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L'observation alléguée à Cussac, France, 29 août 1967:

Documentation - La synthèse de Fernand Lagarde:

Fernand Lagarde était ufologue depuis 20 ans et collaborateur à la revue LDLN, lorsqu'il a édité cette synthèse dans l'ouvrage collectif réalisé sous sa direction:

Ce texte avait été intégralement republié dans "Premières Enquêtes sur les Humanoïdes Extraterrestres", livre par Henry Durrant (pseudonyme de Didier Serre), avec crédits et référence de la source originale, en pp 35-41, Robert Laffont éditeur, France, 1977.

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LES PETITS ETRES DE CUSSAC (CANTAL)

Avec ce récit nous allons prendre contact avec la relation d'un témoignage décrivant la présence de petits êtres et d'un engin. Nous l'avons choisi plutôt qu'un autre parce nous avons sous les yeux trois enquêtes successives de trois groupes d'enquêteurs différents. Cela constitue pour le lecteur une assurance supplémentaire sur la réalité de l'enquête et la véracité du récit.

Paris-Jour à cette époque et Radio Luxembourg avaient fait état de l'observation faite par deux jeunes enfants qui gardaient le troupeau de vaches familial, dans un pré, à Cussac. Cette information allait déclencher la série d'enquêtes dont les protagonistes connus sont:

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Situation

Cussac est un petit village du Cantal dans le Massif Central dépendant administrativement de Saint-Flour, situé à 19 km. Il compte 282 habitants, 72 résidences, nous informe le dictionnaire des communes.

Il est situé à 1.045 mètres d'altitude, sur un plateau un peu marécageux, où prend naissance le ruisseau des Ternes qui va se jeter vers l'est dans la Truyère après être passé au village d'Alleuze.

Le site rappelle un site "alésien", tel que les décrit M. Xavier Guichard dans Eleusis-Alésia (1), par la présence de villages à proximité immédiate qui portent les noms d'Alleuzet et d'Alleuze, de la rivière des Ternes, d'un village, la Salesse, qui suggère la présence d'une source salée. Dans les environs, de nombreux menhirs et dolmens.

Récit

Nous sommes le 22 Août 1967, la journée est ensoleillée, avec très peu de nuages, un léger vent d'ouest, à 10 h 30 la température est de 15° environ.

Dans la ferme de M. [X] à Cussac, François, 13 ans et demi, sa soeur Anne-Marie, 9 ans (en vacances scolaires), accompagnés de leur chien Médor, sont partis depuis 8 heures du matin conduire une dizaine de vaches, dans la pâture au lieu-dit "les Tuiles", à 800 mètres environ à l'ouest de Cussac, en bordure de la route D.57 qui relie les Ternes à Pont-Farin.

Ils les ont conduites, mais les surveillent aussi, et au cours de la matinée jouent aux cartes pour passer le temps. La route, en bordure, n'est pas déserte en cette période de l'année, à 10 h 30 une vingtaine de voitures étaient passées, à 10 heures c'était celle d'un parent qu'ils avaient salué au passage.

A un moment donné, les vaches qu'ils avaient mission de garder s'apprêtaient à franchir un muret séparant une pâture voisine, où se trouvaient une trentaine de vaches appartenant à un voisin. François, assis sur le pré, se lève alors pour appeler son chien,

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afin qu'il détourne les bêtes de leur dessein. Ce faisant, il aperçoit de l'autre côté de la D. 57, derrière une clôture de pierres sèches, doublée d'arbustes et de quelques buissons, à 60 mètres environ, ce qu'il prend pour quatre enfants qu'il ne reconnaît pas. Intrigué, il alerte sa sœur Anne-Marie qui se trouvait un peu en retrait, et, déjà heureux d'une diversion possible, s'avance dans son pré dans leur direction, et s'écrie: "Vous venez jouer avec nous?".

Les inconnus, qui n'avaient pas apparemment pris conscience de la présence des deux enfants sagement assis dans leur pré, n'avaient pas changé de place. Derrière eux, à demi caché par la clôture, François et Anne-Marie aperçoivent un engin resplendissant de 2 mètres à 2,50 de diamètre, pénible à regarder à cause de sa vive clarté, d'une couleur métallisée argentée. Ils diront par la suite qu'ils ne lui ont pas vu d'ouverture.

Deux des inconnus étaient debout à gauche de l'engin par rapport aux deux témoins, et placés de profil semblaient se regarder. Le troisième leur tournait le dos, il se trouvait au centre, agenouillé et paraissait "gratter" le sol. Le quatrième, debout à droit~, regardait dans leur direction. Il tenait à la main ce qu'ils ont appelé un miroir, qui était un objet rectangulaire pouvant mesurer 20x30 cm paraissant avoir deux faces. Son éclat aveuglait les enfants, et il leur semblait qu'en arrière il projetait une vive clarté qui tranchait sur la partie droite de l'engin.

Bien que la taille des inconnus se situât entre 1 mètre et 1,20 m, nos deux témoins se rendent compte qu'ils n'ont pas affaire à des enfants comme eux, mais à ce qu'ils ont appelé des "petits hommes noirs".

Ils étaient en proportion longs et minces. Leur tête allongée (le crâne pointu dira un enquêteur), le nez pointu, le menton accentué (pointu dira un enquêteur), les bras plus longs en proportion que ceux d'un homme, les jambes étaient fines et courtes. Un renflement près des oreilles leur faisait comme une "barbe bouffante".

Des "cheveux" noirs et une "barbe" semblent recouvrir le cou et le menton. Leur corps semblait recouvert d'une combinaison noire, collante, un peu comme celle d'un plongeur ou, mieux, "comme celle d'un mécanicien': a déclaré François (d'un aspect brillant a-t-il déclaré par ailleurs).

Ils ne semblaient pas avoir tous la même taille, ceux de gauche paraissant plus petits (1 mètre) que celui de droite (1,20 m). Les mains n'ont pas été décrites. N'oublions pas que nos témoins se trouvaient à 60 mètres environ.

Ne recevant pas de réponse à son interpellation, et intrigué par

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ce qu'il voyait, François va monter alors sur le petit muret qui borde son champ, le long de la route D 57, pour mieux observer les inconnus, et dès cet instant les choses se passent très vite.

Semblant prendre subitement conscience de cette présence proche, les inconnus regagnent leur engin. Tout d'abord les deux se trouvant à gauche, celui qui était agenouillé ensuite, et enfin l'être au miroir.

Mais leur entrée dans l'engin (aucune ouverture visible) n'est ni classique, ni normale. Ils se propulsent en s'élevant verticalement, les bras collés au corps, et pénètrent par le haut, la tête la première, plongeant dans la partie supérieure de la sphère où ils disparaissent, après avoir décrit dans l'espace un retournement de 180°. Le quatrième, qui avait commencé son ascension, semble avoir oublié quelque chose au sol, il retourne en arrière sur le sol, puis remonte pour rattraper la sphère qui, ayant décollé en spirale, était déjà plus haut que les arbres avoisinants (6 à 10 mètres de haut).

C'est au cours de cette ascension que des détails nouveaux seront remarqués.

Quand le deuxième être (ou l'un d'eux, on ne sait pas très exactement à lire les rapports, s'il s'agit du 2me, du 3me ou du 4me, mais c'est un détail), monta vers le haut de la sphère et les enfants purent remarquer tous les deux la forme bien spéciale des pieds. Ils constatèrent qu'ils étaient "palmés" d'une sorte de palme plus large que celle utilisée par les "hommes-grenouilles". Lorsque le 3me a plongé, on a bien vu. ses pieds palmés, comme les canards. "Je l'ai fait remarquer à Anne-Marie", dira François à M. de Saint-Etienne.

Anne-Marie mentionne le nez pointu; et elle signale de plus la présence d'un trépied sous l'engin avec des béquilles évaluées à 1 mètre de long. François n'a pas vu ces béquilles et n'est pas certain que sa sœur ne fait pas erreur et ne confonde avec des branches d'arbre. En vol, Anne-Marie n'a plus remarqué ce trépied, on ne sait pas à quel moment il aurait disparu.

Après le retour de l'attardé, l'engin décrit encore quelques spirales, puis un sifflement aigu et doux se fait entendre; on perçoit le bruit d'un souffle; l'engin devient éblouissant, aveuglant: "Je n'ai pas pu le regarder plus longtemps, j'avais mal aux yeux, je pleurais...': dit François, et la sphère disparaît droit dans le ciel, vers le nord-ouest, direction du Plomb du Cantal.

Le chien, pendant ce temps, aboyait; les vaches dont il avait la garde s'étaient mises à meugler, celles du voisin en quittant leur propre pâture s'étaient jointes en meuglant au troupeau de Fran-

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çois, et une odeur de soufre se répandait dans l'air.

"Alors je me suis occupé des vaches, et on est rentré tout de suite ce jour-là", dira François.

Avant cependant, il aura été demander l'heure à M. [V], qui travaillait sur un tracteur, à 300 mètres de là. M. [V] n'a rien vu, ni rien entendu, et il était 10 h 30 à ce moment. Il s'en est étonné: François avait une montre "marchant fort bien auparavant". La raison de sa démarche n'a pas été approfondie.

Au moment de partir le chien est absent, il est rentré tout seul à la maison, avant ses maîtres, chose qui ne lui était jamais arrivée auparavant.

François et Anne-Marie rentrent en pleurant, ramenant le troupeau, et leur père en écoutant leur récit prévient immédiatement la gendarmerie de Saint-Flour qui sera sur place pour son enquête, le jour même, quelques heures après.

Les gendarmes ne remarqueront rien d'anormal, aucune trace, si ce n'est cette odeur persistante de "soufre".

D'après les déclarations de leurs parents, Anne-Marie et François eurent un sommeil agité durant plusieurs nuits. François avait les yeux larmoyants, surtout le soir, près de la lumière électrique.

François a conduit nos enquêteurs chez M. [D], garde-champêtre. Au moment de l'incident celui-ci travaillait dans son grenier, et il nous a déclaré avoir entendu "comme un sifflement" à ce moment-là. Il ne pense pas qu'il puisse s'agir d'un avion ou d'un hélicoptère.

Poursuivant leur enquête nos enquêteurs ont trouvé un cultivateur qui leur a déclaré avoir vu les vaches du pré voisin rejoindre hâtivement le troupeau gardé par les enfants, mais il n'a pas vu l'engin et ses occupants qui lui étaient cachés par des arbustes. Il a demandé l'anonymat.

Ce seront là tous les faits qu'auront pu recueillir les trois groupes d'enquêteurs sur cette observation.

***

Cette observation offre un intérêt évident par les nombreux détails qu'elle comporte, dont il n'est pas besoin de souligner le caractère d'étrangeté. Si le fait qu'elle soit relatée par deux jeunes enfants peut constituer une faiblesse aux yeux de certains, nous savons aussi qu'à trois ans de distance leur déclaration n'a jamais variée.

Il faut se mettre à la place du père qui connaît bien ses enfants (il y en a deux autres dans la famille) et il les élève fermement.

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Au récit qu'il lui est fait, pas une seconde il doute, et sans aucune hésitation il alerte la gendarmerie. Si cela ne constitue pas une garantie de vérité il y a dans cette démarche l'indice d'une très forte présomption. Il a lu la relation qu'en a faite M. de Saint-Etienne, et sous le texte, que ce dernier nous a adressé, nous pouvons lire: "Lu et approuvé. J'autorise la revue Lumières dans la nuit à publier le texte ci-dessus dans un prochain numéro. Cussac le 4 Août 1968". Signé: Pierre [X].

Quand on connaît la méfiance des hommes de la campagne pour signer des documents, il ne fait aucun doute pour M. [X] que ses deux enfants ont dit la vérité.

Si les preuves matérielles de cette observation, faute de traces, ne nous apportent pas d'éléments irréfutables il y a toute une série de faits qui indiquent bien que quelque chose d'insolite a eu lieu ce jour-là: la rentrée hâtive et en pleurs des deux enfants, le .chien qui est rentré seul, l'odeur de soufre (qui pouvait être autre chose que du soufre), M. [V], le bruit entendu par M. [D], le témoin anonyme sur le comportement des vaches, le sommeil agité des enfants...

Tous les enquêteurs qui se sont succédé sont unanimes à dire que les deux témoins ont dit la vérité, et personnellement nous sommes convaincus qu'ils ont très honnêtement rapporté ce qu'ils ont vu.

Partant de cette certitude nous pourrions être tentés d'épiloguer sur des techniques de sustentation à partir de connaissances acquises, mais là n'est pas notre but, étant par ailleurs convaincu de la vanité de telles recherches sur notre plan humain, tant que la nature exacte du phénomène ne nous est pas connue.

L'honnêteté de ces deux enfants n'étant en aucun cas mise en cause, on pourrait en effet se demander, en poussant la recherche à l'extrême, si la matérialité des faits est vraiment indiscutable, et s'il ne pourrait pas s'agir d'une vision intérieure, provoquée par un phénomène inconnu, responsable également des autres effets secondaires. L'hypothèse ne nous semble pas à priori à rejeter, mais "ce comment la vision a été provoquée" ne fait que déplacer le problème sur un plan différent et ce n'est pas le moindre des mystères auxquels nous sommes confrontés.

Nous laisserons le lecteur réfléchir sur cette enquête, lui demandant de se mettre à notre place en pensant que des milliers d'observations s'alignent sur celle-ci, faisant état des mêmes faits tout aussi irrationnels, tout aussi difficiles à réfuter, et de conclure si oui ou non il existe des phénomènes qui méritent que l'on s'y intéresse.

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Cette page a été mise à jour le 5 octobre 2016.