ACUFO-1942-11-28-TURIN-1
Dans leur excellent livre de 2002 «Out of the Shadows», le Dr David Clarke et Andy Roberts ont rapporté avoir trouvé des rapports dans les archives nationales britanniques sur un cas de la Seconde Guerre mondiale datant du 28 novembre 1942, dans lequel un énorme objet avait été vu par un équipage d'avion.
L'affaire avait été jugée d'une telle importance que le rapport avait été envoyé au quartier général du Bomber Command, consignée dans un document estampillé «SECRET». La lettre d'accompagnement de l'Air Vice Marshal du Groupe N° 5 de la Royal Air Force, disait: «Ci-joint une copie d'un rapport reçu d'un équipage d'un Lancaster après un raid sur Turin. L'équipage refuse de se laisser ébranler dans son histoire face aux plaisanteries et au ridicule habituels.»
Les auteurs expliquent que si une observation comme celle-ci était faite par tout l'équipage d'un avion de nos jours, elle ferait la une des journaux dans tous les pays du monde; mais ce rapport est resté caché pendant plus de 50 ans au Bureau des archives publiques.
Le rapport indique que l'observation a été faite à partir de l'avion «J», piloté par le capitaine Lever du 61e Escadron, basé à Syerston dans le Lincolnshire.
Le rapport disait:
«L'objet mentionné ci-dessus a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus. Ils pensent qu'il mesurait entre 200 et 300 pieds de longueur et que sa largeur est estimée à 1/5ème ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse a été estimée à 500 mph, et il y avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps. Ces lumières n'apparaissaient en aucune façon comme des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé un cap horizontal. L'équipage a vu l'objet deux fois au cours du raid, et de brefs détails sont donnés ci-dessous:»
«(i) Après le bombardement, heure 22 h 40, hauteur de l'avion 11 000 pieds. L'avion à ce moment-là se trouvait à environ 10/15 milles au sud-ouest de Turin, voyageant en direction nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.»
«(ii) Après le bombardement, heure 22 h 45, hauteur de l'avion 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été vu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes en dessous du niveau des pics. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.»
Date: | 28 novembre 1942 |
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Heure: | 22:40 |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 2 décembre 1942 |
Délai de rapport: | Heures, 4 jours. |
Pays: | Italie |
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Département/état: | Piémont |
Commune ou lieu: | Turin (Torino) |
Nombre de témoins allégués: | Plusieurs. |
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Nombre de témoins connus: | ? |
Nombre de témoins nommés: | 1 |
Témoignage apporté via: | Rapports officiel RAF. |
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Conditions d'éclairage: | Nuit. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | Oui. |
Actions OVNI: | Se déplace, part ou s'éteint. |
Actions témoins: | |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | Etonnés. |
Interprétations des témoins: | ? |
Senseurs: |
[X] Visuel: Plusieurs.
[ ] Radar aéronef: [ ] Radar sol directionnel: [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [ ] Effets EM: [ ] Pannes: [ ] Dégâts: |
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Hynek: | LN |
Armé / non armé: | Armé, 8 mitrailleuses de 7.62 mm. |
Fiabilité 1-3: | 3 |
Etrangeté 1-3: | 3 |
ACUFO: | Possible engin extraterrestre. |
[Ref. dcr1:] DR. DAVID CLARKE ET ANDY ROBERTS:
Les auteurs affirment que les témoignages et les preuves documentaires indiquent que la majorité des observations d'OVNIS pendant la Seconde Guerre mondiale concernaient de petits objets sphériques, mais deux des observations de la R.A.F. indiquent que d'énormes objets ont également été vus par des équipages d'avions.
Ils disent que même s'il est possible que d'autres observations de foo-fighters aient été causées par de nouveaux types de flak tels que les «scarecrows», conçus pour imiter un avion en flammes, des obus traçants anti-aériens ou des avions à réaction comme le ME262, aucune de ces explications prosaïques ne peuvent expliquer l'observation de la nuit du 28 novembre 1942.
On a pensé qu'elle était d'une telle importance qu'elle a été envoyée au quartier général du Bomber Command, enregistrée dans un document estampillé «SECRET». Dans la lettre d'accompagnement de l'Air Vice Marshal du Groupe N° 5 de la RAF, on peut lire: «Ci-joint une copie d'un rapport reçu d'un équipage d'un Lancaster après un raid sur Turin. L'équipage refuse de se laisser ébranler dans son histoire face aux plaisanteries et aux ridiculisations habituelles.»
Ce rapport faisait référence à une observation inhabituelle faite par l'ensemble de l'équipage de l'avion «J», piloté par le capitaine Lever du Squadron 61, basé à Syerston dans le Lincolnshire. Les auteurs expliquent que si une telle observation était faite aujourd'hui par tout un équipage d'un avion, elle ferait la une des journaux dans tous les pays du monde; mais ce rapport fascinant est resté caché pendant plus d'un demi-siècle au cœur du Public Records Office [archives nationales du Royaume-Uni]. Le rapport a été rédigé par un officier du renseignement anonyme et dit ce qui suit:
«L'objet mentionné ci-dessus a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus. Ils pensent qu'il mesurait entre 200 et 300 pieds de longueur et que sa largeur est estimée à 1/5ème ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse a été estimée à 500 mph, et il y avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps. Ces lumières n'apparaissaient en aucune façon comme des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé un cap horizontal. L'équipage a vu l'objet deux fois au cours du raid, et de brefs détails sont donnés ci-dessous:»
«(i) Après le bombardement, heure 22 h 40, altitude de l'avion 11 000 pieds. L'avion à ce moment-là se trouvait à environ 10/15 miles au sud-ouest de Turin, voyageant en direction nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.»
«(ii) Après le bombardement, heure 22 h 45, altitude de l'avion 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été vu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes en dessous du niveau des pics. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.»
Les auteurs affirment que, comme cet incident n'est pas isolé, il n'a pas été écarté, car deux observations distinctes de ce qui semble être le même objet voyageant dans des directions différentes soulèvent plus de questions que de réponses. Les auteurs disent que le dernier paragraphe est déroutant, déclarant sobrement:
«Le commandant de bord de l'avion rapporte également qu'il a vu un objet similaire il y a environ trois mois au nord d'Amsterdam. Dans ce cas, il semblait être au sol et se déplacer plus tard à grande vitesse à un niveau inférieur aux hauteurs indiquées, au-dessus de la côte pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et se sont rallumées, et l'objet a toujours été vu se déplaçant dans la même direction.»
Les auteurs disent qu'il est difficile de savoir quoi penser de cette observation, que le Bomber Command a été impressionné par la sincérité du rapport et que l'équipage a eu l'audace de répéter leur histoire fantastique à leurs collègues incrédules. Ils disent que l'objet ne ressemble à aucun engin aérien connu et ne peut pas être facilement attribué à une perception erronée de phénomènes astronomiques ou météorologiques, de sorte que ce cas reste l'un des mystères OVNIS les plus inhabituels de la Seconde Guerre mondiale enregistré au Bureau des archives publiques.
[Ref. nrr1:] NICK REDFERN ET ANDY ROBERTS:
Le rapport, intitulé «Rapport de l'équipage du 61e Escadron. A/C 'J', Capitaine W/O Lever, sur un objet vu lors d'un raid au-dessus de Turin, dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942», a été classé secret.
L'objet... a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus. Ils pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de longueur et que sa largeur est estimée à 1/5 ou 1/6 de sa longueur. La vitesse était estimée à 500 mph et il y avait quatre paires de feux rouges espacés à égale distance le long de son corps. Ces lumières ne ressemblaient en aucune façon à des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale. L'équipage a vu l'objet deux fois pendant le raid, et de brefs détails sont donnés ci-dessous:
(i) Après le bombardement, heure 22 h 40, hauteur d'avion 11 000 pieds. L'avion se trouvait à ce moment-là à environ 10/15 miles au sud-ouest de Turin et se dirigeait vers le nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.
(ii) Après le bombardement, heure 22 h 45, hauteur de l'avion 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été aperçu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes au-dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
Le commandant de bord de l'avion rapporte également qu'il a vu un objet similaire il y a environ trois mois au nord d'Amsterdam. Dans ce cas, il semblait se trouver au sol et se déplacer ensuite à grande vitesse à un niveau inférieur aux hauteurs indiquées ci-dessus le long de la côte pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et se sont rallumées, et l'objet était toujours vu se déplaçant dans la même direction.
[Ref. jck1:] JEROME CLARK:
L'auteur dit que ces dernières années, les ufologues britanniques David Clarke et Andy Roberts ont trouvé un rapport très intéressant, longtemps estampillé «Secret», dans les archives du ministère de la Défense, sur un cas où l'équipage entier d'un bombardier Lancaster de la Royal Air Force a eu une observation étrange. Une lettre d'accompagnement du vice-maréchal de l'Air du groupe n°5 disait: «L'équipage refuse de se laisser ébranler dans son histoire face aux plaisanteries et au ridicule habituels.»
L'auteur dit que le bombardier, basé à Syerston, dans le Lincolnshire, piloté par un homme identifié uniquement comme le capitaine Lever, a été affecté à un vol sur Turin, en Italie, une nuit de novembre 1942. Tard dans la soirée, à 10h40, leur mission terminée, ils volèrent en direction nord-ouest, arrivèrent à 10 à 15 milles au sud-ouest de la ville lorsqu'un étrange objet volant, se dirigeant vers le sud-est, a survolé, à la même altitude de 11 000 pieds, soit légèrement en dessous, le bombardier. Il a disparu de la vue pendant une courte période, mais 5 minutes plus tard, il a été revu alors que le bombardier approchait des Alpes.
L'objet inconnu passait selon une direction ouest-sud-ouest, en remontant une vallée et en dessous des sommets des montagnes. Le rapport officiel a déclaré que «les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.»
Jerome Clark cite le rapport officiel; les témoins...
«... pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de long et que sa largeur est estimée à 1/5th ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse était estimée à 500 mph, et il y avait quatre paires de feux rouges espacés à égale distance le long de son corps. Ces lumières n'apparaissaient en aucune façon comme des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale...»
«Le commandant de bord de l'avion rapporte également qu'il avait vu un objet similaire environ trois mois auparavant au nord d'Amsterdam. Dans ce cas, il semblait être au sol et se déplacer plus tard à grande vitesse à un niveau inférieur aux hauteurs indiquées au-dessus de la côte pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et se sont rallumées, et l'objet a toujours été vu se déplaçant dans la même direction.»
[Ref. tgd1:] TIMOTHY GOOD:
Cet auteur affirme que plusieurs rapports de 1942, déclassifiés cinquante ans plus tard par le ministère britannique de la Défense, concernent des observations d'aéronefs inhabituels vus par des équipages de la RAF, et qu'une note secrète datée du 3 décembre 1942, du quartier général, Groupe N° 5, au quartier général du Bomber Command, commence par:
«Ci-joint une copie d'un rapport reçu d'un équipage d'un Lancaster après un raid sur Turin. L'équipage refuse de se laisser ébranler dans son histoire face aux plaisanteries et au ridicule habituels.»
«Le rapport de l'équipage de l'avion 'J', du No. 61 Squadron, basé à Syerston dans le Lincolnshire, décrit la rencontre dans la nuit du 28 au 29 novembre:»
«L'objet... a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus. Ils pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de longueur et que sa largeur est estimée à 1/5th ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse était estimée à 500 mph, et il avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps. Ces lumières n'apparaissaient en aucune façon comme des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale. L'équipage a vu l'objet deux fois pendant le raid, et de brefs détails sont donnés ci-dessous:
(i) Après le bombardement, heure 22 h 40, hauteur [de l'avion] 11 000 pieds. L'avion se trouvait à ce moment-là à environ 10/15 miles au sud-ouest de Turin et se dirigeait vers le nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.
(ii) Après le bombardement, heure 22 h 45, hauteur de l'a/c 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été aperçu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes au-dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
L'auteur ajoute que le rapport indique également que le pilote de l'avion, le capitaine Lever, a vu...
«un objet similaire il y a environ trois mois au nord d'Amsterdam. Dans ce cas, il semblait être au sol et se déplacer ensuite à grande vitesse à un niveau inférieur aux hauteurs indiquées ci-dessus le long de la côte pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et sont revenues, et on a vu que l'objet se déplaçait toujours dans la même direction.»
[Ref. gfr1:] GEORGE FILER:
Les Archives nationales britanniques possèdent un rapport sur la Seconde Guerre mondiale découvert par les chercheurs sur les ovnis David Clark et Andy Roberts du 61e Escadron de la RAF. Le commandant de bord de l'avion, le capitaine W/O Lever, rapporte que l'objet a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus lors d'un raid sur TURIN, dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942. Ils pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de longueur et que sa longueur était de 200 à 300 pieds. la largeur est estimée à 1/5ème ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse était estimée à 500 mph et il y avait quatre paires de lumières rouges espacées à égales distances le long de son corps. Ces lumières ne ressemblaient en aucune façon à des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale.
L'équipage a vu l'objet deux fois pendant le raid et de brefs détails sont donnés ci-dessous. Après le bombardement, heure 22 h 40, hauteur de l'avion 11 000 pieds. L'avion se trouvait à ce moment-là à environ 10/15 miles au sud-ouest de Turin et se dirigeait vers le nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion. Après le bombardement, heure 22 h 45, hauteur de a/c 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été aperçu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes au-dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
[Ref. sua1:] SITE WEB "SATURDAY NIGHT UFORIA":
UNE NORE FINALE SUR LE MYSTERE. Bien que les 'foo fighters' aient été la plupart du temps décrits comme de petites boules de lumière, il y avait également eu des objets plus grands et d'apparence plus solide. Et laissé non mentionné exprès jusqu'à cette partie finale, il y a eu le plus bizarre rapport de tous, d'une observation d'un genre différent par un équipage de la RAF qui avait eu lieu le 28 novembre 1942. Le rapport avait été envoyé au Bomber Command avec une lettre d'introduction de l'Air Vice Marshal du Groupe N° 5 de la RAF:
Ci-joint une copie d'un rapport reçu d'un équipage de Lancaster après un raid sur Turin. L'équipage refuse de renoncer à son histoire face aux moqueries et aux railleries habituelles.
Le rapport joint donnait le témoignage des membres de l'équipage d'un bombardier Lancaster du 61 Squadron, basé à Syerston, Lincolnshire...
Ce serait le premier rapport militaire connu d'un tel 'objet' aérien, combiant la haute vitesse et la taille immense, (les deux équivalents à celles d'un Airbus A380 'superjumbo' conçu pour transporter 873 passagers et équipage).
Et personne ne se doutait à l'époque que cet événement portait le germe de choses à venir.
[Ref. dce1:] DR. DAVID CLARKE:
Cet auteur montre le rapport officiel de cette observation:
6504/6/Air
De: Station R.A.F., SYERSTON.
A: Quartier Général, No. 5 Group. (A l'attention du Major J. Mullock, M.C., F.L.O.)
Date: 2 décembre 1942.
Réf: Syn/414/4/Int.
Rapport de l'équipage du 61e Escadron. a/c [avion] 'J', Capitaine W/O Lever, d'un objet vu lors d'un raid sur TURIN, nuit du 28/29 Novembre 1942.
L'objet mentionné ci-dessus a été vu par tout l'équipage de l'avion ci-dessus. Ils pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de longueur et que sa largeur est estimée à 1/5ème ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse était estimée à 500 mph, et il y avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps. Ces lumières ne ressemblaient en aucune façon à des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale.
L'équipage a vu l'objet deux fois pendant le raid, et de brefs détails sont donnés ci-dessous:
(i) Après le bombardement, heure 22 h 40, hauteur a/c 11 000 pieds. L'avion se trouvait à ce moment-là à 10/15 miles à l'ouest de Turin et se dirigeait vers le nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.
(ii) Après le bombardement, heure 22 h 45, hauteur a/c 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été aperçu à nouveau voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes au-dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
28-29 novembre 1942. AIR 14/2076
Il existe quelques histoires décrivant de grands objets apparemment structurés.
Un exemple extraordinaire peut être trouvé dans les dossiers de la Royal Air Force aux Archives Nationales avec le cachet «Secret» dessus. A l'époque, cela a été jugé d'une telle importance que les détails ont été envoyés directement au quartier général du RAF Bomber Command avec une lettre d'accompagnement du vice-Marshal de l'Air du groupe n° 5 de la RAF, qui disait: «... Ci-joint une copie d'un rapport reçu d'un équipage d'un Lancaster après un raid sur Turin. L'équipe refuse de se laisser ébranler dans son histoire face aux plaisanteries et au ridiculisations habituelles.
Le rapport décrit un objet aérien vu par tout l'équipage d'un bombardier Lancaster lors d'un raid de bombardement sur Turin, dans le nord de l'Italie, dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942.
A deux reprises au cours du raid, le capitaine Lever et l'équipage du Lancaster du 61e Escadron, basé à Syerston dans le Lincolnshire, ont vu un objet de 200 à 300 pieds de long qui se déplaçait à une vitesse qu'ils ont estimée à 500 mph. Ils ont déclaré qu'il avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps et qu'il volait sur une trajectoire plane. Lorsqu'on l'a vu pour la première fois, après le bombardement de 22 h 40, il semblait se trouver à 10 ou 15 milles au sud-ouest de la ville et voyageant à la même hauteur que le Lancaster. Cinq minutes plus tard, alors que le Lancaster s'approchait des Alpes à 14 000 pieds, l'équipage l'a revu, se dirigeant vers le sud-ouest en remontant une vallée mais au-dessus des sommets des montagnes. Il a disparu lorsque les lumières rouges qu'il portait se sont éteintes.
Le rapport concluait en déclarant que le capitaine Lever avait vu un objet similaire il y a environ trois mois au nord d'Amsterdam. Dans ce cas, il semblait se trouver au sol et se déplacer ensuite à grande vitesse à un niveau inférieur aux hauteurs indiquées ci-dessus le long de la côte pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et se sont rallumées, et l'objet était toujours vu se déplacer dans la même direction.
Il est difficile de savoir quoi penser de cette observation. Le Bomber Command de la RAF a été impressionné par la sincérité du rapport de Lever et par le fait que son équipage a eu l'audace de répéter sa fantastique histoire avec ses collègues incrédules. Néanmoins, l'objet qu'ils ont vu ne ressemble à aucun avion connu volant à cette époque et ce cas reste l'un des mystères OVNI les plus inhabituels de cette période.
[Ref. dwn2:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Lors d'un bombardement nocturne sur Turin, le capitaine Lever et son équipage aux commandes d'un Lancaster du 61e Escadron de la RAF ont aperçu à deux reprises un objet étrange. On pensait que l'objet mesurait entre 200 et 300 pieds de longueur et que sa largeur était estimée à 1/5 ou 1/6 de sa longueur. Sa vitesse était estimée à 500 mph. Il y avait quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps. Ces lumières ne ressemblaient en aucune façon à des flammes d'échappement. L'objet a gardé une trajectoire horizontale. L'objet a été aperçu pour la première fois à 22h40 après le bombardement, alors que le Lancaster se trouvait à 11 000 pieds. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même altitude ou légèrement en dessous de l'avion. La deuxième observation a eu lieu à 22h45, l'avion s'approchait des Alpes à 14 000 pieds lorsque l'objet a été aperçu voyageant vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes au-dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
Sources: RAF Station Syerston to HQ, Group N°5, 2/12/1942 I Memorandum «Ennemy Defenses-Phenomenon, from HQ, N°5 Group to HQ Bomber Command, 3/12/1942 / Military Intelligence Division, WDGS, N°133, 14/12/1942 / Strange Company, Keith Chester, 2007.
[Ref. grl1:] GRAEME RENDALL:
Ils ne s'appelaient peut-être pas «Foo Fighters» à l'époque, mais les équipages de la Royal Air Force ont vu et signalé d'étranges lumières et autres objets qui suivaient leur avion au-dessus de l'Europe au moins deux ans avant que les équipages de chasseurs de nuit américains n'inventent ce nom pour le phénomène étrange.
Il y a quatre-vingts ans, l'une des premières observations enregistrées a eu lieu lors d'un raid sur l'usine de moteurs de Turin dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942. L'équipage d'un bombardier Lancaster basé à la base RAF de Syerston a rapporté avoir vu un énorme objet en forme de torpille au-dessus du nord de l'Italie, comme détaillé dans le rapport suivant soumis par leur unité au groupe n°5 du Bomber Command:
«Ils pensent qu'il mesurait 200 à 300 pieds de long et que sa largeur est estimée à 1/5ème ou 1/6ème de sa longueur. La vitesse a été estimée à 500 mph et il y avait quatre paires de feux rouges espacés à à égales distances le long de son corps. Ces lumières n'apparaissaient en aucune façon comme des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet a gardé une trajectoire horizontale.»
Selon le rapport, l'adjudant R. Lever et son équipage ont vu l'énorme objet deux fois, la première fois au sud-ouest de Turin à environ 11 000 pieds et la seconde environ cinq minutes plus tard alors qu'il voyageait le long d'une vallée des Alpes, en dessous du niveau des sommets. Le pilote a rapporté qu'il avait vu un objet similaire au nord d'Amsterdam environ trois mois plus tôt. Le vice-maréchal de l'Air Alec Coryton, commandant du groupe n°5, a transmis le rapport au quartier général du Bomber Command pour une analyse plus approfondie, accompagné de la note suivante:
«Ci-joint une copie du rapport reçu d'un équipage d'un Lancaster après un raid sur Turin. L'équipage refuse de se laisser ébranler dans son histoire face au ridicule et aux plaisanteries habituelles.»
Un bombardier Avro Lancaster Mk.II appartenant au No.61 Squadron de la Royal Air Force - un appareil identique de la même unité a été impliqué dans une rencontre d'OVNI au-dessus du nord de l'Italie en novembre 1942.
Rapport du commandant de la RAF Syerston au quartier général du groupe n°5 au sujet d'un objet étrange observé par l'équipage d'un bombardier Lancaster du 61e Escadron dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942.
Il est extrêmement improbable que les Allemands auraient pu faire voler un dirigeable lent et lourd au-dessus des Alpes italiennes en décembre 1942 et, de toute façon, la vitesse signalée était bien supérieure à celle de n'importe quelle machine opérationnelle de la Luftwaffe de l'époque, sans parler d'un Zeppelin. Sa taille - estimée à au moins 200 ou 300 pieds - était également plus grande que celle de n'importe quel avion conventionnel que les Allemands avaient réussi à mettre en service à la fin de 1942. Ce qui opérait au-dessus du nord de l'Italie cette nuit-là reste un mystère complet. D'autres objets argentées et en forme de «cigare» furent observés par des équipages de bombardiers en février 1944, l'un au-dessus d'Aix-la-Chapelle et l'autre près de Coblence. Il y a des références à ces objets dans les rapports compilés par le Bomber Command à l'époque. Les objets «en forme de cigare» deviendraient bien sûr une caractéristique des rapports d'OVNI tout au long des années 1950, 1960 et 1970 - et même les Tic-Tacs des rencontres plus modernes pourraient potentiellement être décrits de cette façon.
[Ref. grl2:] GRAEME RENDALL:
Pendant ce temps, la RAF continuait à voir des «roquettes» la nuit au-dessus de l'Allemagne, un objet de 200 à 300 pieds de long en forme de «Zeppelin» au-dessus des Alpes italiennes lors d'un raid sur Turin en novembre 1942 [...]
[Ref. twf1:] SITE WEB "THE WHY FILES":
28 novembre 1942: L'équipage d'un Lancaster piloté par le capitaine Lever signale l'observation d'un objet non identifiable lors d'un raid au-dessus de Turin (Italie). On pensait que l'objet mesurait 200 à 300 pieds de long et 40 à 50 pieds de large. Il volait à 500 mph et avait quatre paires de lumières rouges le long de son corps.
[Ref. cip1:] SITE WEB "CICAP":
Giandujotto scettico n°132 de Sofia Lincos et Giuseppe Stilo (09/02/2023)
Le soir du 28 novembre 1942, Turin a été attaquée à nouveau par l'aviation anglaise, avec une puissance sans précédent. Non seulement les usines Fiat ont été de nouveau bombardées, mais aussi les hôpitaux de San Giovanni, Mauriziano et Martini. La gare ferroviaire de Porta Susa a été à moitié détruite. Dans les 371 tonnes de bombes largués, pour la première fois, il s'est avéré qu'une ville italienne ait reçu diverses bombes de 3,6 tonnes. Le bombardement a duré 80 minutes. Ils firent 67 morts et 83 blessés.
Les avions avaient décollé de la base aérienne de Syerston, dans le Nottinghamshire: c'était 228 bombardiers lourds AVRO «Lancaster», nouvel équipement du 61° Squadron de bombardement de la Royal Air Force. De l'ensemble des avions, 194 sont arrivés sur l'objectif après avoir franchi les Alpes suisses, conduisent larguant leur charge et se pressant pour rentrer en Angleterre.
Rentrés à 3 heures du matin à Syerston, c'est la surprise. L'adjudant (un grade de sous-officier) R. Lever, qui pilotait le bombardier avec le numéro d'identification W4767/QR-J, informe l'unité de renseignement du 61° Squadron qui lui et son équipage avaient vu une chose étrange: et non pas une fois, mais bien deux fois! L'observation d'un gros objet dans le ciel, avec «quatre paires de lumières rouges», était arrivée après qu'ils aient jeté leurs cookies (bombe de 4000 livres) sur la ville, après avoir pris la chemin du retour vers la base. A ce moment-là, le «Lancaster» se trouvait à environ 10 - 15 miles (soit, entre 16 et 24 kilomètres) dans le sud-ouest de Turin; Nous pouvons supposer qu'il volait dans une zone pas trop éloignée de Pinerolo, et il est plausible qu'il se trouvait dans cette région parce qu'il avait effectivement à faire un demi-tour pour poursuivre vers le nord-ouest, en direction de la frontière française, et puis vers l'ouest de la frontière suisse. Cinq minutes plus tard, en un lieu pas mieux identifié que «une vallée alpine», l'observation s'était répété.
Les membres de l'équipage (sept hommes au total) ont été interrogés à plusieurs reprises et ont confirmé ce qu'ils avaient vu; le chef de leur unité, le Commandant d'escadre Richard Coad, et le commandant de la base de Syerston, le capitaine de groupe George Walker, étaient tous deux intéressés par l'affaire.
Les documents sur l'épisode, publics depuis de nombreuses années avec des milliers d'autres concernant les Foo Fighters, sont conservés aux Archives nationales de Londres et dans d'autres institutions d'archives (les références des sources sont: AIR 27/577/46, Records of Events, No.61 Sqdn, November 1942; Personal Report No.21 On Operations Night 28/29 Nov 1942, Personal Report No.21 On Operations Night 28/29 Nov 1942, Force Historical Research Agency).
Le 2 décembre 1942, le capitaine de groupe Walker (bien que par l'intermédiaire d'un officier de son état-major) envoyait un rapport détaillé au quartier général du 5e groupe du Bomber Command de la RAF, situé dans la ville de Grantham, dans le Lincolnshire. Il a été adressé à l'attention du major J. B. Mullock, qui était en fait un officier de l'artillerie anti-aérienne de l'armée. Chose intéressante: Mullock avait participé au raid du 28 novembre et se trouvait à bord d'un autre «Lancaster», à partir duquel il étudiait les tirs de la défense anti-aérienne italienne. Mullock, cependant, n'a rien vu d'inhabituel.
Voici la traduction du document:
Rapport de l'équipage de l'escadron 61, avion «J», adjudant-commandant Lever, sur un objet aperçu lors du raid sur TURIN, nuit du 28 au 29 novembre 1942
L'objet mentionné ci-dessus a été vu par tout l'équipage de l'avion susmentionné. [L'équipage] l'a estimé entre 200 et 300 pieds de long, tandis que sa largeur était estimée à 1/5 ou 1/6 de sa longueur. La vitesse était évaluée à 500 miles par heure et il y avait quatre paires de lumières rouges également espacés sur toute sa longueur. Ces feux ne ressemblaient en rien à des flammes d'échappement; aucune traînée n'a été vue. L'objet est resté à l'altitude de croisière. L'équipage a vu l'objet deux fois pendant le raid, et un bref résumé est fourni ci-dessous.
(i) Après le bombardement, 22h40, altitude de l'avion 11 000 pieds. A cette occasion, l'avion se trouvait à 10-15 miles au sud-ouest de Turin et se déplaçait en direction nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement plus bas que l'avion.
(ii) Après le bombardement, 22h45, altitude de l'avion 14 000 pieds. L'avion s'approchait des Alpes lorsque l'objet a été aperçu à nouveau se dirigeant vers l'ouest-sud-ouest, le long d'une vallée des Alpes, en dessous du niveau des sommets. Les lumières ont semblé s'éteindre et l'objet a disparu de la vue.
Le commandant de l'avion rapporte également avoir vu un objet similaire il y a environ trois mois au nord d'Amsterdam. A cette occasion, il était apparu au sol et s'est ensuite déplacé à grande vitesse le long de la côte, à une altitude inférieure aux hauteurs indiquées ci-dessus, pendant environ deux secondes; les lumières se sont ensuite éteintes pendant la même période de temps et se sont rallumées, et l'objet a toujours été vu se déplaçant dans la même direction.
Nous savons que le rapport envoyé par le commandement de la RAF Syerston est parvenu à l'un des officiers les plus hauts gradés de la RAF, le vice-maréchal de l'Air Sir William Alec Coryton (1895-1981), au quartier général du Bomber Command. Le rapport était accompagné d'une note qui se lisait comme suit:
Je joins une copie d'un rapport reçu de l'équipage d'un «Lancaster» après une incursion sur Turin. L'équipe refuse de changer son histoire, (même) face au ridicule et aux blagues habituelles.
L'histoire du Foo Fighter de Turin reste sans réponse claire. La description survivante est trop lointaine dans le temps et trop brève. On pourrait penser à un autre avion mal interprété par l'équipage, mais cette histoire intéressante se déroule toujours dans ce que le sceptique américain Mick West appelle LIZ, ou Low Information Zone, qui est l'endroit où se trouvent généralement les cas d'OVNIS restants dans l'ambiguïté, comme c'est précisément le cas ici.
Graeme Rendall, historien de l'aviation passionné par les OVNIS, auteur d'un gros livre qui rassemble une énorme quantité de documents sur les Foofighters et assimilés de la Seconde Guerre mondiale (UFOs Before Roswell: European Foo Fighters 1940-1945, 2021), s'est également consacré au cas de Turin. Il y consacre trois pages (57-59) à expliquer qu'il ne pouvait s'agir, notamment compte tenu de la vitesse évoquée dans le rapport (800 km/h), de prototypes d'avions à réaction allemands, ni de gros avions de transport, car bien plus lents que d'autres types d'avions alors en service.
En réalité, le rapport météorologique lui-même montre clairement le raisonnement des observateurs: le pilote a déclaré avoir vu trois mois plus tôt, alors qu'il se trouvait au-dessus de la Hollande occupée par les Allemands, un objet similaire à celui de Turin, mais qui au moins au début «semblait être en panne». Il place donc l'expérience dans le contexte dans lequel il est logique de lire ces sources: la nécessité de rapporter avec une extrême prudence tout fragment d'information qui pourrait être utile pour comprendre ce dont disposaient les puissances de l'Axe pour leur guerre. Comme cela se produira bien d'autres fois pour les observations des Foo Fighters de 1944-45, puis pour le grand nombre d'observations de soucoupes volantes faites au-dessus de l'Amérique par des pilotes lors des débuts du mythe OVNI, à l'été 1947 (aujourd'hui les historiens de l'ufologie en connaissent au moins une cinquantaine en quelques mois), les performances décrites étaient supérieures à celles attendues pour les meilleures technologies de l'époque, mais pas folles, pas martiennes: elles décrivaient les progrès aéronautiques attendus (dans notre cas 800 kilomètres par heure au lieu des 600 d'un chasseur «Spitfire» par exemple), mais pas plus.
C'était ce qu'ils craignaient, c'était ce qu'ils attendaient, c'était ce dont ils discutaient - et c'était ce qu'ils voyaient. Le fait que l'adjudant Lever et ses compagnons aient pu donner des évaluations incorrectes de ce qu'ils avaient observé, et que peu de choses soient construites sur des choses de ce genre, ne fait pas partie de l'horizon de l'ufologie. Ce serait le crime de trahison, puisque le témoignage est sacré, et que l'anecdote doit être transmise et conservée avec le plus grand soin possible, in æternum.
Ainsi va l'ufologie.
L'Avro 683 Lancaster était un bombardier de nuit quadrimoteur construit à plus de 7000 exemplaires et est devenu avec le Handley Page Halifax, le principal bombardier de la Royal Air Force à partir de 1942.
Sa défense contre les avions de chasse allemands était de 8 mitrailleuses de 7,62 mm.
Les sources historiques sur la Seconde Guerre mondiale indiquent que dans la nuit du 28 au 29 novembre 1942, 194 bombardiers britanniques «Lancaster» du 97e Escadron sont arrivés sur la ville de Turin et ont largué 371 tonnes de bombes sur les usines FIAT et sur la ville.
Sofia Lincos et Giuseppe Stilo [cip1] raillent «l'ufologie», qui selon eux devrait ignorer ce cas, ou tous les cas peut-être. Ce qu'ils ne disent pas, est que les découvreur du cas, le Dr. David Clarke et Andy Roberts, sont «sceptiques» au sujet des OVNIS, ils ne sont en tout cas nullement connus comme des chercheurs sensationnalistes. Lincos et Stilo se trompent donc entièrement de cible en arguant que le cas aurait été sensationnalisé par des «convaincus».
Licos et Stileto, d'ailleurs, n'ont jamais cité la source, ne faisant aucune mention du travail de recherche dans les archives effectué par Clarke et Roberts. Un reproche «sceptique» courant est pourtant que les ufologues «convaincus» n'indiqueraient pas leurs sources. Ceci est une demi-vérité, qui s'applique aussi à des ufologues «sceptiques» comme on le voit ici.
Ils assurent qu'il y a «trop peu d'informations pour l'identification», mais il y a pourtant assez d'informations pour vérifier les explications prosaïques bien connues. Ils n'en proposent qu'une, «un autre avion mal interprété par l'équipage». Mais à aucun moment ne nous disent-ils quel avion pourrait présenter «quatre paires de lumières rouges espacées à égale distance le long de son corps». Pour cause: il n'y en a pas.
Un autre argument qu'ils donnent est que le pilote avait déclaré avoir vu trois mois plus tôt au-dessus de la Hollande un objet similaire. Mais ils ne donnent aucune explication à cet autre cas, et ne semblent cette fois guère gêné d'en tirer des conclusions alors que pour cet autre cas, il n'y a guère plus d'informations.
Le dernier argument est celui de la vitesse: ils estiment que l'objet n'est pas assez rapide pour être extraterrestre. Je pense que cet argument n'a guère de valeur; rien n'aurait imposé à ce phénomène de se déplacer rapidement. Si l'on veut bien admettre qu'il est possible que cela ait été un engin extraterrestre, pourquoi n'aurait-il pas adopté cette vitesse pour prendre le temps d'observer l'avion? Doit-on décider que pour tout OVNI lent, ou stationnaire, il convient d'emblée d'écarter l'explication extraterrestre?
On constatera facilement dans ce catalogue que les «Foo-Fighters» et autres phénomènes rapportés durant la deuxième guerre mondiale, en considérant les cas sans explication prosaïque, montrant bien souvent un comportement consistant à suivre l'avion du ou des témoins. il va de soi que dans de tels affaires, le phénomène, s'il entend suivre un avion, n'a aucune raison de voler à une vitesse plus élevée que celle de l'avion.
De manière générale, il n'est pas exact que les OVNIS voient leur vitesse augmentée au fil des décennies de la même manière que les vitesses aéronautiques des engins humains. Ainsi par exemple, lors de la vague Belge dans les années 1989-1994, une majorité de cas font état d'objets stationnaires ou très lents, alors que nos avions dépassent la vitesse de Mach II.
Quelques informations de localisation:
Le rapport indique la première observation comme ayant lieu après le bombardement, à 22:40, avec l'avion à ce moment-là à environ 10/15 miles (miles nautiques, entre 18 et 28 km) au sud-ouest de Turin, voyageant en direction nord-ouest. L'objet se déplaçait vers le sud-est à la même hauteur ou légèrement en dessous de l'avion.»
L'avion est dès lors quelque part dans le cercle rouge de la carte ci-dessous.
La deuxième observation a lieu 5 minutes plus tard, l'avion s'approche des Alpes l'objet se dirige vers l'ouest-sud-ouest en remontant une vallée des Alpes en dessous du niveau des pics.
L'avion a donc volé 5 minutes vers l'Ouest-Sud-Ouest. La vitesse maximale du Lancaster est de 450 km/h; en 5 minutes il parcourt donc au plus 37 km/h. Il n'y certainement pas volé lentement, il n'y peut-être pas non plus volé exactement à la vitesse maximale, on peut considérer qu'il y dû parcourir une trentaine de kilomètres, se trouvant alors dans la zone du cercle vert de la carte ci-dessous.
Il n'y a donc pas d'inconsistance géographique dans le rapport.
Possible engin extraterrestre.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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0.1 | Patrick Gross | 11 octobre 2023 | Création, [dcr1], [tgd1], [gfr1], [dwn2], [grl1], [twf1], [cip1]. |
1.0 | Patrick Gross | 11 octobre 2023 | Première publication. |
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