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Référence pour ce cas: 16-oct-54-Boussois.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le journal local Liberté, dans l'édition d'Avesnes et Maubeuge du 20 octobre 1954, rapportait parmi d'autres observations locale, qu'une "personne digne de foi, habitant rue Anatole-France, à Boussois, vit, samedi" - donc le 16 octobre 1954 - vers 21 heures, "de son jardin, un engin silencieux évoluer à une vitesse très rapide et accompagné d'étincelles."
[Ref. lib1:] JOURNAL "LIBERTE":
Des soucoupes et autre scigares volants jusqu'alors avaient semblé ignorer le ciel souvnt obscurci du Bassin de la Sambre.
Ont-ils profité de beaux jours que ce début d'automne nous a procuré? On ne saurai l'affirmer, mais plusieurs dizaines de personnes assurent à leur tour avoir vu évoluer des engins. Le récit le plus curieux nous a été fait par M. Gilbert Mozin, boucher à Louvroil, qui est connu dans toute la région.
"Je revenais d'Avesnes, samedi dernier, vers 23h., nous dit le populaire boucher quand, un peu au-delà du café tenu par M. Rina, ma femme, qui m'accompagnait, me fit remarquer que quelque chose d'anormal se déroulait au loin devant nous. C'est un accident, lui répondis-je, et je ralentis. J'allais à allure très réduite, continue M. Mozin. A une dizaine de mètres du lieu où il se passait effectivement quelque chose, mes phares baissèrent sérieusement. Au passage, ma femme et moi eûmes le temps de détailler ce quelque chose: en l'occurrence, un engin bizarre posé sur l'herbe entre le fossé et la route. Cet appareil était démuni de roues et n'avait pas de phares. A l'intérieur régnait une carté éblouissante. Devant cet engin, nous a-t-il semblé, se trouvait un homme pas très haut, mais large. Mes phares se sont rallumés normalement "Au Violon". M. Mozin précisa encore: "Dimanche dernier, accompagné d'un supporter de l'équipe de football, et de passage sur cette même route, je me suis arrêté à cet endroit. Nous avons remarqué plusieurs petits trous formant un cercle à l'intérieur duquel l'herbe était aplatie. Je crois, conclut le boucher, aux engins secrets."
Une personne digne de foi, habitant rue Anatole-France, à Boussois, vit, samedi, vers 21 h., de son jardin, un engin silencieux évoluer à une vitesse très rapide et accompagné d'étincelles. Plusieurs personnes de la région, notamment de Ferrière-la-Grande, de Louvroil, virent une soucoupe, le même soir et à la même heure.
Lundi soir, entre 20 h. 30 et 21 h., plusieurs personnes de Ferrière furent témoins d'un spectacle rare et éblouissant pouvant s'apparenter à une phénomène atmosphérique. M. Maxime Liénard, un garde-appariteur, accompagné de deux voisins, MM. Decruck père et fils, vit, en sortant de chez lui, une grosse boule lumineuse évoluer au-dessus de la ville. Peu de temps après, plusieurs personnes passant à la Digue: M. Roneid Maufry, qui était accompagné de ses belles-soeurs, Solange et Gisèle Sauvage; de son beau-frère, Pierre Sauvage, et d'une voisine, Mme Mireille Buivestre, furent éblouis par une boule qui leur donna l'impression qu'elle éclatait, provoquant une lueur rougeâtre aperçue par d'autres personnes circulant à la même heure dans les rues de la localité.
Tout cela, évidemment, ne peut nous empêcher de penser au problème plus terre à terre qui nous assaille et qu'il nous appartient de régler pour obtenir une vie meilleure. Soucoupe ou pas soucoupe, il y a les salaires à faire augmenter et le réarmement de l'Allemagne à ne pas accepter.
Le météore du 16 octobre 1954 à 21:30.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Boussois, Nord, rue Anatole-France, nuit, jardin, engin, silencieux, rapide, étincelles
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
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1.0 | Patrick Gross | 1 avril | Première publication. |