La vague française de 1954:

SOUCOUPES (suite)

Le gardien d'un pçeacute;nitencier aurait vu un "engin secret"

Activitçeacute; rçeacute;duite des soucoupes volantes au cours des derniçegrave;res vingt-quatre heures, au-dessus du territoire français. Le calme n'est pourtant pas revenu sur l'ensemble du front et on signale encore certains engins non identifiables.

La "soucoupe du jour" a çeacute;tçeacute; vue par le surveillant d'un centre pçeacute;nitentiaire d'Ecrouves, M. Roger Thiriet, demeurant à Blçeacute;nod-les-Touls (Meurthe-et-Moselle). La soucoupe du geolier n'est d'ailleurs pas prçeacute;cisçeacute;ment fraîche, puisqu'elle serait apparue le 10 octobre. Mais M. Thiriet a gardçeacute; longtemps le silence, "craignant d'être la risçeacute;e de ses collçegrave;gues". Or, son secret lui a paru trop pesant et voici le rçeacute;cit qu'a fait aux gendarmes cet homme pondçeacute;rçeacute;:

- Je regagnais à moto le centre, quand, vers 6 h. 30, prçegrave;s du pont du chemin de fer, prçegrave;s de Charmes-la-Cçocirc;te, mon phare fit surgir du brouillard une soucoupe de couleur aluminium, posçeacute;e sur le sol. L'engin avait 2 mçegrave;tres de diamçegrave;tre et un 1 m, 40 de haut. Il çeacute;tait surmontçeacute; d'une coupole percçeacute;e de deux hublots.

"J'ai arrêtçeacute; aussitçocirc;t mon moteur; mais comme je m'approchais, la soucoupe s'çeacute;leva sans bruit.

Il se trouve que, ce même 10 octobre, un engin identique a çeacute;tçeacute; vu à Longwy, dans le nord du dçeacute;partement.

- Il doit s'agir d'une arme secrçegrave;te, a commentçeacute; M. Thiriet (qui ne croit pas aux Martiens), construite par une puissance çeacute;trangçegrave;re. A mon idçeacute;e, l'engin viendrait de l'Antarctique.

Une "balance volante"

D'autres engins ont çeacute;tçeacute; vus hier dans diffçeacute;rentes rçeacute;gions. Un cultivateur de Villepinte (Aude) avait pu observer pendant quinze minutes un disque orange se dirigeant vers l'ouest.

A Treverec (Cçocirc;tes-du-Nord), les habitants ont vu une soucoupe planer au-dessus de la mer. Prçegrave;s d'Aire-sur-la-Lys, un ouvrier des aciçeacute;ries d'Isbergues a vu une sphçegrave;re lumineuse descendre lentement. Quand elle toucha le sol, le ciel s'illumina. Quant au maire de Nexon (Haute-Vienne), il a vu une demi-sphçegrave;re mçeacute;tallique trçegrave;s brillante qui planait à une vitesse vertigineuse, sans bruit ni fumçeacute;e. Un disque brillant a même çeacute;tçeacute; vu à Boulogne-sur-Scçegrave;ne, par une dizaine d'ouvriers de la rçeacute;gie Renault. Le phçeacute;nomçegrave;ne avait çeacute;tçeacute; observçeacute; en plein jour pendant une demi-heure.

La palme revient toutefois à deux automobilistes de Royan, le M. Labestiçegrave;re et sa femme, qui ont vu dans le ciel "une sorte de ballance qui se dandinait".

- Le flçeacute;au çeacute;tait d'un vert çeacute;blouissant, ont prçeacute;cisçeacute; les tçeacute;moins. L'un des plateaux çeacute;tait rouge, l'autre orange. Aprçegrave;s être restçeacute;s immobiles, les deux plateaux se dçeacute;tachçegrave;rent, se posçegrave;rent dans un champ. Deux petits êtres en sortirent et, aprçegrave;s s'être croisçeacute;s, changçegrave;rent de plateau. La "balance volante" disparut ensuite, plateau compris, dans un çeacute;clair çeacute;blouissant.

Une explication des soucoupes volantes: un çeacute;trange phçeacute;nomçegrave;ne observçeacute; aprçegrave;s le passage d'un avion "Stratojet"

VIENNE, 20 octobre (A.F.P.). -- Un avion "Stratojet" qui, chaque jour survole la vallçeacute;e du Rhçocirc;ne, à une altitude d'environ 10.000 mçegrave;tres, a çeacute;tçeacute; pris hier, par certaines personnes, pour une soucoupe volante.

Le prçeacute;sident moniteur de l'açeacute;ro-club de Vienne dissuada aussitçocirc;t les tçeacute;moins trop imaginatifs. Mais un çeacute;trange phçeacute;nomçegrave;ne se produisit aprçegrave;s le passage du puissant avion à rçeacute;action. Il se forma, en effet, dans le ciel, des sortes de parachutes animçeacute;s de mouvements bizarres et ayant l'aspect de voiles lçeacute;gers qui, bientçocirc;t, atteignirent le sol.

Les tçeacute;moins du phçeacute;nomçegrave;ne se saisirent de cette matiçegrave;re trçegrave;s douce au toucher et ayant un peu la consistance du caoutchouc. En arrivant au sol, celle-ci se volatilisait, probablement sous l'influence de la tempçeacute;rature.