L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Washington Post, USA, le 5 juillet 1965.
Par Waverley Root
Service Etranger du Washington Post
PARIS -- un objet volant non identifié a atterri à l'aube jeudi sur le plateau de Valensole, dans le département du sud-est des Basses-Alpes, a déposé un passager, mais l'a ramassé et a décollé de nouveau quand il a été dérangé.
Du moins, c'est ce que dit le fermier Maurice Masse, 41 ans, l'unique témoin.
Sur la base de la description de Masse à la gendarmerie locale, [illisible] les scientifiques ont dit [illisible] les mythes du Loch Ness et [illisible] descendus des cieux pendant la saison où les nouvelles sont rares et la température élevée. C'était une journée accablante et étouffant jeudi [pas à 5 heures du matin].
Fermier, équilibré
Cependant, les gendarmes ont pris l'histoire assez sérieusement pour faire une enquête et un rapport officiels sur les traces laissées par l'atterrissage supposé. Ils ont décrit Masse comme étant une personne sobre équilibrée, peu susceptibles de se tromper ou de tromper les autres, et peu susceptible également de vouloir que les foules de curieux viennent piétiner ses champs de lavande.
L'opinion générale parmi ceux dans la région qui ne connaissent pas Masse est qu'il a vu un hélicoptère militaire dans les heures incertaines de 5 heures du matin, puisque plusieurs d'eux sont connus pour manoeuvrer dans la région. Masse a apparemment pensé initialement que c'était cela.
Ensuite il a vu que ce n'était pas un hélicoptère. Quand les journalistes l'ont rattrapé aujourd'hui, il a corrigé le rapport antérieur des gendarmes de son témoignage. La version corroborée est comme suit:
Six jambes comme des béquilles
L'objet volant était de la taille d'une automobile, formée quelque chose comme un ballon de rugby, soutenue sur six jambes comme des béquilles et un pivot central. Une porte [illisible] (Masse était à 60 ou 70 mètres de l'objet - assez loin pour expliquer l'erreur en jugeant de la taille de l'image qu'il a vue.
Alors qu'il s'approchait, le personnage au sol a couru précipitamment de nouveau dans l'objet, et il a décollé obliquement avec un bruit sifflant.
Masse a insisté sur le fait que l'objet n'avait aucun rotor et "ressemblait à une araignée." Sur la base de cette description, on suggère que ce que Masse a vu était une version améliorée du Coléoptère [impossible], un avion à décollage vertical avec lequel l'armée française est censée avoir expérimenté en grand secret [faux] pendant plusieurs années. Un coléoptère est un insecte et l'engin, qui atterrit sur de minces pattes comme celles d'une araignée [pas vraiment], ressemble à quelque chose comme un insecte [pas vraiment].
Les autorités militaires silencieuses
Il peut y avoir certaines contradictions, puisque les gendarmes ont rapporté que la terre où Masse a indiqué que l'objet a atterri avait été creusées en une dépression peu profonde par quatre marques cruciformes et un trou central. Les gendarmes ont indiqué que Masse avait antérieurement rapporté quatre jambes comme des béquilles au lieu de six.
Mais cela peut très bien avoir été le Coléoptère. L'armée avait rapporté avoir eu des difficultés avec cet engin [il s'est écrasé et a été détruit], mais si c'est ce que Masse a vu, le succès pourrait sembler être plus proche [Non. Le seul prototype s'était déjà écrasé, le projet a été abandonné en 1959.]
Cette explication semble renforcée par le refus des autorités militaires à commenter. Si aucun engin militaire n'avait fait un atterrissage dans le champ de lavande de Masse, il semblerait raisonnable que l'armée devrait le dire [Non, parce que les gens concluraient que des extraterrestres avaient atterri.] Le fait qu'ils ont refusé de parler est donc interprété comme preuve que Masse a vu un certain avion militaire secret, qui a décollé à la hâte [impossible] à son approche en raison de la nature secrète de l'engin [les engins secrets ne sont pas montrés dans les champs de lavandes près des villages. Le Coléoptère n'était pas secret depuis 1955. Aucun engin secret à décollage vertical en forme de ballon de rugby n'a jamais existé en France].