ACUFO-1944-00-00-SOUTHPACIFIC-1
Dans le journal américain Saturday Evening Post du 30 avril et du 7 mai 1949, leur journaliste Sidney Shalett avait publié un article intitulé «Ce que vous pouvez croire sur les soucoupes volantes». Le contenu était assez mitigé entre une démystification sensée, un mauvais debunking et l'aveu que certains cas, principalement rapportés par des personnels de l'U.S. Air Force, ne «pouvaient pas être écartés.»
Les officiers de Relation Publiques de l'U.S. Air Force, assurant la parole officielle sur leur programme OVNI «Blue Book», alors dirigé par le capitaine Edward Ruppelt, avaient donné à Shalett «exactement ce qu'il fallait qu'il dise dans son article - minimiser les OVNIS - ne rien écrire qui laisserait même entendre qu'il pourrait y avoir quelque chose d'étranger dans nos cieux» - comme Ruppelt lui-même l'a écrit dans son livre.
Un certain nombre de témoins d'OVNIS qui avaient lu l'article étaient amers au sujet de son contenu. Il en était ainsi pour William J. Roberts, ancien pilote de reconnaissance tactique durant la Deuxième Guerre mondiale. Il a alors écrit au groupe privé d'ufologie National Investigation Committee on Aerial Phenomena (NICAP) pour protester contre les démystifications de Shalett. Il a écrit:
Messieurs; j'étais pilote de reconnaissance tactique pendant la Seconde Guerre mondiale et je peux affirmer avec certitude que les explications proposées par M. Sidney Shallett dans le SATURDAY EVENING POST (30 avril 1949) laissent beaucoup à désirer. En fait, je pense qu'il s'agit d'une dissimulation, et aussi d'une mauvaise tentative. Les vertiges et les hallucinations ne sont pas la solution; ni des ballons météorologiques ou à rayons cosmiques. Je me souviens également d'avoir discuté des foo-fighters avec divers pilotes qui affirmaient avoir été semés par ceux-ci sur l'ETO [Théâtre d'Opérations Européen]. On pensait qu'il s'agissait d'une arme secrète allemande qui exploserait à proximité des avions ennemis.
Plus récemment, je me suis souvenu d'une séance que j'ai eue avec un major Koser qui volait dans le Pacifique Sud. Le major Koser a parlé d'équipages de bombardiers volant de nuit qui ont repéré des «lumières» suivant leurs avions. Lorsque leurs mitrailleurs tiraient sur ces lumières, elles s'éteignaient. Pour autant que je sache, les équipages ont pensé qu'il s'agissait d'avions à réaction japonais, mais cela a ensuite été écarté car les lumières étaient vues trop loin des bases japonaises et aucun porte-avions n'était à proximité.
Date: | 1944 ou 1945 |
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Heure: | Nuit. |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 11 septembre 1950 |
Délai de rapport: | 6 ans. |
Pays: | |
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Département/état: | |
Commune ou lieu: | Dans le Pacifique Sud. |
Nombre de témoins allégués: | Plusieurs. |
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Nombre de témoins connus: | ? |
Nombre de témoins nommés: | 0 |
Témoignage apporté via: | Vétéran des forces aériennes par ouïe dire. |
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Conditions d'éclairage: | Nuit. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | Oui. |
Actions OVNI: | Suivent les avions. s'éteignent quand on les mitraille. |
Actions témoins: | Tirs de mitrailleuses. |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | Etonnés. |
Interprétations des témoins: | Eliminent que ce soient des avions à réaction japonais. |
Senseurs: |
[X] Visuel: Plusieurs.
[ ] Radar aéronef: [ ] Radar sol directionnel: [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [ ] Effets EM: [ ] Pannes: [ ] Dégâts: |
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Hynek: | NL |
Armé / non armé: | Armé, 12 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm. |
Fiabilité 1-3: | 1 |
Etrangeté 1-3: | 3 |
ACUFO: | Non identifiés. |
[Ref. nip1:] NICAP ARCHIVE:
Lettre à l'éditeur NICAP N/L
Messieurs; j'étais pilote de reconnaissance tactique pendant la Seconde Guerre mondiale et je peux affirmer avec certitude que les explications proposées par M. Sidney Shallett dans le SATURDAY EVENING POST (30 avril 1949) laissent beaucoup à désirer. En fait, je pense qu'il s'agit d'une dissimulation, et aussi d'une mauvaise tentative. Les vertiges et les hallucinations ne sont pas la solution; ni des ballons météorologiques ou à rayons cosmiques. Je me souviens également d'avoir discuté des foo-fighters avec divers pilotes qui affirmaient avoir été semés par ceux-ci sur l'ETO [Théâtre d'Opérations Européen]. On pensait qu'il s'agissait d'une arme secrète allemande qui exploserait à proximité des avions ennemis.
Plus récemment, je me suis souvenu d'une séance que j'ai eue avec un major Koser qui volait dans le Pacifique Sud. Le major Koser a parlé d'équipages de bombardiers volant de nuit qui ont repéré des «lumières» suivant leurs avions. Lorsque leurs mitrailleurs tiraient sur ces lumières, elles s'éteignaient. Pour autant que je sache, les équipages ont pensé qu'il s'agissait d'avions à réaction japonais, mais cela a ensuite été écarté car les lumières étaient vues trop loin des bases japonaises et aucun porte-avions n'était à proximité.
Cordialement,
William J. Roberts
Le Boeing B-29 «Superfortress» était le bombardier le plus lourd des U.S. Army Air Forces, utilisé dans les opérations à partir du 8 mai 1944. Sa vitesse maximale était de 574 km/h.
Son armement défensif était de 12 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm.
William J. Roberts
Il y avait eu plusieurs «William J. Roberts» dans l'armée de l'air américaine et dans l'aviation de la marine américaine.
Il s'agissait peut-être du SMSgt. William J. Roberts, de Fort Walton Beach, en Floride, qui a servi 22 ans dans les forces aériennes.
Major Koser
Le major Jack D. Koser (photo de 2013 ci-dessous) de l'armée de l'air américaine était le Commandant d'avion de l'équipage #3907 du 39e escadron du 6e groupe de bombardement basé à Tinian en 1944.
L'équipage volait généralement sur le B-29 N° 42 «Speagle Eagle». En 1945, le major Koser était également commandant d'avion du B-29 «Here's Lucky».
Jack Donald Koser est né le 8 novembre 1919 à St. Joseph, Missouri, il est décédé le 18 août 2021 à Bradenton, Floride.
Jack D. Koser a servi pendant 21 ans dans l'armée de l'air américaine, du 8 février 1941 au 30 juin 1961. Il a pris sa retraite avec le grade de colonel et était admissible à porter deux Distinguished Flying Crosses, quatre médailles de l'Air, la Médaille de la campagne américaine, la Médaille d'éloge de l'Armée de l'air, la Médaille du service de défense américaine, la Médaille de la campagne Asie-Pacifique, la Médaille de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, la Médaille du service de la défense nationale et le Prix du service de longévité de l'Armée de l'Air avec quatre grappes de feuilles de chêne, entre autres, sur son uniforme.
Le rapport.
Bien entendu, il s'agit là plus d'un témoignage sur le phénomène des «boules de feu» que d'un cas en soi.
Les événements se sont probablement produits à Tinian, où le major Koser était principalement basé en 1944-1945.
Tinian, dans les îles Mariannes, se trouve à environ 2 150 km au sud du Japon.
Il n'y avait eu aucun avion à réaction japonais opérationnel pendant la Seconde Guerre mondiale; un seul prototype qui a effectué un seul vol d'essai sans succès, au Japon.
Bien sûr, il y avait la bombe fusée suicide pilotée «Baka», également connue sous le nom de «Viper»; mais cet engin n'a jamais été utilisé dans le Pacifique Sud. Comme Koser l'a dit, c'était beaucoup trop loin du Japon.
Non identifiés.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
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Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 12 juin 2024 | Création, [nip1]. |
1.0 | Patrick Gross | 12 juin 2024 | Première publication. |