L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Parisien, France, le 29 octobre 1997.
UN couple a vécu une aventure troublante en traversant la forêt de Maincourt-sur-Yvette, à la limite des Yvelines et de l'Essonne.
Il est persuadé d'avoir croisé le chemin d'une soucoupe volante, ce que les spécialistes appellent un ovni (objet volant non identifié). Les faits remontent au weekend dernier, mais le couple ne s'est décidé à raconter ce qu'il a vécu qu'hier, et encore, sous couvert de l'anonymat, de peur d'être pris pour des illuminés.
Bruno est responsable d'une association de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Samedi dernier, au petit matin, il prend la route de Dampierre pour accompagner son épouse à son travail. "Il était près de 6h30 du matin et la route était déserte. On a traversé la forêt de Maincourt-sur-Yvette, un endroit assez impressionnant. De loin on a bien vu quelque chose de lumineux au-dessus des bois, mais on a pensé à un avion. Il en passe assez souvent par ici", raconte Bruno.
Mais plus le couple se rapprochait de l'objet et plus celui-ci leur paraissait curieux. "L'objet était immobile à une cinquantaine de mètres au-dessus des bois. On a pu l'observer assez distinctement. Je n'en croyais pas mes yeux! Ça ne ressemblait absolument pas à un avion, mais tout à fait à une soucoupe volante. L'engin était rond, un peu plus gros qu'un hélicoptère. On distinguait nettement une lumière rouge qui tournait au centre de l'objet, et quatre autres lumières blanches situées à la circonférence", poursuit Bruno.
Convaincu d'être en présnce d'une soucoupe volante, il a décidé de s'arrêter sur le bas-côté pour l'observer en détail.
"Dès qu'on s'est garé, l'engin est parti à une vitesse vertigineuse. Il est passé à quelques dizaines de mètres de nous, au-dessus de la maison de fer puis sur le château de Dampierre, avant de disparaître vers la forêt », précise le témoin qui s'est adressé à la gendarmerie.
"Les gendarmes n'avaient pas eu d'autres témoignages. Il faut dire qu'à cette heure-là, il n'y a pas grand-monde qui passe sur cette route. Mais il y a peut-être des gens qui l'ont vu et qui n'osent pas le dire. Ce n'est pas le genre de chose qui se raconte facilement. En ce qui me concerne, heureusement que j'étais avec ma femme, sinon je suis sûr qu'on m'aurait pris pour un fou", poursuit Bruno, encore bouleversé par ce qu'il a vu. Il a d'ailleurs dessiné l'engin qu'il a observé, et désormais il a un appareil photo en permanence dans la voiture.
Jacky GUYON
