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La vague française de 1954:

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4 octobre 1954, Fitz-James, Oise:

Référence pour ce cas: 4-oct-54-Fitz-James.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Un article dans le journal régional L'Oise-Matin du 6 octobre 1954 indique entre autres observations, que M. et Mme Plachot, boulangers à Fitz-James, près de Clermont, dans l'Oise, ont aperçu "lundi soir" donc le 4 octobre 1954, "une boule de la grosseur d'un bol, dégageant une lueur orange très éblouissante."

Le journal ajoute que le "phénomène mystérieux se manifesta pendant près d'un quart d'heure, décrivant différentes circonvolutions dans le ciel avant de disparaître en direction de l'Est."

Le même journal publie à une autre page un areticle plus complet sur l'observation, indiquant:

Cela se passait avant-hier lundi 4 octobre.

Il était environ 7 heures du matin quand M. et Mme Plachot, boulangers à Fitz-James, aperçurent en traversant la cour qui mène à leur fournil, une boule de la grosseur d'un bol, dégageant une lueur orange très éblouissante.

Appelant leur commis Daniel Elie, celui-ci put également faire connaissance avec le mystérieux engin qui disparaissait par moments dans les nuages.

Pendant près d'un quart d'heure ils purent admirer à souhait le phénomène dont la lueur, d'orange, passait au blanc.

Flânant, restant immobile par instant, la soucoupe remontait en chandelle, tout cela sans faire aucun bruit.

Puis le disque de feu se mit à décrire un cercle et à grande vitesse dirigea vers l'est.

Rapports:

[Ref. lon1:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

Scan.

A LA RECHERCHE
DES SOUCOUPES

Pièces à conviction dans un champ
de betteraves... mais ce sont les
débris d'un ballon de la météo!

Les Martiens passent leur week-end sur terre. On les signale un peu partout, du Nord au Midi, des rives de l'Océan aux bords du Rhin.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de Martiens, car selon nos plus savants astronomes ni Mars, ni Vénus, ne peuvent être habités. Mars est trop froid et manque d'oxygène. Quant à Vénus elle est actuellement en pleine période carbonifère, un peu comme la Terre, il y a quelque 300 millions d'années.

Les êtres inconnus, pilotant la vaisselle diabolique, sont des Uranides, a révélé récemment le professeur allemand Hermann Oberth, spécialiste des fusées.

Le monde entier se perd en conjectures. Il y a les partisans de la thèse d'engins venant d'une autre planète. Il y a ceux qui les croient de fabrication terrestre, quelque chose comme des V2 améliorés. Il y a ceux, enfin, qui y voient l'objet d'hallucinations.

On cherche des explications: boule de feu, faux soleils, fausses lunes, phénomènes de réfraction, comètes, météores, fusées. Rien de satisfaisant. Rien de définitif.

Les témoignages sont nombreux. Beaucoup sont fragiles. Quelques-uns solides en apparence ne résistent pas toujours à l'observation ou manquent de précision pouvant en garantir l'authenticité.

L'énigme est entière, le dossier des soucoupes reste ouvert mais les vitrines du musée des objets volants inconnus restent vides. Restaient vides, car depuis hier deux pièces à conviction peuvent y prendre place. Grâce à "L'Oise-Matin".

"L'atterrissage"
de Saint-Crépin

Nous avons relaté lundi l'ahurissant témoignage d'un jeune habitant de Saint-Crépin-Ibouvillers, commune voisine de Méru. Rappelons brièvement les faits.

Il était 19 h. 30. Ernest Delattre, jeune ouvrier mécanicien, regagnait à motocyclette son domicile de Saint-Crépin. Il abordait la descente vers le lieu-dit "La Croix d'Epine" entre Lormaison et St-Crépin, lorsqu'un point lumineux semblable à une étoile filante attira son attention.

La nuit était totale, le ciel couvert. Soudain "l'étoile" piqua vers le sol et vint s'imobiliser dans un champ de betteraves à une cinquantaine de mètres de la route. Le motocycliste poursuivit son chemin. Dans la légère montée qui précède St-Crépin, Ernest Delattre vit sur la route devant sa machine deux ombres de faible taille. "La hauteur de mon guidon", précise-t-il.

Suite en page 10

[Légende photo:] Ci-dessus, notre jeune (et jolie) secrétaire a examiné avec le plus vif intérêt les pièces à conviction recueillies près de Méru: les femmes vont-elles s'intéresser aux Martiens? Elle ne feraient qu'imiter les savants (sérieux) qui mettent au point des machines inter-planétaires comme celle ci-dessous exposée depuis quelques jours à Turin et destinée à transporter des voyageurs dans... La lune.

Scan.

LA PETITE CHRONIQUE
DES SOUCOUPES VOLANTES

Suite de la 1re page

Pris de peur, le jeune homme a mis les gaz, passa entre les ombres et rentra chez lui pour s'y évanouir. Ayant repris ses sens, il fit assez proches le récit du phénomènes dont il avait été le témoin, le recommandant de n'en point parler. Mais la nouvelle se répandit très vite et les précisions affluèrent.

L'engin avait la forme de deux assiettes creuses accolées. Il était brillant. L'intérieur paraissait éclairé.

Nous nous sommes rendus à St-Cépin. Nous y avons trouvé Ernest Delattre occupée à construire un mur.

- Mon premier métier, nous dit-il, j'ai dû l'abandonner à la suite d'un accident à la tête.

Fort gentiment, le témoin nous accompagne sur les lieux de "l'atterrissage": Un vaste champ de betteraves que nous avons déjà exploré en tous sens et où nous reviendrons tout à leur lorsque nous aurons reconduit Ernest Delattre à son domicile.

Un groupe de témoins

D'autres personnes ont "vu" la soucoupe. Mme Breton, de St-Crépin, une autre personne digne de foi, demeurant à Lormaison. Une troisième enfin, une jeune fille qui à l'heure de l'atterrissage avait un rendez-vous galant derrière le mur du cimetière! Elle a vu l'étoile filante grossir et se poser!

Les gendarmes se sont inquiétés de ces visites nocturnes d'engins inconnus. Ils ont des pièces à conviction remise par un témoin: des feuilles de betteraves portant des traces de brûlures. A l'examen, ces brûlures se révèlent être les conséquences de gelées anciennes.

Nous parcourons des heures durant le champ de betteraves (et d'atterrissage). Nous voyons des milliers de feuilles brûlées. Des traces de pas aussi, les nôtres, et puis celles des nemrods locaux.

Nous désespérons de trouver le moindre indice. Nous commençons à en douter. Ernest n'a-t-il pas été victime d'une hallucination? Comment a-t-il pu, pris de peur et en moins d'une minute, noter avec minutie un aussi grand nombre de détails?

Brusquement, nous tombons en arrêt devant un objet bizarre: un disque d'un mètre de diamètre environ, percé d'un trou en son milieu. Des cordes y sont fixées. Un peu plus loin, nous ramassons un tube de caoutchouc frappé de hiéroglyphes...

Un examen minutieux s'impose. Le disque semble être fait d'un fort papier gauffré. Saisi en son centre, il se replie sur lui-même. Un peu comme... mais oui, c'est cela, comme un parachute. Les suspentes coupées, paraissent trop fragiles pour avoir supporté un corps.

Nous emportons le tout, fous de joie et émus tout à la fois. Nous tenons peut-être les premières pièces à conviction, celles qui vont nous permettre de faire le papier de notre vie!

Au retour nous nous infligeons quelques blâme sévère pour excès de vitesse. Pour excès d'optimisme aussi. A l'arrivée, la sentence est catastrophique. Nos trophées sont sans intérêt, tout au moins dans l'histoire des soucoupes. Il s'agit d'un morceau de ballon-sonde de météo et du parachute qui supporte les appareils de mesure lorsque le ballon éclate.

Est-ce suffisant pour réfuter irrémédiablement le témoignage du petit mécano de Méru, celui de la jeune amoureuse du cimetière? Non pas.

L'énigme demeure entière.

Les soucoupes peuvent exister.

Il ne nous restera qu'à reprendre notre enquête avec la même minutie lorsqu'une nouvelle apparition nous sera signalée. Jusqu'à ce que nous puissions recueillir un élément capital: un fragment de soucoupe par exemple. Ou plus simplement une trace indiscutable d'atterrissage.

D'autres soucoupes dans l'Oise

D'autre part, M. et Mme Plachot, boulangers à Fitz-James, près de Clermont, ont aperçu lundi soir une boule de la grosseur d'un bol, dégageant une lueur orange très éblouissante.

Le phénomène mystérieux se manifesta pendant près d'un quart d'heure, décrivant différentes circonvolutions dans le ciel avant de disparaître en direction de l'Est.

Enfin, notre collaborateur de Chantilly, M. Bertrand, bien connue de tous les cantilliens, a lui-même aperçu un engin mystérieux de couleur orange, et se déplaçant à grande vitesse.

...et en France

Autre part en France, ont déclaré avoir vu des "soucoupes" ou des "cigares volants":

M. et Mme Tessier, de St-Etienne, à Aurec-sur-Loire, deux personnes qui se promenaient à Ablain Saint-Nazaire; M. André Lefèvre, chauffeur de taxi au Havre; une trentaine de personnes entre Varavill [sic] et Kerprich (Moselle).

D'autres rapports semblables sont parvenus de: Chancelade (Haute-Vienne), Willer (Haut-Rhin), Gouesnach, près de Quimper, Bautignecourt; Ambazac (Haute-Vienne), Dijon, Marcoing, près de Cambrai, Pommier (Indre), Rouen, Ajaccio, La Rochelle, Quimper, Cholet et Vannes.

Enfin, on apprend qu'un mineur retraité de Beuvry-les-Béthune a avoué avoir fabriqué lui-même des soucoupes volantes en papier qui fonctionnaient comme des montgolfières.

Le mystificateur a affirmé qu'il avait déjà construit et lancé plus d'un millier de ces engins.

[Ref. lon2:] JOURNAL "L'OISE-MATIN":

Scan.

UNE "SOUCOUPE" DANS
LE CIEL DE CLERMONT

[Légende photo:] M. Plachot et son commis indique la direction prise par l'étrange et mystérieux phénomène.

Ainsi que nous l'annonçions en première page, notre coin de ciel a eu la visite de ces engins étranges appelés communément "soucoupe" ou "cigare volant".

Après tout, rien d'extraordinaire à cela, étant donné que journellement on les signale dans de nombreuses régions de France et même du monde.

Cela se passait avant-hier lundi 4 octobre.

Il était environ 7 heures du matin quand M. et Mme Plachot, boulangers à Fitz-James, aperçurent en traversant la cour qui mène à leur fournil, une boule de la grosseur d'un bol, dégageant une lueur orange très éblouissante.

Appelant leur commis Daniel Elie, celui-ci put également faire connaissance avec le mystérieux engin qui disparaissait par moments dans les nuages.

Pendant près d'un quart d'heure ils purent admirer à souhait le phénomène dont la lueur, d'orange, passait au blanc.

Flânant, restant immobile par instant, la soucoupe remontait en chandelle, tout cela sans faire aucun bruit.

Puis le disque de feu se mit à décrire un cercle et à grande vitesse dirigea vers l'est.

Notre coin de ciel de Clermont avait eu lui aussi la visite de ces engins de feu aperçus encore dernièrement dans plusieurs contrées.

J.-P. C.

Explications:

Carte.

Non identifié, mais informations insuffisantes.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Fitz-James, Oise, Plachot, Daniel Elie, silencieux, boulanger, soir, boule, orange, éblouissant, durée, manoeuvre

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 9 mai 2021 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 9 mai 2021.