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La vague française de 1954:

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10 octobre 1954, Quarouble, Nord:

Référence pour ce cas: 10-oct-54-Quarouble.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Rapports:

[Ref. nmn1:] JOURNAL "NORD-MATIN":

Scan.

Le Quaroubain Marius Dewilde
qui, le premier, vit les pilotes de soucoupes
aurait eu une nouvelle visite
des étranges "petits hommes"

On a parlé moins ces derniers jours des soucoupes volantes. Et cependant, si les mystérieux engins existent réellement, il semble bien qu'ils continuent à affronter le ciel de notre région. Récemment cent personnes à Saint-Saulve observaient un disque lumineux évoluant dans l'azur. Un avocat du barreau de Valenciennes, M. Gheslin, découvrait dans le même temps, une soucoupe se dirigeant vers la Belgique.

Pendant un moment, les témoignages n'ont pas manqué. Et puis brusquement il a semblé que les témoins des manifestations sidérales préféraient garder pour eux les apparitions des cigares et autres objets volants.

Le scepticisme de la plupart des savants consultés a souvent jeté le ridicule sur les personnes ayant, parfois de bonne foi, relatée leur rencontre visuelle avec les soucoupes volantes.

M. Dewilde est devenu
misanthrope

C'est si vrai que M. Marius Dewilde, le Quaroublain qui, le premier, vit les passagers "interplanétaires" songea un moment à saisir le Procureur de la République de Valenciennes à propos des sarcasmes dont il était l'objet. Il fallut, pour le calmer, lui démontrer que sa plainte ne se justifiait pas.

Depuis, naturellement, M. Marius Dewilde ne veut plus recevoir personne. On peut avoir eu les honneurs de la presse et du cinéma et n'être pas content. Or, M. Dewilde est si peu satisfait de la publicité un peu trop satirique faite autour de sa personne, qu'il n'a confié qu'aux autorités sa dernière entrevue avec les "Martiens".

Dans une langue
inconnue

Car notre Quaroubain prétend avoir revu une soucoupe et ses passagers. Cette fois, la chose s'est passée en plein jour! L'engin de nouveau s'est posé sur la voie de chemin de fer à proximité de la maison de M. Dewilde, pas au même endroit cependant.

Les petits hommes lui ont parlé: quelques mots dans une langue inconnue avant de s'envoler sans bruit et disparaître.

Sur les traverses de la voie ferrée, on a observé les mêmes trace que précédemment, un peu plus larges tout de même et présentant une parfaite symétrie. Quelques brins d'herbe écrasés marquaient l'endroit de l'atterrissage.

***

Que faut-il penser après ce nouveau témoignage? Pour les partisans de l'existence des soucoupes, il eut été préférable que M. Dewilde s'en tienne à une première apparition. On admettra difficilement en effet que le territoire de Quarouble intéresse à un tel point les pilotes des mystérieux engins. Et puis on nous l'a fait observer, les points d'impact relevés sur les traversent se trouvent tous dans l'axe longitudinal des dites traverses. Or, il est difficilement admissible qu'un aéronef se posant puisse se trouver avec une telle précision le centre d'un plateau aussi étroit. On aurait dû relever des griffes sur les bords des pièces de bois. Mais les soucoupes sont déjà l'énigme. A quoi bon chercher le détail? Il faut croire ou ne pas croire, en attendant la révélation.

Une autre soucoupe
à Aulnoy-l.-Valenciennes

Indiquons que M. Petoux, employé de banque à Valenciennes, a aperçu mercredi soir, entre 20 h.

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sous le titre:
SOUCOUPES

Scan.

SOUCOUPES

30 et 21 h., une soucoupe qui évoluait au-dessus d'Aulnoy. Plusieurs autres personnes de la localité ont observé le phénomène.

UN "CIGARE"
A OYE-PLAGE

M. Charles Pierru, secrétaire général de la mairie d'Oye-Plage, a aperçu également, à 23 h. 15, une lueur opalescente à une dizaine de mètres devant lui et à une hauteur d'une vingtaine de mètres, qui marchait au-dessus de la route nationale dans le même sens que lui, c'est-à-dire d'Oye-Plage vers Calais.

N'ayant nullement l'esprit aux soucoupes, il fut donc extrêmement surpris et s'arrêta l'espace de quelques secondes, regrettant l'heure tardive qui ne laissait aucune lumière briller aux maisons. Reprenant sa marche, M. Pierru allait à pied, le témoin a pu se rendre compte très exactement de la figure de l'engin: la forme d'un cigare (comme la carlingue d'un avion dépourvu d'ailes), aucun bruit, aucune fumée ne s'échappait de l'appareil. Même à cette courte distance, aucun hublot ne se distinguait, seule cette luminescence uniforme délimitait est la chose.

C'est pendant plus d'un quart d'heure qu'elle demeura visible, sa vitesse ne dépassant pas celle d'un cycliste. Arrivé à une certaine distance, vers Marck, elle obliqua à angle droit vers l'intérieur des terres et, placé ainsi, elle apparut comme une sphère: l'appareil vu par la tranche dont le rapport avec la longueur était de un 10e environ.

Un cultivateur projeté
sur le sol par un "Martien"
nanti de lampes bleu-clair

Un cultivateur du village La Vaureille, M. Bousard, 47 ans, a raconté d'autre part aux gendarmes d'Aubusson "l'étrange rencontre" qui le fit en revenant du bourg d'Alleyrat (Creuse).

Au lieudit "La Madière", a-t-il déclaré, j'aperçus une forme qui se mouvait sur le bas-côté de la route. Je m'arrêter pour mieux observer l'individu. Celui –ci, qui était baissé, se releva brusquement, braquant surmoi deux puissantes lampes projetant une lumière bleue-claire très dense. Il avait aussi, de chaque côté de la tête, des lampes de couleur vert clair, qui émettaient des rayons beaucoup plus faibles que les autres. Il paraissait haut de 1 m. 60 et j'ai cru d'abord qu'il était vêtu d'un scaphandre.

Soudain sous l'effet d'une pression comparable à un souffle, j'ai

[Ref. las1:] JOURNAL "LIBRE ARTOIS":

Scan.

Le Quaroublain Marius Dewilde
qui, le premier, vit les pilotes de soucoupes
aurait eu une nouvelle visite des étranges "petits hommes"

On a parlé moins ces derniers temps des soucoupes volantes. Et cependant, si les mystérieux engins existent réellement, il semble bien qu'ils continuent à hanter le ciel de notre région. Récemment, cent personnes à St-Saulve observaient un disque lumineux évoluant dans l'azur. Un avocat du barreau de Valenciennes, Me Gheslin, découvrait dans le même temps, une soucoupe se dirigeant vers la Belgique.

Pendant un moment, les témoignages n'ont pas manqué. Et puis brusquement il a semblé que les témoins des manifestations sidérales préféraient garder pour eux les apparitions des cigares et autres objets volants.

Le scepticisme de la plupart des savants consultés a souvent jeté le ridicule sur les personnes ayant, parfois de bonne foi, relaté leur rencontre visuelle avec les soucoupes volantes.

M. DEWILDE EST DEVENU
MISANTHROPE

C'est si vrai que M. Marius Dewilde, Le Quaroublain qui, le premier, vit les passagers "interplanétaires", songea un moment à saisir le Procureur de la République à Valenciennes à propos des sarcasmes dont il était l'objet. Il fallut, pour le calmer, lui démontrer que sa plainte ne se justifiait pas.

Depuis, naturellement, M. Marius Dewilde ne veut plus recevoir personnes. On peut avoir eu les honneurs de la presse et du cinéma et n'être pas content. Or, M. Dewilde est si peu satisfait de la publicité un peu trop satirique faite autour de sa personne, qu'il n'a confié qu'aux autorités sa dernière entrevue avec les "Martiens".

DANS UNE LANGUE
INCONNUE

Car notre Quaroublain prétend avoir revu une soucoupe et ses passagers. Cette fois, la chose s'est passée en plein jour! L'engin, de nouveau s'est posé sur la voie de chemin de fer à proximité de la maison de M. Dewilde, pas au même endroit cependant.

Les petits hommes lui ont parlé: quelques mots dans une langue inconnue avant de s'envoler sans bruit et de disparaître.

Sur les traverses de la voie ferrée, on a observé les mêmes traces que précédemment, un peu plus larges toute de même et présentant une parfaite symétrie. Quelques brins d'herbe écrasés marquaient l'endroit de l'atterrissage.

Que fait-il penser de ce nouveau témoignage? Pour les partisans de l'existence des soucoupes volantes, il eut été préférable que M. Dewilde s'en tienne à une première apparition. On admettra difficilement en effet que le territoire de Quarouble intéresse à un tel point les pilotes des mystérieux engins. Et puis, on l'a fait observer, les points d'impacts relevés sur les traverses se trouvaient tous dans l'axes longitudinal desdites traverses. Or, il est difficilement admissible qu'un aéronef se posant puisse trouver avec une telle précision le centre d'un plateau aussi étroit. On aurait dû relever des griffes sur les bords des pièces de bois. Mais les soucoupes sont déjà l'énigme. A quoi bon chercher le détail? Il faut croire ou ne pas croire... en attendant la révélation.

UNE AUTRE SOUCOUPE
A AULNOY-VALENCIENNES

Indiquons que M. Petoux, employé de banque à Valenciennes, a aperçu mercredi soir, entre 20 h. 30 et 21 h., une soucoupe qui évoluait au-dessus d'Aulnoy. Plusieurs autres personnes de la localité ont observé le phénomène.

UN "CIGARE"
A OYE-PLAGE

M. Charles Pierru, secrétaire général de la mairie d'Oye-Plage, a aperçu également, à 21 h. 15, une lueur opalescente à une dizaine de mètres devant lui et à une hauteur d'une vingtaine de mètres, qui marchait au-dessus de la route nationale dans le m'eme sens que lui, c'est-à-dire d'Oye-Plage vers Calais.

N'ayant nullement l'esprit aux soucoupes, il fut donc extrêmement surpris et s'arrêta l'espace de quelques secondes, regrettant l'heure tardive qui ne laissait aucune lumière briller aux maisons. Reprenant sa marche, M. Pierru allait à pied, le témoin put se rendre compte très exactement de la figure de l'engin: la forme d'un cigare (comme la carlingue d'un avion dépourvu d'ailes), aucun bruit, aucune fumée ne s'échappait de l'engin. Même à cette courte distance, aucun hublot ne se distinguait, seule cette luminescence uniforme délimitait la chose.

C'est pendant plus d'un quart d'heure qu'elle demeura visible, sa vitesse ne dépassant pas celle d'un cycliste. Arrivé à une certaine distance, vers Merck, elle obliqua à angle droit vers l'intérieur des terres et, placée ainsi, elle apparut comme une sphère: l'appareil vu par la tranche, dont le rapport avec la longueur était de un dixième environ.

UN CULTIVATEUR PROJETE
SUR LE SOL
PAR UN "MARTIEN"
NANTI DE LAMPES
BLEU CLAIR

Un cultivateur du village de La Vaureille, M. Aimé Bousard, 47 ans, a raconté d'autre part aux gendarmes d'Aubusson "l'étrange rencontre" qu'il fit en revenant du bourg d'Alleyrat (Creuse).

Au lieudit "La Madière", a-t-il déclaré, j'aperçus une forme qui se mouvait sur le bas-côté de la route. Je m'arrêtais pour mieux observer l'individu. Celui-ci, qui étais baissé, se releva brusquement, braquant sur moi deux projecteurs puissants, lampes projetant une lumière bleu clair très dense.

Il avait aussi, de chaque côté de la tête, une lampe verte claire très dense qui émettait des rayons beaucoup plus faibles que les autres. Il paraissait haut de 1 m. 60 et j'ai cru d'abord qu'il était vêtu d'un scaphandre.

Soudain, sous l'effet d'une pression comparable à un souffle, j'ai été projeté de l'autre côté de la route où je suis resté dix minutes sans pouvoir crier ou appeler au secours. Les lampes bleu clair demeuraient braquées sur moi. J'ai ressenti et je ressens encore des douleurs dans les jambes et à la main droite.

A l'endroit indiqué par le cultivateur, les gendarmes ont constaté que la terre avait été fraîchement remuée. L'herbe avait été arrachée sur une superficie de 70 cm de diamètre. Aucune trace de pas n'a été relevée.

[Ref. mtn1:] MARC THIROUIN:

Le témoin Marius Dewilde a narré ainsi l'histoire de sa deuxième observation à l'ufologue Marc Thirouin:

Il était entre 11:30 et midi lorsque mon fils, âgé de trois ans et demi est venu m'avertir qu'il y avait "une auto sur la voie." Je suis sorti. J'ai vu, à 50 mètres, un engin de même forme et dimensions qu'un mois plus tôt. Il ne se trouvait pas sur la même voie, mais sur celle qui passe de l'autre côté de la maison. Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de la coupole de l'engin. Tout autour de cette base se trouvait une série de bosses dont je ne compris pas la signification. Il y avait aussi, au-dessus de l'ouverture, comme une rangée horizontale de hublots; j'en distinguai trois ou quatre mais ne vis rien au travers.

Des êtres d'apparence humaine, vêtus d'une combinaison gris foncé les enveloppant entièrement, s'agitaient autour de l'appareil; ils étaient deux sur le plateau du disque (un de chaque côté de l'ouverture rectangulaire); plus tard j'en vis sortir deux autres de derrière le disque ou - plus exactement peut-être - de dessous. Un cinquième sortit de l'ouverture, descendit à terre, parla aux autres; il me parut être le chef. Il vint à moi. Je n'avais moi-même cessé d'avancer vers l'engin en faisant ces observations, de sorte que nous nous sommes rencontrés à environ 3 mètres de l'appareil.

L'être qui était devant moi pouvait avoir 1,30 m de haut. Il me donna l'impression d'être petit mais non pas d'être un nain. Il était entièrement revêtu d'une combinaison apparemment étanche et d'une seule pièce, comportant un casque pourvu d'une partie transparente devant le visage, des gants et des chaussures, le tout en une matière très souple, gris mat foncé, qui pouvait être un tissu imperméable, une matière plastique ou du caoutchouc. Un bourrelet descendait verticalement de sous son bras droit jusqu'à mi-cuisse. A travers la partie transparente du casque, je voyais son visage, un peu de ses oreilles et la naissance des cheveux. L'aspect général était asiatique, mongol; la mâchoire était assez forte, les pommettes hautes, les cheveux, les sourcils très noirs, les yeux bruns; la peau assez brune: c'était celle d'un homme blanc à la peau mate, non rosée mais hâlée, moins "cuite" que celle qu'on prête aux Peaux-Rouges, plutôt comparable à celle des Arabes, plus sombre aux endroits où nous avons de la barbe. Pas de moustache. Yeux non saillants.

L'être a flatté mon fils que je tenais dans mes bras, m'a tapé sur l'épaule, en souriant, et s'est mis à parler dans une langue que je ne connaissais pas. Je l'entendais très bien, ce qui est assez curieux puisqu'il me parlait à travers son casque. Je vis qu'il avait les dents très blanches, impeccables. Dans l'ensemble son visage était régulier et vraiment beau. Son sourire était tout à fait humain, ainsi que ses jeux de physionomie et ses gestes. Les êtres, semblables à lui, que j'aperçus autour de l'engin, souriaient, eux aussi, par instants.

J'étais à 3 mètres de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur. Il me sembla entendre répéter: Boukak... boukak... En regardant par l'ouverture, je vis deux autres êtres, l'un allongé par terre - je supposai que c'était lui qui gémissait - l'autre debout auprès de lui, Comme je me trouvais presque dans l'axe de la porte, je pus apercevoir à l'intérieur un matériel "briqué" et réellement étrange, des petites choses très nombreuses - des boutons de couleurs différentes, des sortes de manomètres, etc. en métal (?) sombres, gris, impeccables de propreté.

La langue dans laquelle l'être me parlait n'était apparemment ni du chinois, ni une langue indochinoise, ni du siamois; l'enchaînement des sons me semblait plutôt européen, mais ce n'était, à mon sens, ni de l'anglais, ni de l'allemand, ni une langue latine. Je suis vraiment incapable de préciser davantage, n'étant pas du tout familiarisé avec les langues, étrangères. L'être fit quelques pas vers ma volaille, qui picorait non loin de nous, se baissa saisit une poule. Au lieu de s'enfuir en criant comme le font ces animaux quand j'essaie de les attraper, celle-ci "s'abounit" et se laissa prendre docilement; j'en fus stupéfait. Il la montra dans ses mains puis la donna aux deux êtres qui étaient restés près de la porte. Ils la prirent en se baissant un peu.

Enfin l'être a caressé de nouveau mon enfant, sur la tête, et m'a encore tapé sur l'épaule, gentiment, puis m'a fait signe de m'écarter. Il est monté dans l'engin, précédé des deux personnages auxquels il avait remis la poule et suivi des deux autres qui se trouvaient derrière ou sous l'engin un moment auparavant. Deux d'entre eux l'aidèrent à monter en lui donnant la main. Le personnage debout à l'intérieur s'était baisse pour déplacer celui qui était allongé, afin de laisser l'entrée libre. En les voyant se mouvoir ainsi, je remarquai qu'ils étaient bien proportionnés, qu'ils avaient une allure dégagée, que tout en restant soumis à la pesanteur ils ne semblaient pas, en quelque sorte, en sentir le poids ni en éprouver de fatigue.

Un panneau obtura la porte, en glissant de haut en bas, assez vite mais sans brusquerie. Puis l'engin décolla verticalement, sans bruit et sans fumée, et disparut vers l'est. J'eus le temps d'apercevoir le dessous du disque: il y avait une partie centrale en relief, entourée de petits cercles et de lignes disposées en rayons. Je ne fus pas très enclin à révéler cette observation, me souvenant des tracas que cela m'avait valu la première fois. Mais ma femme en parla et l'affaire s'ébruita, ce qui amena encore sur les lieux un flot d'enquêteurs."

[Ref. ler1:] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

Une vague "d'objets" étranges déferle sur la France

Des Martiens amateurs d'obscurité jouent les passe-murailles.

Mais tous ceux qui ont vu des "soucoupes" ne sont pas des rêveurs.

Une invasion de "soucoupes volantes" et autres engins mystérieux déferle sur l'Europe, et le nombre des témoignages enregistrés montre que la France semble être particulièrement visée. Il n'est guère de jours, depuis des semaines, que plusieurs de ces manifestations ne soient signalées de la Vendée à la Moselle et du Quiévrain à la Bidassoa.

Dans le Limousin, notamment, où un cultivateur fut embrassé, le 10 septembre, par un inconnu pourtant bien pacifique, la terreur s'est installée, surtout dans la région de Roches (Creuse), où les enfants n'osent plus aller seuls à l'école et où les bergères ne veulent plus garder leurs troupeaux depuis qu'une ombre inquiétante a été signalée se cachant dans les fourrées. On redoute que le Martien aimable ne se soit rembarqué en laissant sur la terre un de ses compagnons.

A Diges (Yonne), deux femmes ont vu, chacune de leur côté, un cigare posé dans une prairie et son pilote penché, peut-être sur son moteur. L'"être" était de taille normale, vêtu de kaki et coiffé d'un calot, mais elles eurent si peur que, par un réflexe identique, elles s'enfuirent et s'enfermèrent.

Eisenhower et Malenkov se serrant la main autour d'une "soucoupe"

Un pseudo-littérateur, au contraire, tout heureux que ces êtres fantastiques viennent rejoindre ses divagations philosophiques, assimile, les "anti soucoupistes" à des trublions et des fauteurs de guerre. Il écrit sans sourire: "Ces cigares et soucoupes pourraient bien nous mettre tous d'accord. C'est peut-être pour cela que d'aucuns n'en veulent pas entendre parler. Pensez-donc! Eisenhover et Malenkov se donnant la main autour d'une soucoupe! A-t-on idée!"

Que faut-il penser de cette nouvelle poussée de fièvre? Devons-nous suivre dans leur réprobation dédaigneuse ceux qui estiment sans vérification, qu'il s'agit d'hallucinations - parfois collectives - ou croire avec les autres à la visite d'engins réels issus du génie humain ou plus romantiquement venus d'un autre monde?

Sans doute vaut-il mieux examiner les choses de plus près. L'affaire prend maintenant un tour trop sérieux pour qu'on la traite en baliverne ou qu'on admette tous les romans. Il est temps de reprendre le problème et de raisonner sainement sur la somme d'éléments accumulés depuis plus de sept ans.

La première victime...

Car c'est le 24 juin 1947 que les premières "soucoupes" furent signalées dans les formes décrites des milliers de fois depuis.

C'est un homme d'affaires américain, Kenneth Arnold, qui aperçut ce jour là "neuf disques lumineux en formation de vol à très haute altitude" alors qu'il venait de décoller lui-même de Chehalis (Washington) sur un avion personnel. Il put constater que ces "engins" étaient "plats comme des poêles à frire ou des soucoupes" avant leur disparition et, si l'affaire ne fit guère de bruit, le terme "flying saucers" (soucoupes volantes) étaient déjà lancé.

Il fallut attendre six mois pour qu'une nouvelle apparition fut signalée à nouveau en Amérique, mais celle-là devait se terminer dans le drame, commençant à inquiéter l'opinion publique. C'est le 7 janvier 1948 que la police de Fort Knox (Kentucky) avertit l'aérodrome militaire de Godman qu'"un énorme objet ardent, environné d'une lueur rougeâtre" volait dans sa direction. Trois pilotes de chasse réservistes étaient précisément en vol, à ce moment, sur des "Mustang" à l'hélice, et la tour de contrôle les alerta. Le capitaine Mantell, leader de l'escadrille, aperçut aussitôt l'"objet" et mettant les gaz, se lança à sa poursuite bien que ses deux camarades et lui-même, partis pour un vol à basse altitude, fussent démunis d'inhalateurs. Les deux équipiers ne dépassèrent pas 4.000 mètres. Seul Mantell monta jusqu'à près de 7.000 mètres avant de confier à la radio, dans un souffle:

- C'est effrayant...

Ces paroles furent les dernières et nul ne sut jamais ce qu'elles signifiaient. L'avion se brisa en vol et le corps du malheureux pilote fut retrouvé affreusement désarticulé. La première réaction des amis de Mantell fut naturellement de penser qu'il avait été "descendu" par l'engin mystérieux. Son exclamation parut signifier que ce qu'il avait vu était affreux et que des monstres avaient tirés sur lui.

C'est cette première victime - ce premier - "martyr" - qui marque tragiquement la véritable arrivée "des soucoupes" sur la terre.

Une commission d'enquête fut nommée, mais son travail fut long et difficile à cette époque où les phénomènes de compressibilité à grande vitesse étaient encore mal connus. Lorsqu'elle remit son rapport sur l'accident, elle expliquait enfin que le pilote était monté trop haut, sans doute à la poursuite d'un phénomène atmosphérique. Privé d'oxygène, il avait probablement poussé l'exclamation en constatant qu'il perdait connaissance. L'avion, livré à lui-même, s'était vraisemblablement disloqué en piquant à une vitesse proche du "mur du son".

Mais la psychose faisait déjà son chemin. Que peuvent les suppositions honnêtement prudentes des techniciens contre le goût du merveilleux et du surnaturel?

...et le premier "canular"

Il est en tout cas étrange de constater que les apparitions de "soucoupes volantes" se multiplièrent aussitôt en Amérique où 1.192 cas furent signalés, par vagues, de 1947 à 1952. Et il n'est pas moins étonnant d'observer que, petit à petit, des vagues parallèles se manifestèrent en France avec trois à cinq semaines de retard sur celles enregistrées aux U.S.A.

Bien sûr, les "pro-soucoupistes" interprètent cette régularité à leur avantage: - Nous faisons partie de la même humanité que les Américains et les "soucoupes" n'ont aucune raison de nous dédaigner lorsqu'elles visitent la terre. Leurs pilotes d'où qu'ils viennent peuvent s'intéresser autant à la France qu'aux Etats-Unis et si nous en voyons moins, c'est que notre territoire est dix-sept fois plus petit que celui des U.S.A.

C'est assurément flatteur pour notre orgueil national. Mais les "anti-soucoupistes" plus cartésiens que sentimentaux, s'inquiètent de ce décalage régulier:

Juste le temps nécessaire aux journaux pour vous communiquer le virus, répliquent-ils. Après l'accident de Mantell en tout cas; l'Amérique fut si bien en proie à la peur des soucoupes meurtrières qu'elle accepta toutes les fables.

L'histoire la plus sensationnelle fut publiée par un certain Franck Scully de Denver, qui raconta dans un hebdomadaire, puis dans un livre comment un engin circulaire, venu d'une autre planète, s'était écrasé aux Etats-Unis, décrivit l'autopsie par un célèbre praticien, des seize petits êtres trouvés à bord et affirma qu'un débris métallique de la machine, chauffé à 10.000 degrés, n'avait pas fondu. Cette "soucoupe" enfin palpable et ces petits hommes aux vêtements de toile bleue firent tant de bruit qu'une commission d'enquête - encore une - s'en mêla. Franck Scully, interrogé, dut avouer le "canular". Son morceau de métal fondit à 637 degrés et l'affaire se termina par deux condamnations pour escroquerie.

Mais une fois de plus, l'explication arrivait trop tard. Le livre s'était magnifiquement vendu et l'auteur avait gagné beaucoup de dollars.

1953 n'a pas été une année à "soucoupes".

En France, la première "soucoupe" connue fut signalée à Antibes, en août 1949, mais les suivantes vinrent par vagues parallèles, répétons-le, aux crises américaines. On note une poussée de fièvre en 1950, deux en 1951 et une autre particulièrement importante en 1952. Cette année-là, on compte chez nous, onze apparitions en mai, seize en juin, six en juillet, deux en août et deux autres en septembre, huit enfin en octobre.

C'est précisément l'époque où l'Amérique voit aussi le plus d'"objets volants" et nous fait connaître son anxiété. Nous verrons comment le calme revint ensuite Outre-Atlantique. Chez nous, l'année 1953 fut également calme. Les soucoupes disparurent de notre ciel jusqu'au mois d'août dernier où une nouvelle vague s'amorça discrètement en Norvège avec la rencontre d'un hélicoptère par deux jeunes qui cueillaient des myrtilles.

Cette fois l'Europe avait l'exclusivité. L'affaire grossit lentement, rappelant le monstre du Loch Ness qui revenait naguère au coeur de l'été meubler les trous de l'actualité. Mais le serpent écossais était prisonnier de son lac alors que les "soucoupes" ne connaissent de frontières ni aux pays ni aux rêves et les faits réels sont maintenant mêlés aux dérèglement.

Hallucinations éveillées

Il nous faut bien rejeter dès l'abord cinq témoignages récents - les plus sensationnels hélas! - vraiment trop sujets à caution.

A Vernon, le jeune témoin jouit d'une solide imagination bien connue dans la région.

A Quarouble, près de Valenciennes, le garde-barrière qui vit des "petits êtres" a été victime, il y a un an, d'un traumatisme crânien et est sujet, depuis, à des troubles nerveux. Des marques apparaissent, sur les traverses de la voie de chemin de fer, mais elles peuvent donner lieu à une infinité d'interprétations.

Près d'Amiens, quatre farceurs ont dû avouer qu'ils avaient voulu se moquer de leur amis. A Bugeat (Corrèze), M. Mazaud a sans doute été embrassé par quelqu'un mais la police de l'air croit surtout à un avion léger venu, en cet endroit désert et à la tombée de la nuit, au rendez-vous d'un contrebandier.

A Craintilleux, enfin, près de St-Etienne, le géant, sosie de Hitler, à double face, (l'une grimaçante devant et l'autre, joviale, derrière) montant dans sa soucoupe sans ouvrir de porte, à la façon des fantômes passemurailles, semble vraiment d'un merveilleux trop enfantin. Les témoins, comédiens et auteurs, ont sans doute l'esprit romantique qui convient à ce genre d'apparition. Et le Martien qu'ils crurent voir aura au moins l'avantage de leur fournir un sujet de sketch ou de roman.

La médecine connaît bien ces hallucinations éveillées auxquelles peuvent être sujets des hommes tout à fait normaux. Qui n'a vu dans l'obscurité, des ombres bouger là où il n'y avait rien? Il faut bien noter à cette occasion que la quasi totalité des atterrissages de "soucoupes" signalés ont eu lieu la nuit et que personne n'a encore aperçu en plein jour des Martiens ayant une forme sensiblement différente de la notre.

Doit-on en conclure que tous les témoignages enregistrés sont le fait d'imaginations débridées?

Certainement pas.

Kenneth Arnold et Mantell n'étaient pas des rêveurs. La plupart des témoins français non plus.

[Ref. lie1:] JOURNAL "LA LIBERTE":

Scan

A Quarouble
grande séance de radiesthésie
pour déceler l'origine
des soucoupes volantes

La semaine dernière le Club des Radiesthésistes s'est rendu à Quarouble, sous la conduite de son président pour faire une enquête sur cette fameuse soucoupe volante qui est venu se poser sur la voie de chemin de fer. L'éminent président et ses collaborateurs voulaient arriver à déceler la nationalité des deux monstres à deux pattes, que le Quaroubain, baptisé dans la ville sous le surnom de "Cacoule et Parisien", avait vu de ses propres yeux vu.

Aussitôt que ces messieurs arrivèrent sur les lieux, la nouvelle se répandit, comme une traînée de poudres, et quelques centaines de curieux entouraient les savants valenciennois.

"Viens vite, criait un brave cultivateur, à un de ses camarades, pour mi ché aune délégation d' l'Académie Française, t'as vu au cinéma in parlo dé s'n' affaire chi?"

Le gardien de Quarouble fit écarter la foule de plus en plus dense et le président du club, qui avait fait "quérir" le "voyant", le pria gentiment de raconter, devant ses collègues, ce qu'il avait vu la nuit!

Le voyant. - Eh bé, v'là chque' j'ai vu. D'abord ech' dormo. Tout d'un co j'intins in bruit comme inco ed' tonnerre. Ech' met en' maronne et mé v'là dehors. Quesse qué j'vos? Aine grosse affaire ronde ed six mètres ed long sur 4 ed large. Deux p'tits hommes comme 2 infants, j'ai montré au cinéma comma y étotes.

Le président. - Vous étiez bien éveillé mon ami?

Le voyant. - Acoute estichi... Non mais, si vous m'perdez pou un seu, y faut l' dire, sans cha...

Le président. - ne vous fâchez pas, mon ami. Nous sommes ici pour faire toute la lumière est renseigné nos concitoyens, continuons.

Le voyant. - Les 2 nains y allument un gros chigare "Donne min zin in!" qué l'eu cri. Pas d'réponse. "Eté que pays q'té?" Pas cor ed réponse. "Ah bin vo...!" qué j'leu dit...

"Mange là" qui répond un des deux.

"J'éto paralysé. Tout d'un co, y sautentdin l'eu nassiette volante et pouf! les v'za parti. J'in su resté tout d'aine.

Le président. - Sont-ils partis à l'Est ou à l'Ouest?

Le voyant. - Par là (il indique l'Est).

Le président. - Messieurs, munis de ces renseignements précieux, mettons-nous au travail.

* * *

Tous les radiesthésistes agitent leurs pendules. Un quart d'heure se passe.

* * *

Le président. - Messieurs, mes conclusions sont les suivantes: c'est un engin qui vient de l'Est et qui est reparti à l'Est.

Les autres radiesthésistes. - Nos conclusions sont identiques aux vôtres.

Le président au "voyant". - Pourriez-vous nous dire la taille approximative des deux aviateurs?

Le voyant. - J'ai fait vira au cinéma. Vous véyez, i n'étot pas pu grand qu' cha. Un mète à un mètre trente.

Le président. - Messieurs! A nos pendules pour connaître la nationalité.

* * *

Un quart d'heure passe.

* * *

Le président. - Pour moi c'était deux mongols ou deux tartares.

Les autres. - Pour nous aussi, aucun doute.

Un assistant. - Acouzez, Messieurs, mi cha margade pas! In dit toudis quà les aviétant n'ont rin à dire. Mais pinsez-vous que deux Mongols ou deux Tartares vérotent chi à Quaroube su l'voat ed' quémin d'fière?

Le président. - Peu nous importe, ce sont des Russes!

Un autre assistant. - Acouté bin... Cacoule et Parisien y dit qu'il qu'il a dit "ra" et qué les 2 aviateurs y ont répondu: "Mange-là". Vous pinsé bé que les Mongols ou bin les Tartares n'connotent pas ch' français-là!

Un troisième assitant. - Pour vai, M. Bauduin, ine n'ia rien eu. Cacoule, et Parisien, y tot au cinéma. Et pas biète din tout cha, chet tous ces gins qui sont v'nus ed Paris et d'ailleurs pou faire eune enquête! Arvouzin tertoute à vos maison et laissez-nous rire plein not' pamche...

A. L.

[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:

Scan.

10 octobre [1954]

[... autres cas...]

11 h 45: Quarouble(Nord):engin à coupôle diamètre 6 m au sol +5 êtres pet.tail

[... autres cas...]

[Ref. gqy2:] GUY QUINCY:

Scan.

[... autres cas...]

10 octobre 1954: Quarouble (8 km AVDO au NE de Valenciennes--Nord): Marius Dewilde, ouvrier métallurgiste et son fils âgé de 3 ans et demi=2° rencontre (disque diamètre 6 m et "hommes" 1 m 10 de haut)

[... autres cas...]

[Ref. jve1:] JACQUES VALLEE:

226

10 Octobre 1954. Quarouble, Nord (France):

Deuxième atterrissage ici, vu par Marius Dewilde et son fils de quatre ans. Un disque de 6 mètres de diamètre, haut environ de 1 mètre, s'est encore posé sur la voie du chemin de fer. Sept petits hommes en sortirent et leur parlèrent dans un langage inconnu. Puis l'engin disparut sans bruit ni fumée. Des empreintes, plus larges que les précédentes, symétriques, ont été observées. Dewilde refusa de déposer sur ce cas. (Personnel, Magonia).

[Ref. lex1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES EXTRATERRESTRES":

Scan.

- Le 10 septembre 1954 à Quarouble (France), un ouvrier métallurgiste vit un objet sombre et deux petits humanoïdes qui se tenaient prsè de lui, sur les voies de chemin de fer. Quand l'homme approcha, une lumière brillante le paralysa et il resta là "figé" jusqu'au départ de l'UFO.

[Ref. lex2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES EXTRATERRESTRES":

Scan.

Je ne vous rappellerai que le fait suivant: un grand nombre de fusées humaines étaient occupées par des singes, des chiens, des rats, des insectes. Essayez d'imaginer les reflexions d'un extraterrestre interceptant un tel véhicule...

Une autre série de faits m'incline à penser que les "petites hommes verts" ne pourraient être que des passagers. Pour cela, je cède la parole à M. Dewilde (affaire du 10 septembre 1954 à Quarouble rapportée page 66 dans MOC d'Aimé Michel), qui tentait d'intercepter deux extraterrestres:

"Je n'étais plus qu'à deux mètres des deux silhouettes quand jaillissant soudain à travers un carré de la masse sombre que j'avais d'abord aperçue sur les rails, une illumination extrêmement puissante, comme une lumière de magnésium, m'aveugla. Je fermai les yeux et voulus crier mais j'étais comme paralysé. Je tentai de bouger, mais mes jambes ne m'obéissaient plus."

"Affolé, j'entendis comme dans un rêve, à un mètre de moi, un bruit de pas sur la dalle de ciment qui est posée devant la porte de mon jardin.

C'étaient les deux êtres qui se dirigeaient vers la voie ferrée..."

Il n'y a pas besoin de lire entre les lignes pour conclure qu'un AUTRE ETRE était resté dans la "soucoupe"! C'est même lui qui a "déclenché le rayon paralysant"! Rien alors ne m'interdit de penser qu'il s'agissait d'un être à symétrie radiale.

Un autre phénomène m'amène à penser qu'il RESTE EN PERMANENCE UN PILOTE DANS "LA SOUCOUPE VOLANTE", c'est la rapidité du décollage aussitôt que les petites êtres précités ont rejoint le bord.

[Ref. nos1:] MAGAZINE "NOSTRA":

[... Autres cas ...]

Les deux créatures qui dérobèrent une poule à Marius de Wilde, à Quarouble, vers la même époque, étaient de la même taille.

[... Autres cas ...]

Crédit: Les articles de Nostra magazine de 1974 ont été scannés et publiés sur le net par l'ufologue Patrice Seray en 2011.

[Ref. tps1:] TED PHILLIPS:

Scan.

10 oct 1954

079

FRANCE, Quarouble. Atterrisage vu par Marius Dewilde et son fils de 4 ans. Un disque de 21 pieds de diamètre, d'environ 3,5 pouces de haut, atterrit à nouveau sur les rails. Sept petits hommes ont émergé. Objet est monté. Traces plus grandes que la première (Voir Sep 10), rails endommagés. (Vallée III)

[Ref. ous2:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "OURANOS":

LIEU DE L'ENQUETE Date de l'observation N° de la revue
QUAROUBLE (Nord) - Atterrissage 10.09.54
10.10.1954
Enquêteur: Marc Thirouin Ouranos n° 24

[Ref. pdl1:] PIERRE DELVAL:

L'auteur donne une "typologie" morphologique des occupants d'OVNIS, et dit que la taille des "anthropoïdes" de "type mongolique" varie entre 1,20 mètre et 1,80 mètre, que les différentes parties de leur corps s'harmonisent entre elles, qu'ils n'ont aucune difformité apparente, que leur morphologie se rapproche en tout point de celle d'un être humain normal et que pour les comparer "à une race humaine particulière, il semblerait, d'après les témoignages, qu'ils aient le type asiatique. Ils auraient le teint sombre, fortement hâlé."

Il indique que nous possédons un témoignage important, celui de M. Marius Dewilde qui, après avoir observé un anthropoïde de ce type sorti d'un engin qui s'était posé près de son domicile, le 10 octobre 1954, le décrit comme suit:

"L'anthropoïde que j'ai pu observer portait un casque souple, transparent. Sous le casque et malgré l'obscurité, j'ai pu apercevoir son visage, ses oreilles et la naissance de ses cheveux. Cet 'individu' avait le type asiatique, un faciès nettement mongolique. Sa mâchoire était forte, ses pommettes hautes et saillantes, ses sourcils noirs, ses yeux marron et bridés. Il avait la peau mate, hâlée".

Pierre Delval indique que ce type d'occupants d'OVNI serait revêtus d'une combinaison moulante, comme une combinaison d'astronaute, et que "d'après l'ensemble des témoignages recueillis" à leur sujet c'est cette catégorie qui a été le plus souvent observée, "de sorte que la description que nous venons d'en donner est la moins sujette à caution."

[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:

Scan.

N° de cas Date Heure Localisation Département Nom témoin(s)
044 10/10/1954 12.00 Quarouble. 59 Marius Dewilde.

[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN LOUIS RUCHON:

Les deux auteurs indiquent que pour le cas de Quarouble du 10 octobre 1954, Marius Dewilde a raconté:

Il était entre 11 h 30 et 12 h, lorsque mon fils, âge de trois ans et demi est venu m'avertir qu'il y avait une "auto sur la voie". Je suis sorti, j'ai vu, à 50 mètres, un engin identique à celui qui s'était posé sur l'autre voie, un mois plus tôt.

Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de l'engin, au-dessous de sa coupole. Tout autour de cette base, se trouvaient une série de bosses, dont je ne compris pas la signification. Il y avait aussi, au-dessus de l'ouverture, comme une rangée horizontale de hublots; j'en distinguais trois ou quatre, mais je ne vis rien au travers.

Des êtres d'apparence humaines s'affairaient autour de l'appareil, ils étaient deux sur le plateau du disque, un de chaque côté, j'en vis sortir deux autres de derrière - plus exactement, peut-être - de dessous. Un cinquième sortit par l'ouverture, descendit à terre et parla aux autres; il me parut être le chef, il vint vers moi.

Je n'avais pas cessé d'avancer vers l'engin, de sorte que notre rencontre eut lieu à environ 3 mètres de l'engin. Le "chef" qui était devant moi pouvait mesurer 1 m 10, à travers la partie transparente de son casque souple, je voyais son visage, un peu de ses oreilles et la naissance de ses cheveux. L'aspect général était asiatique, mongole; la mâchoire était assez forte, les pommettes hautes, les cheveux, les sourcils très noirs, les cheveux bruns, la peau assez brune.

L'être a flatté mon fils que je tenais dans mes bras, m'a tapé sur l'épaule en souriant, et s'est mis à parler dans une langue que je ne connaissais pas. Il semblait ennuyé que je ne le comprenne pas. Je l'entendais très bien, à travers son casque. Je vis qu'il avait les dents très blanches, impeccables. Son visage était beau et régulier. Les êtres semblables à lui souriaient eux aussi, par instant.

J'étais à trois mètres de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur. Il me sembla entendre répéter Boukak... boukak... En regardant par l'ouverture, je vis deux autres êtres, l'un allongé au sol - je supposais que c'était lui qui gémissait - l'autre debout près de lui. Comme je me trouvais presque dans l'axe de la porte, je pus apercevoir, à l'intérieur, un matériel "briqué" et réellement étrange, des boutons de couleurs différentes, des sortes de manomètres, etc., en métal (?) sombre et gris, impeccables de propreté.

L'être qui me semblait le "chef" fit quelque pas vers la volaille qui picorait non loin de nous, se baissa, saisit d'une poule qui, au lieu de s'enfuir en courant comme le font ces animaux, "s'abounit" et se laissa prendre docilement: j'en fus stupéfait. Il la montra aux autres, puis la donna aux deux êtres qui étaient restés près de la porte sur le plateau. Ils la prirent en se baissant un peu.

Un panneau obtura la porte, après que les cinq êtres eurent pénétré à l'intérieur, s'aidant mutuellement en se tendant la main. L'engin décolla verticalement, sans bruit et sans fumée, et disparut vers l'est.

Les auteurs indiquent que sur une seconde voie ferrée près de celle où Dewilde avait vu un engin se poser un mois plus tôt, Marc Thirouin a découvert dix traces identiques à celles laissées lors du premier atterrissage, dont la forme et l'orientation des coupures terminales semblaient suggérer l'action de deux appendices tranchants s'enfonçant dans le bois, un verticalement pour s'assurer de l'immobilité verticale de l'engin et l'autre en oblique en direction du premier pour empêcher que l'engin ne s'élève. Thirouin a estimé que ces marques n'avaient aucun rapport avec la pression d'un objet de quarante tonnes et étaient plutôt des marques d'amarrage d'un engin qui devait avoir été léger quelles que fussent ses dimensions.

Les auteurs indiquent qu'au moment du décollage, Dewilde a vu au-dessous de l'engin une espèce de quadrillage dont est sortie une traînée rougeâtre. A ce moment se sont faits sentir une odeur de foin brûlé et un effet de chaleur, peut-être l'odeur de l'herbe brûlée de la voie plutôt qu'une odeur du système de propulsion de l'engin. Les auteurs ajoutent qu'il passe deux trains par jour utilisés par les mineurs des aciéries de Blanc-Misseron.

Les auteurs indiquent que les êtres avaient des combinaisons entièrement enveloppantes gris foncé, un casque avec une partie transparente devant le visage, des gants et des chaussures, le tout en matière très souple gris foncé mat. Un bourrelet descendait jusqu'à mi-cuisse et ils avaient 1.10 mètres de haut.

[Ref. gni1:] GNEOVNI:

Scan.

10/10/1954 - QUAROUBLE 69 type I

Il s'agirait d'un deuxième atterrissage vu par Marius DEWILDE: Un disque de 6 mètres de diamètre, haut environ de 1 metre, s'est posé sur la voie ferrée. Sept petits hommes en sortirent et parlèrent dans un langage inconnu, Puis, l'engin disparut sans bruit ni fumée. Des empreintes plus larges que les précédentes et symétriques ont été observées. Dewilde refusa de déposer sur ce cas.

(Chronique J. Vallée page 297)

[Ref. tbw1:] TED BLOECHER ET DAVID WEBB:

Scan.

54-62 10 oct. 1954 Nuit Quarouble, France Type B

Marius Dewilde et son fils de 4 ans ont vu un disque de 6 m de large, 1 m de haut, atterrir sur la voie ferrée. 7 petits hommes en ont émergé et ont parlé dans une langue inconnue. L'engin a ensuite disparu sans bruit ni fumée. Des traces symétriques plus grandes que celles du premier cas (54-20) ont été laissées. Dewilde a refusé de signaler le cas.

Investigator: Jacques Vallee

Source: Vallee, Magonia, p. 223.

[Ref. gep1:] GROUPE D'UFOLOGIE "GEPO":

10-10-54 ( ) Quarouble (Nord);Ferrée Y 100XV 6m

[Ref. rlm1:] ROGER-LUC MARY:

L'auteur indique reproduire le récit que lui a fait Marius Dewilde, qui indique que le dimanche 10 octobre 1954, à 11:30, par beau temps, il déjeune dans la cuisine tandis que son fils Serge, âgé de trois ans et demi, joue à l'extérieur près de la palissade, et que sa femme et son locataire sont absents et que son chien Kiki gambade dans les bois.

Le fils a fait soudainement irruption dans la cuisine en disant "- Papa ! Viens voir... il y a une 'toto' sur la voie!" et Dewilde se lève en pensant que ce doit être son frère Paul venant de Paris pour le voir. Il y a un terre-plein longeant la voie en permettant le passage d'une voiture et l'intervention de son fils ne l'étonne donc pas.

Il sort et constate avec ébahissement que ce que son fils a appelé une automobile n'en est pas une, c'est un engin lenticulaire surmonté d'un dôme, est posé sur la deuxième voie à environ 90 mètres de la maison.

Le fils se met soudainement à courir en direction de l'astronef et Dewilde s'élance a mon tour et le rattrape au bout d'une dizaine de mètres et, peu rassuré, le prends entre ses bras.

Il voit alors cinq petits humanoïdes dont un, qui semble être le chef - se détache du groupe pour marcher vers lui, avançant normalement, sans aucune apparence d'agressivité. Dewilde immobile sent sa "crainte disparaître comme par enchantement."

Quand ils sont tout proches, il s'arrête et Dewilde le contemple à loisir, le décrivant comme de pas plus de 1.20 mètres de haut, vêtu d'une combinaison moulante couleur gris mat foncé, d'une seule pièce enrobant mains et pieds, qui semble faite d'une matière très souple, étanche, qui n'est ni du caoutchouc ni de la matière plastique. Il porte un casque à l'avant un peu bombé pourvu d'une partie transparente laissant voir un visage à l'aspect asiatique, aux yeux légèrement bridés, aux sourcils très noirs peu fournis et bien dessinés. Les yeux sont noirs et non saillants, la peau mate et lisse, sans barbe ni moustache, le visage semble beau mais d'une "beauté a laquelle on n'est pas habitué sur la planète", rayonnant de "la beauté qu'il porte en lui" et "qui procède d'une grande intériorité".

La mâchoire est assez forte, les pommettes sont hautes, le nez est normal et la bouche sans particularité sinon qu'elle sourit, montrant des dents blanches éclatantes régulières, solidement enracinées.

L'être lève très lentement une main tout à fait normale recouverte par la combinaison épousant les cinq doigts comme un gant bien ajusté. Il caresse la joue de son fils, "et ce geste est vraiment un geste d'Amour", puis il pose sa main sur l'épaule de Dewilde, amicalement ou fraternellement, sans cesser de sourire.

Dewilde voit les lèvres de l'être remuer, il parle et Dewilde entend une voix gutturale qui s'exprime dans une langue incompréhensible.

L'être se retourne brusquement et marche vers la maison, Dewilde le suit et constate alors que sa combinaison ne comporte aucune fermeture, elle colle à sa peau et il voit ses muscles bouger quand il se déplace.

Cette absence de fermeture lui fait penser à une boîte que des extraterrestres lui auraient remise auparavant, dont les fermetures avaient disparues après une seule ouverture, et Dewilde se demande si l'être est venu récupérer cette boîte. Mais l'être s'intéresse à une des poules de Dewilde, il franchit le seuil du poulailler, se baisse, tend la main vers un poule qui se tétanise sur place instantanément, légèrement affaissée, ailes écartées, comme si l'être l'avait paralysée ou mise dans une sorte d'hypnose. Cela a stupéfait Dewilde car il doit d'habitude ruser pour attraper une de ces poules.

Dewilde obéit à une impulsion qu'il ne comprend pas et désigne sa maison en invitant l'être a y entrer mais il refuse d'un geste et lui indique la direction de l'astronef. La poule sous le bras, l'être l'invite à le précéder vers l'engin, en faisant de temps à autre des signes non compris. Dewilde n'est pas inquiet.

Arrivés près de l'engin, il voit que trois petits êtres s'affairent autour de celui-ci. L'engin a une douzaine de mètres de diamètre et trois mètres de haut et semble en aluminium mat et lisse. Il se compose d'un disque surmonté d'une coupole sans aucun hublot, avec à sa base une porte de 1.60 mètres de haut et 1 mètre de large. Le disque enserrant la coupole a plus de 2 mètres de largeur et se termine en arrondi légèrement bombé et dont la partie la plus épaisse est de l'ordre de 70 cm.

Avec l'humanoïde le précèdant, Dewilde accède à l'engin par un escalier métallique large de 50 cm environ. L'une des deux parties de l'escalier est plus inclinée que l'autre, l'une d'elles part du sol pour aboutir au bord du disque, tandis que l'autre est encastrée dans l'appareil depuis le bord du disque jusqu'au seuil de la porte que Dewilde franchit en baissant la tête.

Dewilde descend quelques marches pour pénétrer dans l'habitacle et est ébloui par le "spectacle extraordinaire." Le dôme au-dessus de lui est en métal, mais aussi lumineux que la lumière du jour, "sans être translucide, comme du verre ou du plexiglas, il offre l'étrange particularité d'être 'transparent' et de laisser voir le ciel de l'intérieur de l'engin alors qu'on ne peut voir de l'extérieur qu'une masse de métal. On pourrait, en quelque sorte, comparer cet effet avec celui que produit les glaces sans tain."

Devant Dewilde se trouve un pupitre en demi-cercle derrière lequel un être est assis. Dewilde ne voit aucun instrument sur ce pupitre dont les dimensions sont approximativement 70 cm pour la hauteur et 50 cm pour la largeur. Le dessous est plat, lisse, les arêtes sont vives. Derrière ce pupitre une cloison métallique sépare en deux la superficie de l'habitacle. Dewilde a le sentiment qu'il ne doit pas voir ce qu'il y a derrière cette cloison.

Dewilde entend soudain prononcer quelque chose comme "boukak" et voit alors un peu en retrait un humanoïde étendu sur une civière supportée par quatre pieds qui maintiennent le malade ou le blessé a une vingtaine de centimètres du plancher. Cet être répète "Boukak", ce qui ressemble a une sorte de gémissement guttural assourdi par son casque.

Deux êtres viennent et transportent la civière dans un compartiment situé derrière la cloison métallique. Quand la porte coulissante s'ouvre, Dewilde ne voit que des "pulsations lumineuses" et "j'entends des sons qui ressemblent à des signaux radio." Cette porte refermée, aucune rainure n'apparaît sur la surface absolument lisse de la cloison.

Dewilde voit encore un autre pupitre accolé le long de la structure interne de l'astronef fragmenté en deux parties a cause de l'accès principal, sa hauteur est de 90 cm, sa surface est pourvue de divers cadrans muets mais colorés "et offre une déclivité de 15 a 20 %." L'appareillage de l'engin est "proportionné a la taille de ses occupants et calculé en fonction de leurs besoins."

L'être assis derrière le pupitre en demi-cercle se retire, "peut-être par commandement télépathique" et le "chef" invite Dewilde à m'asseoir sur le siège maintenant inoccupé. Il est étroit et inconfortable, Dewilde a du mal a glisser mes genoux sous le pupitre, il est forcé à faire pivoter le siège a 90° vers la cloison. Dès cet instant il reçoit "des impulsions dans le cerveau" auxquelles il répond malgré lui.

Le chef lui pose sur la tête une sorte de casque d'écoute relié par des fils et dont la tige en forme de U se termine par deux disques de contact placés derrière ses oreilles. La cloison s'ouvre de nouveau et une femme apparaît, "reconnaissable a la rondeur de sa poitrine". Elle tient une sorte de bouteille thermos de même couleur que l'aspect extérieur de l'astronef, emplit un verre transparent d'un liquide incolore que Dewilde boit. Son goût est "indéfinissable mais pas désagréable."

Son fils Serge se tient entre les jambes et accoudé aux cuisses de son père, ce qui le rassure. Il y a un "examen", Dewilde perçois télépathiquement ce qu'on attend de lui: "cessez de respirer", "buvez", "détendez-vous", etc.

Pendant ce temps, trois humanoïdes sont restés à l'extérieur, "probablement pour la surveillance", et pour visiter son poulailler puisqu'ils "emporteront dans l'espace plusieurs poules et lapins."

Quand l'examen est terminé, Dewilde a "conscience d'avoir été 'préparé' pour d'autres contacts, "lesquels seront bien plus fantastiques que les deux premiers". Il indique qu'on l'a également immunisé contre les maladies les plus graves, ainsi que son fils.

Une trentaine de minutes, à moins d'un "trou" "de mémoire" après avoir été accueilli dans l'appareil, il en sort avec son fils. Arrivé au sol, il se retourne, le chef lui fait signe de s'éloigner, il le fait à reculons. Quand les êtres jugent qu'il est assez loin pour ne pas subir les effets du décollage, on lui fait comprendre que "c'est l'instant du départ, de la séparation, avec de grands signes amicaux."

La porte de l'engin se referme lentement, l'escalier se rétracte, ne laissant plus rien voir dans l'épaisseur du disque, qu'une surface absolument lisse sans rainure. Dewilde sent un souffle d'air chaud accompagné d'une odeur d'herbe séchée comme durant la nuit du 10 septembre. Il entend un sifflement, l'engin décolle à la verticale jusqu'à une trentaine de mètres d'altitude. Il a alors largement le temps d'apercevoir le dessous du disque qui dans sa partie centrale a la forme d'une couronne quadrillée avec un pourtour plat. Lors de l'accélération, une luminosité rougeâtre l'embrase et il disparaît a toute vitesse en direction de l'Est.

[Ref. mcs2:] "MICHEL CARROUGES":

Scan.

Les invariants de Quarouble

[Légende photo:]Accroupi sur le ballast de la voie ferrée, Marius Dewilde contemple les traces laissées sur les billes par la "charrette de foin" qu'il aperçut dans la soirée du 10 septembre 54. (Doc France-Dimanche).

Récit du 10 septembre 1954

Le nom de Quarouble (Nord), près de Valenciennes est célèbre depuis le 10 septembre 1954. C'est en effet le lieu et la date attribués au premier atterrissage de soucoupe volante avec sortie de petits scaphandriers, publié dans la presse quotidienne au début de la vague d'automne 1954, en France. Le témoin, Marius Dewilde, ouvrier métallurgiste, ancien marin, âgé de 34 ans, occupait avec sa femme et ses deux enfants un logement désaffecté de garde-barrière, au passage à niveau 79, entre deux petites voies ferrées locales à usage industriel. Le soir du 10 septembre, à 22 h 30. attiré dehors par les aboiements de son chien, Dewilde voit à gauche sur la voie ferrée devant lui, une masse sombre qu'il prend pour une charrette de foin. Puis il entend des bruits de pas à sa droite, allume sa lampe torche et aperçoit deux petits scaphandriers (de 0,80 à 1 m 20) qui marchent le long de la barrière de son jardinet, vers une masse sombre. Sidéré, il veut leur couper le chemin, en capturer au moins un. Ils ne sont plus qu'à 2 m de lui lorsqu'il arrive au portillon et qu'au même moment un intense faisceau de lumière jaillit d'une ouverture de la masse sombre, l'aveugle et le paralyse. Les deux petits scaphandriers lui passent sous le nez et quand il rouvre les yeux, il voit s'envoler la "masse sombre" qui avait une forme de cigare. (Parisien Libéré, 13 et 14-9-54; France-Soir, 15-9-54; France-Dimanche, 19-9-54). Les informations des journaux seront complétées ultérieurement par Jimmy Guieu, Black-Out sur les soucoupes volantes (Ed. Fleuve Noir, 1956 p. 113 sq) et Aimé Michel (Mystérieux Objets Célestes, Ed. Marne, 1958, p. 64).

Récit du 10 octobre 1954

Un mois plus tard, le même témoin aperçoit de nouveau devant chez lui une soucoupe volante au sol et des petits scaphandriers. La nouvelle est annoncée de façon très concise et avec retard dans France-Soir du 30 octobre. Ni Jimmy Guieu, ni Aimé Michel ne signalent ce second incident. Pourtant Marc Thirouin, fondateur d'Ouranos, est venu enquêter sur place, mais son rapport ne sera publié dans Ouranos qu'en 1959. Jacques Lob et Robert Gigi s'y référeront pour créer leur remarquable bande dessinée, publiée dans Ceux venus d'ailleurs (1973), reproduite dans Imagine (mai 76) et complétée par une importante interview de Dewilde. Enfin Henry Durrant dans ses Premières enquêtes sur les humanoïdes extraterrestres (en 1977, p. 54) reproduit les déclarations de Dewilde sur le second incident. Selon ce récit, entre 11 h 30 et midi, le témoin est alerté par son petit garçon de 3 ans et demi, qui lui signale la présence d'une "auto" sur la seconde voie ferrée. Dewilde sort aussitôt et reconnaît une soucoupe volante, atterrie à 50 m environ. Il prend son fils dans ses bras et s'avance librement vers la soucoupe. Cinq petits scaphandriers lui font face et sourient. L'un d'entre eux, le "chef", pense Dewilde. s'approche de lui. Ils se rencontrent à 3 m de la soucoupe. Tout en prononçant des paroles incompréhensibles, le chef lui tape amicalement sur l'épaule et caresse la tête de l'enfant. Aussitôt après, Dewilde entend des plaintes qui viennent de l'intérieur de la soucoupe, dans l'entrée de laquelle il voit deux êtres, l'un debout, l'autre allonge par terre. Puis, sans transition, le chef s'empare d'une poule appartenant à Dewilde, la passe à deux de ses compagnons, qui en prennent possession. Enfin, le chef revient taper sur l'épaule du témoin et caresser la tête de l'enfant, puis il rentre à l'intérieur de la soucoupe. Pourquoi cette répétition dans les atterrissages et ces "étranges" oppositions dans les comportements, et la "bizarre" situation de l'être couché en travers de l'entrée de la soucoupe?

Les empreintes mentales

Si évidents que soient la bonne foi et le sérieux du témoin, si valables que puissent être les empreintes matérielles du premier atterrissage sur certaines traverses (M.O.C. p. 68) ces données

Scan.

ne nous suffisent pas.

— Les empreintes de l'engin ne peuvent démontrer le scénario concernant les rapports entre Dewilde et les occupants des soucoupes. — Les événements de l'automne 1954 prouvent que les témoins les plus sérieux peuvent commettre les pires confusions, spécialement pour des apparitions brèves et nocturnes, comme nous l'avons signalé à propos des Martiens postiches (Les apparitions de Martiens, p. 161 sq).

Comment progresser?

Le seul fait certain c'est l'existence des récits imprimés qui contiennent des images mentales. Celles-ci révèlent-elles des empreintes produites par des causes internes (le conscient ou le subconscient du témoin)?

Si nous laissons provisoirement de côté les aspects absurdes, nous pouvons d'abord observer que le passage du premier au second récit est dominé par les quatre oppositions suivantes:

1° incident 2° incident
Nuit Jour
Ouverture aveuglante Intérieur visible
Inhibition et fuite Rencontre naturelle
Hostilité Amitié

Est-ce un pur hasard? Ou l'indice d'un renversement de politique des Extraterrestres? Une fiction fabriquée par le témoin? Ou bien une opération de transfert et de transformation élaborée par le subconscient à la suite du traumatisme subi le 10 septembre?

L'engrenage ininterrompu

Rappelons-nous bien d'abord le moment crucial du 10 septembre, qui se situe au portillon du jardinet.

— Les petits êtres courent vers la soucoupe. Ils paraissent "sans bras". Dewilde veut leur couper le chemin.

— C'est le rayon qui coupe le chemin de Dewilde, le stoppe et l'aveugle. Il ne peut plus ni voir les petits êtres, ni courir avec ses jambes pour les attraper, ni se baisser pour en attraper au moins un, avec ses bras et ses mains, comme il le désirait. Ils lui passent sous le nez, sur la dalle de ciment.

La coupure d'espace est totale.

Le 10 octobre, une manoeuvre exactement contraire se déroule depuis la sortie de Dewilde jusqu'à l'intérieur de l'engin.

1° - Dewilde prend son fils dans ses bras. Bien que ce ne soit pas dit, il est obligé de se baisser pour le faire.

2° - Dès qu'ils se rejoignent, le petit "chef" des scaphandriers tape sur l'épaule de Dewilde et caresse la tête de l'enfant. Comme le petit chef mesure au maximum 1 m 30 selon Dewilde, il est évident que le témoin doit se baisser pour présenter l'enfant.

3° - A son tour le petit chef se baisse pour attraper la poule avec ses mains, comme le fait d'ordinaire Dewilde.

4° - Le petit chef montre alors la poule dans ses mains et la tend pour la donner à deux de ses compagnons placés sur la plateforme extérieure de la soucoupe. Cette plateforme est relativement si haute que les compagnons doivent se baisser pour attraper la poule, à leur tour.

5° - Le petit chef revient vers Dewilde. De nouveau il tape sur l'épaule du témoin et caresse la tête de l'enfant. Dewilde doit donc se baisser de nouveau en tenant toujours l'enfant dans ses bras.

6° - Le petit chef revient vers la soucoupe. Il ne peut pas grimper tout seul sur le plateau, il faut que de nouveau, deux de ses compagnons l'aident à se hisser en lui donnant la main (donc en se baissant de nouveau).

7° - Enfin, le personnage debout dans l'entrée de l'engin doit à son tour bouger et se baisser pour déplacer le corps allongé dans cette entrée, afin de laisser le passage libre devant le petit chef.

On constate ainsi dans ce parcours la présence de trois corps immobiles: l'enfant, la poule, l'être allongé, qui se substituent au corps de Dewilde immobile le 10 septembre. Ces trois corps sont à la fois immobiles par eux-mêmes, mais mobilisés, en tant qu'ils sont transportés par d'autres, selon un mouvement de relais continu. Ce transport est assuré par un mouvement ininterrompu de corps mobiles et mobilisateurs (Dewilde, le petit chef, les deux interventions de deux petits scaphandriers et le personnage debout dans l'entrée de l'engin, soit cinq ou sept

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personnages mobiles ou mobilisateurs).

Il est d'ailleurs frappant que le petit chef qui constitue le rouage central cumule les fonctions de corps inerte, mobile et mobilisateur, au milieu de la chaîne des participants. Cette nécessité d'entraide du côté "martien" est-elle imputable à un manque d'agilité sur Terre? Dewilde souligne au contraire leur allure libre, légère, infatiguable. Ou est-elle due à un invraisemblable défaut de construction de l'engin? Observons simplement que les complications d'accès à l'engin ressemblent directement à celles du chargement et de la montée dans un fourgon de marchandises sur une voie ferrée sans quai d'embarquement. On s'aperçoit ainsi que les phases du retour du chef évoquent curieusement celles d'un parcours initiatique (allégement et animalité, ascension, sommeil et mort, rôle des initiateurs et du gardien du seuil). Mais le petit chef n'a pas besoin d'être initié. Dewilde n'a pas besoin non plus d'avoir étudié des rituels initiatiques. Car ces rituels dépendent des structures fondamentales du subconscient.

Ce qui apparaît, en fait, c'est que pour des motifs, chaque fois différents, le même processus mécanique se produit: il mobilise les jambes, abaisse et relève le tronc, étend les bras et mobilise les mains en vue d'une opération à trois degrés: toucher, saisir ou même déplacer un autre être. Le modèle de ce mouvement c'est Dewilde lui-même quand il prend son fils, comme il prenait une volaille et comme il avait désiré capturer un petit scaphandrier. On assiste à un renversement total de la scène du 10 septembre. Dewilde reporte son inhibition primitive sur son petit alter ego, son fils, dont il devient lui-même à la fois, le paralyseur et transporteur en toute liberté, jusqu'au contact avec le petit chef scaphandrier.

La même scène se reflète dans la prise de la poule, le déplacement de l'être allongé, et (relativement) dans la remontée (libre et aidée) du petit chef. Peut-on croire qu'un tel mécanisme général, aussi invariablement orienté, aussi puissamment construit et stéréotypé, sous des aspects aussi multiformes puisse être une pure fiction produite par la conscience?

Le contact amical

Ici encore, renversement complet. Au lieu de l'hostilité, de la peur, c'est la rencontre amicale de part et d'autre.

Ce changement apparaît dès le début. Au lieu de faire rentrer l'enfant (3 ans et demi) à la maison, comme le conseillait la prudence la plus élémentaire, surtout après le traumatisme du 10 septembre, le témoin prend son fils dans ses bras et va jusqu'à 3 mètres de la soucoupe, sans la moindre hésitation, comme s'il était sûr de n'exposer son fils à aucun péril, confiant dans les sourires qu'il aperçoit à travers les vitres des scaphandres.

C'est alors que le petit chef s'étant lui-même un peu avancé tape sur l'épaule du père et caresse la tète du fils, tout en prononçant très distinctement des paroles incompréhensibles, accompagnées de sourires. Cette scène, pour nouvelle qu'elle soit à Quarouble, n'est pas sans modèles préalables bien connus.

Depuis le 10 septembre, d'autres rencontres martiennes ont été publiées. Au crépuscule du même 10 septembre, (20 h 30), à Mouriéras (Corrèze), un pilote de "soucoupe" avait donné l'accolade à Mazaud, tout en prononçant des paroles incompréhensibles.

(F.S., 15-9-54). Le 17 septembre (22 h 30) dans la nuit noire, près de Vouneuil-sur-Vienne (Vienne) un petit scaphandrier avait caressé le bras d'Yves David paralysé. Tout en prononçant des paroles incompréhensibles (F.S. 30-9-54). Le 26 septembre (14 h 30) à Chabeuil (Drôme), Mme Leboeuf a très distinctement vu le visage humain d'un petit scaphandrier, à 2 m d'elle, et qui voulut s'approcher davantage mais elle se cacha et il partit. (A.F.P. 29-9-54, F.S. 30-9-54).

La scène d'amitié du 10 octobre opère une synthèse de ces trois cas. Elle ne la dépasse pas. Tous les gestes sont rudimentaires et stéréotypés au même niveau, il en va de même pour les paroles incompréhensibles. Finalement, malgré la nouvelle liberté de voir et d'agir, d'assister au spectacle entièrement différent qu'est une rencontre amicale, le témoin est entièrement passif par rapport au petit chef. Il n'essaie de répondre ni à ses paroles, ni à ses gestes. Il n'étreint que son propre fils, il ne tend pas un bras pour taper sur l'épaule du petit chef. Bref, il demeure passif comme Mazaud, David, Mme Leboeuf et lui-même le 10 septembre.

De son côté le petit chef ne fait aucune tenta-

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[Légende photo:] Le témoin dessine schématiquement à la craie l'objet posé sur les rails et les petits personnages qui passèrent devant le portillon de sa maison.

tive pour entamer une ébauche de dialogue par gestes, comme le faisaient les navigateurs d'autrefois même avec les populations les plus sauvages. Il n'esquisse pas le moindre geste à propos du vol de la poule. Il en reste au niveau d'un simulacre infantile de communication. L'intégration des modèles pris dans les incidents Mazaud, David et Mme Leboeuf n'exclut en rien la continuité subconsciente du mécanisme général.

La capture dé la poule

La subite capture de la poule est un des éléments les plus "bizarres" du 10 octobre. Il n'est pourtant ni imprévisible ni déplacé dans cette phase de la vague de 1954. Car, si le petit scaphandrier du 26 septembre n'a pas chipé de mûres à Mme Leboeuf, comme il aurait pu le faire, en Italie d'autres petits scaphandriers ont pris un bouquet d'oeillets à Mme Lotti vers le 30 octobre, près de Florence (A.F.P., 1-11-54) et des lapins dans le clapier du cultivateur Lorenzi près de La Spezia en novembre. (A.F.P. 15-11-54).

L'étrangeté du vol de la poule tient au comportement des intéressés. Lorenzini est allé chercher son fusil et s'est trouvé incapable de tirer. A Quarouble, c'est l'excès inverse. Le vol de la poule est encadré par des gestes d'amitié très nets et très compréhensibles, sans qu'aucun geste n'esquisse, de part et d'autre, une ébauche de demande, d'offre ou de protestation. Que les choses se soient passées ainsi, c'est déjà contradictoire. Le comble est que même dans son activité ultérieure de narrateur, Dewilde ne proteste pas non plus. Ce genre de question paraît complètement en dehors de sa perspective. Une seule chose le fascine: le mode de capture. "Au lieu de s'enfuir en criant, comme le font ces animaux quand j'essaie de les attraper, celle-ci "s'abounit" (s'abaissa) et se laissa prendre docilement; j'en fus stupéfait". (H.E.T., p. 56).

Voilà bien, en effet, la seule opération en cours qui soit vraiment capable d'accaparer entièrement l'attention du témoin.

Nous savons pourquoi. Le transfert et la transformation du pouvoir paralysant des "Martiens" sur un animal appartenant à Dewilde forme un rouage capital de l'engrenage ininterrompu. Sans aucun danger pour Dewilde et son fils, cette capture d'un modeste animal terrestre, expie au profit des "Martiens" le désir frustré de Dewilde qui avait voulu capturer au moins un des petits scaphandriers le 10 septembre. Il est bien heureux de s'en tirer à si bon compte.

On a déjà vu le petit chef s'approprier cette poule en la montrant, puis en la passant à ses deux compagnons sur la plateforme extérieure. La suite particulière n'est pas décrite car le récit enchaîne aussitôt avec la remontée du chef et le déplacement de l'être allongé dans la soucoupe.

Plaintes et personnages à l'intérieur

Là encore tout est retourné. Alors que le 10 septembre Dewilde avait été aveuglé par le faisceau de lumière jaillissant d'une ouverture carrée, et braqué sur sa figure, le 10 octobre Dewilde se retrouve presque dans l'axe de la porte (une ouverture rectangulaire). Cette fois, non seulement il n'est pas aveuglé, mais encore il peut regarder à l'intérieur de la soucoupe, éclairée par le grand jour de midi. Le témoin voit donc distinctement à l'intérieur une série d'objets: des boutons multicolores et des sortes de manomètres de métal sombre et gris, le tout bien "briqué", s'est-à-dire reluisant de propreté. Les deux personnages à l'intérieur sont naturellement bien vus aussi: l'un debout, l'autre allongé en travers dans l'entrée. Mais ils ne sont décrits que comme deux silhouettes, sans aucun détail sur leur physionomie, leur taille et leur costume, contrairement à ce qui se passe pour les cinq petits scaphandriers placés dehors. Simple omission ou indice d'autre chose qui serait plus ou moins bien refoulé? Car une anomalie beaucoup plus surprenante apparaît au même moment.

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"J'étais à 3 m de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur" (H.E.T., p. 56). Et il ajoute qu'en regardant par l'ouverture l'être allongé: "je supposai que c'était lui qui gémissait".

Pourquoi une simple supposition, à 3 m de distance? Pourquoi ces plaintes? Cet être est-il accidenté ou malade? Mais pourquoi le laisse-ton ainsi couché par terre et en travers du passage ? Et pourquoi ce contraste entre les sourires à l'extérieur et les plaintes à l'intérieur? N'est-ce pas incohérent et absurde?

On pourrait longtemps spéculer sur le thème, de nouveau ici, des rites de simulation de maladie et de mort dans les rituels d'initiation. Cette perspective n'est pas du tout exclue en tant que représentations issues des profondeurs du subconscient. Mais ce n'est qu'une perspective adjacente surajoutée.

Il importe avant tout de constater que l'ouverture de la soucoupe qui localisait le pouvoir paralysant contre le témoin s'est transformée en localisation de l'effet paralysant contre un personnage occupant l'intérieur de la soucoupe. La cause (mythique ou non) de l'accident ou de la maladie de l'être allongé n'est donc pas à chercher ailleurs dans d'autres événements hypothétiques.

Si nous poursuivons nos recherches dans le même sens, nous constatons que les deux personnages en cause se trouvent en fait tous deux immobiles (l'un debout, l'autre par terre) et à l'intérieur de l'engin, en travers de l'entrée, de même que Dewilde s'était trouvé d'abord debout et immobile dans son jardinet, en travers du seuil de son portillon et ensuite couché dans sa maison, malade toute la nuit, de l'accident du "rayon" paralysant. Il est logique qu'il entende des plaintes à l'intérieur de l'engin et qu'il les attribue à l'être allongé.

Les deux personnages et les plaintes qu'il entend à l'intérieur de la soucoupe, ce sont les figures de son propre traumatisme rejetées sur l'ouverture qui en fut le foyer. Du même coup le témoin a réalisé un désir qui dépasse celui du 10 septembre. Il s'est introduit, sous deux formes, à l'intérieur de la soucoupe et prouve qu'en ce foyer de paralysie, il est devenu capable de se déplacer lui-même, comme il le constate de ses propres yeux.

Il va sans dire qu'une pareille mise en scène n'a aucun sens sur le plan de la réalité physique. C'est un pur jeu de miroir mental où le narrateur évoque le dédoublement et même le triplement de son propre personnage, dans une telle ambiguïté qu'il ne peut pas se reconnaître lui-même. Il s'agit bien d'une mise en scène, en ce sens que les trois reflets de l'auteur sont les acteurs qui le représentent lui-même, mais ce n'est pas une représentation historique (reconstitution de ce qui s'était passé le 10 septembre), ni une représentation fantastique figurant n'importe quelle transformation de l'histoire antérieure par une fantaisie quelconque, c'est une représentation rituelle (inconsciente) et thérapeutique. C'est un combat où le subconscient lutte pour la délivrance du conscient, sous des formes méconnaissables. La signification du scénario n'apparaît à aucun moment dans la conscience du narrateur. C'est dire que l'énergie productrice et le processus de création d'un tel scénario étaient étrangers à la conscience du narrateur et relève de la pure logique onirique ou mythique.

Le mot-clé

Le moment est venu de rappeler qu'à l'instant où il regarde par l'ouverture de l'engin et perçoit des plaintes à l'intérieur, Dewilde crut entendrerépéter le mot: boukak... boukak..., qu'il suppose venir de l'être allongé.

Singulier paradoxe: de toutes les paroles que lui adresse intentionnellement le petit chef, Dewilde n'en saisit aucune, alors qu'il entend distinctement, deux fois, ce seul mot parmi des plaintes adressées à la cantonade.

Est-ce du "martien" ou une fantaisie indéchiffrable?

La question semblerait insoluble si l'on ne remarquait dans le récit de Dewlide, la présence de deux mots étrangers au dictionnaire français: — s'abounir, terme de patois local concernant la basse-cour, et

boukak, plainte extraterrestre échappée d'une soucoupe volante.

Malgré l'abîme qui les sépare, ces deux mots ont un même invariant phonétique, la syllabe bou. Il ont aussi un second invariant, la voyelle a, mais elle a changé de place et se trouve entourée d'une paire de k d'origine inconnue.

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Tableau 1

Septembre Octobre
Nuit + Jour +
Ouverture
aveuglante + intérieur visible +
Témoin aveuglé + Témoin voit tout +
Inhibition + 3 inhibition +
Sans transport + Avec transport +
Fuite + Marche en vis à vis +
Hostilité + Amitié +
1re voie + 2ème voie +
1 témoin + 2 témoin +
Total = 9 Total = 9

Tableau II

10 septembre S'avancer S'abaisser Toucher Attraper
Désir de Dewilde + + + +
Réalisation 0 0 0 0
10 octobre
Dewilde + + + +
et enfant + + + +
(3 fois) + + + +
Chef et Dewilde + 0 + 0
Chef et enfant + 0 + 0
Chef et poule + + + +
2 scaphandriers et poule + + + +
2 scaphandriers et chef + + + +
Etre debout et être allongé + + + +
Total 13 13 13 13

Invariants: 13 x 4 =52 - 4 = 48

Il faut alors se reporter à la signification des mots. S'abounir, en patois local, se dit d'une poule qui s'abaisse notamment pour pondre. A ce nom de poule s'associent naturellement des sonorités bien connues qui nous invitent à regarder dans le "petit Robert", où nous trouvons cette définition "Caqueter (kakte) onomatopée... Glousser au moment de pondre...". Kak, l'orthographe phonétique et l'onomatopée du petit Robert sont identiques à celles de Dewilde. Les deux parties du mot boukak se rapportent donc invariablement à la poule et désignent son comportement et son cri relatif à la ponte. Ce télescopage des verbes s'abounir et caqueter n'est-il pas digne des "mots-valises" de Lewis Carroll et de Freud?

Ce n'est pas par hasard. Dewilde ne s'est jamais plaint du vol de la poule. Et celle-ci qui d'habitude s'enfuyait en criant quand il voulait la prendre, s'est abounie et laissée capturer sans crier. Et maintenant, c'est de l'intérieur de la soucoupe volante qu'on entend les plaintes de l'homme allongé, condensées dans cet écho de basse-cour: boukak.

Le retournement chronologique

Il importe alors de souligner que dans le récit de Dewilde, le cri boukak précède la capture durant laquelle la poule s'abounit.

Est-ce un anachronisme? Oui si l'on suppose qu'il y a réellement capture d'une poule le 10 octobre. Non, si l'on admet que les données du 10 octobre ne sont que des images oniriques, sous-produits des événements du 10 septembre et d'autres données réelles ou oniriques survenues dans l'intervalle.

Un tel renversement chronologique ne fait que compléter l'ensemble des retournements de situation dans lesquels Dewilde renverse l'ordre chronologique des autres processus de poursuite, de capture ou de paralysie, en même temps qu'il transfère leurs protagonistes du côté des petits scaphandriers ou de sa basse-cour. C'est exactement le même phénomène que la transmutation de deux mots français-patois en un mot "martien". Tout le second récit est une lutte subconsciente et acharnée pour renverser l'irréversible, pour superposer à l'histoire du 10 septembre le mythe symétrique du 10 octobre.

Les invariants de Quarouble

L'invariant général qui domine tous les autres est celui du retournement systématique des situations, (voir tableau I).

Parmi ces 9 invariants le plus puissant de tous est celui qui part du désir de Dewilde le 10 septembre: s'avancer librement, se baisser vers les petits scaphandriers, pour les toucher afin de les attraper. Frustré par l'inhibition du 10 septembre, ce désir prend une fantastique revanche

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(suite de la page 8).

le 10 octobre (voir tableau II). Les images-clés du tableau II ce sont les 4 manoeuvres nécessaires des jambes, du tronc, des bras et des mains de Dewilde pour capturer les petits scaphandriers. Mais il s'est trouvé paralysé des bras et des jambes. Il en existe même un reflet sur les petits scaphandriers, qui lui ont paru courir sans bras.

Le récit du 10 octobre réalise, au contraire, ces désirs à profusion, par toutes sortes de transformations, dans les mobiles et les personnages, mais la manoeuvre est la même. Le trait le plus caractéristique, car il est le plus local, c'est la nécessité de s'abaisser. Cette nécessité réelle dans le cas du 10 septembre, à cause de la petite taille des scaphandriers, est répétée ici sous différentes formes:

Soit la différence de taille:

— père par rapport à l'enfant

— père par rapport au chef

— chef par rapport à la poule.

Soit par une différence occasionnelle de niveau préalable:

— enfant dans les bras du père par rapport au chef, (2 manoeuvres);

— les 2 scaphandriers, sur la plateforme, par rapport à la poule et au chef, (2 manoeuvres);

— l'être debout par rapport à l'être allongé.

Le subconscient s'est véritablement ingénié à multiplier les substituts innocents ou cocasses au désir initial de Dewilde, par des transferts et transformations projetés soit sur Dewilde, son fils et un animal domestique, soit sur les petits scaphandriers, dont la gymnastique ne dépasse pas le niveau d'une banale scène de maraude, intercalée avec des gestes d'amitié.

Quant aux "prises" finales effectuées à la fin de ces manoeuvres dépourvues de toute agressivité, il ne s'agit plus du tout de captures, mais d'actes d'entraide (l'hostilité ayant été retournée en amitié), sauf jusqu'à un certain point, dans le cas de la poule. Sur ces 52 invariants du 10 octobre, on constate que 48 ont fait l'objet d'un retournement produit par le même processus de transformation.

4 seulement font exception: le petit chef ne s'est pas abaissé vers Dewilde et son fils pour les capturer. On ne s'en étonnera pas. C'est une exception qui confirme la règle. Dans ces conditions, nous pouvons conclure que les deux récits des 10 septembre et 10 octobre, ne sont pas deux récits indépendants. Ils contiennent les empreintes mentales d'un seul événement, mais à deux niveaux différents et reliées par un seul groupe de transformation comme le négatif et le positif d'une même photographie. En tant que système automatique de transformations mentales, le second récit apporte la preuve historique objective d'un violent traumatisme subi le 10 septembre précédent, par le témoin.

Michel Carrouges.

[Ref. cck1:] GILBERT CORNU ET HENRI CHALOUPEK:

Les auteurs indiquent que le 10 octobre 1952, Marius Dewilde qui a déjà eu une expérience OVNI le 10 septembre 1952, est témoin d'un second "atterrissage" sur la voie ferrée près de Quarouble dans le Nord.

Ils indiquent que son témoignage a été souvent contesté mais qu'il comporte cependant des détails curieux et que d'autre part des traces ont été à nouveau constatées; et enfin, il a été si "marqué" par les évènements qu'il a vus et il a tellement changé les années suivantes qu'il est difficile de penser qu'il n'a rien vécu.

Il a décrit l'OVNI comme un disque de 6 mètres de diamètre et un mètre de haut, et cette fois, ce sont sept être casqués et vêtus de combinaisons grises qui se sont présentés devant lui en plein milieu de journée peu avant midi.

Celui qui semblait le chef et qui avait des traits "asiatiques" avait caressé son fils qu'il a tenu dans ses bras. Malgré son casque, il a très bien entendu ses paroles qu'il ne comprend pas.

Avant de partir, ce "chef" s'est baissé et s'est emparé d'une poule qui, au lieu de se sauver comme normalement, s'est recroquevillée sur place et laissée attraper, ce qui a laissé Dewilde.

Les traces, au nombre de dix, ont été longtemps analysées par Marc Thirouin qui y voyait un système d'amarrage constitué par deux griffes, l'une verticale, l'autre oblique.

Les auteurs indiquent que les sources sont une enquête de Marc Thirouin dans les Archives de l'AAMT, et Michel Figuet pages 143-144.

[Ref. jve3:] JACQUES VALLEE:

Jacques Vallée indique que le 19 novembre 1954, la police a confirmé que Marius Dewilde avait fait une deuxième déclaration au sujet d'un objet qu'il avait vu "près de sa maison"; cependant, selon la police:

"Dewilde et sa famille ont décidé, par peur d'une mauvaise publicité, de ne faire confiance à personne concernant ce deuxième événement. C'est pourquoi aucun des journaux locaux n'en parlera."

En outre, la police a poliment mais fermement informé les enquêteurs civils qu'ils garderaient désormais confidentielles toutes les autres informations relatives à de tels incidents.

[Ref. qsj1:] MICHEL DORIER ET JEAN-PIERRE TROADEC:

A 22 h 30, Marius Dewilde, ouvrier d’usine, habitant une ancienne maison de garde-barrière, [...] Un mois plus tard Marius Dewilde est le témoin d’une autre rencontre, mais cette fois de jour. Son jeune fils verra aussi la scène.

[Ref. bmt1:] BERTRAND MEHEUST:

Sous le titre "Marius Dewilde et la poule du diable", l'auteur indique qu'en septembre 1954, Marius Dewilde a prétendu avoir rencontré une soucoupe volante et ses occupants sur la voie ferrée qui passait près de son domicile, affaire qui a fait du bruit à l'époque, et un mois plus tard, il a affirmé que les ufonautes étaient revenus le visiter, faisant un récit comportant un élément fantastique bien connu des ufologues.

Vers 11 h 30, son garçonnet l'a appellé pour lui signaler la présence d'une "auto" sur la voie ferrée. Dewilde est sorti et selon ses dires il a reconnu la soucoupe posée à 50 m sur les rails. Il a pris son fils dans ses bras et s'est avancé. A mesure qu'il a approché, il a entendu des gémissements qui ont semblé provenir de l'intérieur de la machine volante, et bientôt cinq petits bonshommes lui ont fait face.

L'un d'eux, le "chef", s'est avancé vers Dewilde et a tapoté la tête de son fils. Il mesurait au maximum 1.30 m et Dewilde s'est donc baissé pour lui présenter le garçonnet. Ensuite, ce petit chef s'est baissé et a ramassé une poule qui picorait là; le volatile s'est "abouni" - mot du patois du Nord signifiant "se recroqueviller" - au lieu de s'enfuir et s'est laissé capturer.

Ensuite l'ufonaute est retourné vers la soucoupe volante, a passé l'oiseau à deux compagnons placés sur la plate-forme extérieure, s'est dirigé à nouveau vers Dewilde, a tapoté encore une fois la tête de l'enfant et est enfin retourné vers la soucoupe volante qui a décollé.

Méheust indique que le récit étrange a suscité un brillant commentaire de Michel Carrouges qui, "à travers la méthode psycho-critique", a voulu y voir un ensemble "d'empreintes mentales" traduisant "en images renversées le traumatisme de la rencontre initiale".

Méheust commente qu'il lui semble que "cette analyse gagnerait davantage en profondeur" si l'on dégageait les réminiscences folkloriques qui transparaissent dans le récit de Dewilde, qu'il liste comme:

La capture de la poule d'une manière qui tient de la magie, un motif qui "évoque le rituel qui, au XVIe siècle, réglait les offrandes des sorciers au diable", quand dans les campagnes de l'Est, "les affidés du Malin étaient astreints à une redevance annuelle, en général une poule", dans un lieu de remise qui ne variait guère, presque toujours en plein jour, derrière la maison de la sorcière, avec parfois le diable en personne venant chercher son dû, capturant le volatile d'une manière magique et l'emportant avec lui "comme un vent".

Les gémissements qui proviennent du vaisseau spatial, la soucoupe remplaçant donc dans son récit les maisons du diable ou des fées, lieux de mystère "d'où émanaient parfois, dans les légendes, des cris de souffrance."

Le témoin présentant son fils au chef des ufonautes, motif qui "gagne de l'épaisseur si on le rapporte à un autre rituel diabolique. Au XVIe siècle, les sorciers devaient présenter, à date fixe, leur progéniture au Malin dans une cérémonie où chaque geste était réglé. Ils tenaient l'enfant devant eux et le montraient au diable. Cette attitude n'a rien qui doive surprendre: dans les campagnes de la Renaissance le caractère parfois débonnaire des anciennes divinités païennes perçait encore sous le vernis chrétien. Mais cette amabilité restait ambiguë et un peu inquiétante."

Méheust indique que la même ambiguïté se retrouve dans l'attitude du "chef" des ufonautes, puisque ses sourires contrastent avec les gémissements qui proviennent de la soucoupe. Il note que Carrouges a bien perçu ce contraste mais le trouve indécent et absurde et renonce à l'expliquer, tandis que Méheust dit qu'il y voit "la logique du clair-obscur.".

Il indique que le commentaire de Michel Carrouges est dans son texte "Les Invariants de Quarouble", dans Inforespace, N. 50, mars 1980.

[Ref. jve7:] JACQUES VALLEE:

Jacques Vallée indique que le 19 novembre 1954, la police a confirmé que Marius Dewilde a fait un second rapport à propos de l'observation d'un objet "au voisinage de son domicile". Cependant la Police a dit:

"Dewilde et sa famille ont décidé, par crainte de la publicité défavorable, de ne mettre personne dans la confidence concernant cette deuxième occurrence. Par conséquent vous ne trouverez aucune mention d'elle dans les journaux locaux."

La police a dit poliment mais fermement aux investigateurs civils qu'ils maintiendront confidentielle toute autre information.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

Ce même 10 octobre, Marius Dewilde, déjà cité dans le cas n°12, aurait fait une deuxième RR3 dans les mêmes circonstances, en gros, que la première. Effectivement, de nombreux éléments indiquent que Dewilde, devenu une sorte de vedette nationale grâce surtout à la publicité que son expérience suscita dans certains organes de presse comme Radar, et bien d'autres, y compris des journaux de sa région (Nord), semble avoir imaginé cette seconde observation. Deux enquêteurs privés de l'Université Francois Rabelais à Tours, MM. Jean-Louis Gouzien et Claude Godeau, à la suite d'une contre-enquête, me donnent raison dans une publication privée. Dommage que ces deux messieurs, qui semblent d'obédience rationaliste, aient également "réduit" la première RR3 sur des bases plus que douteuses, c'est le moins que je puisse dire. A toute fins utiles, une enquête de Marc Thirouin à l'époque concernée, figure dans les D.O. 42-47 aussi bien sur l'incident du 10 septembre (le bon) que l'autre (le mauvais). Mon jugement s'appuie surtout sur deux choses:

1 - La seconde RR3 me paraît hautement fantaisiste (Par exemple, le mot "Boukak", prononcé par un "ufonaute" malade ou blessé, qui plus est!, est une insulte grossière de la langue vietnamienne bien connue des anciens militaires de l'époque, ce qui est le cas de Dewilde, lequel a servi dans la Marine Nationale.

2 - La personnalité de Dewilde s'est énormément dégradée à la suite de sa première observation, le témoin n'ayant pas été capable de faire face à toutes les tracasseries qu'il dut endurer de tous ceux qui vinrent le voir pour le questionner, dont beau¬coup étaient convaincus qu'il avait pris des vessies pour des lanternes. C'est peut-être à cause de ces doutes que Dewilde, de façon naïve, crut bon de faire croire à une autre RR3 dans l'es¬poir de balayer la suspicion que certains journalistes avaient manifesté à son égard. Se croyant devenu un "héros" il n'a pas supporté les critiques sévères des rationalistes, et s'est mis à mentir dans une tentative dérisoire pour obtenir le crédit total qui lui faisait défaut.

[Ref. jca1:] JACQUES COSTAGLIOLA:

L'auteur indique que le 10 octobre 1954, à Quarouble, le fils de Marius Dewilde lui dit qu'il y a une voiture sur la voie ferrée. Il sort et voit un disque à coupôle à 50 mètres avec des gens en combinaisons grises. L'un d'eux s'est approché et lui a parlé malgré la bulle sphérique transparente autour de son visage de type asiate, il a touché l'enfant, pris une poule qui s'est aplatie au lieu de s'enfuir. Il est reparti et l'engin a décollé. Il y avait des marques sur les traverses.

[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

1954, 10 octobre

FRANCE, Quarouble

Nouvelle observation de Marius Dewilde. "Il était entre 11 h 30 et midi quand mon fils âgé de trois ans et demi est venu m'avertir qu'il y avait une auto sur la voie. Je suis sorti: à 50 mètres un engin de mêmes formes et dimensions qu'un mois plus tôt, se trouvait sur la même voie, mais sur celle qui passe de l'autre côté de la maison. Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de la coupole de l'engin. Tout autour il y avait une série de bosses dont je ne compris pas la signification et une rangée de hublots. Des êtres vêtus d'une combinaison gris foncé s'affairaient autour. J'avançais vers l'engin et un être vint à ma rencontre. Il parlait dans une langue étrangère. Il flatta la tête de l'enfant. Puis la créature attrapait une poule, flatta à nouveau l'enfant. (..) Une porte obtura l'entrée et l'objet décolla vers l'est. (Henry DURRANT: "Premières enquêtes sur les Humanoïdes ET" - Laffont 1977 - p. 54 à 58) (note de vog: Marius Dewilde est décédé le 1 octobre 1996

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4047: 1954/10/10 12:00 5 3:37:40 E 50:24:40 N 3333 WEU FRN NRD A:7

QUAROUBLE,NORD,FR:SCP/RAILS DE NOUVEAU:BAVADAGES/7 OIDES!:DEWILDE REFUSE DE RAPPORTER

RefN° 8 VALLEE,Jacques: PASSPORT VERS MAGONIA. Cas No. 226: ROUTE+RAILS

[Ref. ars1:] ALBERT ROSALES:

146.

Lieu. Quarouble France

Date: 10 octobre 1954

Heure: 1130A

Marius Dewilde (impliqué dans une rencontre précédente) et son fils âgé de quatre ans marchaient près de sa maison. Soudainement, Dewilde a vu un objet en forme de disque sur le sol sur quelques voies de chemin de fer voisines, à environ 50 mètres de lui. En marchant avec précaution vers l'engin, Dewilde a remarqué une ouverture de forme rectangulaire à la base de la coupole et une rangée de fenêtres. Plusieurs humanoïdes se tenaient autour de l'objet. L'un d'eux, qui lui a semblé être le chef, s'est approché de Dewilde et de son fils, alors qu'ils se tenaient à plusieurs mètres de l'engin. L'humanoïde (le chef) avait environ 1.20 m de taille, et portait un casque équipé d'une plaque avant transparente. Ses dispositifs faciaux étaient asiatiques. Il avait un menton et des joues saillants, les cheveux étaient noirs comme jais ses yeux étaient bruns et sa peau était bronzée. Dans un geste amical l'humanoïde a caressé le fils de Dewilde, que Dewilde portait dans des ses bras, l'humanoïde a alors donné des tapes dans le dos de Dewilde plusieurs fois, souriant pendant qu'il le faisait et a ensuite prononcé plusieurs mots inintelligibles. Immédiatement après, l'humanoïde a saisi un poulet, qu'il a donné à un des autres humanoïdes. L'humanoïde a encore caressé le fils de Dewilde et a tapé le dos de Dewilde et a alors grimpé à bord de l'objet. Un panneau métallique a fermé la porte et l'objet a décollé verticalement pour disparaître vers l'est.

Humcat 1954-85

Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia

Type: B

[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:

Jérôme Beau indique que le dimanche 10 octobre 1954 à "Quarouble (Nord, France), 2ème atterrissage ici, vu par Marius Dewilde et son fils de 4 ans. Un disque de 6 m de diamètre, haut de 1 m environ, se pose encore sur la voie du chemin de fer. 7 petits hommes en sortent et leur parlent dans un langage inconnu. Puis l'engin disparaît sans bruit ni fumée. Des empreintes, plus larges que les précédentes, symétriques, sont observées. Dewilde refuse de déposer sur ce cas."

[Ref. jbu2:] JEROME BEAU:

Le 19 novembre, la police confirme que Dewilde a fait une 2nde déclaration, concernant un objet qu'il avait vu auprès de sa maison. Toutefois, dit la police:

"Dewilde et sa famille ont décidé, par crainte de mauvaise publicité, de ne mettre personne dans la confidence en ce qui concerne ce second événement. C'est pourquoi aucun des journaux locaux n'en fera mention."

De plus elle fait savoir aux enquêteurs civils — poliment mais fermement — qu'elle tiendra dorénavant confidentiels tous autres renseignements se rapportant à de tels incidents.

En décembre 1979, Dewilde téléphone à Jimmy Guieu et lui dit: "J'ai des révélations extraordinaires à vous livrer, j'habite Tours et ne peux me déplacer." L'année suivante sort son livre de révélations co-écrit avec Roger-Luc Mary.

Jérôme Beau indique que les sources sont Aujourd'hui Magazine, 22 novembre 1977; Lefeuvre, A. et Zurcher, E., Les apparitions d'humanoïdes, 1979; Vallée, J.: cas n° 10, "Rapport sur l'analyse de 200 observations documentées faites en 1954"; Carrouges, M.: "Les invariants de Quarouble", Inforespace n° 50, mars 1980; Temps X, 2 janvier 1981.

[Ref. jdt1:] JEAN-PIERRE D'HONDT:

Cet ufologue indique que le 10 octobre 1954, à Quarouble nord "Mr Marius Dewilde fut de nouveau témoin d'une observation ufologique."

Il donne le texte suivant:

Le témoin raconte:

"Il était entre Il 30 et 12 h, lorsque mon fils, âgé de trois ans et demi est venu m'avertir qu'il y avait une "auto sur la voie" Je suis sorti. J'ai vu, à 50 mètres un engin identique à celui qui s'était posé sur l'autre voie, un mois plutôt. [sic]

Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de l'engin, au dessous de sa coupole. Tout autour de cette base, se trouvait une série de bosses dont je ne compris pas la signification. Il y avait aussi, au-dessus de l'ouverture, comme une rangée horizontale de hublots: j'en distinguai trois ou quatre, mais je ne vis rien au travers.

Des êtres d'apparence humaine vêtus d'une combinaison gris foncé les enveloppant entièrement, ils pouvaient mesurer environ 1 m 10, ils portaient un casque pourvu d'une partie transparente devant le visage, des gants et des chaussures, le tout en une matière très souple gris mat foncé. Un bourrelet descendait de leur bras droit jusqu'à mi-cuisse. Ils s'affairaient autour de l'appareil, ils étaient deux sur le plateau du disque, un de chaque côté, j'en vis sortir deux autres de derrière - plus exactement, peut-être - de dessous. Un cinquième sortit par l'ouverture, descendit à terre et parla aux autres: il me parut être le chef, il vint vers moi.

Je n'avais pas cessé d'avancer vers l'engin de sorte que notre rencontre eut lieu à environ 3 mètres de l'engin. Le "chef" qui était devant moi pouvait mesurer 1 m 10 à travers la partie transparente de son casque souple. Je voyais son visage un peu de ses oreilles et la naissance de ses cheveux. L'aspect général était asiatique, mongole: la mâchoire était assez forte, les pommettes hautes, les cheveux, les sourcils très noirs, les yeux bruns, la peau assez brune.

"L'être a flatté mon fils que je tenais dans mes bras, m'a tapé sur l'épaule en souriant et s'est mis à me parler dans une langue que je ne connaissais pas. Il semblait ennuyé que je ne le comprenne pas. Je l'entendais très bien à travers son casque. Je vis qu'il avait les dents très blanches, impeccables. Son visage était beau et régulier. Les êtres semblables à lui souriaient eux aussi, par instants j'étais à trois mètres de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur: il me sembla entendre répéter: boukak... boukak... En regardant par l'ouverture, je vis deux autres êtres, l'un allongé au sol- je supposai que c'était lui qui gémissait- l'autre, debout près de lui. Comme je me trouvais presque dans l'axe de la porte, je pus apercevoir, à l'intérieur, un matériel "briqué" et réellement étrange, des boulons de couleurs différentes, des sortes de manomètres, etc., en métal (?) sombre et gris, impeccable de propreté. L'être qui me semblait le "chef" fit quelques pas vers la volaille qui picorait non loin de nous, se baissa, saisit une poule qui, au lieu de s'enfuir en courant comme le font ces animaux, "s'abounit" et se laissa prendre docilement; j'en fus stupéfait. Il la montra aux autres, puis la donna aux deux êtres qui étaient restés près de la porte sur le plateau. Ils la prirent en se baissant un peu.

Un panneau obtura la porte, après que les cinq êtres eurent pénétré à l'intérieur, s'aidant mutuellement en se tendant la main.

L'engin décolla verticalement sans bruit et sans fumée, et disparut vers l'est.

TRACES. Sur une seconde voie ferrée, à proximité de celle ou atterrit l'OVNI observé par M. Dewilde le 10 septembre 1954, Marc Thirouin découvrit dix traces identiques à celles laissées lors du premier atterrissage. La forme et l'orientation des coupures terminales semblent suggérer l'action de deux appendices tranchants s'enfonçant dans le bois, l'un verticalement pour assurer l'immobilisation latérale de l'engin; l'autre en oblique en direction du premier pour l'empêcher de s'élever.

Pour Marc Thirouin ces marques n'avaient aucun rapport avec les traces laissées par une pression exercée par un objet de quarante tonnes mais par l'amarrage d'un engin qui, quelles que fussent ses dimensions, devait être très léger.

EFFET: Au moment du décollage de l'engin, Marius Dewilde vit au-dessous comme une espèce de quadrillage. Il en est sorti comme une traînée rougeâtre et à ce moment se fit sentir une odeur de foin brûlé accompagnée d'un effet de chaleur. Il y a beaucoup d'herbe aux alentours et M. Dewilde a peut-être senti l'herbe roussie par le départ de l'ovni et non l'odeur que pourrait éventuellement provoquer le mode de propulsion.

Et: "Commentaire: Cette deuxième observation de Marius Dewilde n'a pas la crédibilité de la première et beaucoup de chercheurs la mettent en doute!"

Les sources sont données comme "Catalogue Vallée. Cas n° 226. - Enquête de Marc Thirouin (Archives de l'A.A.M.T.).".

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique que dans le Nord à Quarouble le 10 octobre 1954 à 12:00 heures, "Le témoin, Marius Dewilde, raconte: ' II était entre 11 h 30 et 12 h, lorsque mon fils, âgé de trois ans et demi est venu m'avertir qu'il y avait une "auto sur la voie ". Je suis sorti, j'ai vu, à 50 mètres, un engin identique à celui qui s'était posé sur l'autre voie, un mois plus tôt. Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de l'engin, au-dessous de sa coupole. Tout autour de cette base, se trouvait une série de bosses dont je ne compris pas la signification. Il y avait aussi, au-dessus de l'ouverture, comme une rangée horizontale de hublots; j'en distinguais trois ou quatre, mais je ne vis rien au travers. Des êtres d'apparence humaine s'affairaient autour de l'appareil. Ils étaient vêtus d'une combinaison gris foncé les enveloppant entièrement, ils pouvaient mesurer 1 m 10, ils portaient un casque pourvu d'une partie transparente devant le visage, des gants et des chaussures, le tout en une matière très souple gris mat foncé. Un bourrelet descendait de leur bras droit jusqu'à mi-cuisse. Ils étaient deux sur le plateau du disque, un de chaque côté, j'en vis sortir deux autres de derrière, plus exactement, peut-être de dessous. Un cinquième sortit par l'ouverture, descendit à terre et parla aux autres; il me parut être le chef, il vint vers moi. Je n'avais pas cessé d'avancer vers l'engin, de sorte que notre rencontre eut lieu à environ 3 mètres de l'engin. Le "chef " qui était devant moi pouvait mesurer 1 m 10, à travers la partie transparente de son casque souple, je voyais son visage, un peu de ses oreilles et la naissance de ses cheveux. L'aspect général était asiatique, mongole; la mâchoire était assez forte, les pommettes hautes, les cheveux et les sourcils très noirs, les yeux bruns, la peau assez brune. L'être a flatté mon fils que je tenais dans mes bras, m'a tapé sur l'épaule en souriant, et s'est mis à me parler dans une langue que je connaissais pas. Il semblait ennuyé que je ne le comprenne pas. Je l'entendais très bien à travers son casque. Je vis qu'il avait les dents très blanches, impeccables. Son visage était beau et régulier. Les êtres semblables à lui souriaient eux aussi, par instants. J'étais à trois mètres de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur; il me sembla entendre répéter: Boukak... boukak... En regardant par l'ouverture, je vis deux autres êtres, l'un allongé au sol (je supposai que c'était lui qui gémissait) l'autre, debout près de lui. Comme je me trouvais presque dans l'axe de la porte, je pus apercevoir, à l'intérieur, un matériel "briqué " et réellement étrange, des boutons de couleurs différentes, des sortes de manomètres, etc., en métal sombre et gris, impeccables de propreté. L'être qui me semblait le "chef " fit quelques pas vers la volaille qui picorait non loin de nous, se baissa, saisit une poule qui, au lieu de s'enfuir en courant comme le font ces animaux, "s'abounit " et se laissa prendre docilement; j'en fus stupéfait. Il la montra aux autres, puis la donna aux deux êtres qui étaient restés près de la porte sur le plateau. Ils la prirent en se baissant un peu. Un panneau obtura la porte, après que les cinq êtres eurent pénétré à l'intérieur, s'aidant mutuellement en se tendant la main. L'engin décolla verticalement, sans bruit et sans fumée, et disparut vers l'est."

"Sur une voie ferrée, à proximité de celle où atterrit l'objet observé par M. Dewilde le 10 septembre 1954, Marc Thirouin découvrit dix traces identiques à celles laissées lors du premier atterrissage. La forme et l'orientation des coupures terminales semblent suggérer l'action de deux appendices tranchants s'enfonçant dans le bois, l'un verticalement pour assurer l'immobilisation latérale de l'engin; l'autre en oblique en direction du premier, pour l'empêcher de s'élever. Pour Marc Thirouin, ces marques n'avaient aucun rapport avec les traces laissées par une pression exercée par un objet de quarante tonnes mais par l'amarrage d'un engin qui, quelles que fussent ses dimensions, devait être très léger. Au moment du décollage de l'engin, Marius Dewilde vit au-dessous comme une espèce de quadrillage. Il en est sorti comme une traînée rougeâtre et à ce moment se fit sentir une odeur de foin brûlé accompagnée d'un effet de chaleur (sur ces voies utilisées par les mineurs des aciéries de Blanc-Misseron, il passe deux trains par jour. Il y a beaucoup d'herbe aux alentours et M. Dewilde a peut-être senti l'herbe roussie par le départ de l'OVNI et non l'odeur que pourrait éventuellement provoquer le mode de propulsion.)"

La source est indiquée comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 10 octobre 1954 à 22:30 à Quarouble, France, "un disque, de six mètres de diamètre, a atterri. Sept petits hommes ont émergé" et "un deuxième atterrissage avec des occupants ici avait eu comme témoin Marius Dewilde et son fils de quatre ans. Un disque, de six mètres de diamètre et environ un mètre de haut, a atterri de nouveau sur les voies de chemin de fer. Sept petits hommes ont émergé et parlé dans une langue inconnue. L'engin a ensuite disparu sans bruit ou fumée. Des traces plus grandes que la première fois et symétriques, ont été observées. Dewilde a refusé de rapporter le cas aux autorités."

Le site web ajoute: "Deuxième atterrissage ici, vu par Marius Dewilde (cf. cas 144) et son fils de 4 ans. Un disque, de six mètres de diamètre, environ un mètre de haut, a de nouveau atterri sur les voies. Sept petits hommes ont émergé et parlé dans une langue inconnue. L'engin a ensuite disparu sans bruit ou fumée. Des traces plus grande que la première fois et symétriques, ont été observées. Dewilde a refusé de rapporter le cas."

Et: "on a observé un disque volant. Des traces au sol ont été trouvées. Une soucoupe, d'environ 20 pieds de large a été observée par deux témoins masculins sur une voie de chemin de fer. Aucun bruit n'a été entendu. Sept nains de 3.5 pieds de haut ont été vus."

Et: "Marius Dewilde et son fils de quatre ans ont vu un disque de 6 mètres de large, 1 mètre de haut, atterrir sur les voies de chemin de fer. 7 petits hommes ont émergé et parlé dans une langue inconnue. Ils étaient semblables aux humain dans l'aspect, avec des yeux inclinés foncés, et des tenues de plongeur bien ajustées. L'engin a ensuite disparu sans bruit ou fumée. Des traces plus grande que la première fois et et symétriques, ont été observées. Dewilde a refusé de rapporter le cas."

Les sources sont indiquées comme Webb, David, HUMCAT: Catalogue of Humanoid Reports; Merritt, Fred I., Fred I Merritt investigation files; Vallee, Jacques, A Century of Landings (N = 923), (dans JVallee04), Chicago, 1969; Schoenherr, Luis, Computerized Catalog (N = 3173); Phillips, Ted R., dossiers d'enquêtes de Ted Phillips; Phillips, Ted R., Physical Traces Associated with UFO Sightings, CUFOS, Chicago, 1975; Delaire, J. Bernard, UFO Register Volume 7 (1976), Data Research, Oxford, 1976; Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002; Rosales, Albert, Humanoid Sighting Reports Database.

[Ref. dfk1:] DANIEL ET FABRICE KIRCHER:

Les auteurs indiquent que lors de sa rencontre du 10 octobre 1954, Marius Dewilde a bu trois ou quatre verres d'un liquide transparent offert par une créature d'apparence féminine au cours de sa visite d'un astronef.

La source est indiquée comme Geneviève Vanquelef dans "OVNI, Interventions, Captures," Perpignan, 1984.

(Ref. uoi1:) MAGAZINE D'UFOLOGIE "UFOVNI":

Que savons-nous au juste sur l’affaire de Quarouble?

Par Eudes Jolonquy

[...]

Le 19 novembre, la police confirme que Dewilde a fait une seconde déclaration concernant un objet qu'il avait vu auprès de sa maison. Toutefois, dit la police:

Dewilde et sa famille ont décidé, par crainte de mauvaise publicité, de ne mettre personne dans la confidence en ce qui concerne ce second événement. C'est pourquoi aucun des journaux locaux n'en fera mention.

De plus elle fait savoir aux enquêteurs civils — poliment mais fermement — qu'elle tiendra dorénavant confidentiels tous autres renseignements se rapportant à de tels incidents.

Autant sa première rencontre avec des Ouraniens, le 10 septembre 1954, a reçu de la part de la presse une large publicité, autant sa seconde rencontre, le 10 octobre 1954, a été passé sous silence; on n'en trouve trace que dans les quelques lignes publiées par "Nord-Matin" (20-10-1954) et "France Soir" (30-10-1954) et lors d'une interview au poste Parisien... 16 mois plus tard. Des consignes ont-elles été données? Qui les a données? Pour quelles raisons?

Voici donc le témoignage de Marius Dewilde, recueilli par M. Marc Thirouin, fondateur de la C.I.E.S. "Ouranos":

Quarouble (Nord), France, 10 octobre 1954 (11 h 30 - 12 heures, heure locale): "Il était entre 11 h 30 et midi lorsque mon fils âgé de trois ans et demi, est venu m'avertir qu'il y avait "une auto sur la voie". Je suis sorti. J'ai vu à 50 mètres, un engin de mêmes forme et dimensions qu'un mois plus tôt. Il ne se trouvait pas sur la même voie, mais sur celle qui passe de l'autre coté de la maison. Il y avait une ouverture rectangulaire à la base de la coupole de l'engin. Tout autour de cette base se trouvait une série de bosses dont je ne compris pas la signification. Il y avait aussi, au-dessus de l'ouverture, comme une rangée horizontale de hublots; j'en distinguai trois ou quatre mais ne vis rien au travers.

Des êtres d'apparence humaine, vêtus d'une combinaison grise foncé les enveloppant entièrement, s'affairaient autour de l'appareil; Ils étaient deux sur le plateau du disque (un de chaque coté de l'ouverture rectangulaire); plus tard j'en vis sortir deux autres de derrière le disque ou - plus exactement peut-être- de dessous. Un cinquième sortit de l'ouverture, descendit à terre, parla aux autres; il me parut être le chef. Il vint à moi. Je n'avais moi-même cessé d'avancer vers l'engin en faisant ces observations, de sorte que nous nous sommes rencontrés à environ 3 mètres de l'appareil.

L'être a flatté mon fils que je tenais dans mes bras, m'a tapé sur l'épaule, en souriant, et s'est mis à parler dans une langue que je ne connaissais pas. Je l'entendais très bien, ce qui est assez curieux puisqu'il me parlait à travers son casque. Je vis qu'il avait les dents très blanches, impeccables. Dans l'ensemble son visage était régulier et vraiment beau. Son sourire était tout à fait humain, ainsi que ses jeux de physionomie et ses gestes. Les êtres, semblables à lui, que j'aperçus autour de l'engin, souriaient, eux aussi, par instants.

J'étais à 3 mètres de l'appareil et percevais des plaintes sourdes à l'intérieur. Il me sembla entendre répéter: boukak... boukak... En regardant par l'ouverture, je vis deux autres êtres, l'un allongé par terre - je supposai que c'était lui qui gémissait- l'autre debout auprès de lui. Comme je me trouvais presque dans l'axe de la porte, je pus apercevoir à l'intérieur un matériel "briqué" et réellement étrange, des petites choses très nombreuses - des boutons de couleurs différentes, des sortes de manomètres, etc. - en métal (?) Sombre, gris, impeccables de propreté.

La langue dans laquelle l'être me parlait n'était apparemment ni du chinois, ni une langue indochinoise, ni du siamois (le témoin fit cette déclaration à la suite de quelques imitations que je lui fis entendre tant bien que mal); L’enchaînement des sons me semblait plutôt européen, mais ça n'était, à mon sens, ni de l'anglais, ni de l'allemand, ni une langue latine. Je suis vraiment incapable de préciser d'avantage, n'étant pas du tout familiarisé avec les langues étrangères. L'être fit quelques pas vers ma volaille, qui picorait non loin de nous, se baissa, saisit une poule. Au lieu de s'enfuir en criant comme le font ces animaux quand j'essaie de les attraper, celle-ci "sabounit" et se laissa prendre docilement; j'en fus stupéfait. Il la montra dans ses mains puis la donna aux deux êtres qui étaient restés près de la porte. Ils la prirent en se baissant un peu.

Enfin l'être a caressé de nouveau mon enfant, sur la tête, et m'a encore tapé sur l'épaule, gentiment, puis m'a fait signe de m'écarter. Il est monté dans l'engin, précédé des deux personnages auxquels il avait remis la poule et suivi des deux autres qui se trouvaient derrière ou sous l'engin un moment auparavant. Deux d'entre eux l'aidèrent à monter en lui donnant la main. Le personnage debout à l'intérieur s'était baissé pour déplacer celui qui était allongé, afin de laisser l'entrée libre. En les voyant se mouvoir ainsi, je remarquai qu'ils étaient bien proportionnés, qu'ils avaient une allure dégagée, que tout en restant soumis à la pesanteur ils ne semblaient pas, en quelque sorte, en sentir le poids ni en éprouver de fatigue.

Un panneau obtura la porte, en glissant de haut en bas, assez vite mais sans brusquerie. Puis l'engin décolla verticalement, sans bruit et sans fumée, et disparut vers l'est. J'eus le temps d'apercevoir le dessous du disque: il y avait une partie centrale en relief, entourée de petits cercles et de lignes disposées en rayons. Je ne fus pas très enclin à révéler cette observation, me souvenant des tracas que m'avait valus la première. Ma femme en parla et l'affaire s'ébruita, ce qui amena encore sur les lieux un flot d'enquêteurs. "

[...]

[Ref. prn1:] PETER ROGERSON:

10 octobre 1954.

QUAROUBLE (NORD: FRANCE)

Marius Dewlide [sic] (q.v.) et son fils de 4 ans ont observé un disque, de 6m de diamètre, d'environ 1m de haut, sur les voies ferrées. Sept petits hommes sont apparus et ont parlé dans une langue inconnue. L'objet a alors disparu sans bruit ni fumée. Des traces, qui étaient plus grandes et plus symétriques que la fois précédente, ont été découvertes. Il a refusé de signaler le cas.

Vallee cas 226.
Vallee 1969, p.18.
Heiden citant Carrouges, 1967 p.152 citant France Soir 30 octobre 1954.

[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":

Lieu: Quarouble France

Date: 10 octobre 1954

Heure: 1130A

Marius Dewilde (impliqué dans une rencontre précédente) et son fils de 4 ans se promenaient près de son domicile. Soudain Dewilde a vu un objet en forme de disque sur le sol sur une voie ferrée à proximité, à environ 50 mètres. Marchant prudemment vers l'engin Dewilde a remarqué une ouverture de forme rectangulaire à la base de la coupole et une rangée de fenêtres. Plusieurs humanoïdes se tenaient autour de l'objet. L'un d'eux, qui semblait être le chef, approché Dewilde et son fils, alors qu'ils se trouvaient à quelques mètres de l'engin. L'humanoïde (le chef) était d'environ 1,20 m de hauteur, et portait un casque équipé d'une façade transparente. Ses traits étaient asiatiques. Il avait un menton pointu et des joues proéminentes, les cheveux noir de jais et la couleur de ses yeux étaient bruns et sa peau était bronzée. Dans un geste amical l'humanoïde caressait le fils de Dewilde, que Dewilde portait dans ses bras, l'humanoïde en ensuite tapé Dewilde sur son dos à plusieurs reprises, souriant tout en prononçant plusieurs mots inintelligibles. Immédiatement après l'humanoïde a saisi un poulet, qu'il a donné à l'un des autres humanoïdes. L'humanoïde a de nouveau caressét le fils de Dewilde et tapé le dos de Dewilde et est ensuite monté à bord de l'objet. Un panneau métallique a fermé la porte et l'objet a décollé verticalement et disparu vers l'est.

Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia 226

[Ref. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":

*10 oct. 1954 - Quarouble, France. Un deuxième atterrissage avec des occupants ici a eu comme témoins Marius Dewilde et son fils de quatre ans. Un disque, de six mètres de diamètre et d'environ un mètre de haut, a atterri à nouveau sur les rails de chemin de fer. Sept petits hommes sont apparus et ont parlé dans une langue inconnue. L'engin a alors disparu sans bruit ni fumée. Des traces plus grandes que les premières, et symétriques, ont été observées. Dewilde a refusé de signaler le cas aux autorités. (Source: Jacques Vallee, Passport to Magonia: A Century of Landings, p. 223, cas n° 226).

[Ref. ubk1:] "UFO-DATENBANK":

Cette base de donnéEs a enregistré ce cas 8 fois au lieu d'une:

N° de cas Nouveau N° de cas Enquêteur Date d'observation CP Lieu d'observation Pays d'observation Heure d'observation Classification Commentaires Identification
19541010 10.10.1954 Quarouble France 22.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 23.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 23.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 23.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 22.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 23.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France 23.30 RR III
19541010 10.10.1954 Quarouble France

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

10 octobre 1954. 1145hrs.

QUAROUBLE (NORD: FRANCE)

Marius Dewilde (qv) [?] a été alerté par son fils (âgé de 3.5 ans) qui lui a dit qu'il y avait une voiture sur le chemin. Allant voir, il a vu que l'objet was était sur l'autre chemin que celui de septembre. Quand il est arrivé à 50m il a vu qu'il y avait une ouverture sur la base du dôme. Autour de lui il y avait un groupe d'êtres humanoïde, de 1,2m de haut, vêtus de tenues intégrales grises caoutchouteuses ou de plastique. L'un des êtres, que Marius a pensé être le chef, s'est approché jusqu'à 3m et Marius a senti sa peur disparaître. A travers un casque transparent, ses traits paraissaient "Mongols" avec de heutes pommettes, des cheveux et des sourcils sombres, des yeux et des poils bruns. L'être a tapoté Marius sur l'épaule, souriant et a parlé dans une langue incompréhensible. Le sourire a révélé des dents blanches parfaites. A travers une ouverture dans l'objet il pouvait voir un être sur le plancher, grognant apparament, avec un autre se tenant debout au-dessus de lui. L'intérieur semblait être d'une couleur de brique grise et contenait des boutons multicolores et d'autres appareils.

L'être a fait quelques pas vers les poulets de Marius, et en a pris un, qui ne s'est pas plaint, et l'a passé à deux companions par la porte. L'être a ensuite touché le petit garçon sur la tête, a tapoté Marius sur l'épaule encore une fois, et lui a fait des gestes pour qu'il parte. Les deux êtres qu avaient récu le poulet sont rentrés dans l'engin, suivis par le chef avec deux autres qui avaient été en-dessous de la machine. On a aidé le chef à rentrer et l'être se tenant près de celui sur le plancher s'est déplacé pour les laisser entrer. La porte a ensuite glissé pour se fermer et l'engin a décollé verticalement et silencieusement. A son dessous il a pu voir une section centrale renflée, entouré par de petits cercles et des lignes en rayons. Lors de son enquête Marx [sic] Thirouin a trouvé des traces sur le sol.

En 1980 Dewilde a donné au co-auteur de son livre une version quelaue peu différente. Dans celle-ci le petit garçon court vers l'engin et Marius l'attrappe. L'être se déplace vers la maison, M pense que c'est pour récupérer quelque objet de la rencontre précédente, mais en fait il va vers le poulet. M ressent une envie d'inviter l'être dans sa maison, mais il décline, faisant au lieu de cela des gestes à M pour qu'il rentre dans l'objet, sdans lequel il pénêtre en grimpant quelaues marches métalliques larges de 50cm. Il fait quelques pas dans le cockpit. A l'intérieur il voit l'intérieur du dôme métallique illuminé comme en plein jour, d'une certaine façon il est à la fois tranparent et opaque. Il y a un "bureau" semi-circulaire de 70cm de haut et 50cm de large. Il y a une spéparation et M sent qu'il ne doit pas savoir ce aui se trouve derrière. Il entend un cri comme "boukak" et voit un être sur un brancard à quatre pieds qui le maintient à 20cm du sol. Deux personnes portent le brancardvers une autre compartiment. Il y a une autre structure avec des cadrans etc. On demande à M de s'asseoir sur un siège, tenant son fils. Quelque chose comme des écouteurs est mis sur sa tête. Une femme avec des seins ronds vient par une ouverture et lui donne une boisson liquide incolore. Il éçoit des ordres par télépathie et sent qu'on le prépare pour de futurs contacts et qu'on le protge contre des maladies. Après 30 minutes il est renvoyé et fait des gestes d'adieu. L'objet décolle avec un sifflement et un souffle d'air chaud.

Evaluation - Ceci est une histoire qui a changée au cours du temps, la version de 1980 version introduisant des thèmes abductés/contactés.

Notes:

Voir "10 septembre Quarouble" pour la première observation alléguée de ce témoin.

Explications:

Carte.

Invention du témoin.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Quarouble, Marius Dewilde, Nord, atterrissage, disque, train, rails, chemin de fer, occupants, humanoïdes

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

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0.1 Patrick Gross 3 avril 2003 Première publication.
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1.1 Patrick Gross 11 février 2010 Addition [jca1].
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Cette page a été mise à jour le 17 juillet 2022.