L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, le 26 août 1954.
Oslo. -- Deux Norvégiennes âgées respectivement de 24 et 32 ans - il s'agit de deux sœurs - viennent de vivre une extraordinaire aventure. C'est du moins ce qu'elles affirment, dans la région de Mosjoeen, à environ 300 kilomètres au nord-est de Trondheim, elles auraient rencontré le pilote d'une soucoupe volante. Toutes deux s'étaient mises d'accord pour observer la discrétion la plus absolue, craignant que leur récit ne les fasse passer pour des déséquilibrées. Mais l'une d'elles, pressée de questions par des amis qui avaient trouvé ce jour-là son attitude étrange, avait cependant fait le récit de l'étrange rencontre. Elle a maintenu hier des déclarations devant la presse.
Un doux inconnu...
Au cours de leur promenade, les deux sœurs aperçurent tout à coup un homme accroupi derrière un arbre. Elles allaient poursuivre leur chemin, quand l'homme tout à coup se dressa et se mit à rire. Pensant avoir affaire à un fou, les deux sœurs s'apprêtaient à s'enfuir, mais l'homme, qui paraissait doux, leur fit signe d'approcher. L'une d'entre-elles lui tendit alors la main pour le saluer, mais l'inconnu ne fit que battre des mains et remuer la tête quand on lui offrit un seau de myrtilles.
L'homme était brun comme un gitan, de taille moyenne et portait un vêtement de couleur kaki. Il prononça des paroles dont les deux femmes ne purent saisir le sens et se mit à dessiner sur quelque chose qui ressemblait à un morceau de papier le soleil, la lune, la terre. Il désigna celle-ci, puis ellesmêmes, répéta ce geste pour une autre planète et lui-même.
Un engin ressemblant à des couvercles de casseroles
L'homme leur fit ensuite signe de le suivre et, à leur grande stupéfaction, elles aperçurent un engin d'un mètre et demi de haut, de trois ou quatre mètres de diamètre, ressemblant à un assemblage de couvercles de casseroles géantes.
Une des sœurs voulu toucher l'engin, mais l'homme lui saisit le bras en lui montrant, elle ne sut pourquoi, des racines d'arbres, puis monta à bord de sa machine. Dans leur trouble, les deux sœurs se rappellent seulement que l'engin se mit à tournoyer sur lui-même, lentement d'abord, ne faisant guère plus de bruit qu'un bourdon, puis de plus en plus vite pour décoller rapidement et disparaître à l'horizon.
Aucun indice
Accompagnées de trois policiers, les deux sœurs se sont rendus hier matin sur les lieux de leur aventure où aucun indice n'a pu être relevé de nature à prouver un atterrissage quelconque.
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