Rapports de sources officielles française: Police, Gendarmerie, Armée, pilotes
Jour:04
Mois:10
Année:1954
Heure:19
Minutes:30
Type d'heure:1 = heure locale
Nombre de témoins:2 = 2
Témoin principal connu nominativement:1 = nom(s) indiqué(s)
Age du témoin principal:3 = Adulte de 21 à 59 ans
Occupation du témoin principal:3 = ouvrier, conducteur de camion, employé, artisan, infirmier, musicien, écrivain, commerçant
Enquête officielle:1 = une enquête officielle a été menée
Météo:0 = pas d'indication
Durée:2 = de 1 à9 secondes
Distance minimale témoin - phénomène:3 = de 21 à 150 m
Méthode d'observation:1 = oeil nu
Nombre "d'objets" observés simultanément:01 = 1
Forme "d'objet" (terminologie des témoins):4 = ovale, oeuf, ovoïde, "comme un ballon de rugby"
Dimensions du phénomène:0100 = 1 mètre
Couleur du phénomène observé:04 = jaune, ambre
Luminosité du phénomène:3 = brillant, très lumineux
Lumières ou projecteurs sur le phénomène:0 = pas d'indication
Vitesse de déplacement du phénomène:B = la vitesse est comparée à la vitesse d'un avion
Accélération du phénomène:0 = pas d'indication
Trajectoire du phénomène:0 = pas d'indication
Sons perçus durant l'observation:1 = pas de bruit, silence total, objet silencieux
Hauteur angulaire maximale de l'observation (horizon = 0°):9 = "vu au sol" ou "près du sol"
Nature du lieu d'atterrissage:0 = pas d'indication
Nombre de points de contact avec le sol:0 = pas d'indication
Traces d'atterrissage:1 = traces observées
Observation "d'occupants":0 = pas d'indication
Taille des "occupants" observés:00 = pas d'indication
Tenue des "occupants":00 = pas d'indication
Tenue:0 = pas d'indication
Comportement général des "occupants":0 = pas d'indication
Interaction des "occupants" avec le(s) témoins(s):0 = pas d'indication
Tête, cheveux:0 = pas d'indication
Voix, respiration, menton:0 = pas d'indication
Peau:0 = pas d'indication
Yeux:0 = pas d'indication
Bouches:0 = pas d'indication
Détails divers:0 = pas d'indication
Effets thermiques:0 = pas d'indication
Effets lumineux:0 = pas d'indication
Effets magnétiques (ou électromagnétiques):0 = pas d'indication
Odeur perçue par le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets physiologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets psychologiques sur le(s) témoin(s):0 = pas d'indication
Effets sur des animaux:0 = pas d'indication
Autres effets rapportés:8 = violente action mécanique
Nébulosité:0 = pas d'indication
Oscillations, émission de matière:0 = pas d'indication
Rotation, vol en formation:0 = pas d'indication
Disparition instantanée:0 = pas d'indication
Halo autour du phénomène:0 = pas d'indication
Interaction témoin / phénomène (en complément des autres rubriques):0 = pas d'indication
Dessin ou photo:1 = un dessin ou une photo est joint au rapport original
Détails de structure observés:0 = pas d'indication

[Ref. lex1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES EXTRATERRESTRES":

Scan.

Quand elle effectue du sur-place, souvent la soucoupe oscille (Contay le 7 septembre 1954) ou se balance Poncey le 4 octobre 1954).

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

04 oct 1954

075 2000

FRANCE, Poncey-sur-Lignon. Mme Fourneret s'est enfuie lorsqu'un objet circulaire orange de 10 pieds de diamètre s'est balancé dans les airs et a atterri près de sa ferme. Lorsque deux autres sont arrivés avec des fusils, ils ont constaté que la terre avait été aspirée sur un quadrilatère. François Bouiller a confirmé avoir vu un objet lumineux en vol. (Vallée III)

[Ref. gal1:] CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER:

Les auteurs décrivent le cas de l'atterrissage à Poncey-sur-l'Ignon le 4 octobre 1954, en notant que la gendarmerie a longuement enquêté.

A Poncey-sur-l'Ignon en Côte-d'Or, à 20 heures, Mme Yvette Fourneret, dans les 30 ans, se trouvait dans son appartement de l'ancienne usine d'amiante située à quelques centaines de mètres du village, près de la R.N. 71 de Dijon à Troyes. Elle a ouvert la fenêtre de sa cuisine pour fermer les volets, alors que la nuit était complètement tombée et qu'il faisait très sombre. Cette fenêtre, située sur l'arrière du bâtiment, donnait sur la campagne, consistant en une vallée très étroite encaissée entre deux collines aux versants assez raides.

Mme Fourneret a indiqué le lendemain de l'observation à Charles Garreau qui l'interviewait, qu'elle avait machinalement jeté un regard sur les prés derrière la maison, et qu'elle a alors aperçu un objet lumineux qui se balançait doucement; à droite d'un prunier, comme s'il se préparait à atterrir.

Elle a déclaré que l'arbre, qui se trouvait à une vingtaine de mètres de sa fenêtre, était faiblement éclairé par une lueur orangée qui se dégageait de l'objet. L'objet avait une forme ovale, allongée horizontalement, avec une longueur qui lui a semblée être d'environ 3 mètres. Elle a été affolée et a refermé sa fenêtre, puis elle a pris son bébé sur le bras et s'est enfuie par le devant de la maison pour se réfugier chez sa voisine, Mme Bouiller, et les deux femmes se sont barricadées en attendant le retour de leurs maris.

Mais ce sont d'abord deux autres voisins qui arrivent, Girardot et Vincent. Ils notent l'affolement des deux femmes et ont décidé d'aller voir l'objet, en prenant leurs fusils. Ils se rendent au pré en courant mais il n'y a plus rien.

En regardant près du prunier, ils ont découvert que sur une surface longue de 1,50 m, large à sa base de 70 centimètres, et à son extrémité de 50 centimètres, le sol a été comme fraîchement aspiré. Les mottes d'herbe ont été arrachées et sont retombées, retournées, dans un cercle d'une dizaine de mètres de diamètre. La terre a été dégagée par en dessous, ce qui fait que le fond du trou était plus large qu'au niveau du sol.

Charles Garreau a examiné cette trace 24 heures plus tard, et elle lui a fait penser à une énorme succion qui aurait arraché l'herbe, à l'exception toutefois d'une plante sauvage à longue racine qui avait résisté, seule au milieu de la surface décapée. Il a noté que les mottes de terre sont retombées comme en pluie autour du trou.

Charles Garreau a prélevé une des mottes et l'a apportée à Aimé Michel, qui l'a fait analyser et expertiser par différents laboratoires, mais rien n'a été trouvé par ces examens. Il note toutefois qui ni lui ni Aimé Michel n'avaient encore entendu parler des découvertes de l'ATIC de l'US Air Force sur un autre cas de trace (celui de Sonny Devergers), dans lequel les racines de l'herbe avaient été superficiellement carbonisées sans que les brins ne montrent de dommage.

Un autre témoin a été un garçon de 18 ans, François Bouiller, qui ignorait tout de l'affaire quand il est arrivé à l'ancienne usine où un certain nombre d'habitants du village étaient rassemblés et discutaient de l'affaire. Le jeune homme est pâle et annonce tout de suite :

"Je viens d'avoir une de ces trouilles. J'ai vu un espèce d'engin lumineux s'élever en direction du Sud-Est. On aurait dit un fuselage d'avion, sans ailes, et il accélérait très vite. Sa couleur passait progressivement au vert."

Charles Garreau note que le commandant Viala et le capitaine Millet, de la gendarmerie, la police de l'Air, les services de renseignements de l'Etat-Major de la 1ère Région aérienne sont venus tour à tour enquêter sur cet atterrissage, et que l'on a découvert du coup une autre observation deux jours auparavant, celle d'un engin lumineux en forme de "fût de gas-oil" qui avait survolé le village en suivant une trajectoire parallèle à la route de Dijon à Troyes.

Charles Garreau est retourné sur les lieux en 1971 avec Raymond Lavier, ils ont revu Mme Fourneret qui n'avait rien oublié de l'événement et lui a donné un autre renseignement intéressant, disant :

"Pendant quatre ans, l'herbe n'a pas repoussé à cet endroit."

[Ref. ous2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

LIEU DE L'ENQUETE Date de l'observation N° de la revue
PONCEY-SUR-LIGNON (Côte-d'Or) - Atterrissage 04.10.54 Enquêteur: Charles Garreau Ouranos n°

[Ref. mbd1:] MICHEL BOUGARD:

L'auteur indique que le 4 novembre 1954 à Poncey-sur-l'Ignon en Bourgogne une excavation large de 50 à 70 centimètres sur 150 centimètres de long a été produite dans un champ là où un objet lumineux s'était posé pendant quelques minutes. La terre semblait avoir été arrachée par une force ascendante laissant les racines des plantes à nu, et retombant en mottes autour du trou.

L'auteur indique que ses sources sont Alerte dans le Ciel, par Charles Garreau, page 239, 1956, et Aimé Michel dans Mystérieux Objets Célestes, page 118, 1956.

[Ref. hdt1:] HENRI DURRANT:

L'auteur indique que les soucoupes ont souvent un mouvement de balancement, ou une oscillation, notamment à Poncey le 4 octobre 1954.

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

04/10/1954 Poncey sur l'Ignon (Côte d'Or)

Cas déjà rapporté. Vers 20h, Mme Fourneret aperçut un corps lumineux qui se balançait doucement dans l'air comme s'il se préparait à atterrir... (A. Michel)

[Ref. gab2:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

04/10/1954 Poncey sur l'Ignon (Côte d'Or)

Vers 20h, Madame Fourneret vit un corps lumineux qui se balançait doucement comme s’il voulait atterrir. Elle prit la fuite. Des voisins s'armèrent de fusils et se rendirent sur les lieux. Il n'y avait "plus rien..., mais il subsistait une trace toute fraîche. Sur une surface longue de 1,50m, large à la base de 70cm et à son extrémité de 50cm, le sol avait été comme aspiré. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitaient. La terre arrachée était ré¬pandue tout autour du trou en mottes de 30cm sur un rayon de 4m. Sur le bord interne du trou, des mottes pendaient vers l'intérieur, la terre avait été affouillée par dessous, de sorte qu'à mi-hauteur de sa profondeur, la surface du trou était plus vaste qu'au niveau du sol... Les radicelles n'avaient pas été tranchées... aucune brûlure, aucune empreinte...."

S'appuyant sur la théorie de Plantier, Aimé Michel nous commente ainsi ce cas: "Supposons que l'engin de Plantier s'immobilise à un mètre du sol d'un pré en créant un champ antigravitationnel égal à la pesanteur... Il ne monte ni ne descend... Il peut donc être légèrement balancé par l'ascendance que son champ crée dans l'atmosphère ambiante... (l'engin se balançait) A un moment, le "pilote... décide de démarrer, il va augmenter l'inten¬sité du champ de force vertical... On doit imaginer deux cas: ou bien il augmente peu son champ de force et démarre lentement... sans laisser de traces ou en soulevant quelques brin¬dilles prises dans son champ. Ou bien, il crée brutalement un champ énorme... et il démarre 11 une vitesse foudroyante. Mais dans ce cas, en même temps, tout l'espace voisin de l'engin subit les effets du champ. Un mètre au-dessous de lui, le sol a tendance à s'envoler. Il tombe vers le haut...... (M.O.C. pages 224 à 232)

Nous ne partageons pas cette opinion. Par réaction, le champ de force de la "Soucoupe Volante... ne peut que repousser le sol en dessous de l'engin. D'ailleurs, les champs de force envisagés par Plantier ont la forme de sphères ou d'ovoïdes concentriques d'intensité décroissante. En aucun cas ils n'auraient pu produire un trou d'une telle structure géométrique. Tout au plus auraient-ils pu "arracher"... un espace de terre ayant la forme d'une calotte sphérique. Nous sommes persuadés que le trou de Poncey correspond à une action délibérée. Les "occupants" de la "Soucoupe Volante" "recherchaient" quelque chose. Ce trou est le résultat d'un travail. Il a été produit par un outil... Un outil non humain faisant peut-être agir un champ de force structuré, mais en aucun cas il ne peut être le résultat ou la conséquence du champ de force sustentateur. Il existe bien d'autres traces dont la cause ne peut être expliquée par un système de propulsion aussi complexe soit-il.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent qu'à Poncey-sur-l'Ignon dans la Côte-d'Or le 4 octobre 1954, à 19:30, alors que, se trouvant dans sa chambre, Mme Fourneret Yvette, 23 ans, fermait ses volets, elle voit à une cinquantaine de mètres de son domicile et au-dessus des arbres, un corps lumineux ayant la grosseur d'une cuisinière qui se balance doucement en l'air, à droite d'un prunier.

Cet objet éclaire les branches et les feuilles de l'arbre. Apeurée, elle s'enfuit, avec son enfant dans les bras, chez sa voisine, Mme Bouiller, 41 ans, en passant par l'arrière de sa demeure pour ne pas être en contact avec le phénomène lumineux.

Elle ne peut expliquer ce qu'elle vient de voir que cinq minutes plus tard à sa voisine et une amie de cette dernière. Une heure plus tard arrivent François Bouiller, 18 ans, manoeuvre, et Mr. Jacky Girardot, sous-officier, ils préviennent un autre voisin, Mr. Marchand, et se dirigent alors sur les lieux, armés de leurs fusils de chasse, et en compagnie du premier.

Dans le pré contigu à la cour, ils découvrent des traces.

Un autre membre de la famille de voisin qui regagnait son domicile vers 20:45 aperçut dans le ciel un objet inconnu en forme de gros cigare, du genre fuselage d'avion mais plus court et sans aile, entièrement lumineux, la couleur que l'on aurait cru transparente avait des reflets verts et oranges. Il pouvait se trouver à mille mètres d'altitude, il se dirigeait du nord au sud, à une vitesse double que celle d'un avion à réaction. Apeuré, il rentra à son domicile, il trouva les membres de sa famille qui avaient déjà constaté les traces laissées par la boule lumineuse. Ces dernières se trouvaient à quelques mètres du prunier dont le feuillage avait été éclairé par la boule, sur une surface longue de 1 m 50, large à sa base de 70 cm et à son extrémité de 50 cm, le gazon avait été comme aspiré. Des plaques de gazon de 0 m 20 à 0 m 30 étaient répandues tout autour et retournées sur un rayon de 4 mètres. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitaient encore.

Le commandant de section de gendarmerie s'est rendu sur les lieux. Une enquête fut effectuée et fît l'objet du procès-verbal n° 391 de la brigade de St-Seine-l'Abbaye. Des prélèvements furent effectués. Une motte de terre fut présentée à un compteur Geiger de l'université de Dijon. Résultat: néant, aucune radioactivité.

Une motte fut examinée par Aimé Michel avec des instruments de l'institut du radium avec le même insuccès, ce petit morceau de terre sera finalement jeté.

Les auteurs indiquent que les sources sont le cas 194 du catalogue Vallée; Aimé Michel dans "A Propos des Soucoupes Volantes" page 197; C. Garreau et R. Lavier dans "Face aux E.T" page 39.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

04.10.54 (20) Poncey-su-Lignon (21) 106X2X A EM 3m

[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:

Les auteurs indiquent que le 4 octobre 1954, un "quasi-atterrissage" "semble" avoir été "certain" à Poncey-sur-Lignon en Côte d'or, ayant d'assez nombreux témoins et des traces au sol importantes.

D'abord, Madame Fourneret, en fermant ses volets vers 19:30, a vu un objet lumineux ovale de couleur jaunâtre qui se balançait doucement à une quinzaine de mètres du sol à proximité d'un prunier proche. Affolée, elle s'est enfuit chez des voisins avec son enfant dans les bras, en prenant bien soin de passer "par derrière" la maison pour éviter d'être en contact avec cette lumière inquiétante.

D'autres témoins ont vu un phénomène lumineux dans le ciel, mais plus lointain. Une heure plus tard, lorsque les hommes sont rentrés, ils sont allés sur les lieux avec des voisins, et armés de fusils, et ont découvert à proximité du prunier une surface de 1.50 mètres sur 0.70 mètres où le gazon avait été arraché récemment puisque "les vers blancs s'y agitent encore."

Ces plaques de ce gazon de 20 à 30 centimètres de côté et "retournées" étaient éparpillées tout autour sur une distance de plusieurs mètres comme si elles avaient été arrachées du sol par aspiration.

Les auteurs indiquent comme source "A propos des S.V." de Aimé Michel, page 167; Ch. Garreau et R. Lavier dans "Face au E. T." page 39.

[Ref. via3:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "VIMANA 21":

Ce magazine a listé ce cas:

54 10 02 19H40 RR1 Poncey sur l'Ignon

[Ref. lgs1:] LOREN GROSS:

4 octobre. Poncey, France. (20:00)

"Fourneret, vient vite!"

Le maire de Poncey, M. Cazet, avait invité plusieurs villageois à diner à sa maison dans la soirée du 4 octobre. Les hommes étaient en train de manger et de discuter quand ils ont été brutalement interrompus à 20:00 par un messager qui arrivait avec de mauvaises nouvelles pour un des invités du maire, M. Fourneret, qui a appris que son épouse avait souffert d'une peur terrible et s'était sauvée à la maison d'un voisin. "Fourneret, viens vite," a supplié le messager qui haletait violemment après une course effrénée sur sa bicyclette. Il y eut une bousculade folle vers chez les voisins de M. Fourneret, les Bouiller, quand le maire et les autres hommes autour de la table ont laissé tomber leur argenterie et ont couru après Foutneret qui faisait de son mieux pour arriver chez lui aussi rapidement que possible. Quand les hommes sont arrivés chez les Bouiller, ils ont rencontré quelques autres personnes du village qui s'étaient rassemblés pour donner de l'aide et du réconfort: M. Girardo, M. Vincent, et Mme. Strasdot. M. Fourtneret a trouvé son épouse Yvette, terrifiée mais sans autres problèmes. Le récit d'Yvette suit:

"Il était environ 20 h. 00. La nuit était déjà tombée. J'ai marché jusqu'à la fenêtre pour fermer les volet et c'était alors que je regardais dehors que j'ai vu que la 'chose'.

"A environ 65 pieds devant la maison, dans le champ de M. Cazet, un corps lumineux se balançait légèrement dans le ciel près du prunier, comme s'il s'apprêtait à atterrir. Pour autant que je puisse en juger cela avait environ 10 pieds de diamètre, était de forme allongée en position horizontale et était de couleur orange. Il luisait plutôt faiblement, mais assez pour éclairer les branches des arbres voisins."

"Effrayée à mort, j'ai pris le petit et nous avons couru chez Mme. Bouiller ma voisine, où nous avons fermé la porte. M. Girardo et M. Vincent sont arrivés par hasard. Voyant notre peur ils ont demandé ce qui s'était produit. Après que nous le leur ayons dit ils se sont armés avec des fusils et ont couru vers le champ. Il n'y avait rien là. Mais en examinant le sols ils ont trouvé une trace fraîche montrabt que je n'avais pas rêvé." 46.

Nous devons faire une correction ici. La "trace" laissée par l'objet était beaucoup plus que cela, c'était un trou énorme, un trou assez impressionnant pour attirer des investigateurs de partout dans le pays!

La foule à la maison des Bouiller est allée à l'emplacement de l'atterrissage supposé, et tandis qu'ils se tenaient autour de en parlant, le fils de 18 ans des Bouiller est accourru en sanglots pour dire ce qui lui était arrivé quelques instants plus tôt. Ignorant de l'excitation chez les Fourneret, le jeune s'est exclamé qu'une "machine lumineuse" d'une couleur verdâtre avait filée près de lui alors qu'il approchait le village pour rentrer chez lui. 47.

[Ref. pbs1:] PETER BROOKESMITH:

L'auteur indique que le 4 octobre 1954, à Poncey, en France, Mme. Fourneret et son fils ont vu un "corps" ovale, de 10 pieds - 3 mètres - de large, lumineux, orange, atterrir à environ 20 yards - 18 mètres - de leur maison. Ils se sont sauvés. Des voisins armés ont enquêté peu après et ont trouvé un grand trou fraîchement fait qui semblait comme si la terre en avait été aspiré. La terre elle-même n'a été trouvée nulle part.

[Ref. krs1:] KEVIN RANDLE ET RUSS ESTES:

Les auteurs indiquent que le 4 octobre 1954, à Poncey, France, Yvette Fourneret était sur le point de fermer une fenêtre de son domicile, quand elle a vu un objet d'environ 10 pieds de diamètre planant près d'un prunier. Sa lueur jetait une pale lumière sur l'arbre. Elle a cirru chez le voisin, et quelaues instants plus tard deux homme armés de fusils sont entrés dans le champ. Ils n'ont pas trouvé l'objet mais ont trouvé un trou où le sol avait été tiré hors de la terre.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

L'auteur indique que le 4 octobre 1954 à Poncey-sur-l'Ignon, Côte-d'Or, Mme Yvette Fourneret, 23 ans, aperçoit un corps lumineux de trois mètres de diamètre au-dessus des arbres à environ 50 mètres de son domicile. Elle prend peur et se sauve avec son enfant chez sa voisine Mme Bouiller.

Un peu plus tard François Bouiller et des voisins découvrent des traces dans un pré contigü à la cour de la maison de Mme Fourneret, à l'endroit au-dessus duquel s'était tenu le phénomène. Le gazon a été aspiré sur une bande de 1.50 mètres par 0.60 mètres et des plaques de 20 à 30 centimètres sont retournées et réparties sur un rayon de 4 mètres. Sur la partie décapée, des vers blancs ont été coupés en deux.

Jean Sider indique que la source est "Les Dernières Dépêches" de Dijon, du 7 octobre 1954 en pages 1 et 10, et que la gendarmerie de St.Seine L'Abbaye a fait une enquête et procédé à des prélèvements de sol qui n'ont donné aucun résultat, selon Figuet p.121. Il indique qu'il convient également de consulter un rapport d'enquête dans Ouranos.

[Ref. jca1:] JACQUES COSTAGLIOLA:

L'auteur indique que le 4 octobre 1954, à Poncey sur l'Ignon en Bourgogne, un disque orange a atterri et laissé une cavité dont la terre avait été aspirée et rejetée symétriquement autour en mottes.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

3969: 1954/10/04 19:30 20 4:46:00 E 47:30:00 N 3333 WEU FRN CDO 9:A

PONCEY-SUR-l'IGNON,FR:3M SCP ATTERRI/FERME:1M3/SOL ASPIRE VERS LE HAUT+PROJETE SUR LES COTES:PAS CREUSE

RefN° 2 VALLEE:UFOS IN SPACE:Anatomy/phenon. Page No. 98 : PAYS DE FERMES

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

L'ufologue belge indique dans son catalogue qu'en 1954, le 4, ou le 6 octobre, en France à "Poncey sur Lignon", "en fermant ses volets, Mme Thérèse Fourneret aperçoit un objet lumineux, rouge orange, qui se pose silencieusement dans un pré. Elle s'enfuit affolée chez ses voisins qui ...'enferment à double tour. Entre-temps d'autres témoins plus courageux, MM. Girardot et Marchand, s'arment de fusils et s'approchent de l'engin, mais celui-ci prend subitement un teint verdâtre, décolle en s'élevant verticalement et disparaît dans la nuit en un clin d'oeil. Sur les lieux de l'atterrissage on constate que les mottes ont été littéralement arrachées sans qu'une trace d'outil soit décelable ? certaines plantes sont encore accrochées par leurs racines profondes, mais la terre qui garnissait ces dernières a été comme aspirée. L'analyse des mottes de terre ne révèle rien."

Elle indique que la source est "Jean PLANTIER: 'La propulsion des Soucoupes Volantes par action directe sur l'atome' éd. MAME 1955, p. 117, 118 qui dit 6 octobre".

Elle indique qu'une autre version est: "Vers 19 heures (20 h 00?) Mme Yvette Fourneret s'enfuit à la vue d'un objet orange circulaire de 3 m de diamètre, se balançant dans les airs et qui atterrit près de sa ferme. Lorsque MM. Girardot et Vincent arrivèrent avec leurs fusils, ils trouvèrent que la terre avait été aspirée sur la surface d'un quadrilatère. François Bouiller confirma avoir vu un objet lumineux en vol. Enquête par la gendarmerie et l'armée de l'air française."

Elle indique que les sources en sont "Franc-Tireur, l'Aurore, Libération, 7 Oct.; France-Soir, Paris-Presse, 8 Oct. 1954. Anatomy 71. Jacques Vallée: 'Chronique des apparitions ET' - DENOEL 1972 - COLL. J'AI LU - p. 267" et "Henry DURRANT: "Premières enquêtes sur les Humanoïdes ET" - Laffont 1977 - p. 199."

Elle indique qu'une autre version est: "Une excavation large de 50 à 70 cm et longue de 150 cm a été produite dans un champ où un objet lumineux s'était posé pendant quelques minutes. La terre semblait avoir été arrachée par une force ascendante, laissant à nu les racines des végétaux, pour retomber ensuite par mottes autour du trou."

Elle en indique la source comme "Michel BOUGARD: 'Des S.V. aux OVNI' - SOBEPS 1976 - p. 193, qui situe la date au 4 novembre 1954".

Elle indique encore une autre version: "Yvette Fourneret vit, en fermant les volets de sa chambre à une 50aine de mètres, au-dessus des arbres, un corps lumineux ayant la grosseur d'une cuisinière, qui se balance au-dessus d'un prunier dont il éclaire les branches et les feuilles. Effrayée elle s'enfuit chez la voisine Mme Bouiller, avec son enfant sur les bras. Choquée, elle ne peut expliquer ce qu'elle vient de voir. Une heure plus tard François Bouiller, M. Girardot et M. Marchand, armés de fusils, en compagnie de Mme Fourneret et trouvent des traces dans le pré contigu à la cour."

Elle en indique la source comme "M. FIGUET/ J.L. RUCHON: 'Ovni, Premier dossier complet...' éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 120".

[Ref. lbp1:] JOURNAL "LE BIEN PUBLIC:"

Dans un article du 22 octobre 2000 intitulé "Les premiers OVNI aperçus à Poncey-sur-l'Ignon il y a 46 ans. Peut-on y croire?", ce quotidien régional de Dijon résume ainsi les événements:

"Deux jours plus tard, dans le même petit village, le lundi 4 octobre à 19h30, Mme Fourneret, alors qu'elle allait fermer ses volets, voit, à 50 m, comme posé au-dessus d'un prunier dans un pré tout proche, un disque aplati aux deux extrémités qui émettait une douce lumière orange. Effrayée, Mme Fourneret prend son bébé et s'enfuit chez une voisine chez qui elles vont se claquemurer pendant une heure en attendant leurs maris. Armés de fusils et munis de lampes ces derniers iront examiner les lieux. Ils découvriront dans le pré une surface rectangulaire de 1,50m x 0,60m régulièrement désherbée et la terre comme damée. Sur un pourtour d'une dizaine de mètres, en cercle, des mottes de terre ont été arrachées puis éparpillées. Curieusement, les plantes vivaces telles que les pissenlits, les chiendents sont restées enracinées. Deux autres habitants, qui n'avaient pas vu l'engin, ont constaté que la terre avait été aspirée. Pendant 4 ans rien ne poussera en ce lieu." Est-ce le dernier engin qui est atterri ou le premier qui serait revenu (ce qui expliquerait l'aspirateur à surface rectangulaire)? Nul ne le saura jamais! En cet octobre 1954, d'autres observations ont été faites dans la région: le 10 à Epoisse, le 11 à Lacanche, le 14 à Meursanges, le 16 à Saulieu."

[Ref. jbu2:] JEROME BEAU - MAGAZINE "TOP SECRET":

Octobre 1954

Lundi 4 octobre: à Poncey, Mme Fourneret et son fils voient un corps allongé émettant une lumière orange, large de 3 m, atterrir à 18 m de leur maison. Ils s'enfuient. Peu après, des voisins armés investissent le lieu et découvrent un grand trou, tout récent, dont l'apparence laisse penser que la terre a été aspirée. On ne trouve nulle part la terre manquante.

[Ref. cjl1:] MICHAEL M. DESCHAMPS:

Un cas qui a été soigneusement étudié et plus tard documenté dans l'excellent livre Flying Saucers and the Straight Line Mystery (New York, Criterion Books, 1958) d'Aimé Michel soutient une ressemblance considérable, du moins où les traces physiques sont concernées, avec l'incident de Rosmead.

4 octobre 1954:

Le 4 octobre 4, 1954, Madame Yvette Fourneret de Poncey, France, a marché vers une fenêtre pour la fermer. Il était approximativement 20 heures et elle a vu, à environ 20 mètres de la maison dans le pré de Cazet, un corps lumineux qui a semblé osciller légèrement dans le ciel à la droite d'un prunier, comme s'il se préparait à atterrir Elle a estimé que l'objet était d'environ 3 mètress de diamètre, prolongé, horizontal, et orange. La lueur de l'objet a jeté une lumière pâle sur les branches et les feuilles du prunier. Effrayée, elle a saisi son fils et a couru à la prochaine porte à la maison d'une amie où elles ont complètement fermé la porte. A ce moment, deux voisins sont arrivés, et voyant comment les femmes étaient effrayé, les ont interrogées et elles ont dit ce qui s'était produit. Armé avec des fusils de chasse, les hommes ont couru vers le pré, mais quand ils sont arrivés là, ils n'ont trouvé aucun objet, mais plutôt un trou très étrange.

M. Fourneret avait été à une réunion à la maison du maire de Poncey et a été envoyé chercher. Les hommes sont alors allé examiner le trou dans le pré du maire Cazet. Ce qu'ils ont trouvé était effectivement étrange. Un secteur mesurant 27 pouces de large à une extrémité et 20 pouces à l'autre a semblé "avoir été aspiré vers le haut". Des vers blancs se tortillaient sur le sol frais du trou, et la terre qui avait été aspirée vers le haut était dispersée tout autour du trou en blocs de 10 à 12 pouces de large sur un rayon d'approximativement 4 mètres. Sur le bord intérieur du trou, des mottes semblables pendaient vers le bas, et le sol avait été retiré de façon qu'environ à mi-chemin vers le fond, l'ouverture ait été plus large qu'au niveau du sol. Il n'y avait aucune trace de n'importe quel instrument qui pourrait expliquer l'extraction de la terre et également les racines et les radicelles minuscules dans le sol étaient intactes partout sur la surface du trou. Aucune n'avait été coupé, comme cela aurait été le cas si l'on avait fait faire une excavation.

Un autre détail était exceptionnel: au centre du trou une plante était couchée avec une longue racine qui était encore attachée par le bout de la racine au sol au fond du trou avec toutes ses radicelles exposées à l'air et complètement intactes. Il s'est avéré que la masse de la terre qui était répartie sur l'herbe environnante avait été apirée par un vide colossal. Il en était de même de la terre qui a était répandue aux alentours sur l'herbe. Il n'y avait aucune racine coupée, aucune trace d'un instrument, aucune indication de brûlure, et aucunes traces dans la terre. Beaucoup de tentatives ont été faites pour reproduire le trou mais sans aucun succès.

Dans les jours suivants, on a appris que plusieurs des citoyens dans le secteur avaient vu un objet lumineux s'élever d'un côté de Poncay et filer au loin dans le sud-est à 20 heures, indiquant qu'ils avaient probablement vu le même objet que Mme Fourneret avait vu planer au-dessus de la terre dans le pré du maire Cazet.

Beaucoup ont théorisé que le phénomène à Poncey et l'incident à Rosmead, Afrique du Sud, étaient le résultat d'un engin utilisant une méthode de propulsion anti-gravité, c.-à-d., quand l'engin vient en contact ou près de la terre, une partie de la terre est attiré à l'objet, et quand il s'élève et monte dans l'air, les parties de terres suspendues retombent. Naturellement, on ne peut proposer aucune théorie exacte tant que que le mystère de la propulsion soit réellement résolu. D'ici là, la spéculation est le mieux que nous puissions faire.

[Ref. djn1:] DONALD JOHNSON:

Ce jour-là

4 octobre

[...]

1954 - Mme Fourneret, une femme au foyer, s'est sauvée en courant quand un objet orange et circulaire de 3 mètres de diamètre s'est balancé en plein air et a attarri près de sa ferme de Poncey-sur-Lignon, France. Quand Messieurs Girardot et Vincent sont arrivés avec des fusils, ils ont constaté que la terre avait été "aspirée" sur un secteur quadrilatéral. Francois Bouiller a confirmé qu'il avait vu un objet lumineux en vol. Recherche étendue par l'Armée de l'Air et la police française. (Sources: Liberation, 7 octobre 1954; Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 134; Jacques Vallee, Anatomy of a Phenomenon, p. 71; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 217).

[...]

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Lundi 4 octobre 1954

[...]

20:00 A Poncey-sur-l'Ignon (France), Mme Fourmeret (ménagère) s'enfuit à la vue d'un corps allongé (circulaire?) émettant une lumière orange, de 3 m de diamètre, se balançant dans les airs et qui atterrit à 18 m de leur ferme. Ils s'enfuient. Lorsque des voisins, MM. Girardot et Vincent arrivent avec leurs fusils, ils trouvent un grand trou, comme si la terre venait d'être "aspirée" sur la surface d'un quadrilatère. M. Francois Bouiller confirmera avoir vu 1 objet lumineux en vol. Une enquête sera effectuée par la Gendarmerie et l'Armée de l'air française. On ne trouvera nulle part la terre manquante.

[...]

Jérôme Beau indique comme source: "Franc-Tireur, l'Aurore, Libération, 7 octobre, France-Soir, Paris-Presse, 8 octobre 1954, Vallée, J.: Anatomy 71".

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan note dans sa base de données que dans les "Côte d'or" à Poncey sur l'Ignon le 4 octobre 1954 à 19:30 heures, "Alors que, se trouvant dans sa chambre, un premier témoin fermait ses volets, elle voit à unecinquantaine de mètres de son domicile et au-dessus des arbres, un corps lumineux ayant la grosseur d'une cuisinière qui se balance doucement en l'air, à droite d'un prunier. Cet objet éclaire les branches et les feuilles de l'arbre. Apeurée elle s'enfuit, avec son enfant dans les bras, chez sa voisine, en passant par l'arrière de sa demeure pour ne pas être en contact avec le phénomène lumineux. Elle ne peut expliquer ce qu'elle vient de voir que cinq minutes plus tard à sa voisine et une amie de cette dernière. Une heure plus tard arrivent l'enfant de la voisine et le mari de l'amie, ils préviennent un autre voisin et se dirigent alors sur les lieux, armés de leurs fusils de chasse, et en compagnie du premier. Dans le pré contigu à la cour, ils découvrent des traces. Un autre membre de la famille de voisin qui regagnait son domicile vers 20 h 45 aperçut dans le ciel un objet inconnu en forme de gros cigare, genre fuselage d'avion mais plus court et sans aile, entièrement lumineux, la couleur que l'on aurait crue transparente avait des reflets verts et oranges. Il pouvait se trouver à mille mètres d'altitude, il se dirigeait du nord au sud, à une vitesse double que celle d'un avion à réaction. Apeuré, il rentra à son domicile, il trouva les membres de sa famille qui avaient déjà constaté les traces laissées par la boule lumineuse. Ces dernières se trouvaient A quelques mètres du prunier dont le feuillage avait été éclairé par la boule, sur une surface longue de 1 m 50, large à sa base de 70 cm et à son extrémité de 50 cm, le gazon avait été comme aspiré. Des plaques de gazon de 0 m 20 à 0 m 30 étaient répandues tout autour et retournées sur un rayon de 4 mètres. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitaient encore. Le commandant de section de gendarmerie s'est rendu sur les lieux. Une enquête fut effectuée et fît l'objet du procès-verbal n° 391 de la brigade de St-Seine-1'Abbaye. Des prélèvements furent effectués. Une motte de terre fut présentée à un compteur Geiger de l'université de Dijon. Résultat : néant, aucune radioactivité. Une motte fut examinée par Aimé Michel avec des instruments de l'institut du radium avec le même insuccès, ce petit morceau de terre sera finalement jeté."

Luc Chastan indique comme source: "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. lcp1:] "LA GAZETTE DE COTE D'OR":

L'auteur indique que le 4 octobre 1954 à Poncey-Sur-l'Ignon, petit village situé à une quarantaine de kilomètre de Dijon, à 20 heures environ alors que la nuit est déjà bien tombée, Thérèse Fourneret, jeune maman de 23 ans, s'apprêtait à fermer ses volets. Elle n'en a pas cru ses yeux en voyant à une vingtaine de mètre d'elle, à hauteur du prunier familial, un appareil, une sorte de disque aplati aux extrémités, qui semble "se balancer, un peu comme s'il se préparait à se poser", selon ses déclarations aux enquêteurs. Elle a indiqué que l'engin avoisinait les trois mètres de circonférence et dégageait une faible lueur jaune orange.

Elle a de suite attrapé son enfant sous le bras et a couru se réfugier chez une voisine. Les deux femmes en crise de panique se sont barricadé en attendant le retour des hommes. Une heure après l'observation, Thérèse Fourneret accompagnée de deux voisins armés jusqu'aux dents s'approche du prunier. Il n'y a rien, excepté une trace que l'on appellera par la suite le "trou de Poncey".

L'auteur indique que les documents d'époque fournissent une description détaillée de l'empreinte: "Sur une surface longue de 1 mètre 50, large à sa base de 70 cm, le sol avait été comme aspiré. (...) La terre arrachée était répandue tout autour du trou sur un rayon de 4 mètres environ. (...) Aucune trace d'instrument n'expliquait l'extraction de cette masse de terre. (...) Tout se passait comme si la masse de terre avait été sucée par un gigantesque aspirateur".

L'auteur indique qu'il n'y a par ailleurs aucune empreintes aux alentours, que Thérèse Fourneret n'a donc pas halluciné, que la nouvelle "se répand comme un pet sur une toile cirée", que la gendarmerie de Seine-Seine-l'Abbaye est dépêchée sur place pour enquêter, ainsi que la police de l'air de Dijon, l'armée de l'air et que plusieurs scientifiques. Ils procéderont à des analyses, des prélèvements, des recoupements de témoignages et tous sans exception écarteront la thèse de l'imposture, sans pour autant donner d'explications tangibles. L'enquête a conclu à "la réalité d'un atterrissage". "De qui? De quoi?" L'auteur note que pendant quatre années rien n'a repoussé sur le "trou de Poncey", pas le moindre brin d'herbe, et que le mystère, 53 ans plus tard, reste entier.

[Ref. jmd1:] JOEL MESNARD:

[...Autres cas...]

Poncey-sur-l'Ignon: un trou pour rien

Laissons provisoirement de côté la question des photos d'ovnis, et venons-en à notre première catégorie de traces physiques, essentiellement représentée par les empreintes au sol. Si l'on se limite à la France, il est possible d'énumérer quelque deux ou trois cents cas de cette sorte, plus ou moins richement documentés. S'y ajoutent quelques dizaines d'exemples de traces d'origine indéterminée, et dont on ne sait s'il faut en imputer l'origine au phénomène OVNI ou à quelque autre cause inconnue (et éventuellement, naturelle).

Parmi les affaires les plus remarquables, on peut citer un petit nombre de cas d'excavations incompréhensibles. L'extraordinaire vague d'ovnis du second semestre 1954 en a fourni un exemple excellent, avec le trou de Poncey-sur-l'Ignon, apparu le 4 octobre, peu après 20 heures, à la suite d'une observation, par plusieurs personnes, d'un ovni évoluant très près du sol.

Dans son excellent livre A propos des soucoupes volantes (3), Aimé Michel fournit une description précise du "trou de Poncey":

"Sur une surface longue de 1 m 50, large à sa base de 70 cm et à son extrémité de 50, le sol avait été comme aspiré. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitaient encore. La terre arrachée était répandue tout autour du trou en mottes de 30 cm de diamètre, sur un rayon de 4 m environ. Sur le bord interne du trou, des mottes pendaient vers l'intérieur: la terre avait été affouillée par-dessous, de sorte qu'à mi-hauteur de sa profondeur moyenne, la surface du trou était plus vaste qu'au niveau du sol. Mais le plus étonnant est qu'aucune trace d'instrument n'expliquait l'extraction de cette masse de terre. Bien mieux (et c'est cela surtout qui ne put jamais être expliqué): les petites racines et radicelles (...) étaient intactes sur toute la surface interne du trou ; aucune n'était tranchée, comme cela eût été le cas si l'on avait creusé l'excavation avec n'importe quel moyen connu. (...) Bref, tout se passait comme si la masse de terre répandue dans l'herbe autour du trou avait été sucée par un gigantesque aspirateur."

Des gendarmes (le capitaine Millet, de Semur-en-Auxois, puis le commandant Viala, de Dijon, constatèrent le fait, de même qu'un professeur de l'université de Dijon et le général de Chassey, de l'armée de l'Air. Aucune explication satisfaisante ne put être trouvée. A moins de vouloir à tout prix nier l'existence du phénomène OVNI, il faut admettre que la seule cause envisageable est la soucoupe, lumineuse, de couleur orangée et d'environ 3 m de diamètre, observée le soir même par Mme Fourneret au-dessus de l'emplacement du trou, et quelques instants plus tard par François Bouiller et plusieurs autres personnes. Le trou de Poncey, comme la photo de Los Angeles, est la preuve de la réalité des OVNI.

Mais une preuve n'a d'effet que si elle est connue, si elle est prise en compte. Une preuve ignorée, ou occultée, est une preuve sans effet. Et le silence s'est fait, très vite, sur le cas de Poncey comme sur bien d'autres affaires d'ovnis. Dès les jours qui ont suivi la découverte de la trace, la grande presse a été d'une discrétion exemplaire sur cette affaire, qui avait sans doute le tort d'être un peu trop solide.

En 1979, un livre - dont je ne recommande la lecture à personne - a été publié, qui prétendait faire table rase de la vague de 1954. Ce livre ["La Grande Peur Martienne", de Barthel et Brucker] (un savant mélange de contrevérités et d'insinuations calomnieuses) ne cite même pas l'affaire de Poncey-sur-Lignon. Il y a des silences qui facilitent beaucoup certaines démonstrations!

(3): ouvrage édité successivement par B. Arthaud (1958), Présence Planète (1966) et Seghers (1977)

[...Autres cas...]

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 4 octobre 1954 à 20:00 à "Poncey-sur-Lignon", France, Mme Fourneret, une femme au foyer, s'est sauvée em courant quand un objet orange et circulaire de trois mètres de diamètre s'est balancé en plein air et a atterri près de sa ferme. Quand Messieurs Girardot et Vincent sont arrivés avec des fusils, ils ont constaté que la terre avait été 'aspirée' sur un secteur quadrilatéral. Francois Bouiller a confirmé qu'il avait vu un objet lumineux en vol. Recherche étendue par l'Armée de l'Air et la police française."

Le site commente que c'était "une rencontre rapprochée avec un engin non identifié et ses occupants" et "une étoile orange a été observé par plusieurs témoins dans un champ pendant dix minutes."

Les sources sont indiquées comme: Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Vallee, Jacques, Computerized Catalog (N = 3073).

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*4 oct. 1954 - A 20:00 Mme Fourneret, une femme au foyer, s'est sauvée en courant quand un objet orange et circulaire de 3 mètres de diamètre s'est balancé en plein air et a attarri près de sa ferme de Poncey-sur-Lignon, France. Quand Messieurs Girardot et Vincent sont arrivés avec des fusils, ils ont constaté que la terre avait été "aspirée" sur un secteur quadrilatéral. Francois Bouiller a confirmé qu'il avait vu un objet lumineux en vol. Recherche étendue par l'Armée de l'Air et la police française. (Sources: Liberation, 7 octobre 1954; Aime Michel, Flying Saucers and the Straight Line Mystery, p. 134; Jacques Vallee, Anatomy of a Phenomenon, p. 71; Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 217, cas n° 194).

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a réussi l'exploite d'enregistrer ce même cas 22 fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19540000 00.00.1954 Poncey France
19541004 04.10.1954 Poncey France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey France 20.30 NL
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 19.30 CE I
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey Ignon France RR II
19541004 04.10.1954 Poncey France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey France RR II
19541004 04.10.1954 Poncey France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey France 20.00 RR II
19541004 04.10.1954 Poncey-sur-I´Ignon France
19541004 04.10.1954 Poncey-sur-L´Ignon France
19541004 04.10.1954 Poncey France
19541004 04.10.1954 Poncey-sur-Lignon France
19541004 04.10.1954 Poncey-sur-L´-Ignon France
19541004 04.10.1954 Poncey France
19541006 06.10.1954 Poncey Ignon France RR II

[Ref. gei1:] "GROUPE D'ETUDES ET D'INFORMATIONS SUR LES PHENOMENES AEROSPATIAUX NON IDENTIFIES":

PONCEY-SUR-L'IGNON (21) 04.10.1954
Observé le: 04-10-1954
Région: Bourgogne
Département: Côte-d'or
Classe: C
Résumé: observation de plusieurs phénomènes en deux jours sur une même commune : manque d'information.
Description:

Les 2 et 4 octobre 1954 plusieurs personnes de la commune de Poncey-sur-l'Ignon (21) vont être témoins de phénomènes qui les intriguent. Le PV fait état des deux séries d’évènements distincts dans un même secteur traités ici chronologiquement.

Le premier évènement a lieu le 2 octobre 1954 à Poncey-sur l'Ignon. A 19h40, une cultivatrice (T6) qui vient de traire les vaches, remarque d'abord dans le ciel "un engin lumineux" "se rapportant à tout ce que l'on voit dans la presse ces jours-ci". Le témoin rapporte qu'elle a vu « comme un rayon de lune » qui "éclairait la cour". Elle pense qu'il s'agit de la Lune mais découvre que celle-ci a une forme bizarre. En fixant son attention, le témoin observe alors un cylindre vertical dont elle estime la hauteur à 1,5m et le diamètre à 80cm. Il est lumineux sur toute sa surface, de couleur orange avec un reflet vert autour et se déplace debout à faible hauteur et plutôt près des bâtiments. Convaincue qu'il ne s'agit pas de la Lune mais d'un "engin" inconnu, elle avertit son mari, son fils et une voisine (T7). Ces derniers ont le temps de voir la lumière venant du Nord disparaître vers le Sud. La voisine (T7) décrit une boule lumineuse comme un ballon de football plus orangée qu'une ampoule électrique et se déplacant silencieusement.

Une confusion avec la Lune, peut être partiellement cachée par des nuages en mouvement, ne peut pas être exclue en dépit des dénégations du témoin. La Lune se trouve en effet très bas sur l’horizon (6°) au Sud-Ouest (azimut 220°). Dans son témoignage, le témoin T6 ne précise pas exactement son emplacement et la direction d'observation ("dans le ciel"); de plus elle n'indique pas avoir vu à la fois la Lune et "l'engin". Les témoins décrivent un mouvement d’éloignement à faible vitesse « vers le Sud » mais la description de la disparition est trop imprécise. Toutefois, le phénomène présente des similitudes avec d’autres récits deux jours plus tard dans la même commune (voir ci-dessous). Ce premier cas est classé C par manque d'information.

La seconde série d’évènements a lieu le 4 octobre 1954 au Val d'Ignon au lieu-dit 'l'usine d'amiante" à 1km au sud du village de Poncey-sur-l'Ignon (21). Ce lieu-dit est composé d'un groupe de bâtiments dont une partie sert d'habitation à trois familles d'ouvriers. Il est entouré au Nord, à l'Est et à l'Ouest par des prés et au sud par un étang.

Vers 19h30, alors qu’elle ferme les volets de sa chambre, une jeune femme (T1) voit en direction du Nord, au-dessus d’un prunier situé dans la cour, une lumière assez forte de couleur jaunâtre, en forme de champignon semble-t-il, ovale à la partie supérieure et ronde à la partie inférieure, se présentant comme un globe transparent éclairé de l’intérieur. Elle estime sa hauteur à une quinzaine de mètres, sa distance à 50 m et compare sa taille à celle d’une cuisinière. Aucun bruit particulier n'est entendu. Elle ne la regarde que quelques instants et ne peut préciser son état de mouvement. Prise de panique, elle prend son enfant et va chercher refuge chez une voisine (T2) qui est seule avec sa fille (T3). Aucun autre témoin n'observera ce phénomène.

Vers 20h30, le gendre (T4) et le fils (T8) de la voisine arrivent et trouvent les trois femmes apeurées. Ensemble ils vont dans le pré contigu à la cour à l'endroit dans la direction d'observation du phénomène par le T1. Ils constatent la présence d’une zone approximativement rectangulaire (1,50 x 0,50-0,70 m) creusée dans le sol (sur 5 cm) avec de la terre brisée aux deux extrémités et les mottes de terre et d’herbe répandues alentour dans un cercle d’environ 4 m de rayon. Les mottes de tailles inégales (en général 30 x 20 cm sauf deux de 60 cm) sont retournées herbe vers le bas. Deux témoins (T2 et T4) rapportent la présence nombreux vers blancs vivants présents au milieu des traces.

Vers 20h45, le second fils de la voisine (18 ans) (T5), revenant de son travail au village voisin distant de 1,5 km, aperçoit brièvement dans le ciel, un « engin » en forme de cigare sans aile, entièrement lumineux, de couleur « transparente » avec des reflets vert et orange qui traverse le ciel très rapidement en direction Nord-Sud. Apeuré par cette vision et il rentre rapidement chez ses parents. Aucun autre témoin observera ce phénomène.

Les gendarmes sont prévenus le 5 octobre à 19h30 et constatent les traces au sol le soir même. Ils procèdent à l’enquête et constituent le dossier photographique le 6 octobre 1954. Ils examinent la possibilité d’une farce du gendre et du fils de la voisine (d’autant qu’en rentrant le 4 au soir ces derniers avaient l'intention de faire une farce à propos d'une soucoupe volante !) mais, après vérification de leur emploi du temps, les gendarmes rejettent cette hypothèse. D'après le T4 qui habite le quartier aucun bétail n'est en pâture dans le pré et il n'a vu personne rôder dans cet endroit la veille.

Un examen rapide des faits suggère quatre hypothèses pour cette deuxième observation : pour le phénomène lumineux la lune ou un phare de véhicule sur la colline voisine, et pour les traces au sol un fouissement de terre par des sangliers à la recherche de vers ou un canular.

La Lune est effectivement assez basse sur l'horizon (élévation 16°). Toutefois elle se trouve au Sud (azimut 197°). Or le PV précise que l’observation s’est faite vers le Nord. Une reconstitution précise des lieux fondés sur des photographies (voir carte de reconstitution) confirment qu’il ne s’agit pas là d’une erreur et que la fenêtre d’où le témoin a fait sa brève observation donne bien au Nord. L'hypothèse Lune tombe.

Le phare d'un véhicule sur la route D26 ou dans le virage de la D103 aurait pu être visible depuis l'emplacement du témoin vers le Nord (voir carte IGN 1963 ou l'on constate que le couvert végétal est peu dense). Mais cette hypothèse ne peut être confirmée par méconnaissance du lieu très précis de l'observation et de la direction précise du phénomène. Un enquêteur privé s'est rendu sur les lieux en août 2015 pour tenter de préciser la topographie de l'observation : les lieux ont peu changé mais les habitants de 1954 n'habitent plus sur place ou sont décédés. Le GEIPAN a tenté de joindre par téléphone et courrier une des témoins mais sans succés.

Concernant les traces au sol, l’hypothèse des sangliers ne paraît pas en très bon accord avec les descriptions faites de l’excavation : bords relativement nets, mottes déposées hors de l’excavation et plutôt régulières en taille et en position (retournée), vers blancs non consommés (les sangliers ont pu être dérangés). Les photographies des traces faites par la gendarmerie seront prises deux jours après l'observation. De plus ces traces ont été piétinées par les témoins. Cette hypothèse reste acceptable mais non confirmée.

L'hypothèse d'un canular monté par d'autres personnes ne peut pas être totalement exclue.

Le phénomène lumineux peut-il être considéré comme la cause de la trace ? Les données disponibles ne fournissent aucune preuve directe d’un lien de cause à effet. On doit se contenter de la corrélation de direction d'observation des deux phénomènes (lumière et traces au sol) et corrélation relative de temps dans un intervalle d’une heure.

Une interrogation du même ordre vaut pour les observations de 19h30 et 20h45 (T5) mais avec une association moins forte : distance de 1-1,5 km environ entre les témoins (le lieu exact de l’observation de 20h45 n’est pas précisé) et séparation d’une 1h environ. La concordance des descriptions (lumière jaunâtre ou orange, impression de transparence) reste limitée.

Il y a également une certaine ressemblance des observations des 2 et 4 octobre : même commune, même heure de la journée, même lumière (« orange avec reflets verts », « reflets verts et oranges »), même taille apparente (« cuisinière », 1,8 x 0,8 m, trace 1,50 x 0,60 m).

En résumé le cas d'observation du 4 octobre 1954 rapporte trois évènements : deux observations distinctes, courtes, par à chaque fois un seul témoin, d'un phénomène lumineux lointain. Puis des traces au sol. Ces trois évènements ne sont pas associés forcément entre eux. Pour chacun de ces évènements il existe des hypothèses fragiles qui ne peuvent être confirmées. Globalement la consistance de ce cas est moyenne car elle ne contient pas d'éléments vérifiables. Son étrangeté serait forte si on pouvait corréler de façon certaine les traces au sol et les phénomènes lumineux.

Le GEIPAN classe par conséquent ce cas C par manque d'information : les éléments vérifiables sont trop faibles par rapport à l'étrangeté supposée du cas.

Remarques: il faut savoir que durant l'année 1954 et particulièrement en octobre, la presse nationale et locale a publié un grand nombre d'articles relatant des cas d'observation supposés d'OVNI. Ce phénomène de grande ampleur a marqué la population et suscité de nombreux rapports d'observation de phénomènes qui se sont finalement avérés très banals (étoiles, planètes, avions, bolides…). Dans ce procès-verbal de gendarmerie, les différents témoins font très souvent référence à ce qu'ils ont lu récemment dans la presse notamment pour décrire le phénomène.

Compte-rendu: Aucun.

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession Sans Profession
Sexe Féminin
Réaction Curiosité Active;Fuite, Protection;Peur
Crédibilité Crédibilité Normale
Conditions
Environnement Domicile
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Aurore
Cadre de référence Ciel ou nuages
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Fin d'observation par phénomène
Localisation
Angle du site Non-précisé
Direction d'observation Repères géographique (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Cap Non-précisé
Trajectoire Non-précisé
Nature de l'observation Objet;Engin;Phénomène
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Ovale, ballon de rugby;Ronde, circulaire
Couleur Non-précisé
Taille apparente Chiffrée
Vitesse apparente Non-précisé
Bruit Aucun bruit
Effet sur l'environnement Effets physiques (traces au sol, traces sur véhicu
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession Employés, Ouvriers
Sexe Féminin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité Crédibilité Normale
Conditions
Environnement Domicile
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation
Cadre de référence Autres
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Non défini
Fin de l'observation Non défini
Localisation
Angle du site Autres
Direction d'observation Repères géographique (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Cap Non-précisé
Trajectoire Non-précisé
Nature de l'observation Phénomène
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Non-précisé
Couleur Non-précisé
Taille apparente Chiffrée
Vitesse apparente Non-précisé
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Effets physiques (traces au sol, traces sur véhicu
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession Sans Profession
Sexe Féminin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité Crédibilité Normale
Conditions
Environnement Domicile
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Aurore
Cadre de référence Autres
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Non défini
Fin de l'observation Non défini
Localisation
Angle du site Autres
Direction d'observation Non-précisé
Cap Non-précisé
Trajectoire Non-précisé
Nature de l'observation Phénomène
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Non-précisé
Couleur Non-précisé
Taille apparente Chiffrée
Vitesse apparente Non-précisé
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Effets physiques (traces au sol, traces sur véhicu
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession Employés, Ouvriers
Sexe Masculin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité Crédibilité Normale
Conditions
Environnement Campagne
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation
Cadre de référence Autres
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Non défini
Localisation
Angle du site Autres;Autres
Direction d'observation Repères géographique (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Cap Repères géographiques (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Trajectoire Autres;Autres
Nature de l'observation Autres
Caractéristique de l'observation Autres
Forme globale Autre forme (comparaison)
Couleur Autres (autres couleurs)
Taille apparente Non-précisé
Vitesse apparente Nulle
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Effets physiques (traces au sol, traces sur véhicu
Nombre 2

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession Employés, Ouvriers
Sexe Masculin
Réaction Fuite, Protection
Crédibilité
Conditions
Environnement Campagne
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Chiffrée : 20 heures - 22 heures
Cadre de référence Ciel ou nuages
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Fin d'observation par phénomène
Localisation
Angle du site Chiffrée;Non-précisé
Direction d'observation Nord
Cap Nord
Trajectoire Non-précisé;Non-précisé
Nature de l'observation Engin
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Cigare, cylindre
Couleur Autres (autres couleurs)
Taille apparente Autres (comparaison repères, etc.)
Vitesse apparente Autres
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Non-précisé
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age
Profession Agriculteur (viticulteurs, etc)
Sexe Féminin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité
Conditions
Environnement Domicile
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Chiffrée : 18 heures - 20 heures
Cadre de référence Ciel ou nuages
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Non défini
Localisation
Angle du site Autres;Non-précisé
Direction d'observation Repères géographique (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Cap Repères géographiques (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Trajectoire Non-précisé;Non-précisé
Nature de l'observation Engin
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Cigare, cylindre
Couleur Orange, feu
Taille apparente Chiffrée
Vitesse apparente Autres
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Non-précisé
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce 
Age Adulte (au-delà de 18 ans)
Profession
Sexe Féminin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité
Conditions
Environnement Domicile
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Chiffrée : 18 heures - 20 heures
Cadre de référence
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Fin d'observation par phénomène
Localisation
Angle du site Non-précisé;Non-précisé
Direction d'observation Nord
Cap Nord
Trajectoire Non-précisé;Non-précisé
Nature de l'observation Termes descriptifs (lumières, etc)
Caractéristique de l'observation Unique
Forme globale Ronde, circulaire, boule
Couleur Blanc (clair)
Taille apparente Non-précisé
Vitesse apparente Lente, constante
Bruit Aucun bruit
Effet sur l'environnement Non-précisé
Nombre 1

Détails du témoignage
Témoin
Date de l'observation 04-10-1954
Numéro de pièce
Age Adolescent (de 13 à 18 ans)
Profession Etudiants
Sexe Masculin
Réaction Curiosité Active
Crédibilité
Conditions
Environnement Campagne
Conditions météo Non-précisé
Heure de l'observation Chiffrée : 20 heures - 22 heures
Cadre de référence Autres
Distance entre phénomène et témoin Non-précisé
Début de l'observation Début d'observation par témoin
Fin de l'observation Fin d'observation par témoin
Localisation
Angle du site Autres;Autres
Direction d'observation Repères géographique (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Cap Repères géographiques (Nom de ville, village, chiffrée, etc.)
Trajectoire Autres;Autres
Nature de l'observation Termes descriptifs (lumières, etc)
Caractéristique de l'observation Autres
Forme globale Autre forme (comparaison)
Couleur Non-précisé
Taille apparente Non-précisé
Vitesse apparente Nulle
Bruit Non-précisé
Effet sur l'environnement Effets physiques (traces au sol, traces sur véhicu
Nombre 4

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de données a enregistré ce cas deux fois:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541004 04.10.1954 St. Seine Abbaye France RR II
19541004 04.10.1954 Poncy Lignon France 20.00 RR II

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

4 octobre 1954. 2000hrs.

PONCEY-SUR-L'IGNON (COTE D'OR : FRANCE)

Mme Yvette Fourneret (23) est allée à la fenêtre pour fermer les volets et a vu, à environ 20m de la maison, dans le pré de Mr Cazet, un objet allongé lumineux orange, de 3m de diamètre, suspendu en l'air près d'un prunier, comme s'il allait atterrir, sa luminosité illuminant les feuilles et les branches de l'arbre. Terrifiée elle a attrappé son fils et ils ont courru chez un voisin. Quand Messrs Giragot et Vincent sont arrivés avec des fusils, accopagnés d'autres villageois, l'objet était parti, mais ils ont trouvé une surfqce de 1.5m de long, 68cm de large à un bout, 50 à l'autre, dans laquelle le sol paraissait avoir été aspiré vers le haut et la terre déchirée et répartie en mottes de 25-30cm de large, sur un rayon de 4m. Des mottes similaires ont été trouvées dans le trou, qui était plus lqrge à mi hauteur, qu'au niveau du sol. Des racines dans ce trou restaient intactes. Francois Bouiller (19 ans) a indépendamment observé un fuselage sans ailes lumineux montant au sud est, devenant très vertequand il a fait cela. Il y a eu des enquêtes intensives par l'Air Force et la police.

Images:

Ci-dessus de la droite à la gauche: Mme Fourneret montrant les étrangetés de la trace au reporter et ufologue Charles Garreau et à l'ufologue Jimmy Guieu qui sont venus interviewer les témoins et enquêter sur les lieux.

Explications:

Carte.

Non encore recherchée.

Poncey-Sur-L'Ignon est un petit village du département de Côte d'Or, dans la région de Bourgogne, et comportait environ 140 habitants au moment des faits.

En 1959, Charles A. Maney, dans une discussion concernant les OVNIS ayant eu lieu à Akron (Ohio), aux Etats-Unis, et en employant les cartes réalisées par Aimé Michel, a évoqué la possibilité suivante:

"La carte n.° 7, établie par Aimé Michel, qui comprend trente points d'observations pour le 2 octobre 1954, montre une infinité de lignes, avec neuf lignes orthoténiques qui se croisent sur Poncey, un petit village dans le nord-est du centre de la France. Et, une fois de plus, comme l'a observé Aimé Michel, un grand "cigare lumineux" à l'intersection, à Poncey, la soirée du 2 octobre. Un programme organisé d'exploration par une intelligence extraterrestre semble être une interprétation raisonnable d'une particularité géométrique si extraordinaire."

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Poncey, Poncey-Sur-l'Ignon, Côte-d'Or, Fourneret, Anatole Cazet, Bouiller, Girardot, François Bouiller, orange, lumineux, stationnaire, atterrissage, Gendarmes, Armée, trace, analyse, analyses, racine

Sources:

[----] indique des références que je n'ai pas encore eu l'occasion de consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 10 mars 2003 Première publication.
1.0 Patrick Gross 16 mars 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [hdt1], [mbd1], [jsr1], [goe1], [djn1], [jbu1], [lcn1], [lcp1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 11 février 2010 Addition [jca1].
1.2 Patrick Gross 6 mars 2010 Addition [lcp1], [pbs1].
1.3 Patrick Gross 14 mars 2010 Addition [mcs1].
1.4 Patrick Gross 22 juin 2010 Addition [jve5].
1.5 Patrick Gross 9 juillet 2010 Addition [lm1].
1.6 Patrick Gross 9 octobre 2014 Addition [nip1].
1.7 Patrick Gross 3 novembre 2016 Additions [ler1], [fas1], [lor1], [lgs1], [cjl1], [jbu2], [ubk1], [gei1].
1.8 Patrick Gross 15 février 2017 Addition [ubk1].
1.9 Patrick Gross 17 janvier 2020 Additions [ppe1], [ads1], [ous1], [krs1], [lhh1], [prn2].
2.0 Patrick Gross 28 février 2020 Addition [nnm1].
2.1 Patrick Gross 3 mars 2020 Addition [ppe3].
2.2 Patrick Gross 17 avril 2020 Addition [nll1].
2.3 Patrick Gross 22 mai 2020 Addition [jps1].
2.4 Patrick Gross 6 juin 2020 Addition [cpd1].
2.5 Patrick Gross 5 novembre 2020 Addition [ppe2].
2.6 Patrick Gross 3 février 2021 Addition [bre1].
2.7 Patrick Gross 10 mai 2021 Addition [lon1].
2.8 Patrick Gross 27 septembre 2021 Addition [gqy1].
2.9 Patrick Gross 24 mars 2022 Addition [aml2].
3.0 Patrick Gross 26 avril 2022 Additions [gqy2], [gep1].
3.1 Patrick Gross 12 juin 2022 Additions [pmh1], [rdr1], [lex1], [tps1].
3.2 Patrick Gross 20 juillet 2022 Additions [jgu1], [rdr1], [ous2], [gab2].

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Cette page a été mise à jour le 20 juillet 2022.