L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, page 7, le 9 octobre 1954.
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FORBACH (de notre correspondant). -- Jeudi soir, vers 19 heures 20, revenant de sa tournée de distribution, le chauffeur de la firme Coca-Cola, M. Bou Charles, 30 ans, demeurant à Stiring-Wendel, 21, rue Nationale, se trouvait, après la traversée de Rosbruck, sur la route nationale n° 3, à l'entrée de Morsbach lorsque, tout à coup, son attention fut attirée par un engin se trouvant sur cette route.
M. Bou, étonné, crut à un accident de la circulation et stoppa son camion à quelques mètres de l'engin.
C'est alors qu'il se rendit compte, en descendant de son véhicule, qu'il s'agissait d'un engin circulaire d'un diamètre de 9 mètres et d'une hauteur de 4 mètres environ (plus de deux fois la taille d'un homme normal), qui était éclairé par plusieurs faisceaux de lumière dirigés vers la terre.
S'étant approché, et se trouvant à quelques mètres de cet engin bizarre, M. Bou vit tout à coup l'engin décoller à la verticale et s'élever à 10 mètres environ en l'air, pour se propulser ensuite en direction de Morsbach.
Toute cette scène se passait dans l'espace de quelques secondes devant le chauffeur ahuri. M. Bou, encore sous le coup de l'émotion, a repris sa route et se rendit chez son patron, à qui il décrivit la scène, et alla en référer à la gendarmerie.
Le capitaine Bolher, averti, se rendit avec M. Bou sur les lieux, mais ne put déceler aucune trace sur la chaussée. Il interrogea longuement le chauffeur, qui lui déclara que la soucoupe avait la forme d'une assiette géante, de couleur bleue.
Il n'a pas vu d'ouverture ni d'occupants. L'engin, en décollant, ne fit aucun bruit, pas de déplacement d'air et ne changea pas de couleur.
Au moment de l'apparition, il pleuvait et M. Bou déclare que lorsque l'appareil s'est élevé et a disparu il avait une vitesse excessive n'étant même pas à comparer avec un avion à réaction.
Le plus étonnant de l'affaire est que M. Bou, visitant un client quelques instants avant, à Merlebach, déclarait à celui-ci qu'il ne croyait pas à ces histoires de soucoupes volantes. Il fut d'autant plus effrayé en voyant cet engin.
Le chauffeur, que nous avons vu au cours de son interrogatoire par le capitaine Bohler, paraĆ®t être de bonne foi et était encore hier matin sous le coup d'une émotion visible.