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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

◀ Cas précédent Cas suivant ▶

Usine atomique de Hanford, Washington, USA, en janvier 1945:

Numéro de cas:

ACUFO-1945-01-00-HANFORD-1

Résumé:

Au début des années 2000, l'ufologue américain Robert Hastings, sur son site Web UFO Chronicles, a rapporté un cas de tentative d'interception d'un OVNI au-dessus de l'usine nucléaire de Hanford, dans l'Etat de Washington, aux Etats-Unis.

Hastings a interviewé un témoin en vidéo, l'ancien lieutenant de l'U.S. Nay Clarence R. «Bud» Clem, qui lui a dit qu'un OVNI avait surveillé l'une des installations durant trois nuits différentes en janvier 1945, et que des membres de son escadron d'avions de chasse F6F «Hellcat» de l'U.S. Navy les a poursuivis.

Robert Hastings a eu connaissance des incidents pour la première fois lorsque ce témoin lui a écrit en 2009, mais ce n'est qu'en décembre 2013 que des fonds ont été disponibles pour enregistrer le récit de l'ancien pilote de chasse en vidéo.

Dans la vidéo, Clarence R. «Bud» Clem raconte qu'il a obtenu son titre de pilote de chasse à Corpus Christi, au Texas, le 15 mai 1944.

En janvier 1945, raconte-t-il, ils furent appelés sur la piste pour intervenir au sujet d'un objet qui survolait, ou se dépla"ait autour, des usines d'ordonnance de Hanford. Les objets avaient été détectés sur un radar, et un militaire de la station radar située dans une courbe du fleuve Columbia, juste à l'ouest de la base aéronavale de Pasco, leur a dit que l'écho «était là-bas juste au-dessus de l'usine d'ordonnance de Hanford»; il a ordonné au lieutenant-commandant Brown de décoller et d'intercepter l'objet.

Brown a fait cela dans son F6F, tandis que Clarence R. Clem restait en alerte au sol au cas où Brown aurait besoin de soutien. Clarence R. Clem s'est rendu à la tour de contrôle pour relayer les informations du bureau radar à Brown, et ils ont discuté dans les deux sens par radio.

Brown a été dirigé derrière l'objet et les autres lui ont demandé ce qu'il avait vu. Brown a répondu que tout ce qu'il pouvait voir était une boule de feu rouge vif ou orange rougeâtre juste devant lui, sans forme ni substance, juste une lumière vive.

Brown a dit qu'il ne pouvait pas comprendre ce que c'était, disant que c'était tellement brillant qu'il pouvait à peine supporter de le regarder alors qu'il s'en rapprochait.

Au moment où Brown avait décollé, le radariste avait estimé que la vitesse de l'objet était probablement d'environ 65 à 76 miles à l'heure. Mais quand Brown est arrivé derrière l'objet, celui-ci a commencé à s'éloigner. Brown continué de tenter de se rapprocher, accélérant, mais quoi qu'il fasse, l'objet, «quoi que ce soit, a juste filé et est parti, boum boum.»

L'objet s'est enfui hors de vue, sans bruit, et Brown a tourné là-haut pendant probablement une demi-heure ou peut-être trois quarts d'heure, mais rien ne s'est passé, et il s'est ensuite dirigé vers le nord-ouest en direction de Seattle.

Clarence R. Clem a déclaré que le pire dans tout cela est que son «journal de vol» n'a jamais montré cette expérience et qu'il ne sait pas encore pourquoi, mais la Navy l'a ignoré ou du moins n'en a parlé à personne et n'a rien noté dans son journal de bord.»

Robert Hasting indique que Clem lui a ensuite envoyé ses dossiers militaires; ce qui a révélé que son escadron de chasse était en réalité à Pasco du 9 janvier au 15 février 1945, et non en mars et avril, comme il l'avait d'abord indiqué.

Le 6 juillet 2014, l'historien des OVNIS Jan Aldrich a écrit à Hastings, disant que son groupe de recherche Project 1947 avait obtenu des documents (auparavant secrets) du quartier général de la Quatrième Force aérienne, rédigés pendant la guerre, qui faisaient état de survols du site de Hanford par des «aéronefs non identifiés». L'un d'eux, daté du 23 janvier 1945 et adressé au général commandant de l'armée de l'air et au chef d'état-major adjoint de l'entraînement de l'air, déclarait que «suite à un aéronef non identifié» survolant l'usine de la Hanford Engineering Company à Pasco, Washington «au moins trois nuits au cours du mois dernier», le commandement de la défense de l'Ouest leur a demandé de déplacer une batterie de projecteurs de Seattle à l'usine de Pasco, et le treizième district naval a pris des dispositions pour que la base aéronavale de Pasco utilise le radar et des avions de chasse «pour tenter d'intercepter ces aéronefs non identifiés». Le document indiquait que «la batterie de projecteurs est en place depuis le 15 janvier; un incident s'est produit depuis cette date au cours duquel un bref contact radar a été établi, une tentative d'interception nocturne a de nouveau échoué.»

En outre, Aldrich a envoyé le «Journal quotidien (période du 23 janvier 1945 à 16h00 au 25 janvier 1945 à 16h00)»; dans lequel il était dit que le Commandement de la défense de l'Ouest et les commandements de l'armée représentés à la Hanford Engineering Co, Pasco, avaient «demandé de manière informelle au QG de la Quatrième Force aérienne qu'un ou plusieurs avions de chasse de nuit soient basés, temporairement, à la base aéronavale de Pasco, pour emploi contre le prétendu «bogie» [echo radar non idenifié] qui a été détecté par radar plusieurs nuits au cours des trois dernières semaines.»

Données:

Données temporelles:

Date: Janvier 1945
Heure: Nuit.
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 1999
Délai de rapport: 7 décennies.

Données géographiques:

Pays: USA
Département/état: Washington
Commune ou lieu: Usine atomique de Hanford.

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 2
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 1

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Témoignage personnel à l'ufologue Robert Hastings.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: Non.
Départ OVNI observé: Oui.
Actions OVNI: Part à l'approche de l'avion.
Actions témoins: Poursuite.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: Etonnés.
Interprétations des témoins: ?

Classifications:

Senseurs: [X] Visuel:
[ ] Radar aéronef: N/A.
[X] Radar sol directionnel: Oui.
[ ] Radar sol altitude: ?
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: LN/RV
Armé / non armé: Armé, 6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm.
Fiabilité 1-3: 2
Etrangeté 1-3: 3
ACUFO: Possible engin extraterrestre.

Sources:

[Ref. rhs1:] ROBERT HASTINGS:

Lundi 5 octobre 2015

Un ancien pilote de l'US Navy déclare qu'une énorme boule de feu a manœuvrée
au-dessus de la centrale atomique de Hanford pendant la Seconde Guerre mondiale: première tentative d'interception d'un OVNI par un avion de chasse militaire?

Les incursions d'OVNI sur les sites d'armes atomiques/thermonucléaires des Etats-Unis, à partir des années 1940, sont détaillées dans des milliers de documents déclassifiés de l'armée, de l'air, de la marine, du FBI et de la CIA. De plus, des centaines d'anciens combattants de l'armée américaine ont désormais évoqué leur implication dans un ou plusieurs de ces incidents lors d'entretiens vidéo.

L'un d'eux, Clarence R. «Bud» Clem, ancien lieutenant de la marine américaine, dit qu'un OVNI a surveillé l'une de nos installations de matières fissiles - l'usine de production de plutonium de Hanford dans l'Etat de Washington - pendant trois nuits différentes en janvier 1945, environ sept mois avant les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki. Clem dit que les membres de son escadron de chasseurs Navy Hellcat F6F les ont chassés.

Le chercheur sur les ovnis et les armes nucléaires, Robert Hastings, a été informé pour la première fois des incidents lorsque Clem lui a écrit en 2009, mais ce n'est qu'en décembre 2013 que des fonds ont été disponibles pour capturer l'ancien pilote de chasse en vidéo. L'interview éditée de quatre minutes peut être consultée ici:

[Lien vers la vidéo Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=_ieZB_nk3HY&t=1s]

En juillet 2014, l'historien des ovnis Jan Aldrich a révélé que son groupe de recherche, Projet 1947, avait obtenu du quartier général de la Quatrième Force aérienne des documents datant de la Seconde Guerre mondiale, faisant référence à des survols du site de Hanford par des «avions non identifiés». L'un d'eux, daté du 23 janvier 1945 et adressé au général commandant les forces aériennes de l'armée et au chef d'état-major adjoint de l'entraînement de l'air, précise:

A la suite d'un avion non identifié survolant l'usine de la Hanford Engineering Company à Pasco, Washington, pendant au moins trois nuits au cours du mois dernier (cette société est engagée dans des projets non divulgués pour les départements de la Guerre et de la Marine), ce QG a été demandé par [ Western Defence Command], il y a une dizaine de jours, pour déplacer une [batterie] de projecteurs de Seattle vers l'usine de Pasco. Le treizième district naval a pris des dispositions pour que la base aéronavale de Pasco emploie à la fois des radars et des avions de combat pour tenter d'intercepter ces avions non identifiés. L'espace aérien au-dessus de la Compagnie Hanford est à la fois une zone dangereuse et une zone réglementée. Notre batterie de projecteurs est en place depuis le 15 janvier ; un incident s'est produit depuis cette date au cours duquel un bref contact radar a été établi: une tentative d'interception nocturne a encore échoué.

Nous avons donc ici un document officiel faisant référence à un avion non identifié survolant l'usine top secrète de production de matériaux atomiques de Hanford à trois reprises en janvier 1945. Au moins un de ces «avions» a été suivi par le radar et a réussi à échapper au chasseur de la marine américaine. envoyé pour l'intercepter.

En conclusion, des documents militaires déclassifiés confirment les événements décrits par l'ancien pilote de chasse de l'USN, Bud Clem. Malheureusement, lorsque Robert Hastings a tenté d'informer Clem de la découverte de ces documents par Jan Aldrich, en juillet 2014, il a appris que Clem était décédé le mois précédent.

La vidéo indique qu'elle montre une interview datant de 2013 avec Clarence «Bud» Clem, ancien pilote de chasse de l'U.S. Navy, qui a décrit une tentative d'interception d'un OVNI qui manœuvrait au-dessus de l'usine de production de plutonium de Hanford en janvier 1945. Ma transcription de l'interview est ci-dessous:

J'ai re"u mes Ailes [qualification de pilote militaire] à Corpus Christi au Texas en 1944, le 15 mai.

Nous avons été appelés sur la piste pour enquêter sur un objet qui survolait... ou se dépla"ait au-dessus de l'usine de Hanford.

Les objets avaient été détectés sur un radar. Un type au bord du fleuve Columbia, juste à l'ouest de la base aéronavale, à Pasco. [?] et ils nous ont dit que ce bogey était là juste au-dessus de l'usine de Hanford et on a ordonné au lieutenant-commandant Brown de décoller et de le défier.

Henson cherchait Neil depuis Caroline du Sud et je suis resté au sol pensant qu'il était descendu, j'ai pris un autre F6F pour soutenir Brown s'il en avait besoin et je suis monté à la tour de contrôle pour relayer les informations du bureau du radar à Brown et nous avons communiqué les uns avec les autres.

Nous avons fait monter Brown derrière cet objet et nous lui avons demandé ce qu'il voyait. Il a dit «Tout ce que je peux voir, c'est une boule de feu rouge vif ou orange rougeâtre juste devant moi. Il n'y a aucune forme, aucune substance, juste une lumière vive».

Au moment où il avait démarré son avion, le radariste avait estimé que la vitesse était probablement d'environ 60 à 70 nœuds, traduite en miles à l'heure, soit probablement 65 à 76 miles à l'heure.

Mais quand Brown est arrivé derrière, il a commencé à s'éloigner et il a continué à se rapprocher et à monter avec son F6F de plus en plus vite, mais quoi qu'il ait pu faire, quand il a fait cela, l'objet, quel qu'il soit, a simplement filé et est parti, boum boum.

Il s'est enfui hors de vue, pas de bruit [...] il a même [...] le F6F s'il n'y avait pas de bruit mais "a a continué, il l'a quitté et il a tourné là-haut, oh je dirais, probablement une demi-heure, peut-être trois quarts d'heure; plus rien ne s'est produit, puis il s'est dirigé vers le nord-ouest en direction de Seattle.

Q: Pourriez-vous m'en dire un peu plus sur ce qu'était l'objet?

Eh bien, tout ce que cet objet était, c'était une boule de feu et le commandant Brown a dit qu'il ne pouvait pas comprendre ce que c'était. Il a dit qu'il était si brillant qu'il pouvait à peine le supporter alors qu'il s'en rapprochait, mais il a dit qu'il n'a pas tardé à se mettre hors de portée de là où il se trouvait, il n'y avait rien d'autre que cette boule de lumière, il n'y avait aucune forme ni aucun bruit qu'il puisse détecter. Mais le pire dans tout "a, c'est que mon journal de bord n'a jamais montré notre expérience et je ne sais pas encore pourquoi, mais la Navy l'a ignoré ou du moins n'en a parlé à personne et n'a rien mis dans mon journal de bord. pour que je puisse m'y référer pour savoir quelle nuit nous [...] de toute fa"on avec lui ou [...] autre chose [...]

Il est ensuite expliqué qu'en 2014, sept mois après cette interview, l'attention de Robert Hastings a été attirée sur des documents déclassifiés de l'Armée U.S. confirmant que le radar militaire avait suivi un «avion non identifié» manœuvrant au-dessus des installations de Hanford à trois reprises en janvier 1945.

Il est ajouté que le dossier militaire de Clem indique que son escadron de F6F Hellcat était à la base aéronavale de Pasco du 9 janvier au 15 février 1945.

[Ref. rhs2:] ROBERT HASTINGS:

Des rapports confirment l'activité d'OVNI dans une usine de bombe atomique en 1945

Les incursions d'OVNIS sur les sites d'armes atomiques/thermonucléaires des Etats-Unis, qui s'étendent des années 1940 jusqu'à presque aujourd'hui, sont bien établies. Des centaines d'anciens combattants américains et des milliers de documents déclassifiés de l'armée, de l'air, de la marine, du FBI et de la CIA font référence à ces incidents. En fait, on peut maintenant dire que les OVNIS surveillaient apparemment notre programme d'armes atomiques avant même le bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki en août 1945.

Pendant la guerre, Clarence R. «Bud» Clem était lieutenant junior dans la réserve navale américaine, servant comme pilote de chasse de F6F Hellcat affecté au groupe aérien 50 à bord de l'U.S.S. Cowpens CVL-25. Dans un e-mail du 2 avril 2009, Clem m'a dit:

Notre groupe a été déployé à la NAS (Naval Air Station) de Pasco, Washington, pour une formation de soutien au sol en mars 1945. Le Hanford Ordnance Works se trouvait juste de l'autre côté du fleuve Columbia depuis Pasco et était classé Top Secret. Nous avons rencontré un objet inconnu au-dessus du site de Hanford en mars/avril 1945. Je n'ai pas volé après l'objet, comme l'ont fait deux membres de notre escadron, mais j'ai aidé à déterminer ce qui se passait. J'ai 84 ans et je ne sais pas si d'autres membres de notre escadron sont encore en vie [qui] pourraient ajouter plus d'informations. Si vous avez des informations sur notre expérience, j'aimerais voir ce que dit le rapport officiel.

Le site de Hanford était l'usine de production de plutonium qui fabriquait la matière fissile utilisée dans la première bombe atomique, qui a explosé le 16 juillet 1945, près d'Alamogordo, au Nouveau-Mexique, ainsi que dans la bombe larguée sur Nagasaki, au Japon, trois semaines plus tard, le 9 août. J'ai répondu à Clem pour lui dire que je n'avais aucun rapport officiel concernant l'incident de Hanford et j'ai demandé plus de détails. Il a répondu:

Une nuit, peu après le repas du soir, les officiers étaient rassemblés au Club des Officiers pour se détendre lorsque l'officier de service à la tour a appelé nos pilotes de chasse pour faire une demande. Le lieutenant-commandant Richard Brown a pris l'appel, car le capitaine était en conférence. L'enseigne C.T. Neal et moi étions avec Brown et il nous a demandé si nous serions volontaires pour l'accompagner sur la piste d'atterrissage pour un éventuel service. Nous avons tous les deux accepté et une jeep attendait à la porte pour nous emmener à la piste d'atterrissage. Nous avons appris qu'un «bogey» inconnu se trouvait au-dessus de Hanford Ordnance Works, selon l'opérateur radar situé dans un terrain auxiliaire juste de l'autre côté du fleuve Columbia, par rapport à la réserve de Hanford.

A notre arrivée, nous avions été informés que Hanford Ordnance Works était Top Secret et qu'aucun survol n'était autorisé... Nous ne connaissions pas le radar, mais l'officier de service a déclaré qu'il y avait quelque chose dans le ciel au-dessus de la zone, et il voulait que quelqu'un enquête. Un avion était (déjà) armé et réchauffé sur le tarmac. Brown a déclaré qu'il y irait et que Neal devait se tenir prêt dans un autre avion, en cas de problème. Je devais rejoindre le (contrôleur) dans la tour et communiquer les informations du radar aux pilotes.

Brown a rapidement trouvé l'objet, une boule de feu brillante, et s'est lancé à sa poursuite. Mais il ne pouvait pas se rapprocher, même avec une injection d'eau qui donnait une rapide accélération. L'objet s'est dirigé vers le nord-ouest en direction de Seattle et a été rapidement perdu par le radar. Brown est retourné à la base et nous nous sommes retirés tous les trois au club, toujours tremblants et nous demandant ce que nous avions rencontré. Ma mémoire ne se souvient pas des détails de deux expériences similaires - je pense que Neal devait se lancer dans la poursuite suivante - mais l'objet avait disparu avant qu'il ne décolle. J'ai été chargé de voler sur toute la réserve (de Hanford) à basse altitude (environ 200 pieds) pour donner à l'opérateur radar les angles morts (causés par le terrain)...

Je ne sais pas si d'autres incidents se sont produits après notre départ de [l'état de] Washington. Aucune des informations ci-dessus n'a été mentionnée dans «l'historique» de notre escadron, mais je me demande ce qui est enregistré au NAS de Pasco.

J'ai demandé à Clem: «Lors du premier incident, combien de temps a-t-il fallu à l'avion pour arriver à Hanford?» Il répondit: «Pas longtemps. Un avion était toujours prêt à voler à bref délai pour intercepter les ballons incendiaires japonais. Si vous avez lu l'historique de ce projet et l'inquiétude suscitée par les ballons, il aurait été logique de les intercepter avant qu'ils puissent atteindre Hanford.»

J'ai demandé à Clem si le pilote de la première nuit, le lieutenant-commandant Brown, avait décrit l'objet en détail, soit par radio, soit au Club des Officiers. Clem a répondu: «Il a juste dit qu'il était si brillant qu'on pouvait à peine le regarder directement. Alors qu'il s'approchait, il a filé vers le nord-ouest à une vitesse élevée. Aucune vraie manœuvre, juste une trajectoire en ligne droite.»

D'autres questions posées à Clem ont ajouté quelques détails. Il m'envoya plus tard ses dossiers militaires qui révélaient que son escadron de chasse était en réalité à Pasco du 9 janvier au 15 février 1945, et non en mars et avril, comme il l'avait d'abord indiqué. Ce fait est important à la lumière des développements ultérieurs.

Le 6 juillet 2014, l'historien des OVNIS Jan Aldrich m'a écrit pour me dire que son groupe de recherche, le Projet 1947, avait récupéré des documents du quartier général de la Quatrième Force aérienne, rédigés pendant la guerre, faisant référence à des survols du site de Hanford par des «aéronefs non identifiés». L'un d'eux, daté du 23 janvier 1945 et adressé au général commandant les forces aériennes de l'armée et au chef d'état-major adjoint de l'entraînement de l'air, précisait:

[Légende de l'image:]
Agenda quotidien (période 16h00 le 22 janvier 1945 à 16h00 le 23 janvier 1945)
Avec l'aimable autorisation de Jan Aldrich / Projet 1947

A la suite d'un avion non identifié survolant l'usine de la Hanford Engineering Company à Pasco, Washington, pendant au moins trois nuits au cours du mois dernier (cette société est engagée dans des projets non divulgués pour les départements de la Guerre et de la Marine), ce QG a été mandé par (le Western Defence Command), il y a une dizaine de jours, pour déplacer une (batterie) de projecteurs de Seattle vers l'usine de Pasco. Le treizième district naval a pris des dispositions pour que la base aéronavale de Pasco emploie à la fois des radars et des avions de chasse pour tenter d'intercepter ces avions non identifiés. L'espace aérien au-dessus de la Compagnie Hanford est à la fois une zone dangereuse et une zone réglementée. Notre batterie de projecteurs est en place depuis le 15 janvier; un incident s'est produit depuis cette date au cours duquel un bref contact radar a été établi: une tentative d'interception nocturne a encore échoué.

Nous avons donc ici un document officiel faisant référence à un ou plusieurs avions non identifiés survolant l'usine top secrète de production de matériaux atomiques de Hanford à trois reprises entre fin décembre 1944 et fin janvier 1945. Au moins un de ces «avions» a été repéré sur radar et a réussi à échapper au chasseur de la marine américaine envoyé pour l'intercepter.

Un deuxième enregistrement, daté du 25 janvier 1945, indique:

[Légende de l'image]
Agenda quotidien (période 16h00 du 23 janvier 1945 à 16h00 le 25 janvier 1945)
Avec l'aimable autorisation de Jan Aldrich / Projet 1947

Le commandement de la défense occidentale et les commandements de l'armée représentés à la Hanford Engineering Co, à Pasco, ont demandé de manière informelle au QG de la Quatrième Force aérienne qu'un ou plusieurs avions de chasse de nuit soient basés, temporairement, à la base aéronavale de Pasco, pour être employés contre les présumés «bogies» qui ont été détecté par radar plusieurs nuits au cours des trois dernières semaines.

Nous apprenons ici que les suivis radar des aéronefs non identifié ont eu lieu plus d'une fois. Il n'existe aucun document connu confirmant qu'un avion japonais à voilure fixe ait jamais survolé le site de Hanford. Concernant les ballons-bombes, le 10 mars 1945, l'un d'eux s'abattit à proximité de l'installation, provoquant un court-circuit dans les lignes électriques alimentant en électricité les pompes de refroidissement du réacteur nucléaire, mais le courant fut rapidement rétabli.

Quoi qu'il en soit, étant donné la description faite par Bud Clem de l'objet qui a échappé au lieutenant-commandant Brown, il semble hautement improbable qu'il soit d'origine japonaise. Encore une fois, Clem m'a dit: «(Brown) vient de dire qu'il était si brillant qu'on pouvait à peine le regarder directement. Alors qu'il s'approchait, il a filé vers le nord-ouest à une vitesse élevée. Aucune réelle manœuvre, juste un parcours en ligne droite.»

Compte tenu des données disponibles, il semble que de véritables OVNIS opéraient en fait près du site de Hanford au début de 1945, quelques mois seulement avant les attaques d'Hiroshima et de Nagasaki. Si tel était le cas, on pourrait se demander si les engins inconnus, qu'il soient pilotés ou télécommandés, surveillaient également d'autres opérations associées au programme d'armes atomiques américain.

En effet, on pourrait se demander si des OVNIS étaient présents lors des attaques atomiques elles-mêmes! Il convient de souligner qu'aucune preuve crédible n'est disponible pour étayer cette possibilité. Cependant, des documents militaires confirmant l'observation des «Foo Fighters» en forme de globes par des équipages de bombardiers de l'armée de l'air américaine lors de missions au-dessus du Japon, au cours des premiers mois de 1945, sont une question à ajouter au dossier.

Voir aussi:

[Ref. prt1:] JAN ALDRICH - "PROJECT 1947":

PROJECT 1947

RAPPORTS OVNI - 1945 - Usine Expérimentale de Hanford, Washington

SECRET

QUARTIERS GENERAUX QUATRIEME AIR FORCE
BUREAU DU COMMANDEMENT GENERAL
180 NEW MONTGOMERY STREET
SAN FRANCISCO 6 CALIFORNIE

(4AFGA-S&C)1

314.81/174

4 janvier 1945

SUJECT: Journal quotidien (Période 1600 3 janvier 1945 à 1600 4 janvier 1945).

A: Commandement Général, Army Air Forces, Washington 25, D. C.
(A l'attention de: Chef Assistant du Personnel Staff, Entraînement).

....

3. Incidents de Ballons Japonais. ACCES RESTRAINT

Conformément à la demande de l'officier des relations publiques du Western Defence Command, informé tous les quartiers généraux subordonnés que ce commandement a ordonné qu'aucune publicité ne soit diffusée concernant les ballons japonais qui ont été trouvés dans différentes zones de la côte du Pacifique et a en outre ordonné que des enquêtes locales soient transférées à ce commandement.

(PRO)

....

SECRET

QUARTIERS GENERAUX QUATRIEME AIR FORCE
BUREAU DU COMMANDEMENT GENERAL
180 NEW MONTGOMERY STREET
SAN FRANCISCO 6 CALIFORNIE

(4AFGA-S&C)1

314.81/190

23 janvier 1945

SUJET: Journal Quotidien (Période 1600 22 janvier 1945 à 1600 23 janvier 1945).

A: Commandement Général, Army Air Forces, Washington 25, D. C.
(A l'attention de: Chef Assistant du Personnel Staff, Entraînement).

....

2. Mesures de défense aérienne à Hanford Engineering Company SECRET

A la suite d'un avion non identifié survolant l'usine de la Hanford Engineering Company à Pasco, Washington, pendant au moins trois nuits au cours du mois dernier (cette société est engagée dans des projets non divulgués pour les départements de la Guerre et de la Marine), il a été demandé par le WDC à ce quartier général, il y a une dizaine de jours, de déplacer une Btrie de projecteurs de Seattle vers l'usine de Pasco. Le treizième district naval a pris des dispositions pour que la base aéronavale de Pasco emploie à la fois des radars et des avions de combat pour tenter d'intercepter ces avions non identifiés. L'espace aérien au-dessus de la Compagnie Hanford est à la fois une zone dangereuse et une zone réglementée. Notre batterie de projecteurs est en place depuis le 15 janvier; depuis cette date, un incident s'est produit au cours duquel un bref contact radar a été établi: une nouvelle tentative d'interception nocturne a échoué. Il est entendu que le WDC a obtenu l'autorisation du ministère de la Guerre dans ce cas pour que la Marine puisse tirer sur les avions non identifiés pouvant être interceptés au-dessus de cette zone. Le commandant de l'armée américaine du projet Hanford a été appelé par cette division et a accepté de lâcher les projecteurs cette semaine, cependant, il souhaite retirer seulement environ la moitié de la batterie; c.à.d. un peloton de six lumières. Cette proposition a été transmise au commandement de la 4ème AAA et au WDC qui ont accepté et des instructions ont été émises pour retirer un peloton à cette date, l'autre peloton restera environ une semaine, en fonction d'autres incidents.

(D/O)

....

SECRET

QUARTIERS GENERAUX QUATRIEME AIR FORCE
BUREAU DU COMMANDEMENT GENERAL
180 NEW MONTGOMERY STREET
SAN FRANCISCO 6 CALIFORNIE

(4AFGA-S&C)1

314.81/191

25 janvier 1945

SUJET: Journal Quotidien (Période 1600 23 janvier 1945 à 1600 25 janvier 1945).
Période de deux jours

A: Commandement Général, Army Air Forces, Washington 25, D. C.
(A l'attention de: Chef Assistant du Personnel Staff, Entraînement).

1. 1. Bureau du Commandement Général. NON CLASSIFIE

Major General Charles R. Parker a pris le commandement de la Fourth Air Force effectif 25 janvier 1945.

Le major général Charles R. Parker a pris le commandement de la Quatrième Force aérienne à compter du 25 janvier 1945.

....

3. Mesures de sécurité, Pasco, Washington CONFIDENTIEL

a. «Zone dangereuse» au-dessus de Handford Eng Co.

A la demande du G-3, Western Defence Command, le QG de la Quatrième Force aérienne a, par l'intermédiaire du Seattle Control Group, envoyé une notification spéciale à: (1) le CAA, (2) le Ferry Command, (3) l'ATC et (4) la Marine, ainsi qu'aux bases de la Quatrième Force aérienne dans le Nord-Ouest, concernant la «Zone de danger» pour le survol du Hanford Eng. Co, près de Pasco, Washington. Cette même information figure dans le tableau 2 des «Avis hebdomadaires aux aviateurs» du 11 janvier 1945. La base aéronavale de Pasco, Washington, a le pouvoir de WD de tirer sur des avions non identifiés interceptés au-dessus de cette «zone dangereuse».

b. Demande de chasseurs de nuit à Pasco, Washington

Le commandement de la défense de l'Ouest et les commandements de l'armée représentés à la Hanford Eng Co, à Pasco, ont demandé de manière informelle au QG de la Quatrième Force aérienne qu'un ou plusieurs avions de chasse de nuit soient basés, temporairement, à la base aéronavale de Pasco, pour être employés contre le présumé «bogie» qui a été détecté par radar pendant plusieurs nuits au cours des trois dernières semaines. Vraisemblablement, les chasseurs de nuit que nous pourrions fournir opéreraient sous la base navale du GCI à Pasco. La décision est suspendue en attendant des informations plus précises concernant cet incident.

(D/O)

....

Commentaire du PROJET 1947: Le commandant R. W. Hendershot a révélé son rôle dans l'incident de Hanford plusieurs années après 1945. Des décennies plus tard, une possible confirmation officielle a été trouvée aux Archives nationales.

Le sous-comité du NICAP dans l'Etat de Washington a indiqué que le commandant Hendershot avait accepté une interview enregistrée sur bande à une date ultérieure. Nous ne savons pas si cela s'est produit. Cependant, parmi les dossiers de Richard Hall se trouvaient des centaines d'enregistrements sur bande magnétique provenant de divers membres et groupes du NICAP. Peut-être que cette interview est contenue dans cette collection.

De plus amples informations sur l'incident de Hanford se trouvent probablement dans les archives du Western Defence Command, du treizième district naval, de l'escadron naval stationné à la base aéronavale de Pasco, à la frontière maritime occidentale, à Hanford Works, ainsi que dans d'autres archives du QG de la Force aérienne de l'armée.

Ces documents spécifiques de la 4e Force aérienne, bien qu'adressés au chef d'état-major adjoint pour la formation à Washington, D. C., ont été trouvés au QG de l'armée de l'air, chef d'état-major adjoint du renseignement, aux Archives nationales II, Numéro Décimal de dossier 319.1 Journal quotidien. A noter que les documents de la 4ème Air Force ne donnent aucune idée de ce qui se passe à Hanford, qui produisait à l'époque du plutonium pour les premières bombes atomiques.


Une confirmation supplémentaire des intrusions aériennes de Hanford et de l'installation d'urgence d'une couverture radar de l'installation est venue du colonel Franklin T. Matthias, officier en charge des travaux d'ingénierie de Hanford. Un jour après le largage de la bombe atomique sur Hiroshima, le Colonel Matthias a convoqué une conférence de presse pour révéler les activités Top Secret entreprises à Hanford.

Le Seattle Times a publié le rapport de la conférence rédigé par le rédacteur adjoint du Times, Ross Cunningham. Dans un article publié le 8 août 1945, il fut révélé publiquement que des intrusions aériennes soup"onnées avaient eu lieu au-dessus de Hanford, qu'un radar avait été installé à la hâte pour détecter de telles intrusions et qu'un arrangement avait été conclu avec la Marine pour intercepter les intrus. Cela confirme que les plans décrits dans les documents de la 4e Force aérienne ont effectivement été exécutés, confirmant le témoignage des officiers de la marine Hendershot, Clem et Powell concernant les rencontres d'avions navals avec des intrus au-dessus de Hanford. (voir l'entrée Hanford dans Naval Chronology.)

Extrait de l'article du Seattle Times:

«Tout au long de la guerre, le projet n'a bénéficié d'aucune protection directe contre l'action ennemie extérieure, ni de systèmes anti-aériens, ni de troupes de protection, ni d'avions.» Le colonel Matthias a expliqué que le radar avait été installé à la hâte sur le projet, «quand nous avons vu ou cru voir des avions non identifiés en opération». Les plans défensifs, à ne pas confondre avec la sécurité intérieure, reposaient sur un accord avec la Marine pour envoyer des avions de combat si nécessaire et sur un accord avec le 9ème Service Command pour «nous envoyer toutes les troupes dont ils disposaient si nous en avions besoin».


Seattle, Washington, The Seattle Times - 8 août 1945

Hanford a fabriqué du matériel pour la bombe atomique qui a frappé les Japonais

Par ROSS CUNNINGHAM
Rédacteur associé, The Times

HANFORD ENGINEER WORKS, comté de Benton, 8 août. -- Retirant une autre couche du secret de sécurité entourant ce projet, l'armée a emmené aujourd'hui des journalistes inspecter certaines des zones jusqu'alors restreintes après que le chef du projet, le colonel F. T. Matthias, dans une interview remarquablement franche, a fait ces révélations concernant la production et l'utilisation de l'énergie atomique:

1. Le matériel atomique pour la bombe qui a lancé l'attaque «terminer le Japon» dimanche a été produit dans le cadre de ce projet.

2. Le programme de Hanford et son principal homologue du Tennessee fonctionnent de manière indépendante et si l'un d'entre eux était fermé, l'autre pourrait produire le matériau, bien que selon un processus divergent.

3. Aucun plan n'a été élaboré pour l'utilisation en temps de paix des travaux du génie de Hanford.

4. Il est probable que des études préliminaires soient en cours pour adapter l'énergie atomique à une utilisation en temps de paix, mais aucun travail dans ce sens n'est en cours ici.

5. Une représentation commerciale est présente au sein du comité de haut niveau qui étudie les potentialités de l'énergie pour que le plus grand bien possible soit accompli.

Après ces déclarations de l'officier de l'armée ici en position de projeter l'avenir de l'énergie atomique, les journalistes ont parcouru 30 miles vers le nord depuis Richland jusqu'au centre de la zone de production, où se trouve virtuellement la «ville fantôme» de Hanford.

Les journalistes ont regardé d'immenses cimenteries avec des cheminées dominant le ciel tandis que leurs ouvriers faisaient tourner les cadrans pour produire de l'énergie atomique afin de faire avancer l'attaque contre le Japon. Ils n'étaient pas autorisés à l'intérieur des usines, qui se trouvent dans des enceintes grillagées et le colonel Matthias l'a expliqué ainsi:

&Raquo;La révélation de la nature de leur travail et de ses effets sur l'ennemi a eu un effet stimulant et nous devons poursuivre la production. Ce fut un immense soulagement pour l'état-major d'apprendre les détails et ils continuent, bien sûr, avec un zèle renouvelé&Raquo;.

«En outre&Raquo;, a-t-il ajouté, faisant référence à la décision de ne pas autoriser l'inspection interne de l'usine, «ces hommes travaillent avec une force délicatement équilibrée et je ne pense pas qu'il devrait y avoir quoi que ce soit pour les distraire.&Raquo;

La conférence de presse du colonel Matthias, au cours de laquelle il est resté debout pendant une heure sur une plate-forme surélevée derrière un comptoir, frottant un briquet sans jamais prendre le temps d'allumer sa cigarette, a abordé un large éventail de sujets, incluant même la question de savoir si l'expérience du colonel avec l'énergie atomique l'a amené à conclure qu'un projectile pouvait être fabriqué aux Etats-Unis et tiré n'importe où sur terre.

Le colonel sourit, fit claquer le briquet plusieurs fois et répondit lentement:

«Nous n'avons rien qui nous porte à croire avec un quelconque degré de certitude que cela pourrait être fait.&Raquo;

Le colonel a fait preuve de bonne humeur lorsque quelqu'un a plaisanté sur la fa"on dont il s'était abstenu de révéler le secret alors qu'il «parlait dans son sommeil&Raquo;.

«Je ne parle pas dans mon sommeil - et ma femme a été aussi surprise que n'importe qui lorsqu'elle a appris lundi sur quoi nous travaillions&Raquo;, sourit le colonel.

Mais les questions les plus sérieuses recevaient une réponse rapide, le colonel aux cheveux gris évitant rarement une réponse, et seulement lorsque la sécurité était impliquée, ou que le comité suprême de l'Est avait décidé que le sujet ne devait pas être abordé.

Pourquoi Hanford a été choisi

Après avoir expliqué comment le site actuel de Hanford avait été choisi en raison de la disponibilité d'énormes quantités d'énergie électrique, d'une abondance d'eau pure, de l'isolement et de terrains bon marché, le colonel Matthias a déclaré que le défunt président Roosevelt était en contact étroit avec le projet depuis son début, tout comme le secrétaire à la Guerre Stimson.

Le président Roosevelt voulait visiter le projet mais a décidé de ne pas le faire car cela attirerait trop d'attention dessus. La commission d'enquête du Sénat Truman a également refusé de se rendre à Hanford, a déclaré le colonel, pour la même raison.

«Le sénateur Truman à l'époque en avait probablement eu une idée par l'intermédiaire du secrétaire Stimson.&Raquo;

La réticence à jeter de la lumière sur le projet l'a également empêché de commencer avec une priorité triple A pour les matériaux, a-t-il déclaré, et les travaux ont été commencés avec une priorité de troisième ordre. Plus tard, cela été changé lorsque le manque de matériaux a menacé de ralentir la construction et il a été possible d'augmenter la priorité sans mettre l'accent sur le projet.

En fait, a déclaré le colonel Matthias, il ne connaissait pas la nature exacte du projet lorsque lui et deux autres officiers ont choisi le site.

«Nous n'en avions qu'une idée approximative&Raquo;, a-t-il expliqué.

«Nous savions que nous devions disposer d'un terrain solide pour construire des bâtiments massifs&Raquo;, a-t-il déclaré.

C'étaient les bâtiments imposants que les journalistes voyaient de près.

Les cheminées qui se profilent projettent leurs ombres en direction de la vieille ville de construction de Hanford, où se succèdent des rangées de cabanes Quonset; de grands dortoirs carrés qui abritaient autrefois des dizaines de milliers d'hommes et de femmes; le commissaire qui nourrissait autrefois des milliers d'employés (sic), et les bâtiments de recherche et administratifs répartis sur des dizaines d'acres.

Aucun ouvrier ne doit quitter la ville

Les agents ont expliqué qu'ils étaient restés en attente pour deux raisons. Il y a encore quelques semaines, des changements dans la construction auraient pu nécessiter une nouvelle utilisation pour loger davantage de travailleurs. La deuxième raison était la réticence à consacrer la main-d'œuvre essentielle à leur démolition, bien qu'une grande partie du matériel électrique critique ait été démontée et expédiée vers le Pacifique Sud. Pour poursuivre les révélations du colonel Matthias, il a parlé de l'indépendance des usines de Hanford et d'Oak Ridge, au Tennessee, en réponse à une question.

«Les matériaux destinés à la bombe atomique pourraient-ils être produits à Oak Ridge ou à Hanford?&Raquo;

«Oui, tous les matériaux essentiels&Raquo;, a répondu le colonel, ajoutant que les processus utilisés dans les deux projets diffèrent.

«Avez-vous eu des problèmes avec des espions saboteurs?&Raquo; «Le mot espion doit être défini, mais je peux dire que lorsque le projet en était à ses débuts, nous avions des personnes ici qui étaient là pour essayer de découvrir quelque chose.&Raquo;

«Et je peux ajouter avec certitude que nous n'en avons pas pour le moment&Raquo;, a déclaré le colonel Matthias avec emphase.

«Vous savez, lorsque certains d'entre eux ont postulé et ont découvert qu'ils devaient faire prendre leurs empreintes digitales avant de venir travailler, ils ne se sont plus présentés».

Faible taux de blessures

«Le projet», a-t-il déclaré, «a eu un faible taux de blessures parmi les ouvriers, et seulement 16 des milliers d'hommes et de femmes qui ont travaillé sur le projet ont été mortellement blessés - 11 dans deux accidents, l'effondrement d'un grand un char et un accident de train.«

«C'est inhabituel, mais nous ne sommes pas éligibles au prix E décerné par l'armée et la marine», a déclaré le colonel. «Nous sommes trop avancés - 90 pour cent - dans la construction pour remporter un prix de construction et pas assez avancés pour obtenir un prix par rapport à d'autres centrales«.

«Tout au long de la guerre, le projet n'a bénéficié d'aucune protection directe contre l'action ennemie extérieure: pas de systèmes anti-aériens; pas de troupes de protection ni d'avions.»

Le colonel Matthias a expliqué que le radar avait été installé à la hâte sur le site, «lorsque nous avons vu ou cru voir des avions non identifiés en opération». Les plans défensifs, à ne pas confondre avec la sécurité intérieure, reposaient sur un accord avec la Marine pour envoyer des avions de chasse si nécessaire et sur un accord avec le 9ème Commandement des Services pour «nous envoyer toutes les troupes dont ils disposaient si nous en avions besoin».

«Voyez-vous une utilisation de l'usine en temps de paix?», lui a-t-on demandé.

«Eh bien, ils disaient qu'il n'y avait pas d'avenir pour les calèches sans chevaux, mais vous savez ce qui s'est passé», a-t-il ri. «Je ne peux pas répondre à cette question et je pense que personne d'autre ne le peut parce que personne ne le sait.»

«Le projet n'a pas été construit dans l'idée de faire partie d'un projet de développement du fleuve Columbia.»

Il a déclaré que le projet était opérationnel 24 heures sur 24, ce qui signifie qu'il est comme une usine d'aluminium nécessitant un fonctionnement continu, ce qui a fait ressortir que pendant un certain temps, il y avait une chance extérieure qu'une interruption de l'alimentation électrique suite à un accident puisse interrompre la production. Mais des précautions ont été prises maintenant pour se prémunir contre cela.

D'autres atomes peuvent être utilisés

«Je ne saurais trop insister sur l'importance de la sécurité de ce projet pour la nation», a-t-il déclaré.

«Au sein du comité qui travaille sur l'avenir du processus, il y a des intérêts commerciaux car on espère que cela pourra être géré dans le meilleur intérêt du pays.»

Le Colonel Matthias a déclaré qu'il est largement admis que des atomes autres que l'uranium U-235 - qui est utilisé dans le processus actuel - peuvent être utilisés à mesure que la recherche progresse.

«Je ne pensais pas que le public pourrait comprendre si rapidement l'importance du développement de l'énergie atomique», a répondu le colonel Matthias en réponse à une question de savoir si l'on y insistait trop.

«Je pense que c'est la chose la plus importante qui soit arrivée depuis de nombreuses années.»

«Le projet a d'abord été financé par le fonds spécial du président Roosevelt destiné à exploiter la production de guerre», a déclaré le colonel Matthias. «Mais plus tard, les fonds ont été obtenus grâce à un crédit régulier du Congrès. Cela impliquait de faire connaître aux membres clés des comités des crédits l'importance du développement, mais le secret essentiel a été caché.»

[Ref. apn1:] "APNEWS" WEBSITE:

Robert Hastings du Colorado est un conférencier régulier au UFOfest annuel à McMinnville et a travaillé plus de 40 ans à la recherche sur les OVNIS et leurs interactions avec les armes nucléaires. En janvier 1945, des ovnis, a-t-il dit, ont bourdonné sur le site de production de plutonium de Hanford à Pasco pendant trois nuits distinctes.

La zone était bien sûr top secrète pour fabriquer le plutonium qui entrerait dans la composition des bombes atomiques que les Etats-Unis larguèrent des mois plus tard sur le Japon pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale.

Hastings, dans ses recherches, a découvert que le personnel de la base avait vu des objets, qui apparaissaient également sur les radars militaires, et qu'une nuit, un pilote de chasse sur F6F Hellcat a tenté d'intercepter tout ce qui survolait le site.

Clarence R. «Bud» Clem était à l'époque lieutenant junior dans la réserve navale américaine et, à 84 ans, il a raconté à Hastings en 2009 comment il se trouvait dans la tour de vol et a aidé aux communications entre les opérateurs radar et le pilote, le lieutenant Cmdr. Richard Brown.

Brown a déclaré avoir poursuivi une boule de feu brillante, selon le récit de Clem, mais n'a jamais pu rattraper la chose, qui après quelques instants s'est dirigée vers Seattle et a disparu du radar.

Hastings a déclaré que cette histoire était une chose, mais des documents de la National Archives and Records Administration de Washington, D.C., ont confirmé le rapport de Clem concernant des «bogies» au-dessus de Hanford. Les choses ont soulevé une telle inquiétude, a déclaré Hastings, que l'armée a envisagé de faire appel à une escouade spéciale d'avions de chasse de nuit pour protéger Hanford.

Il a également déclaré qu'il n'était pas surpris que l'histoire n'ait jamais été rendue publique en 1945. Même aujourd'hui, a-t-il déclaré, quel responsable du gouvernement voudrait admettre que des objets volaient au-dessus des bases militaires américaines et que personne ne pouvait rien faire pour les arrêter.

Informations aéronef(s):

Le Grumman F6F «Hellcat» (photo ci-dessous) était un chasseur embarqué développé pour remplacer le F4F «Wildcat» au sein de l'United States Navy. Bien que le F6F soit une extrapolation du F4F, il était beaucoup plus puissant avec un moteur Pratt & Whitney R-2800 de 2000 ch. Souvent appelé «Wildcat's big brother», le Hellcat, au même titre que le F4U Corsair, a été le principal avion de chasse de l'U.S. Navy durant la seconde partie de la Seconde Guerre mondiale.

F6F.

Son armement était de 6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm, ou, pour la version F6F-5N, 2 canons de 20 mm et 4 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm.

Les «Hellcats» ont atteint un taux de mortalité incroyable de 19 contre 1, abattant 5.156 avions ennemis en seulement 1944-1945, ce qui représente 75 % des victoires aériennes de l' U.S. Navy pendant la guerre.

Discussion:

Carte.

L'usine nucléaire de Hanford est située à 49 km au nord-ouest de la base aéronavale de Pasco.

L'usine nucléaire de Hanford a été construite dès 1943 à un coût de 5.100.000$ et elle a commencé la séparation du plutonium le 20 janvier 1945. La masse critique dans la 2ème pile a été atteinte en décembre 1944, et la masse critique dans la 3ème pile en 1945. Il est intéressant de noter qu'un ballon Fugo venu du Japon a causé une panne de l'alimentation en courant des piles de Hanford le 1er février 1945. La 2ème pile nucléaire à Hanford a été celle qui a produit le plutonium pour la bombe de Nagasaki, la seconde lâchée sur le Japon, le 9 août 1945.

Ballons Fugo:

Pendant la guerre, les Japonais avaient lancé quelques 9000 ballons «Fugo» (photo à droite) depuis l'île de Honshu vers le continent nord-américain pour tenter de créer des incendies de forêt qui détruiraient des propriétés et détourneraient de la main d'oeuvre de l'effort de guerre. Environ 1000 d'entre eux ont atteint l'Amérique du Nord en ne causant que des dégâts anecdotiques.

Le gouvernement des USA a voulu éviter une panique et n'a pas voulu que les Japonais sache que leurs bombes avaient réellement atteint les Etats-Unis, ainsi les journaux et les stations de radio ont été invités à ne diffuser aucune information sur les ballons. Les médias s'y sont conformés, mais en raison du cette dissimulation, le public était ignorant du danger et cinq personnes ont été tuées quand ils ont trouvé un ballon au sol le 5 mai 1945: tandis que des enfants essayaient de déplacer la bombe, elle a explosé. La censure a alors été levée et les Américains ont été avertis du danger.

Apparemment, l'un d'eux avait touché une ligne à haute tension à Hanford, probablement après avoir été détruit par les avions de chasse de l'US Navy, et la production à l'usine a été ralentie pendant trois jours, ce qui a causé un léger retard pour le projet Manhattan:

«Une des menaces extérieures était le lancement des ballons-bombes japonais. Après une incursion des Etats-Unis sur Tokyo après que les japonais aient bombardé Pearl Harbour, ils avaient produit environ neuf mille bombes portées par des ballons en papier de riz. Les vents vers l'est les ont portées sur le continent nord-américain, y compris certains dans la région de Hanford. Un des ballons s'est pris dans une ligne à haute tension qui allait de Bonneville et les barrages de Grand Coulee ce qui a causé une panne de courant au site de Hanford. Bien que la panne de courant ait duré moins d'une minute, il a fallu trois jours pour reconstituer la pleine puissance des réacteurs nucléaires (Jones 1985, Sanger 1995). Pour plus d'information, voir aussi McDowell (1993) et le Tri-City Herald (1995).»

«Les ballons-bombes japonais étaient un vrai souci. Tout le monde à l'usine regardait tout le temps en l'air en raison de la chance statistique que l'un d'eux tombe. Je me rappelle en avoir vu passer 40 en même temps à un moment. La Navy à Pasco les a régulièrement chassés mais ils n'avaient pas beaucoup de succès. Matthias et moi sommes allés les tarabuster pour obtenir une meilleure protection. Ils ne sont jamais parvenus à en abattre un, bien qu'un certain nombre soit descendu sur les terrains du projet, mais loin des bâtiments. Les bombes n'ont jamais explosé, mais les ballons se baladaient aux alentours et les militaires faisaient un beau spectacle en essayant de les coincer sans se faire sauter eux-mêmes.» - Walter O. Simon a cité dans Sanger 1995, p. 155»

Source: «History of the workers at Hanford site», by D.C. Stapp, Pacific Northwest National Laboratory.

La possibilité existe donc que Brown ait été envoyé pour intercepter ce que la station radar pensait être un ballon Fugo.

Ballon FuGo.

Ballon «Fugo».

Par contre, il est totalement évident pour moi que ce qu'il a observé ne pouvait pas du tout être un ballon FuGo, ni aucun autre ballon d'ailleurs: une chose qui s'éloigne plus vite que le F6F n'arrive sur lui, et qui est tellement lumineuse que le pilote a du mal à la regarder directement, ce n'est simplement pas un ballon.

Dans les documents officiels trouvés par Jan Aldrich, un titre de paragraphe mentionne les ballons japonais. Mais tout le reste parle «d'aéronefs non identifiés»; ce qui peut être le signe qu'il avait été compris d'une manière ou d'une autre que ce n'étaient pas les ballons japonais qui déclenchaient ces alertes.

Il est vrai que l'existence des ballons japonais FuGo avait été censurée, de sorte que l'armée japonaise ne puisse pas savoir s'ils étaient efficaces ou non; mais cette censure s'appliquait aux médias, et non aux rapports et ordres militaires secrets.

Naval Air Station Pasco

Pasco Naval Air Station (Pasco NAS) était une base aéronavale de l'U.S. Navy située à l'est de Pasco, dans le comté de Franklin, dans l'Etat de Washington, USA. Elle disposait de trois pistes et était l'une des plus grandes bases d'entraînement de la côte ouest pour les pilotes de chasse de la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a accueilli des F6F «Hellcats» en 1944-1945 (photo ci-dessous).

Pasco NAS F6F.

L'aérodrome de Pasco NAS s'appelait «Vista Field».

L'installation disposait d'un bon équipement radar et électronique.

En 1944-1945, les cadets-pilotes de la marine américaine qualifiés à Corpus Christi, au Texas, recevaient une formation avancée au Pasco NAS, pour finalement devenir Enseignes s'ils réussissaient leur formation.

Les F6F de Pasco NAS impliqués dans les interceptions d'«avions non identifiés» n'appartenaient pas au «Air Group 50» mais au «Air Group 5».

Le «Air Group 5» ou «Carrier Air Group 5» ou «CVG-5» opérait sur des F6F-3 et avait effectué une tournée de combat de dix mois à partir d'août 1943 depuis le porte-avions U.S.S. Yorktown, ila été relevé le 14 mai 1944.

(Source sur «Air Group 5»: «Dictionary of American Naval Aviation Squadrons Volume I», Roy A. Grossnick, 1995.)

Clarence R. Clem:

Avec bien du mal, j'ai fini par trouver par une nécrologie sur le Web, que Clarence Rae «Bud» Clem (1924-2014) (photo ci-dessous) était né à LeRoy, Kansas, et est devenu aviateur naval, déployé dans le Pacifique sur l'U.S.S. Cowpens - à la fin de a deuxième Guerre Mondiale -. C'était l'un des premiers porte-avions américains à accoster au Japon après la capitulation japonaise.

Clarence R. Clem

L'U.S.S. Cowpens portait une vingtaine d'avions de chasse F6F «Hellcat».

Lieutenant Commander Brown:

J'ai trouvé un Lt. Cdr. Richard W. Brown qui était pilote sur porte-avion en 1944-1945 et qui était peut-être au Pasco NAS en 1945.

Evaluation:

Possible engin extraterrestre.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

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0.1 Patrick Gross 29 juin 2024 Création, [rhs1], [rhs2], [prt1], [apn1].
1.0 Patrick Gross 29 juin 2024 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 29 juin 2024.