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CAS 10) L'accident et la récupération d'un objet "extraterrestre" près de Roswell, au Nouveau-Mexique en juillet 1947, si bien documentés par les chercheurs Bill Moore et Stan Friedman, et d'autres, est un cas qui devrait inciter les sceptiques à réfléchir à deux fois avant d'attaquer l'existence d'ovnis ou la plausibilité de l'hypothèse extraterrestre. Bien que la plupart des sources de première main de Roswell soient civiles, les preuves générales étayant cet incident de "tôles et boulons" sont massives. De façon significative, ironiquement, le rapport montre que les nouvelles de la découverte de l'OVNI à la base se sont retrouvées dans un communiqué de presse "gaffeur" par le PIO ["Public Information Officer", officier des relations publiques], le 1er Lt Walter Haut. S'il n'y avait pas eu une dissimulation rapide et efficace, l'histoire complète, une fois dans le domaine public, aurait réécrit ce que nous connaissons comme historique. Ayant été informé, peut-être l'humanité dans ses activités philosophiques et géopolitiques aurait choisi un cours plus sage.
Sauf pour les rumeurs, la vérité sur Roswell n'a fait surface qu'en 1978, lorsque le regretté Jesse Marcel a déclaré à un journaliste de la radio de NBC, Steve Tom à Chicago, son rôle officiel en tant qu'agent de renseignement affecté au site de l'accident pour récupérer les débris épars. Le 7 avril 1978, Tom m'a appelé et m'a mis en communication téléphonique avec Marcel à Houma, en Louisiane, pour obtenir son histoire de première main. Cela a conduit à d'autres appels à Marcel, et en apprenant que nous avions servi dans la 5ème Force aérienne, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les mêmes zones de combat à Leyte, aux Phillipines, nous avons développé un sentiment de camaraderie et avons parlé de nous rencontrer pour discuter d'OVNIS dans un proche avenir. Pour le moment, il a confirmé que les débris qu'il a ramassé du site de l'accident sur le ranch de Brazel n'étaient pas les restes d'un ballon et qu'il avait observé sur un fragment de faisceau de métal, une rangée de symboles ressemblant à des hiéroglyphes. (Voir le rapport de situation II, le cas A-10, et l'affaire Kecksburg qui décrivait des symboles hiéroglyphiques.) Malheureusement, je n'ai jamais rencontré Jesse Marcel comme nous l'avions espéré. En 1978, lorsque les vannes ne sont ouvertes avec un énorme apport de compte-rendus, je travaillais à pleine capacité et les plans pour aller "ici et là" ont été abandonnés. Bill Moore, cependant, se concentrant sur son livre, The Roswell Incident, a fait le voyage et a interviewé Marcel. Voici une déclaration, en extrait, de Marcel qui avait toujours des questions sans réponse:
"... dans l'après-midi qui suivit, nous avons tout chargé dans un B-29 sur les ordres du colonel Blanchard et avons fait voler tout cela à Ft. Worth. J'étais prévu de voler tout le chemin vers Wright Field en Ohio, mais quand nous sommes arrivés à Carswell à Ft. Worth, le général l'a défendu. Il a pris le contrôle à ce stade, a déclaré à la presse qu'il s'agissait d'un ballon météorologique, et m'a ordonné de ne parler à la presse en aucune circonstance. J'ai été retiré du vol et quelqu'un d'autre a été assigné pour voler avec les choses à Wright Field..."
Mes rapports de situation sont fructueux. Grâce à un lecteur, John August, à Hawaï, j'ai eu le "lien manquant" mentionné par Marcel comme étant l'officier qui a piloté le B-29 avec les débris de Roswell à Wright Field. Suite à son premier appel téléphonique avec les nouvelles le Jour du Travail de 1988, Auguste a écrit en partie ce qui suit:
"La confirmation de l'accident de Roswell m'a atteint à travers un résident de Maui qui a affirmé que son père, le capitaine O.W. Henderson, a piloté le vaisseau spatial récupéré de Roswell à Wright Field sur un B-29. Selon la femme de Henderson, qui a été contactée par téléphone, un officier d'information avait signalé l'incident, mais il a été rapidement passé sous silence. Le 17 février 1981, l'histoire est apparue dans le tabloïd Globe et Henderson a avoué à sa femme et à sa fille que l'histoire était vraie. L'équipage, disait-elle, était de petites personnes avec des têtes exceptionnellement grandes... A l'époque, Henderson était stationné avec le 509th Bomb Group à Roswell. Il s'agissait d'un groupe d'élite pour lequel toutes les personnes impliquées avaient besoin de niveau d'autorisation de haute sécurité. En plus d'être un pilote hautement décoré pendant la Seconde Guerre mondiale, avec plus de 30 missions de combat, Henderson était en charge du mouvement de tous les passagers et du fret transporté par avion pour les organisations participant aux essais de la bombe atomique et du projet Manhattan..."
En pièces jointes, à la suite du travail soigné d'August, il y avait des copies de photos montrant le Capitaine Henderson et l'équipage de l'avion et une lettre de recommandation pour un "excellent travail accompli" de Carl Spaatz, commandant général, AAF, transmis au colonel William Blanchard, commandant, 509e, etc.
Pour la vérification, August a mis une note avec sa lettre avec l'adresse et le numéro de téléphone de Mme Henderson. L'appelant le 1er octobre 1988, j'ai expliqué mon travail; j'ai posé de nombreuses questions auxquelles elle a répondu avec cordialité et j'ai obtenu l'autorisation de publier son nom dans ce rapport, sans son adresse. Elle a déclaré que son mari, connu sous le nom de "Pappy" parmi ses camarades, est décédé en 1986 et avait déclaré sans équivoque qu'il avait piloté le B-29 avec l'épave de Roswell, à Wright, et gardé le secret fidèlement jusqu'à 1981. Elle se souvient de son commentaire, "Je ressentais l'envie de vous le dire depuis des années, mais je ne pouvais pas. C'était secret."
Quand j'ai demandé à Mme Henderson s'il avait décrit au mmoins une fois l'objet qu'il a transporté, elle a dit qu'il lui a dit "c'était étrange", en évitant les détails.
Evitant de donner les détails, semble-t-il, tient au fait qu'il s'agisse d'un travail secret. Et c'était ainsi également avec une autre source qui a réussi à murmurer quelques mots sur son lit de mort au sujet de son activité furtive à Roswell en 1947.
La source, Bev, est britannique; son père, un ancien militaire américain, un sergent d'état-major qui a servi et a pris résidence en Angleterre après son service dans le théâtre du Pacifique, pendant la Seconde Guerre mondiale, et notamment avec le 509th Bomb Group, à Walker Field, Roswell. Selon les dossiers, il était à Roswell au même moment que le major Jesse Marcel et le capitaine O. W. Henderson. Bev, envoyée vers moi par Timothy Good, auteur britannique de Above Top Secret, est par le ton de ses lettres et de ses appels téléphoniques, sincère en essayant de vérifier la participation présumée de son père dans l'affaire de récupération de Roswell. Elle m'a envoyé des copies de tous ses dossiers militaires qui ont confirmé sa mission à Walker Field à Roswell. Il s'agissait notamment d'ordres émis pour une hospitalisation à la base pour lui et le major Marcel et sont passe au club Non-Com de la base daté de juillet 1947.
Enfant, Bev se souvient que son père parlait de son travail secret à Roswell et chaque fois qu'il décrivait les corps non décrits, sa réponse était de rire. Le sujet n'a jamais beaucoup avancé jusqu'à ce qu'elle soit adolescente. Une fois, se rappelle-t-elle, il a lu une histoire sur un accident d'OVNI et avait pris un air sombre tandis qu'il racontait son expérience de la garde qu'il a monté au lieu où les corps ont été stockés et a mis en garde tous les membres de la famille pour qu'il gardent le silence, de peur qu'il n'aient des ennuis. Selon la longue lettre de Bev et les dossiers militaires attachés, elle se rappelait ce qui suit:
"... Il se tenait debout une fois à l'extérieur d'un hangar où une soucoupe écrasée était stockée. Il ne pouvait rien voir car tout était emballé et prêt à être transporté au Texas le lendemain. Nous ne sommes pas d'accord sur le nombre de corps qu'il a vus. Je suis sûr qu'il a dit deux, mais une de mes soeurs a dit trois... Tous les hommes disponibles se tenaient debout autour du site où un disque écrasé était descendu et ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi ils devaient être refroidis, car il y avait des camions de glace... Bien que lui et d'autres aient été informés qu'ils se mettraient en difficulté s'ils en voyaient trop, ils regardaient à couvert et ont vu deux petits cadavres. Ils ont dit qu'ils étaient comme nous, mais pas comme nous. Ils étaient plus petits qu'un homme normal avec de grandes têtes et des yeux inclinés. Il a également dit qu'ils avaient l'air jaunâtre, un peu asiatique... Je me souviens que plus âgée alors que j'avais demandé plus d'informations il s'était mis en colère et a dit "c'est tout ce que je sais et j'aurais dû ne rien dire du tout". Chaque fois qu'il en parlait, il avait toujours l'air inquiet..."
Ses derniers mots, selon Bev, avant sa mort dans un hôpital en février 1986, étaient à propos de Roswell.
Leonard Stringfield (1920-1994) était un américain témoin d'OVNI en 1945 et qui de ce fait est devenu un ufologue. Il avait un intérêt particulier pour les histoires de "crashes" de soucoupes volantes.
De 1953 à 1957, il a organisé l'organisation d'ufologie "Civilian Research Interplanetary Flying Objects" (CRIFO) et publiait son bulletin mensuel "Orbit". Il a écrit son premier livre sur les OVNIS en 1957 et a rejoint NICAP, devenant un ami de son directeur, le Major Donald Keyhoe, ret. Il a rejoint le Mutual UFO Network (MUFON) en 1971 et a été le directeur de sa section pour le sud-ouest de l'Ohio. En 1974, il est devenu l'homme des relations publiques du MUFON et a siégé à son conseil d'administration. Il a également été chercheur régional pour le J. Allen Hynek Center for UFO Studies (CUFOS).
Len Stringfield |
Leonard Stringfield avait publié dans un de ses "status reports" en 1978 déjà une interview de l'ancien Major Jesse Marcel. C'était la première fois que quoi que ce soit ait été publié dans la littérature ufologique à propos de l'incident de Roswell.