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La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

Début février 1954, Homécourt, Meurthe-et-Moselle:

Référence pour ce cas: Déb-fév-54-Homécourt.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional L'Est Républicain du 13 février 1954 avait publié une photographie, en expliquant qu'elle montre ce qu'un habitant de Homécourt assurait avoir aperçu et photographié: une soucoupe volante:

Scan.

Le témoin allégué était Mr. Jean Hofmockel, marié, bientôt père de famille, résidant chez ses beaux-parents.

Il prétendait que la semaine précédant, souffrant, il profitait vers 13:15, du pâle soleil hivernal pour se promener aux abords du crassier de Sainte-Marie-Aux-Chênes, derrière les fours à coke d'Homécourt, quand: "Soudain, je vis descendre vers moi, planant en feuille morte un engin de quelque vingt-cinq mètres de diamètre, très proche du sol. J'avais mon appareil photo et j'ai pu prendre trois clichés. Mais, au moment où je m'apprêtais à prendre le quatrième, la "soucoupe" monta brusquement à la verticale et disparut très vite."

Il disait avoir eu très peur, pas suffisamment toutefois pour que cela l'empêche de prendre la photo, mais assez pour ne réussir que médiocrement ses clichés.

Le journal indiquait que les uns pensaient que c'était bien une soucoupe volantes, que les autres pensaient que c'était une bonne blague, et que plupart des quelques personnes à qui il a raconté l'affaire sont restées sceptiques, "Mme Hofmockel la première, encore qu'elle paraisse à son tour convaincue."

Le journal indiquait que "certains vont même jusqu'à prétendre que le photographe de soucoupes s'est servi d'un simple couvercle lancé en l'air pour prendre ses clichés."

(Dans la section Explications en fin de ce dossier, j'expose un scénario meilleur et encore plus simple pour ce qui a abouti à cette probable farce.)

Rapports:

[Ref. ler1] JOURNAL "L'EST REPUBLICAIN":

"Je vis descendre un engin planant en feuille morte..."

Un Homécourtois assure avoir aperçu (et photographié) une soucoupe volante

[Photo dans le journal; non disponible.]

Joeuf. -- M. Jean Hofmockel, est marié à Homécourt, où il habite chez ses beaux-parents. Ce garçon, bientôt père de famille, vient d'avoir, selon d'aucuns, une chance extraordinaire, alors que pour d'autres, il passe pour l'auteur d'une bonne blague. Il prétend, en effet, avoir photographié une soucoupe volante. Toute l'affaire se déroula la semaine dernière, M. Hofmockel, souffrant, profitait, vers 13h15, du pâle soleil hivernal pour se promener aux abords du crassier de Sainte-Marie-Aux-Chênes, derrière les fours à coke d'Homécourt. "Soudain, je vis descendre vers moi, planant en feuille morte un engin de quelque vingt-cinq mètres de diamètre, très proche du sol. J'avais mon appareil photo et j'ai pu prendre trois clichés. Mais, au moment où je m'apprêtais à prendre le quatrième, la "soucoupe" monta brusquement à la verticale et disparut très vite."

Notre témoin confesse qu'il a eu très peur, pas suffisamment toutefois pour que cela l'empêche de photographier sa vision, mais assez pour ne réussir que médiocrement ses clichés. La plupart des quelques personnes à qui il raconta l'affaire sont restées sceptiques, Mme Hofmockel la première, encore qu'elle paraisse à son tour convaincue. Certains vont même jusqu'à prétendre que le photographe de soucoupes s'est servi d'un simple couvercle lancé en l'air pour prendre ses clichés.

[Ref. clu1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LES CHRONIQUES DE LA CLEU":

Scan.

Est Républicain 13 - 14 février 1954:

"Je vis desendre un engin planant en feuille morte." Un Homécourtois assure avoir aperçu (et photographié) une soucoupe volante! Joeuf (de notre rédaction). - M. Jean Hofmockel, allemand d'origine est marié à Homécourt, où il habite chez ses beaux-parents, 104, cité de la gare.

C'est un homme de 26 ans, brun, à l'air sérieux. Il pèse chaque mot quand il parle, sans doute parce qu'il est encore peu habile à manier le français. Jusqu'à ces derniers temps, il travaillait pour une entreprise de montage sur un chantier de Sidelor. Il a été licencié, avec un certain nombre de camarades pour nécessités économiques... Ce garçon, bientôt père de famille, vien d'avoir, selon d'aucuns, un chance extraordinaire, alors que pour d'autres, il passe pour l'auteur d'une bonne blague. Il prétend avoir photographiés une soucoupe volante.

Certes, la chose a paraît-il, été déjà faite. Mais il y a aussi le précédent de cet italien qui construisit de ses propres mains une maquette de soucoupe et qui la photographia, et.. fit marcher pas mal de monde, jusqu'au moment où les experts découvrirent la farce. Ce qui ne veut nullement dire que M. Hofmockel ait pris modèle sur cet italien fantaisiste et ingénieux. Auquel cas, il avait fait beaucoup moins bien que lui. Pour notre part, n'étant pas experts de soucoupes volantes (nous confessons humblement n'avoir jamais détecté la plus infime lumière suspecte dans le ciel) nous nous garderons de conclure et nous allons nous contenter de raconter l'histoire de notre Homécourtois.

Il se trouvera certainement quelques-uns de nos lecteurs pour la confirmer ou l'infirmer. Toute l'affaire se déroula la semaine dernière; M. Hofmockel, souffrant, profitait vers 13h15 du pâle soleil hivernal pour se promener aux abords du crassier de Sainte-Marie-aux-Chênes; derrière les fours à coke de Homécourt. Soudain, je vis descendre vers moi, en planant en feuilles mortes, un engin de quelque 205 mètres de diamètre très proche du sol. "J'avais mon appareil de photo et j'ai pu prendre trois clichés. Mais au moment où je m'apprêtais à prendre le quatrième, la soucoupe monta brusquement à la verticale et disparut très vite. Notre témoin confesse qu'il a eu très peur pas suffisamment toutefois pour que cela ne l'empêche de photographier sa vision, mais assez pour ne réussir que médiocrement ces clichés. La plupart des quelques personnes à qui il raconta l'affaire sont restées sceptiques, Mme Hofmockel la première, encore qu'elle paraisse à son tour convaincue. Certains vont même jusqu'à prétendre que le photographe de soucoupe s'est servi d'un simple couvercle lancé en l'air pour prendre ses clichés. Documents intéressants ou farce? Il est impossible à l'heure actuelle, de préférer une hypothèse à l'autre. Le document présenté par M. Hofmockel à l'appui de son récit.

Nous remercions le GPUN de Nancy pour l'envoi de ces articles.

[Ref. jbs1] V.J. BALLESTER-OLMOS - BLOG "FOTOCAT":

Scan.

- Nuevas instantáneas de 1954

Dedicamos el Informe FOTOCAT #1 a pasar revista de todas las fotografías de OVNIS conocidas de la oleada del año 1954: http://www.box.net/shared/y1mufymo8w [lien brisé.]

Desde la publicación de este trabajo hemos encontrado otros casos más, que voy presentando en sucesivas actualizaciones de este blog. En esta ocasión doy a publicidad dos hallazgos recientes.

El diario francés L'Est Républicain del 13 de febrero 1954 publicó un reportaje sobre un OVNI avistado por Jean Hofmockel, de 26 años, que vivía en Homécourt (104, Cités de la Gare), ambiguamente fechado como ocurrido “la semana pasada" (del 1 al 7 de febrero). Según el testigo, estaba caminando cerca de la escombrera de Sainte-Marie-aux-Chênes a las 13:15 horas, cuando vio un objeto en forma de disco de 25 metros de diámetro que llegó cerca del suelo en un movimiento de caída de hoja. Antes de que ascendiera rápidamente hasta desaparecer, Hofmockel pudo tomar 3 fotografías. Sólo una fue divulgada por el diario. El lector puede juzgar por sí mismo: se parece mucho a un plato lanzado al aire. Sin embargo, para ser justos, este evento muestra algunos signos de interés: ocurrió antes del comienzo de la gran oleada francesa, describe una dinámica peculiar denotada otras veces también (¿fue ésta la primera vez?), y apenas era conocido incluso por los especialistas franceses. Me gustaría que algún colega local se molestara en rastrear el paradero de esta persona (que, si vive, tendrá ya 84 años) o de su familia, para examinar el caso en mayor profundidad.

(Gracias a Franck Boitte, Gilles Munsch y Raoul Robe).

[Légende photo:] Primeros de febrero de 1954, Sainte-Marie-aux-Chênes, Francia. © Jean Hofmockel.

- Nouveaux clichés de 1954

Nous dédions le rapport FOTOCAT n° 1 à toutes les photographies d’ovnis connues de la vague de 1954: http://www.box.net/shared/y1mufymo8w [lien brisé.]

Depuis la publication de ce travail, nous avons trouvé d’autres cas que je présente dans des mises à jour successives de ce blog. A cette occasion, je publie deux résultats récents.

Le journal français L'Est Républicain du 13 février 1954 a publié un rapport sur un OVNI aperçu par Jean Hofmockel, âgé de 26 ans et résidant à Homécourt (104, Cités de la Gare), daté de manière ambiguë comme "la semaine passée" (du 1er au 7 février). Selon le témoin, il marchait près de la décharge de Sainte-Marie-aux-Chênes à 13h15, quand il a vu un objet en forme de disque de 25 mètres de diamètre. Il piqua près du sol dans un mouvement de chute de feuilles. Avant de s'élever pour disparaître rapidement, Hofmockel a pu prendre 3 photos. Une seule a été révélée par le journal. Le lecteur peut en juger par lui-même: cela ressemble beaucoup à une assiette jetée dans l'air. Cependant, pour être honnête, cet événement montre quelques signes d’intérêt: cela s’est passé avant le début de la grande vague française, il décrit une dynamique particulière dénotée également (était-ce la première fois?) Et cela était à peine connu par les spécialistes. Je voudrais qu'un collègue local se donne la peine de localiser le lieu où se trouve cette personne (qui, s'il vit, aura déjà 84 ans) ou sa famille, pour examiner l'affaire de manière plus approfondie.

(Merci à Franck Boitte, Gilles Munsch et Raoul Robé).

[Légende photo:] Début février 1954, Sainte-Marie-aux-Chênes, France. © Jean Hofmockel.

[Ref. ovl1] BLOG "PHENOMENES OVNI/PAN EN REGION LORRAINE":

Début février 1954, Sainte Marie-aux-Chênes (57) : Cliché d'Ovni

Photo.

Vue aérienne de Sainte Marie-aux-Chênes dans les années 1950-65. (Source : Géoportail)

Comme beaucoup le savent, l'année 1954 a eu son lot sans pareil d'observations à travers la France et les pays limitrophes avec un pic entre les mois d'octobre et novembre. Nous savons aussi qu'elle fut en partie impactée par les effets indésirables de la presse écrite amenant la population à une certaine la psychose d'une part et la recrudescence de canulars abondamment décrits dans la littérature ufologique. Mais voilà, au beau milieu de tout çà peuvent se cacher de véritables cas. Ceci est valable pour toutes les principales vagues d'observations Françaises (1954, 1990, 1993, 1998, 2010 ?). L'épisode "Drovni" (saison automne 2014, printemps 2015) au-dessus des sites sensibles (parc nucléaire), semble être désormais écarté pour d'autres raisons.

Ici je reviens sur un cas publié sur le site Fotocat de Vincente-Juan Ballester Olmos. Il ne m'en voudra pas d'avoir subtilisé ce passage, il s'agit après tout d'une petite partie de notre patrimoine national en terme de bizarrerie ufologique.

Bien... Il s'agit d'un cliché acceptable que nous devons à Mr Hofmockel résident à Homécourt (54). Les deux autres clichés ce sont soldés par un échec. Malgré sa qualité très moyenne, il est tout de même intéressant, car s'il démontre qu'à l'époque, les faits rapportés n'étaient pas essentiellement nocturnes.

L'autre détail qui pourrait avoir son importance, c'est la proximité d'un site industriel, en occurrence ici un terril. Ce dernier semble être localisé au Nord de la commune (voir la prise de vue aérienne).

La carte géologique mets en évidence le passage de la faille située au Sud d'Homécourt (54) distante à peine de quelques kilomètres du site de l'observation. Il aurait été plus intéressant au demeurant, si cet hypothétique objet ce serait trouvé directement à l'aplomb de la faille, hors ce n'était pas le cas.

Photo.

Début février 1954, Sainte-Marie-Aux-Chênes, France. © Jean Hofmockel.

S'il s'avérait que ce cliché soit réellement authentique, cela semble être le cas, pourtant rien ne prouve la véritable nature de l'objet. L'auteur aurait pu très bien monter un canular à l'aide d'un enjoliveur, un disque vinyle ou bien un couvercle de poubelle, le tout agrémenté qu'un récit puisé dans la littérature ufologique pour ficeler son affaire. C'est peut-être le cas, mais comme il n'a jamais eu d'enquête à proprement parler, le doute subsistera...

Mais s'il avait voulu aller plus loin dans la démarche et faire parler de lui dans les médias, voir récolter une certaine somme d'argent pour les clichés (çà ce négociait à l'époque), nous n'en serions pas là avec un cas isolé, et assez peu connu des ufologues.

La taille de ce "disque volant" n'est pas vraiment compatible avec ce qui est décrit couramment à l'époque, cet objet semble plus grand que d'accoutumé (le témoin l'estime à 25 mètres de diamètres). En général les témoins relativement proches de ces objets décrivent plutôt une taille comprise entre 8 et une quinzaine de mètres tout au plus, mais pourquoi pas après tout...

La description de descente en feuille morte est très courante à l'époque et caractéristique des objets ayant une forme de disque, cymbale ou soucoupe.

Ce qui semble évident au premier abord sur cette photo, c'est le disque noir, s'agit-il bien de l'objet en question ? Il paraît bien petit pour un engin de 25 mètres de diamètre. Bon, effet de perspective trompeuse dirons-nous, je ne suis pas spécialiste en décryptage d'images.

En revanche j'apporterais peut-être plus d'importance aux tracés verticaux blanchâtres que nous voyons à droite. On les rencontre assez fréquemment sur les photos décrites comme véritables. Ils sont obtenus lorsque ces "disques volants" décollent rapidement du sol et en fonction du réglage des appareils photo. Mais il peut tout aussi bien s'agir d'un défaut de pellicule ou autre chose venant perturber la prise de vue.

Ceci pour dire qu'une photo ne pourra jamais constituer une preuve en soit, surtout en absence d'un récit cohérent derrière comme c'est souvent le cas sur les réseaux sociaux et les plateformes de vidéos. Avec d'avantages de données, il est possible d'aller plus loin, mais les témoins éventuels n'en sont pas conscient et apportent bien souvent que le stricte minimum, nous empêchant de ce fait d'avancer dans une démarche d'enquête.

Ci-dessous, le texte accompagnant le cliché paru dans l'Est Républicain le samedi 13 février 1954, page 7 (Source extraite du site web de Mr Patrick Gross) [Avec lien vers ma présente page].

"Je vis descendre un engin planant en feuille morte..."

Un Homécourtois assure avoir aperçu (et photographié) une soucoupe volante.

Joeuf. -- M. Jean Hofmockel, est marié à Homécourt, où il habite chez ses beaux-parents. Ce garçon, bientôt père de famille, vient d'avoir, selon d'aucuns, une chance extraordinaire, alors que pour d'autres, il passe pour l'auteur d'une bonne blague. Il prétend, en effet, avoir photographié une soucoupe volante. Toute l'affaire se déroula la semaine dernière, M. Hofmockel, souffrant, profitait, vers 13h15, du pâle soleil hivernal pour se promener aux abords du crassier de Sainte-Marie-Aux-Chênes, derrière les fours à coke d'Homécourt.

"Soudain, je vis descendre vers moi, planant en feuille morte un engin de quelque vingt-cinq mètres de diamètre, très proche du sol. j'avais mon appareil photo et j'ai pu prendre trois clichés. Mais, au moment où je m'apprêtais à prendre le quatrième, la "soucoupe" monta brusquement à la verticale et disparut très vite."

Notre témoin confesse qu'il a eu très peur, pas suffisamment toutefois pour que cela l'empêche de photographier sa vision, mais assez pour ne réussir que médiocrement ses clichés. La plupart des quelques personnes à qui il raconta l'affaire sont restées sceptiques, Mme Hofmockel la première, encore qu'elle paraisse à son tour convaincue.

Certains vont même jusqu'à prétendre que le photographe de soucoupes s'est servi d'un simple couvercle lancé en l'air pour prendre ses clichés.

Alors effectivement, pour qui veut s'en donner la peine et en ayant du temps devant lui, il serait possible de retrouver le témoin ou plutôt ces descendants pour tenter d'en savoir d'avantage et obtenir pourquoi pas les clichés originaux jaunis par le temps. Mais j'imagine que les personnes du "Cercle Vosgien Lumières Dans La Nuit", le futur CNEGU avaient déjà tentées de remonter la piste...

Explications:

Carte.

Note: La source [ler1] a été dactylographiée de l'article de journal par des ufologues du "Cercle Vosgien Lumières Dans La Nuit", un groupe affilié au regroupement de groupes ufologiques CNEGU. Ils incluent Francine Cordier, Gilles Munsch, Raoul Robé et autres. Ils n'ont pas fourni une copie de l'article, par conséquent la photographie alléguée de soucoupe dans le journal ne peut pas être montrée ici pour le moment.

Probable canular photographique.

Quelques remarques:

Le fait que des proches du photographe aient des doutes ne plaide pas pour sa crédibilité. Souvent, on entend des proches d'un témoin assurer qu'il est connu pour sa bonne foi etc., mais ce n'est pas le cas ici.

Une seule photo est montrée; il faut comprendre en principe qu'il n'y aurait pas de soucoupe du tout sur les autres. Il est dommage malgré tout de ne rien savoir de ces autres photos.

Puisque la "soucoupe" est coupée, il semble que le journal n'ai pas procédé à un recadrage; ils auraient conservé la soucoupe en entier.

Les "mouvements en feuilles mortes" étaient déjà quelque chose qui était apparu dans les livres d'ufologie et surtout les journaux (ex. Spokane USA 21 juin 1947, Topcliffe R-U., 19 septembre 1952, etc.); il est vrai que ce n'était pas un élément très connu, mais il ne faudrait pas croire que cela n'aurait pas pu être connu du tout de ce témoin allégué. Et bien entendu, s'il avait été "le premier", on aurait facilement argué que c'est lui qui avait inspiré les suivants, via L'Est Républicain, avec par exemple le cas de de Kembs dans l'Est le 14 octobre 1954.

Sur la photo, je vois des "stries" plus ou moins verticales. Il est possible qu'il s'agisse de reflets de rideaux sur une fenêtre - en tout cas je ne vois pas trop bien ce que ce serait d'autre. Si tel était le cas, il y aurait une contradiction révélatrice de supercherie puisque le témoin prétendait avoir été à l'extérieur lorsqu'il a pris la photo.

La "soucoupe" est tout à fait nette (bord nets). Cela suggère quelque chose de fixe, comme un couvercle tenu en l'air, et pas une "soucoupe" en mouvement, ni d'ailleurs un couvercle ou une assiette jetés en l'air. Cela suggère aussi une bonne probabilité que ce fut objet petit et proche, un objet lointain aurait dû être "éclairci" par la transparence imparfaite de l'air.

Le fait que la "soucoupe" ne soit pas entière peut soit confirmer que le témoin allégué ait eu du mal à la "prendre", soit qu'il l'a cadrée ainsi pour que l'on ne puisse voir une main, ou quoi que ce soit d'autre, qui aurait tenu une assiette ou un couvercle - Mais j'ai un meilleur scénario...

Il y a une "bordure" sombre sur le haut de la photo, légèrement inclinée vers la droite. Et la "soucoupe" apparaît sous forme ovale. Je propose donc l'interprétation suivante qui rend compte de e qui précède:

Le témoin n'était pas dehors mais derrière une fenêtre. Il y a ce qui ressemble à un reflet de rideaux, il y a la ligne noire, qui ne saurait être là si la photo avait été prise en extérieur. La fenêtre aurait été une fenêtre dit à "châssis à soufflet", c'est à dire s'ouvrant à l'horizontale, par le haut:

Photo.

La mince bordure sombre serait une partie visible du haut du cadre de la fenêtre.

La poignée ne serait évidemment pas une poignée "moderne" mais une poignée d'époque, dite "crémone" ou "espagnolette", fixée horizontalement sur le haut du cadre, et en position ouverte, ou plutôt, semi-ouverte:

Photo.

C'est parce que ce que nous voyons sur la photo est une portion de poignée crémone, qu'elle montre tous les signes de quelque chose de proche et de fixe. Si la "soucoupe" avait été une assiette ou un couvercle jetés en l'air, elle aurait eu bien peu de chance de ne pas montrer au moins un peu flou de bougé.

En somme:

Photo.
  1. Reflets de rideaux sur la surface de la fenêtre.
  2. Petite portion du cadre supérieur de la fenêtre qui est resté visible, sans que le photographe ne s'en rende compte, du fait de sa finesse apparente. Une bordure de papier photo est normalement blanche, pas sombre.
  3. Position de la fixation de la crémone, horizontale, avec poignée ovale en position ouverte dont une portion est visible devant la fenêtre.
  4. Cadre supérieur de la fenêtre.

Peut-être Mr. Hofmockel avait-il à l'origine simplement voulu photographier le paysage, et n'avait pas remarqué sur le moment que la poignée de fenêtre allait apparaître sur son cliché. Mais au développement, il l'a vue, a pensé que cela "ressemblait à une soucoupe volante" et a eu l'idée de la "bonne blague".

Et la bonne blague, non seulement l'idée en est venue par le plus pur hasard d'une photo ordinaire, sans "préméditation", mais encore, il l'avait peut-être seulement destinée à des proches, mais comme souvent, on parle, et le correspondant local d'un journal entend... et il est trop tard pour reculer, et perdre la face. Il n'a effectivement sans doute pas voulu "faire parler de lui" ni "gagner d'argent", il voulait juste faire une bonne blague à son entourage.

Dans [jbs1], une adresse est donnée: "104 cités de la Gare" à Homécourt. Je ne sais pas d'où cela sort, cela ne figure pas dans le journal [ler1], mais s'il y a bien effectivement des "Cités de la Gare" à Homécourt, sans doute à considérer comme le domicile des beaux-parents où le témoin allégué résidait alors, le "104" des Cités de la Gare m'est introuvable. "Cités de la Gare" n'est pas un nom de rue mais un quartier, le numéro n'a alors pas de sens. Cela aurait pu être "104 rue de Verdun" par exemple - la rue la plus longue de ce quartier. L'annuaire 2019 n'indique aucun résident "Hofmockel" ayant un numéro de téléphone disponible à Homécourt, et le nom des beaux-parents m'est inconnu. A noter que le lieu allégué de l'observation est ailleurs, vers Sainte-Marie-Aux-Chênes à près de 4.5 km au Sud-Est de ce domicile.

Mon idée était de vérifier au soi-disant "104 cités de la Gare" s'il y a là une maison d'époque avec par chance au moins un battant de fenêtre horizontal. Le photographe aurait évidemment avoir pu prendre la photo à son domicile. Tout aussi évidemment, il aurait pu la prendre ailleurs.

Puisque l'on voit par ma supposée fenêtre un paysage semblant non construit, la fenêtre doit être celle d'une maison de ces années-là avec une façade arrière donnant sur la campagne, en "bord" de cité. A l'époque, n'importe qui ayant l'occasion de "faire le tour" aurait trouvé la bonne maison et une ou plusieurs de ces fenêtres. Mais des décennies plus tard, je constate que s'il y a bien nombre de maisons d'époque, les fenêtres d'époque, logiquement, ont été largement remplacées (PVC, double vitrage...).

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Homécourt, Sainte-Marie-aux-Chênes, Meurthe-et-Moselle, Jean Hofmockel, photographie, photo, soucoupe, feuille morte, manoeuvre, jour, rapide

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 2 novembre 2016 Première publication.
1.1 Patrick Gross 20 avril 2018 Addition [ovl1].
1.2 Patrick Gross 23 novembre 2019 Additions [jbs1], Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchée. Possible canular photographique." et la Note à propos de [ler1].
1.3 Patrick Gross 4 mai 2022 Additions [clu1].

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Cette page a été mise à jour le 4 mai 2022.