L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Bien Public, Dijon, France, le 18 juillet 1952.
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M. Rauscher, demeurant 18, rue du Champ-de-Mars, se trouvait hier aux environs de midi dans la cour de M. Royer, motoriste, rue Jules d'Arbaumont.
Des vampires [sic, avions de chasse à réaction "Vampire"] évoluaient au dessus de Dijon, M. Rauscher les cherchait du regard, lorsqu'il aperçut soudain dans le ciel un point lumineux, filant à allure vertigineuse, de l'Ouest à l'Est. "C'était, nous dit-il, un corps sphérique d'une grosseur apparente sensiblement égales à une pièce de deux francs. Il brillait un vif éclat argenté et j'ai cru discerner, sur la circonférence, comme une succession de scintillements."
M. Rauscher put suivre l'engin pendant quelques secondes. Il le vit décrire un demi-cercle, puis le perdit brusquement de vue.
Le témoin est très affirmatif. Selon lui, la soucoupe évoluait à une vitesse de cinq à six fois supérieure à celle d'un avion à réaction, et se trouvait à une hauteur considérable, qu'il est difficile d'évaluer avec précision, mais que l'on peut estimer au minimum à 15.000 mètres.
Cette observation est à rapprocher de celles qui ont été faites dans la journée de mardi dans la région de Chaussin et de Bourbonne-les-Bains, où plusieurs personnes aperçurent un mystérieux objet volant semblable "à deux assiettes renversées l'une sur l'autre."
Les apparitions se multiplient. Il y a-t-il recrudescence effective des vols de "soucoupes volantes", ou, les beaux jours aidant, assistons-nous à une offensive accrue de "soucoupite"?