L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, Brest, France, pages 1 et 2, le 30 septembre 1954.
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Ce n'est plus une épidémie, c'est une véritable invasion de soucoupes, pour la seule journée d'hier on en a signalé dans le Rhône, l'Isère, la Drôme, la Savoie. Ceci pour la France, car l'étranger n'est pas épargné par cette étrange maladie. C'est ainsi qu'en Suède, un cinéaste amateur a filmé une sphère lumineuse qui laissait derrière elle une longue traînée de feu. A la vérité cette soucoupe volait si haut et si vite que le cinéaste dut utiliser un téléobjectif. Le film développé a été projeté en présence d'un certain nombre d'experts, qui ont déclaré avec ensemble: qu'à la vérité on ne voyait pas grand-chose, mais que cela tenait peut-être la mauvaise visibilité.
Mais revenons en France où l'on a aussi filmé des soucoupes.
C'est dans la région de l'Arbresle qu'un directeur de music-hall a réussi à braquer une caméra sur une de ces mystérieuses soucoupes, qui évoluait à une hauteur estimée par lui à environ 700 mètres. On saura ainsi, après développement du film, s'il s'agit ou non d'une illusion d'optique.
Dans la Drôme, une habitante de Valence, Mme L..., qui se promenait près de Chabeuil, affirme avoir rencontré dans le chemin qu'elle suivait, un être de petite taille vâtu bizarrement qu'elle crut tout d'abord qu'il s'agissait d'un épouvantail en cellophane. Le chien qui accompagnait la promeneuse, aboya furieusement, pris de terreur. Quant à Mme L..., terrifiée également, elle se cacha derrière une haie.
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C'est un cultivateur de la Vienne, M. Yves David qui bat aujourd'hui le record de l'originalité. Il a vu un "scaphandrier interplanétaire" s'avancer vers lui, sur la route.
Voici son récit:
"Le scaphandrier du ciel sortit d'un engin que je serai incapable de décrire car il ne ressemblait à rien de connu. Il vint me caresser le bras, émit des sons inintelligibles et retourna vers son aéronef."
Un faisceau lumineux verts fut projeté dans sa direction, le clouant sur place, puis l'engin indescriptible disparut dans le ciel, à la verticale, sans aucun bruit.
M. David déclare n'avoir rien voulu dire de cette bizarre rencontre, de peur qu'on se moquât de lui. Il en fit part toutefois un ami, lui demandant si d'autres n'avaient pas aperçu le "scaphandrier". C'est ainsi que tout le pays l'a su.
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C'est alors qu'elle vit un disque volant s'élever en émettant un sifflement au-dessus du champ de maïs qui bordait le chemin. Peu après, le témoin et des paysans se rendirent dans le champ où, selon eux, se distinguait une trace circulaire d'environ 3 mètres de diamètre. Les épis de maïs étaient couchés et les branches cassées en bordure.
D'autres habitants de Chabeuil ont également déclaré avoir aperçu ce jour-là, une soucoupe volante évoluant au-dessus de la campagne.
Enfin, en Savoie, près du lac du Bourget, au-dessus du mont Revard, plusieurs automobilistes, au total une quinzaine de personnes, ont vu simultanément un appareil ayant la forme d'un disque, évoluer pendant environ quatre minutes, puis disparaître brusquement.
L'un des témoins, un médecin de Chambéry, est un ancien observateur d'artillerie. Il dessina un schéma reproduisant le trajet de l'appareil mystérieux.
D'autres soucoupes sont signalées au Canet-Plage et dans la Haute-Garonne.
MM. Gérard, mécanicien, et Paroux, chauffeur, qui conduisaient une machine haut-le-pied venant de Nantes, aperçurent hier soir alors qu'ils passaient au lieu dit "la Butte du Rouge", commune de Saint-Nicolas-de-Redon (Ille-et-Vilaine), un engin qui s'élevait des marais voisins.
Cet engin, d'une certaine longueur, qui était suivi d'une traînée lumineuse, vola pendant une dizaine de secondes au-dessus de la machine et disparut dans le ciel.
Si le mécanicien conserva son calme, le chauffeur en revanche, fut si effrayé qu'il tomba malade et dut passer une visite médicale ce matin.
De Hollande nous viennent aussi plusieurs récits relatifs aux soucoupes. Voici le plus original:
Le commandant du cargo "Stroose Beer" et les cinq officiers de son état-major ont observé au large de la côte hollandaise une soucoupe "de la grosseur et de la forme d'une demi-lune".
Le capitaine a exclu formellement la possibilité qu'il puisse s'agir d'un ballon-sonde.
D'abord immobile, le disque s'est, après quelques instants, déplacé vers l'ouest pour disparaître derrière les nuages à une altitude d'environ 14.000 mètres.
