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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Fraude photographique, 1954:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, page 7, le 13 février 1954.

Dossier du cas ici.

Scan.

"Je vis descendre un engin planant en feuille morte..."

Un Homécourtois assure avoir aperçu (et photographié) une soucoupe volante

JŒUF (de notre rédacion). -- M. Jean Hofmockel, Allemand d'origine, est marié à Homécourt, oû il habite chez ses beaux-parents, 104, Cités de la Gare. C'est un homme de 26 ans, brun, à l'air sérieux. Il pèse chaque mot quand il parle, sans doute parce qu'il est encore peu habile à manier le français. Jusqu'à ces derniers temps, il travaillait pour une entreprise de montage, sur un chantier de Sidelor. Il a été licencié, avec un certain nombre de camarades, pour nécessités économiques. Ce garçon, bientôt père de famille, vient d'avoir, selon d'aucuns, une chance extraordinaire, alors que pour d'autres, il passe pour l'auteur d'une bonne blague. Il prétend, en effet, avoir photographié une soucoupe volante.

Certes, la chose a, paraît-il, été déjà faite. Mais il y a aussi le précédent de cet Italien qui construisit de ses mains une maquette de soucoupe, la photographia, et... fit marcher pas mal de monde, jusqu'au moment oû les experts découvrir la farce.

Ce qui ne veut nullement dire que M. Hofmockel prit modèle sur cet Italien fantaisistes et ingénieux. Auquel cas il aurait fait beaucoup moins bien que lui.

Pour notre part, n'étant pas experts ès soucoupes volantes (nous confession humnlement n'avoir jamais détecté la plus infime lumière suspecte dans le ciel) nous nous garderons de conclure et nous allons nous contenter de raconter l'histoire de notre Homécourtois. Il se trouva certainement quelques-uns de nos lecteurs pour la confirmer ou l'infirmer.

Toute l'affaire se déroula la semaine dernière. M. Hofmockel, souffrant, profitait vers 13 h. 15, du pâle soleil hivernal pour se promener aux abords du crassier de Sainte-Marie-aux-Chènes, derrière les fours à coke d'Homécourt.

"Soudain, je vis descendre vers moi, planant en feuille morte, un engin de quelque vingt-cinq mètres de diamètre, très proche du sol. J'avais mon appareil photo et j'ai pu prendre trois clichés. Mais au moment oû je m'apprêtais à prendre le quatrième, la "soucoupe" monta brusquement à la verticale et disparu très vite."

Notre témoin confesse qu'il a eu très peur, pas suffisamment toutefois pour que cela l'empêche de photographier sa vision, mais assez pour ne réussir que médiocrement ses clichés.

La plupart des quelques personnes à qui il raconta l'affaire sont restées sceptiques, Mme Hofmockel la première, encore qu'elle paraisse à son tour convaincue. Certains vont même jusqu'à prétendre que le photographe de soucoupe s'est servi d'un simple couvercle lancé en l'air pour prendre ses clichés.

Document intéressant ou farce? Il est impossible, à l'heure actuelle, de préférer une hypothèse à l'autre.

[Légende photo:] le document présenté par M. HOFMOCKEL, à l'appui de son récit.

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Cette page a été mise à jour le 17 mars 2025.